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Visite de la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne (1272)

Détails

Tombeau de S. Emi Guillaume cardinal de Briçonnet,archevêque de Narbonne (1507-1514), anonyme, marbre blanc, 1523

Textes et photographies E. Cau, C. Mathieu, F. Mikullovci, 1ère

Sur la base du tombeau, on observe des têtes de mort, des ossements ainsi que des serpents. C’est ce qui, dans la religion, rappelle la mort. De plus, l’emplacement de cette représentation n’est pas aléatoire. En effet, ce qui se trouve vers le bas, sous terre ramène à l’idée de l’enfer.

Les arcs-boutants de la cathédrale, XIII°-XIV° s.

Photographies L. Nexon, 1ère

La cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, qui est la cathédrale de Narbonne, est un monument de style gothique. Elle est la 3ème plus haute de France avec une voûte de 41m de haut. Pour la soutenir on utilise des arcs-boutants : ils empêchent l'édifice de s’écrouler, ils créent un appui en forme d'éventail qui lui permet de ne pas s’effondrer. Cette cathédrale a été construite au 13ème siècle et c’est à ce moment-là que les arcs-boutants sont créés, cela a permis aux architectes de construire des bâtiments de plus en plus hauts. Les arcs-boutants jouent un rôle d’ossature, ils aident à tenir le bâtiment et sont indispensables, sinon le toit s’effondrerait. La poussée latérale des voûtes à croisée d’ogive est ce qui permet au bâtiment de rester sur pied. Souvent couronnés d’un pinacle, les arcs-boutants sont les béquilles du bâtiment, mais ils deviennent au fur et à mesure un organe esthétique. Ces appuis supplémentaires permettent d’ouvrir de grandes baies (vitraux) sur les murs des églises/cathédrales et d’éclairer abondamment l’intérieur, car la lumière représente dieu. Source : Wikipédia

Retable dit du Jugement dernieranonyme1354 pierre polychrome

Texte et photographies E. Gagnoulet, P. Sirven, 1ère

Ce retable daté de la deuxième moitié du 14ème siècle à été caché derrière un nouveau décor dès le 18ème siècle et a été "redécouvert" relativement récemment. Ce retable est composé de différents blocs de calcaire lacustre. Les différents registres du retable : - Le registre inférieur fait référence aux différents lieux de l'Au-delà. Le purgatoire, traversé par les âmes subissant divers tourments, l’Enfer figuré par une impressionnante gueule de Léviathan et un cortège de damnés transportés en charrette par un démon à cheval. Enfin les limbes ouverts par le Christ accompagné d'anges musiciens. - Le registre médian relate des épisodes de la vie du Christ. Adossées au mur nord-est on trouve les scènes de l'Annonciation, probablement une Nativité aujourd'hui disparue, et le cortège des Rois mages. Contre le mur sud-est on a placé la présentation de Jésus au Temple. La partie centrale est très mutilée. source : Persée

Le paradis

L'Enfer

Le purgatoire

Notre Dame du Pont Sculpteur génois anonyme 1628, bois (disparue)1855, pierre grise

Détail

Texte et photographies S. Guerre, 1ère

Dans la cathédrale Saint Just Saint Pasteur la statue de Notre-Dame-du-Pont est située devant une entrée, disposée comme un autel où les visiteurs de la cathédrale peuvent lui allumer un cierge ou une bougie et déposer s’ils le souhaitent de l’argent pour financer l’achat de bouquets de fleurs. Cette statue était placée autrefois sur le pont de Sainte Catherine, qui reliait les quartiers de Bourg et de Cité ; il fut démoli en raison de sa forme en dos d’âne pour être remplacé par un pont plus moderne. Une manifestation eut lieu pour ne pas démolir ce pont, mais malgré tout la démolition du pont commença le 22 juillet 1855 . En 1889 la statue prit sa place dans la cathédrale de Narbonne . Une réplique de cette statue a été installée près de son emplacement d'origine sur les quais de la Robine Pour la petite histoire : Les marins et les patrons de barques avaient un culte particulier pour cette Vierge. Pour elle une lampe brûlait nuit et jour derrière la grille de la chapelle attestant leur foi et leur confiance envers la protectrice . Source : https://www.wiki-narbonne.fr/index.php?title=Notre_Dame_du_Pont#D.C3.A9lib.C3.A9ration_municipale_de_1855

