Musée virtuel des mines du bassin alésien
atpmines
Created on November 29, 2020
Site réalisé par les élèves de 4emes du collège Bellevue Marie Rivier, Alès, en 2020-2021.
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Transcript
LES MINES DU BASSIN ALESIEN
Musée virtuel
THANKS !
Un grand merci :
- Au Musée du PAB, aux archives municipales d’Alès pour avoir facilité la recherche des élèves
- Aux 180 élèves de 4èmes (promotion 2020-2021) du Collège Bellevue Marie Rivier d'Alès ayant participé à ce projet. Tous ont construit leurs recherches, tenté de bien en indiquer les sources, afin de réaliser une présentation synthétique et interactive de leur sujet.
- A Mme Cauvin (enseignante en Histoire Géographie) et Mr Gobillot (enseignant en Sciences et Vie de la terre) pour avoir encadré tout ce travail…
Témoignages
Grands personnages
Comment le charbon est-il exploité ?
Quelle transformation des paysages ?
Les mineurs
Le charbon, quelle histoire !
L'impact du charbon sur le réchauffement climatique
Le charbon, quelle histoire !
Les fossiles de végétaux
Francois Cyrille Grand'Eury
L'origine du charbon
La structure du bassin houiller cévenol
La forêt fossile de Champclauson
François Cyrille Grand’Eury
par Lola Taffin et Nicolas Faudin
Ecole des mines de Saint Etienne
Publications
Systématique : partie de la science qui classifie les végétaux
Dans la nature –la revue des sciences
Reconstruction de la flore houillère du bassin de Saint-Étienne d'après les travaux de Grand'Eury
(in La Nature - Revue des sciences, 1873).
Il a reçu deux prix importants qui sont :
-le grand prix à l'exposition universelle de 1900
- le prix Henri Schneider pour les Mines.
La Société de l’industrie minérale lui décerna une médaille d'or et le nomma membre honoraire en 1903.
Il a participé à la reconstitution des espèces végétales fossiles. C’est l'un de ses plus grands titres de gloire.
Sources
Wikipedia
Le charbon, quelle histoire !
Les fossiles de végétaux
Francois Cyrille Grand'Eury
L'origine du charbon
La structure du bassin houiller cévenol
La forêt fossile de Champclauson
Les Fossiles des Végétaux
présentés par Hugo Forestier, Enzo Giraud, Ihsane Baïtar et Jules Colombier
Les Sigillaires :
Une sigillaire est un arbre fossile de la famille des Lycopodiacées pouvant atteindre 30 mètres de haut. Ce sont des « arbres » fossiles qui vivaient au Carbonifère et au Permien. Ils sont à l’origine des terrains houillers. Leurs racines portent le nom de stigmaria.
Les Lycopodiacées sont des plantes vivaces, leurs fructifications (sporanges) sont toutes semblables.
La houille est un combustible minéral d’origine sédimentaire, noire, à facettes brillantes, à forte teneur en carbone.
Les Lépidodendrons :
Les plantes du genre Lepidodendron font partie de la paléoflore des bassins houillers du Carbonifère (Alès, Graissessac, Le Plan-de-la-Tour…). Elles ont participé à la formation des gisements de charbon de cette époque.
Le Lepidondendron est l'arbre mythique du carbonifère. Sa taille pouvait atteindre 30 m pour 2m de diamètre. C'est un proche parent des Sigillaires. Le tronc n'était pas ramifié et les feuilles se trouvaient en couronne en haut de celui-ci.
Les Calamites :
Une calamite est une plante fossile de la famille des sphénophytacées.
Les calamites possédaient des tiges articulées et des feuilles étroites parfois réduites. Elles ont vécus au Carbonifère et au Permien, entre 300 et 250 millions d’années. Les calamites formaient des « arbres » de taille moyenne, de 10 mètres de haut avec un tronc d’un mètre de diamètre.
Les sphénophytacées sont une famille de plante ptéridophytes comprenant l’ensemble des prêles.
Pécoptéris :
Pecopteris est un genre de feuilles très commun. La plupart des feuilles et frondes de Pecopteris sont associées à la fougère arborescente marattialienne Psaronius. Cependant, le feuillage de type Pecopteris est également porté sur plusieurs fougères filicaliennes et au moins une fougère à graines. Pecopteris est apparu pour la première fois dans la période Dévonienne, mais a prospéré dans le Carbonifère, en particulier le Pennsylvanian. Les plantes portant ces feuilles ont disparu au cours de la période permienne.
Le charbon, quelle histoire !
Les fossiles de végétaux
Francois Cyrille Grand'Eury
L'origine du charbon
La structure du bassin houiller cévenol
La forêt fossile de Champclauson
L'origine du charbon
La formation du charbon
-les anthracites
On distingue 8 catégories de charbon
Le charbon, quelle histoire !
Les fossiles de végétaux
Francois Cyrille Grand'Eury
L'origine du charbon
La structure du bassin houiller cévenol
La forêt fossile de Champclauson
Structure (géologique) du bassin houiller alésien
BROCHE Judith, CHAPUY Pauline, GRANAT Angèle et REYNET Soline
Bassin houiller alésien
La puissance totale de la série ( l'épaisseur totale des couches qui constitue le bassin houiller ) ne semble pas dépasser 2500 m. avec un étalement chronologique d'une dizaine de millions d'années, allant du Westphalien supérieur (- 305 Ma) à la fin du Stéphanien (- 295 Ma.).
Le charbon est une roche sédimentaire combustible, riche en carbone, de couleur noire ou marron foncé, formée à partir de la dégradation partielle et la transformation de la matière organique des végétaux.
Quelques définitions pour bien comprendre
Charbon
La veine de charbon est une couche de charbon plus ou moins épaisse présente dans le sous-sol.
Veine de charbon
Les terrains houillers sont essentiellement formés de sédiments détritiques (conglomérats, grés, argiles) qui renferment une centaine de couches de houille de 0.15 à 6 m d'épaisseur mais peu d'entre elles présentent une puissance supérieure à 3 m..
Terrains houillers
Les veines de charbon du bassin houiller alésien sont plissées et faillées, leur épaisseur est variable et assez faible ce qui rend leur exploitation difficile.
Le charbon, quelle histoire !
Les fossiles de végétaux
Francois Cyrille Grand'Eury
L'origine du charbon
La structure du bassin houiller cévenol
La forêt fossile de Champclauson
La forêt fossile de Champclauson
La principale espèce fossilisée dans la forêt de champclauson est la Sigillaire (c'est un lycopode)
De Guilhem Lopez-taribo, Sean Lavatelli et Axel Girard
Comment les lycopodes se sont fossilisés ?
Le phénomène de pétrification est causé par une énorme crue qui entoure l’arbre en question, d’une boue.
la fossilisation d'un lycopode
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La partie supérieure de la plante arborescente de l’arbre se casse avec le temps et laisse la partie inférieure sous la terre. Grâce à cela, elle est conservée éternellement.
ici une photo d'un des troncs de lycopodes fossilisés de la foret fossile de Champclauson
Le site touristique de la forêt fossile de Champclauson
Seuls des fossiles de plantes ont été trouvés sur le site de la forêt fossile de Champclauson. Pourtant on y trouve des attractions, statues et automates de différentes espèces de dinosaures. Il y a aussi des activités ludiques en rapport avec eux comme des fouilles pour trouver des ossements. Tout cela est du marketing pour attirer les touristes.
un petit train a été mis en place pour permettre aux touristes de se déplacer rapidement et facilement dans l'ensemble du parc
Le charbon, quelle histoire !
Les fossiles de végétaux
Francois Cyrille Grand'Eury
L'origine du charbon
La structure du bassin houiller cévenol
La forêt fossile de Champclauson
Témoignages
Grands personnages
Comment le charbon est-il exploité ?
Quelle transformation des paysages ?
Les mineurs
Le charbon, quelle histoire !
L'impact du charbon sur le réchauffement climatique
L'impact du charbon sur le réchauffement climatique
Maxence Perrier, Nathan Herbaut, Adrien Auriol, Adam Dekar, Martin Engler
comment se crée le charbon?
pute
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Le charbon est un arbre, après un affaissement du sol et l’invasion par les eaux, la forêt meurt et le charbon se forme. Il est recouvert par les alluvions des végétaux qui forment le charbon. L’accumulation des dépôts comble la lagune et permet à la végétation de s’installer et le cycle recommence.f
Le charbon c'est :
La combustion du charbon relâche aussi beaucoup de dioxyde de carbone parce que c’est fait presque entièrement de carbone. Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre et contribue au réchauffement planétaire.
1
- Depuis le début de la révolution industrielle, vers 1750, l'effet de serre s'est amplifié par le rejet de quantités importantes de GES dans l'atmosphère. L’utilisation massive de combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, la déforestation, certains procédés industriels et pratiques agricoles ainsi que l'enfouissement des déchets ont joué un rôle majeur dans l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Conséquence de la révolution industrielle
Normalement, le climat change lentement sur une période de plusieurs milliers d'années.
Le 18e siècle a connu bien plus qu'une révolution industrielle avec ses inventions, son énergie fossile et sa productivité. Il a également vu la population mondiale se multiplier et l’agriculture devenir de plus en plus performante et contrôlée. Ces trois facteurs, en plus de l'évolution des systèmes économiques, ont amené une explosion de développements et d'activités humaines. Ce n’est que dans les années 1970 que la prise de conscience de la dégradation environnementale a eu lieu et que des mécanismes de contrôle de l’impact de nos activités économiques sur les écosystèmes ont été mis en place.
biométhanisation : La biométhanisation des déchets organiques consiste à accélérer la fermentation des déchets biodégradables (aliments, liquides alimentaires, résidus agricoles, fumiers, boues municipales, etc.) dans un bioréacteur afin d’en extraire le méthane qui sera purifié pour devenir interchangeable avec le gaz naturel fossile.
Depuis le début de l’ère industrielle, vers 1750, la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère a augmenté de 35%. Celle du méthane (CH4) a augmenté de 148%, tandis que celle de l’oxyde nitreux (N2O) a fait un bond de 18%. Aujourd’hui, les scientifiques nous disent qu'il serait irresponsable de continuer à brûler sans retenue des combustibles fossiles plutôt que de développer d'autres types d'énergies beaucoup moins polluantes comme l’éolien, le solaire, la géothermie et la biométhanisation.
Grands personnages
Témoignages
Comment le charbon est-il exploité ?
Quelle transformation des paysages ?
Les mineurs
Le charbon, quelle histoire !
L'impact du charbon sur le réchauffement climatique
Comment le charbon est-il exploité ?
Les compagnies
Histoire du bassin minier
Les lampes
Les gares
La structure des rails
Le boisage
Les lignes de chemins de fer
Les puits
Le terril d'Alès
Les mines à ciel ouvert
Les installations de surface
Les productions
Les outils
Le paternalisme
Le partage en concessions
L'histoire du bassin minier
Zouad Sarah, Masson Maxine, Bafoil Jeanne, Talaron Clémentine
Le bassin minier au fil du temps
au Moyen-Age
Des documents datant du Moyen-Age mentionnent que le bassin minier était déjà exploité pour les besoins de l’époque : la forge et la fabrication de la chaux.
Pendant longtemps les seigneurs, propriétaires, louaient comme on loue une ferme, les terrains à charbon. Ainsi en 1230, Bernard de Soucanton, abbé de Cendras, affectait à l'infirmerie de son monastère une rente annuelle de 100 "sols" sur les 8 livres que lui versaient annuellement, à titre de "cens", en redevance, les exploitants auxquels il avait affermé des gisements de "terre noire" dans les terrains du monastère.
Il s'agissait des mines de Montaud devenues Mines de Rochebelle et Cendras.
Les « fermiers» engageaient alors des ouvriers pour l’exploration des mines.
De nombreux chaufourniers installés durent consommer des quantités relativement importantes de charbon si bien que la ville d’Alès envisagea à certains moments l’épuisement de ses mines.
L'absence de moyens techniques explique que seuls étaient exploités les affleurements de charbon. L'extraction se faisait par des galeries à flanc de coteaux.
au XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, l'exploitation du charbon est artisanale. Les habitants de la région cherchaient du charbon pour le revendre et avoir un peu d'argent. Ils creusaient les affleurements pour récupérer le précieux combustible.
Le charbon pouvait être transporté à plus grand distance par des véhicules attelés de plusieurs chevaux vers Nîmes, Uzès, Beaucaire et Montpellier.
au XIXe siècle
Le 2 mai 1805, une loi interdit l'ouverture d'une mine à toute personne qui n'en aurait pas obtenu l’autorisation préalable du Gouvernement.
Le 21 avril 1810, la loi Napoléonienne indique que les concessions des Mines deviennent perpétuelles, transmissibles comme les autres biens.
On voit apparaitre les manufactures et les compagnies d’exploitants qui se substituent aux petites entreprises. Ces compagnies, par des investissements plus importants, sont à même de poursuivre de grand travaux.
L'exploitation du charbon va se mécaniser. Les machines deviennent plus nombreuses. De plus la machine à vapeur entraîne une demande plus importante de charbon. La houille est utilisée par la consommation des forges et des chaudronneries. Les puits d'extraction se multiplient ; on compte notamment Champclauson, Trescol, Pontil, Ricard, les Oules, Laval.
Le bassin minier vit à l'heure de la révolution industrielle...
Comment le charbon est-il exploité ?
Les compagnies
Histoire du bassin minier
La structure des rails
Les lignes de chemins de fer
Le boisage
Les lampes
Les puits
Les gares
Le terril d'Alès
Les mines à ciel ouvert
Les installations de surface
Les productions
Les outils
Le paternalisme
Le partage en concessions
Compagnies des Mines
du bassin alésien
Compagnies des Mines de la Grand-Combe
Société Anonyme des mines de Rochebelle
(source euroconte )
Concessions : Bochebelle et CendrasNombre de puits d extraction : 3Superficie Totale : 3 118 ha
Compagnies Houillères de Béssèges
Ferdinand Chalmeton (source wikipédia)
Fondation : 1856
Dissolution : 1945
Forme juridique : Compagnie
Fondateur : Ferdinand Chalmeton
Ancien Directeur : Ferdinand Chalmeton
Concessions : Robiac et Meyrannes
Nombre de puits d extraction : 5
Compagnie des Mines, Fonderies et Forges d 'Alès
Jean-de-Dieu Soult (source wikipédia)
Fondation : 1829
Dissolution : 1972
Forme juridique : société anonyme
Fondateur : Maréchal Soult, Louis Bérard
Ancien Directeur : Jean-de-Dieu Soult.
Concessions : Trélys et Palmesade
Nombre de puits d extraction : 2
Société des Mines de Gagnières
(sources wikipédia)
Fondation : 1897
Dissolution : 1922
Forme juridique : société
Fondateur : Jean Baptiste Marsaut
Ancien Directeur : Jean Baptiste Marsaut
Concessions : les Salles-de-Gagnières , Le Martinet-deGagnières , Montalet
Nombre de puits d extraction : 2
Société Houillère du Nord d'Alès
(source wikipédia)
Fondation : 1900
Dissolution : 1946
Forme juridique :
Fondateur : François Pierre de Tubeuf
Ancien Directeur : François Pierre de Tubeuf
Concessions : Saint-Martin-de-Valgalgues
Nombre de puits d extraction : 1
Compagnies nouvelle des mines de Portes et Sénéchas
Jules Mirès(source wikipédia)
Fondation : 1854
Dissolution :
Forme juridique : Compagnie
Fondateur : Jules Mirès
Ancien Directeur : Jules Mirès
Concessions : Portes et Sénéchas
Nombre de puits d extraction : 2
Compagnies de Mokta El Hadid
Fondation : 1863
Dissolution : 1970
Forme juridique : Société
Fondateur : Paulin Talabot
Ancien Directeur : Alphonse Parran
Concessions : Cessous et Tribiau Comberedonde
Nombre de puits d extraction : 2
Alphonse Parran(source wikipédia)
Compagnies des mines de Lalle
(source wikipédia)
Apartenance : Compagnies des fonderies et forges de terres noires
Concessions : Lalle
Nombre de puits d'extraction : 1
Comment le charbon est-il exploité ?
