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A bord de notre train, il est possible de faire plusieurs rencontres : ce transport est favorable à la diversité, les voyageurs sont très différents, ils ont tous une raison de se trouver dans un wagon, et de parcourir l'Asie. Vous découvrirez également la Magie de ce continent sous tous ses angles : à travers chaque paysage, vous en apprendrez un peu plus sur celle-ci.

Le Magical's Express est un train sorcier mythique, il est le réseau de chemin de fer le plus long du monde. Et assurément l'un des plus fameux. Nous avons su conserver son caractère authentique, même après de longues années : banquettes, fenêtres, trames... (la magie fait des merveilles) Vous vous sentirez à une autre époque, avec en bonus un décor hors du commun. Sur le trajet, se succèdent les différents paysages de l'Asie où chaque wagon correspond à une destination.

Ici votre chef de bord, Aki Masako, qui va vous accompagner pendant toute la durée de ce voyage dans notre merveilleux train. Partons à la découverte de l'Asie !

à destination de la gare Chhatrapati Shivaji en Inde.

n°2 818

Magical's Express

Bienvenue aux passagers du

du Magical's Express

Carte

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retour À LA MALLE

ESTAMPE

BOULIER

ENCENS

ORIGINE :

COMPOSITION :

UTILITE :

ORIGINE :

COMPOSITION :

UTILITE :

BOL CHANTANT

: ORIGINE

: COMPOSITION

: UTILITE

: UTILITE

: COMPOSITION

Il est très commun d'en voir dans des maisons japonaises.

: ORIGINE

Ses pigments lui sont donnés grâce à des sortilèges très puissants.

UTILITES

Les plus communs procurent extase ou sérénité.

COMPOSITIONS

Les chinois l'utilisent encore régulièrement.

ORIGINES

Son bois est le même que celui utilisé pour les baguettes magiques.

Il est adapté à la psyché de son propriétaire, donc on peut lui faire confiance, ou pas.

Très présent dans les traditions indiennes.

Il est fabriqué à partir de bois de cèdre.

Il peut être soporifique, hilarant ou anesthésiant.

Son origine est népalaise.

Il est composé d'alliages de métaux.

Une douce voix s'échappe lorsque vous l'utilisez.

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grand-mère, celle-ci m'a alors appris à peindre avec mon bâton de magie. Au début je n'y croyais pas, et pourtant, armée de quelques sortes permettant de contrôler l'eau, et un peu d'entrainement, je commençais à découvrir les arts de la peinture magique. Qu'est-ce qui vous a poussé à continuer à peindre et aujourd'hui, à devenir un artiste renommé dans votre domaine ? Comme toute forme d'art, cela me permettait de me défouler et d'exprimer ma créativité. C'était une véritable thérapie pour moi.

grand-mère, celle-ci m'a alors appris à peindre avec mon bâton de magie. Au début je n'y croyais pas, et pourtant, armée de quelques sortes permettant de contrôler l'eau, et un peu d'entrainement, je commençais à découvrir les arts de la peinture magique. Qu'est-ce qui vous a poussé à continuer à peindre et aujourd'hui, à devenir un artiste renommé dans votre domaine ? J'ai commencé à devenir très connu grâce au succès de mes toiles. Mais je dirais avant tout que c'est grâces aux Gallions amassés durant mes prestations en direct.

La Plume à papote n'en fait qu'à sa tête. Quelle est la bonne version de cette interview ?

C'est avec une certaine émotion que j'interrogeais Arun, grand maître sorcier dans l'art du dessin magique, devenu une véritable forme d'art au Népal.Tout d'abord, merci de me recevoir, Arun. Pouvez-vous me faire une rapide présentation de vous-même et de l'art que vous mettez en avant aujourd'hui, dans notre édition spéciale ? Arun : Merci beaucoup de m'accorder votre temps. Je m'appelle Arun et j'ai 56 ans. Je vis au Népal de puis toujours et j'ai toujours adoré les arts du pays. J'ai commencé très jeune à créer des toiles, mais celles-ci ne me plaisaient jamais assez. En discutant avec ma

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" Un reporter voit la différence entre la plume à papote et la vérité. Bien joué !"

