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Villeneuve d'Ascq 50 ans et des millénaires

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Aide à la navigation Vous avez la possibilité de parcourir l'exposition de deux façons :-En effectuant une visite virtuelle à l'intérieur du musée du château de Flers : suivez les flèches, cliquez sur les boutons interactifs et découvrez l'histoire de la ville.-En parcourant l'exposition par thèmes : sélectionnez la période historique souhaitée et découvrez en plus sur l'histoire de la ville.

Remerciements

Villeneuve d'Ascq fêteses 50 ans en 2020

C'est l'histoire d'une ville nouvelle créée, le 25 février 1970, suite à la fusion des trois communes d'Annappes, Ascq et Flers-lez-Lille.C'est l'histoire d'une ville nouvelle, riche d'un ancrage historique fort : la présence de la vie humaine sur le territoire villeneuvois remonte à plusieurs millénaires !Grâce aux travaux nécessaires à la construction de la ville nouvelle et à la réalisation de fouilles archéologiques, de beaux projets archéologiques sont arrivés jusqu'à nous pour en témoigner : ils vous sont présentés dans cette exposition, certains pour la première fois, dans le cadre d'un partenariat avec l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP). Ces recherches archéologiques, nous ont révélé l'existence d'une nécropole sous le centre Marc-Sautelet ou encore celle d'une aire de battage de blé sur le site de la Haute Borne, l'une des seules connues en France. C'est cette richesse que nous vous proposons de découvrir à travers cette exposition, mais aussi une traversée de l'histoire locale, du Moyen-Âge jusqu'à l'Histoire contemporaine, pour célébrer la naissance de la ville attractive qu'est Villeneuve d'Ascq aujourd'hui. N'hésitez surtout pas, pour prolonger cette visite à vous rendre au parc archéologique Asnapio, au musée du Terroir ou au Mémorial Ascq 1944. D'autres découverte vous y attendent !

50 ans et des millénaires

Les premières traces de présence humaine

Les deux Guerres mondiales, quand la marche du monde rencontre l'histoire locale

Au temps des seigneuries et des châteaux

La révolution industrielle

La naissance de Villeneuve d'Ascq

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La Révolution industrielle

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La construction des quartiers de la Ville nouvelle, sur des terres agricoles qui entourent les trois anciens villages d'Annappes, Ascq et Flers-lez-Lille, entraîne d'inévitables bouleversements de terrain.Ceux-ci révèlent bien vite la richesse archéologique du sous-sol villeneuvois. Si quelques découvertes de portée limitée ont bien été faites dans les années 1960, le développement de l'archéologie sur le territoire de Villeneuve d'Ascq accompagne de fait celui de la Ville nouvelle...

Dès le début des années 1970, sous la truelle d'archéologues amateurs de nombreux chantiers de fouilles voient le jour : une villa gallo-romaine et quelques sépultures à Flers et à Annappes.Un ancien manoir du 13e siècle construit par le célèbre Gilbert de Quiquempois émerge de son sommeil en plein Parc urbain. Au début des années 1980, des fouilles menées dans le quartier "les Prés" permettent d'explorer une zone d'habitat rural de l'époque gauloise, période jusqu'alors peu connue dans cette région. Au début des années 2000, un autre chantier archéologique d'envergure et de grand intérêt scientifique, dans le futur quartier de la Haute Borne, confirme l'importance de l'implantation gauloise et gallo-romaine. D'autres recherches archéologiques sont programmées pour les années à venir : Villeneuve d'Ascq n'en a pas fini d'explorer son passé lointain !Très vite la nouvelle municipalité s'intéresse à ces traces issues d'un passé lointain et se montre soucieuse de les faires siennes pour les intégrer à l'histoire de la jeune ville en cours de réalisation. Un musée est aménagé dans les anciennes caves du château de Flers en 1991 et le parc Asnapio avec ses bâtiments restitués est inauguré en 2001

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Les premières traceS de présence humaine

Carte des principaux sites archéologiques

Les outils

La culture du blé

Les bijoux

Le Moyen-Âge

Les céramiques

les Prés

Motte du Breucq

Avenue de Courtrai

Motte de Quiquempois

Villa et nécropole de Flers

Nécropole d'Annappes Une nécropole au coeur d'Annappes, reflet de l'histoire médiévale ... Les occupations humaines du passé situées depuis la rue de la Liberté jusqu'à la place de la République sont documentées par de nombreux vestiges localisés dans un périmètre proche (villa, petite nécropole, exploitations agricoles ...). Ces découvertes alimentent un dossier archéologique conséquent sur le coeur villageois de la commune d'Annappes dès l'âge de Bronze (2200 av. JC). La nécropole repose sous l'Institut d'Éducation Motrice Marc-Sautelet. Ce lieu sépulcral connu depuis le début de l'époque romaine se développe du Bas-Empire jusqu'au 6e siècle. Perçu depuis 1970 grâce à quelques sépultures mises au jour, il a été révélé en 2011 par l'Inrap. Cette grande aire dunéraire, au nombre d'inhumations estimées entre 350 et 450, reflète l'existence d'une communauté stable installée dès l'antiquité tardive. L'investigation archéologique a permis de mettre en évidence la richesse des dépôts funéraires dans les sépultures et de révéler en partie les habitudes architecturales avec l'utilisation de coffres cloués. Elle est liée à un important pôle d'occupation domestique exploré au sud, à moins de 50 mètres, sur lequel ont été retrouvées les traces d'habitats groupés (fond de cabane et bâtiments sur trous de poteau) mérovingien et carolingien organisés en parcelles et associés à des activités artisanales, pastorales et agricoles. La naissance du village s'inscrit dans les temps médiévaux avec la construction des points de fixation collectifs que sont l'église, le cimetière, le château ... Le diagnostic archéologique de la place de la République a par ailleurs révélé les traces d'une fonderie de cloches à mettre en connexion avec l'église Saint-Sébastien. Dès le haut Moyen-Âge, soit à la fin du 8e siècle, Annappes est considéré comme un important centre domanial rural carolingien décrit dans les célèbres Brevium Exempla. Carole Deflorenne (Inrap / UMR 8164)

La Haute Borne

Dès le début des années 1970, sous la truelle d'archéologues amateurs de nombreux chantiers de fouilles voient le jour : une villa gallo-romaine et quelques sépultures à Flers et à Annappes.Un ancien manoir du 13e siècle construit par le célèbre Gilbert de Quiquempois émerge de son sommeil en plein Parc urbain. Au début des années 1980, des fouilles menées dans le quartier "les Prés" permettent d'explorer une zone d'habitat rural de l'époque gauloise, période jusqu'alors peu connue dans cette région. Au début des années 2000, un autre chantier archéologique d'envergure et de grand intérêt scientifique, dans le futur quartier de la Haute Borne, confirme l'importance de l'implantation gauloise et gallo-romaine. D'autres recherches archéologiques sont programmées pour les années à venir : Villeneuve d'Ascq n'en a pas fini d'explorer son passé lointain !Très vite la nouvelle municipalité s'intéresse à ces traces issues d'un passé lointain et se montre soucieuse de les faires siennes pour les intégrer à l'histoire de la jeune ville en cours de réalisation. Un musée est aménagé dans les anciennes caves du château de Flers en 1991 et le parc Asnapio avec ses bâtiments restitués est inauguré en 2001

LES OUTILS

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Grattoir en silex Tranchet en silex Lame en silex

Au Néolithique, les outils en silex sont utilisés quotidiennement dans les activités artisanales. Par exemple, les analyses fonctionnelles ont montré que les grattoirs étaient utilisés pour le grattage des peaux durant leur phase de traitement. Néanmoins, pour une meilleure ergonomie, ces outils étaient utilisés emmanchés dans les manches en bois qui ne sont conservés qu’en milieu humide.

