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A la découverte de NEUVY EN SULLIAS

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Sommaire

Cette ancienne cité gallo-romaine était connue sous le nom de Noviacum, signifiant ''nouveau bourg''.

Trésor

Village

Eglise

Seigneuries

Histoire

Histoire

Neuvy est à cheval sur deux régions naturelles : le Val de Loire sur 1/5e et la Sologne sur 4/5e de son territoire, s'étirant sur 10 km du nord au sud et ne faisant que 4 km de large.La commune était située sur l'une des deux voies antiques d'Orléans à Sancerre. Le village est également classé à titre de ''paysage culturel'' au patrimoine mondial de l'UNESCO et le sentier historique de la Vallée des Rois (reliant le château de Gien à celui de Chambord) traverse la commune.Lors de fouilles menées à l'Aulne, les chercheurs ont pu mettre en évidence plusieurs siècles d'occupation : l'époque du bronze final, celle du fer et l'époque gallo-romaine. Neuvy est riche en histoire.

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Trésor

En mai 1861, dans une carrière au Mothois, des ouvriers ont découvert 33 statues faites en bronze datant de l'époque gallo-romaine (-121 à 476), une quarantaine de pièces de bronzes celtes et gallo-romaines, 18 sarcophages et une vingtaine de fosses alignées d'époque mérovingienne (5e siècle au milieu du 8e siècle).Mais le ''trésor'' est l'emblématique cheval, appartenant à la période de transition entre la fin de l'époque gauloise et le début de l'époque gallo-romaine, le cheval a été réalisé à partir de la technique de la fonte dite du moulage à la cire perdue. Il est l'un des plus beaux bronzes de la Gaule romaine dédié au dieu gaulois Rodiobo (ou Rudiobus), c'est vraiment la pièce maîtresse du trésor. Pour en savoir plus :

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L'inscription du cheval est la preuve que le trésor de Neuvy est un dépôt culturel. Ce cheval est omniprésent partout dans Neuvy : il figure en bonne place sur l'ancienne et la nouvelle mairie, il est glorifié par la Tribu des Carnutes du village à l'occasion des fêtes gauloises, il est présent sur le blason de la commune, sur les pancartes des noms et rues, sur certaines boîtes aux lettres, etc.

Parmi les figurines trouvées en même temps, se trouvent 3 statuettes de divinités : - Esculape, dieu gréco-romain de la médecine- Hercule enfant- Mars, dieu de la guerre.Plusieurs autres objets (la trompe et les 4 enseignes) proviennent d'un contexte guerrier en rapport avec le dieu Rudiobus. Il y a aussi l'élégante danseuse ou encore le sanglier grandeur nature.En raison de leurs caractères consacrés, les objets du trésor n'ont pas été détruits mais soigneusement disposés dans une cache construite en briques, planches et terre.Mantellier, directeur du musée d'Orléans, prend possession de l'ensemble du trésor pour 7 200 Fr en juin 1862 et peut le présenter au public. Il est aujourd'hui toujours exposé au musée d'archéologie d'Orléans.

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Château de la Brosse (17e siècle)

Il s'agit du plus ancien château de la commune construit sur une motte entourée d'eau, sur 1 200 ha. Le portail et le corps de logis central datent du 17e, flanqué de 2 pavillons du 19e (au nord et au sud), les bâtiments en retour sont du 18e et 19e siècle ainsi que le pigeonnier à gauche.

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La plus ancienne mention d'un seigneur de la Brosse remonte en 1648 : Jean-Baptiste de Prévost. Le château de la Brosse est construit sur le même plan que celui de Beauregard à Viglain : plan en quadrilatère sur une plate-forme mais avec des matériaux différents (briques pour le corps du logis, pans de bois pour les communs). Les vestiges du châtelet d'entrée existent encore.

Nicolas de Dinan en est le propriétaire jusqu'à ce que ses héritiers le vendent en 1739 à Joseph Legrand.

