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Les moyens de contraception

et lorsque ces méthodes échouent...

Les préservatifs

Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des "maladies" (souvent sans symptômes) transmissent, notamment, lors d'un rapport sexuel, comme le SIDA (causé par le virus VIH) ou la syphilis. Le préservatif est un moyen de contraception : il empêche le dépôt des spermatozoïdes dans le vagin. Il existe des préservatifs interne (se mettant dans le vagin) ou externe (se mettant sur un pénis). Le préservatif est le SEUL moyen de contraception qui protège des IST.

Le préservatifexterne

©Pénélope Bagieu

Le préservatif externe ou masculin se déroule sur le pénis en érection avant la pénétration. Il doit être changé à chaque rapport sexuel, entre chaque pénétration. Il ne faut jamais mettre deux préservatifs l’un sur l’autre.

S’il est parfaitement utilisé, le préservatif ne connaît que 2 % d'échecs. Mais dans la vie courante, avec le glissement de préservatif, les ruptures, ou quand il est mis trop tard, le pourcentage d'échec est plus importants et peut aller jusqu'à 15% pour le préservatif masculin.

Le préservatif externe (ou masculin) est une gaine en latex ou en polyuréthane (en cas d'allergie au latex) qui va retenir le sperme et empêcher le contact entre les muqueuses. C'est donc une contraception mécanique.

Le préservatif protège des IST (Infections Sexuellement Transmissibles) comme par exemple le SIDA, les chlamydia, la syphilis ...

Il coûte entre 50 et 70 centimes d'euro en pharmacie et en grande surface.

Anciennement appelé préservatif masculin

Attention, les préservatifs externes possèdent une taille selon la circonférence du pénis

Le préservatif interne

©Pénélope Bagieu

Le préservatif interne ou féminin se place dans le vagin, afin de recevoir le sexe masculin au moment de la pénétration. Il peut être mis en place plusieurs heures avant le rapport sexuel. Il doit être changé à chaque rapport sexuel.

Il coûte environ 3€ pièce (9€ la boite de 3) en pharmacie ou sur internet.

Parfaitement utilisé, le préservatif interne ou féminin est efficace à 95%. Mais, si on prend en compte les erreurs d’utilisation (problème de pose notamment), son efficacité peut être réduite à 79%.

Le préservatif interne ou féminin est une gaine en nitrile ou en polyuréthane munie d’un anneau souple aux deux extrémités.

Le préservatif protège des IST (Infections Sexuellement Transmissibles) comme par exemple le SIDA, les chlamydia, la syphilis ...

Anciennement appelé préservatif féminin

La contraception hormonale

Attention, avec la contraception hormonale, des risques et des effets secondaires sont possibles : - risque plus élevé d'accidents vasculaires : AVC, infarctus, thrombo-embolique - nausée -prise de poids - rétention d'eau - maux de tête - baisse de la libido - trouble de l'humeur - poussée d'acné ... De plus, elle ne protège pas des IST.

La pilule

Mais quand la prendre ?

Mais comment la pillule empêche une grossesse ?

©Pénélope Bagieu

Les pilules contraceptives classiques (dites oestroprogestative) contiennent 2 types d’hormones de synthèse : des œstrogènes et de la progestérone.

Lorsqu’on oublie la prise durant 24h, la protection contraceptive n’est plus assurée, il faut alors en utiliser une autre (préservatif par exemple). Dans la prise courante, son efficacité est de 91%

La prise de la pilule permet d'éviter l'ovulation en supprimant le pic de la quantité d'œstrogènes qui en est responsable.

Elle coûte en moyenne une dizaine d'euros par mois. Elle est disponible en pharmacie sous ordonnance et est en partie remboursée.

Un comprimé est à prendre quotidiennement et à heure fixe. Il existe de 2 types de plaquettes : - celles de 21 comprimés (la 1ère pilule se prend le premier jour des règles, et au bout de 21 jours, on arrête de la prendre pendant 7 jours au cours desquels les règles surviennent). -celles de 28 comprimés : comme il n’y a pas d’arrêt, cela permet d’éviter les oublis (on prend une pilule tous les jours, mais les 7 dernières pilules ne contiennent pas d’hormones).

