A la découverte de Neuvy en Sullias
c.vallee
Created on March 26, 2021
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Sommaire
Trésor
Village
Eglise
Seigneuries
Histoire
Histoire
Neuvy est à cheval sur deux régions naturelles : le Val de Loire sur 1/5e et la Sologne sur 4/5e de son territoire, s'étirant sur 10 km du nord au sud et ne faisant que 4 km de large.
Trésor
L'inscription du cheval est la preuve que le trésor de Neuvy est un dépôt culturel.
Ce cheval est omniprésent partout dans Neuvy : il figure en bonne place sur l'ancienne et la nouvelle mairie, il est glorifié par la Tribu des Carnutes du village à l'occasion des fêtes gauloises, il est présent sur le blason de la commune, sur les pancartes des noms et rues, sur certaines boîtes aux lettres, etc.
Parmi les figurines trouvées en même temps, se trouvent 3 statuettes de divinités :
Château de la Brosse (17e siècle)
Il s'agit du plus ancien château de la commune construit sur une motte entourée d'eau, sur 1 200 ha. Le portail et le corps de logis central datent du 17e, flanqué de 2 pavillons du 19e (au nord et au sud), les bâtiments en retour sont du 18e et 19e siècle ainsi que le pigeonnier à gauche.
La plus ancienne mention d'un seigneur de la Brosse remonte en 1648 : Jean-Baptiste de Prévost. Le château de la Brosse est construit sur le même plan que celui de Beauregard à Viglain : plan en quadrilatère sur une plate-forme mais avec des matériaux différents (briques pour le corps du logis, pans de bois pour les communs). Les vestiges du châtelet d'entrée existent encore.
Nicolas de Dinan en est le propriétaire jusqu'à ce que ses héritiers le vendent en 1739 à Joseph Legrand.
La terre de la Brosse et ses dépendances seront vendues à Mme du Vivier de la Grange. Le domaine a doublé en 30 ans grâce à son extension avec l'acquisition des fermes de la Guette Brûlée et des Bruyères.
Après son décès, la Brosse reviendra à sa fille Jeanne-Julie Barbé de Luz qui achètera les bois et la métairie du Gilloy.
Le château a souvent changé de propriétaires au cours du 19e siècle. L'évènement majeur va se produire en 1836 avec le démantèlement du domaine. Broutin du Pavillon vend à une société composée de 3 familles le château et ses dépendances (119 ha) ainsi que les métairies du Gilloy et des Bruyères (280 ha). Il ne garde que le Grand et le Petit Touffou.
1648
1700
1767
1788
1836
1849
1956
La société est dissoute à cause du décès d'un de ses membres. Ces mutations de propriétés, à partir des années 1850, engendrent une véritable éclosion de châteaux et de maisons bourgeoises destinés à abriter de nouveaux propriétaires.
Le domaine est de nouveau partagé : la Brosse (71 ha) revient à Gilbert Warnier et la Chaise (118 ha) à son frère Paul.
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Une métairie est un ensemble important de bâtiments et de terres voués à l'agriculture et occupé par sa famille.
- Puis son fils vend à son tour la demeure en 1908 à un horticulteur Ernest Levavasseur. Désormais le nom de Touffou disparaît au profit de la Roseraie.
Touffou
Une métairie est un ensemble important de bâtiments et de terres voués à l'agriculture et occupé par sa famille.
L'origine du nom vient de notarial ou qui signe de main ferme, c'est l'une des seigneuries les plus anciennes de Neuvy. La Mainferme est composée de plusieurs corps de bâtiments servant à l'exploitation de la métairie avec 3 locatures annexées.
Ythier de Vernoy (grenetier du grenier à sel de Sully) puis sa veuve Jeanne Gouault en sont les propriétaires.
Par héritage, le domaine revient aux Gravet, pendant plus d'un siècle. Durant ce laps de temps, le domaine s'est agrandi avec l'acquisition de la Grande et de la Petite Noue au début du 17e siècle.
Achat de la propriété et des dépendances par Pierre Couet, marchand commissionnaire en vins à Orléans. Grosse métairie.
Achat du domaine par un notaire royal de Jargeau : Me Jérôme Vrain Desbois. Il n'existe plus que 2 locatures, celle du Bois des Hastes a été détruite. La superficie totale est d'un peu plus de 526 arpents (environ 204 ha). Les bêtes appartiennent à un fermier qui les a achetées en 1777.
Bail à M. Aignan Denis Pommier.