La terre de la Brosse et ses dépendances seront vendues à Mme du Vivier de la Grange. Le domaine a doublé en 30 ans grâce à son extension avec l'acquisition des fermes de la Guette Brûlée et des Bruyères.

Après son décès, la Brosse reviendra à sa fille Jeanne-Julie Barbé de Luz qui achètera les bois et la métairie du Gilloy.

Le château a souvent changé de propriétaires au cours du 19e siècle. L'évènement majeur va se produire en 1836 avec le démantèlement du domaine. Broutin du Pavillon vend à une société composée de 3 familles le château et ses dépendances (119 ha) ainsi que les métairies du Gilloy et des Bruyères (280 ha). Il ne garde que le Grand et le Petit Touffou.

1648

1700

1767

1788

1836

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1849

1956

La société est dissoute à cause du décès d'un de ses membres. Ces mutations de propriétés, à partir des années 1850, engendrent une véritable éclosion de châteaux et de maisons bourgeoises destinés à abriter de nouveaux propriétaires.

Le domaine est de nouveau partagé : la Brosse (71 ha) revient à Gilbert Warnier et la Chaise (118 ha) à son frère Paul.

2017

2018

2019

2020

2021

2021

2021

Une métairie est un ensemble important de bâtiments et de terres voués à l'agriculture et occupé par sa famille.

- Au 17e siècle, Touffou est absorbé par la seigneurie de la Brosse, dont le château est attesté depuis le début du 17e siècle. - La métairie de Touffou retrouvera un certain lustre lorsque Broutin de Pavillon, qui a cédé ses autres propriétés en 1836, y fait construire un pavillon de plaisance, près de l'ancienne métairie, achevée en 1838. - En 1882, Touffou se trouve de nouveau réuni à la Brosse par acquisition de Marie Adolphe Lasneau de Latigny avec le pavillon de plaisance et les fermes dont la toute récente basse-cour. - 10 ans plus tard, sa veuve vend Touffou au propriétaire de Montisambert. - Puis son fils vend à son tour la demeure en 1908 à un horticulteur Ernest Levavasseur. Désormais le nom de Touffou disparaît au profit de la Roseraie.

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Touffou

Une métairie est un ensemble important de bâtiments et de terres voués à l'agriculture et occupé par sa famille.

L'origine du nom vient de notarial ou qui signe de main ferme, c'est l'une des seigneuries les plus anciennes de Neuvy. La Mainferme est composée de plusieurs corps de bâtiments servant à l'exploitation de la métairie avec 3 locatures annexées.

Ythier de Vernoy (grenetier du grenier à sel de Sully) puis sa veuve Jeanne Gouault en sont les propriétaires.Par héritage, le domaine revient aux Gravet, pendant plus d'un siècle. Durant ce laps de temps, le domaine s'est agrandi avec l'acquisition de la Grande et de la Petite Noue au début du 17e siècle.

Achat de la propriété et des dépendances par Pierre Couet, marchand commissionnaire en vins à Orléans. Grosse métairie.Pour en savoir plus :

Achat du domaine par un notaire royal de Jargeau : Me Jérôme Vrain Desbois. Il n'existe plus que 2 locatures, celle du Bois des Hastes a été détruite. La superficie totale est d'un peu plus de 526 arpents (environ 204 ha). Les bêtes appartiennent à un fermier qui les a achetées en 1777.

Bail à M. Aignan Denis Pommier.

Les héritiers Fouqueau-Desbois vendent la Mainferme à Léon Frédéric Riballier, marchand tapissier et de meubles à Orléans, marié à Marie Louise Espérance Chouppe, soeur du peintre orléanais Jean Henri Chouppe. Les époux font construire "le Château" ou plutôt le pavillon de plaisance (1860). Ils y vivront avec leur fils Henri, peintre.