Textes et photographies C. Madern, M. Liégeois, S. Yousfi, 1ère

Le baldaquin du maître-autelFrançois Laucel 1694-1695 six colonnes monolithes en marbre incarnat de Caunes-Minervois (Aude)

L'autel fut construit par le sculpteur narbonnais Laurel, il s'est inspiré des dessins de Jules Mansart.Au 19ème siècle l’autel fut restauré par Viollet-le-Duc. Le tabernacle et le retable ont été réalisés en 1841. La construction du maître-autel a débuté entre 1694 et 1695. Les matériaux utilisés ici sont principalement de la pierre mais aussi du marbre rouge pour sculpter les colonnes de marbre soutenant la croix.Le baldaquin du maître-autel est composé de six colonnes très hautes mais aussi très imposantes sur lequel repose une sculpture de croix dorée qui relie les deux colonnes ensemble. Les colonnes de marbre sont faites de marbre incarnat qui lui donne ce coté rouge et blanc magnifique avec ses ornements dorés. Soutenant les tableaux des chapelles (Saint-Martin et Saint-Joseph) ou surplombant l’autel dans le choeur de la cathédrale, nous retrouvons au total huit colonnes de marbre rouge . Extrait des carrières de Caunes-Minervois , ce luxueux matériau est vendu près de 800 euros la tonne, de couleur rose pâle à rouge sang, veiné de blanc.Exploité de l’Antiquité jusqu’à nos jours , le marbre rouge aussi appelé marbre du Languedoc, était choisi à l’époque pour sa pureté et sa somptuosité, dans le but de servir d’offrande à Dieu.

Le maître autel de Narbonne se situe au chœur de la cathédrale, en face du grand orgue. Par ailleurs l'autel pointe vers l'occident. Il est soutenu par 6 colonnes de marbre avec quatre sculptures d'anges, deux à droite et deux à gauche l'une en avant et l'autre en arrière. Entre ces quatre sculptures se trouve une grande croix latine en or un peu plus en hauteur que les anges. Le baldaquin : ses 6 colonnes de marbre rouge proviennent de Caunes-Minervois dans l'Aude, ces colonnes possèdent une grande valeur, elles coûtent très cher et il était difficile à l’époque de s'en procurer par leur grande taille et leur prix. Par ailleurs l'autel à l'époque (et maintenant encore) était un endroit où les personnes venaient régulièrement prier mais c'était aussi un endroit où les personnes venaient faire des offrandes, tout simplement. Pour parler un peu de cette œuvre, au départ je la trouvais extrêmement grande et donc réellement terrifiante par sa grande taille, la même chose pour le grand orgue (œuvre que j'avais hésité à choisir), je la trouvais tellement grande que je la trouve maintenant extrêmement "charismatique". Il y a beaucoup d'éléments dans ce détail constituant de l'or et je trouve cette particularité attirante, elle est une des premières choses que l'on voit lorsque nous entrons dans la cathédrale ce qui apporte tous les regards, comparé aux autres autels des autres cathédrales, je trouve que celle-ci possède plus de détails sur les sculptures des anges ou le matériel utilisé. Cette œuvre est très prestigieuse à mon avis.

La chapelle Saint Martin

Texte et photographie : A Vermand

La chapelle de Saint Martin a été édifiée en 1271 lors de la première période de construction de la cathédrale sous les pontificats de Pierre Montbrun et de Gilles Aycelin.En 1515 Jules de Médicis archevêque de Narbonne commande deux toiles dont «La résurrection de Lazare» de Carle van Loo.Devant l’autel se trouve le corps de Richard Dillon dernier archevêque de Narbonne, découvert lors des travaux à la gare St Pancras de Londres et rendu à la ville de Narbonne. A gauche de l’autel il y a des reliques de Saint Martin.La Chapelle a été restaurée en 2006Source : La Dépêche du Midi

Anonyme, gargouilles dimensions : entre 100 et 150 cm × 43 cm × 47 cmpierre calcaire, entre 1349 et 1517. ESMOINGT Daniel, 8 gargouilles, galerie nord et est du cloître, pierre calcaire, 2016.