L'implant

©Pénélope Bagieu

Le médecin ou la sage-femme insère l'implant sous la peau du bras, au moyen d'un applicateur contenant une aiguille spéciale. Avant l'insertion le professionnel de santé vous fera une anesthésie locale afin de limiter la douleur. L'implant est un bâtonnet cylindrique de 4 cm de long et 2 mm de large. L'implant peut être laissé en place pendant 3 ans mais vous pouvez demander à le faire enlever dès que vous le souhaitez. Le praticien anesthésiera de nouveau la peau, puis pratiquera une petite incision et retirera l'implant avec une pince.

L’implant contient une hormone progestative bloquant l'ovulation (il épaissit également la glaire cervicale et il amincit la muqueuse utérine pour compliquer une éventuelle nidation).

L'implant contraceptif est efficace à 99,9%. Il est efficace 1 jour après la pose.

Son prix est d'une centaine d'euro en pharmacie (remboursé à 65%). Il est disponible en pharmacie sous ordonnance et sa pose est réalisable par une sage-femme ou un médecin.

Le patch

©Pénélope Bagieu

Chaque semaine, pendant 3 semaines, il faut coller un patch. La 4ème semaine, il ne faut pas le mettre : des saignements (règles) vont alors apparaître. Le patch doit être appliqué sur le ventre, sur les épaules ou dans le bas du dos. Il ne doit jamais être appliqué près d'un sein. Attention : Un patch peut se décoller sans que l’on s’en rende compte...

Il diffuse régulièrement des hormones (œstrogènes et progestérone) et agit comme une pilule en bloquant l'ovulation.

Lorsqu’il est utilisé parfaitement, le patch est efficace à 99,7%. En réalité, dans la vie courante, les erreurs d’utilisation ou de manipulation font que l’efficacité de ce moyen de contraception est de 91%.

Un pack de 3 patchs (pour un mois) coûte environ 15 € en pharmacie sous ordonnance.

Le DIU (stérilet)

Hormonal

En cuivre

©Pénélope Bagieu

Son rôle principal est d'épaissir la glaire cervicale afin d'empêcher les spermatozoïdes d'accéder à l'utérus Le ralentissement de l'épaississement de la muqueuse utérine empêche l'embryon de s'y implanter (nidation)

Le cuivre rend les spermatozoïdes inactifs

Il coûte environ 30 € s'il est en cuivre et environ 120 € s'il est hormonale. Il est délivré en pharmacie sous ordonnance et est posé par un médecin ou une sage-femme en quelques minutes.

Efficacité : environ 99 %

Dispositif Intra Utérin (appelé aussi stérilet) C’est un dispositif contraceptif, en forme de «T» qui mesure autour de 3 cm de long. Le médecin ou la sage-femme l’insère dans l'utérus. Une femme peut le garder entre 3 et 10 ans.

La contraception masculine

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Le principe de la contraception masculine consiste à maintenir les testicules au chaud, on parle alors de contraception thermique. Les moyens les plus utilisés pour maintenir les testicules au chaud sont un sous-vêtement adapté (slip chauffant) ou un anneau pénien. Dans les deux cas, le dispositif permet la remontée des testicules à l'intérieur du corps (le scrotum reste cependant visible) et doit être porté au moins 15 heures par jours.

Cette méthode étant peu utilisée, aucune valeur fiable n'est trouvable.

Slip chauffant : possibilité d'en commander à une couturière spécialisée (mais couteux) ou d'en fabriquer soit même (via tuto internet) Anneau pénien: quelques dizaines d'euros l'unité sur internet

La mise au chaud des testicules permet de diminuer la production de spermatozoïdes. Le processus et sans danger et réversible (le retour à une production normale peut prendre quelques mois).

Les méthodes naturelles

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Gratuite mais contraignante (nécessite de connaitre son corps) et sans efficacité contre les IST.

