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La co-intervention en 4 points

Cadre général

Aspect pédagogique

Aspect didactique

Aspect organisationnel

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Toutes les réponses apportées ici sont tirées du vade-mecum "Mettre en oeuvre la co-intervention dans la voie professionnelle".

Cadre général

  • La co-intervention est-elle un nouvel enseignement ?
  • La co-intervention français/enseignement professionnel (EP) et maths-sciences/EP est-elle obligatoire ?
  • Quels sont les enseignements qui doivent intervenir en co-intervention ?
  • Un enseignant peut-il suivre seulement une classe en co intervention ?

  • La présence en classe des deux enseignants est-elle obligatoire?
  • Quelle part de l'enseignement général représente la co-intervention ?

Oui : “Les nouvelles grilles horaires font apparaître des heures d’enseignement en co-intervention clairement identifiées, avec un caractère obligatoire."

Mathématiques, Sciences, Français : "Ces heures concernent uniquement la co-intervention en mathématiques avec l’enseignement professionnel (en CAP), en mathématiques-physique-chimie avec les enseignements professionnels (en baccalauréat professionnel) et en français avec les enseignements professionnels (en CAP et baccalauréat professionnel)." Disciplines professionnelles : Toutes. Remarque : “Rappelons toutefois que l’article L314-2 de la loi pour l’école de la confiance permet toujours à des équipes, dans le cadre d’expérimentations locales et en accord avec le projet d’établissement, de développer en plus et sous réserve de l’autorisation préalable des autorités académiques, des initiatives d’enseignement en co-intervention mobilisant d’autres disciplines qui peuvent rester tout à fait pertinentes et qu’il convient alors d’encourager.”

Oui : Les deux enseignants interviennent ensemble dans la même salle. la co-intervention telle que définie dans le vademecum est un co-enseignement.

En CAP, un enseignant de matière générale devra faire passer en moyenne 50% de son programme (cette part représente 70 % du programme de mathématiques). En français pour la 1ère BAC pro c’est environ 40% du programme qui est à traiter en co-intervention par exemple.

NON : Il est fortement conseillé que l’enseignant de la matière générale soit le même qui prenne l’horaire de co-intervention avec la classe. L’enseignement en co-intervention s’inscrit dans la progression annuelle bâtie par l’enseignant de français ou de maths-sciences. Ce dernier y déploie sa progression pour 40% de son horaire par exemple en français en classe de 1ère.

Non : Il s'agit d’une modalité pédagogique de mise en œuvre des programmes de français, mathématiques-sciences physiques et enseignement professionnel.

aspect organisationnel

  • Les deux enseignants peuvent-ils se partager la classe dans deux salles différentes ?
  • Les heures de co-interventions doivent-elles être obligatoirement hebdomadaires ?

  • La concertation par équipe disciplinaire pour l’élaboration de support, la mutualisation de pratique, est-elle obligatoire?
  • Quel est le rôle du chef d'établissement dans le projet de co-intervention ?

Les professeurs sont tout à fait libres d’organiser leurs interventions au sein de la classe, en fonction des lieux où se passera la co-intervention, mais également en fonction des situations ou des travaux à accomplir par les élèves et surtout des modalités pédagogiques choisies. Il est fait référence ici à un seul lieu, mais qui peut changer selon les besoins.

Si une répartition hebdomadaire est sans doute plus simple à mettre en oeuvre, elle pourra toutefois être aménagée en fonction des projets en cours à la suite de la concertation des enseignants concernés et après accord du chef d’établissement. Les heures de co-intervention pourront ainsi être mises en oeuvre par quinzaine, toutes les trois semaines, ou regroupées sur une période. Cette nouvelle modalité d’enseignement est à penser dans le temps.

La concertation par équipe disciplinaire n’est pas obligatoire. Elle permet néanmoins la mutualisation de pratique, d’outils, de supports. Si les emplois du temps ne permettent pas cette concertation, un espace collaboratif peut être créé sur l’ENT par exemple.

