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Amis de la beauté, voici venu le tempsde partager ces textes, ces photos, ces voix et ces sons,petites étoiles poétiquesenvoyées depuis vos galaxies...Parcourons ensemble l'album de nos constellations....

- Rêveries

- Le coeur sur la main

- Un printemps en hiver

- La pendule du salon

- Sur la route

- Dame Nature

- Remerciements

- Au pays des fées

Et pour commencer...de bien jolis voeux!!

Rêveries

Gérard Le Gouic (Je voudrais que quelqu’un, Quimper 2015) Le vent soufflait de Varengeville, un vent de mer à l’haleine de jusant, un vent de souhaits et d’aveux, de caresses et de vœux. Le vent nous arrivait de Varengeville, c’était un vent d’invitations à des embarquements et des nostalgies, à des amours et des renoncements. Le vent nous venait de Varengeville, il nous effleurait soudain, ou le souvenir de lèvres approchées, d’adieux arrondis de promesses.

Nous attendions le vent de Varengeville, comme on guette un facteur au pas tranquille avec des lettres aux timbres des îles parfumées de trahisons douceâtres. Le vent de Varengeville nous l’inventions, il nous était nécessaire quand le ciel était couleur d’âme ou le soleil teinté de notre sang.

RecetteMettez deux doigts de rêveDans un bon vin de lune.Sucrez d'un rien de brume.Ajoutez une fèvePlus luisante que plumePerdue dans une drève,Quatre grains de bontéEt de l'amour bien frais,Mais là, à volonté.Par un beau soir de maiTout sonore de merles,Buvez à pleins reflets.Quel rubis! Quel bouquet!M'en direz des nouvelles!Maurice Carême (La cage aux grillons)

Une drève ?

Pour info, une drève est "une allée carrossable bordée d'arbres". C'est un mot qui vient du néerlandais et qui est beaucoup utilisé dans le Nord ou en Belgique. Maurice Carême était un poète belge. Rassurez-vous, vous n'étiez pas les seuls à ne pas connaître!!!!!

Claude Roy (1915-1997) C’est toi Dans les intervalles de silence du vent les paroles pressées de l’eau qui dévale sa fraîcheur le long du sentier de montagne c’est toi fraîcheur pensive de ma vie L’été brûlant Le soleil feu perpendiculaire à l’herbe A bouche fermée le bourdonnement grégorien des abeilles célébrant l’office quotidien du miel c’est toi basse continue de ma durée Le cri d’une hirondelle cri que j’attrape au vol (l’oiseau est déjà loin) rire plutôt qu’un cri léger bonheur qui ricoche sur l’eau des rives de l’été c’est toi douceur du sourire au creux des chagrins Le silence soudain La nuit Déjà la neige Le silence à pas de chat se pose sur le silence Et quand nous ouvrirons les volets le blanc sera très blanc c’est toi qui ne dis rien et me parles sans mots Et je te réponds Oui A la lisière du temps, 1984 Photo Marie Lenoir Voinson.

"Homme libre, toujours, tu chériras la mer!" ( Baudelaire) Irlande 2016.Photo Sophie Nowak

Charles Baudelaire (1821-1867) (Petits poèmes en prose, 1862) L’étranger Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? — Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. — Tes amis ? — Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu. — Ta patrie ? — J’ignore sous quelle latitude elle est située. — La beauté ? — Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle. — L’or ? — Je le hais comme vous haïssez Dieu. — Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ? — J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… les merveilleux nuages ! Photo Sophie Nowak

"Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir!" Colloque sentimental. Paul Verlaine. (Fêtes galantes)

Le coeur sur la main

"Poémifier, c'est fabriquer des mots baisers qui volètent et vont se poser sur des âmes"Julos Beaucarne

"Mesa: Qu'est ce que vous lisez-là qui est défait et déplumé comme un livre d'amour?Ysé: un livre d'amour"Paul Claudel. Le partage de midi

En ArlesDans Arles où sont les Aliscans,Quand l'ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps,Prends garde à la douceur des choses,Lorsque tu sens battre sans cause Ton coeur trop lourd;Et que se taisent les colombes;Parle tout bas, si c'est d'amour, Au bord des tombes.Paul-Jean Toulet. Contrerimes

"Poète, prends ton luth et me donne un baiser:La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore.Le printemps naît ce soir;les vents vont s'embraser;Et la bergeronette,en attendant l'aurore, Aux premiers buissons verts commence à se poser.Poète, prends ton luth et me donne un baiser."Nuit de Mai. Alfred de Musset. Poésies nouvelles.