Textes et photographies : S. Aliste, E.Frikert, A.Ollivier, T. Royer, 1ère

La tradition des gargouilles voit le jour au début du XIII° siècle avec l’essor du style gothique. Elles sont souvent disposées à l’extérieur autour des cathédrales, très débordantes des murs. A Narbonne, on les aperçoit très bien depuis le cloître : elles sont nombreuses et toutes différentes. Par leur aspect «neuf», on peut voir que certaines gargouilles ont été restaurées ou re-sculptées récemment, les originales étant très abimées. Les gargouilles sont faites en pierre par des sculpteurs avec divers outils (ciseaux, gradines, massettes, marteaux, pointes, râpes, etc) et sont sculptées sur les dégorgeoirs constitués d’une pierre saillante qui sert à évacuer l’eau de pluie en la rejetant à une certaine distance des murs afin d’éviter les infiltrations. A Narbonne, l’une ressemble à une sorte de lion ou même un animal légendaire qui s’appelle le griffon. L’autre plus à un corbeau ou un oiseau. Les gargouilles ont toujours un aspect effrayant et fantastique. Les sculpteurs font preuve de beaucoup d’imagination dans la représentation de ces figures hybrides et laides, souvent anthropomorphes. Les nouvelles sculptures du cloître reprennent les thèmes présents ailleurs sur les façades de la cathédrale (hommes à tête d’oiseau ou de dragon, personnages médiévaux, etc.). La même pierre a été utilisée que pour les anciennes. Initialement les gargouilles représentent des animaux issus d’un bestiaire monstrueux et chimérique qui existe au Moyen-Age, pouvant avoir un lien avec des significations chrétiennes. Mais vers la fin du XIII° siècle elles deviennent plus élaborées et comportent des figures humaines. Celles de la cathédrale de Narbonne, mi humaines, mi animales, datent probablement de la fin XIII°- début XIV° siècle. Mais au-delà de leur premier rôle purement fonctionnel (recracher l’eau de pluie en « gargouillant »), les gargouilles ont aussi un rôle symbolique : elles seraient les gardiennes du bien en éloignant les forces du mal : esprits malins, êtres démoniaques. Elles les évacuent en même temps que les eaux sales, car on sait que l’eau est un symbole de purification chez les chrétiens. Ainsi en faisant fuir de l’édifice ses énergies néfastes, elles protègeraient la maison de dieu et ses fidèles. En d’autres termes, elles sont chargées d’effrayer pour protéger de la damnation. On peut y voir aussi, par leur aspect effrayant et féroce, une manière de mettre en garde les chrétiens contre les vices et les tentations extérieures. On a choisi de s’intéresser aux gargouilles car on trouve qu’il y a un côté un peu mystérieux autour de ses sculptures : elles sont impressionnantes, on dirait qu’elles nous observent du coin de l’œil de manière espiègle mais aussi oppressante comme un juge divin qui nous surveille. De plus je trouve que leur histoire est un peu mystique : dans les films, les gargouilles ont souvent un double rôle de méchantes et de gardiennes oppressantes. Pour finir on aime ces sculptures car on trouve qu’elles représentent bien la manipulation religieuse, la pression psychologique mise sur les croyants. https://www.etaletaculture.fr/culture-generale/les-gargouilles-entre-mythes-fantasmes-et-realite/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Gargouille https://www.ladepeche.fr/article/2016/04/25/2331803-de-nouvelles-gargouilles-dans-le-cloitre-de-la-cathedrale.html

Un cloître se trouve habituellement dans une abbaye, ce qui rend la cathédrale de Narbonne spéciale. Il relie la cathédrale, le jardin des archevêques et la mairie. C’est une promenade de relaxation, empruntée par les moines autrefois, avec au milieu des fleurs, anciennement des herbes médicinales. Bâti de 1349 à 1417 sur l'emplacement de la cathédrale carolingienne, dont le clocher subsiste encore, le cloître, adossé à l'enceinte du Vème siècle et relié au palais archiépiscopal, reçut un commencement de fortifications. Ses 4 galeries, très homogènes, sont encadrées par de grandes arcades qui devaient recevoir un remplage et des meneaux. Elles sont couronnées, en partie, d'une balustrade quadrilolée. Ses contreforts sont ornés de curieuses gargouilles et chargés de pinacles de style flamboyant.