Les compagnies
Histoire du bassin minier
La structure des rails
Le boisage
Les lampes
Les puits
Les gares
Les lignes de chemins de fer
Le terril d'Alès
Les mines à ciel ouvert
Les installations de surface
Les productions
Les outils
Le paternalisme
Le partage en concessions
Le partage du bassin minier alésien : les concessions
BROCHE Judith, CHAPUY Pauline, GRANAT Angèle et REYNET Soline
Concessions
1. Propriété d'un sous-sol minéralisé, délivrée par un acte ministériel conférant au concessionnaire le droit d'exploiter la substance concédée et de disposer des produits de l'exploitation.
2. Superficie attribuée à une personne physique ou morale, et à l'intérieur de laquelle ladite personne peut procéder à des travaux d'exploitation pendant une période déterminée.
Dictionnaire Larousse
Comment le charbon est-il exploité ?
Les compagnies
Histoire du bassin minier
Les lampes
Le boisage
Les puits
Les lignes de chemins de fer
La structure des rails
Les gares
Le terril d'Alès
Les mines à ciel ouvert
Les installations de surface
Les productions
Les outils
Le paternalisme
Le partage en concessions
Les mines à ciel ouvert
ROMAIN RAUSSIN MARGOT BROQUE ET LOLA RAMEL
Une mine à ciel ouvert est donc une exploitation qui permet d'extraire du minerai à partir d'un filon qui affleure en surface. Au bout d'un certain temps, il se forme une dépression, en forme de cône, au fond de laquelle se trouve la couche à exploiter .
Les cinq principales mines à ciel ouvert autour de la Grand-Combe sont rattachées à la concession de La Grand'Combe Ouest. Il s'agit de Grand'Baume, Mercoirol, Serre des Andats, Les quatre chemins, Les Luminières. Elles ont toutes été réhabilitées et/ou ont fait l’objet d’un aménagement. Actuellement, seules les découvertes de Grand’Baume et Mercoirol sont nettement visibles sur le terrain. Plusieurs dizaines de mines à ciel ouvert en lien avec les exploitations de substances métalliques ont été inventoriées. Elles sont de dimensions réduites.
Les différentes mines à ciel ouvert autour de la Grand-Combe
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Les puits
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La structure des rails
Le terril d'Alès
Les mines à ciel ouvert
Les installations de surface
Les productions
Les outils
Le partage en concessions
Le paternalisme
Les installations minières de surface
Clotaire NIGAY Anthony MILLET
SOMMAIRE
5
Le treuil électrique
Le chevalement
2
1
livre : "inventions et technologies" (gallimard jeunesse)
sites internets :
A.P.P H.I.M
Wikipedia
INA
Le soutènement
Le carreau
3
Le puits Terret
4
Les treuils électriques
Ils servaient à remonter les mineurs de la mine par un système de poulies, reliées à des câbles métalliques entraînés par des moteurs.
Système de chevalement
Le "puits terret" fut le premier type de puits avec une machine à vapeur a être installé en France . il entre en service en 1857.
L'ensemble était composée de 4 piliers et de 2 poissards formés chacun de 4 cornières réunis par des fers plats.
ses caractéristiques au XIXeme siècles sont :
-un profondeur de 180m
-diamètre des molettes: 3,20m
-poids de l'ensemble: 27304kg
-guidage :4 câbles d'aciers
Le "puits terret" fut le premier type de puits avec une machine à vapeur à être installé en France . Il entre en service en 1857. L'ensemble était composé de 4 piliers et de 2 poissards formés chacun de 4 cornières réunis par des fers plats. Ses caractéristiques au XIXeme siècle sont :
les différents types de soutènements
Nos avons d'abord le boisage
Le boisage est un système de soutènement où l'on met du bois sous le toit pour le soutenir.
Le boisage était très compliqué, il fallait couper le bois d'une certaine manière pour qu'il tienne et qu'il émette un craquement lorsqu'il s'apprête à casser. Cette invention était utilisée au XIXeme siècle.
Après la 1ere guerre mondiale, nous avons progressivement utilisé des étançons métalliques.
Dans la fin des années 50 est apparu le soutènement marchand qui se déplace au fur et à mesure que l'exploitation de la mine avance.
Il est constitué de 4 vérins hydrauliques fonctionnant 2 par 2 qui soutiennent le toit, et 2 vérins horizontaux qui permettent le déplacement.
Le soutènement métallique peut apparaitre sous différentes formes.
Les poutrelles métalliques, ce sont des rails récupérés ou des poutrelles logées dans des encoches creusées dans les parois.
Les cintres, sont des cornières cintrées et boulonnées forment une armature derrière laquelle sont entassés des rondins ou des planches
Le but est de soutenir les parois d'une excavation. C'est un dispositif de soutien ; un épaulement, un contrefort.
XIX ème
Début XX ème
Moitié XX ème
Après la 1ere Guerre Mondiale, nous avons progressivement utilisé des étançons métalliques.
Dans la fin des années 50 est apparu le soutènement marchand qui se déplace au fur et à mesure que l'exploitation de la mine avance.
Il est constitué de 4 vérins hydrauliques fonctionnant 2 par 2 qui soutiennent le toit, et 2 vérins horizontaux qui permettent le déplacement.
Le boisage est un système de soutènement où l'on met du bois sous le toit pour le soutenir.
Le boisage était très compliqué, il fallait couper le bois d'une certaine manière pour qu'il tienne et qu'il émette un craquement lorsqu'il s'apprête à casser. Cette invention était utilisée au XIXeme siècle.
Le soutènement métallique peut apparaitre sous différentes formes.
Les poutrelles métalliques, ce sont des rails récupérés ou des poutrelles logées dans des encoches creusées dans les parois.
Les cintres, sont des cornières cintrées et boulonnées forment une armature derrière laquelle sont entassés des rondins ou des planches
Comment le charbon est-il exploité ?
Les compagnies
Histoire du bassin minier
Les lampes
Le boisage
Les lignes de chemins de fer
La structure des rails
Les gares
Les puits
Le terril d'Alès
Les mines à ciel ouvert
Les installations de surface
Les productions
Les outils
Le paternalisme
Le partage en concessions
Les puits
Présentés par RODRIGUEZ Madisson, ROUVIER Pauline, NICOLAY Juliette.
Les puits Cévenols
Qu'est-ce qu'un puits de mine ?
Dates
Puits de mine
Les puits autour de la Grand-Combe
Puits de Rochebelle. Foncé en 1878.
Puits de Houles. Foncé en 1890.
Puits de Laval n°2. Foncé en 1949.
Puits de Larnac. Foncé entre 1925 et 1931.
Puits Mascard. Foncé en 1908.
La catastrophe minière la plus importante a eu lieu en 1861. Il y a eu 105 morts. Il s'agit de l'inondation du fond de la mine de Lalle (Bessèges).
Le forage du premier puits
a eu lieu en décembre 1852 mais il n'entre en exploitation qu'en 1855.
1852
1861
Le puits des Houles a été le dernier puits à fermer en 1986.
Le puits des Houles est détruit en 1991. C'est la fin des mines Cevenoles.
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Les outils de la mine
Réalisé par Kevin Devoldere, Louka Angonnet,
Les moyens de déplacement
L'équipement de base
Les outils importants
https://www.flickr.com/photos/renaud-camus/43800163895
Les animaux qui accompagnent les mineurs
L'équipement de base :
http://adoniczka.free.fr/encyclopediecharbonfondmine.html
Les mineurs étaient habillés avec obligatoirement un casque , une lampe , des vêtements, de l'eau , leur sandwich et leur matériel, dont la rivelaine.
Au fond de la mine, le mineur emporte toujours une petite sacoche dans laquelle il y a un casse-croûte (sandwich) et une gourde contenant de l’eau mélangée avec du café. Il est interdit d’emmener des bouteilles au fond de la mine car on peut se couper avec le verre et la blessure pourrait s’infecter avec toutes les poussières qu’il y a dans les mines. Ce repas s’appelle le briquet.
La pioche La pelle Le marteau La dynamite
Voici quelques outils importants pour la mine
https://www.jourdevoyance.com/interpretation-dictionnaire-de-reves/Rever-De-Dynamite/
https://lagbt.wiwiland.net/index.php?title=Pioche
https://www.kox24.fr/Travaux-de-jardinage-et-dam%C3%A9nagement-paysager/Pelle-courte-SHW
https://fossiles-et-mineraux.forumactif.com/t10979p40-lampes-de-mineurs-divers-objets-de-mine-outils-de-mineur-et-documents
-la pioche :
Cet outil est destiné principalement aux travaux agricoles, de terrassement ou encore d'extraction dans les mines !
Dans le vocabulaire populaire, concernant l'outil du mineur ou le terrassier, on utilise
souvent alternativement et indifféremment le mot "pic" à la place du mot pioche.
La pelle :
elle servait aux hercheurs pour charger le charbon dans les berlines.
La dynamite sert pour aller plus vite pour avancer les démolitions dans la mine.
Un marteau est un outil percuteur, servant par exemple à aplatir un morceau de fer. Un bon marteau est conçu pour que la prise en main corresponde au centre de percussion.
Les outils de déplacement :
Les berlines
Les chevalements
http://adoniczka.free.fr/encyclopediecharbonfondmine.html
Elles servent à remonter le charbon récupéré dans la mine.
Quand la galerie est en pente, il y a un système de plan incliné.
C'est une sorte d'ascenseur. Le chevalement se compose d'une charpente en bois, en maçonnerie ou en métal (selon les périodes) qui recouvre le sommet d'un puits de mine. Ces roues se situent à l'aplomb du puits donc elles permettent aux câbles de plonger verticalement dans la mine.
http://adoniczka.free.fr/encyclopediecharbonfondmine.html
Les animaux accompagnent les mineurs :
Les canaris
Les rats
Les chevaux
Ces animaux jouent un rôle important dans la sécurité du mineur.
Le canari :
Les mineurs emmenaient un canari dans la mine pour détecter le grisou.
Ce gaz est incolore, inodore et inflammable. Mais quand il y en avait, le canari s'agitait. Cela donnait l'alerte du danger.
C'était un "oiseau sentinelle" !
Les rats
Ils sont en permanence à la recherche de nourriture et s’attaquent volontiers au « briquet » – le casse-croûte – du mineur.
Mais ces petits rongeurs sont très sensibles aux vibrations du terrain. Du coup, ils sont toujours les premiers à fuir quand se produit un éboulement. Leur précipitation est un avertissement pour tous ceux qui travaillent à proximité !
Le cheval :
il sert à deux choses : au chevalement et à tirer les berlines. Lui aussi vit une rude vie. Il reste une bonne partie de sa vie au fond des mines, dans des écuries. Il ne ressort qu’à sa retraite ou lorsqu’il est grièvement blessé.
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Les lampes des mineurs ont évolué à travers le temps...
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est. 2019
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La lampe wolf La lampe davy La lampe Muesler La lampe Marsaut
SOURCES : Les lampes de mines de C.Michel Dupont et Gil Lebois
"Les lampes de mines" par Michel C. Dupont et Gil Lebois
Lampes de mines
par Ethan Gialdini et Sathya Million
Utilisée également en Belgique, son emploi fut mal aisé en raison de poussières de charbon et de suie qui obstruaient rapidement les mailles du tamis, conduisant à une déperdition de lumière et à un étouffement de la flamme par manque d'air
On doit cette invention à Humphry Davy et Georges Stephenson en 1815.
Le métal permet d'absorber la flamme.
Une version améliorée se nomme la lampe Clanny.
Le plus ancien procédé fut imaginé par Whitehaven en 1760. Il s'agissait d'un rouet à silex.
Mais le premier rallumeur Wolf consistait, lui, en un petit dispositif enchâssé dans le réservoir de la lampe comportant deux bandes de papier renfermant à intervalles réguliers des amorces explosives au fulminate de mercure .
Lampe Muesler
Son créateur se nomme Mathieu Louis Muesler.
Elle a été promue 1847 par son créateur. Elle a un avantage car elle est beaucoup mieux ventilée.
Placée dans une atmosphère explosive au repos ou animée de mouvements horizontaux ou descendants, la lampe Muesler s'éteignait par étouffement de la flamme .
Elle a été créée par Jean Baptiste Marsaut en 1880.Comparée à certaines de son époque, elle a un énorme avantage. Grâce à sa grille, elle empêche au gaz de faire exploser les alentours. Ses dimensions sont de 26,5 cm pour un poids de 1,250 kilos à vide et 1,440 kilos garnie d'huile. Les premières lampes Marsaut furent fabriquées par l'artisan mécanicien Casimir Raymond, du village de Rochessadoule proche de Bessèges et Molières sur Cèze dans le département du Gard, Compagnies minières où l'ingénieur concepteur de cette lampe était en fonction.
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Le partage en concessions
Le paternalisme
Le Boisage
Eliott Taupenot, Enzo Devigne, Kyllian Durandet et Louis Cassaigne
INDEX
Où est stocké le bois
les pièces du boisage
2
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Définition du boisage
1
Sources
https://patrimoinedudauphine.fr
BOISAGE : Définition de BOISAGE - CNRTL
https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/18/2744721-le-boisage-des-galeries-des-mines-tout-un-artisanat.html
https://andredemarles.skyrock.com/2214206503-Le-boisage-des-galeries-au-fond.html
les defauts des bois de mine
4
les différents bois pouvant étre utilisés
5
Le boisage
où était stocké le bois ?
Les pièces du boisage
- Le boisage était fait de plusieurs pièces bien distinctes : L’enfilage, le cul de poule, les piliers, la potelle, le chapeau, et les pierres de coincement.
- Le cadre, c'est-à-dire l’espace qu’il y avait entre les deux piliers, était souvent comme dans ce schéma de 1,80 mètre grâce au bois de chêne blanc et desfois, le bois de charpente.
- la rectilignité,
- les nœuds vicieux,
- les roulures,
- les gélivures,
- la vermoulure,
- et la carie sèche.
Les différents bois
utilisés dans les mines
Comment le charbon est-il exploité ?
Les compagnies
Histoire du bassin minier
Les lampes
Les lignes de chemins de fer
Les gares
La structure des rails
Les puits
Le boisage
Le terril d'Alès
Les mines à ciel ouvert
Les installations de surface
Les productions
Les outils
Le paternalisme
Le partage en concessions
Les différents types de productions
Les boulets de charbon
La presse à boulet
Le four à coke
Les briquettes
présentés par Guillaume Piechegut, Camille Moulet, Jérémy Roure et Alexandre Reverget
+info
Les boulets de charbon
Qu’est-ce ?
Un boulet de charbon est une masse de forme sphérique composée de miettes de charbons agglomérée par du bray*.