Un printemps en hiver

Coucher de soleil sur la vallée enneigée du Chajoux. Photo Florian Cuny

"Arbres et vents pareils aux pélerins,Arbres tristes et fous où l'orage s'accroche,"Novembre. Emile Verhaeren.Les vignes de ma Muraille

photo Marie Lenoir-Voinson

"La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,Dans les champs, dans les bois, est partout la première.Je suis par le printemps vaguement attendri." Après l'hiver. Victor Hugo.( Toute la lyre)

Fleurs d’auroreNérée BeaucheminComme au printemps de l’autre année,Au mois des fleurs, après les froids,Par quelque belle matinée,Nous irons encore sous bois. Nous y verrons les mêmes choses,Le même glorieux réveil,Et les mêmes métamorphosesDe tout ce qui vit au soleil. [...]

Haïku d'hiver -18°Celsius Quelqu'un d'emmitouflé A bicyclette André Duhaime PhotoTiphanie Zanchi

Les sapins ( extrait) Les sapins en bonnets pointus De longues robes revêtus Comme des astrologues Saluent leurs frères abattus Les bateaux qui sur le Rhin voguent [...] Guillaume Apollinaire ( Alcools) Photo Sylvie Pierrat

Sébastien aime le ski et le snowboardEt l'hiver, il a froidBien qu'emmitoufléAvec son écharpe etSon bonnet Tel un vainqueur rien ne l' Impressionne Et il N'a pas peur d'affronter le froid Ca y est l' Hiver la Raquette s'impose Il faut qu'on dispose Ski de randonnée, gants et bonnet Tartiflette dans la soirée Y tremper son reblochon, morbier Neige à volonté Et bien sûr rester en bonne santé Photo Samuel Lambert

M comme montée mécaniqueE comme énergie pour aller dans la neigeL comme lugeA comme aller sur les pistesN comme neigeI comme idéesE comme ennuyant C omme à chaque fois à cette période c'est l'H iver. Tout le monde est occupé à faire de laR aquette, de la luge mais I névitablement surtoutS kier. CeT emps I déal A nnonce de belles aventures avec cette N eige S ur la montagneI mmergée de flocons, leM oniteur donne des coursO bligatoires pour skier sur laN eige et arriver à la piste noire.

Manteau mouvant que tout recouvreOu mènent nos pas? D'où sommes- nous donc venus?Rugissement du vent dans le manteau qui s'ouvreGelés jusqu'aux os, de la peau à la moelle tout semble à nuAttendons le calme sous le chêne rouvreNous patientons comme nous y sommes toujours parvenus Rythiel Myrddin

A h! quelle belle saisonL' hiver! Lorsque l'on regardeL a neige tomber par la fenêtre, près de la cheminéeI ncroyables paysages à contempler, j'apprécie son calme et saS érénité. Tout semble doux, tout paraît moelleuxO n a l'impression fort agréable que le temps s'est arrêtéN eige, neige, neige, s'il te plaît, reviens- nous chaque année!

La pendule du salon

On dit de moi :c’est un homme,certains ajoutent :dans la force de l’âge,d’autres commentent :sa besace est lourde d’étéset de révolutions de la lune,ah, le pauvre homme !Mais moi, dans moi,je suis l’enfant de dix ansqui ne voulait plus grandir d’une seule annéejusqu’à la fin des temps.Gérard Le Gouic, 2015

" Ô temps! Suspends ton vol, et vous, heures propices! Suspendez votre cours:Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!"Le lac. Alphonse de Lamartine. Méditations poétiques

"Eh Dieu, si j'eusse étudié Au temps de ma jeunesse folle, Et à bonnes moeurs dédié,J'eusse maison et couche molle.Mais quoi? Je fuyais l'école,Comme fait le mauvais enfant.En écrivant cette paroleA peu que le coeur ne me fend..."François Villon. Le testament

Lorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,En nous baisant au front tu nous appelais fous,Après avoir maudit nos courses vagabondes.Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux,Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.Et pendant bien longtemps nous restions là, blottis,Heureux, et tu disais parfois: ô chers petits,Un jour vous serez grands et moi je serai vieille!Les jours se sont enfuis, d'un vol mystérieux, Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeilleFleurit dans ton sourire et brille dans tes yeuxTheodore de banville. Roses de Noël