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" Quoi, il a vraiment dit ça ? Hum... Retente ta chance. "

Le mois prochain, découvrez notre édition spéciale sur les plus grands artistes sorciers. Ce voyage commencera au Népal où nous découvrirons les toiles magiques de l'artiste-peintre Arun. Notre reporter spécialsé dans les arts magiques suivra ensuite les traces d'une dessinatrice hors-paire qui donne vie aux vieilles toiles moldues dans l'espoir d'en apprendre d'avantage sur les anciennes traditions.

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les plus grands artistes-sorciers contemporains

Dossier spécial :

Certains sorciers se sont penchés sur la théorie que l’île cherchait tout simplement à égayer la vie de ses habitants en se rendant dans de nouveaux coins de pêche inexplorés. Quelques sorciers raconteraient même que celle-ci y est pour quelque chose concernant l’agriculture qui est très riche.

« J’ai un cousin qui habite sur le continent. Il peine souvent à faire pousser certains légumes et fruits, quand la saison est mauvaise. Je ne peux pas en dire autant. Celle-qui-Changeait se déplaçait sous les nuages de pluie lors des moments de grande sècheresse, ou créait de très gros fruits juste avant l’hiver. » Les sorciers sont décidément très heureux de vivre sur l’île et chérissent celle-ci depuis un nombre incalculable d’années. Les Moldus quant à eux, n’ont jamais réussi à découvrir Celle-qui-Changeait, ce qui est très bien comme ça.

« J’ai toujours vécu sur Celle-qui-Changeait. J’ai en tout vécu 47 déplacements de sa part. Ici, tout est normal, et cela n’impacte en rien ma vie. Nous nous occupons de nos terres avec le plus grand respect en échange de ses déplacements agréables. » un jeune sorcier anonyme

Il existe, quelque part proche du Golfe du Bengale et de la Mer des Philippines, une petite île sorcière appelée Celle-qui-Changeait par ses habitants. Cette île magique a la particularité de se déplacer à plusieurs reprises durant l’année, à sa guise. Personne aujourd’hui encore n’a réussi à déceler pourquoi l’île choisissait sans cesse de se mouvoir dans les eaux d’Asie.

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Cher Monsieur O' Tran,Suite aux apparitions répétées du Yéti du Tibet, les Moldus commencent à avoir des soupçons. Il y a risque de rupture du secret magique. Pouvez-vous vous rendre sur les lieux ?

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retour À LA CARTE

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Utilise le crayon pour remplir le logigramme

Retrouve pour chaque élève le bois de son bâton de mage, le nom de ses ancêtres ainsi que le nombre de générations à être allées à l’école. Indices :

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Une fois cela fait, laissez la vous guider vers certains des objets que vous aurez au préalablement amenés à vous. Vous ne devez pas ouvrir les yeux, la magie et vos ancêtres guideront votre main. Elle peut vous guider vers un seul objet ou vers tout ceux que vous aurez prit, mais ce ne sera jamais votre baguette magique. Le ou les objets que vous aurez prit seront votre chemin. Selon celui que vous aurez prit en premier, vous pourrez voir quel domaine vous est le plus facile et naturel. Ne mentez pas à vos professeurs sur ce qu'elle aurait pu vous montrer ou sur l'apparence qu'elle avait, cela peut vous amener à être enfermé dans un enseignement qui ne vous emmènera pas là où la magie veut que vous alliez.

La façon dont votre magie viendra à vous est différente pour chacun, elle peut être douce, violente ou de différentes couleurs. Elle vous permet de vous connaître et vous offre une vision sincère de votre caractère. Il n'est pas possible de lui mentir, si vous pensez être quelqu'un d'autre que ce qu'elle peut bien vous montrer, que ce soit parce qu'elle est trop douce, trop vindicative ou trop féminine, alors vous vous trompez et vous devez oublier vos fausses idées.