Où se trouvent-ils ?
Les boulets de charbon sont fabriqués dans une presse à boulets.
Le four à coke
La presse à boulet
Les briquettes
*la perminéralisation correspond à une transformation des matières organiques en substances minérales. On peut également parler de phosphatisation ou de silification, si les minéraux produits sont respectivement des phosphates ou des silicates.
La presse à boulet
Qu’est-ce ?
Les presses à boulet servent à produire des boulets de charbon.
Où se trouvent-elles ? A quoi servent-elles ?
Le schéma de fabrication est simple. Premièrement les poussières et les grains de charbon sont broyés et séchés puis stockés dans des silos. Les poussières de charbon sont ensuite mélangées dans de gros malaxeurs à du bray en poudre. L’ensemble forme une pâte homogène appelée pâte à boulets.
Cette pâte est ensuite pressée pour fabriquer les boulets.
Les briquettes
Le four à coke
Les boulets
+info
Le four à coke
Qu’est-ce ?
Le coke est un combustible obtenu par pyrolyse* de la houille dans un four a l'abri de l'air ; ces fours sont regroupés en batteries dans une usine appelée cokerie.
A quoi servent-ils ?
Le coke est principalement utilisé en sidérurgie pour réduire le minerai de fer dans un haut fourneau afin d'obtenir la fonte.
Les briquettes
La presse à boulet
Les boulets
$ La pyrolyse, ou thermolyse est la décomposition chimique d'un composé organique par une augmentation importante de sa température pour obtenir d'autres produits (gaz et matière) qu'il ne contenait pas.
Les briquettes
Qu’est-ce ?
Une briquette est un matériau de combustion inventé en 1833.
Où se trouvent-elles ? A quoi servent-elles?
Les briquettes de houille sont généralement utilisées pour faire fonctionner les bateaux ou les fours .
Pourquoi la grand combe ont-ils fait leurs propres briquettes ?
La grand combe a produit ses propres briquettes pour que la marine marchande et militaire française devienne indépendante de l'approvisionnement anglais.
La presse à boulet
Le four à coke
Les boulets
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Le partage en concessions
Le paternalisme
Le terril
d'Alès
THIODAT Louis
ARNAL Swann
DEKKAR Ilan
CONTASTIN Louis
INDEX
Son histoire
Est-il unique ?
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Qu'est-ce qu'un terril ?
1
Source : Wikipedia.org (modifié)
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Qu'est-ce qu'un terril ?
2
L'histoire du terril d' Alès
Est-il unique ?
Terril de la fosse n° 3 - 3 bis des mines de Nœux-les mines
Terril à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais)
Terril de Bruay Ouest
Le Monte Kali à Philippsthal.
3
des exemples parmi tant d'autres
A Loos-en-Gohelle (62528,pas-de-calais), les terrils jumeaux sont parmi les plus hauts d'Europe avec leurs 186 m au dessus du niveau de la mer. Aménagé pour faciliter l'ascension, le terril n°74-A vous offre un formidable panorama à 360° sur le Bassin minier.
Le terril no 9, 2 bis de Bruay Ouest, situé à Haillicourt (5 003, Allier), est le terril conique de la fosse no 2 bis des mines de Bruay. Il n'a pas été exploité, bien qu'une route en colimaçon ait été aménagée jusqu'à son sommet. Il est haut de 73 mètres et s'étend sur neuf hectares. De la vigne a été plantée à son sommet.
Monte Kali (« Kali » étant le nom usuel de la potasse en allemand) est un terril de sel, composé pour 96 % de chlorure de sodium, situé à Heringen, dans le Land de Hesse( ISO 3166-2 : DE-HE) en Allemagne. C'est le plus grand et plus haut terril issu de l'exploitation de la potasse. Ses dimensions atteignent 250 mètres de hauteur, 1100 mètres de longueur et 700 mètres de largeur pour une surface de 55 hectares, représentant une masse estimée à 150 millions de tonnes, à laquelle s'ajoutent quotidiennement 20 000 tonnes de déchets de l'exploitation.
Le terril no 42, situé à Nœux-les-Mines(62290, Pas-de-Calais), est l'un des sept terrils de la fosse no 3 - 3 bis de de Nœux les mines. C'est le terril le mieux préservé de la fosse no 3 - 3 bis.
Il a été reconverti en piste de ski synthétique.
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Les lignes de chemin de fer
Kayleen Bianco, Kelly Hermet, Maïlys Darder
La première ligne de chemin de fer française fut mise en service en 1827, partant de Saint-Étienne jusqu’à Andrézieux (Loire) et longue de 21 km. Elle servait à transporter le charbon des mines de Saint-Étienne.
De la berouette sous Pierre François Tubeuf...
... aux lignes de chemins de fer sous Paulin Talabot
Tubeuf est un minéralogiste qui a connu la fortune grâce à une mine en Bretagne.
Il arrive alors dans les Cévennes avec le but de connaitre fortune une deuxième fois. Il découvre rapidement du charbon et obtient les arrêtés royaux qui lui permettent d’exploiter ce charbon pour une durée de 30 ans.
Il va, dans les Cévennes, révolutionner le mode de transport du charbon grâce à sa fameuse berouette, plus connue sous le nom de « chiens des mines ».
La berouette était un moyen de transport de charbon permettant de faire sortir le charbon des mines sur des rails.
C’était une sorte de brouette améliorée, un petit wagonnet avec des roues arrières de plus grands diamètres.
Lorsque la berouette se déplaçait, elle faisait des bruits de chien, d’où son surnom de « chiens des mines »
Paulin Talabot est né à Limoge le 18 août 1799.
Il fut nommé ingénieur des ponts et chaussées en 1819.
A ses 30 ans le maréchal Soult lui proposa de prendre les commandes du creusement du canal partant de Beaucaire et se jetant dans la mer.
Plus tard, le Maréchal Soult lui proposa de se joindre à son projet de fonderie à Alais. En visitant le lieu du projet, Paulin Talabot fut surpris par la grande exploitation de charbon qui se déroulait dans les Cévennes, mais toutefois étonné par le manque de moyens de transport qui limitait l’activité.
Talabot pensa alors aux lignes de chemins de fer, une création développée en Angleterre. Il créa une société et s'associa à la "Compagnie houillère de la Grand'Combe" pour pouvoir construire une ligne passant par Beaucaire, permettant le transport du Charbon d'Alais.
C’est ainsi que Paulin Talabot entra dans l’histoire des lignes et chemins de fer des Cévennes.
Buste de Paulin Talabot conservé dans la gare de Nîmes
les lignes du BASSIN ALESIEN
La Grand-Combe prit rapidement la décision de faire communiquer ses mines entre-elles pour faciliter le transport du charbon, et c’est ainsi que différentes lignes se créèrent autour des mines de la ville.
La Grand-Combe fut aussi reliée par de nombreuses lignes pour pouvoir permettre le transport du charbon. Elle fut reliée par exemple à Beaucaire en 1833.
La ligne de Saint Jean du Gard fut ouverte le 26 mai 1909 et devait traverser les Cévennes et rejoindre la vallée du Tarn. Finalement, elle se limita à la liaison Anduze/Saint Jean du Gard. La Ligne mesure 14 km.
C'est la Citev (Compagnie internationale des trains express à vapeur) qui sauve la ligne des Cévennes et crée l'association « Train à vapeur des Cévennes » . La ligne est encore aujourd'hui utilisée pour le tourisme, avec encore l'utilisation des trains à vapeur.
Voici une courte vidéo de la visite en train:
https://www.youtube.com/watch?v=O4p95pPQYC4&feature=emb_title
La construction de la ligne Alès-Nîmes fut difficile à cause des souterrains et des ponts qu'il fallait y construire. La ligne ouvrit finalement le 10 aout 1840, et la ligne fut mise en exploitation le 25 octobre 1840. Elle relie Alès à la première gare de Nimes, construite en 1839 dans un but économique, industriel, culturel et politique.
Elle permettait ensuite de rejoindre la ligne Nîmes-Beaucaire. Le conseil municipal de Nîmes avec l’aide de M.Didion (ingénieur des ponts et des chaussées) choisit l’emplacement de la ligne passant dans la ville et allant à Beaucaire. Il décida de faire passer la ligne à l'est de la ville et de créer la gare à coté ainsi qu'un nouveau quartier. Cette ligne permit donc de relier la Grand combe à Beaucaire, en passant par la ville d'Alès et de Nîmes.
La seconde gare de Nîmes a été construite entre 1840 et 1844 au sud de la ville lors de la création d'une ligne Nîmes/Monptellier.
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La compagnie des mines de la Grand-Combe et des chemins de fer du Gard est la société qui a construit et exploité les lignes de chemin de fer des mines de la Grand-Combe dans le Gard.
Ils ont crée ces lignes pour résoudre les problèmes liés au coût du transport du charbon.
Le chemin de fer du Gard sera le tremplin des activités ferroviaire de Talabot.
Il s'agit d'une des premières lignes de France.
Les mines de Charbon d'Alais sont parmi les premières de France et étaient dans les plus prometteuses. Le charbon était transporté sur des sentiers muletiers. Il a fallu donc construire gares et lignes de chemins de fer.
Quelques gares du bassin alésien
La gare de la Levade
La gare de Bessèges
La gare de Molières-sur-Cèze
La gare de St Julien
La gare de Lézan
La gare de Lézan à été mise en service en 1881 – 1909
La gare de La Levade est une gare ferroviaire française de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac.
Elle est mise en service en 1840 par la Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard.
La gare de Beaucaire est une gare ferroviaire française de la ligne de Tarascon à Sète-Ville, située sur le territoire de la commune de Beaucaire, dans le département du Gard en région Occitanie.
La première gare de Beaucaire est mise en service en 1839.
La ligne entre Bessèges et Alès s'ouvrit au service de marchandises à la fin aout 1857 et aux voyageurs au mois de Décembre suivant. Elle fut construite sur la rive droite de la Cèze.
La gare de Bessèges est actuellement désaffectée. Le trafic ferroviaire a été suspendu le 7 juillet 2012.
La Gare de Molières, aujourd'hui détruite, avait en fond, le carreau de la mine. Elle est mise en service le 1er décembre 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Bessèges à Allais, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Bessèges à Allais.
La Gare de St Julien est mise en service en 1857 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.
En 1881 la compagnie des chemins de fer Paris – Lyon – Méditerranée ouvrait la portion de voie ferrée reliant Alès à Anduze. La gare de Lézan était une étape de cette voie. Finalement, le trafic sur cette ligne fut de courte durée. Par mesure d’économie la desserte de voyageurs fut supprimée dès le 5 juin 1940 au profit du transport routier, plus rapide pour relier Alès et Nîmes.
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Au XIXe siècle, les profilés de rails avaient un double champignon,
dits « rails vignoles ».
Ils étaient maintenus dans un coussinet en forme de sabot par une calle en chêne.
Ce coussinet était fixé sur la traverse par des tirefonds.
LA STRUCTURE DES RAILS
par Erin Castaldi et Audrène Kandler
Cette structure de rails était utilisée sur des voies étroites pour transporter le charbon et les ouvriers.
Cela permettait des déplacements plus rapides.
Cette structure de rails était utilisée sur des voies étroites pour transporter le charbon et les ouvriers.
Cela permettait des déplacements plus rapides.
Témoignages
Grands personnages
Comment le charbon est-il exploité ?
Quelle transformation des paysages ?
Les mineurs
Le charbon, quelle histoire !
L'impact du charbon sur le réchauffement climatique
Les mineurs
Le recrutement des mineurs
Les grèves
Les conditions de travail
Les loisirs
Les métiers
Les accidents
Les femmes
Les maladies
Les conditions de vie
La Sainte Barbe
Les caisses de secours
Les enfants
Les nuisances
Les cités minières
par thourault Isaac, Mallet Sébastien, matéo Rierra et Bourget Tom.
Au XVIIIème siècle, les « mineurs paysans » restent logés au sein de leurs villages.
Au début du XIXème, l’explosion industrielle oblige les Compagnies minières à sédentariser de nouveaux mineurs et ils vont concevoir les cités minières. Elles se trouvent au plus près des puits et elles possèdent un esprit de quartier très fort, il s’agit de véritables villes.
Dans les cités minières, on peut voir une forte volonté de différencier les classes sociales. Les logements des cadres se distinguent par leur allure bourgeoise. Les logements des directeurs se situent toujours à l’écart des fosses et leurs demeures sont monumentales.
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LES PREMIERES CITES MINIERES
Les premières cités minières se caractérisent par la construction de logements en bande. Ce qui forme un véritable ensemble de logements structurés.
Cité Minière de Saint Jean de Maruejols
LES CITES PAVILLONAIRES
LES CITES JARDIN
Dans ces cités, une attention particulière est portée à la qualité paysagère et au tracé des rues. Les cités-jardins apportent de nouvelles formes urbaines, une attention est portée aux espaces extérieurs et au cadre de vie du mineur.
Les cités rompent avec la rigueur des cités pavillonnaires, les voies se bordent d’arbres et d’espaces publics, de squares et de jardins populaires.
Les maisons sont regroupées et sont implantées au cœur d’un double jardin. Les jardins sont séparés par des clôtures végétales.
L’outil de différenciation pour les Compagnies est l’aspect des maisons.
LES CITES MODERNES
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cité de Ribes , édifiée pour loger les cadres de l'entreprise, employés administratifs, ingénieurs
SOURCES
Les mineurs
Le recrutement des mineurs
Les métiers
Les caisses de secours
La Sainte Barbe
Les loisirs
Les accidents
Les maladies
Les conditions de travail
Les conditions de vie
Les grèves
Les femmes
Les enfants
Les nuisances
Le recrutement dans les mines au XIXème siècle
Par Léo Genillon, Léo Cauvin Guyon, Kyliane Laharache,
Rubens Jac et Antony Valverde
Le recrutement des mineurs
Comment être recruté ?
Un recrutement difficile
Comment fidéliser les mineurs ?
Les compagnies recrutaient-elles des hommes ou des femmes ?
D'où venaient les mineurs ?
À quel âge étaient recrutés les mineurs ?
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Comment être recruté ?
Pour être recruté dans les mines, il fallait aller faire une visite chez le médecin rattaché à la compagnie minière.
Si le médecin décidait que l’ouvrier était apte et en bonne santé, il allait chez l’ingénieur qui décidait ou non de l’engager.
Si l’ouvrier était embauché, il se mettait au travail tout de suite. Mais à Bessèges, il n'a pas tout de suite le même statut que d’autres ouvriers. Car aucun ouvrier n’est admis à faire partie du personnel avant d’avoir fait un stage de 3 mois pour que l’ouvrier puisse s’assurer si le travail et les conditions lui conviennent. Et la Compagnie si l’ouvrier lui convient.
La difficulté du recrutement
A Alès et à Bessèges, les compagnies ont du mal à recruter du personnel
- à cause de la concurrence de la métallurgie de Tamaris et de la chimie à Salindres,
- à cause de la proximité des terres agricoles
- et à cause de l’attrait des grandes villes (Nîmes, Montpellier, Marseille…)
Il y a des difficultés comme à Créal car la pénibilité explique la difficulté du recrutement.
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A quel âge étaient recrutés les mineurs ?
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Comment fidéliser les mineurs ?
- la minorité (39,8 %) s’embauche pour une durée indéterminée et variable.
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Les compagnies recrutaient-elles des hommes ou des femmes ?