Sur la route

Raymond Queneau (1903-1976)Les problèmes de la circulation Il a pris sa voiture les pigeons avaient chié dessus et puis il a fait du cinq de moyenne pendant des heures et des heures il a éraflé une aile il a bosselé son pare-chocs on lui a craché sur son pare-brise et il a attrapé cinq contraventions ah qu’il ah qu’il ah qu’il est content d’avoir promené sa bonne ouature si elle lui a coûté tellement d’argent c’est pas pour en faire des confitures et bing et poum et bing et pan

« C’est pour ces instants-là que je marche en Grèce depuis tant d’années : pour me perdre ainsi dans un paysage inconnu, au cœur de la chaleur, élire tel bosquet de pins pour une halte indéfinie, ou m’étendre au soleil quand il y a un peu de vent pour sécher la sueur. Et aussi pour ces heures de l’aube ou du couchant, quand les lumières vibrent, que les odeurs s’éveillent, ou se replient, que l’on sent brusquement en soi, autour de soi, le bruissement immobile du temps, l’embrasement de l’air figé.[…] »Jacques Lacarrière. L’été grec.

photo Catherine Renard

La révolution passera par le vélo camarade ah la bicyclette elle te permet d'aller cinq fois plus vite que le piéton tu dépenses cinq fois moins d' énergie et tu vas cinq fois plus loin en vérité je le dis camarade la révolution passera par le vélo Julos Beaucarne

« Il faut que je trouve la force de repousser le chat. Se lever de son lit demande une énergie formidable. Surtout pour changer de vie. Cette envie de faire demi-tour lorsqu’on est au bord de saisir ce que l’on désire. Certains hommes font volte-face au moment crucial. J’ai peur d’appartenir à cette espèce. » Sylvain TESSON, Dans les forêts de Sibérie Photo Pauline Géhin

"Mon enfant, ma sœur,Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! " Baudelaire. L'invitation au voyage Photo Pauline Géhin

Ma BohèmeArthur RimbaudJe m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;Mon paletot aussi devenait idéal ;J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou.– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma courseDes rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes,Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttesDe rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,Comme des lyres, je tirais les élastiquesDe mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870) Photo Catherine Renard

[...]Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivresD’être parmi l’écume inconnue et les cieux !Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeuxNe retiendra ce coeur qui dans la mer se trempeÔ nuits ! ni la clarté déserte de ma lampeSur le vide papier que la blancheur défendEt ni la jeune femme allaitant son enfant.Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,Lève l’ancre pour une exotique nature !Stephane Mallarmé. Brise marine

Basho (1644-1695) Ah ! ce chemin Où personne ne passe Sinon le crépuscule d’automne

Dame Nature

"Le foisonnement heureux, sous la pluie,des feuillages; en quelques jours, tout n'est plus que grottes, pavillons,armoires sombres où brillent vaguement des robes"Philippe Jacottet. Cahier de verdure.

Shiki (1866-1909)L’herbe des champsLibère sous mes semellesSon parfum

Sakuso (1893-1976)Les pissenlitsDe temps à autre réveillentLes papillons de leurs rêves

Suju (1893-1976)Qui se souvient de regarderLa fleur de la carotte sauvageAu temps des cerisiers ?

" Que je vive pour que l'arbreNe perde pas ses feuillesPour que le coeur de l'eau battePour que le jour revienne."Les raisons de rêver.Paul Eluard. Le livre ouvert

Les hiboux Ce sont les mères des hibouxQui désiraient chercher les pouxDe leurs enfants, leurs petits choux,En les tenant sur les genoux. Leurs yeux d’or valent des bijoux,Leur bec est dur comme cailloux,Ils sont doux comme des joujoux,Mais aux hiboux point de genoux ! Votre histoire se passait où ?Chez les Zoulous ? les Andalous ?Ou dans la cabane Bambou ?À Moscou ou à Tombouctou ?En Anjou ou dans le Poitou ?Au Pérou ou chez les Mandchous ? Hou ! Hou ! Pas du tout c’était chez les fous. Robert Desnos. Chantefables. Photo Juliette Géhin