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Premier exercice de pratique

Les objets doivent être placés autour de vous quand vous vous essayerez ou vous allongerez, n'hésitez donc pas à en prendre beaucoup même ceux qui ne vous donnent pas l'impression d'une grande connexion, même la plus minime peut-être importante. C'est une des étapes les plus importantes car votre magie va puiser l'énergie de ces objets et des sentiments que vous nourrissez pour eux afin de vous guider.Il vous faudra pas la suite faire le vide dans votre tête. Vous ne devez pas penser aux choses qui vous gênent ou vous provoquent de la colère ou de la tristesse, n'influencez pas votre magie. Soyez calme, imaginez vos sentiments négatifs se vider de votre tête. Votre position n'importe pas, il suffira simplement que vous fermiez les yeux et essayiez d'imaginer la magie qui coule dans vos veines. Cela peut prendre du temps selon votre niveau de concentration mais vous devrez finir par pouvoir imaginer des filets courir de vos bras, de vos pieds jusqu'à un point précis au milieu de votre abdomen : votre noyau magique.

Commencez tout d'abord par vous entourer d'objets magiques envers lesquels vous pouvez ressentir une connexion : votre magie vous guide vers eux et vous invite à vous en saisir. Le rituel commence par vous mettre en confiance et vous permettre de vous ouvrir à votre subconscient. N'essayez pas de poser d'autres objets, même si ceux que votre magie choisit ne vous plaisent pas : elle ne se trompe jamais qu'importe si vous pensez qu'elle puisse le faire. C'est votre noyau, votre essence.

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Si les deux conjoints étaient complémentaires, les esprits donnaient leur bénédiction et ils pouvaient alors partager leur magie et produire de puissants héritiers.Avant tout, la méditation est un art solitaire de sérénité et d’apprentissage, elle n’est donc pas sujette à être évaluée ou réalisée dans les classes, même de petits effectifs. Il est donc largement conseillé aux élèves de pratiquer dans un endroit calme afin de bénéficier de la meilleure expérience possible. Mal réalisé, ce rituel handicape beaucoup la scolarité il est donc important d’y mettre toute ses capacités. Après l'avoir réalisé, vos capacités seront rapportées à votre professeur référant qui pourra alors mettre en place un enseignement en symbiose avec celle-ci et vous permettre de vous élever sur les sujets que votre magie a choisit comme ceux pouvant vous guider vers l'avenir. Il est très mal vu de ne pas suivre le chemin qu'il vous permet de tracer.

Introduction à la méditation magique

Utilisée par nos ancêtres depuis la nuit des temps, la méditation Magico-sensorielle est un art de sensibilité. Trouver de nouveaux chemins inexplorés dans son subconscient magique ouvre une nouvelle vision de l’enseignement. Permettant de mieux accompagner les élèves et perpétuer la richesse de notre pédagogie, ce rituel est aujourd’hui apprit aux élèves afin de débrider leur magie et leur offrir une vision plus globale et consciente de leurs capacités. Cependant, durant les anciennes années de notre culture, ce rituel était surtout utilisé afin de pouvoir trouver le meilleur parti possible aux jeunes filles. Il était connu que la magie prouvait la réussite d'un mariage.

chapitre I

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magico-sensorielle

L'art de la méditation

Manuel

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magico-sensorielle

L'art de la méditation

Manuel

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Alors, que dit la tasse ?

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L'illumination

Ainsi se cloture l’histoire de Roshan, cet homme aigri qui n’appréciait rien ni personne. Désormais, cet homme auparavant si détestable, passa le reste de sa vie auprès de Kāyam à apprécier les petites choses de la vie comme Shekhar et les levers de soleil. Mais… Écoutez donc ce bruit… On dirait le vent. Écoutez-le bien car, si le vent vous parle, vous aussi, vous pourriez être… illuminé.