Mise au tombeau,anonyme,pierre polychrome, XVI°s

Texte et photographies N.Gérémia, 1ère

L’œuvre est composée de neuf personnages, dont deux soldats qui sont aux extrémités de la sculpture identifiables grâce à leur casque portant un coquillage et leur armure en acier et leur épée. Puis on voit deux porteurs qui mettent le corps du Christ dans le cercueil en saisissant le linceul. Les quatre autres personnages semblent être des proches à la victime. On reconnait la Vierge Marie au centre avec son manteau bleu.Tous les personnages sont habillés avec des vêtements du 16ème siècle : robes longues et chapeaux à la mode de la Renaissance. Un décor de rochers se trouve derrière la scène, au pied des personnages.L’ensemble de cette grande sculpture repose sur un support de marbre surélevé. Son emplacement correspond au mur de la chapelle fermant le chœur.Je suis impressionné par le temps de travail qu’ont mis les sculpteurs pour la réaliser. J’ai choisi cette œuvre car les nombreux personnages de cette scène détaillée m’inspiraient.

Christophe MOUCHERELOrgue de la Cathédrale St Just à Narbonne23 m. (H) x 12 m. (l) ; clavier à 14 m du sol, 1739-1741. 4 claviers et pédalier : 48 jeux dont 14 d'anches, gravures des sommiers, soufflerie, transmission électrique, système " Unit " pour la pédale, transmission tabulaire, ventilateur électrique, console moderne, revernissage du buffet, positif de dos, pose d'un combinateur, bois et fer.

Textes et photographies C. Bonaccorsi et L.Largey, 1ère

L’orgue actuel comporte 4 claviers mécaniques de 48 jeux et un pédalier qui permet de faire entendre les notes les plus graves. L’orgue contient une soufflerie qui alimente les tuyaux. Malgré le fait qu’il possède des claviers, le système de soufflerie nous permet de classer l’orgue dans les instruments à vent. La ventilation est électrique et la console est moderne. Nous pouvons aussi remarquer que le bois de l’instrument est sculpté, ces sculptures représentent plusieurs instruments de musique ainsi que la muse de la musique qui est représentée plusieurs fois sous différents aspects. L’orgue mesure 23 m de hauteur, le clavier se situe à 14 m du sol. L’instrument est accroché au mur qui clôt le choeur, et surplombe les stalles. L’orgue est l'un des plus beaux du XVIIIe siècle.L’orgue de la cathédrale St Just de Narbonne a été construit une première fois en 1493 par Nicolas Petit. Il était composé de deux parties entièrement séparées, d’un côté 2 claviers de 42 touches et un pédalier de 8 notes, et un autre orgue surnommé “Petit Orgue de la Musique” composé de 1 clavier de 38 touches qui servait principalement à accompagner des chants et des instruments. L’orgue comportait en tout 26 jeux. A plusieurs reprises, il fut réparé et modifié. Le 2 octobre 1727 l'orgue, le jubé et les stalles sont incendiées. C’est Christophe Moucherel qui reconstruit l’orgue actuel et décide de l’accrocher au mur du fond. Mais, malgré la splendeur du buffet, l'instrument présentait des défauts : le mécanisme était très dur, les gravures étaient trop petites et la soufflerie insuffisante. C’est finalement de 1982 à 1993 que Bertyl Soutoul restaure l'instrument actuel. L’orgue est aujourd’hui fermé d’accès pour des raisons de sécurité, mais des récitals d’orgue sont organisés tout au long de l’année.J’ai choisi de présenter cet instrument car c’est un meuble imposant et très impressionnant. Ayant eu la chance, étant petite, d’avoir pu entrer à l’intérieur, voir son mécanisme, et d’avoir assisté à des concerts, cet instrument m’a toujours fasciné. Étant issue d’une famille de musiciens et étant moi même musicienne, cela m'a semblé tout naturel de me rapprocher de cet instrument pour moi si familier. https://www.musiqueorguequebec.ca/orgues/france/narbonnec.html http://www.orgues-et-vitraux.ch/default.asp/2-0-2223-11-6-1/ http://michele-gabriel.chez-alice.fr/pge37.html#historique La Grande Encyclopédie Larousse