Les méthodes naturelles s’appuient sur l'auto-observation du cycle de la femme au jour le jour. Il en existe plusieurs types mais la plus efficace est la méthode symptothermique qui en combine plusieurs : - la méthode Billings qui consiste à étudier l'aspect de la glaire cervicale: - la méthode des température qui consiste à étudier les variations de températures du corps (lors de l'ovulation il y a une élévation de la température de 0.2 à 0.4°C). - la méthode Ogino qui consiste à éviter les rapports sexuels non protégés durant la phase fertile du cycle menstruel. Ces méthodes d'auto-observation du cycle de la femme sont souvent combinées avec la méthode du retrait (cf le cœur brisé en dessous).

L'efficacité est variable selon la méthode utilisée:

Le retrait

Pour être efficace, le retrait (ou coït intérrompu) nécessite de la part de l'homme, une excellente connaissance des signes du moment de l'éjaculation (qui est un réflexe, donc difficile à contrôler...). C’est une méthode qui demande de la part de la femme une grande confiance en son partenaire.La méthode du retrait rencontre jusqu’à 27 % d'échecs. Ce fort taux s’explique par la difficulté à contrôler parfaitement l’éjaculation et par la présence de spermatozoïdes dans le liquide pré-séminal (c’est-à-dire qui s’écoule du pénis avant l’éjaculation) en nombre suffisant pour féconder l'ovule et donc entrainer une grossesse.

Que faire lorsque les moyens de contraception échouent ?

La contraception d'urgence

©Pénélope Bagieu

Afin d'éviter une grossesse non désirée

La contraception d'urgence (aussi appelée "pilule du lendemain") est à prendre le plus tôt possible après un rapport non protégé (sans contraception ou avec une contraception défaillante : pilule oubliée, préservatif déchiré, patch décollé ...)

Ingestion unique d'une forte dose d'hormones visant à éviter l'ovulation et/ou l'implantation de l'embryon au sein de la muqueuse utérine.

A utiliser dans les 72h (max 5 jours) après le rapport. L'efficacité diminue rapidement avec le temps.

Gratuit pour tous depuis janvier 2023

Attention, la pilule du lendemain est à utiliser seulement en cas d'urgence, elle ne peut en aucun cas remplacer une contraception (pilule, patch, préservatif ...). Les substances actives (hormones) contenues dans le comprimé perturbent le fonctionnement hormonal naturel du corps . Certains effets secondaires peuvent apparaitre après la prise du comprimé : - nausées - maux de tête - douleurs abdominales - vertiges - pertes légères de sang - règles décalées

L'Interruption Volotaire de Grossesse

L'IVG médicamenteuse

Afin d'arrêter une grossesse non désirée

L'IVG chirurgicale

Remboursé par la sécurité sociale.

Une Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), ou avortement, correspond à une intervention pour stopper une grossesse non désirée après l'implantation de l'embryon dans la muqueuse utérine.

Le 26 novembre 1974, Simone Veil (ministre de la Santé depuis 6 mois) monte à la tribune de l’Assemblée nationale pour défendre la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse C’est le premier dossier que lui a confié le président Valéry Giscard d’Estaing, une urgence car chaque année, 300 000 femmes avortent clandestinement au risque d’être condamnée à six mois de prison, et une femme par jour en meurt.

Cette méthode consiste à prendre deux médicaments espacés de 36 à 48 heures. Ces prises se font dans un établissement de santé (cabinet médical, centre de planification ...) jusqu'à la fin de la 7e semaine de grossesse. Effet : saignements pendant une dizaine de jours

Cette méthode consiste à aspirer l'embryon implanté dans la muqueuse utérine. Cette aspiration se fait sous anesthésie locale ou générale, elle nécessite donc une hospitalisation de quelques heures. L'IVG instrumentale est possible jusqu'à la fin de la 14e semaine de grossesse. Effets possibles : présence de fièvre, pertes de sang, douleurs abdominales.