Lieu de découverte : La Haute Borne, 2000- 2011 INRAP/DRAC

4250 à 3600 ans (av.JC)

Néolithique moyen II

Grattoir en silex Pascale Galibert, INRAP

Lame en silex

Tranchet en silex

Pointe de flèche en silex

Munis de 2 ailerons et dʼun pédoncule équarris. Lʼarc et la flèche sont bien attestés au Néolithique et pourraient même avoir été utilisés dès la fin du Paléolithique (12 000 ans avant JC).

De forme triangulaire, mince, avec des retouches bifaciales.

Lieu de découverte : Travaux de construction de la ville nouvelle, entre 1977 et 1982 Dépôt ville de Villeneuve dʼAscq

2500 à 2100 ans (av.JC)

Néolithique

Fixée sur une branche grâce à un lien végétal ou des boyaux d’animaux, je suis projetée avec un arc. Je suis une alliée précieuse pour la chasse car je permets à mon utilisateur de se tenir à distance.

Hache en silex poli

Il manque la partie tranchante de cette hache. Cet outil était taillé avant d'être poli sur un polissoir en pierre.

Lieu de découverte : Travaux de construction de la ville nouvelle, entre 1977 et 1982 Dépôt ville de Villeneuve dʼAscq

2100 à 1500 ans (av.JC)

Néolithique

Avec mon manche en bois, je suis indispensable pour défricher les espaces nécessaires aux cultures et à l’élevage, couper du bois, construire des maisons…

Croc à trois dents en fer

Lieu de découverte : La Haute Borne, 2000- 2011 INRAP/DRAC

50 (av.JC) à 200 ans

La Tène finale / Antiquité

© Dominique Bossut (Inrap).

Illustration : travail de la terre

2 Socs d'araires emboîtés en fer

Lieu de découverte : La Haute Borne, 2000- 2011 INRAP/DRAC

50 (av.JC) à 200 ans

© Dominique Bossut (Inrap).

Illustration soc d'araires

Bouterolle en fer

Lieu de découverte : Quartier « Les Prés », 1979Dépôt ville de Villeneuve dʼAscq

300 ans (av.JC)

Époque gauloise

Je suis la partie terminale d’un fourreau. Je reçois et protège la pointe d’une épée.

Élément de forces transformé en couteau

Lieu de découverte : Quartier « Les Prés », 1982Dépôt ville de Villeneuve dʼAscq

50 ans (av.JC)

Fin de l'époque gauloise

Née force, en association avec ma jumelle, je servais à tondre les moutons. Maintenant me voilà seul et devenu couteau. L’art de la récup !

La culture du blé

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Meules de moulin manuel en grès de Macquenoise

Lieu de découverte : Villa de Flers, 1972Dépôt ville de Villeneuve dʼAscq

50 (av.JC) à 300 ans

Carrières situées à la limite de l'Aisne et du Hainaut

La face active (surface de broyage) est rayonnée ce qui renforce le mordant de la roche pour une meilleure mouture des grains (blé amidonnier par exemple). Dans le moulin en marche, cet habillage n'est pas visible (les faces actives sont l'une contre l'autre pour broyer les grains).

Restitution dʼune scène de mouture

La culture du blé

Restitution dʼune scène de vannage et de battage dans une exploitation agricole de La Haute Borne.Mathieu Lançon (Inrap)

Une aire de battage en plein air : un indice sur l’organisation de la récolte des céréales. Les différentes opérations archéologiques ont mis en évidence des établissements ruraux gallo-romains répartis sur lʼensemble de la commune de Villeneuve dʼAscq. Les études archéologique et paléoenvironnementale menées sur le site de La Haute Borne sont le reflet de lʼactivité dʼagriculture extensive sur ce terroir. Elles ont enrichi les connaissances sur les productions agro-pastorales pendant les périodes gauloise et antique. Sur cette fouille ont été découverts des outils représentatifs des pratiques agricoles (un croc, deux instruments aratoires), ainsi quʼune aire de battage. En effet, des résidus de traitement des récoltes de blé amidonnier, principale culture céréalière dans cette campagne, ont été retrouvés, concentrés dans un fossé qui délimitait les zones dʼactivités dʼune ferme dʼil y a environ 2000 ans. Des barbes de céréales, des bases de glumes et dʼépillets ont permis de localiser avec précision un secteur où sont pratiquées deux opérations : lʼégrenage de lʼépi en épillets et le décorticage des épillets pour en libérer les grains. Seules sept aires de traitement des céréales en plein air ont été découvertes en France à ce jour par les archéologues. Ces activités de traitement des récoltes se sont succédées en été, après la moisson sans être entrecoupés dʼune période de stockage. Cette densité de travaux agricoles sur le site peut sʼexpliquer soit par une forte disponibilité des paysans, soit par la volonté de gagner du volume de production pour une mise en circulation rapide des produits de la récolte. Carole Deflorenne (Inrap/UMR 8164), Marie Derreumaux (Cravo)

Graines carbonisées de blé amidonnier

Lieu de découverte : La Haute Borne, 2000- 2011INRAP/DRAC

50 (av.JC) à 100 ans

La Tène finale/début de l'époque romaine

Le blé permet la fabrication de la farine au quotidien pour préparer les galettes de pain par exemple.

Éclat de blé

Glumelle

Glume

Grain

Trois grands fragments de galette de pain

Lieu de découverte : La Haute Borne, 2000- 2011INRAP/DRAC

50 (av.JC) à 100 ans

La Tène finale/début de l'époque romaine

Les bijoux

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Fibule circulaire en bronze émaillé

Médaillon à 6 rayons orné d'un cabochon décoré de 4 cercles en croix surmontés d'un cube. La roue externe est ornée de cercle, d'une fine torsade et d'une alternance de carrés et de rectangles.

Lieu de découverte : Nécropole de Flers, 1972 Dépôt ville de Villeneuve d'Ascq

2e siècle

Fibule à ressort bilatéral en bronze

De type Feugère 5b1 à 4 spires et corde interne, arc lisse et aplati séparé de son pied effilé par un petit cylindre décoré d'incisions. Porte ardillon ajouré.

Lieu de découverte : La Haute Borne, 2000- 2011 INRAP/DRAC

50 (av.JC) à 200 ans

Antiquité

© Dominique Bossut (Inrap).

Fibule émaillée

De type Feugère 26e, caractérisée par un arc triangulaire incrusté de pâte de verre bleu vert.

Lieu de découverte : La Haute Borne, 2000- 2011 INRAP/DRAC

50 (av.JC) à 200 ans

Antiquité

Broche décorative, je sers à fixer le vêtement drapé des femmes et des hommes. Je suis munie d’un ardillon et fonctionne comme une agrafe de sûreté.

© Dominique Bossut (Inrap).

Bracelet en bronze ouvert

De section circulaire, terminaison rectangulaire décorée d'une croix de Saint-André incisée sur l'aplatissement du jonc.

Sépulture féminine tardo-romaine

Lieu de découverte : Nécropole localisée sur l'emprise du centre Marc Sautelet INRAP/DRAC

4e - 5e siècles

© Dominique Bossut (Inrap).

2 bagues en pâte de verre bleu cobalt

Pâte de verre étirée en fil puis écrasée pour former un chaton ovale.

Sépulture féminine tardo-romaine

Lieu de découverte : Nécropole localisée sur l'emprise du centre Marc Sautelet. INRAP/DRAC

4e - 5e siècles

© Dominique Bossut (Inrap).

Tasse en verre

Sépulture féminine tardo-romaineForme nommée Modialus (terme désignant une mesure de vin, d'huile, de blé…) et par extension un récipient à boire.

Lieu de découverte : Nécropole localisée sur l'emprise du centre Marc Sautelet. INRAP/DRAC

4e - 5e siècles

© Dominique Bossut (Inrap).