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Chapitre IV : Se satisfaire des petites choses

L’hindou se retrouva face à la magnificence du bâtiment, grand et beau qui le subjugua. Il n’en croyait pas ses yeux. En s’avançant, il croisa un homme recouvert de parures d’or et il en conclut qu’il était au bon endroit. Enfin, il allait être riche ! Son avarice refaisait surface. Un peu plus loin, une jeune femme resplendissait de mille feux, une belle couronne aux diverses pierres précieuses incrustées sur son devant, et cette dernière lui sourit. Il s’approcha.« Tu es le chercheur d’or, dit-elle simplement. »Il hocha la tête. Elle rit, rit et rit encore. Elle était hystérique. Complètement désarçonné, il ne sut où se mettre. Qu’y avait-il de si drôle dans ce qu’il venait de faire ? Doucement, elle se calma et alors, elle tendit la main devant elle. Quand elle l’ouvrit, au creux de sa main se trouvait une petit clé. Elle n’avait rien de spécial, elle était un peu cabossée sur les côtés et elle était totalement rouillée.« Prends-la, ordonna-t-elle. »Roshan se saisit de la clé et, à son toucher, sa main s’électrifia, son souffle se coupa et sa vue se brisa. L’avait-elle rendu aveugle ? Il voulut l’insulter de monstre, mais avant même qu’il ne put faire quoique ce soit, tous ses sens lui revinrent. Quand il retrouva la vue, il se vit dans un miroir. Sans artifice, juste lui et Kāyam. Tout était clair maintenant. Il n’avait donc pas besoin de toutes ces pierres précieuses ou ces futilités. Non, un rien était suffisant s’il avait lui et son nouveau compagnon. Alors, comme si c’était évident, il toucha le miroir qui se brisa en mille morceaux. Roshan était maintenant bien plus riche que quiconque : il était abondant d’amour et d’esprit.

La noirceur du cœur de Roshan était de plus en plus faible et l’illumination, elle, prenait de plus en plus de place. Il le sentait, le vent avait commencé à souffler pour dépoussiérer l’amour qu’il pouvait porter mais aussi sa gentillesse qui avait été si longtemps laissée dans les tréfonds de son âme. Il comprit alors qu’il devait arriver jusqu’à la fin de la parabole pour être enfin heureux. Sa dernière destination était donc le plus grand des palais. La partie encore sombre de son âme lui souffla que le vent lui avait dit qu’il allait être encore plus riche et cela suffit, malgré lui, à le convaincre à reprendre la route.Sur le chemin vers le Taj Mahal, il rencontra un homme qui voyageait sur un tapis volant et lui proposa de l’amener à Agra, là où se situait le mausolée qui était encore plus majestueux qu’un palais. Auparavant, Roshan aurait refusé et insulté le voyageur mais désormais, après avoir retrouvé Shekhar, après avoir apprécié la nature et découvert le réconfort auprès de Kāyam, il accepta. Le vent souffla sur son visage pendant tout le reste du voyage et on aurait presque dit qu’il riait et s’amusait avec lui en le chatouillant. Roshan avait souri, comme il n’avait encore jamais souri auparavant et Kāyam lui avait même léché la joue, accentuant son début de bonheur.Enfin, après plusieurs heures de voyage, ils arrivèrent à Agra où les routes de deux hommes se séparèrent. Roshan le remercia même en lui serrant la main, en signe de son respect. Le vent l’avait changé.

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Chapitre III : Aimer

« Comment je vais t'appeler ? Kāyam ça te va ? »Un long gémissement du chien approuva se nouveau nom. Tandis que Roshan caressait le jeune chien endormi, il se rendit compte qu'il.... L'aimait ? C'était la première fois depuis des années qu'il éprouvait de l'amour pour quelque chose. Un grand sentiment de paix s'installa en lui. Il s'allongea et serra doucement l'animal contre sa poitrine. Il écoutait son souffle répétitif puis finit par s'endormir.Quand il se réveilla le jour se levait. Il avait donc dormi toute la nuit au côté de Kāyam, sa respiration avait eu sur lui un effet soporifique. Le jeune chien dormait toujours, il semblait fragile. Cependant, Roshan devait continuer sa route, mais il ne voulait pas laisser son ami. Après un instant d'hésitation, il le souleva puis le porta à sa poitrine. À présent, il avait un compagnon de route.

