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1 BP Histoire

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Séance 2 :"Ils viennent jusque dans vos bras / Égorger vos fils, vos compagnes !"

Mme Remy

Bonjour, retrouvez les documents sur cette page et retrouvez les consignes.

jour, 1 combat. 19 mai 1919 : le génocide pontique, l’autre crime oublié LICRA, 19 mai 2020 Le 19 mai 1919, Mustafa Kemal Pacha, qui deviendra par la suite « Atatürk », débarque en héros à Samsun, ville turque située au bord de la Mer Noire. Héros de la bataille des Dardanelles, il apparaît comme un recours politique dans un empire ottoman agonisant depuis sa défaite et la signature de l’armistice de Moudros le 30 octobre 1918 par le sultan Mehmed VI. La Sublime Porte s’écroule et les soubresauts font tressaillir un territoire gigantesque, alimentant les tensions et les convoitises. Mustapha Kemal conteste l’armistice et entre en résistance au gouvernement impérial. Il lance sa guerre d’indépendance. La région où il débarque a une histoire particulière. Située au Nord de l’Anatolie, elle a été de toute éternité marquée par la présence d’une population grecque qui constitua le Royaume du Pont, donnant à ses habitants le nom de « Pontiques » en référence au Pont-Euxin, le nom antique de la mer éponyme. La situation des Grecs pontiques va rapidement devenir insupportable à la stratégie d’Atatürk et faire d’eux de véritables « indésirables ». La Grèce a terminé la guerre aux côtés des vainqueurs et de la Triple-Entente ; la présence de ce foyer grec dérange les plans du nationalisme turc en pleine expansion et qui s’établit sous la forme d’un nouveau gouvernement à Ankara. Surtout, les nouveaux maîtres des lieux imaginent une Turquie nouvelle et débarrassée de minorités intérieures désignées à la vindicte de l’opinion générale. (..) En 1919, les Pontiques sont environ 600 000 dans les provinces ottomanes riveraines de la Mer Noire. En 1924, 400 000 ont été expulsés vers la Grèce en application du Traité de Lausanne de 1923 prévoyant des « échanges de populations » sur la base du nouveau découpage des frontières. Seuls 260 000 sont arrivés à destination. A l’instar du sort réservé dès 1915 aux Arméniens, le régime a organisé un génocide : 350 000 disparaissent entre 1919 et 1923, succombant aux massacres, aux travaux forcés ou aux déportations. Les 50 000 survivants doivent la vie à leur conversion à l’islam et à l’abandon de leur langue au profit du turc.

Les massacres en Arménie turque de Faïez El-Ghoceinédité en l'An 1335 de l'Hégire, soit 1917 de l'Ère Chrétienne "C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans" Faïez El-Ghocein, capitaine de l'armée ottomane, chef bédouin et avocat, a été un témoin musulman direct des massacres. Il raconte : Massacres des protestants, des Chaldéens et des Syriaques. Les massacres s’étendirent d’abord aux Protestants, aux Chaldéens et aux Syriaques. A Diarbékir pas un Protestant ne fut épargné. Quatre-vingt familles syriaques et un grand nombre de Chaldéens y trouvèrent aussi la mort. Dans le reste de la province, nul ne fut épargné si ce n’est à Médiat et à Mardine. [p26] Mais quand l’ordre arriva de faire grâce à ceux qui n’étaient pas Arméniens, les différentes communautés n’eurent plus beaucoup à souffrir. Statistique des massacres arméniens Vers la fin du mois d’août 1915 un de mes compagnons à Diarbékir vint me visiter dans ma prison ; il était l’ami intime d’un des fonctionnaires chargés de diriger les massacres des Arméniens. J’appris de lui au cours de notre conversation que le nombre des Arméniens de Diarbékir et d’autres vilayets qui avaient été massacrés jusqu’à ce jour était de 570.000. Si donc nous y ajoutons : . ceux qui furent massacrés dans les mois suivants au nombre de 50.000 . ceux qui furent massacrés dans les vilayets de Bitlis et de Van et dans le lewa de Mouch au nombre de 230.000. . et ceux qui périrent dans les vilayets de Erzeroum, Karpout, Sivas, Constantinople, Trébizonde, Adana, Brousse, Ourfa, Zeitoun et Aintab, au nombre de 350.000 nous trouvons que les Arméniens qui furent massacrés ou périrent par la faim, [p50] la soif et les maladies ne sont pas moins de 1.200.000. Ce nombre ajouté à celui des Arméniens survivants, cela donne le total de 1.900.000, chiffre indiqué au début de ce récit (p.9) pour la population arménienne de l’empire ottoman. J’ai lu à ce propos dans le journal Al Mokattam l’entrefilet suivant : « Le correspondant du Temps à Bâle mande que les rapports reçus d’Alep confirment qu’il existe 492.000 Arméniens exilés à Mossoul, à Diarbékir, à Alep, à Damas et à Deir-el-Zor ». « Talaat bey, ministre de l’intérieur de Turquie, évalue à 800.000 ceux qui ont été exilés, et il dit que ceux d’entre eux qui sont morts ou qui ont été déportés durant ces derniers mois atteignent le nombre de 300.000 ». « Il ressort par ailleurs d’une autre statistique que les Arméniens déportés sont au nombre de 1.200.000 dont plus de 500.000 ont été massacrés ou sont morts de misère ». (Al-Mokattam du 30 mai 1916, N° 8270).