Texte et photographies M. Bevière, 1ère

Porte d’entrée de la cathédrale de Narbonne18ème-19ème sièclebois et métal

Cette porte sombre à deux battants sert d’entrée dans la cathédrale, puisqu’il n’y a pas de portail à cause de l’absence de nef. Sur le haut des deux battants on peut observer une tête d’ange et les serrures sont entourées d’un ornement d’entrelacs en fer forgé aplati. L’entrée du trou de la serrure, si on observe bien, a comme une forme de trèfle ou de croix sur le haut (contrairement à d’autres serrures de la même époque où la partie haute de la serrure est ronde). Ce qui rappelle le motif de la croix chrétienne ou du trèfle gothique. Située face au tombeau de l’archevêque de Narbonne, Pierre de la Jugie (XIVe s.), on peut observer que les mêmes têtes d’angelots sont représentées sur les deux supports (la pierre du tombeau et le bois de la porte). Cette porte aurait-elle une signification cachée, une sorte d’évocation du passage de l’âme vers le ciel ? Une porte ça sépare deux lieux, l’intérieur et l’extérieur, deux mondes, deux vies, ça peut cacher la misère ou ouvrir sur un trésor. Aujourd’hui cette porte ne sert qu’à entrer ou sortir de la cathédrale mais peut-être a-t-elle eu une autre fonction autrefois. Si cette porte pouvait parler (comme une porte de confessionnal), elle dirait des choses sur l’histoire de la cathédrale, ses visiteurs au fil du temps, sur la façon de penser à l’époque.

Texte et photographies M.Fourneyron, 1ère

Saint-Pierre,anonyme,pierre calcaire,dimensions et dates inconnues

Cette statue de saint Pierre est située sur la façade extérieure de la cathédrale, visible depuis le cloître ou encore depuis les jardins attenants. Saint Pierre est le premier pape de l’Eglise chrétienne et un des douze apôtres selon L’Evangile.A l’origine saint Pierre, se nommait Simon jusqu’à sa rencontre avec Jésus où ce dernier le nomma Pierre. «Tu es Pierre et, sur cette pierre, je bâtirai mon église (…). Je te donnerai les clés du royaume des cieux » aurait dit Jésus à Pierre.Selon la tradition chrétienne, on le voit ici représenté tenant ces clés qui ouvrent les portes du paradis. Pierre est aussi souvent représenté crucifié la tête en bas, car celui-ci estimait qu’il ne pouvait pas être crucifié la tête vers le haut.A côté de lui se trouve la statue de saint Paul, sur la gauche, avec son épée, car il est le premier à proclamer l’Evangile, à diffuser la parole de Dieu.

Texte et photographie S. Golliot, A. Mallet et D. Dogan, 1ère

Antoine RIVALZ,les anges rebelles,350 x 280 cm,huile sur toile,vers 1727

Antoine Rivalz est un artiste toulousain (1667-1735).Cette œuvre d'art a été commandée pour la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur par l'archevêque de la cathédrale René-François de Beauvau. Le tableau se situe dans la chapelle latérale droite consacrée à saint Michel. Elle représente saint Michel et son armée terrassant les anges rebelles et le dragon de l'Apocalypse.En haut au centre du tableau, nous pouvons voir saint Michel vêtu de bleu et de rouge, une épée enflammée à la main, il est l'élément principal de ce tableau. Dans l’imaginaire catholique, c’est l’archange le plus puissant et le plus actif des serviteurs de Dieu. C’est l’agent opérationnel de Dieu, qui est sur tous les fronts, dans tous les combats.Les couleurs principales sont chaudes (prédominance du jaune et du rouge), cependant le tableau reste très sombre. En effet, on remarque un contraste lumineux entre le haut et le bas du tableau, ce qui expose et met en valeur saint Michel tandis que les Anges Rebelles sont du côté sombre inférieur, vers l’Enfer, donc moins perceptibles. La composition crée un effet de désordre pour nous faire ressentir le danger et l'agressivité. Le personnage principal se trouve en haut sur l’axe médian et occupe un tiers de la hauteur totale de la toile. L’ensemble est équilibré, comme beaucoup de tableaux appartenant comme lui à la peinture classique du XVIII° siècle.J'ai choisi cette toile car j'aime le réalisme et les couleurs de cette peinture. Chaque fois que je visite la cathédrale cette œuvre reste vraiment mon détail préféré, elle est celle que je contemple le plus.https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Cath%C3%A9drale_Saint-Just_de_Narbonne_-_La_chute_des_anges_rebelles_PM11000410.jpghttp://www.alaintruong.com/archives/2008/12/09/11689927.html

Anonyme,Crucifixion du Christ ,huile sur toile, sans date.