Le Moyen-Âge

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Capitulare de Villis, Brevium Exempla

Collection Lilliad Learning Center Innovation – Université de Lille. Original conservé à la Bibliothèque Herzog August, Wolfenbüttel, Allemagne. En 800 Charlemagne est couronné empereur à Rome. Le domaine royal d'Asnapio étant un exemple de bonne gestion, Charlemagne fera joindre ce Brevium exempla au règlement des domaines impériaux.

Lieu de découverte : Travaux de construction de la ville nouvelle, entre 1977 et 1982 Dépôt ville de Villeneuve dʼAscq

799

Original : en parchemin

Je suis écrit par les envoyés en mission du futur Charlemagne, qui préparent un voyage du roi et de sa cour. Je décris le domaine royal d’Asnapio (Annappes) et donne le détail des vivres et des animaux dont la cour pourra disposer en chemin.

TraductionNous avons trouvé dans le fisc d’Annappes une demeure royale très bien bâtie en pierres, avec 3 pièces ; toute la maison entourée à l’étage de soliers comportant 11 petites pièces ; dessous un cellier ; 2 portiques, 17 autres maisons faites de bois à l’intérieur de la cour avec autant de pièces et autres dépendances en bon état, une étable, une cuisine, une boulangerie, 2 hangars à épis, 3 granges. La cour fortement défendue par une haie, avec un portail de pierre et, par-dessus, un solier servant de dépense. Une petite cour, elle aussi entourée d’une haie, à la belle ordonnance et plantée d’arbres d’essences diverses. Équipement : un lit à garnir, du linge pour garnir une table ronde, une touaille. Outils : 2 bassins d’airain, 2 coupes, 2 chaudières d’airain, une de fer, une bassine à faire le sel, une crémaillère, un landier, une lampe, deux grandes haches, une doloire, 2 tarières, une hache, un ciseau (à bois), un rabot, une plane, 2 faux, 2 faucilles, 2 pelles garnies de fer. Outils de service, en bois, à suffisance. De l’exploitation : épeautre vieille de l’an passé, 90 corbeilles qui peuvent donner en farine 450 charges ; orges 100 muids, semé 1 100, le reste inventorié ; avoine 430 muids, fèves un muid, pois 12 muids. De 5 moulins : 800 muids de petite mesure ; donné aux prébendiers 240 muids, le reste inventorié. De 4 brasseries, 650 muids de petite mesure. De deux ponts, sel 60 muids et 2 sous. De 4 vergers, 11 sous et miel 3 muids. Du cens, beurre 1 muid ; lard de l’année précédente, 10 porcs fumés, 200 jeunes porcs fumés avec rillette et saindoux ; fromages de cette année 43 charges. Du bétail ; juments adultes 51 têtes, de deux ans 5, de l’an passé 7, de cette année 7 ; poulains d’un an 10, de l’année 8, étalons 3 ; bœufs 16, ânes 2, vaches et veaux 50, jeunes bêtes 20, veaux de l’année 38, taureaux 3 ; porcs adultes 260, porcelets 100, verrats 5 ; brebis et agneaux 150, agneaux de l’année 200, moutons 120 ; chèvres et chevreaux 30, chevreaux de l’année 30, boucs 3, oies 30, poulets 80, paons 22. Du même que précédemment. Au sujet des mesnils dépendants du manse ci-dessus. Dans la villa du Grison, nous avons trouvé des mesnils seigneuriaux où il y a 3 granges et une cour entourée d’une haie ; il y a un jardin avec des arbres ; oies 10, canards 8, poulets 30. Dans une autre villa nous avons trouvé des mesnils seigneuriaux et une cour défendue par une haie et, à l’intérieur, 3 granges, vigne 1 arpent, 1 jardin avec arbres ; oies 15, poulets 20. Dans cette villa, des mesnils seigneuriaux ; il y a deux granges, un hangar à épis, un jardin, une cour bien défendue par une haie.Même chose que ci-dessus : nous avons vérifié que la mesure des muids et des setiers était la même que celle du palais. Nous n’avons pas trouvé de ministériaux s’occupant du travail de l’or, de l’argent, du fer, ni pour chasser, ni pour accomplir autre chose. Herbes du jardin que nous avons trouvées : lis, menthe-coq, menthe, persil, rue, ache, livêche, sauge, sarriette, savine, poireau, ail, tanaisie, menthe sauvage, coriandre, échalote, oignon, chou, chou rave, bétoine. Arbres : pommiers, poiriers, néfliers, pêchers, noisetiers, mûriers, noyers, cognassiers. Traduction extraite de Histoire économique de l’Occident médiévalGuy Fourquinéditions Armand Colin - 1969

Lissoir de tisserand en os

Outil aplati en ciseau à une extrémité, en pointe à l'autre bout ; aplani par l'usure sur 2 faces sur toute la longueur. Il porte des traces d'un décor géométrique incisé.

Lieu de découverte :Avenue de Courtrai, 1981Dépôt ville de Villeneuve d'Ascq

9e-10e siècles

Le tisserand m’utilise pour resserrer les rangs de fils lors de la réalisation de pièces de tissus sur un métier à tisser.

Flûte et sa restitution en bois de sureau

La proposition de restitution de la flûte a été faite par un étudiant en musicologie, dans du sureau.

Lieu de découverte : Motte de Quiquempois, Dépôt ville de Villeneuve dʼAscq

13e siècle

A mon origine j’étais ronde mais le poids des terres humides qui me recouvraient m’a déformé. Une fois sorti de mon fossé j’ai dû faire un petit séjour dans le laboratoire spécialisé de Grenoble pour être stabilisée.

Ampoule de Pèlerin en plomb

Lieu de découverte : Motte de Quiquempois Dépôt ville de Villeneuve d'Ascq

15e siècle

Les céramiques

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Faisselle en céramique grise

Lieu de découverte : Villa de Flers, 1972 Dépôt ville de Villeneuve d'Ascq

2e siècle

Mon fond arrondi percé de petits trous permet l’égouttage du caillé pour la fabrication de fromages.

Plat de type Chenet 304 en sigillée d'Argonne

Sépulture féminine tardo-romaine

Lieu de découverte : Nécropole localisée sur l'emprise du centre Marc-Sautelet INRAP/DRAC

4e - 5e siècles

© Dominique Bossut (Inrap).

Coupe de type Chenet 320 en sigillée d 'Argonne décoré d'une molette à casiers

Sépulture tardo-romaine

Lieu de découverte : Nécropole localisée sur l'emprise du centre Marc Sautelet, 1970 INRAP/DRAC

4e - 5e siècles

© Dominique Bossut (Inrap).

Au cours du Moyen-âge, la grande villa carolingienne s'est morcelée en unités plus petites. Il subsiste néanmoins un grand domaine d'Annappes appartenant au comte de Flandre. Il est administré par un "maire" (mayeur) qui régit le domaine et fait appliquer la justice comtale.Au 11e siècle, dans l'actuel quartier du Breucq, le seigneur du lieu installe non loin de la Marque sa résidence. Une modeste fortification rurale qui se compose d'une motte (petite élévation de terre en forme de tronc de cône) surmontée d'un donjon en bois, associé à une ferme en contre-bas, le tout entouré de fossés en eau et de palissades. Aux 12e et 13e siècles, la seigneurie du Breucq s'étend jusqu'aux portes de Lille.En 1200 le comte de Flandre donne des terres dans le marais de Flers à l'un de ses proches baron; Gilbert de Bourghelles (surnommé Quiquempois). Ce dernier va y construire un domaine avec manoir et ferme. Ce personnage participe à la bataille de Bouvines, dans l'armée des coalisés contre le roi de France Philippe Auguste.

