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Poster pour la Contribution du 26 mai

Transcript

Migration et passage de relai (résumé de la Contribution) L’objectif de notre LéA est de développer des compétences langagières, discursives et linguistiques auprès des élèves de maternelle dont la langue de référence ne serait pas le français. Pour les enseignants, il est question de mettre en œuvre des actions pédagogiques permettant de développer les compétences des élèves associées à l’action langagière et à la communication. Une carte mentale interactive témoignera et fera état de nos actions dans un contexte particulièrement contraignant. Elle a un double objectif : communiquer sur le fond et montrer un exemple d’outils mobilisés dans le LéA. Nous souhaitons donner à voir notre travail collaboratif qui se construit en 3 petits collectifs, associés et centré sur la langue orale en français pour mieux communiquer tout en impliquant les familles. L’un de ces collectifs s’axera sur la question des rituels, un deuxième sur celle des ateliers de langage de communication autour de la cuisine et enfin le troisième sur les jeux intégrant le langage des mathématiques. L’idée sera aussi de savoir communiquer, passer nos idées d’un collectif à l’autre. Le mot clé est valoriser, valoriser le travail des enseignants, valoriser les parents, valoriser le partenariat avec les acteurs du quartier. Le rôle de la chercheure en collaboration avec les différents acteurs nous permet aussi de prioriser, de savoir ce qui sera conservé et traité pour produire des ressources. Les acteurs engagés sont les enseignants, les familles, l’animateur du Projet de réussite éducative du Blosne (quartier du REP+) mais aussi les associations de quartier qui œuvrent à nos côtés pour valoriser les langues et cultures des familles. Les productions à termes seront la synthèse et les choix faits par le collectif LéA réuni. Nous imaginons des « objets-migrants » à destination des familles (albums plurilingues avec intégration du numérique), des outils collaboratifs pour les enseignants (cartes mentales, séquences et matériel pour les élèves, mallette pédagogique ?) et les partenaires (utilisation du blog Beneylu, utilisation de la wiki radio) facilitant la communication et l’interconnaissance des actions au profit des élèves. Nous souhaitons aussi témoigner des freins rencontrés depuis la création de notre LéA. Certes, le contexte sanitaire qui s’est imposé à tous, mais aussi l’arrêt maladie de notre Chercheure porteuse du projet à sa création. Et enfin après la riche rencontre avec Livia Goletto, didacticienne des langues et enseignante chercheure au CREAD de Brest UBO, qui a accepté de nous accompagner depuis mars 2020, la distance entre notre territoire et son lieu d’exercice. Il nous faudra développer beaucoup d’ingéniosité pour rendre réellement interactif, collaboratif nos échanges qui à ce jour resteront en distanciel.

Dans le collectif LéA réuni, il s’agit de passer nos idées d’un collectif à l’autre, pour produire des outils utiles, utilisables et acceptés par tous. Il nous semble essentiel également d’assurer l’intercommunication entre tous les acteurs (les familles, l’animateur PRE et les associations du Blosne quartier de nos écoles REP+) qui œuvrent à nos côtés pour valoriser les langues et cultures des familles. Nous imaginons des « objets-migrants » à destination des familles (imagiers plurilingues avec intégration du numérique), des outils collaboratifs pour les enseignants (cartes mentales, séquences et matériel pour les élèves) et les partenaires (blog Beneylu, Webradio) facilitant la communication et l’interconnaissance des actions au profit des élèves.

L’objectif de notre LéA est de développer des compétences langagières, discursives et linguistiques auprès des élèves de maternelle dont la langue premièrement acquise ne serait pas le français. Les enseignant(e)s conçoivent et mettent en œuvre des dispositifs pédagogiques facilitant le continuum des habilités langagières entre la langue de la maison et celle de l’école. Le rôle et la place des familles sont donc essentiels dans notre projet afin d’assurer cette sécurité linguistique visées et de concevoir les situations pédagogiques. Nous proposons d’ouvrir les classes et l’École aux familles pour qu’elles puissent contribuer aux séances d’apprentissage, à tous les stades de celles-ci, de la conception à son analyse. Enfin, un nouveau passage de témoin nous caractérise : la riche rencontre avec Livia Goletto, didacticienne des langues et enseignante chercheure au CREAD de Brest UBO, qui nous permet de cheminer malgré l’arrêt maladie de Stéphanie Clerc-Conan (PREFICS), initialement porteuse du projet pour la recherche. Depuis mars 2020, il nous faut développer beaucoup d’ingéniosité pour rendre réellement interactifs et collaboratifs nos échanges.