Texte et photographies K. Boone Jaquin, 1ère

Détails

Ce tableau se trouve dans le déambulatoire face à l’entrée du cloître.On peut y voir le Christ crucifié sur la croix portant un simple pagne. Au-dessous de lui se trouvent trois personnages.En bas à droite un homme qui a l’air assez vieux car chauve porte une tunique jaune et rouge ainsi que des sandales : peut-être s’agit-il de Joseph ? Mais à ses pieds on peut voir une sorte de pierre sur laquelle est posé ce qui semble être un couteau.Au-dessous de la croix un autre homme vêtu de blanc, le bâton pastoral en forme de crosse et sa coiffe (une mitre) posée sur un livre nous fait penser que c’est un homme religieux de haut rang : sûrement un évêque. On peut imaginer que le livre sur lequel est posé la mitre n’est autre que le livre sacré : la Bible.Enfin à gauche du tableau nous pouvons voir une femme. Ses vêtements (une robe rouge et un voile bleu) nous permettent d’en déduire qu’il s’agit de la vierge Marie ; elle est la seule à ne pas regarder la douleur de son fils.Dans l’arrière plan nous pouvons voir des montagnes estompées.J’ai choisi ce détail car il représente une scène très importante de l’histoire catholique souvent représentée : on raconte que le Christ fut tué de cette horrible façon.

Vitraux,fin 13ème-début 16ème siècle,dimensions variables, verre et plomb.

Texte et photographies A. Collet et J. Lupia, 1ère

Les vitraux sont formés de différentes pièces de verre fixées par du plomb. Ces morceaux de verre sont colorés grâce à des oxydes métalliques que l'artisan mettait dans la pâte avant le refroidissement. Les couleurs les plus utilisées sont le bleu et le rouge puisque c'était les pigments les plus accessibles à l'époque. Le jaune d'argent est très peu utilisé.Ensuite, les vitraux sont enserrés dans les baies des chapelles de la cathédrale par des cadres métalliques. Ce sont des verrières avec des dessins soit géométriques (carrés, losanges, cercles…), soit à motifs de végétaux naturalistes, soit historiés. Dans ce dernier cas, l’iconographie peut être consacrée aux saints patrons de la cathédrale (ici saint Just et saint Pasteur) ou à d’autres figures d'apôtres. D’autres représentent des scènes bibliques.On remarque qu’un équilibre entre lumière colorée et lumière blanche est recherché par divers dispositifs conçus à l'échelle de chaque chapelle : par exemple des grisailles avec armoiries ou bien des verrières en pleine couleur. Celles-ci sont imposantes dans le style gothique contrairement au roman. Elles ont connu plusieurs restaurations antérieures. Les verres soufflés sont globalement bien conservés, il y a seulement parfois de légères déformations ou bouillis. La grisaille est quelquefois altérée et décollée.Les vitraux sont faits pour apporter de la lumière dans les cathédrales, mais ils ont aussi un côté symbolique puisqu'ils matérialisent la "lumière divine". On a trop peu d’éléments pour en connaître les artistes maîtres-verriers.C’est une très belle technique imagée pour laisser entrer la lumière dans un lieu. Je pense qu’il serait agréable d’ornementer certaines des vitres des maisons avec l’art du vitrail.Sources :https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitrailhttps://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM11000330

Tombe de Arthur Richard Dillon.archevêque de Narbonne, 2007,fosse en béton armé, dalle en granit et terre cuite.

texte et photographie Khalkhal 1ère

Voici la pierre tombale de Arthur Richard Dillon né le 14 septembre 1721 à Saint-Germain-en-Laye, dernier archevêque et président-né des États de Languedoc, mort en 1806 à Londres. Sa dépouille a été découverte pendant les travaux de la gare Eurostar de Londres en 2004. Arthur Richard Dillon, est un prélat français, évêque d'Évreux puis archevêque de Toulouse, enfin dernier archevêque de Narbonne. Refusant le serment constitutionnel, il émigre et refuse aussi le Concordat. C'est aussi un grand Prince de l' Eglise et ami des philosophes et aussi de Louis XVI. Sa dépouille fut transférée à Narbonne le 16 mars 2007 dans le caveau qui est dans la chapelle Saint Martin. Le dernier archevêque de Narbonne reposera désormais dans la chapelle Saint Martin de la cathédrale de Narbonne. source : Wikipédia

Travail réalisé dans le cadre du cours d'Histoire des arts,classe de 1ère spécialité, lycée Dr Lacroix NarbonneProfesseurs : Pierre Cros, Arts plastiques/Histoire des ArtsPaul Rouffia, Documentation