Dès le début des années 1970, sous la truelle d'archéologues amateurs de nombreux chantiers de fouilles voient le jour : une villa gallo-romaine et quelques sépultures à Flers et à Annappes.Un ancien manoir du 13e siècle construit par le célèbre Gilbert de Quiquempois émerge de son sommeil en plein Parc urbain. Au début des années 1980, des fouilles menées dans le quartier "les Prés" permettent d'explorer une zone d'habitat rural de l'époque gauloise, période jusqu'alors peu connue dans cette région. Au début des années 2000, un autre chantier archéologique d'envergure et de grand intérêt scientifique, dans le futur quartier de la Haute Borne, confirme l'importance de l'implantation gauloise et gallo-romaine. D'autres recherches archéologiques sont programmées pour les années à venir : Villeneuve d'Ascq n'en a pas fini d'explorer son passé lointain !Très vite la nouvelle municipalité s'intéresse à ces traces issues d'un passé lointain et se montre soucieuse de les faires siennes pour les intégrer à l'histoire de la jeune ville en cours de réalisation. Un musée est aménagé dans les anciennes caves du château de Flers en 1991 et le parc Asnapio avec ses bâtiments restitués est inauguré en 2001

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Au temps des seigneuries et des châteaux

Les céramiques

La période révolutionnaire

Sous l'Ancien Régime (16e - 18e siècles), sur le territoire de l'actuelle Villeneuve d'Ascq, on compte une vingtaine de seigneuries. Certaines possèdent un château comme nous le montrent les Albums du Duc de Croÿ et le Terrier du prieuré de Fives.La seigneurie la plus prestigieuse est celle d'Annappes avec son château, construit à l'emplacement actuel de Saint-Adrien. Acquise par Don Juan de Roblès en 1594, année où il est nommé gouverneur de Lille par le roi Philippe II d'Espagne, elle est érigée en comté en 1605. Ce gouverneur de Lille porte donc aussi le titre de Comte d'Annappes.De tous ces manoirs : Quiquempois, Roques, et châteaux : Les Près, Le Sart, Annappes, Flers, ne subsiste aujourd'hui que le château de Flers.Terrier du prieuré Saint-Martin de FivesAu début du 12e siècle, le prieuré de Fives est un petit monastère, placé sous la dépendance de l'importante abbaye bénédictine Saint-Nicaise de Reims. Il s'est installé sur des terres données par le seigneur du Breucq, par ses parents et vassaux. Placés sous l'autorité d'un Prieur, les quelques moines qui y résident gèrent les biens dont ils ont la charge et en envoient les revenus à l'abbaye mère. Le prieuré est fermé à la Révolution française.Avant la création du cadastre sous Napoléon, il existe des (livres) terriers qui sont des registres privés, accompagnés ou non d'un plan, qui décrivent les bien immobiliers d'une seigneuries (terres et exploitations agricoles généralement) ainsi que les redevances et obligations dues par leurs exploitants (ou occupants).Le plan terrier du prieuré de Fives réalisé vers 1733 se compose de grandes planches illustrées qui nous montrent des vues de seigneuries des environs de Lille. Certaines de ces planches se situent sur le territoire de l'actuelle Villeneuve d'Ascq.1733 - Plan terrier du Prieuré de Fives, Vue de Fives à Flers, où figurent le château des Prés (disparu) avec sa ferme (dont subsiste une partie)Archives départementales du Nord, Lille - France. Musée 407 1733, Plan terrier du Prieuré de Fives, Vue de Fives à Ascq où figure le Manoir de Roques (disparu). Jusqu'à la veille de la Révolution, ses propriétaires sont reconnus comme Seigneur d'Ascq, Archives départementales du Nord, Lille - France. Musée 407 Le château de BrigodePierre Jacques de Brigode, conseiller-secrétaire du roi auprès du Parlement de Flande fait construire une résidence noble vers 1760 à Annappes, le château de Brigode.Son fils Romain hérite du château familial et fait aménager un parc romantique "à l'anglaise" autour du château. François-Adrien de Brigode, le fils de Romain est maire du village mais meurt à 30 ans. Sa mère et sa soeur Noémie donnent en 1877 l'emplacement de l'ancien château d'Annappes pour construire un novicial et une école qui portera le nom d'Adrien, l'actuel lycée Saint-Adrien.Plus tard, la fille de Noémie épouse Geoffroy de Montalembert qui sera maire d'Annappes jusqu'après la première Guerre mondiale. Leur fils, maire à son tour jusqu'en 1935, ne vendra le domaine qu'en 1967. Le château familial est détruit en 1969, mais le parc transformé en golf est sauvegardé. Le domaine devient le quartier résidentiel de Brigode.Gravure du château de Brigode vers 1820, Société historique de Villeneuve d'Ascq

1614Calice Offert à l'église Saint-Sébastien d'Annappes par le comte d'Annappes Don Juan de Robles

16e siècleTable damier en pierre bleuePropriété des De Roblès, le parc s’étendait jusqu’au manoir de Quiquempois et fut transformé en parc "à la française" sur le modèle de Versailles vers 1685.Lieu d’origine :Parc du château Comtal d'Annappes (à l’emplacement de l’actuel Lycée Saint Adrien)Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d’AscqJe porte autour de mon damier une légende écrite en capitales romaines « Qui touche il joue qui perd va hors ».

16e siècleTable damier en pierre bleuePropriété des De Roblès, le parc s’étendait jusqu’au manoir de Quiquempois et fut transformé en parc "à la française" sur le modèle de Versailles vers 1685.Lieu d’origine :Parc du château Comtal d'Annappes (à l’emplacement de l’actuel Lycée Saint Adrien)Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d’AscqJe porte autour de mon damier une légende écrite en capitales romaines « Qui touche il joue qui perd va hors ».

1614Calice Offert à l'église Saint-Sébastien d'Annappes par le comte d'Annappes Don Juan de Robles

Les céramiques

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Pichet en céramique

Forme pichet à haut col, avec pied. Pâte blanche recouverte d'une glaçure verte. Muni d'une anse et à son opposé d'un bec verseur tubulaire dont l'extrémité surpasse la hauteur du vase. Fonction de biberon grâce à un tuyau en boyau qui aurait été fixé sur le haut du bec tubulaire.

Lieu de découverte : Motte de Quiquempois Dépôt ville de Villeneuve d'Ascq

13e siècle

Plat creux vernissé à marli de fabrication régionale avec 2 trous de fixation

Au centre un médaillon de forme ovale dans lequel est dessiné en creux un portrait féminin avec une coiffure élaborée, le cou entouré d'une collerette ou fraise. En dentelles ou en tissus, portée par nobles et bourgeois durant la seconde moitié du 16e siècle jusqu'au début du 17e siècle, la collerette est un trait de la mode espagnole.

Lieu de découverte : Motte de Quiquempois Dépôt ville de Villeneuve d'Ascq

1614

Au moment de ma fabrication, les Pays-Bas espagnols dont Annappes fait partie, connaissent un « Age d’Or » sous le gouvernement pacifique des Archiducs Albert et Isabelle. C’est Isabelle, fille du roi d’Espagne, Philippe II, que je représente. Un plat représentant l’Archiduc Albert est présenté au musée de l’Hospice Comtesse de Lille.

La date « 1614 » est inscrite dans le médaillon. Don Juan de Roblès, seigneur espagnol et comte d'Annappes reçoit d''importants personnages dans son château. Lors de ces évènements festifs, ce plat orne les crédences au milieu d''autres plats et honore les Archiducs.

La période révolutionnaire

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Chaussure en cuir

Après le siège de Lille par les Autrichiens en octobre 1792 les troupes républicaines françaises occupent les châteaux pour leur faire face. 5000 hommes séjournent dans le camp de Flers jusqu'en mai 1794. Durant cette période il y a de nombreuses escarmouches et on réquisitionne des effets civils (comme cette chaussure) pour équiper les soldats.