Notre travail collaboratif se construit en 3 petits collectifs centrés sur la valorisation des langues familiales pour mieux apprendre celle de l’école tout en impliquant les familles : passer d’une langue à l’autre. L’objet commun est de créer des dispositifs d’apprentissage du lexique et de jeux de langage en privilégiant l’approche plurielle. L’un d’eux s’axera sur « comment on parle » les rituels temporels, un autre sur « comment on parle » la cuisine et enfin le troisième sur « comment on parle » les mathématiques. Ils prendront la forme de situations qui déclenchent la parole, grâce aux familles elles seront rejouer dans différentes langues. Dans le collectif LéA réuni, il s’agit de passer nos idées d’un collectif à l’autre, pour produire des outils utiles, utilisables et acceptés par tous. Il nous semble essentiel également d’assurer l’intercommunication entre tous les acteurs (les familles, l’animateur PRE et les associations du Blosne quartier de nos écoles REP+) qui œuvrent à nos côtés pour valoriser les langues et cultures des familles.

Remerciements particuliers à :

  • Mme Gwenaëlle Hergott, Directrice Académique Adjointe qui a soutenu le projet dès son départ.
  • M. Loïc Le Gouzouguec CARDIE RENNES
  • Mme Catherine Le Saint, IEN de la circonscription de Rennes SUD

En recherche...

Traces

Nos repères et ressources

LEXILALA

TRIBU

BILEM

DULALA

Dulala propose des outils clé en main pour travailler autour des langues, et faire de celles-ci une richesse partagée. Ces outils ont été produits grâce à un travail collaboratif incluant les parents, les professionnel-le-s et certains membres de notre comité de recherche. Ludiques et plurilingues, ils sont accompagnés de fiches pédagogiques téléchargeables en ligne gratuitement.

Faciliter la communication avec les familles

Lexilala est un site permettant de traduire les mots de l'école dans des nombreuses langues pour faciliter la communication entre l'école et les familles Consulter aussi Kamilala est un réseau international d’acteurs de l’éducation réunis par une perspective commune, faire de la diversité linguistique et culturelle une richesse à valoriser. Lancé en 2018 par l’association Dulala (D’Une Langue A l’Autre), le réseau s’est construit grâce à l’investissement de structures partenaires diverses provenant de la Suisse, du Portugal, du Val d’Aoste, du Canada et de la Grèce.

Des ressources, des outilsr

Espace de partage

Espace collaboratif:

  • partager les ressources
  • échanger des idées
  • déposer des documents
  • collaborer
Espace Tribu CASNAV

Ressources pour accueillir l'élève et sa famille

Synthèse des objectifs globaux

  • Améliorer les compétences langagières et linguistiques des élèves bilingues émergents en maternelle.
  • Favoriser l’entrée dans les apprentissages et dans le français comme langue de scolarisation en lien avec la socialisation langagière plurilingue des élèves.
  • Favoriser l’accueil des familles et enrichir la relation école-famille.
  • Prendre en considération les langues et cultures des élèves dans l’école et dans la classe.
  • Sécuriser les pratiques professionnelles des enseignants en contexte plurilingue.

LANGUES EN VOIE DE DISPARITION « Une langue disparaît toutes les deux semaines » (1). Voici la formule choc annoncée par le linguiste Claude Hagège afin de souligner l’urgence. Selon l’UNESCO, près de la moitié des langues actuelles devrait disparaître d’ici la fin du XXIe siècle. En effet, de nos jours, moins de 10 langues sont parlées par 40% de la population mondiale. Tour d’horizon des langues en voie de disparition Les langues sont en train de disparaître à un rythme qui s’accélère d’année en année. Ce phénomène préoccupant s’observe sur l’ensemble des continents, selon des proportions plus ou moins alarmantes. L’UNESCO considère qu’environ 3 000 langues sont en danger dans le monde avec différents niveaux de vitalité (2), variant de la manière indiquée par le tableau ci-dessous. pour en savoir plus...

La glottophobie : émission de France Culture La Glottophobie : conférence de Philippe Blanchet Qu’est-ce que la glottophobie ? Le sociolinguiste et professeur à l’université de Rennes 2, Philippe Blanchet, a forgé ce mot pour désigner les discriminations linguistiques de toutes sortes et qu’il définit ainsi : « le mépris, la haine, l’agression, le rejet, l’exclusion, de personnes, discrimination négative effectivement ou prétendument fondés sur le fait de considérer incorrectes, inférieures, mauvaises certaines formes linguistiques (perçues comme des langues, des dialectes ou des usages de langue) usitées par ces personnes, en général en focalisant sur les formes linguistiques (et sans toujours avoir pleinement conscience de l’ampleur des effets produits sur les personnes) ».