La Mainferme

Fin XVIe siècle

1719

1781

1842

1853

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1869

La maison de maître est acquise par Emile Lambert (pharmacien à Jargeau) ainsi que la ferme et les 120 ha de la propriété : le 1er d'une longue lignée. En effet, en 1934, la famille Lambert est toujours propriétaire mais seulement de 97 ha.

2017

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2020

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Grosse métairie comprenant un corps principal, un grenier couvert, des bergeries, des écuries, une cour avec un puit et jardin ainsi que 3 locatures : - une maison appelée le Trembloy (1 chambre, 2 toits) - une maison appelée le Bois des Hastes (1 chambre, 1 toit vaches, 1 toit porcs, grange, terres et près) - une maison appelée le lieu de la Noue (1 chambre, grenier, toit à bêtes, bergerie, 2 granges, cour et jardins). Ses successeurs seront Jacques Couet puis François Couet dit "de la Mainferme" qui meurt sans enfant en 1780. Toit : bâtisse

2021

Terre sur laquelle s'exerce un droit, puissance, autorité d'un homme dont il est le seigneur.

Petite maison rurale, petite ferme avec ou sans terre, en location.

Gros chêne du XVIIe siècle

Ce chêne, vieux d'environ 450 ans, est partiellement tombé dans la nuit du 2 au 3 novembre 2020. Situé au lieu-dit "La Main Ferme", il appartient depuis toujours aux descendants de la même famille.Son effondrement est dû à un champignon. Cet arbre représentait le symbole de la famille depuis des générations, à tel point que Dominique Girard, l'actuel propriétaire, avait inventé une légende pour rendre hommage au colosse.Pour connaître la légende :Pour connaître une anectode :

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Le 1er juillet 1597, Maximilien, duc de Sully, invita le roi Henri IV à courir le cerf dans ses bois. Partis de grand matin, ils arrivèrent vers 13h, fatigués, assoiffés et affamés à la Mainferme. Maximilien avait bien préparé son coup : Job Pommier, le fermier, se précipita auprès du roi, lui tendit une épaule de mouton qu'il dévora à belles dents. Survint Clémence, amie des enfants de Job, belle comme ses 18 printemps et rougissante, elle offrit au roi une chopine de vin blanc. Déjà le blanc de la Mainferme était acide et plutôt imbuvable mais il rappelait au roi son Jurançon favori. Dûment restauré, Henri regarda enfin Clémence, descendit de cheval et s'en fut avec elle dans un bosquet voisin. 9 mois après, dans le même bosquet, un gland avait germé et chose rare, le petit tronc s'était scindé en 2. Le 13 avril 1598, le roi signait l'Edit de Nantes et Clémence donnait naissance à des jumeaux qu'elle baptisa Edith et Nante.

Au début du siècle d'or, le grand père Girard avait autorisé le fermier qui travaillait sur ses terres à utiliser le 1er étage de l'arbre pour installer son poulailler et échapper ainsi aux renards, tant sa circonférence était déjà gigantesque pour l'époque. Un invité chasseur de passage, s'était insurgé de son utilisation et avait demandé sa "libération". Dans les années 1980, grâce à des étudiants de l'Ecole Polytechnique venus étudier l'arbre, les propriétaires actuels ont ainsi appris que celui-ci était classé remarquable.

Autres métairies

La Guette Fleur, avant de devenir propriété de l'Hôtel-Dieu de Jargeau au milieu du 18e siècle, Marie-Anne Cahouet avait fait l'acquisition de La Guette Fleur en 1712 puis la métairie a appartenu à la famille Chartier du début 17e au début 18e siècle.La Vacherie est rachetée par l'abbaye de St Benoît en 1671. Cette grosse métairie située au sud, consiste en une maison à demeure, granges, étables, bergeries, toits à vaches et à porcs, 80 arpents de terre, près, pâtures et bois.Elle est vendue à Marie Poullin et à son fils en 1774 pour 12 ans.La Vacherie et ses alentours, a conservé ses 350 ha.La Tuilerie de la Vacherie a été construite pour le chantier du château du Luet, dont elle dépend depuis le début du 19e. Elle atteint son maximum en 1836 avec Louis Beaudouin, son fils et 4 ouvriers ainsi qu'un charretier. La tuilerie se maintient jusqu'à la fin du 19e (1886 - 1891) mais n'existe plus depuis 1902. Aucune brique marquée à son nom n'a pu être retrouvée.