Lieu de découverte : Château des Prés, 1982/83 Dépôt ville de Villeneuve d'Ascq

1792/1794

Seau de puits en bois et métal

Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d'Ascq

18e siècle

Découvrez mon puits lumineux au Musée du Terroir !

La révolution industrielle

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Quand arrive la révolution industrielle, la vie des villages d'Annappes, Flers et Ascq est toujours rythmée par une importante activité agricole. On y cultive principalement des pommes de terre, des betteraves sucrières, du lin (pour l'huile et le textile) et du blé. Des entreprises familiales sont également implantées dans les trois villages. En 1865 la ligne de chemin de fer Lille - Tournai est mise en service. On construit la Gare d'Ascq et de nombreux employés de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord vivent à Ascq et Annappes. A Flers en 1909 empruntant le Grand Boulevard qui vient d'être achevé, circule un nouveau tramway électrique : "le Mongy", du nom de son concepteur, Alfred Mongy. L'arrivée du train et du tramway désenclavent les villages et facilite l'accès à Lille, Roubaix et Tourcoing. Les habitants qui ne possèdent pas d'automobile, peuvent profiter de ces nouveaux modes de transport rapides. L'acheminement des marchandises s'en trouve également facilité.

Maquette d'un moulin à vent

Association régionale des amis des moulins (ARAM)

Je fonctionne grâce au vent (la force éolienne) qui fait tourner mes ailes de 26m d’envergure ; je suis capable de pivoter.Construit à Audruicq en 1743 pour produire à l’origine de l’huile (de lin essentiellement), avant la révolution Française, je suis transformé pour moudre les grains (blé, seigle, orge etc…) et les réduire en farines. Démonté puis remonté à Offekerque en 1901, je cesse toute activité en 1950.Racheté en 1974 par l’Association régionale des amis des moulins (ARAM), je suis restauré, remis dans mon état d’origine et remonté à Villeneuve d’Ascq. J’y fais partie d’un ensemble comprenant outre moi-même, un autre moulin à vent (à farine), un moulin hydraulique et un musée consacré à la molinologie.

Semoir-tablier en tôle galvanisée avec bretelle en cuir

Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d'Ascq

Début 20e siècle

Porté sur le ventre des paysans je contiens les graines de céréales qu’ils sèment d’un geste sûr et précis sur tout le terrain.

Jouet, Chariot en bois

La famille Rouneau a fondé en 1836 une fabrique de jouets à l’actuel 63 rue Gaston Baratte à Ascq. Des chevaux à bascule, avions, petits trains ou des charrettes sont produits par l’entreprise jusqu’à l’interruption de son activité en avril 1944 quand Robert Rouneau perd la vie lors du massacre dʼAscq.

Lieu d’origine : fabriqué par l’entreprise Rouneau à Ascq Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d’Ascq

Début du 20e siècle

Bloc de charbon pour locomotive

Début du 20e siècle

Brûlé dans le foyer de la locomotive pour créer de la vapeur, c'est grâce à moi qu'elle peut avancer.

Bloc de charbon pour locomotiveLongueur 32 cm ; largeur 19 cm ; hauteur 14 cmDébut 20e siècleCollection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d’Ascq

Affiche Dubus Catry

Située route de Tournai (à proximité de l’actuel forum vert) et propriété de la famille Deffontaine, la brasserie Sainte Marie connaît un succès qui se prolonge après son rachat par Léon Catry et Léon Dubus en 1906. Ce dernier épouse Martha Deffontaine et, après le départ de Léon Catry, l’entreprise prend le nom Dubus-Deffontaine. Elle voit croître sa production jusqu’à la cessation de son activité en 1954 où elle se tourne vers le négoce. Bien qu’expropriée en 1973 pour faire place au Quartier de l’Hôtel de ville, l’ancienne brasserie voit aujourd’hui perpétuée sa tradition place d'Annappes chez « Boissons Cash Dubus ».

Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d'Ascq

Début 20e siècle

Cuve à chocolat en cuivre

En 1851, les frères Rousseau ouvrent une fabrique de chicorée et une raffinerie de sel au 158 rue des Fusillés à Ascq. Cinquante ans plus tard leurs descendants abandonnent le sel au profit de la fabrication de chocolats. L’entreprise Rousseau devient Bouquet d’Or et invente le célèbre ourson en guimauve enrobé de chocolat. En 2003 l’entreprise est rachetée par le groupe Cémoi. On y fabrique toujours des bonbons et des chocolats notamment pendant la période des fêtes de Noël.

Lieu d’origine : Entreprise Bouquet d’Or à Ascq Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d'Ascq

Début 20e siècle

Coq d'église en laiton et cuivre

Les cloches, l'horloge et le carillon prennent place en haut de l'édifice. Durant la Première Guerre mondiale de 1914 à 1918, les troupes allemandes occupent le village et l'église est réquisitionnée. On fait fondre les cloches pour faire des armes et le coq sert de cible à l'occupant qui cherche à se distraire. Les dégâts sont tels qu'après la guerre il faut réparer la flèche et supprimer les clochetons. Les cloches sont changées et le carillon égaie à nouveau Ascq à partir de 1923. Le coq est remplacé en 1950.

Lieu d'origine : Église Saint-Pierre d'Ascq Collection Musée du Terroir, ville de Villeneuve d'Ascq

1842

Entouré de quatre clochetons je suis installé au sommet de la flèche du nouveau clocher de l’église Saint Pierre d’Ascq. Cocorico !

Le chemin de fer, moteur du développement industriel

Rencontrez les locomotives grandeurs nature à la Halle aux trains près de la gare d’Ascq.

Début du 20e siècle

Maquette de train à vapeur réalisée par l'association Vapeur 45

Bloc de charbon Anthracite, 8 kg, 40 cm L’un des derniers blocs de charbon provenant de la fosse n°11, dite Saint Pierre, de Loos-en-Gohelle avant sa fermeture en 1986. Collection privée de Frederik Lempereur

De 1914 à 1945, l'Histoire est profondément marquée par les deux conflits mondiaux. Les évènements internationaux ont des répercussions souvent tragiques sur les populations locales. Certaines traces sont encore visibles aujourd'hui sur le territoire de Villeneuve d'Ascq comme les blockhaus érigés pour se protéger de l'invasion allemande à partir des années 1930.Par deux fois, les habitants d'Annappes, Ascq et Flers subissent l'occupation allemande, qui impose des restrictions terribles. La région est également la cible des bombardements des Alliés.

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Les deux guerres mondiales, quand la marche du monde rencontre l'histoire locale

La Première Guerre mondiale

Carte des blockhaus

La Deuxième Guerre mondiale et le Massacre d'Ascq

Blockhaus du lac du Héron, service Communication, 2015

Blockhaus visible

Blockhaus non accessible

Blockhaus visible

Blockhaus non accessible

La première guerre mondiale

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Depuis 1914, les villages de la région lilloise, situés à l'est du Front, sont occupés par les Allemands. La gare d'Ascq approvisionne l'arrière en matériel de guerre et de nouvelles troupes allemandes y débarquent. Parce qu'elle est un point stratégique, elle est régulièrement la cible des bombardements aériens français et anglais.

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Carte postale du bombardement d'Ascq

Collection privéeEmmanuel Lopez

5 septembre 1917

J'ai été prise par un soldat allemand près du passage à niveau de la gare d'Ascq. Deux jours plus tôt, une énorme bombe y a explosé en faisant trois victimes. J'ai été envoyée sous forme de carte pour illustrer les violences de la guerre chez les civils.