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D'où venaient les mineurs ?
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SOURCES
Fabrice SUGIER : Mineurs des Cévennes
(tome 1)
Les mineurs
Le recrutement des mineurs
Les maladies
Les loisirs
Les grèves
Les femmes
Les conditions de travail
La Sainte Barbe
Les accidents
Les caisses de secours
Les métiers
Les conditions de vie
Les enfants
Les nuisances
Les métiers de la mine
présentés par Lisa Richard-Koechlin, Cesario Doire et Lily Bascop
Il y a plusieurs métiers dans la mine, pour les hommes, les femmes et les enfants. Nous allons vous les présenter...
About : technicien polyvalent
Aboutier : contre-maître qui encadre les abouts
Bâcheur : mineur chargé de bâcher
Bacneur : mineur qui creuse les bacnures
Boiseur : mineur qui place le soutènement en bois ou en métal dans les galeries de la mine
Boutefeu : mineur qui manie les explosifs et qui supervise les opérations de perforation et d'injection d'eau
Bouteur : mineur qui déblaye le charbon abattu et qui le pousse le longs des tailles
Bouveleur : ouvrier qui trace les voies principales
Cafus : femmes qui étaient employées au tri
Chaideur : ouvrier mineur qui pile la mine à bras
Galibots : enfants de 8 à 10 ans, qui pour un salaire ridicule, effectuaient des petites tâches
Gazier : mineur qui mesure quotidiennement le niveau de grisou
Haveur : mineur qui attaque la houille au pic
Hercheur/Hercheuse : ouvrier(e) qui fait circuler les wagons chargés de minerais
Houilleur : ouvrier qui travaille aux mines de houille
Jambot : enfant qui travaille aux mines de houille
Lampiste : responsable de la distribution des lampes aux mineurs
Meneur de cheval : mineur qui s'occupe des chevaux au fond de la mine et les guide le long des rails
Moulineur : ouvrier de surface qui effectue les manœuvres de moulinage
Piqueur : mineur à la veine, chargé de l'abattage
Raccommodeur : ouvrier chargé de l'entretien
Raucheur : mineur occupé à élargir les galeries affaissées
Rouleur : ouvrier chargé de l'évacuation du charbon par les berlines
Le métier d' hercheur
Le métier de hercheur était souvent pratiqué par des femmes. Au début de l'exploitation minière, les femmes travaillaient au fond la mine où elles étaient employées comme "hercheuses", pour tirer les wagonnets. Les femmes étaient embauchées dans les mines pour des travaux qui ne demandaient aucune qualifications. Le manque de bras avait fait accepter le travail des femmes, des jeunes filles surtout, au fond comme hercheuses (chargement et roulage des berlines).
Les galibots et les jambots travaillaient dans les mines dans des conditions extrêmement dangereuses, car leurs parents ne pouvaient pas gagner à eux seuls assez d'argent pour nourrir toute la famille. La dernière limite d'âge pour travailler dans les mines était à 9 ans. Mais cependant dans les relevés faits par l’administration des mines, il y avait toujours des enfants de 6 ans ou moins au fond des mines. Ils servaient à approvisionner les abatteurs et les boiseurs, en bois, en outillages, en lampes de rechange, et en matériaux divers. Puis à pomper l'eau et à pousser comme pour les femmes les wagonnets remplis de charbon
Les métiers des hommes dans les mines
Gueule noire était le nom donné à tous les mineurs ainsi qu'à ceux qui travaillaient avec le charbon. Les principaux métiers de la mine étaient effectués pas les hommes, tel que :
Conclusion
https://fresques.ina.fr/memoires-de-mines/fiche-media/Mineur00384/le-travail-des-femmes-a-la-mine.html http://8evin.wifeo.com/les-femmes-a-la-mine.php https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi8nuD-mMvtAhX3AGMBHV0gCskQFjAEegQIARAC&url=https%3A%2F%2Fperso.helmo.be%2Fjamin%2Feuxaussi%2Ffamille%2Fenfmine.html&usg=AOvVaw1ogLzb-6OYXEwFVtCu3jXj
Les mineurs
Le recrutement des mineurs
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LES FEMMES
et la mine, au XIXème siècle
par Emilie Tissière, Lucia Grangeon, Maelys Bruyère et Marylou Dumas
Livres :
- Parole de Mineurs de Elisabeth Fechner éditer par Calmann-Lévy
- Les enfants dans les mines de Fabien Grégoire, p27 : leur rôle « trieuse »
Sites internet :
- http://8evin.wifeo.com/les-femmes-a-la-mine.php
- https://fraismaraisdanslebassinminier.weebly.com/les-femmes-et-les-enfants-agrave-la-mine.html
- http://genealogiemo59.canalblog.com/archives/2016/06/07/33922740.html
Les lois
L'uniforme
À la fin du XIX e siècle un uniforme est mis en place en excluant le pantalon pour les femmes. Cet uniforme a posé problème quand les femmes travaillaient au fond des mines. En effet, l’uniforme les gêne pour travailler. Et s’il y avait un éboulement, leurs vêtements ne leur permettaient pas d’aller assez vite pour ne pas être ensevelies sous la terre.
Les rôles à la mine
- Lampiste
- Trieuse et femme au criblage
Le métier de trieuse a disparu et a été remplacé par le criblage, car les machines charbon (des criblages-lavoirs automatisés) sont plus compétentes, elles sont capables de récupérer la moindre particule de charbon. Mais ce métier consistait à trier le charbon cela veut dire qu’elles séparaient le charbon de la terre. Cette profession était épuisante par la cadence infernale du convoyeur à bande. Voici les répercussions de cette carrière : le bruit, les poussières et les mains abîmées. Les saisons jouaient sur leur travail, car en hiver, leurs mains étaient gelées par le froid. Et en été, la chaleur les faisaient suffoquer. Leur travail était tellement poussiéreux que les trieuses ressortaient aussi noires que les mineurs du fond de la mine. Pendant qu’elles travaillaient elles étaient sous la responsabilité d’un porion qui ne les ménageait pas. Les trieuses étaient surnommées « cafus » ou « mahus », elles doivent ce nom à l’étoffe qui entoure leur coiffe. Elles le portent pour abriter leur cheveux de la poussière.
Les femmes chargeaient des lampes aussi appelaient lampistes. Elles s'assuraient que les mineurs avaient des lampes à l'huile fonctionnelles et propres si elles ne l'étaient pas elle les remplissaient et les apportaient aux mineurs
- Femmes au moulinage
- Femmes au magasin ou / à l'usine
- Les rôles à l'extérieur de la mine
Les femmes au chargement
Les femmes au moulinage sont chargées de tirer les berlines de la cage pour ensuite les pousser jusqu'au criblage.
Au XIXème siècle, des femmes (et des enfants) travaillent dans les usines dans des conditions souvent très difficiles, pour de très faibles salaires. En cas de maladie ou de vieillesse, ils sombraient dans la misère. Ils ont donc organisé des grèves pour obtenir de meilleures conditions de travail, de meilleurs salaires et un système de retraite. Des syndicats se sont créés pour les soutenir.
Le travail au grand magasin. Au XIXème siècle, on a créé une nouvelle sorte de magasins : les grands magasins. On y vendait toutes sortes de produits à prix fixe et les clients et les clientes pouvaient se servir. Ces magasins employaient surtout des vendeuses qui travaillaient sans relâche et, parfois, vivaient même au-dessus du magasin. Certaines devenaient chefs de rayon ou faisaient des économies et pouvaient ensuite ouvrir leur propre magasin. Les femmes au magasin vendaient les produits de la mine, comme le charbon et d’autres dérivées
Les femmes ne travaillent que très peu dans les mines. Car souvent, elles doivent s’occuper de leurs enfants et laissent leur place à une sœur. Elles se consacrent aux tâches ménagères. Elles soutiennent les actions de leur mari, notamment quand il y a une grève. C’est sous leur impulsion et leur soutien que les grèves salariales eurent autant d’efficacité. Avec la nationalisation de la mine, les femmes ont été moins employées pour les emplois d’ouvriers. À la place, elles ont intégré les bureaux et les salles de paye. Elles étaient formées à la gestion de la finance familiale et la gestion du matériel de leur foyer par les centres ménagers.
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Présentés par Clara Almuneau, Jade Lemoinde, Raphaël Bonin et Quentin Charvat-Niel
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- Faire le roulage des wagonnets
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Et quand ils avaient acquis de l’expérience, ils devenaient mineurs de fond. Par la suite, les mineurs pouvaient faire l’école de maître-mineur créé à Alès en 1841.
Lorsque les enfants faisaient une bêtise, ils avaient une punition dure et dangereuse appelée « enfer ».
- http://www.histo-libris.fr/d-40_enfants-travaillant-la-mine.htmbn
- http://www.st-florent-passe-present.fr/?page_id=2412
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LES CONDITIONS DE TRAVAIL
DES MINEURS
Présentées par Danaël Leclerc et Bastien Leydier
NOS SOURCES
- http://www.st-florent-passe-present.fr/?page_id=2415
- http://mineur.cevennes.free.fr/pages/46.html
- http://www.edap.vendee.fr/content/download/10433- /141383/version/2/file/ficheressacti+mineurs.pdf
- https://laviedesidees.fr/Les-maux-de-la-mine-diagnostic.html
- Les gueules noires, Frédéric Denhez.
- Germinal, Emile Zola.
- La vie quotidienne des mineurs au XIXe siècle WordPress.comlecartabledudegremoyen.files.wordpress.com
- declic-afrique.over
- blog.com/2015/05/conditions-de-vie-des-ouvriers-en-france-au-xix-eme-siecle.html
- http://www.aupaysdeschtis.com/le-logement-des-mineurs/
1 .Les conditions de la mine :
Les dangers guettent les mineurs à chaque galerie. Le grisou fait partie de ces menaces. C’est un gaz inodore et incolore qui, trop concentré dans une galerie, explose à la moindre étincelle. Cette explosion porte le nom de coup de grisou.
2.Le charbon :
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Les caisses de secours
Les grèves
Les loisirs
Les femmes
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Les accidents
Les conditions de vie
Les maladies
La Sainte Barbe
Les enfants
Les nuisances
LES NUISANCES : POLLUTIONS MINIERES SUR LES MINEURS
Lucas Le Coguic, Auguste Testanière, Charline Brioux, Lila Achouri
PLusieurs IMpacts SUR LES MINEURStle
La poussière de silice cristalline
La poussière de la silice cristalline (qui est un constituant majeur de la croute terrestre) est une substance chimique minérale naturelle. Elle peut provoquer une maladie pulmonaire appelée la silicose. La silicose provoque une perte de capacité expansive du poumon et une diminution de transfert de l’oxygène aux poumons. Elle peut être mortelle et elle augmente le risque de tuberculose, d’infections et de cancer pour les mineurs.
· La poussière de charbon
Le poussier ou poussière de charbon est un ensemble de fines particules de poussières de charbon hautement inflammable, présent durant l'exploitation des mines de charbon. Il se trouve en permanence en suspension dans l’air des galeries. Le poussier est à l'origine d'explosions meurtrières : coup de poussière. La moindre flamme peut provoquer l’inflammation du poussier sur d’importantes longueurs de galerie. Il est souvent précédé d’une puissante explosion provoquée par le grisou, concentré en un point et brutalement enflammé. Cette explosion du grisou soulève la poussière et l’enflamme.
Les pioches, les explosions et les machines à l’intérieur de la mine font énormément de bruit. La plupart des mineurs étaient donc souvent sourds et les bruits qui s’échappaient des mines étaient une source importante de pollution sonore à cette époque.
Le Sulfure d’hydrogène a une odeur d'œuf pourri très désagréable pour les mineurs durant leur travail.
Gaz d’échappement diesel
Ce gaz (monoxyde de carbone) est un gaz toxique, incolore, inodore, sans saveur et non irritant. La densité de ce gaz, proche de celle de l’air, lui confère la capacité de se diffuser rapidement dans l’atmosphère pour former avec l’air un mélange très toxique pour l’homme. Il peut causer un cancer, des maladies pulmonaires chroniques et des intoxications.
· Les gaz d’explosions
L’oxyde d’azote (ou vapeurs nitreuses) est un composé chimique formé d'oxygène et d'azote qui peut entraîner une atteinte pulmonaire chronique et l’asthme irritatif.
· Le méthane
Le grisou se distingue du gaz naturel par sa composition et sa formation. Il est composé à plus de 90% de méthane. Ce gaz invisible et inodore se dégage des couches de charbon lors de leur exploitation, il peut provoquer des explosions (coups de grisou) au contact d'une étincelle.
· Le sulfure d’hydrogène
Le sulfure d’hydrogène est un gaz incolore, son odeur est caractéristique des œufs pourris; il apparaît toujours dans la décomposition des substances organiques contenant du soufre, et il est l'un des constituants des vapeurs volcaniques et de plusieurs eaux minérales. Il peut causer l’irritation des voies respiratoires, l’asphyxie et la mort.
Dessin représentant un coup de grisou entrainant un éboulement dans une mine de charbon.
Dessin représentant un incendie dans une mine de charbon.
Nos sources tle
- https://fresques.ina.fr/memoires-de-mines/fiche-media/Mineur00269/les-houilleres-consequences-de-l-exploitation-miniere.html
- https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/charbon-quels-dangers
- https://sms.hypotheses.org/12873
- https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/28/20002-20150728ARTFIG00002-climat-pourquoi-le-charbon-est-pointe-du-doigt.php
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Les maladies des mineurs
1
Comment attrapait-on la silicose ?
- La silicose aiguë
La silicose aiguë se produit après une période de quelques mois à 2 ans d’exposition. Les signes et les symptômes de la silicose aiguë sont l’essoufflement, la faiblesse, la fièvre, la toux et la perte de poids. Habituellement, la santé des personnes atteintes de silicose aiguë est stable; mais, dans certains cas, cette maladie cause rapidement des pertes.
La silicose chronique est la plus commune des trois types. Elle se produit après une période de 15 à 20 ans d’exposition. Comme il peut être difficile de trouver les symptômes, les travailleurs doivent faire des radios pulmonaires pour déterminer les dommages aux poumons. Pendant l’évolution de la maladie, le travailleur peut manifester de l’essoufflement durant l’activité physique, et des signes cliniques d’un faible échange d’air. Aux stades avancés, le travailleur peut avoir de la fatigue, de l’essoufflement extrême, de la douleur vers les cages thoracique, ou une insuffisance respiratoire.
La silicose accélérée se développe plus rapidement que la silicose chronique, et on peut la reconnaitre après 5 à 10 années d’exposition élevée. Parmi les symptômes, on compte de l’essoufflement extrême, de la faiblesse et une perte de poids.
2
Quels sont les symptômes
Dans la silicose aiguë, la *dyspnée s’aggrave rapidement. Une perte de poids et une fatigue intervient également. Une insuffisance respiratoire se développe souvent dans les 2 ans.
*La dyspnée : c’est une difficulté ou gêne respiratoire. Elle peut revêtir différentes formes comme des sensations de besoin d'air. D’hyperventilation, respiration rapide et superficielle
Les difficultés respiratoires peuvent s’aggraver sur des années, même après l’arrêt du travail avec la silice. Les lésions pulmonaires peuvent conduire à une diminution des taux d’oxygène dans le sang et peuvent également entraîner une surcharge du cœur droit. Cette surcharge peut entraîner le développement d’un type d’insuffisance cardiaque appelé cœur pulmonaire, qui peut être mortel.
