Trois histoires d'Icaunais qui ont sauvé des juifs
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Created on February 24, 2021
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Transcript
Quatre histoires d'habitants de l'Yonne qui ont sauvé des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale
Ils ont sauvé des juifs
Si beaucoup de Juifs ont péri lors des déportations, d’autres ont pu être sauvés. Dans l’Yonne, le comité français pour Yad Vashem recense cinquante-trois "Justes parmi les nations", des personnes qui ont aidé les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. "Il y a beaucoup de personnes qui ont caché des Juifs dans l’Yonne, souligne l’historien Joël Drogland. Et ils n’ont pas tous eu cette médaille."
Marie-Adolphe et d’Hélène Meunier ont adopté Esther Bouillé, née Edelstein. Cette dernière avait raconté ce qu’elle à vécu à L’Yonne républicaine en 2012. En 1939, sa famille avait fui la Lorraine pour s’installer à Auxerre, persuadée d’y être à l’abri. Le 12 juillet 1942, lors de la première rafle de l’Yonne, les parents d’Esther ont été arrêtés, puis déportés. Âgée de 12 ans, Esther y a échappé car les premières lois nazies épargnaient les enfants..
et Hélène Meunier
Marie-Adolphe
Retrouvez le témoignage d'Esther Bouillé en cliquant ici
Placée à l’orphelinat, elle a été réclamée par un couple de boulangers du quartier dans lequel sa famille s’était installée, les Meunier. En 1944, lors de la dernière rafle, la jeune fille se trouvait sur la liste des enfants à déporter, mais son nom en a finalement été rayé certainement, selon elle, grâce à la femme du chef du service des Renseignements généraux de l’Yonne, qui était institutrice et la connaissait. Les Meunier ont été reconnus Justes en 2005.
Retrouvez son histoire en cliquant ici
Anne-Marie Pavot a été reconnue Juste parmi les nations en 2011 à Lichères-sur-Aigremont. En juillet 1942, l’enseignante a organisé et accompagné la fuite d’Hélène Boros, Juive hongroise et de Charles, son fils de 4 ans pour qu’ils rejoignent le mari d’Hélène, déjà accueilli par des amis d’Anne-Marie Pavot à Blois, Marc Peigné et René Pavot (photo ci-contre).
Pavot
Anne-Marie
Jean-Charles et Marie-Thérèse Rigazio ont été reconnu Justes à titre posthume (photo ci-contre). Ils ont hébergé dans le grenier d’un des bâtiments de son exploitation, à Stigny, Laja Fajerman et ses trois filles après la déportation du mari, Kuszel, en juillet 1942 à Paris. La femme travaillait et était rémunérée à la ferme et les filles allaient à l’école au village.
et Marie-Thérèse Rigazio
Jean-Charles
Retrouvez leur histoire en cliquant ici
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À Venizy, une plaque honore la mémoire de Suzanne et Abel Fournier (photo ci-contre). En 1942, Abel Fournier a rencontré par hasard la famille Zelik, alors recherchée. Le couple a choisi de cacher les sept membres de cette famille, dont six enfants, afin de les protéger.
et Abel Fournier
Suzanne