Les héritiers Fouqueau-Desbois vendent la Mainferme à Léon Frédéric Riballier, marchand tapissier et de meubles à Orléans, marié à Marie Louise Espérance Chouppe, soeur du peintre orléanais Jean Henri Chouppe. Les époux font construire "le Château" ou plutôt le pavillon de plaisance (1860). Ils y vivront avec leur fils Henri, peintre.
La Mainferme
Fin XVIe siècle
1719
1781
1842
1853
1869
La maison de maître est acquise par Emile Lambert (pharmacien à Jargeau) ainsi que la ferme et les 120 ha de la propriété : le 1er d'une longue lignée. En effet, en 1934, la famille Lambert est toujours propriétaire mais seulement de 97 ha.
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Grosse métairie comprenant un corps principal, un grenier couvert, des bergeries, des écuries, une cour avec un puit et jardin ainsi que 3 locatures :
- une maison appelée le Trembloy (1 chambre, 2 toits)
- une maison appelée le Bois des Hastes (1 chambre, 1 toit vaches, 1 toit porcs, grange, terres et près)
- une maison appelée le lieu de la Noue (1 chambre, grenier, toit à bêtes, bergerie, 2 granges, cour et jardins).
Ses successeurs seront Jacques Couet puis François Couet dit "de la Mainferme" qui meurt sans enfant en 1780.
Toit : bâtisse
2021
Terre sur laquelle s'exerce un droit, puissance, autorité d'un homme dont il est le seigneur.
Petite maison rurale, petite ferme avec ou sans terre, en location.
Gros chêne du XVIIe siècle
Ce chêne, vieux d'environ 450 ans, est partiellement tombé dans la nuit du 2 au 3 novembre 2020. Situé au lieu-dit "La Main Ferme", il appartient depuis toujours aux descendants de la même famille.
Son effondrement est dû à un champignon. Cet arbre représentait le symbole de la famille depuis des générations, à tel point que Dominique Girard, l'actuel propriétaire, avait inventé une légende pour rendre hommage au colosse.
Le 1er juillet 1597, Maximilien, duc de Sully, invita le roi Henri IV à courir le cerf dans ses bois. Partis de grand matin, ils arrivèrent vers 13h, fatigués, assoiffés et affamés à la Mainferme.
Maximilien avait bien préparé son coup : Job Pommier, le fermier, se précipita auprès du roi, lui tendit une épaule de mouton qu'il dévora à belles dents.
Survint Clémence, amie des enfants de Job, belle comme ses 18 printemps et rougissante, elle offrit au roi une chopine de vin blanc. Déjà le blanc de la Mainferme était acide et plutôt imbuvable mais il rappelait au roi son Jurançon favori.
Dûment restauré, Henri regarda enfin Clémence, descendit de cheval et s'en fut avec elle dans un bosquet voisin.
9 mois après, dans le même bosquet, un gland avait germé et chose rare, le petit tronc s'était scindé en 2.
Le 13 avril 1598, le roi signait l'Edit de Nantes et Clémence donnait naissance à des jumeaux qu'elle baptisa Edith et Nante.
Au début du siècle d'or, le grand père Girard avait autorisé le fermier qui travaillait sur ses terres à utiliser le 1er étage de l'arbre pour installer son poulailler et échapper ainsi aux renards, tant sa circonférence était déjà gigantesque pour l'époque.
Un invité chasseur de passage, s'était insurgé de son utilisation et avait demandé sa "libération".
Dans les années 1980, grâce à des étudiants de l'Ecole Polytechnique venus étudier l'arbre, les propriétaires actuels ont ainsi appris que celui-ci était classé remarquable.
Autres métairies
La Guette Fleur, avant de devenir propriété de l'Hôtel-Dieu de Jargeau au milieu du 18e siècle, Marie-Anne Cahouet avait fait l'acquisition de La Guette Fleur en 1712 puis la métairie a appartenu à la famille Chartier du début 17e au début 18e siècle.
Métier en vogue au 12e siècle, c'est une personne qui conduit une charrette.
Le château de Coulon : propriété d'environ 70 ha. Près de la métairie qui a appartenu à Louis Antoine Brillard, s'élève un château construit entre 1856 et 1860 par la famille de La Broult.
A partir de 1862 et pendant plus d'un siècle, il entre dans la famille des Ravot, descendants de négociants orléanais.
En 1952, la propriété perd la Chappe, passant de 169 à 66 ha.
La Chappe appartient à l'hospice de Sully.
La Bourlière est affermée par le chapitre de Sully à François Grandjean.