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Métier en vogue au 12e siècle, c'est une personne qui conduit une charrette.

Le château du Gillois a été construit en 3 étapes : en 1837 et 1854 près de la métairie par Louis Bernard Hallier qui en était le propriétaire. Et une extension entre 1872 et 1875 par Michel Edouard Hazard, son gendre, maire de Neuvy. Cet élégant château à cinq travées est construit sur un soubassement de pierres en petit appareil. Sur la façade principale un balcon à garde-corps de pierre surmonte la porte d'entrée. L'étage des combles est égayé de hautes lucarnes à frontons coiffées d'un toit à quatre rampants.

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Le bois de Bouan et Fort Envié, propriété de la famille Franger depuis le début du 17e siècle, sont acquis par Balthazar Phélypeaux en 1692.Les deux domaines resteront dans la même famille jusqu'en 1793, date à laquelle, le Bois de Bouan devient la propriété de Mme Marie Adelaïde de Bourbon Penthièvre qui l'a hérité de son père décédé en 1793. La métairie, mise sous séquestre comme domaine national, sera reprise par Antoine Mesnier, son acquéreur.En 1772, Agnan Pommier épouse la veuve du précédent métayer du Bois de Bouan. Il sera le premier de la lignée des Pommier qui marqueront l'histoire du village jusqu'à nos jours. Pour en savoir plus :

Le château de Coulon : propriété d'environ 70 ha. Près de la métairie qui a appartenu à Louis Antoine Brillard, s'élève un château construit entre 1856 et 1860 par la famille de La Broult. A partir de 1862 et pendant plus d'un siècle, il entre dans la famille des Ravot, descendants de négociants orléanais. En 1952, la propriété perd la Chappe, passant de 169 à 66 ha. La Chappe appartient à l'hospice de Sully. La Bourlière est affermée par le chapitre de Sully à François Grandjean.

Une travée, dans le domaine de l'architecture, est une ouverture, un espace construit ou un élément de construction délimité par deux supports verticaux constituant les points d'appuis principaux ou les pièces maîtresses d'une construction.

Appareil constitué de pierres à bâtir (généralement calcaire) ou briques d'une dimension inférieure à 20 cm.

Rendre agréable, beau.

La "mise sous séquestre" est la mesure conservatoire à caractère provisoire permettant de mettre " sous main du justice" un bien immobilier pour le rendre momentanément indisponible jusqu'à ce qu'intervienne une transaction entre les parties, ou bien jusqu'à ce que soit rendue une décision de justice. Elle intervient en général lorsque des personnes se disputent la propriété d'un bien.

Charles le Chauve, roi de France (843 - 877) avait attribué aux moines bénédictins les domaines de Guilly et Neuvy pour subvenir à leurs besoins.Gauzlin (1004 - 1030), Abbé de Fleury et Archevêque de Bourges qui rendit la prospérité à l'abbaye, racheta l'église de Neuvy qui était tombée aux mains des laïcs suite aux invasions normandes.

Le moine Arnault fit élevé une église paroissiale en pierre. Dédiée à Saint Jean-Baptiste, elle faisait partie du diocèse d'Orléans.

Les paroisses qui relevaient de St Benoît furent attribuées à l'évêque d'Orléans.

L'exercice du culte fut interrompu à cause de la Révolution.

L'église est dans un mauvais état. En 1810, réparation de la couverture de la nef et du porche.