Roshan entendit alors le bruit d'une rivière non loin. Il se laissa donc guider par ce bruit d'eau découlante et déboucha sur une magnifique clairière, une rivière coulait en son centre et elle était bordée par de beaux cerisiers en fleur. Roshan inspira, il sentit le doux parfum de la nature, puis celui de la liberté, il expira puis, il recommença ce manège. Il resta là, un instant, submergé par l'harmonie et la beauté du lieu. Il ferma les yeux pour mieux entendre le bruit des oiseaux, du bruissement des feuilles et de la rivière. Il était seul, mais ne s'était jamais autant senti entouré et protégé. Puis discrètement, lentement, un sourire se dessina sur son visage.Mais toute cette harmonie fut brisée par les aboiements plaintifs d'un chien. Roshan rouvrit les yeux et le vit. Un Shih tzu s'était coincé une patte avant sous un rocher, le jeune homme essaya d'abord de la lui tirer à main nue. N'y arrivant pas, il voulut soulever le rocher, mais celui-ci était trop lourd. Les cris de douleur de la petite bête se faisaient de plus en plus nombreux. Soudain, Roshan vit une grosse branche de l'autre coté de la rivière. Il se leva, traversa l'eau gelée à contrecœur puis attrapa le bâton et se dépêcha de soulever la pierre. Le chien, qui semblait avoir compris les intentions du jeune homme, arrêta de gémir. Il retira sa patte. Roshan se posa pour souffler un peu, puis, il prit la patte du blessé et la trempa dans la rivière. Une fois les saletés parties avec le courant, Roshan sortit sa baguette et lança un parfait "Ferula". À présent une petite attelle recouvrait la patte tordue du jeune chien. Le jeune homme le prit dans ses bras.

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Chapitre II : Apprécier la nature

Encore et toujours, il attaquait les créatures passantes, les insultant sans ménagement, bien que ces dernières n’étaient plus aussi mordantes qu’elles l’étaient par le passé. Enfin, il arriva au pied du Nanda Devi. La grandeur de la montagne le rendait faible mais il savait que là-haut, il serait plus fort qu’elle. Alors il marcha, marcha et marcha. Cette longue expédition le fit regretter de ne pas avoir volé le marchand de tapis volants mais finalement, après dix levers de soleil, il atteint le point culminant du mont géant, mais rien ne l’attendait. Ç’en était trop. Fou de rage, il hurla, cria, s’époumona. Shekhar lui avait menti ! Aucun pouvoir ne l’attendait et il n’avait pas assez de vivres pour entamer la redescente. Il allait mourir, trahi et en colère. Soudain, des bruits vinrent de derrière lui et Shekhar se retourna pour se retrouver à un rafleur féroce. Ce dernier se jeta sur lui et une lutte effrénée se déroula devant les yeux abasourdis de Mère Nature qui, pour se venger, déclencha un orage turbulent qui croqua les deux colosses. Ils s’arrêtèrent dans leur bataille, des éclairs retentissant de part et d’autre d’eux et pouvant les foudroyer à tout instant. Épuisés, ils se laissèrent tomber au sol et Mère Nature se calma, le ciel bleu revint et le rafleur s’évapora comme un nuage. Roshan se leva alors et s’approcha du bord de la falaise qui culminait la vallée et ainsi, quand il vit la grandeur du monde dans les paysages qui s’étendaient à perte de vue, quand il sentait l’odeur de la pluie fraichement tombée et des fleurs qui, pour boire, laissaient échapper leur parfum, quand il vit un papillon se poser sur le bout de son nez, il comprit. Le plus grand pouvoir de la nature venait de lui être donné : celui de l’apprécier.