Souvent, la silicose chronique ne cause pas de symptômes pendant des années, mais beaucoup de personnes finissent par développer des difficultés respiratoires pendant l’exercice. Parfois, ces difficultés respiratoires progressent jusqu’à un essoufflement même au repos. Certains présentent aussi une toux avec éventuellement production *d’expectorations.
* expectoration : Expulsion par la toux de sécrétions provenant des voies aériennes inférieures (trachée, bronches, alvéoles pulmonaires). Le produit de cette expulsion est le crachat
Les personnes atteintes de silicose accélérée éprouvent les mêmes symptômes que les personnes atteintes de silicose chronique, mais les symptômes se développent et s’aggravent au cours d’une période plus courte.
En cas d’exposition au micro-organisme de la *tuberculose ou de la *nocardiose, les personnes atteintes de silicose ont un risque beaucoup plus élevé de contracter ces maladies que les personnes qui ne sont pas atteintes de silicose. Elles sont aussi exposées à un risque de sclérose systémique progressive, maladie rénale chronique et cancer du poumon.
*nocardiose : c’ est une infection bactérienne à Nocardia présente dans le sol, les végétaux et l'eau.
*tuberculose : c’est une maladie infectieuse provoquée par une mycobactérie qui se transmet par voie aérienne aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Elle touche le plus souvent les poumons mais atteint aussi parfois d'autres organes et peut évoluer vers le décès si elle n'est pas traitée. (c’est une maladie infectieuse qui touche plus particulièrement les personnes fragiles).
La silicose est la maladie la plus courante chez les mineurs mais il y en a d'autres :
- cancers
3
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la caisse de secours minière
Présentation
Baptiste et Gauthier Barré
sources: http://amiproche.e-monsite.com
Histoire et début de la caisse de secours minière
- Il faut remonter en effet au règne d’Henri IV pour trouver les prémices d’une caisse de secours minière .
En effet, un édit de 1604 imposait aux propriétaires de mines de remettre un trentième des produits à leur trésorier afin de permettre que « les pauvres blessés soient secourus gratuitement . »
- Plus tard , au XIX ième siècle, à la suite de plusieurs catastrophes minières, l’Empereur Napoléon 1er prit en 1813, 2 décrets par lesquels les exploitants étaient tenus d’observer des mesures de sécurité, de prévoir et de prendre en charge les dépenses liées aux accidents. Ces caisses de prévoyance étaient alimentées par un prélèvement sur les salaires, une contribution patronale et une subvention de l’Etat.
La Compagnie des mines de Roche la Molière-Firminy, née en 1820, s’est très vite inquiétée de la santé de ses employés, peut-être à la suite d’accidents nombreux et aussi pour lier l’ouvrier à « sa compagnie», car il perdait tous ses droits s’il en changeait .
En 1845, un hôpital est ouvert à Firminy. Il porte le nom du lieu-dit Lachaux et est à proximité du puits qui porte le même nom. Il est dirigé par les Sœurs de St Vincent de Paul . Le bâtiment ainsi que tout le quartier de la place Lachaux fut rasé lors de la construction de l’autoroute, dans les années 1970.
En 1874, un autre hôpital est ouvert sur la commune de St Genest -Lerpt : c’est l’hôpital du Crêt.
LES PREMIERES CAISSES DE SECOURS MINIERES
Le Régime minier a effectué au cours de ces vingt dernières années différents transferts d’activités :
- la gestion des prestations familiales aux Caisses d’allocations familiales en 1995,
- la gestion des retraites minières à la C.D.C. en 2005
- et, à compter du 1er juillet 2015, la gestion de l’assurantiel (assurance maladie, accidents du travail, maladies professionnelles) à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (C.N.A.M.T.S.).
sEvolution du régime minier
Son savoir-faire contribue à apporter aux patients une médecine de qualité.
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par Armance Farrell, Mina Brochier, Louane Riffard, Elsa Cauvin-Guyon
Dans les mines du bassin alésien, plusieurs accidents ont eu lieu plus ou moins mortels. Soit ils ont été provoqués par une maladresse provoquant des dégâts comme des éboulements, des incendies, des inondations. Mais ils peuvent aussi être liés à un coup de grisou qui est une explosion accidentelle de gaz dans une mine. Cette explosion est liée à l'exploitation de la mine et est suivie d'un dégagement dit « instantané » de gaz. Il peut aussi y avoir des accidents à cause d’une fuite de gaz, d’une explosion de méthane, d’une intoxication au monoxyde de carbone, d’une explosion de poudre de charbon...
Les Accidents
Des éboulements
1
Un coup de grisou
4
5
Des inondations
3
Sources
6
2
Des incendies
Dégagements instantanés
Exemple d'éboulement :
Exemple d'incendie :
Exemple d'inondation :
Exemples de Coups de Grisou
En juillet 1861 il y eut un coup de grisou au puits Grangier, à Bessèges Il y eut 3 morts.
Le 14 février 1877 il y eut un coup de grisou au puits Sainte Barbe à Graisses-sac (dans l'Hérault) qui fit 45 morts et la mine fut définitivement fermée.
Dégagements instantanés
Le 2 juin 1896 il y eut un dégagement instantané de gaz carbonique
au puits de fontanes (D’estival). Une explosion se fit entendre. Un courant de poussières chargé de gaz envahit les galeries où se trouvaient les mineurs. La plupart ne résistèrent pas à cette vague meurtrière. Les rescapés racontèrent que des craquements s'étaient fait entendre, ce qui alerta les ouvriers qui s'enfuirent. Ils furent tous choqués.
24 périrent. Ils avaient entre 23 et 54 ans..
Le jeudi 18 décembre 1958, dix haveurs ont été surpris par un dégagement instantané de gaz carbonique au Pontil.
Il y a eu 9 morts.
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Où ont eu lieu les grèves au XIXe siècle ?
Présentation de Santamaria Nina , Ertuc Elif, Billard Elia et Goubet Lisa
Voir la carte !!
Entrons dans le vif du sujet et commençons par expliquer en quelques lignes ce qu'est une grève :
- Les ouvriers du XIXème siècle travaillaient dans des conditions inhumaines. Notamment dans les mines, le travail était long, répétitif, mal payé et pouvait causer de graves maladies par le manque d'air. De plus le travail y était dangereux (fuites de gaz, éboulements…) et le salaire minime ne permettait pas aux mineurs de payer leurs besoins vitaux. Du coup, les ouvriers vont se révolter pour revendiquer la plupart du temps, une diminution de leur journée de travail et une augmentation de leur salaire.
- Ainsi, de nombreuses grèves éclatent au XIXème siècle dans tout le bassin cévenol. Dans les pages suivantes, nous allons vous en citer certaines en expliquant leur déroulement.
SOURCES
Sources:
- livre "les mines des cévennes" de Michel Vincent
- http://www.maison-histoire-aphpo.fr- http://peyremale.canalblog.com/archives/2017/12/22/35982270.html
- http://peyremale.canalblog.com/archives/2017/12/22/35981259.html
- bessegesdautrefois
- lemasdelaregordane
Les grèves à la grand Combe au XIXème siècle:
La grève de décembre 1881:
- La grève est déclenchée à la Grand Combe puis à Bessèges pour une hausse salariale. Les ouvriers, n’ayant plus assez d’argent pour payer leurs besoins vitaux, se révoltent et se mettent en grève en revendiquant un meilleur salaire mais hélas, ils n’auront rien de cela et reprendront le travail comme dans la plupart des grèves. Le pasteur Draussin, né à Alès, fait part de son opinion au sujet des conditions de travail des mineurs dans un article de journal. Dans cet article, il analyse le rapport entre les mineurs et la compagnie. Cet article, ne précise pas directement les causes de cette grève mais de nombreux détails nous y sont donnés pour en tirer une conclusion.
Voici un lien permettant d'avoir l'accès à l'article du pasteur.
http://www.maison-histoire-aphpo.fr/articles/41-un-article-de-leglise-libre-concernant-la-premiere-greve-importante
Grève de 1896 à la mine de Rochebelle :
La grève a duré au total 25 jours, du 16 novembre au 10 décembre 1896. Cette grève comme pour de nombreuses autres, a été déclenchée par les mineurs pour une demande d'une hausse salariale. Les revendications des mineurs sont claires et nombreuses : les mineurs réclament une hausse de leur salaire, trop faible et revendiquent également le droit de pouvoir s'exprimer librement sans que les directeurs ne leur disent quoi que ce soit, et bien d'autres revendications (une caisse de secours, suppression des frais pour l'outillage…) On parle de "grèves qui vont se multiplier". En effet "après la Grand Combe, La Jasse, Rochebelle... Nos infos nous indiquent que bientôt tout le bassin du Gard sera au chômage". Voici des faits donnant de l'espoir, cités dans le journal de la région "L'écho des mineurs et de la métallurgie" paru le 22 novembre 1896. Mais malgré ce, la grève comme beaucoup d'autres a été violemment réprimée , 144 ouvriers ont été renvoyés par la suite.
Mouvements à la Jasse :
Les mineurs revendiquent 5 centimes de plus pour l'assurance que les patrons acceptent à une seule condition : les mineurs auront un quart d'heure en moins pour la pause déjeuner. Suite à cela, les mineurs refusent et s'opposent catégoriquement à leurs patrons.
Les grèves aux alentours de la ville de Bessèges au XIXème siècle:
11 octobre 1861 :
- La mine de Lalle est exposée régulièrement aux crues de la Cèze et le 11 octobre 1861, à la suite d’une grave inondation à la mine de Lalle, 105 mineurs ont trouvé la mort.
- Lors de l’accident, il y avait 139 mineurs au fond et seulement 29 ont réussi à s’échapper.
On retrouva seulement 5 mineurs qui avaient survécu à ce terrible accident à partir du 15 octobre. On peut qualifier cet événement du "plus grave accident des mines survenues dans le Gard".
Il n’y a pas eu de grève car les opinions des ouvriers et de la société ont été manipulées par l'Etat, il faut savoir que la presse était au XIXème siècle contrôlée et censurée par l’Etat, c’était un moyen facile pour les autorités du Second Empire d’éviter une révolte qui aurait pu arriver.
24 décembre 1881:
- Une grève est déclenchée d'abord à la Grand-Combe puis, à Bessèges pour une hausse salariale. Malgré ce, comme beaucoup d'autres grèves les mineurs n'ont pas obtenu satisfaction à leurs revendications et reprennent le travail dans les même conditions. Il y a eu de nombreux licenciés.
20 février 1882 :
- La grève a été déclenchée pour demander une augmentation salariale et une diminution de la journée de huit heures. Les autorités ont envoyé les troupes à Bessèges, par crainte d'une grève générale mais aussi pour mettre fin aux révoltes des ouvriers comme il en est précisé dans le journal "le Gaulois" qui félicite les autorités d'avoir agi ainsi. D'autres journaux, comme "le réveil Lyonnais" encouragent les mineurs à se révolter pour de meilleures conditions de travail. Malgré ce, comme pour la grève de décembre 1881, la grève de février 1882 a été violemment réprimée : de très nombreux licenciement et renvois en ont découlé.
La grève de Mars 1887 :
- Début 1887, la compagnie minière de Bessèges connait de grandes difficultés financières, c'est bien pour cela, que la compagnie va décaler de deux mois le versement des salaires des mineurs. Pour s'opposer à cette nouvelle mesure, les mineurs se mettent en grève en mars 1887. Le journal républicain "La tribune" publie un article appelant le gouvernement à soutenir les grévistes au lieu d'envoyer les troupes et de réprimer cette grève. Malheureusement, l'article n'a pas été pris en compte et la grève est comme pour les précédentes violemment réprimée : il y a de nombreux licenciés et pour les autres ouvriers, ils reprendront le travail avec une diminution de leur salaire.
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LES CONDITIONS DE VIE
DES MINEURS
Présentées par Gabriel Fabry et Alexandre Philippot
NOS SOURCES
- http://www.st-florent-passe-present.fr/?page_id=2415
- http://mineur.cevennes.free.fr/pages/46.html
- http://www.edap.vendee.fr/content/download/10433- /141383/version/2/file/ficheressacti+mineurs.pdf
- https://laviedesidees.fr/Les-maux-de-la-mine-diagnostic.html
- Les gueules noires, Frédéric Denhez.
- Germinal, Emile Zola.
- La vie quotidienne des mineurs au XIXe siècle WordPress.comlecartabledudegremoyen.files.wordpress.com
- declic-afrique.over
- blog.com/2015/05/conditions-de-vie-des-ouvriers-en-france-au-xix-eme-siecle.html
- http://www.aupaysdeschtis.com/le-logement-des-mineurs/
Les conditions de vie
2. La vie des mineurs
1. Les enfants de la mine
Les mineurs commencent très jeunes à travailler à la mine.
Avant 1914, les mines du bassin houiller cévenol emploient de nombreux jeunes enfants.
- Les jeunes de 12 à 16 ans constituent 6% du personnel des mines
- et ceux de 16 à 18 ans en constituent 7%.
Les dirigeants considèrent que les enfants doivent être très tôt employés au travail à la mine afin de ne pas être rebutés par la pénibilité des tâches à accomplir. De plus, les enfants, plus dociles que les adultes, sont plus faciles à soumettre...
Après quelques années de travail, les jeunes mineurs, peuvent suivre les cours de l’Ecole des maîtres-mineurs. Cette école a été créée à Alès en 1841. Les archives attestent que nombre de ses élèves ont commencé à travailler à la mine à l’âge de 9 ou 10 ans.
Le métier de mineur est difficile. Il y a de nombreux accidents. Entre 1879 et 1880, 34 mineurs meurent suite à des accidents du travail dans le Bassin houiller cévenol.
Généralement, la Compagnie
- offre au mineur blessé un emploi moins pénible
- et elle embauche les veuves et orphelins de mineurs décédés d’un accident de travail.
En 1898, la loi fait progresser la réparation des accidents du travail à la mine.
En 1806, le mineur gagne très peu, environ un franc et quatre-vingt centimes par jour. Ce salaire journalier évolue durant le XIXème siècle pour atteindre en 1919, treize francs et dix-neuf centimes.
Les ouvriers de la mine ont un niveau de vie très faible, ils ne peuvent pas économiser et sont obligés de tout dépenser pour des choses de première nécessité.
Mais il y de grandes inégalités sociales entre les mineurs (souvent paysans en même temps).
1/La silicose, la maladie des mineurs
2/Autres maladies
Elle fait partie des pneumoconioses, maladies provoquées par l'inhalation chronique de particules. Elle entraîne une inflammation chronique et une fibrose pulmonaire progressive
Cette maladie s'est fait connaître à grande échelle au moment de la Révolution Industrielle avec l'avènement de l’exploitation du charbon. Elle a frappé notamment en France les mineurs de charbon et plus particulièrement à partir du milieu des années 1920 .
Plus de trois millions de personnes ont été exposées à la silice en Europe dans les années 1990
Coupe d'un poumon atteint de la silicose
Anthracose : maladie due à l’inhalation des poussières,même symptômes que la silicose.
En dehors du travail, les mineurs passent de bons moments dans des cafés et ils y discutent. Dans les bassins miniers, le café était très souvent le siège du syndicat.