1942. « Cette guerre n’est pas la Seconde Guerre mondiale, cette guerre est la grande guerre raciale. Que le Germain aryen prévale ou que le Juif domine le monde, c’est de cela qu’il s’agit au bout du compte, et c’est pour cela que nous nous battons. » Hermann Göring (chef de l’armée de l’Air allemande), discours à la radio allemande, 5 octobre 1942

Les horreurs de l'occupation japonaise en Asie L'Obs, 05 août 2005, www.nouvelobs.com Voici les principales horreurs commises par les troupes japonaises en Asie occupée. Des crimes qui restent, aux yeux des Chinois et des Coréens, comme des taches impardonnables de la brutalité du colonialisme nippon. Les nationalistes et les historiens de droite japonais contestent l'ampleur et le bilan de ces crimes. - Le massacre de Nankin : En décembre 1937, les troupes impériales japonaises entrent à Nankin (Chine) pour se livrer, selon de nombreux témoignages, à d'innombrables crimes, destructions et pillages. Pékin affirme que 300.000 Chinois, militaires et civils, ont péri. Après la Guerre, le Tribunal militaire international de Tokyo, installé par les Alliés, a avancé le chiffre de 140.000 morts. Il s'agit de l'épisode le plus sanglant de la guerre sino-japonaise (1937-1945). - L'Unité 731 : Entre 1936 et 1945, l'"Unité 731" se livra à des expérimentations bactériologiques sur des prisonniers cobayes. Dans un centre proche de Harbin (nord-est de la Chine), QG de l'armée nippone en Mandchourie, cette unité, sous le commandement du général Shiro Ishii, a sacrifié plus de 3.000 personnes (en majorité des civils chinois), victimes de vivisections, gelées ou exposées à des bactéries, afin de doter le Japon d'armes bactériologiques. Plusieurs centaines de médecins, issus des grandes universités nippones, inoculèrent à des cobayes humains la typhoïde, la dysenterie, la tuberculose et d'autres virus. Entre 1940 et 1942, l'Unité 731 - sous couvert d'un bureau de purification de l'eau - mit en pratique des recherches dans la région de Nankin en propageant des épidémies via les puits et les sources. Le gouvernement japonais, qui a reconnu très tardivement l'existence de l'Unité 731, affirme qu'il ignore tout d'éventuelles atrocités et a rejeté les demandes de compensations. - Les "femmes de réconfort" asiatiques : Durant la Seconde Guerre mondiale, près de 200.000 jeunes femmes, la plupart originaires de Corée mais aussi de Taïwan, de Chine et des Philippines, ont été forcées de servir de prostituées (appelées par euphémisme "femmes de réconfort") aux troupes japonaises. - Les prisonniers de guerre : Quelque 50.000 soldats britanniques et 20.000 civils ont été internés dans les camps japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils y ont été victimes de sévices, torturés, affamés et parfois exploités comme des esclaves, comme pour la construction d'un chemin de fer reliant la Birmanie et la Thaïlande (voir le film : Le Pont de la Rivière Kwaï). Selon l'historien Jacques Gravereau (auteur de : "Le Japon, l'Ere de Hiro-Hito", Edition Notre siècle, 1988), près de 30% des soldats prisonniers des Japonais trouveront la mort, contre 4% dans les stalags allemands. "Plus qu'un défoulement d'une soldatesque brusquement débridée", Tokyo a en fait "encouragé les exactions", affirme-t-il. "Les horreurs de la guerre ont été planifiées par les services d'action psychologiques de l'armée. Les massacres les plus visibles étaient destinés à édifier les foules dans une logique douteuse qui laisse parfois pantois", écrit l'historien. Le 13 décembre 1937, débutait le Massacre de NankinPendant les six semaines que durera le drame, des centaines de milliers de civils et de soldats désarmés seront assassinés, et entre 20 000 et 80 000 femmes et enfants seront violés par les soldats de l'armée impériale japonaise. Tang Junshan, survivant et témoin d’un des massacres systématiques de l’armée japonaise, témoigne : « La septième et dernière personne de la première rangée était une femme enceinte. Le soldat pensait qu’il pourrait tout aussi bien la violer avant de la tuer, alors il l’a tirée hors du groupe à un endroit situé à une dizaine de mètres. Alors qu’il essayait de la violer, la femme a résisté avec vigueur… Le soldat l’a violemment poignardée dans le ventre avec une baïonnette. Elle a poussé un dernier cri lorsque ses intestins sont sortis. Ensuite, le soldat a poignardé le fœtus, avec son cordon ombilical clairement visible et l’a jeté à côté » LICRA, 13 décembre 2019