Passer d'une langue à l'autre

D'une langue à l'autre

NOS CONSTATS

NOS OBJECTIFS

  • Créer du lien "École/Famille" (langages, cultures...) grâce à la mise en place d'un petit répertoire de chansons, comptines ou jeux traditionnels (ou jeux dansés) dans plusieurs langues pour mobiliser les élèves et consolider leurs apprentissages
  • intégrer ce projet facilement dans les activités, les rituels de langage de la classe
  • Impliquer les familles qui participent avec les comptines, chansons ou jeux traditionnels issus de leurs cultures, et exprimés dans leur langue.

Evaluation

Programmation

Lire le réel

Lire le réel

  • Pluralités linguistiques et culturelles
  • Difficultés pour certains enfants à entrer dans les apprentissages (malgré les dispositifs Thémot, Narramus, Décloisonnement, Cahiers de langages, APC...)
  • Difficulté de communiquer autour des contenus pédagogiques avec certaines familles
  • Problématique des écrans et de l' accompagnement des parents dans leur rôle éducatif : peu d'interaction enfants/parents
  • Les familles n'ont pas toujours conscience qu'il est important de valoriser sa langue et sa culture maternelle pour les apprentissages
  • Certaines mamans, maîtrisant moins la langue française que le papa, n 'osent pas s'investir dans les activités pédagogiques de la classe
  • Certaines familles ne semblent pas s'emparer des outils de classe à la maison (cahier de vie, maquette Narramus...)
  • Les enfants aiment chanter, dire des comptines et prendre part à des jeux traditionnels
  • Dans toutes les cultures, il existe des jeux traditionnels ou des chansons courtes, certaines existent même dans beaucoup de langues
  • Volonté de ne pas multiplier de nouveaux projets pédagogiques mais : partir de l'existant et améliorer (privilégier la qualité à la quantité)
  • Une continuité pédagogique : on engage des rituels dans d'autres langues dès la PS, poursuivis en MS puis en GS. On respecte le rythme de l'élève et lui permet de mettre en place une confiance en soi à travers les langues parlées à la maison et de l'école.

Projection des actions

Programmation des actions :

  • PHASE 1 : Apprentissage de chansons, comptines ou jeux dansés dans la classe en langue française.
  • PHASE 2 : Participation des familles avec présentation en amont Proposer à des familles de venir apprendre à la classe les chansons, comptines ou jeux choisis dans la langue de leur choix, celle parlée à la maison par exemple. Les enregistrer.
  • PHASE 3 : S'entrainer régulièrement à dire ces comptines, à jouer. Les faire passer dans les familles (dans le cahier de vie, dans les blogs de classe) avec un enregistrement audio avec un QR code.
  • PHASE 4 : Participation des familles (à préparer un peu en amont avec eux) Proposer aux familles de venir apprendre à la classe une comptine, une chanson ou un jeu très simple traditionnel qu'ils ont pratiqué dans leur enfance, pour étoffer le répertoire de la classe et s'ouvrir à d'autres cultures de manière active.

lien école.famille

Nos hypothèses de départ

Nos hypothèses de départ:

  • Des comptines ou chansons ou jeux traditionnels existent dans plusieurs langues ou peuvent être traduites par les parents
  • Les familles connaissent des comptines, des chansons courtes, des petits jeux traditionnels ou jeux dansés qu'elles peuvent partager
  • Jouer ou chanter avec son enfant permet de renforcer des compétences langagières (de communication)
  • Faire entrer les langues de la maison au sein des classes peut créer chez les enfants non-parleurs un « déclic » pour entrer dans la langue
  • Les petits parleurs dont l'école tient compte de leur langue vont davantage s'autoriser à parler
Pour le dispositif des enfants de moins de 3 ans: 2021-2022 Toute l'année Possibilité de rédiger des textes, de relire les contributions, etc (avec d'autres!) 1 er semestre 2021 Questionnaire aux familles sur les pratiques langagières Mise en place d'un « lexique d'accueil » plurilingue Octobre 2021 Semaine du goût. Échanges culinaires avec les familles pour aborder la question des langues à travers la question culturelle (projet déjà fait les années précédentes sauf 2020) Décembre 2021 Bilan : effet du « lexique d'accueil » sur la séparation Janvier 2022-juin 2022 Interventions des familles dans la classe sur des moments d'accueil (8h35-9h20), une fois par semaine Mars 2022 Imagier plurilingue visuel et sonore Mai-juin 2022 Album plurilingue qui circule dans les familles ? De mon côté, peur de ne pas avoir le temps (dispersion...)