Une travée, dans le domaine de l'architecture, est une ouverture, un espace construit ou un élément de construction délimité par deux supports verticaux constituant les points d'appuis principaux ou les pièces maîtresses d'une construction.
Appareil constitué de pierres à bâtir (généralement calcaire) ou briques d'une dimension inférieure à 20 cm.
Rendre agréable, beau.
La "mise sous séquestre" est la mesure conservatoire à caractère provisoire permettant de mettre " sous main du justice" un bien immobilier pour le rendre momentanément indisponible jusqu'à ce qu'intervienne une transaction entre les parties, ou bien jusqu'à ce que soit rendue une décision de justice. Elle intervient en général lorsque des personnes se disputent la propriété d'un bien.
Charles le Chauve, roi de France (843 - 877) avait attribué aux moines bénédictins les domaines de Guilly et Neuvy pour subvenir à leurs besoins.
Le moine Arnault fit élevé une église paroissiale en pierre. Dédiée à Saint Jean-Baptiste, elle faisait partie du diocèse d'Orléans.
Les paroisses qui relevaient de St Benoît furent attribuées à l'évêque d'Orléans.
L'exercice du culte fut interrompu à cause de la Révolution.
L'église est dans un mauvais état. En 1810, réparation de la couverture de la nef et du porche.
Le curé Edouard Dennery tire de nouveau la sonnette d'alarme pour les travaux nécessaires à effectuer. Le conseil municipal décide d'entreprendre un certain nombre de travaux en les répartissant sur des années afin d'équilibrer le budget (remplacement de pierres, réfection de la couverture en ardoise à certains endroits).
Eglise
XIe siècle
Après 1771
Entre 1793 et 1795
Début XIXe siècle
1811
2017
2018
2019
2020
2021
Le 17 septembre, a eu lieu la bénédiction de 2 cloches nouvellement fondues. La 1ère pesant 395 kg a été nommée Thérèse Laurence (avec une frise composée de feuilles et de grappes de vigne). La seconde pèse 271 kg a été nommée Anne Marie.
Le curé Chambolle écrit : "L'église est dans un tel état de dégradation qu'elle a besoin d'être refaite à neuf."
La reconstruction de l'église finit par s'imposer à cause de sa vétusté. Elle subira un agrandissement avec une superficie passant de 237 m² à 386 m².
L'église est bénite solennellement. Le lendemain l'autel a été consacré et les reliques des saints Félix, Aimé et Désiré ont été déposés. En 1869, le chemin de croix est installé ainsi que 4 vitraux qui proviennent de l'atelier Lobin de Tours (St Jean-Baptiste / la sainte Vierge / St Jean l'Evangéliste / Le Bon pasteur).
Le conseil municipal vote les conditions financières pour reconstruire le clocher. En mars 1899, auront lieu les travaux avec la démolition du proche, de la flèche et de la cloison du pignon Ouest de la nef. La nouvelle tour carrée, placée dans l'axe de la nef, sert de porche et est haute de 19 mètres.
1848
1857
Entre 1861 et 1868
27 septembre 1868
1897
1921
L'horloge a été offerte par les enfants de Paul Hazard, selon sa volonté (il était conseiller municipal et propriétaire du Gillois).
2017
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On pratiquera des croisées à ogives pour éclairer la nef et le chœur, on rehaussera les murs pour construire des voûtes en briques avec arcs doubleaux et des contreforts en briques, le carrelage en terre cuite et le dallage en pierre et marbre noir. Une nouvelle sacristie remplacera l'ancienne. On ne touchera pas à la flèche, ce qui posera rapidement des problèmes puisque dès 1874, il faut réparer le clocher !
En 1897, le conseil municipal décide également de déplacer la fête de Saint Loup du 24 juin au 1er septembre, ce qui coïncide avec la célébration religieuse du saint archevêque de Sens. Une statue de Saint Loup existe dans l'église.
Le pèlerinage très ancien de Saint Loup (Saint Leu), qui est maintenant tombé en désuétude, passait pour protéger les enfants de la peur, d'après le dicton "Saint Gilles et Saint Leu guérissent de la peur".
2021
Le cimetière entourant l'église était devenu trop petit à cause de l'extension de l'église et de l'augmentation de la population. Finalement, ce n'est qu'en 1939 qu'un nouveau cimetière verra le jour.
Village
La Révolution n'a pas bouleversé fondamentalement la structure du village : le seigneur de la Brosse, Jean Michel Barbé de Luz continue d'être le maire; seul le curé Jean Marchand sera victime de cette période en refusant de prêter serment. Il fut déporté mais retrouva sa paroisse en 1802 avant de mourir en 1806.