Les différentes situations proposées se retrouvent toutes exploitables en co-intervention mais la co-intervention prévue en Lycée professionnel suppose un co-enseignement ne serait-ce que par co-construction du projet pédagogique. Les deux enseignants, quelque soit le rôle qu’ils se sont attribués pour la séance, interviennent dans un même lieu. La variation des situations doit permettre à l’élève d’identifier clairement le lien entre les matières enseignées.

Aspect pédagogique

  • Modalités d'intervention
  • Les incontournables dans l'élaboration d'un projet de co-intervention

  • L'évaluation en co-intervention
  • Compétences transversales et disciplinaires en co-intervention

Sur une séance, il convient de mixer les différents types d’intervention des enseignants : L’enseignement en tandem L’un enseigne, l’autre aide Les deux aident L’enseignement avec des groupes différenciés Le cas où un des professeurs anime l’ensemble de la séance pendant que l’autre observe ne peut pas être une modalité habituelle de co-intervention, même en alternant les rôles, car ce choix ne met pas clairement en lien les disciplines pour les élèves.

  • Prendre appui sur un contexte professionnel (problématique ou situation professionnelle)
  • Fixer un objectif
  • Définir le rôle de chacun en veillant à leur équilibre
  • Définir les interventions de chaque enseignant
Il est primordial de croiser les référentiels et les programmes et construire à deux le projet de co-intervention.

La co-intervention vise à développer des compétences disciplinaires dans un projet commun autour d'une situation professionnelle. Elle sollicitera des compétences transversales communes.

L’idée est qu’il n’y a pas de note « co-intervention », ni de rubrique dans le bulletin. Cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir évaluation en co-intervention. Les compétences travaillées seront évaluées dans les champs disciplinaires.

Aspect didactique

  • Faut-il se fixer des objectifs à atteindre lors d’une séance de co-intervention?

  • Qu'en est-il des référentiels et des programmes ?

  • Les supports proposés doivent-ils relever des deux disciplines ?

  • Les compétences développées en co-intervention peuvent-elles être utilisées en dehors des séances de co-intervention ?

  • Une séance de co-intervention doit-elle débuter par une situation issue de l’enseignement professionnel ?

En complément

  • Quelles relations établir entre les compétences de l'EG et la situation professionnelle ?

Chaque séance fixe un ou plusieurs objectifs.

L’élaboration de l’activité, et le choix des supports, doivent être menés conjointement par le professeur de mathématiques ou de physique-chimie ou de français et le professeur de l’enseignement professionnel concerné. Dans ce cadre, certains documents peuvent être propres à une seule des deux disciplines.

Les compétences travaillées peuvent être construites en co-intervention et exploitées dans les cours disciplinaires et inversement. Ce lien entre la co-intervention et les heures d’enseignement disciplinaire permet à l’élève de mieux appréhender, maîtriser et transposer les compétences acquises.

Une situation de co-intervention doit comprendre des compétences de chacune des disciplines, figurant dans les programmes et les référentiels d'activités professionnelles.

La co-intervention permet de faire interagir un enseignement professionnel et un enseignement général mais en partant d’un projet commun. Il n’y a pas d’obligation à débuter une séance par l’une ou l’autre des disciplines, mais qu’elles contribuent aux apprentissages des élèves au moment opportun du projet commun.

La co-intervention entre une discipline d’enseignement général (français, mathématiques ou physique-chimie) et les enseignements professionnels doit se construire à partir d’une situation professionnelle issue du référentiel des activités professionnelles des spécialités concernées (RAP), en mobilisant à la fois les connaissances, compétences et capacités du programme des disciplines générales, les tâches décrites dans le RAP et les compétences et savoirs associés décrits dans le référentiel de certification.

Pour la co-intervention : - avec les mathématiques, l’activité professionnelle choisie fournit une situation contextualisée qui utilise ou fait apparaître des notions mathématiques. - avec la physique-chimie, la situation concrète issue du référentiel des activités professionnelles illustre ou met en application un phénomène ou une notion figurant au programme de physique-chimie de la section. Cette situation ou activité possède nécessairement une dimension expérimentale. - avec le français, la situation ou l’activité issue du référentiel des activités professionnelles met en oeuvre des compétences du programme de français et s’inscrit dans une culture (culture professionnelle et culture générale) que la co-intervention s’attache à enrichir.