Hiroshima et Nagasaki www.lexpress.fr Le 6 août 1945, une bombe nucléaire américaine était larguée à 8h15 sur la ville japonaise de Hiroshima par un bombardier B-29. La ville est instantanément rasée et 75 000 habitants meurent sur le coup. Trois jours plus tard, les Américains visaient Nagasaki avec pour but la reddition du Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une bombe atomique larguée sur Hiroshima.- AFP

Hebdomadaire Le Miroir, mars 1919

Questions 1 - Les génocides du début du XXe siècle :

  • Qui est à l'origine de l'invention du terme de génocide ? Pourquoi ce mot ?
  • Expliquez les motivations des massacres et déportations des arméniens de 1915-1916. Comment s'est passée cette extermination massive ?
  • De quoi témoigne précisément Faïez El-Ghocein, capitaine de l'armée ottomane, chef bédouin et avocat ? Pourquoi est-ce "un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans" d'après lui ?
  • Qu'est-ce que le "génocide pontique" ? Quelles sont les motivations de ce génocide ?
Bilan : -Peut-on excuser ces massacres ? Peut-on justifier ces massacres ? -Reconnaître les responsabilités individuelles et collectives d'un passé sanglant permet-il de mettre en place une société plus fraternelle ? 2- Les génocides et guerres raciales :
  • Quelles sont les motivations des massacres et génocides nazis ?
  • Quelle différence entre camp de concentration et camp d'extermination ?
  • Expliquez les termes "solution finale", "marches de la mort", "Shoah".
  • Qui ordonne la déportation des tsiganes et sintis ? Pour quelle(s) raison(s) ?
  • Quel médecin va faire des expériences sur des jumeaux dans le camp d'Auschwitz ? Quelle est la réputation de ce médecin ?
  • Que s'est -il passé à Natzweiler, au lieu dit "Le Struthof" ?
Bilan : -Pourquoi entretenir la mémoire de ces génocides est essentielle pour la construction de la paix ? -La cohésion nationale est-elle importante pour une démocratie ? 3- Des massacres de guerre
  • Combien de mort en 1945 à Hiroshima et Nagasaki ? Pour quelle raison ?
  • Quelles sont les principales horreurs commises par les troupes japonaises en Asie ?
Bilan : La défense d'un pays et de valeurs peut-elle justifier un massacre ? 4 - Plus jamais
  • Qu'est-ce que la France et l'Europe ne veulent plus revivre en 1919 et en 1945 ? Pourquoi ?
  • Comment empêcher le retour de ces événements ? Expliquez.
  • Aujourd'hui : Quelles sont les raisons de ces conflits ? (au moins 3 raisons)
Bilan : Préserver la paix et l'égalité , la fraternité des citoyen est-ce un projet facile à mettre en place ? Expliquez.