Veste en laine du Lieutenant Colpin

Pierre Colpin est né à Flers-lez-Lille en 1900. Après la Première Guerre mondiale, alors qu’il se prépare à être prêtre, il est appelé pour le service militaire. Alors que l’Allemagne décide la suspension du paiement de ses réparations de guerre, le Lieutenant Colpin est envoyé dans les troupes d'occupation de la Ruhr. Il meurt assassiné le 10 mars 1923 parce qu’il est français. Son assassinat suscite l’émotion à travers la France. Il reçoit des funérailles nationales à Lille et est fait chevalier de la légion donneur à titre posthume. Il est enterré dans le cimetière de Flers où sa tombe est toujours visible.

Doublure en coton, boutons en métal

Collection ville de Villeneuve d’Ascq

1922

Je suis une vareuse d’apparat de sous-lieutenant, grade que mon propriétaire a obtenu à Saint-Cyr en 1922.

Plaque commémorative en bronze

Faite à la demande des anciens combattants.

Collection ville de Villeneuve dʼAscq

1924

La deuxième guerre mondiale et Le massacre d'Ascq

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AdolF Hitler et son état major sur le perron du château de Brigode

Tandis que les troupes britanniques tentent de rembarquer à Dunkerque, de furieux combats sont menés sur la Deûle pour empêcher les Allemands de prendre Lille. Les troupes françaises finissent par capituler et le 1er juin 1940, le Général allemand Waeger fait rendre les honneurs aux prisonniers français, pour saluer leur bravoure, avant leur départ en captivité en Allemagne. Au même moment, Hitler rencontre Léopold III à Bruxelles puis visite les lieux où il a servi pendant la Première Guerre mondiale. Il s'arrête à cette occasion à Annappes et séjourne au château de Brigode, propriété du Comte de Montalembert, la nuit du 1er juin 1940.

Collection DR

Le 1er juin 1940

Elie Derache

Je suis Elie Derache, agent SNCF de service à la gare d’Ascq le soir du samedi 1er avril 1944.

Nuit du 1er au 2 avril 1944

Décrochez et écoutez les transcriptions des échanges du 1er avril au Mémorial Ascq 1944.

Après le passage de l’express Bruxelles-Lille, un convoi de marchandises militaire allemand est annoncé en gare pour 22h44. À l’arrivée du train, j’ai entendu une explosion sur les voies vers la cabine d’aiguillage et presque aussitôt après j’ai entendu s’arrêter la machine. Il n’y avait plus d’éclairage, avec une lampe je suis allé voir. La locomotive était sortie des rails ainsi que les trois premiers wagons plate-forme avec des véhicules. Des dégâts matériels mineurs, pas de blessés. De retour à mon poste, j’ai téléphoné à la centrale de Lille pour bloquer le trafic et mettre le convoi en sécurité. Monsieur Carré, le chef de gare est sorti de chez lui pour m’épauler. Nous avons vu arriver des soldats allemands furieux qui criaient. Ils nous menaçaient de leurs armes et nous ont frappés en cassant les chaises.Puis ils ont tiré à la mitraillette et sont sortis, nous laissant pour morts. Ayant repris mes esprits, j’ai appelé Lille pour signaler ce qui se passait à Ascq et demander un médecin pour soigner Monsieur Carré qui perdait son sang. Aussitôt j’ai fait un garrot pour tenter d’arrêter l’hémorragie. J’entendais maintenant des tirs de mitraillette et des passages de soldats qui hurlaient en poussant des civils devant la gare, puis des détonations là-bas au-delà des aiguillages. Sans arrêt j’appelais Lille, de plus en plus inquiet pour qu’on nous envoie des secours. Enfin on a entendu des coups de sifflet du côté du passage à niveau, les tirs se sont arrêtés, il était 1h30 du matin. Une ambulance est venue chercher le chef de gare qui souffrait et dont les forces faiblissaient. Quand je suis rentré chez moi, des soldats narquois patrouillaient dans les rues. Je n’ai pas pu dormir. Le lendemain on est venu me dire qu’on avait emmené 86 corps à l’école communale, et que bon nombre de mes amis s’y trouvaient. Et qu’il y avait aussi beaucoup de blessés. J’ai appris plus tard que c’est grâce à mes coups de téléphone que le massacre avait été arrêté, pour cette raison on m’a décoré.Quand je suis rentré chez moi, des soldats narquois patrouillaient dans les rues. Je n’ai pas pu dormir. Le lendemain on est venu me dire qu’on avait emmené 86 corps à l’école communale, et que bon nombre de mes amis s’y trouvaient. Et qu’il y avait aussi beaucoup de blessés. J’ai appris plus tard que c’est grâce à mes coups de téléphone que le massacre avait été arrêté, pour cette raison on m’a décoré.Texte Société Historique de Villeneuve d’Ascq

Transcription papier des échanges entre la gare d’Ascq et la gare de Lille

Collection Mémorial Ascq 1944, ville de Villeneuve d’Ascq

Nuit du 1er au 2 avril 1944

Casquette SNCF en laine

Visière en plastique Appartenait à M. Carré, chef de gare à Ascq

Collection Mémorial Ascq 1944, ville de Villeneuve dʼAscq

1944

A la fin des années 1960, l'État décide de la création d'une ville nouvelle à l'est de Lille. De cette volonté, va résulter la fusion des communes d'Annappes, Ascq et Flers-Lez-Lilleet la création de Villeneuve d'Ascq par un arrêté du 25 février 1970.La conception de la ville nouvelle sera assurée par l'établissement public d'aménagement de Lille-Est (EPALE).

Dès le début des années 1970, sous la truelle d'archéologues amateurs de nombreux chantiers de fouilles voient le jour : une villa gallo-romaine et quelques sépultures à Flers et à Annappes.Un ancien manoir du 13e siècle construit par le célèbre Gilbert de Quiquempois émerge de son sommeil en plein Parc urbain. Au début des années 1980, des fouilles menées dans le quartier "les Prés" permettent d'explorer une zone d'habitat rural de l'époque gauloise, période jusqu'alors peu connue dans cette région. Au début des années 2000, un autre chantier archéologique d'envergure et de grand intérêt scientifique, dans le futur quartier de la Haute Borne, confirme l'importance de l'implantation gauloise et gallo-romaine. D'autres recherches archéologiques sont programmées pour les années à venir : Villeneuve d'Ascq n'en a pas fini d'explorer son passé lointain !Très vite la nouvelle municipalité s'intéresse à ces traces issues d'un passé lointain et se montre soucieuse de les faires siennes pour les intégrer à l'histoire de la jeune ville en cours de réalisation. Un musée est aménagé dans les anciennes caves du château de Flers en 1991 et le parc Asnapio avec ses bâtiments restitués est inauguré en 2001

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La naissance de Villeneuve d'Ascq

Première élection

Les expropriations

Une ville sportive et accessible

Création de la cité scientifique

Villeneuve d'Ascq demain

Un patrimoine riche et diversifié

La technopole verte

Frise chronologique

Villeneuve en Flandre devenue Villeneuve d'Ascq Début février 1970, le protocole d'accord sur la fusion des trois communes permettant de créer la ville nouvelle prévoit de lui donner le nom de Villeneuve-en-Flandre. Mais c'est sans compter sur la mobilisation des Ascquois qui demandent que le nom d'Ascq soit conservé dans le nom de la ville nouvelle pour perpétuer la mémoire du massacre d'Ascq, survenu dans la nuit du 1er au 2 avril 1944. Ainsi la ville nouvelle est dénommée Villeneuve d'Ascq. Nord Éclair, 4 février 1970, Société historique de Villeneuve d'Ascq Voix du Nord, 7 février 1970, Société historique de Villeneuve d'Ascq Voix du Nord, 21 février 1970, Société historique de Villeneuve d'Ascq Arrêté préfectoral du 25 février 1970, Archives municipales de Villeneuve d'Ascq, Fonds EPALE

Brochure Lille-Est, 1970, Société historique de Villeneuve d'Ascq

Création de la cité scientifique

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Au début des années 1960, Annappes est choisi pour accueillir le nouveau campus universitaire. Il est construit sur les terrains agricoles jusqu'alors exploités par les habitants d'Annappes et Ascq. Le Centre Universitaire Scientifique de Lille-Annappes ouvre ses portes en 1964. Son implantation, au milieu des champs, lui vaut le surnom peu flatteur d'Université des betteraves".Au même moment, le Rectorat de Lille cherche un emplacement pour transférer les Universités de Lettres et de Droit. En 1966, un terrain au sud de Flers est retenu.La présence du site universitaire influe sur le choix de ce territoire pour implanter la ville nouvelle.