4.Le repos :
Les mineurs ne s'hydratent que très peu lors de leur travail car pour ca il faut souvent remonter a la surface ce qui est long et souvent interdit par les companies, jugé comme du repos.Hors de ca les mineurs boivent beaucoup de vin au bar car c'est majoritairement la seule boisson (a part l'eau ) que l'on trouve pres de la fosse. De plus le bar est un lieu ou tout les mineurs se retrouvent.
Les mineurs n'ont pas une bonne alimentation.Ils travaillent beaucoup donc perdent des calories, qu'il faut regagner.Malheureusement,souvent faute de budget, ils se contentent d'une tartine au beurre ou de fromage lorsqu'ils sont au travail et d'une soupe majoritairement constituée d'eau et sans grand intéret. La tartine est souvent le seul repas au travail, ce qui engendre de la faim soit une fatigue intense qui peut entrainer des évanouissements, voire des décés.
Ils travaillent beaucoup donc perdent des calories, qu'il faut regagner. Malheureusement, souvent faute de budget, ils se contentent d'une tartine au beurre ou de fromage lorsqu'ils sont au travail et d'une soupe majoritairement constituée d'eau et sans grand intérêt. La tartine est souvent le seul repas au travail, ce qui engendre de la faim soit une fatigue intense qui peut entrainer des évanouissements, voire des décès.
La viande, le poisson, le sel, les épices et les produits laitiers (hors du fromage) sont très rares. Ils n'en mangent que les jours de fête ou les jours spéciaux !
Aux alentours de 1840, les mineurs sont logés dans des casernements insalubres.
Pour s'hydrater, les mineurs doivent remonter à la surface, ce qui est long et souvent interdit par les compagnies, car jugé comme du repos.
Mais en dehors du travail, les mineurs passent de bons moments dans des cafés et ils y discutent ! Le bar est un lieu où tous les mineurs se retrouvent. Dans le bassin minier, le café est même souvent le siège du syndicat.
Les mineurs y boivent du vin au bar car c'est majoritairement la seule boisson (à part l'eau ) que l'on trouve près de la fosse.
Quand il fait beau, les mineurs et leurs familles vont passer des dimanches entiers à la pêche ou vont se baigner dans les rivières.
Les mineurs fêtent leur sainte patronne, Sainte Barbe, le 4 décembre !!!
Ce jour là est férié pour tous les gens de la mine (des propriétaires aux simples mineurs).
De plus, les mineurs passent un temps important dans leur jardin. C’est une bande de terre que la Société des Mines leur a accordée en même temps que leur maison. Ils y cultivent des légumes, des fleurs et y élèvent des poules et des lapins.
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La Sainte Barbe
Les enfants
Les nuisances
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, la culture minière accorde aux loisirs une place singulière. L'émergence progressive d'un temps « à soi », d'un « temps libéré » distinct de l'activité salariée apparaît autant comme une conquête, fruit de luttes et des revendications sociales que comme un espace de réalisation personnelle et collective, ayant pour effet de renforcer l'identité minière, dans ses déclinaisons individuelles et collectives.
Les loisirs des mineurs
Présentés par Loïc Jean, Kelyan Khebizi ,Guilhem Seguin et Lucas Fournier
Des activités sportives
La musique
Les cafés, spectacles
La pêche
Le jardin
La colombophilie
Au cours du XIXème siècle, les compagnies minières ont développé plusieurs sortes de sociétés sportives et culturelles :
- La gymnastique
- Le tir
- La pétanque
- Le javelot
Elles peuvent organiser des compétitions, comme des courses cyclistes.
Les premiers clubs de foot n'apparaissent que début XXe : l'Union sportive alésienne est en effet créée en 1905 par les associations religieuses de Rochebelle et de Taisson.
Il y a tout de même des activités moins physiques comme les jeux de cartes.
A partir du 19ème siècle les compagnies minières ont créé des sociétés musicales (fanfares, batterie, chorales)
Les formations musicales sont présentes à peu près partout : au Martinet, à La Vernarède, à la Grand-Combe avec la création de l’orphéon dirigé par M. Lose, ou de "La Sainte Cécile".
Les jardins ont aussi leur importance au sein des mineurs, car ils servent à alimenter leur famille, en produisant des légumes.
Ils possèdent aussi des élevages de cochons, lapins et volailles.
Quand il fait beau, les mineurs et leurs familles vont passer des dimanches entiers à la pêche et vont se baigner dans les rivières aux alentours.
La colombophilie est une activité pratiquée par les mineurs. Elle consiste à élever des pigeons pour ensuite faire des tournois entre amis ou entre amateurs de colombophilie !
En dehors du travail, les mineurs apprécient de se retrouver dans des lieux où ils peuvent passer un bon moment. Le café, bien sûr, en est un. On s’y détend, on y boit un peu, et surtout, on y discute. Dans les bassins miniers, le café était très souvent le siège du syndicat.
Les mineurs peuvent aussi assister à des représentations de troupes de théâtre ou de cirque, assez fréquentes dans les localités comme Bessèges, Alès, La Grand-Combe. Ainsi en 1909, le groupe de théâtre provençal reste un mois à la Grand-Combe, en donnant des spectacles hebdomadaires. Le cirque Barletti organise aussi une tournée dans la région.
Chaque année on assiste à des fêtes : celle de la Sainte Barbe ou la fête annuelle de Bessèges par exemple, mise en place le 1er dimanche de septembre, avec la foire le lundi. Les mineurs se distraient alors en participant à toutes les attractions, au bal, au feu d'artifice...
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La Sainte Barbe... présentée par Cassie Teule, Jeanne Lelong, Dalil Salhi
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est. 2019
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est. 2019
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SOURCES
- Article de Fabrice Sugier " De la fête patronale à la fête ouvrière : la Sainte Barbe à la Grand Combe au début du XXe siècle".
- "Le moniteur des Cévennes" 1909-1922, Archives départementales du Gard
- site internet : masdelaregordane
Fête en famille Banquet
La messe
TIMELINE
Le 4 décembre, jour de la célébration de Sainte Barbe, est un des moments forts de l'année. Voici l'exemple de la Sainte Barbe à la Grand-Combe !!
Avant 1914, la Sainte Barbe de la Grand-Combe est ainsi une "fête patronale".
Défilés jusqu'à l'Eglise
Organisation de la fête
Premier temps fort :
- A partir de 7h30, le personnel est convoqué au bureau de la division dont il dépend et où lui est remise une gratification allouée par la Compagnie.
- A 9h,une salve de plus de 200 coups de mine est tirée à la carrière de Luce. C'est le signal du rassemblement. Tous se regroupent derrière les drapeaux de leur mine. L'organisation de chaque cortège est très stricte et protocolaire :
- en tête : l'ingénieur et les maîtres mineurs
- puis un groupe de tambours et de clairons.
- Vers 9h45, les cortèges viennent se concentrer aux abords de l'église. L'Harmonie des mines (fanfare) se place à droite de l'Eglise. Les dirigeants de la compagnie se placent face au porche pour contempler les défilés.
Le 2ème temps fort est la messe solennelle fixée à 10h15.
Elle est organisée et payée par la compagnie.
Ce sont les retraités qui ont l'honneur d'ouvrir la marche pour entrer dans l'Eglise. Ils sont suivis par le personnel de chaque division, ingénieurs en tête. Les drapeaux de chaque mine sont placés en couronne autour du choeur où ils sont bénis.
Pendant l'office, la chorale paroissiale et l'Harmonie des mines jouent plusieurs morceaux dont la Cantate à Sainte Barbe.
Puis suivent les discours : le sermon et l'allocution du directeur de la mine.
L'Harmonie des mines sort en premier en jouant la Marseillaise.Les drapeaux sont déposés devant les bureaux de la Compagnie.
3ème temps fort : chacun fête Sainte Barbe en famille.
Pour les ouvriers, on profite des attractions foraines sur la place de Bouzac. Forains et saltimbanques animent la journée. Tir à la cible, mât de cocagne, jeu de la poêle à frire... Les orchestres invitent à danser.
Les cadres se retrouvent entre eux. La Compagnie leur offre un banquet sont à "une bonne table" de la région, soit au château (siège de la direction, à La Levade). Le repas est opulent... en témoigne le menu suivant :
Le soir un bal et un feu d'artifice terminent la journée Place de Bouzac.
L'organisation de la fête
Le bassin du Gard se singularise par la domination sans partage qu'y exercent les compagnies minières. A la Grand-Combe par exemple, c'est le directeur de la compagnie, qui est en même temps maire, qui contrôle tout, ... même les loisirs et même la fête de la Sainte Barbe !
En effet, la Sainte Barbe n'échappe pas à cette emprise de la compagnie. Tous les documents indiquent que c'est à chaque fois la compagnie qui en est à l'origine. C'est elle qui organise tout.
Les dirigeants fixent les heures et lieux des défilés. Ils prennent le soin de donner à cette fête un éclat particulier, en faisant venir à la Grand-Combe de nombreuses attractions, ou en prolongeant l'ouverture des cafés et cabaret de 22h à minuit.
Les ingénieurs et chefs de service ont un rôle à tenir vis à vis des mineurs :
1.Contrôler les effectifs concernés et s'assurer de leur présence le jour de la fête.
2.Conduire les ouvriers durant toutes les manifestations de la matinée.
3.Informer les personnels des différentes dispositions prises pour cette Sainte-Barbe.
Quelle transformation des paysages ?
La Grand-Combe
Les logements des mineurs
L'église de la Grand-Combe
Ecoles et pharmacies
Le terril d'Alès
Les châteaux des houillères
La mine témoin
Les pollutions
La maison du mineur
Rochebelle
Les vestiges des mines
La Grand-Combe :
Inès Jedidi et Clara Granal
Laurent Aiglon : "Que nous raconte encore la ville-champignon de la Grand-Combe ?"
L'exploitation du charbon à la Grand-Combe est ancienne (XIIIe siècle). Mais c'est au XIXe siècle qu'elle devient industrielle.
L'exploitation houillère dans les basses vallées va entrainer la création de villes nouvelles comme La Grand’Combe.
Création d'une commune
Citons le quartier de La Levade , centre névralgique de l’entreprise où Talabot fait ériger la première gendarmerie, la première mairie et l’état civil, la premiére maison d’administration, la première comptabilité, la maison du directeur etc… En plus d’être un carreau de mine, La Levade reçoit aussi à l’aide de "plans inclinés" les charbons de plusieurs chantiers, ce qui explique pourquoi ce quartier est jusqu’en 1867 le terminus de la voie ferrée.
La Grand-Combe, c’est ainsi d’abord l’histoire d’une entreprise considérable qui aura vécu 110 ans. Cette entreprise a particulièrement réussi si on la compare aux autres compagnies minières voisines. En effet la production annuelle qui était de 100 000 tonnes en 1840 atteint 500 000 tonnes à partir de 1880 et près d’un million de tonnes en 1891 culminant en 1918 à 200 000 tonnes.
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Les vestiges des mines
Elina Vigouroux Nina De roo Paola Tavares
Article de Claire Lise Creissin : "La ville face au développement industriel, les exemples du faubourg de Rochebelle et de la banlieue de Tamaris à Alès au 19ème siècle"
Photographie des mines de Rochebelle , fin du 19eme siecle .
AUGMENTATION DE L'ACTIVITE
Il y eut une augmentation de l’activité avec l’apparition de la compagnie des Fonderies et forges d’Alais. Cela attira de nombreux mineurs qui recherchaient du travail en ville , ils se sont donc tournés vers le faubourg à côté des mines.
Vue d'ensemble des mines de Rochebelle
Un quartier qui se structure
A partir de la fin des années 1820, des opérations immobilières privées sont effectuées. Le quartier se structure , d'abord sur la rive droite puis sur la rive gauche.
L'implantation de structures collectives (comme les écoles , les salles d'asile, les lavoirs mais surtout la création d'une nouvelle paroisse en 1853) ont eu un impact immédiat sur la densification de l'habitat .
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Les châteaux des Houillères
présentés par axel ilpide ,théo bouvard et romain constantin
Château de La Levade
SOURCES
- JJKHKJ
- HGHGJ
Le château de La Levade est en fait une grande maison de maître du XIXe siècle.
Cette bâtisse était un grand château des houillères à l’époque des mines ; elle accueillait les grands directeurs.
Elle est peut-être l’un des trois châteaux que le peintre Marcel Fey dessina sur le blason de la Grande Combe.
Le château de sauvages était une très belle demeure qui appartenait au marquis de Tussan. Par mariage, le château et les terres passèrent à la famille Boissier L'Abbe Boissier de Sauvages. Philosophe écologue, et botaniste, il vécut cinq ans au château et créa un arboretum.
Ce château est encore présent; on y trouve des essences variées et des arbres centenaires comme les grands chênes lièges. En 1912, le domaine est vendu aux mines de Rochebelle, il fut dynamité 50 ans plus tard. Le bâtiment qui subsiste aujourd'hui n'est autre que les dépendances de la ferme.
Puis nous avons le château du Musée du Pierre-André Benoit qui se situe à Ales.
Le domaine passe au cours des siècles aux mains de différents propriétaires dont François-Pierre de Tubeuf, concessionnaire des mines de Rochebelle, qui l'acquiert en 1790. Le monogramme de cette famille se trouve même sur la grille du balcon de la façade principale ! Monsieur de Tubeuf lui donne, à la fin du XVIIIe siècle, l’aspect et le style néo-classique.
Cette maison abrita aussi le séjour des évêques d’Alais. Elle devient, au XIXe siècle, la résidence des directeurs des Houillères. Les différents directeurs ont, chacun à leur tour, mis au goût du jour le décor intérieur et extérieur et ajouté l’aile nord. La propriété est acquise enfin par la ville d’Alès et aménagée, entre 1986 et 1988, pour accueillir en 1989 le musée-bibliothèque Pierre-André Benoit.
Le château de La Levade est en fait une grande maison de maître du XIXe siècle.
Il est peut-être l’un des trois châteaux que le peintre Marcel Fey dessina sur le blason de la Grande Combe.
Cette bâtisse était un grand château des houillères à l’époque des mines ; elle accueillait les grands directeurs.
1) https://www.exxplore.fr/pages/Houilleres-Cevennes.php
2) https://nimes-gard.fr/saint-jean-du-pin-et-le-chateau-de-sauvage/*
3) https://www.museepab.fr/page-musee/le-batiment/
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présentation de Manon NOYE et Alicia BARAER
Présentation
INDEX
les pharmacies
2
Nos sources
3
les écoles
1
sur les écoles : http://www.annales.org/archives/theseAles.html
sur les pharmacies : https://patrimoine.se cumines.org/ps-metiers/ps-metiers-oeuvres/ps-metiers-sanitaire-pharma
Les écoles
- En 1841, le docteur Auguste Serre prend l'initiative en accord avec la municipalité de créer une école pour pallier le déficit de qualification de main d’œuvre
- Le 22 septembre 1843, sous ordonnance royale du Roi Louis Philippe, une école pour former les futurs ingénieurs des mines est créée.
- Des écoles servent à surmonter les obstacles et les fragilités pour acquérir une place dans la société. Il y a des idées progressistes qui circulent sur l’éducation des ouvriers (mineurs).
- Aussi des écoles ménagères se créaient, elles sont dédiées aux femmes pour apprendre à vivre et à tenir leur foyer souvent seules car leur maris peuvent mourir dans les mines.
- Les écoles prennent plus d’importance après la seconde guerre mondiale malgré l’époque noire (période difficile) du fait que le métier de mineurs ne valent pas assez.
Les pharmacies
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- Leur création est liée à l’apparition d’une protection sociale pour les mineurs.