L'autre génocideRevue L'Histoire, Henriette Asséo dans collections 43 - avril / juin 2009 Comme les Juifs, les Tsiganes ont été la cible des nazis et ont été exterminés en masse, dans le camp d'Auschwitz ou sur le front de l'Est. De 40 à 90 % des familles tsiganes allaient disparaître. Avec l'arrivée au pouvoir de Hitler en 1933, les Tsiganes furent l'objet d'une politique systématique d'internement, puis de déportation et d'extermination. Elle était dictée par l'idéologie raciale du régime: les Tsiganes germaniques étaient, pour les experts de la « science raciale », des Indo-Européens dont le métissage avait corrompu la nature « aryenne ». L'identification d'un seul grand-parent comme Zigeuner faisait basculer toute la descendance dans la persécution. (...) La Zigeunerpolitik politique raciale antitsigane fut placée entre les mains d'Arthur Nebe, l'un des bras droits de Himmler. Comme directeur du département de la police criminelle Reichkriminalpolizeiamt rattaché au RSHA Office central du Reich pour la sûreté, il disposait dès 1936 d'une large autonomie. Les arrestations étaient menées par les Kripo , les unités régionales et locales de la police criminelle. En septembre 1939, le principe de la déportation générale des Tsiganes vers l'Est fut arrêté par Himmler. Le 27 avril 1940, plus de 3 000 personnes furent transférées vers le Gouvernement général le territoire polonais occupé par l'Allemagne. La déportation générale fut suspendue, mais pas localement. Ainsi, tous les Tsiganes du Burgenland région orientale d'Autriche furent transférés dans la section tsigane du ghetto de Lodz et les survivants furent gazés au début de 1942 à Chelmno. Par un décret du 16 décembre 1942, appelé ultérieurement Auschwitz Erlass , Himmler décida du transfert des Tsiganes et des Zigeuner-Mischlinge « demi-Tsiganes » du Grand Reich à Auschwitz-Birkenau. Le registre du camp retrouvé a livré 23 000 noms dont 6000 enfants Memorial Book. The Gypsies at Auschwitz-Birkenau , Verlag, 1993. Le Familienzigeunerlager , camp tsigane ouvert en février 1943 dans le centre de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau, concentrait les familles entières, enfants compris. Josef Mengele, médecin chef à Auschwitz-Birkenau à partir de la fin 1943, se livra à des expériences terrifiantes sur les enfants tsiganes et juifs. Le 16 mai 1944, les hommes tinrent tête aux SS, empêchant la sélection. Les survivants, plus de 2 700 personnes, essentiellement des femmes et des enfants, furent gazés dans la nuit du 2 au 3 août 1944. L' Auschwitz Erlass concernait aussi les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique et les départements français du Nord et du Pas-de-Calais rattachés à Bruxelles. Des Français « nomades » furent déportés via la ville flamande de Malines par le convoi du 15 janvier 1944 des Tsiganes belges et français. Au final, les Tsiganes du Grand Reich furent exterminés en quasi-totalité. Sur le front Est, les Einsatzgruppen commandos mobiles d'intervention, qui assassinèrent 1,5 million de Juifs de tous âges en Ukraine et en Biélorussie, menèrent également des exécutions systématiques des familes tsiganes. Dans la Serbie occupée, l'armée allemande déclara la population tsigane collectivement responsable de la mort de soldats allemands. Les Tsiganes du Gouvernement général quant à eux furent liquidés dans les ghettos ou massacrés sur place. Dans les États satellites du Reich, la radicalisation génocidaire de la Ciganska politika a été variable. En Croatie, l'extermination des Tsiganes dans le système de camp de Jasenovic a obtenu l'appui de l'Église qui livra les archives paroissiales, les roms croates étant catholiques. En Roumanie, les Tsiganes des régions annexées furent déportés avec les Juifs en Transnistrie. L'Italie avait son propre « Régime des zingari ». Elle ouvrit une centaine de lieux de rétention. Les internés du Nord furent déportés par les Allemands. (...) Selon les régions, pays et régions, les politiques antitsiganes ont entraîné l'anéantissement de 40 à 90 % des familles tsiganes d'Europe.

Natzweiler, au lieu dit "Le Struthof" : seul camp de concentration sur le territoire français Créé le 1er mai 1941, le camp de concentration nazi de Natzweiler est le seul camp de concentration sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est situé en Alsace annexée.70 camps annexes lui sont rattachés des deux côtés du Rhin. 52 000 personnes sont déportées dans le camp de concentration de Natzweiler, dont près de 35 000 affectés directement dans les camps annexes. Il y a près de 22 000 morts, 3000 dans le camp central, les autres dans les camps annexes. Les détenus travaillent au service de la SS ou pour l’industrie de guerre nazie. Des expériences « médicales » sont menées par des professeurs nazis de l’Université du Reich de Strasbourg. Elles donneront corps à la notion de crime contre l'humanité après la Seconde Guerre mondiale. Dès août 1943, une chambre à gaz est installée pour expérimentations principalement pour constituer une collection de squelettes et pour tester un traitement contre les effets d'un gaz de combat (phosgène) sur les détenus. En plus des exécutions sommaires, à partir de 1942, des décisions de justice ordonnent l’exécution de détenus. Certains ne sont même pas immatriculés. Ils sont menés au camp de Natzweiler pour y être fusillés, pendus ou abattus à l’intérieur du camp. Il y en aurait eu plus de 400. Devant l’avancée des alliés, les SS refusent de libérer les déportés. Les 2 et 4 septembre 1944, ils font monter 5 518 prisonniers dans des trains à destination de Dachau. Le 20, 401 suivent le même chemin. Le 22 novembre 1944, les derniers détenus quittent le KZ Natzweiler avec leurs gardiens SS. Plusieurs procès jugeront les responsables du camp de concentration de Natzweiler notamment à Wuppertal (1946), Rastatt (1946-1954) et Metz (1952-1954). L'un des chefs du camp, Joseph Kramer, muté à Auschwitz puis au camp de concentration de Bergen Belsen avant la fin de la guerre, est pendu le 13 septembre 1945 dans une prison allemande. http://www.archives.haut-rhin.fr