Après avoir retrouvé Shekhar, Roshan songea à la parabole du vent. Parlait-elle donc du futur ? Si tel était le cas, avait-il vraiment besoin de chercher toutes ces choses si elles allaient venir à lui par elles-même ? Il était bien paresseux et si la nature pouvait lui offrir encore plus de pouvoir sans qu’il n’ait à lever le petit doigt, il n’allait pas commencer à prier Brahma. Mais alors qu’il se posait encore et encore des questions, Shekhar s’adressa à lui :« Mon frère, le vent m’a parlé, dit-il. Il m’a dit que tu devais chercher le plus grand des pouvoirs au sommet du Nanda Devi. Là-haut, la nature t’offrira son bien le plus précieux. »Alors, c’était ça. Roshan n’en avait pas envie. C’était un voyage trop tumultueux et nombreux étaient les rafleurs qui cotoyaient ces contrées. Mais si le plus grand des pouvoirs se trouvait au sommet, alors dans ce cas, il n’en ferait qu’une bouchée. Ainsi, Roshan se lança dans cette aventure après une dernière étreinte avec Shekhar qui lui souhaita la bonne chance. Suite à cette embrassade, un drôle de sentiment tordit son cœur. Il ne le savait pas encore, mais la noirceur de son cœur avait commencé à laisser place à la la blancheur de l’illumination. Des jours et des jours passèrent et pas un ne se passa sans que Roshan ne se plaigne, grognant dans sa barbe.

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Le feu parcourait ses veines alors qu’il cherchait traces de vie ou de pas qui le guideraient jusqu’à la victime du leucrocuta. La nuit tombait sur la forêt alors que devant lui s’ouvrait la montagne. Une grotte s’enfonçait dans un abîme sombre. Muni de sa baguette d’où naissait la lumière, le jeune homme s’y engagea.Il parcourut les sous-sols de notre monde pendant longtemps, les notions de nuit et de jour avaient disparu de son esprit lorsqu’il parvint enfin à trouver Shekhar, retenu prisonnier dans les entrailles du monde.Ils remontèrent tous deux à la surface et c’est ainsi que Roshan comprit que l’amour fraternel était un lien qui ne pouvait rompre. Que ce sentiment était la plus puissante des armes.

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Chapitre I : Chérir sa famille

Le jeune homme accourut vers la voix qu’il reconnaissait parfaitement, jusqu’à tomber sur une étrange créature, une sorte de bête aux pieds fourchus, au corps de lion et à la tête de blaireau dont la mâchoire immense laissait couler un filet de voix. Dos à lui, le cou courbé anormalement pour le dévorer de ses yeux béants, le leucrocuta semblait sourire.« Qu’as-tu fait de Shekhar ? Monstre. »Roshan était un sorcier puissant, et la rage qui le consumait attisait d’autant plus sa puissance. D’un coup de baguette, il ligota la créature avant de faire naître des flammes qui vinrent roussir sa robe fauve.« Où est Shekhar ? Réponds engeance du démon ! »« Roshan, mon frère, aide-moi ! »La bête continuait de hurler de la voix de son frère, avec toujours les mêmes mots. Roshan l’acheva froidement, avant de fouiller les alentours. Shekhar était son aîné, mais la vie qu'ils menaient les avait séparés. Si Roshan n'avait pas pensé à son frère depuis longtemps, il se sentait plus que jamais lié à lui. Pour la première fois de sa vie, il eut peur pour quelqu’un d’autre que lui-même.