- Elles deviennent obligatoires par le décret impérial du 3 janvier 1813, obligeant l’aide de secours, de médicaments et de chirurgien pour soigner les blessés.
- Les pharmacies deviendront ensuite des hôpitaux.
- Les pharmacies devenues des hôpitaux améliorent les conditions de santé des travailleurs, il y avait de nombreux médecins résidant au rez de chaussée.
- Lors de blessures légères, les médecins allaient sur les chantiers pour soigner et raccompagner les blessés à domicile pour continuer les soins.
- Pour les blessés graves, ils les amenaient dans des ambulances à l'hôpital où il y avait des salles d'opérations et des traitements.
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Les pollutions
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LES POLLUTIONS MINIERES SUR L'ENVIRONNEMENT
par Lucas le Coguic, Auguste Testanière, Charline Brisoux, Lila Achouri
PLUSIEURS IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT tle
Le charbon étant extrait en profondeur, de grandes poches souterraines vides apparaissent et présentent des problèmes de sécurité : des affaissement miniers dus à l’érosion des sols peuvent avoir lieu formant des dépressions en surface. Parfois des constructions humaines sont exposées à ce risque d’affaissement comme dans plusieurs communes du bassin Alésien où des tunnels construits à l'époque des mines menacent de s'effondrer. La circulation des eaux en profondeur est souvent perturbée entrainant la formation de nouvelles zones inondables (ou totalement inondées, « lacs urbains »).
Dans les mines du secteur d’Alès ainsi que dans la plupart des exploitations minières houillères, les déchets nocifs extraits du sol peuvent être :
-des « stériles » (matières géologiques qui ne peuvent pas être exploitées car souvent trop pauvres et qui sont alors accumulées sous forme de terrils)
-des déchets résultant du lavage dans les lieus prévus à cet effet (et où les déchets vont être séparés du charbon et stockés dans des bassins appelés « bac à schlamm »)
-des déchets produits par les techniques mises en œuvre pour l'exploitation (restes d'installations diverses par exemple).
De plus, l’eau et les sols sont aussi souvent pollués par cette exploitation intensive (les eaux ruissellent sur les terrils et s’infiltrent dans les nappes).
Les courants d’aérage dans les mines souterraines pouvaient transporter des fumées et des résidus toxiques de combustion dans toute la mine. Par cette voie, les feux eux-mêmes peuvent s’étendre rapidement à toute la mine et déclencher des explosions.
De plus, la combustion du charbon est une source de polluants atmosphériques dont le radon, un gaz naturel radioactif transporté par les fumées émises. Incendies et explosions sont donc dangereux certes pour les mineurs mais aussi pour de grands espaces de végétation et la structure des sous-sols miniers résultant de nos jours par de nombreux facteurs nocifs de pollution…
Par ailleurs, un terril minier se trouvant à l’Ouest de la ville d’Alès appelé le « Crassier » a subi en 2004 une combustion provoquant par le contact de l’eau et du charbon en incandescence la formation de monoxyde de carbone (gaz mortel pour l’homme) ainsi que d’hydrogène (pouvant provoquer une réaction explosive mélangé avec l’oxygène en certaines proportions et au contact d’une flamme). A l'époque, une partie du quartier de Rochebelle avait donc du être évacuée pour protéger les populations exposées.
2004, les pompiers arrivent à maitriser l'incendie du Crassier (terril d'Alès).
2004, des pelleteuses essaient d'aider les pompiers dans la lutte contre l'incendie du Crassier.
Une poche souterraine vide d'une ancienne mine de charbon présentant de graves problèmes de sécurité.
Nos sources tle
- https://fresques.ina.fr/memoires-de-mines/fiche-media/Mineur00269/les-houilleres-consequences-de-l-exploitation-miniere.html
- https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/charbon-quels-dangers
- https://sms.hypotheses.org/12873
- https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/07/28/20002-20150728ARTFIG00002-climat-pourquoi-le-charbon-est-pointe-du-doigt.php
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Le terril
d'Alès
THIODAT Louis
ARNAL Swann
DEKKAR Ilan
CONTASTIN Louis
INDEX
Son histoire
Est-il unique ?
2
3
Qu'est-ce qu'un terril ?
1
Source : Wikipedia.org (modifié)
1
Qu'est-ce qu'un terril ?
2
L'histoire du terril d' Alès
Est-il unique ?
Terril de la fosse n° 3 - 3 bis des mines de Nœux-les mines
Terril à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais)
Terril de Bruay Ouest
Le Monte Kali à Philippsthal.
3
des exemples parmi tant d'autres
A Loos-en-Gohelle (62528,pas-de-calais), les terrils jumeaux sont parmi les plus hauts d'Europe avec leurs 186 m au dessus du niveau de la mer. Aménagé pour faciliter l'ascension, le terril n°74-A vous offre un formidable panorama à 360° sur le Bassin minier.
Le terril no 9, 2 bis de Bruay Ouest, situé à Haillicourt (5 003, Allier), est le terril conique de la fosse no 2 bis des mines de Bruay. Il n'a pas été exploité, bien qu'une route en colimaçon ait été aménagée jusqu'à son sommet. Il est haut de 73 mètres et s'étend sur neuf hectares. De la vigne a été plantée à son sommet.
Monte Kali (« Kali » étant le nom usuel de la potasse en allemand) est un terril de sel, composé pour 96 % de chlorure de sodium, situé à Heringen, dans le Land de Hesse( ISO 3166-2 : DE-HE) en Allemagne. C'est le plus grand et plus haut terril issu de l'exploitation de la potasse. Ses dimensions atteignent 250 mètres de hauteur, 1100 mètres de longueur et 700 mètres de largeur pour une surface de 55 hectares, représentant une masse estimée à 150 millions de tonnes, à laquelle s'ajoutent quotidiennement 20 000 tonnes de déchets de l'exploitation.
Le terril no 42, situé à Nœux-les-Mines(62290, Pas-de-Calais), est l'un des sept terrils de la fosse no 3 - 3 bis de de Nœux les mines. C'est le terril le mieux préservé de la fosse no 3 - 3 bis.
Il a été reconverti en piste de ski synthétique.
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UNE EGLISE FINANCEE PAR LA COMPAGNIE MINIERE
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La mine témoin d'Alès
présentée par :
Nabil ASAAD
Marine FERARI
Lucas GENILLON
Morgane REYES LEDUC
Actuellement
sources
2
3
Histoire
1
Histoire
Malheureusement après 23 ans, l'école d'apprentissage ferma en 1968.
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Les mineurs se servaient également de la pioche afin de miner avec de plus petites galeries pour aller plus vite.
ACTUELLEMENT
Depuis le 16 mai 1985 la mine témoin est devenue un centre touristique ouvert au public .
Elle a dû fermer pour des raisons de sécurité mais a réouvert ses portes le 11 juillet 2020.
sources
Les mines des Cevennes de Michel Vincent (histoire des concessions et des chemins de fer miniers) p35 la mine témoin
DD914.47 cevennes charbon
https://www.ales.fr/sortir-bouger/musees/mine-temoin/
4 bonnes raisons de visiter la mine témoin
https://wikimaginot.eu/V70_glossaire_detail.php?id=1000708
http://www.ac-grenoble.fr/Vaulx/Patrim/Mine/La%20Mure/Risq.htm#:~:text=Le%20m%C3%A9tier%20de%20mineur%20est,sont%20morts%20%C3%A0%20la%20mine.
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La maison du mineur à La Grand-Combe
Presenté par :
KACZMAREK Mélanie, GIANNOLI Téa et MEDJKANE Silina
En 1846, les gérants des mines de La Grand Combe et des Chemins de Fer du Gard s’engagent à construire une mairie et toute l’administration de la ville.
C'est une ville qui a compté jusqu’à 17 000 habitants en 1960, c’était alors, en terme démographique, la troisième du département.
La compagnie des mines de la Grand Combe fut créée en 1836-1837.
Un record de production est atteint en 1958 avec 3 300 000 tonnes et un effectif de 20 000 ouvriers sur l’ensemble du bassin houiller d’Alès/La Grand Combe.
Mais le puits Ricard, lui, a été crée entre 1932-1935. 3 ans ont été nécessaires pour mettre en service le puits.
En 1946, la nationalisation est intervenue.
Le chantier est rendu difficile par une température moyenne de 45° et par la présence redoutable de gaz, le grisou.
Alors en 1978, il y a la fermeture du carreau. Cette mine a employé jusqu’à 3000 personnes !
Un bâtiment de la mine devient un musée en 1993.
La maison du mineur est située dans l’ancien bâtiment des douches de la mine.
Les mineurs allaient à cet endroit pour se laver dans les douches après leur travail dans les mines.
Il y avait 1800 paniers suspendus et 180 douches.
Le musée rassemble toute sorte d'objets retraçant le quotidien des mineurs.
Une vidéo permet même d'entendre des témoignages d'anciens mineurs.
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Les vestiges miniers encore visibles dans le bassin alésien
ARONE GEORGIEV
LUCAS CALISTRI
TRAVAIL PRESENTE PAR
LOTFI CHARIF
HUGO CONESA
SOURCES
-livre "les guides miniers des Cévennes"
-livre "Mineurs du Monde mémoire des mines"
-le MAG
-Liberation
-Midi libre
Les vestiges des mines à la Grand-Combe
Né pendant la révolution industrielle, le puits Ricard de la Grand-Combe reste un vestige important du passé minier de la ville.On ne peut dissocier le sort de la ville de celui de l’entreprise. Au pied du puits, on peut trouver aujourd'hui la Maison du mineur, musée qui témoigne de toutes les facettes du quotidien des mineurs, de la vie au fond mais aussi des luttes ouvrières. Après sa fermeture en 1978 le puits Ricard devient en monument historique et aussi un musée.
Le puits Ricard de la Grand-Combe
1
Mais il y a aussi des vestiges plus discrets... Les différentes galeries minières
Des anciens bâtiments des mines ont pu être reconvertis pour d'autres usages
D'autres bâtiments en revanche tombent à l'état de ruines...
Marsaut
Chalmeton
Tubeuf
Talabot
Grand'Eury
Grands personnages
Pierre François Tubeuf est un entrepreneur français d'origine normande de la fin du XVIIIe siècle, qui contribua à développer les mines de charbon des Cévennes, en apportant des innovations techniques.
Quel est son parcours ?
Pierre-François Tubeuf (1730-1795)
Présenté par : Bultez Lola, Ihamouchene Margot, Benoit Matthieu et Parisot Lucie
Sources :
- chtioccitan.jimdofree.com
- https://fr.academic.ru/dic.nsf/ frwiki/1331243
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-François_Tubeuf
- https://www.exxplore.fr/pages/Houilleres-Cevennes.php
- https://www.midilibre.fr/2020/10/22/la-biographie-de-pierre-francois...
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Il se rend dans le "Nouveau monde", aux Etats-Unis, où il meurt attaqué par des Peaux Rouges.
Il quitte la région suite à l'opposition de populations locales.
Il modernise l'exploitation de charbon, est à l'origine de l'industrialisation de la région.
1764-1770
1773
1774-...
1790
1791-1795
Il obtient de Louis XV la concession exclusive pour l'exploitation des mines du bassin alésien.
Normand, il s'installe dans l'Aveyron pour exploiter le charbon mais n'y reste pas, chassé par les paysans.
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Soutenu par le roi Louis XV, il obtient en 1773 une concession de sa part qui durera 30 ans. Il est en charge de l'exploitation de la mine de charbon Cransac dans le Rouergue.
Pierre-François Tubeuf invente
- le principe du "drain collecteur", une galerie principale d'où, au lieu de suivre seulement une veine comme auparavant, on pourra chercher plus librement le bon filon, tout en évacuant l'eau souterraine.
- la bérouette pour charger le charbon :
Entre 1785 et 1788, Pierre-François Tubeuf revend ses parts et ses concessions, à l'abbé de Bréard, avant de faire machine arrière et revenir dans l'aventure.
On ne doit pas oublier ses beaux résultats obtenus dans la modernisation des mines d'Alès et la création de la verrerie de Rochebelle (1788 - Alès).
Dans le "Nouveau monde", il fait face aux revendications des autochtones indigènes (les melungeons) il utilise la violence. C'est dans le Comté de Russell en Virginie, un jour de Mai 1795, que Tubeuf tombe, attaqué et tué par des Indiens ne voulant plus qu'il exploite leurs terres.
Pierre-François Tubeuf laisse beaucoup d’écrits derrière lui.
Il est chassé par les propriétaires de la région dont le Maréchal de Castries en 1786.
Il entreprend par la suite de s'installer en Amérique du Nord. Il a en effet acquis les droits d'exploiter 55 000 acres dans le sud des Appalaches. Il se fait appeler Baron Pierre-François de Tubeuf.
Il déménage dans les Cevennes.
Marsaut
Chalmeton
Tubeuf
Talabot
Grand'Eury
Grands personnages
Paulin Talabot
présenté par Noé Laroche, Rustum Assad, Anaïs Thomas et Mattéo Brunelli
Paulin Talabot est né le 18 août 1799 en France. Il a des frères : Pierre et Gérald. Il est décédé le 21 mars 1885 (à 85 ans). Il a fait une formation à l’école polytechnique et à l’Ecole des Ponts Paris Tech. Il fut un homme politique entrepreneur, ingénieur et ingénieur ferroviaire.
* Write a introduction here *
Les frères Talabot se sont associés d’abord avec Louis Beaute, Eugène Abric et Daniel Mourier. Ensemble, le 16 juillet 1835, ils ont acheté les mines de la société civile des Houillères, au prix de 500 000 francs, puis le premier janvier 1836 le domaine de la société des Houillères pour 3 millions de francs. C’est là l’origine de la compagnie des mines de la grand combe, ils ont ensuite construit le chemin de fer et exploité les mines.
Sa carrière d'ingénieur
SES EXPLOITS A L'ETRANGER
Paulin Talabot est aussi un homme politique français. Il a été député et président du conseil général du Gard de 1865 à 1870.
sa carrière politique
Marsaut
Chalmeton
Tubeuf
Talabot
Grand'Eury
Grands personnages
Ferdinand Chalmeton
présenté par GOUDET Isaure ABDELHAK Shaïna et MARTRE Clémence
Biographie
Total
Qui est-il ?
Sources
Bessèges
1
2
3
- Cévennes magazine (Archives municipales d'Alès)
- Google image
- Médiathèque Saint-Etienne
Biographie
Le premier avril 1841 à 24 ans, il fut appellé par les propriétaires de la concession de Bessèges pour diriger les travaux d'exploitation de la concession. On était alors à l'aurore de la grande transformation industrielle du XIX ème siècle. Chalmeton fut appellé à participer en mettant en valeur le riche bassin houiller de la vallée de la Cèze. C'est à cette oeuvre qu'il a concacré toute sa carrière, il n'a pas cessé un seul jour pendant soixante trois ans de la perfectionner et de la féconder moralement ! Cela lui a permis de trouver sa place. La période de 1841 à 1848 fut pour le jeune ingénieur, celle de la plus grande activité.
Bessèges
En 1861 une terrible catastrophe causée par une inondation se produisit aux mines de Lalle, 110 ouvriers y trouvèrent la mort. Après cette catastophe, M. Parran et Chalmeton furent décorés chevaliers de la Légion d'honneur. Il devint ensuite directeur de la compagnie houillère de Bessèges, il y resta plus de cinquante ans. Il réalise un énorme travail sur les plans de l'exploitation, de la commercialisation et de la gestion sociale des personnels. Le 28 juin 1891 une fête fut donnée en l'honneur du cinquantenaire de son arrivée à la tête de la compagnie houillère.