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Campus universitaire

Collection Université de Lille Copyright : Phot'R photographies aériennes

1967

En arrière-plan, les villages d'Annappes et Ascq

Campus universitaire

Collection Université de Lille

1967

Autour de la Bibliothèque Universitaire

Collection Université de Lille

Bibliothèque Universitaire de la Faculté des sciences

Collection Université de Lille

Les expropriations

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Ce n'est qu'à partir de septembre 1967 que les habitants d'Annappes, Ascq et Flers prennent véritablement conscience de la réalité du projet de ville nouvelle. Une première déclaration d'utilité publique prévoit l'expropriation de nombreux terrains, dont 273 maisons (nombre qui sera réduit à 92). Les premiers courriers d'expropriation tombent dans les boîtes aux lettres un mois plus tard. La surprise laisse vite place à la contestation. Dans les trois communes des comités de défense se créent ; leur conseil municipal se prononce en faveur de négociations avec les aménageurs, élus locaux et préfet, pour réduire les destructions. Deux manifestations se déroulent en mars 1968 ; un contre-projet est élaboré. Mais après des mois de mobilisation, la résignation s'installe. Cependant cette affaire demeure un traumatisme tant pour les expropriés que pour les aménageurs. Une deuxième déclaration d'utilité publique en novembre 1970 ne concerne cette fois que peu de terrains bâtis et beaucoup d'accords sont passés avec les propriétaires.

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Contre-projet présenté par la fédération des expropriés

Papier

Collection Société historique de Villeneuve d'Ascq

1967

Sacoche de facteur en Cuir

Collection privée, Fréderic Tulpin

Fin des années 1960

Première élection

1ère écharpe de Maire de Gérard Caudron

Tissu

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1977

Collection privée, Gérard Caudron Maire de Villeneuve d'Ascq

La technopole verte

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Dès les premières heures de Villeneuve d'Ascq, la ville est attractive et voit s'installer sur son territoire des institutions publiques régionales, des groupes commerciaux et des entreprises privées.

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Cette dynamique s'illustre dans les exemples suivants :1976, la Direction Régionale des Télécommunications (DRT) s'établit dans un bâtiment neuf du quartier du Triolo. La DRT Triolo accueille les services techniques et les équipes en charge de commercialiser les dernières innovations. Elle participe ainsi à la démocratisation du minitel dans les foyers villeneuvois. Pour gérer le trafic téléphonique villeneuvois une tour hertzienne est construite à Flers en 1978. Elle est aujourd'hui emblématique du paysage de la ville.1977, le centre commercial V2 ouvre ses portes. Il est, à l'époque, le plus grand centre commercial au Nord de Paris. Construit sur deux étages, on y trouve un hypermarché Auchan et une large galerie marchande. Un plus petit centre commercial nommé Villeneuve 1 existe déjà dans le quartier du Triolo, on nomme donc le nouveau centre Commercial Villeneuve 2 ou plus couramment V2. Le groupe Auchan a fait le choix d'implanter sa centrale d'achat à Villeneuve d'Ascq, ainsi on retrouve le nom de la ville sur tous les produits de la marque dans le monde entier.1984, l'entreprise Bull installe une usine ultramoderne à Villeneuve d'Ascq. Elle est spécialisée dans la fabrication de terminaux informatiques et commercialise l'un des premiers ordinateurs : le Bull-Micral. Cet outil informatique équipera de nombreuses institutions. L'entreprise Bull fermera au début des années 1990 et laissera la place à l'entreprise Décathlon pour l'ouverture du plus grand magasin de sport de la Métropole lilloise : Décathlon Campus. 1987, la société Bonduelle installe son siège social à Villeneuve d'Ascq. En 2003, la ville accueille le parc scientifique européen de la Haute Borne à proximité de l'Université des Sciences et Technologies. L'ensemble forme un pôle scientifique de deux cents entreprises, laboratoires et start-up avec la volonté forte de conserver l'environnement naturel de l'espace. Haute Borne, service Communication, 2016 La nature en coeur de villeAu début des années 1970 lors de la construction de la ville nouvelle, plusieurs lacs artificiels sont créés pour drainer l'eau. Le lac du Héron est le plus grand mais il en existe 5 autres : le lac de Canteleu, le lac de Quiquempois, le lac Saint-Jean, le lac des Espagnols et le lac du Château. Au total, la ville compte plus de 110 Ha de plan d'eau.Depuis 1995, une partie du lac du Héron est classée réserve naturelle régionale. Elle est gérée par les Espaces Naturels de la MEL et présente principalement un intérêt ornithologique avec 235 espèces d'oiseaux répertoriées. Elle abrite aussi 306 espères de plantes dont 17 jugées "patrimoniales", six espèces d'amphibiens et 190 espèces d'insectes. Vue aérienne du lac du Héron, service Communication, 2013

Maquette du métro VAL

Le métro est conçu à Villeneuve d'Ascq par l’équipe de chercheurs du Professeur de la Faculté des Sciences de Lille, Robert Gabillard. En 1971 ils déposent un brevet et le nomme : système VAL, pour Villeneuve d'Ascq-Lille (par la suite il sera renommé Véhicule Automatique Léger pour l’export). En 1983 le Président de la République François Mitterrand vient l’inaugurer.

1983

Je suis automatique, rapide et permets ainsi une cadence élevée. Une première mondiale !

VAL inauguré en 1983 Collection Université de Lille

Minitel Alcatel

Commercialisé à partir de 1982

Collection Musée Régional des Télécommunications et de la Radio de Marcq-en-Baroeul

1982

Logo de la ville de Villeneuve d'Ascq à sa création

Collection ville de Villeneuve d'Ascq

1988

Je symbolise ma ville appelée la « technopole verte ». Je me compose d’une sphère bleue, représentative de l’innovation technologique, et d’une feuille verte pour le respect de l’environnement.

Une ville sportive et accessible

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Dès sa création, Villeneuve d'Ascq est pensée comme une ville accessible à tous.

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Des innovations en matière d'accessibilité Dès sa création, Villeneuve d'Ascq est pensée comme une ville accessible à tous. De façon novatrice les déplacements de chacun sont intégrés dans le projet de construction. Chaque escalier est doublé d'une rampe, des chemins piétonniers sont créés en parallèle des voies automobiles et les transports en commun sont accessibles en fauteuil roulant. Des bâtiments publics sont également construits dans cette idée : le collège du Triolo est bâti de plain-pied et adapté à l'accueil des élèves en situation de handicap moteur. Dans le quartier de l'Hôtel de ville, chaussée haute, l'un des immeubles permet d'accueillir des personnes en situation de handicap moteur. A l'époque cette démarche d'intégration est innovante en centre-ville.Aujourd'hui, la ville travaille à une accessibilité encore plus large et propose notamment aux entreprises de travaux publics une signalétique comprise par tous et validée par l'Union régionale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (URAPEI) et l'association des papillons blancs de Roubaix / Tourcoing. Le visuel existe en 2 versions, vers la droite ou la gauche selon les situations. Signalétique de travaux publics accessible Forte de sa devise "le sport pour tous" Villeneuve d'Ascq compte notamment :-27 salles de sport-18 terrains de sport-26 courts de tennis-2 dojos-2 piscines-2 golfs-2 installations d'athlétismeet des équipements de plus grande envergure-Le Stadium Lille Métropole-Le Palacium-Le Stade Pierre-Mauroy On y pratique 80 disciplines encadrées par plus de 160 associationsVilleneuve d'Ascq est distinguée pour la deuxième fois par le label "ville active et sportive 2019 / 2021". Extrait du magazine Sporama, office municipal de sport 2016 L'équipe féminine de rugby du LMRCV est championne de France Top 8 et championne de France à VII. 2017 L'équipe féminine de basket de l'ESBVA LM est championne de France

Collection ville de Villeneuve d'Ascq

Nous sommes les trophées les plus honorifiques que Villeneuve d’Ascq ait reçus.