Mu par un sentiment qu’il ne connaissait pas, Roshan prit la route. L’esprit rongé par le doute, il marchait, sa baguette écartant créatures et obstacles sur son chemin, comme toujours. Nul souffle n’animait les arbres, la forêt retenait son souffle alors qu’il s’enfonçait dans ses allées obscures.Sa marche le mena rapidement à une clairière où vivait en ermite une sorcière que tous redoutaient, lui comprit. Il s’agissait de sa mère.Elle ne le traitait qu’avec mépris, et lui-même la haïssait et faisait tout pour l’éviter. Mais ce jour était différent. Il frappa à la porte et une vieille femme à la peau couverte de symboles dessinés au henné lui ouvrit.« Que fais-tu là ? »« Je viens chercher ma plus grande arme. »« Elle n’est pas ici. Va-t'en. »Et la porte se claqua devant ses yeux.Roshan continua alors sa route, s’enfonçant dans les profondeurs de la forêt, se demandant ce qu’il y trouverait. C’est alors que des cris lui parvinrent. « Roshan, mon frère, aide-moi ! »

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Il était assis au centre d’une clairière aussi asséchée que le reste du pays et était assis en tailleur sur l’argile rouge. Roshan, méfiant, comme toujours, s’approcha car néanmoins intrigué. Enfin, quand il se retrouva face à lui, le vieil homme ouvrit les yeux…« As-tu vu le vent caresser les arbres aujourd’hui ? »Roshan ne répondit pas. Il ne comprenait pas ce que le vieil homme lui demandait. Le vent caresser les arbres, comment ça ? C’était à n’y rien comprendre. Il se creusa les méninges, l’œil suspicieux. Roshan paraissait soudain un peu nerveux face à cette drôle de question. Le vieillard, lui, souriait tranquillement. Roshan se sentait complètement ridicule. Cette question n’avait aucun sens, et il finit par répondre tout simplement :« On ne peut pas voir le vent. »Le vieillard se mit à rire. Roshan n’y comprenait rien. Le vieillard se fichait-il de lui ? Roshan était de plus en plus en colère, et tournait désormais dans tous les sens, comme un pauvre fou. Lorsque le vieil homme arrêta de rire, il l’observa, et l’invita à s’asseoir en tapotant la place à côté de lui.

Une rencontre spéciale

Roshan se baladait dans la forêt entourant son village, il marchait sans but. Il ne prenait pas le temps d'apprécier ce qui l'entourait, sa vie ne lui plaisait pas, il n'était pas heureux. Il ne voyait plus ses parents depuis des années, il n'aimait personne, son cœur était meurtri. La plupart du temps, on pouvait le trouver ivre dans la taverne du village, son œil perdu dans le fond de ses verres vides. Sa vie n'avait pas de sens. Cette forêt était pourtant magnifique avec le bruissement de la brise dans les feuilles des manguiers, mais il ne la respirait pas, ni la forêt, ni la brise. Il se plaignait de sa petite maison, voulait être riche, ne pas travailler, il se plaignait de tout ce qu'il avait et rêvait de tout ce qu'il n'avait pas. Roshan voulait plus. Sa vie n'avait pas de sens, c'est pour ça qu'il devait lui en donner un....Alors, en cette journée qui lui paraissait aussi morose que celle d’hier ou celle d’avant-hier, il marchait en trainant des pieds sur la terre sèche. Sa baguette à la main, il attaquait les musards qui passaient parfois, se disant qu’ils ne valaient pas mieux que lui et donc méritaient de vivre aussi misérablement que lui. Les traits de son visage étaient sans cesse creusés par la colère, ses yeux globuleux aveuglés par un voile de méchanceté et son sourire tirait vers le bas la majorité du temps si ses lèvres n’étaient pas juste à l’image d’une ligne droite. Alors qu’il s’apprêtait à attaquer un énième escargot géant, une silhouette se dressa sur son chemin. Il s’agissait d’un vieillard maigrelet et mal habillé.

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Plonge-toi dans l'histoire de Roshan

Chapitre parchapitre

Une rencontre spéciale

L'illumination

Chapitre 4

Se satisfaire des petites choses

Chapitre 3

Aimer

Chapitre 2

Apprécier la nature

Chapitre 1

Chérir sa famille

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Nous espérons que vous avez fait bon voyage et espérons vous revoir très bientôt à bord de notre train.

Merci d'avoir voyagé à bord du Magical's Express