Marsaut
Chalmeton
Tubeuf
Talabot
Grand'Eury
Grands personnages
Jean-Baptiste Marsaut
Biographie
1
Les parachutes
La lampe Marsaut
3
2
Jean-Baptiste Marsaut est né en 1833 à Franois.
Jean-Baptiste Marsaut
1
2
La lampe Marsaut
La lampe Marsaut
Il a aussi rendu service aux mineurs de tous les pays par sa plus belle invention : celle de la cuirasse pour lampe à flamme. Tout au long de sa carrière, il ne cessa d'étudier ce problème de l'éclairage en milieu grisouteux, sur lequel il s'était penché avec sa naïveté d'ingénieur tout frais sorti de l'école.
La lampe Marsaut fut reconnue pour efficace par toutes les commissions officielles des pays miniers d'Europe. En particulier, des expériences faites à Frameries par les méticuleux ingénieurs de l'Etat belge qui les amenèrent à proscrire, après vingt ans d'hésitation, leur lampe nationale et à imposer la lampe du type marsaut
Toujours dans le domaine du transport du personnel, qui l'intéressait particulièrement, il inventa un parachute très efficace pour garantir la circulation des ouvriers dans les puits.
Le parachute est un système permettant la sécurité des mineurs dans les acenseurs.
Il a également installé à Molières une des premières centrales électriques minières.
Les parachutes
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Le paternalisme
Ana Maria Olteanu Dinu, Clémence Brodin Galtier, Margaux Yon, Matteo Baroni
Notre sujet est le :
Livre : "Mineurs des Cevennes" de Fabrice Sugier
Wikipédia
PDF sur le paternalisme et relations sociales Creusot
MontsauFrance info
Qu'est-ce que le paternalisme?
Définition simple
Le terme de paternalisme est utilisé à la fin du XIXe siècle et au debut du XXe siècle quand un patron est vu comme un père auprès de ses employés. Il leur offre tout pour vivre en échange de leur travail dans son entreprise.
LE PATERNALISME DANS LES MINES
Que penser du paternalisme de nos jours ?
(2 avis)
Les mines dans l'art
Dans la littérature
Dans la peinture
Dans l'art urbain
GERMINAL
d'EMILE ZOLA
présenté par Anais Nardy, Eva Dequen, Lana Granat et Margot Audegon
Résumé de Germinal:
Germinal est un livre sur les mines du Nord. Zola explique comment et dans quelles conditions les mineurs et leurs familles vivent, on y découvre la triste vie des mineurs à cette époque. Il y raconte le séjour d'un dénommé Étienne dans la ville de Montsou, où il fait la rencontre les Maheus et trouve une idée pour les aider.
Qui est Emile Zola ?
Vie privée :
En 1864 il rencontre Eléonore Alexandrine Meley, en 1870 il l’épouse. En 1878 il décide d’acheter une maison dans le quartier de Batignolles. Le couple n’a jamais eu d’enfants. En 1888 Jeanne Rozerot se met au service de la famille Zola.
De quoi s'est-il inspiré pour écrire "Germinal " ?
-Le Bassin houiller de Valenciennes par Dormoy
-De l’ouvrage d’un médecin belge, H. Boens-Boisseau : Maladies, accidents et difformités des houilleurs
-Il consulte aussi la Gazette des Tribunaux où il trouve publiés des récits de grèves dans les comptes-rendus d’audience des procès intentés aux responsables syndicaux.
Sur le terrain :
Le 19 février 1884, une grève importante a lieu à Anzin, Zola se rend sur place. Il descend dans les galeries et les puits, il visite les habitations des mineurs. Il observe tout ce qu’il voit et prend de nombreuses notes qu’il consigne dans un dossier intitulé : « Mes notes sur Anzin ».
Similitudes et différences :
- que ce soit dans le Sud ou dans le Nord, les mineurs ont les mêmes conditions de travail, dangereuses et pénibles
- les postes de travail sont les mêmes : maître porion, porion, haveur, herscheur, galibot, chargeur ou encore palefrenier…
- les salaires sont quasiment les mêmes, mais cela dépend des compagnies minières.
-l’extraction du charbon en effet, dans le Nord, sous terre on peut retrouver de grandes couches de charbon alors que dans le Sud le charbon est dispersé.
Sources
Germinal, Emile Zola aux éditions Hatier
Zola à Alès
Les mines dans l'art
Dans la littérature
Dans la peinture
Dans l'art urbain
Les mines à travers les peintures de Pierre Chapon
Sarah Gauthier, Anaïs Sitko et Justine Codemo
Biographie
PAB
Musée du Colombier rue Mayodon – 30100 Alès T. 04 66 86 30 40 – museeducolombier@alesagglo.fr www.ales.fr Facebook : MuséeColombier Alès
La famille Chapon, que nous remercions !!!
PAB; Musée du Colombier rue Mayodon – 30100 Alès T. 04 66 86 30 40 – museeducolombier@alesagglo.fr www.ales.fr Facebook : MuséeColombier Alès
Beaucoup d'informations viennent de la famille de Pierre Chapon, nous les remercions infiniment pour leur coopération. Nous remercions aussi le musée du Colombier et du PAB
1920
Naissance de Pierre Chapon le 29 Août à St Jean du Pin.
1937
Il devient mineur de jour.
1938
Il devient employé administratif aux Houillères.
1946
« L’art à la mine » promeut la valorisation des activités artistiques des mineurs.
1963
Il est élu vice-président de l'art Cévenol.
1991
Création de l’association « arts vivants en Languedoc ».
1942
Il devient mineur de fond et c'est à cette époque qu'il commence son travail sur la peinture et la lumière.
1973
Il acquiert sa maison atelier à St Raby mais il fut quand même très présent dans son village natal. (St Jean du Pin)
2010
Mort de Pierre Chapon. Il restera toujours très présent dans le souvenir des pininques.
1986
Il est le parain de l'exposition d'arts à St Jean du Pin aux côtés de Dedée Maubernard, créatrice de l'expo.
Texte
Menu
Source : PAB; Musée du Colombier rue Mayodon – 30100 Alès T. 04 66 86 30 40 – museeducolombier@alesagglo.fr www.ales.fr Facebook : MuséeColombier Alès
Frise
Menu
Oeuvres
Menu
Fête de la Sainte Barbe
Le convoi de bennes chargées de charbon
Portrait de mineur
Boisage en galerie
La grève unitaire de 1962
Coup de grisou à la mine de Saint Martin de Valgalgues dans les années 60
L'écurie de chevaux dans la mine
Les mines dans l'art
Dans la littérature
Dans la peinture
Dans l'art urbain
Les monuments urbains en lien avec les mines
Raphael Romain Martin.b Ulysse
Le rond point du mineur
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Le rond point du mineur est un rond point en honneur aux mineurs d'Alès.
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Carreau de Ladrecht à Saint Martin de Valgalgues au
Témoignages
Robert Louis
Marcel
Mr Dardalhon
Interview de Mr Dardalhon, mon grand-père
Nous avons décidé d'interviewer mon grand-pere car il est un cas spécial : il est rentre dans la mine a seulement 18ans.
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Etait-il vraiment spécial ?
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-Quel était exactement votre métier dans la mine ?
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NOUS AVONS COMMENCE PAR LUI POSER DES QUESTIONS SUR LA MINE EN GENERAL
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Mettre un jeu de couleurs pour rendre la lecture + facile ?
PUIS NOUS AVONS UN PEU ete PLUS PRECISEs
fin
est. 2019
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Témoignages
Robert Louis
Marcel
Mr Dardalhon
Marcel
1928 - 1999
Mineur en Cévennes
Présenté par Judith Broche
Né le 12 octobre 1928 à Branoux. Il est le fils de Paul, mineur, et Fernande, et est le cinquième d’une fratrie de 7 enfants.
Il a eu son certificat d’étude primaire (certificat marquant la fin de l’école obligatoire) en juin 1942, soit à 14 ans.
Entré à la mine à l'âge de 14 ans
Il entre ensuite à la mine en octobre 1942. Il est embauché par Le Groupe Centre des Houillères du Bassin des Cévennes, où il fera toute sa carrière. La durée de travail du mineur est alors légalement de 40 heures par semaine, mais elle peut être augmentée. Le salaire des enfants est en fonction de leur âge.
Vie professionnelle
On suit une partie de l’évolution de sa carrière grâce aux procès-verbaux d’enquête des accidents du travail.
Il obtient son certificat d’aptitude professionnelle pour la profession de « mineur » en 1948, à l’âge de 20 ans. Il habite alors au camp des Nonnes à Branoux, là où il est né.
Il est ouvrier de fond et exerce la fonction de piqueur.
6 mois après l’obtention de son certificat d’aptitude professionnelle, il est victime d’un accident du travail. Sa mission était d’abattre le charbon. Il reçoit un bloc sur sa jambe et se casse le fémur et le métacarpien du pouce gauche. Il est longuement hospitalisé. Il reprend le travail (il conduit temporairement une pompe) 9 mois plus tard.
Il travaille à la Mine Ravin à Trescol. En janvier 1951, soit 2 ans après. Son travail du jour était « taille et abattage ». Alors qu’il terminait la pause d’un cadre de boisage sur son chantier, une pierre s’est détachée brusquement du parement et est tombée sur son pied droit. Il a une fracture. Il reprend un mois plus tard au même poste.
Son 3e accident du travail a lieu en mai 1952. Cette fois-ci à la mine Roux à la Grande-Combe à la taille Pilhouse travaillant toujours à l’abattage du charbon. Il est en train d’abattre le charbon avec un marteau-piqueur quand une motte de charbon se détache du toit et lui tombe sur la main droite. Il se la fracture. Il reprend 3 semaines après au même poste.
En octobre 1953, il se fait coincer la main droite entre une motte de charbon et une berline (une petit-wagon) alors qu’il la chargeait. Il se casse le petit doigt. Il reprend un mois plus tard.
En 1957, au puit de Trescol, taille 109, alors qu’il faisait la place pour un cadre de boisage avec un marteau-piqueur, un morceau du toit lui tombe sur la main. Il se fracture l’index avec un arrachement du tendon.
Vie personnelle
Il se marie en fin 1951 avec Henriette, devient père de famille en 1952 (naissance de Jean-Luc) et aménage aux Cités Neuves à Trescol à La Grand-Combe en 1953.
Les Cités Neuves sont deux immeubles qui se font face, avec l’eau courante, des toilettes à l’intérieur des logements, l’électricité, et le poêle à charbon dans chaque logement, soit très moderne pour l’époque.
Changement de fonction
Il change de travail en 1961, où il obtient le Certificat d’Aptitude au Minage. Il va donc ouvrir les galeries. C’est une fonction bien plus technique.
Il n’y aura plus d’accident de travail à partir de cette évolution de carrière.
Ainsi, au fur et à mesure de sa carrière, il gravit les échelons professionnels d’ouvrier de fond.
Retraite et silicose
Il prend sa retraire en mai 1979, à 51 ans. Il aura travaillé 36 ans, 6 mois et 4 jours.
Il sera atteint de silicose, maladie courante chez les mineurs.
Comme avantage d’avoir été mineur, il peut bénéficier de soins (comme des soins thermaux) pour cette « maladie professionnelle » et ses rhumatismes liés à ses fractures.
+info
En décembre 1971, il reçoit la Médaille d’argent des Mines.
Les mineurs avaient de nombreux avantages à faire ce métier difficile :
- Ils ont des congés payés et des retraites
- Ils bénéficient d’une sécurité sociale (qui sert notamment pour leurs blessures ou pour la silicose)
Concernant les logements la compagnie des mines fera évoluer le confort des habitations avec par exemple la modification de tension pour l’électricité, la connexion au réseau téléphonique ou encore pour Marcel l’installation d’une salle de douche en 1980.
- Le chauffage, autrement dit le charbon, est gratuit.
- Les mineurs mariés sont logés gratuitement dans des maisons modernes lorsqu’ils travaillent, pendant leur retraite, ainsi que pour les veuves de mineurs.
- Les transports de l’habitation jusqu’au lieu de travail sont gratuits.
- Ils sont éduqués, puis instruits dans leurs fonctions pour la mine (jusqu’à l’ingénierie pour les meilleurs)
- Ils sont dispensés de service militaire
Témoignages
Robert Louis
Marcel
Mr Dardalhon
Monsieur ROBERT LOUIS est un ancien mineur de Saint Florent sur Auzonnet âgé de 95 ans. Le 25 Novembre 2020 nous l'avons rencontré pour l'interviewer.
Il nous a également fait visiter la Maison du Mineur à La Grand-Combe, local où est exposé du matériel qu'il utilisait en tant que mineur.
L & G : Monsieur Robert, pourquoi vous appelait-on "les gueules noires" ?
M. Robert : Parce que nous étions très sales !!! Nos visages étaient noirs à la sortie du puits !
Interview réalisé
par Laurine Chapelle et Gianni Ull
L & G : - "A quel âge avez vous commencé à travailler ?
M. Robert : Personnellement j'ai commencé à 17 ans. J'y ai travaillé pendant 31 ans jusqu'à ma retraite.
L & G : Combien de kilos de charbon ramassiez vous par jour ?
M. Robert : On ramassait par longueur de chantier, on attribuait à chaque mineur une veine de 45 cm à 1m70 de haut sur une certaine longueur (200 m environ).
L & G : Quels étaient les avantages d'être mineur ?
M. Robert : Nous avions beaucoup d'avantages, par exemple le charbon gratuit pour nous chauffer, nous avions les logements, les docteurs gratuits ...
L & G : Quels étaient les horaires de travail ?
M. Robert : Les mineurs du fond travaillaient par poste d'environ 8 heures.
L & G : - "Y avait-il des femmes au fonds de la mine?
M. Robert : Non les femmes n'étaient pas au fond, elles étaient au tri des pierres et du charbon à la surface. Par contre il y avait des animaux, des chevaux mais aussi ... des rats !
Mr Robert nous présente les différents types de charbon extraits
L & G : Quelles étaient vos conditions de travail ?
M. Robert : Au fond, c'était compliqué. Il faisait très chaud et c'était un travail très physique.
L & G : Quels outis utilisiez vous ?
M. Robert : J'utilisais comme une grosse perceuse à air comprimé qui brisait le charbon, ensuite, on le ramassait à la pelle pour le mettre sur la toile, (le tapis) qui se déversait dans les wagons.
L & G : Avez-vous eu des accidents ?
M. Robert : Il pouvait y avoir des éboulements. Il fallait faire attention aux craquements des bois. Si le bois craquait, c'était mauvais signe... le tunnel s'affaissait. Je ne l'ai jamais vécu par contre, j'ai perdu un doigt : il a été arraché avec des wagons.
Les outils obligatoires pour descendre dans la mine
L & G : - Et les coups de grisou ?
M. Robert : Je n'en ai jamais connu car une personne faisait des tirs avant que l'on descende. Du coup, cela faisait partir le gaz qui causait les coups de grisou.
M. Robert : C'est la fête des mineurs !! Elle est fêtée le 4 décembre. C'est une fête très importante pour les mineurs !
Les différents types de charbon
Tous nos remerciements à M. Robert
Laurine & Gianni