1999 - trophée de ville la plus handisportive de france

2005 - TROPHÉE HANDICAP ET CITOYENNETÉ VIE QUOTIDIENNE

2008 GRAND PRIX DU MANAGEMENT PUBLIC

1996 - trophée de ville la plus sportive de france

Dépliant pédagogique sur la démarche de construction HQU

Cette démarche prend en compte l’usage universel dès la conception d’un bâtiment quel qu’il soit. Tout en respectant les normes de construction et la loi sur l’accessibilité, sont préconisés un certain nombre d’aménagements complémentaires permettant une utilisation par tous, quelles que soient les capacités physiques, sensorielles, intellectuelles ou la perte d’autonomie de chacun.

Création ville de Villeneuve d'Ascq

2012

Consultez le dépliant sur la démarche HQU

Un patrimoine riche et diversifié

Villeneuve d'Ascq mêle étonnamment édifices anciens et créations modernes plus contemporaines.

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Ce patrimoine remarquable est le reflet de son histoire. Ainsi, les trois plus anciens clochers villeneuvois : Saint-Sébastien d'Annappes, Saint-Pierre d'Ascq et Saint-Pierre de Flers Bourg sont des témoins du passé historique de la ville puisque bâtis chacun sur une des trois communes qui ont fusionné en 1970, pour donner naissance à Villeneuve d'Ascq.Sensible à son histoire, la ville développe depuis de nombreuses années un programme de conservation du patrimoine. Ainsi à l'hiver 2021, l'église Saint-Pierre de Flers Bourg fera l'objet d'importants travaux de restauration de ses charpentes, couvertures et façades. Ses parements en pierre de Lezennes font écho à ceux de l'église Saint-Sébastien d'Annappes restaurée en 2012 et ceux de Saint-Pierre d'Ascq, aujourd'hui recouverte de briquettes de Bonzelle, également restaurée en 2018. 2015 Saint-Pierre de Flers Bourg avant les travaux de restauration, service Communication, 2015 Saint-Sébastien d'Annappes après les travaux de restauration, service Communication Restauration des toitures de Saint-Pierre d'Ascq, service Communication Charpente de la nef de Saint-Pierre d'Ascq, service Communication Outre les édifices religieux, le mobilier qu'ils abritent fait également l'objet d'attentions particulières. Tapisseries, sculptures en bois ou en pierre et tableaux sont régulièrement restaurés et mis en valeur. Cet héritage peut ainsi être porté à la connaissance de tous et pérennisé pour les générations futures. 2017 - 2018 Restauration par Hélène Wallart du tableau Notre Dame de Montaigu, Saint-Pierre d'Ascq 1983 le LAM À la fin des années 1960, Jean Masurel, riche collectionneur originaire de Roubaix cherche un musée pour présenter sa collection d’art moderne au public. Il aimerait que ce musée se situe dans sa région natale. Au même moment, les responsables de l’aménagement de la ville nouvelle sont à la recherche d’équipements culturels. Ils contactent Jean Masurel et celui-ci accepte de faire don de sa collection à la communauté urbaine de Lille pour qu’elle soit exposée dans un musée entièrement consacré à ses œuvres. Le chantier débute en 1980 et trois ans plus tard, le Musée d’Art Moderne est inauguré.Aujourd’hui, le Musée accueille des expositions de dimensions nationales et internationales telle que l’exposition William Kentridge, un poème qui n’est pas le nôtre. Je suis construite pour agrandir le Musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq, que vous connaissez aujourd’hui sous le nom de « LAM ». Grâce à mon ouverture le musée présente la plus grande collection européenne d’Art brut. Collection LaM, Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut.

Villeneuve d'Ascq aujourd'hui et demain

Film de présentation de la ville réalisé à l'occasion des 50 ans de Villeneuve d'Ascq

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Remerciements

Cette exposition a été créée par le service Culture pôle Patrimoine de la ville de Villeneuve d’Ascq en partenariat avec l’Institut national de recherches archéologiques préventives, la Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France et la Société historique de Villeneuve d’Ascq.Commissariat d’expositionCarole Deflorenne et Estelle Bultez de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)Danièle et Sylvain Calonne de la Société historique de Villeneuve d’Ascq (SHVA)Pascal PercqBlandine MénagerCoralie Boyer, Virginie Crohem, Quentin Duhem, Etienne Fichez, Robert Laude, Mélanie Los, Stéphanie SanchezScénographie et graphisme: Cédric Guerlus - Going DesignIllustrations : David LavoléeRéalisation de la visite virtuelle : service Communication

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Nous remercions,Carole Deflorenne et Estelle Bultez de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)Yves Roumegoux de la Direction régionale des affaires culturels des Hauts-de-France (DRAC)Danièle et Sylvain Calonne, Jacqueline et Francis Duhem de la Société historique de Villeneuve d’Ascq (SHVA)Sophie Braun Chargée du Patrimoine scientifique, Direction de la culture de l’Université de LilleSébastien Delot, Laure Rolland et Véronique Petitjean du LAMLes Archives départementales du NordJulien Roche Directeur du Service Commun de Documentation (SCD) Lilliad Learning Center Innovation – Université de Lille et son équipeFrancis Marchyllie du Musée Régional des Télécommunications et de la Radio de Marcq en BaroeulMagalie Krzyskowiak infographiste de l’Office Municipal du Sport (OMS)Robert Rochart Président de l’association Vapeur 45 et ses membresGuy Delannoy Président et Michel Urbaczka Relations publiques, trésorier adjoint de l’Amicale des anciens et amis de la traction vapeur (AAATV) – Halle aux trainsMarie Langlois du collectif d’artistes Les yeux d’ArgosAntonin Vanneuville et Félicien Graugnard pour Le collectif des BaltringuesFlavien Perrin tailleur de pierre de L’Atelier Flavien PerrinPhilippe Lemaire Directeur et Jean-Sébastien Berger Directeur commercial international de la société Semences Lemaire DeffontainesChristophe Matthys de la société Pro BellumJean Antoine Rossit, Fréderic Tulpin, Emanuel Lopez, Bruno Andries, Pascal PercqL’Abbé Jean-Baptiste Masson et la paroisse CanaPathé Gaumont ArchivesBénédicte Caté, Agathe Mallez, Valentin Martins-Baltar, Ana Scutari, étudiants de l’Université de Lille ayant réalisé la frise chronologique et leurs tuteurs universitaires : Philippe Menerault, Didier ParisNous remercions également nos collègues de la municipalité de Villeneuve d’Ascq :Benoit Dacquin Chargé de mission Handicap – AccessibilitéBlandine Ménager Architecte urbaniste à la maire de Villeneuve d’AscqLes membres du Parc Archéologique AsnapioLe service CommunicationLe service ProtocoleLe Centre Technique MunicipalLes archives municipales et le service communicationLa Ferme d’en Haut