Le curé Edouard Dennery tire de nouveau la sonnette d'alarme pour les travaux nécessaires à effectuer. Le conseil municipal décide d'entreprendre un certain nombre de travaux en les répartissant sur des années afin d'équilibrer le budget (remplacement de pierres, réfection de la couverture en ardoise à certains endroits).

Eglise

XIe siècle

Après 1771

Entre 1793 et 1795

Début XIXe siècle

1811

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2017

2018

2019

2020

2021

Le 17 septembre, a eu lieu la bénédiction de 2 cloches nouvellement fondues. La 1ère pesant 395 kg a été nommée Thérèse Laurence (avec une frise composée de feuilles et de grappes de vigne). La seconde pèse 271 kg a été nommée Anne Marie.

Le curé Chambolle écrit : "L'église est dans un tel état de dégradation qu'elle a besoin d'être refaite à neuf."

La reconstruction de l'église finit par s'imposer à cause de sa vétusté. Elle subira un agrandissement avec une superficie passant de 237 m² à 386 m².Plus de détail :

L'église est bénite solennellement. Le lendemain l'autel a été consacré et les reliques des saints Félix, Aimé et Désiré ont été déposés. En 1869, le chemin de croix est installé ainsi que 4 vitraux qui proviennent de l'atelier Lobin de Tours (St Jean-Baptiste / la sainte Vierge / St Jean l'Evangéliste / Le Bon pasteur).

Le conseil municipal vote les conditions financières pour reconstruire le clocher. En mars 1899, auront lieu les travaux avec la démolition du proche, de la flèche et de la cloison du pignon Ouest de la nef. La nouvelle tour carrée, placée dans l'axe de la nef, sert de porche et est haute de 19 mètres.Pour en savoir plus :

1848

1857

Entre 1861 et 1868

27 septembre 1868

1897

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1921

L'horloge a été offerte par les enfants de Paul Hazard, selon sa volonté (il était conseiller municipal et propriétaire du Gillois).En 1982, remplacement du coq en haut de la flèche et une partie de la couverture a été refaite avec 2 600 ardoises.

2017

2018

2019

2020

2021

On pratiquera des croisées à ogives pour éclairer la nef et le chœur, on rehaussera les murs pour construire des voûtes en briques avec arcs doubleaux et des contreforts en briques, le carrelage en terre cuite et le dallage en pierre et marbre noir. Une nouvelle sacristie remplacera l'ancienne. On ne touchera pas à la flèche, ce qui posera rapidement des problèmes puisque dès 1874, il faut réparer le clocher !

En 1897, le conseil municipal décide également de déplacer la fête de Saint Loup du 24 juin au 1er septembre, ce qui coïncide avec la célébration religieuse du saint archevêque de Sens. Une statue de Saint Loup existe dans l'église. Le pèlerinage très ancien de Saint Loup (Saint Leu), qui est maintenant tombé en désuétude, passait pour protéger les enfants de la peur, d'après le dicton "Saint Gilles et Saint Leu guérissent de la peur".

2021

Le cimetière entourant l'église était devenu trop petit à cause de l'extension de l'église et de l'augmentation de la population. Finalement, ce n'est qu'en 1939 qu'un nouveau cimetière verra le jour. La croix monumentale place du bourg (en fer forgé, socle en pierre de taille) a été déplacé au cimetière, suite à un incident.

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Village

La Révolution n'a pas bouleversé fondamentalement la structure du village : le seigneur de la Brosse, Jean Michel Barbé de Luz continue d'être le maire; seul le curé Jean Marchand sera victime de cette période en refusant de prêter serment. Il fut déporté mais retrouva sa paroisse en 1802 avant de mourir en 1806.Au début du 20e siècle, la situation des terres n'a guère évolué. En 1834, moins de 20% des terres appartiennent aux habitants de Neuvy. En effet, plus de 1 500 ha (soit 43% du territoire) incombent à 3 grands propriétaires et 1 615 ha (soit les 2/3 restant) reviennent à des propriétaires plus modestes comme des magistrats, avocats, etc.Les artisans et commerçants, entre 1800 et 1950, augmentent peu et certains disparaissent avant 1900 comme les tisserands, les cercliers, les tuiliers. Pour en savoir plus :

