Want to make creations as awesome as this one?

Chaque année, 6000 scolaires sont accueillis sur le site ITER à Cadarache dans le cadre du programme pédagogique de L'Agence Iter France : ateliers, visites, parcours biodiversité, concours sont autant d’occasions de découvrir ITER et ses enjeux scientifiques et de préservation de la biodiversité.

More creations to inspire you

Transcript

La biodiversité du site ITER

Situé dans la zone de confluence Durance-Verdon, à proximité des parcs naturels régionaux du Luberon et du Verdon et au cœur de la forêt de Cadarache, le site où se construit ITER mérite toutes les attentions pour sa biodiversité exceptionnelle.Les inventaires écologiques ont permis d’identifier 39 espèces végétales et animales protégées au niveau national et européen pour lesquelles l'Agence ITER France met en œuvre 4 mesures compensatoires :

  • l'achat et la mise en preservation de 480 ha de forêts : Ribiers, Saint-Vincent-sur-Jabron, Mazaugues
  • la gestion de 1200 ha d'espaces naturels
  • le financement d'une thès sur la méthode de calcul des mesures compensatoires
  • l'information et la la sensibilisation du public

Savais-tu que la chauve-souris grince et que le pic épeiche peupleute ?

Aux côtés des vieilles chênaies très préservées, des forêts de résineux accueillent de nombreux pins d’Alep ; espèce à croissance rapide très utilisée pour repeupler les forêts décimées par de multiples incendies.

Pelouses sèches et garrigue, autant de milieux ouverts, secs et ensoleillés, qu'affectionnent de nombreux végétaux tels que les plantes aromatiques (thym, romarin, lavande), des variétés d'orchidées protégées comme l'Ophrys de Provence. Ces zones sont également riches en faune et accueillent des espèces de papillons dont le proserpine et sa plante hôte l’aristoloche pistoloche, des abeilles, criquets, des reptiles comme le lézard vert ou encore le lézard ocellé (plus grand d’Europe), ...

Les arbres participent à la mise en place d’écosystèmes riches et offrent une grande diversité d'habitats. Dans les forêts de feuillus, des espèces cavicoles insectivores comme le pic-épeiche viennent creuser leur nid et se nourrir. Elles participent ainsi à accélérer le cycle de vie de l'arbre. Des espèces de chauve-souris forestières viennent à leur tour nicher sous les écorces des vieux arbres ou dans les cavités. Une fois l'arbre entré en phase de senescence, chaque étape de sa décomposition fournit un habitat pour de nouvelles espèces : le pique-prune est un coléoptère saproxylophage protégé qui vit dans les très vieux arbres comportant des cavités à terreau. Ses larves, aliment apprécié des espèces cavicoles ou des chiroptères, se nourrissent du bois carrié. Le lucane cerf-volant vit quant à lui dans le bois mort au sol.

La zone de confluence Durance-Verdon fait partie du réseau protégé Natura 2000, qui regroupe à l’échelle de l’Europe, des sites naturels terrestres ou marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces animales ou végétales et de leurs habitats (milieux). Particulièrement riche, elle abrite une végétation différente des autres milieux de la forêt de Cadarache créant une ripisylve. Peupliers, saules, chênes de grande taille, roselières aux abords des rives, tous essentiels à la préservation des nombreuses espèces qu'ils abritent : batraciens, oiseaux migrateurs ou sédentaires, castors, libellules, ...

Jeunes ou d’âge vénérable, les arbres de la forêt de Cadarache sont aussi sources de nourriture et d’habitats pour de nombreuses espèces. On les appelle ARB ou Arbre réservoir de Biodiversité.

Pars à la découverte des espèces et habitats du site ITER en jouant au jeu des écosystèmes !