Comment on parle?

Approches plurielles Comment on parle dans ta langue ?

  • Cuisine
  • Mathématiques et jeux
  • les repères du temps qui passe
Valoriser les familles dans leurs pratiques langagières. Pour chaque collectif :
  • Concevoir une situation de référence qui déclenche la parole.
  • jeu de langage : jouer la même situation dans plusieurs langues pour favoriser la sécurité linguistique.
  • Créer les espaces où toutes les langues sont légitimes.
  • Inciter les élèves à jouer/rejouer la situation dans la langue de leur choix.
  • amener à construire un répertoire de formulations ré-investissables dans un contexte similaire.
  • Observer ce que les élèves mobilisent, quelles formulations, quel lexique réutilisent-ils?

Des actions, des idées

Comment évaluer nos actionst

Évaluation du dispositif :

  • Les familles sont plus à l'aise dans la classe : retours à l'oral lors de l'accueil ou la sortie de classe, retours sur le blog de classe (voir comment l'évaluer)
  • Les petits parleurs ont progressé.
  • A travers ce projet, les familles prennent conscience de leur rôle éducatif et de son importance
  • Les enfants sont davantage investis dans les apprentissages
  • Les familles ont des supports de langage qu'ils connaissent et prennent plaisir à participer et à jouer avec leurs enfants

Questions diverses

et remarquess

Questions et Remarques (à compléter):

  • Comment évaluer de manière concrète l'impact du projet sur les enfants et les familles ?
  • Peu de familles acceptent dans la 1ère année de scolarisation de leur enfant (PS ou dispositif) d'être enregistrées. D'une façon générale, c'est en MS vraiment que les familles semblent plus à l'aise avec les enregistrements audio/visuels... même si le contact est excellent lors de ces 1ères années !?

Public concerné : ÉCOLE : Élevés , enseignantes, Atsem, services civiques, AVS... FAMILLE : Parents, frères et sœurs, grands parents

Exemple : dispositif moins de 3 ans

Accompagner

Accueillir

Mise en place d'un « lexique d'accueil » plurilingue. Interventions des familles dans la classe sur des moments d'accueil (8h35-9h20), une fois par semaine

Agir

Quels outils?

      • Évaluer les actions:
        • Les familles sont plus à l'aise dans la classe (voir comment l'évaluer)
        • La séparation a été facilitée par la mise en place d'un « lexique d'accueil »
        • En juin, tous les enfants ont commencé à parler et s'impliquent dans les activités langagières
        • Les petits parleurs ont progressé
        • Les enfants qui parlaient déjà en septembre ont acquis un début de conscience linguistique
        • A travers ce projet, les familles prennent conscience de leur rôle éducatif et de son importance
        • Les enfants sont davantage investis dans les apprentissages.

Faire et Dire, dire pour faire

Objet migrant

Album plurilingue qui circule dans les familles. Quel support? Quel format? quelle médiation?

Les familles

Permettre le passage de la maison à l'école: Échanges « informels » avec les familles pour faciliter la séparation (enfants allophones notamment) (maman/papa revient, au-revoir maman/papa)

Evaluer

DISPOSITIF MOINS DE TROIS ANS

IMPLIQUER LES FAMILLES POUR FAIRE SENS

COMMENT ON PARLE DE MOI

COMMENT ON PARLE DE L'ECOLE

Les parents participent aux activités de la classe

APPRENDRE ENSEMBLE

Programmation

Phase 1

  • PHASE 1 : Apprentissage de chansons, comptines ou jeux dansés dans la classe en langue française.
Propositions : Frère Jacques; 1,2,3 soleil ! ; Jean Petit qui danse ; Joyeux anniversaire Ces chansons ou jeux existent dans d'autres langues (voir les sites suivants) http://demonsaumonde.free.fr/frere.jacques/index.html https://padlet.com/cpetrault/123_Soleil http://mat-cologne-besancon.ac-besancon.fr/2020/04/10/nos-comptines-et-imagiers-plurilingues https://generationvoyage.fr/joyeux-anniversaire-langues

خطوات 2

  • PHASE 2 : Participation des familles avec présentation en amont Proposer à des familles de venir apprendre à la classe les chansons, comptines ou jeux choisis dans leur langue, la langue parlée à la maison, ou la langue de leur choix. Les enregistrer.

adımlar 3

  • PHASE 3 : S'entrainer régulièrement à dire ces comptines, à jouer. Les faire passer dans les familles (dans le cahier de vie, dans les blogs de classe) avec un enregistrement audio avec un QR code.