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Les artisans s'occupant des chevaux se maintiennent ainsi que les meuniers qui sont aussi souvent boulangers. Les couturières sont de plus en plus nombreuses et les métiers de bouche se diversifient avec l'apparition de nombreuses épiceries. La population vit largement en autarcie jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, la commune étant restée à l'écart des lignes de chemin de fer. A partir de 1950, déclin du bourg à cause de la baisse de la population et des progrès dans les moyens de communication et de transport (voiture ou car). Entre 1950 et 1980, le petit commerce a pratiquement disparu du bourg, victime du développement des moyens de communication et des grandes surfaces. La boulangerie et le café sont les seuls à résister. En revanche, des entreprises artisanales et de services se sont implantées dans la commune.

Mairie

Elle a été construite entre 1838 et 1855 mais il n'existe pas d'archives précises. Ce qui est sûr, est qu'en juin 1861, le trésor est d'abord déposé dans la "maison commune" avant d'être confié à l'instituteur pour plus de sûreté.La mairie est un bâtiment modeste dont la façade à 3 pans donne sur la place et s'orne d'un fronton au-dessus de la porte.Le 1er maire de Neuvy est Jean Michel Barbé de Luz (propriétaire de la Brosse) jusqu'en 1822.2 catégories de maires se partagent le pouvoir municipal : les propriétaires châtelains au 19e et les laboureurs au 19e - 20e siècle.Inauguration de la nouvelle mairie (la 3e de l'histoire) le 2 juillet 2010. Elle montre à la fois le souci de préserver le patrimoine en réhabilitant l'ancien presbytère et la volonté de se tourner vers l'avenir en l'agrémentant d'un préau futuriste.

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Ecole

A partir de 1791, les autorités nationales affirment la nécessité d'une école primaire dans chaque commune. Cela reste néant car l'argument est le suivant : "Les enfants sont la majeure partie de l'année employés aux travaux indispensables de l'agriculture. L'hiver, saison où les travaux suspendus permettent le plus de fréquenter les écoles, les communications entre les communes sont impossibles à cause du mauvais état des chemins."Ainsi Neuvy n'a pas d'école sous l'Ancien Régime ni dans les premières décennies du 19e siècle.Mais le vote de la loi Guizot en 1833, fait obligation à toutes les communes d'ouvrir une "maison d'école" dans un délai de 6 ans. La difficulté est de trouver une maison à louer pour faire l'école mais le conseil municipal s'y penche dès 1836.Pour en savoir plus :

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C'est la maison de l'adjoint au maire (Jean Deschamps) qui servira d'école. Peu à peu s'impose l'idée qu'il faut soit acheter, soit construire une maison pour y loger la classe et l'instituteur. Le projet se concrétisera en 1854 avec la 1ère école placée derrière le logement de l'instituteur. La fréquentation scolaire est assez bonne en hiver mais beaucoup plus faible au printemps et en automne. En 1875, modification de la salle de classe avec une cloison dans la grande salle pour faire une classe de filles et une de garçons ainsi qu'un mur dans la cour de récréation. Autre changement : un second étage s'ajoute pour loger l'instituteur et l'institutrice. L'école fonctionnera dans ces locaux pendant 80 ans. Seule modification : 2 classes mixtes en 1920 puis une école mixte en 1933. Après une première tentative avortée en 1947, le conseil municipal décide en janvier 1954 de construire un nouveau groupe scolaire pour 2 classes + un logement de fonction. Les travaux débutent en janvier 1956 et sont réceptionnés en novembre 1957. un terrain de sport scolaire est aménagé et l'ancienne école sert de cantine. Dans les années 1980, il faut faire face à l'augmentation des effectifs scolaires : on construit donc un nouveau bâtiment destiné à accueillir 2 classes d'enfants de 2 à 8 ans pour remplacer le bâtiment mobile prêté par le Conseil Général en 1976. Une 4e classe est créée en 1985, une 5e en 1989, un nouveau préau en 1990. La cantine est installée dans la salle polyvalente depuis 1976. L'extension se poursuit pour arriver à 7 classes en 2012.