Les artisans s'occupant des chevaux se maintiennent ainsi que les meuniers qui sont aussi souvent boulangers. Les couturières sont de plus en plus nombreuses et les métiers de bouche se diversifient avec l'apparition de nombreuses épiceries.
La population vit largement en autarcie jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, la commune étant restée à l'écart des lignes de chemin de fer.
A partir de 1950, déclin du bourg à cause de la baisse de la population et des progrès dans les moyens de communication et de transport (voiture ou car).
Entre 1950 et 1980, le petit commerce a pratiquement disparu du bourg, victime du développement des moyens de communication et des grandes surfaces. La boulangerie et le café sont les seuls à résister.
En revanche, des entreprises artisanales et de services se sont implantées dans la commune.
Mairie
Elle a été construite entre 1838 et 1855 mais il n'existe pas d'archives précises. Ce qui est sûr, est qu'en juin 1861, le trésor est d'abord déposé dans la "maison commune" avant d'être confié à l'instituteur pour plus de sûreté.
Ecole
A partir de 1791, les autorités nationales affirment la nécessité d'une école primaire dans chaque commune. Cela reste néant car l'argument est le suivant : "Les enfants sont la majeure partie de l'année employés aux travaux indispensables de l'agriculture. L'hiver, saison où les travaux suspendus permettent le plus de fréquenter les écoles, les communications entre les communes sont impossibles à cause du mauvais état des chemins."
C'est la maison de l'adjoint au maire (Jean Deschamps) qui servira d'école.
Peu à peu s'impose l'idée qu'il faut soit acheter, soit construire une maison pour y loger la classe et l'instituteur. Le projet se concrétisera en 1854 avec la 1ère école placée derrière le logement de l'instituteur. La fréquentation scolaire est assez bonne en hiver mais beaucoup plus faible au printemps et en automne.
En 1875, modification de la salle de classe avec une cloison dans la grande salle pour faire une classe de filles et une de garçons ainsi qu'un mur dans la cour de récréation.
Autre changement : un second étage s'ajoute pour loger l'instituteur et l'institutrice. L'école fonctionnera dans ces locaux pendant 80 ans. Seule modification : 2 classes mixtes en 1920 puis une école mixte en 1933.
Après une première tentative avortée en 1947, le conseil municipal décide en janvier 1954 de construire un nouveau groupe scolaire pour 2 classes + un logement de fonction. Les travaux débutent en janvier 1956 et sont réceptionnés en novembre 1957. un terrain de sport scolaire est aménagé et l'ancienne école sert de cantine.
Dans les années 1980, il faut faire face à l'augmentation des effectifs scolaires : on construit donc un nouveau bâtiment destiné à accueillir 2 classes d'enfants de 2 à 8 ans pour remplacer le bâtiment mobile prêté par le Conseil Général en 1976.
Une 4e classe est créée en 1985, une 5e en 1989, un nouveau préau en 1990. La cantine est installée dans la salle polyvalente depuis 1976. L'extension se poursuit pour arriver à 7 classes en 2012.
Moulins
Neuvy avait 6 moulins à vent (moulin pivot ou "chandelier" comme celui de Guilly) près du bourg et 2 moulins à eau (au château de la Brosse et au Petit Touffou) au 19e siècle et seulement 3 moulins à vent au début du 20e siècle.
Le Leu
Cette rivière prend sa source à Sully, traverse d'Est en Ouest la commune de Neuvy avant de se diriger vers Tigy, Vienne en Val, etc. pour finir à Olivet, au parc floral. Son parcours dans la commune était de 2 648 m mais le cours de la rivière a été plusieurs fois modifié.
Opération consistant à extraire et exporter les sédiments qui se sont accumulés par stagnation sous l'eau.
Stèle commémorative JF Regan
En 2014, une stèle commémorative est inaugurée. Elle rend hommage à l'équipage américain suite au crash de l'avion B17 mitraillé par l'aviation allemande.
Carrières
Le problème des carrières d'extraction de sable et de jard se pose à plusieurs reprises : difficulté de trouver une carrière de jard car celles qui existaient sont épuisées.
Gravier caillouteux ou petits galets formant des bancs sur les bords d'une rivière, d'un fleuve.
Domaine de l'Orme
Avant-guerre, la ferme de l'Orme était exploitée par Octave Ducloux puis, dans les années 1958 - 1960, devient Domaine de l'Orme, toujours dans le conditionnement des oeufs.