шаги 4

  • PHASE 4 : Participation des familles (à préparer un peu en amont avec eux) Proposer aux familles de venir apprendre à la classe une comptine, une chanson ou un jeu très simple traditionnel qu'ils ont pratiqué dans leur enfance, pour étoffer le répertoire de la classe et s'ouvrir à d'autres cultures de manière active.

kaupae 5

Step 6

Nos partenaires dans le quartier du Blosne

PRE

PRE : Projet de réussite éducative PRE RENNES Observatoire

L'âge de la Tortue

Quartier des Ondes

Abécédaire du quartier

Abécédaire créé il y a quelques années sur les mots de l’école, traduit en différentes langues : (si besoin, la Réussite éducative et l’AMSIC en ont des exemplaires papier). AbecédaireIl est actuellement question de le mettre à jour, avec peut-être d’autres langues et des pictogrammes, en partenariat avec les écoles impliquées dans le LéA. La question de la valorisation des cultures d’origine est très présente dans ses échanges avec les parents et l'animateur Adrien Corsnier qui témoigne de la nécessité d'instaurer la confiance. Il exprime aussi l'importance et du rôle de "La langue", car certains parents ne se sentent pas à l’aise de parler leur langue dans l’espace public.

L'Hebdo Polyglote

L'hebdo polyglote : Émission radio en création. Les habitant·e·s viendront traduire les événements et actualités du quartier dans différentes langues. Cette émission fera écho avec le projet"Web radio" dans 3 écoles de la Cité Éducative. L'idée est de rayonner au delà des écoles maternelles impliquées dans le LéA. Les familles pourraient par ce média communiquer sur leur implication dans les écoles. Le passage de l'école maternelle à l'école élémentaire, soit par les fratries, soit parce que l'enfant sera scolarisé en CP, peut faire l'objet d'émissions de radio, grâce à des témoignages, en français ou dans la langue pratiquée à la maison.

Accompagnement à la scolarité et parentalité

L’interculturel fait partie intégrante de la Maison des Squares. Beaucoup de projets qui incluent le volet interculturel (ex. du projet danses du monde pour la jeunesse, question des rites de passage, goûters du monde (tous les mercredis, une association de la MIR animait un atelier autour d’un pays du monde). Nous souhaitons développer plus de liens avec cette structure pour permettre aux familles et aux enfants une meilleure compréhension des codes de l'école et de favoriser le passage entre les loisirs extrascolaires, les activités de la maison et l'école.

L’Encyclopédie des migrants

La Maison des Squares

Des actions en classe

L'association Langophonie intervient au sein des écoles. Lors d’un atelier d’éveil aux langues, les enfants apprennent avec la coopération des animatrices et des ensiegnantes à connaitre de nouveaux mots, à écouter de nouvelles sonorités. Les jeunes « langophones » testent différents supports : des jeux, des comptines, des histoires, … et se transformer en détectives pour comprendre la structure des langues ou les liens entre les idiomes ; SENSIBILISER les enfants à la diversité linguistique IMPLIQUER les familles dans un projet VALORISER les langues familiales CONFORTER la construction identitaire des enfants STIMULER les apprentissages tout en s’amusant Un projet Nous construisons le projet ensemble, à partir des besoins identifiés et des outils co-construits. Langophonies peut intervenir pour un atelier ou pour une suite de plusieurs séances. Les ateliers durent entre 45 minutes et 1h30 selon les âges et les objectifs.

Ce qui nous unit rayonne autour de 3 enjeux majeurs : l’interconnaissance entre les habitant·e·s, la valorisation des cultures du territoire et l’ouverture sur le monde. Notre LéA a pour ambition de faciliter la communication, les liens et les actions entre les familles, les partenaires du quartier et l’École.

L’Encyclopédie des migrants 2014-2017…L’Encyclopédie des migrants est un projet qui vise à réunir dans une encyclopédie 400 témoignages d’histoires de vie de personnes migrantes. Il s’agit d’un travail contributif qui part du quartier du Blosne à Rennes et qui rassemble un réseau de 11 villes de la façade Atlantique de l’Europe, entre le Finistère breton et Gibraltar.