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  • Stéphane Sorrel. C’était le chef du groupe vitesse. Le Savoyard des Arcs est ensuite devenu entraîneur dans le même groupe à l’arrivée du Suisse Patrice Morisod en 2010. « SOS » (son surnom) est désormais responsable de la Relève, garçons et filles, à la FFS.

  • Vincent Espié. Le préparateur physique venu du football et qui est ensuite reparti dans le monde du ballon rond juste à la fin de cette saison-là pour travailler avec Claude Puel, à Lille et à Lyon. Il a ensuite tenter une expérience de coaching sportif à Dubaï.

  • Johan Clarey. Le Tignard avait pris la 40e place (avec le dossard 49) et n’avait pas marqué de point. Depuis, « Yo » est clairement monté en puissance, avec sept podiums en Coupe du monde (sans victoire) et une médaille d’argent aux Mondiaux 2019 en super-G. Le Savoyard, 40 ans en janvier, sera en piste ce week-end sur la OK (12e en 2016) pour lancer ce qui doit être la dernière saison de sa carrière XXL.

  • Pierre-Emmanuel Dalcin. C’est le héros. Le Mauriennais s’est offert son jour de gloire en s’imposant avec 26 centièmes d’avance sur le Canadien Erik Guay. Il s’agit de son unique succès en Coupe du monde (il avait terminé 2e en super-G à Garmisch en 2004). « Pierrot », toujours aussi fou, était aux anges un an après avoir fait parler de lui aux JO de Turin. Il s’est racheté une conduite. Après une énorme chute à l’entraînement en descente à Beaver Creek et de multiples blessures, le Savoyard n’avait jamais pu revenir. Il s’est ensuite lancé dans le commerce, chez lui à Val Cenis, avec un magasin de sport. Il est également un consultant de qualité, aussi précis que chambreur, pour Eurosport et va commenter « sa » descente samedi.

  • Adrien Théaux. C’était l’un des jeunots au départ. A 22 ans, alors géantiste et polyvalent très prometteur, il avait pris la 45e place. Le fonceur de Val Thorens, qui s’est ensuite concentré sur la vitesse, s’est construit une solide carrière avec une médaille aux Mondiaux (3e en super-G aux Mondiaux) et 13 podiums en Coupe du monde, avec 3 succès dont son chef d’œuvre de Santa Caterina en décembre 2015, qui lui a permis de succéder à Pierre-Emmanuel Dalcin comme derrnier Français vainqueur d’une descente. Blessé au genou en janvier dernier, Adrien Théaux va faire son grand retour à la compétition sur la piste OK, sur laquelle il avait pris une bonne 5e place en 2016.

  • Antoine Dénériaz. Compagnon de chambrée de Dalcin, le champion olympique 2006 avait dû se contenter d’une anonyme 22e place sur la OK. « Je commençais à être en galère », se souvient, en souriant, le Haut-Savoyard de Morillon. Il mettra le clignotant un an après, ne voulant plus prendre de risques. « Tonio » s’est ensuite démené pendant sa reconversion, même auréolé de son glorieux titre, reprenant les études à l’ESSEC à Paris. Ambassadeur de diverses entreprises et opérations commerciales, il a créé sa marque de skis et casques haut de gamme, et vient d’installer son nouvel atelier de production et son show-room à Doussard au bout du lac d’Annecy.

.Nicolas Burtin. L’ancien descendeur, aussi grande gueule que Dalcin (c’est peu dire), a intégré le staff du groupe vitesse après la fin de sa carrière en 2006, jusqu’en 2009. Il a ensuite dirigé le groupe vitesse dames, avec notamment au passage le titre mondial en descente de Marion Rolland en 2013. Après l’échec des JO de Sotchi, le Haut-Savoyard a été directeur technique de l’équipe argentine et s’occupe pour la troisième saison du groupe féminin de la Finlande.

  • Xavier Fournier-Bidoz. Le Bornandin est toujours fidèle au poste. Après avoir entraîné les filles, avec des joies et des malheurs, l’ancien descendeur haut-savoyard était entraîneur du groupe vitesse hommes à Val d’Isère. Il a ensuite travaillé avec Patrice Morisod avant de prendre les rêves des Flèches bleues depuis le printemps 2015. Il sera encore au rendez-vous ce week-end.

  • Yannick Bertrand. Le fonceur de Châtel regarde avec envie Dalcin. Il avait terminé au pied du podium ce jour-là, à 5 centièmes du Canadien Manuel Osborne-Paradis (3e). Après avoir achevé sa carrière en janvier 2014, le Haut-Savoyard s’est lancé dans une carrière d’entraîneur : d’abord un an auprès des jeunes du club des Houches puis au sein du groupe vitesse, où il a retrouvé ses anciens partenaires et coaches et sera bien là ce wek-end.