Moulins

Neuvy avait 6 moulins à vent (moulin pivot ou "chandelier" comme celui de Guilly) près du bourg et 2 moulins à eau (au château de la Brosse et au Petit Touffou) au 19e siècle et seulement 3 moulins à vent au début du 20e siècle.Le meunier achète les différentes céréales aux paysans des alentours : blé ou froment, seigle, avoine, orge, méteil, mouture.Soit le meunier fournit de la farine, du son, etc. ; soit il transforme les produits qu'on lui apporte (il moud le blé, le seigle, etc.).

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Le Leu

Cette rivière prend sa source à Sully, traverse d'Est en Ouest la commune de Neuvy avant de se diriger vers Tigy, Vienne en Val, etc. pour finir à Olivet, au parc floral. Son parcours dans la commune était de 2 648 m mais le cours de la rivière a été plusieurs fois modifié.Le problème du curage est récurrent et fait l'objet de nombreuses délibérations municipales. Le Conseil Municipal obtient du préfet la construction d'un barrage de 15 cm de haut, à l'entrée du bras principal du Leu pour maintenir un minimum d'eau en été dans le bras secondaire où sont construits le lavoir public (au Gué de la Forge) et des lavoirs particuliers.Le lavoir public a été aménagé en 1908 mais en 1935, il a été décidé de le déduire dû à son état de délabrement et le peu d'utilisation. Les matériaux récupérés serviront à la construction du préau dans la cour de l'école des garçons.

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Opération consistant à extraire et exporter les sédiments qui se sont accumulés par stagnation sous l'eau.

Stèle commémorative JF Regan

En 2014, une stèle commémorative est inaugurée. Elle rend hommage à l'équipage américain suite au crash de l'avion B17 mitraillé par l'aviation allemande. La forteresse volante américaine B17 a été abattue au-dessus de Neuvy le dimanche 30 avril 1944 vers 10h, près de la Vacherie. Un avion perdant de la vitesse a soudain décroché. A mi-descente, la carlingue s'est brisée et à ensuite disparue dans les bois. Le co-pilote (Joseph B. Regan) a sauté de l'appareil avant le crash en parachute. Il sera le seul survivant.

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Carrières

Le problème des carrières d'extraction de sable et de jard se pose à plusieurs reprises : difficulté de trouver une carrière de jard car celles qui existaient sont épuisées.En 1905, le conseil municipal demande l'expropriation d'un terrain appartenant à Ambroise Deschamps pour ouvrir la carrière dite "de gravelage" au Mothois, près du lieu de découverte du Trésor de Neuvy. En 1924, le conseil décide d'acquérir un terrain situé au Climat du Mont, pour en faire la carrière municipale.Depuis 1983, la Ligérienne Granulats est autorisée à exploiter une carrière au lieu-dit les Avant-Gardes. Le choix de ce site dans le lit majeur de la Loire anticipait la décision ministérielle d'interdire l'extraction de sable dans le lit mineur de la Loire en 1993.

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Gravier caillouteux ou petits galets formant des bancs sur les bords d'une rivière, d'un fleuve.

Domaine de l'Orme

Avant-guerre, la ferme de l'Orme était exploitée par Octave Ducloux puis, dans les années 1958 - 1960, devient Domaine de l'Orme, toujours dans le conditionnement des oeufs.Actuellement, la société produit 200 millions d'oeufs par an et compte 53 emplois permanents. Le domaine de l'Orme applique les nouvelles normes européennes qui améliorent essentiellement les conditions de vie des poules pondeuses.

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