Christian Bobin (1951) Je pense à tes yeux, petit chat. Qui donc allume les yeux de bêtes et les fait aussi purs ? Tes yeux étaient deux vitres derrière lesquelles un ange délinquant me dévisageait en silence. Un visage humain, je crois savoir ce que c’est : une lettre à déchiffrer, porteuse de vie ou de mort. Elle vient de loin. Il faut la défroisser. Certains mots manquent. Mais qu’est-ce que c’est un visage animal ? Car cela existe. J’ai commencé mes études dans les livres et je les ai poursuivies dans la lecture des fleurs et des bêtes. Dans les yeux roulants de vaches j’ai vu un étonnement qui pardonne. La comédie verte des prés cache mal l’abattoir avec ses tueurs aux joues rouges. Dans le bleu de l’aile des geais j’ai trouvé ma fortune. Les chevaux sont des nobles dont je ne parle pas la langue, de paisibles porteurs de foudre. Mais toi, petit chat ? Les animaux sont de théologiens muets. Leurs nerfs sont les cordes du ciel. Un jour je t’ai vu courir, affolé, sur le clavier du piano : j’ai entendu alors le plus grand interprète du monde. Je n’ai jamais retrouvé cette joie sinon peut-être en écoutant Thelonious Monk : tu sais, le pianiste de jazz. D’ailleurs il était de ton peuple. Un jour il s’est arrêté de jouer. Il n’a plus parlé. Une baronne américaine l’a recueilli dans une maison où il y avait une cinquantaine de chats. Je pense à la délicatesse des autistes et à leur visage d’eau de source, à cette divine maladresse que nous avons au fond de l’âme et dont les petites mains volantes d’un nouveau-né sont la parfaite image. Tu t’allongeais sur une lettre en cours et c’était comme si Dieu en personne, lassé de me voir écrire, versait l’encre noir de ton pelage sur mes mots. La grande vie, 2014

Le chemin d'agneau C'est un chemin d'agneau Où personne ne vient. Il longe le ruisseau Où l'eau sourit pour rien. Il n'a pas de poteaux, De maisons ni de chiens, C'est un chemin d'agneau Où personne ne vient. J'y croise des bouleaux Qui me tendent la main Et j'y parle tarin (1) Pour répondre aux oiseaux. C'est un chemin d'agneau. Maurice Carême. La cage aux grillons. Photo Pauline Géhin (1) un tarin est "un passereau voisin du chardonneret" ( Larousse)

Au pays des fées

Près de l'étang des fées, dans l'atmosphère ouatée de l'hiver rigoureux vosgien, s'acheminaient Mélusine et ses sœurs. Elles avaient rendez-vous près d'une pierre dressée, la plus resplendissante à l'est de l'étang. Au signal convenu, la surface de l'eau s'irisa, ondula, et les ondines apparurent dans tout l'éclat de leur beauté, éclat qui se répercutait sur les écailles de la reine des carpes . Ce monstre aquatique, énorme, tenait entre ses dents l'anneau d'or de Charlemagne, anneau perdu il y a bien longtemps . La légende disait que celle qui arrivait à le récupérer se marierait dans l'année, emportée sur le char éclatant de soleil du Dieu Bélena...;

Mélusine et ses ondines se précipitèrent, portées par ces eaux agitées d'ordinaire si calmes...Une danse frénétique s'organisa... Mais le monstre plongea si profond que les espoirs de ces fées s'envolèrent avec leur amour englouti.. Amie, l'anneau d'or est toujours là, dans l'étang, à la sortie de Saulxures, de même que la reine des carpes qui attend d'être capturée .... Mais on ne dit pas si le car doré du dieu vous attend ...Martine Thiercy

Etang des fées, Saulxures sur Moselotte, (88) Photo Rythiel Myrddin ( Morgan)

Merci à....

Album concocté avec patience et amour par l'association Semeurs d'histoiressemeursdhistoires@gmail.com06 28 36 43 20

Agathe Albane AlineAllison ArthurBastienCaroline Catherine H.Catherine R.CédricCiaranChristian

ChrystineClaireElodie Florian GuillaumeJulietteLaeticia Marie Martin Martine MélanieMorgan

Nils Pauline René SabrinaSébastienSimonSophie StephaneSylvie Tiphanie

Certains ont même participé en équipe ! CATTP ( centre d’accueil thérapeutique à temps partiel) Remiremont(88)Famille Burke, Dublin ( Irlande)Famille Gauche/Schaffauser, Saint Nabord (88)Famille Zanchi, Saulxures sur Moselotte( 88)Association Lecturique, Nancy (54)Théâtre de la Miroiterie, groupe du jeudi, Remiremont(88)

Et merci à Marie de France et Anne Sylvestre, à Charles Baudelaire et Christian Bobin, à tous ces touilleurs de mots et ces fées de la rime qui embellissent nos vies...

On ne va pas se quitter comme ça, voyons!!Pour vous, un bonus audio et ...gourmand!