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Voix Mêlées

Arlequine,
version revisitée
de Crepuscule
de Guillaume Apollinaire

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Voix mélées

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Frôlée par les ombres des morts

Sur l'herbe où le jour s'exténue

Sous la lune crochue

L'arlequine s'est mise nue

Et dans l'étang mire son corps

Aux milles reflets d'or

Un charlatan crépusculaire

Vante les tours que l'on va faire

Un nouveau vent, un nouvel air

Le ciel sans teinte est constellé

D'astres pâles comme du lait

Suffisants à nous émerveiller

Sur les tréteaux l'arlequin blême

Avant de lire ce poème

Salue d'abord les spectateurs

Des sorciers venus de Bohême

Les transportant ailleurs

Quelques fées et les enchanteurs

L'arlequine s'est mise nue

Ayant décroché une étoile

Il la manie à bras tendu

Sonne en mesure les cymbales

Tandis que des pieds un pendu

Laissant tomber ses beaux voiles

L'aveugle berce un bel enfant

La biche passe avec ses faons

Avec ce regard flamboyant

Le nain regarde d'un air triste

Grandir l'arlequin trismégiste

Cette allure irréaliste

Mon poème :

Arlequine

Sous la lune crochue,
Aux milles reflets d'or
Un nouveau vent, un nouvel air
Suffisant à nous émerveiller
Avant de lire ce poème,
Les transportant ailleurs
L'arlequine s'est mise nue
Laissant tomber ses beaux voiles
Avec ce regard flambloyant
Cette allure irréaliste

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Mon poème allié à celui de Guillaume Apollinaire, Crepuscule page 78 du recueil Alcools

  • Le poème d'Apollinaire est en gras,
  • Le mien est en police normale.
  • J'ai tenu à respecter les rimes.

Frôlée par les ombres de la mort
Sur l'herbe où le jour s'exténue,
Sous la lune crochue
L'arlequine s'est mise nue
Et dans l'étang mire son corps
Aux milles reflets d'or

Un charlatan crépusculaire
Vante ses tours que l'on va faire
Un nouveau vent, un nouvel air
Le ciel sans teinte est constellé
D'astres pâles comme du lait
Suffisants à nous émerveiller

Sur les tréteaux l'arlequin blême
Salue d'abord les spectateurs
Avant de lire son poème
Les transportants ailleurs
Des sorciers venus de Bohême
Quelques fées et les enchanteurs



Ayant décroché une étoile
Il la manie à bras tendu
L'arlequine s'est mise nue
Tandis que des pieds un pendu
Sonne en mesure les cymbales
Laissant tomber ses beaux voiles

L'aveugle berce un bel enfant
La biche passe avec ses faons
Avec ce regard flambloyant
Le nain regarde d'un air triste
Grandir l'arlequin tromégiste
Cette allure irréaliste