L'homme qui plantait des arbres
sweetmeal
Created on October 31, 2020
Site de la séquence dédiée à l'œuvre de Giono (classe de 5e)
More creations to inspire you
FAMILY FAVORITES - IRISH FILM
Interactive Image
CLC MALL MAP
Interactive Image
VANDANA SHIVA
Interactive Image
BERTA CÁCERES
Interactive Image
VIRTUAL LIBRARY
Interactive Image
INTERACTIVE IMAGE HOSPITAL
Interactive Image
MAP OF RUSSIA
Interactive Image
Transcript
L'homme qui plantait des arbres, de Jean Giono (1953)
A propos de l'auteur
Dessins du paysage provençal de la nouvelle
Enregistrement audio: La nouvelle lue par les élèves
Nuages de mots: le vocabulaire appris
Florilège de citations: les passages préférés des élèves...
...une nouvelle lue par les 5e2!
L'Homme qui plantait des arbres: une fiction libre de droits. Source du texte ci-dessous: extrait choisi de la page Wikipédia consacrée à la nouvelle. Giono a consciemment entretenu le mythe quant à l'existence d'Elzéard Bouffier et de son œuvre sylvicole. Ainsi, lorsque le service des Eaux et Forêts français vient l'interroger en 1968, il dément avoir créé un personnage de fiction. La même année, il fait parvenir à un éditeur allemand, Urachhaus (de Stuttgart, un prétendu portrait photographique du berger, issu de sa collection personnelle de portraits provençaux L'éditeur voulait en effet publier une biographie d'Elzéard Bouffier accompagnée d'une photographie pour un volume anthologique intitulé Im Zeichen der Menschlichkeit (« Sous le signe de l'humanité »). Le cliché est ensuite transmis à Friends of Nature qui en illustre sa brochure. En décembre 1982 le magazine Harrowsmith Country Life publie le texte intégral. Beaucoup de lecteurs nord-américains en ont été touchés et ont même planté des arbres. Une Québécoise, Madame Beverley von Baeyer, a enquêté à Banon, à la recherche de la tombe d'Elzéard Bouffier puisque, selon Giono, il y a été enterré en 1947. Le magazine Harrowsmith publie également le récit de Beverley von Baeyer en conclusion duquel elle explique avoir appris que Giono est un romancier, et que, donc, le personnage d'Elzéard est fictif. Une université sud-américaine a sollicité Pierre Citron quant à la véracité d'Elzéard Bouffier en 1977, preuve selon ce dernier que le mythe continue. Il existe une rue « Elzéard Bouffier » à Banon. Marcel Neveux parle ainsi du « mythe d'Elzéar Bouffier» alors que Jacques Chabot évoque lui un «phénomène Elzéar Bouffier » car il s'agit avant tout d'un succès commercial, loin du monde littéraire de Giono. Le thème n'est pourtant pas de son invention puisqu'un projet de reboisement existe dès 1880 en Provence. Ce n'est que le 27 mai 1957, dans une lettre, que Giono dévoile sa mystification et explique son choix d'écriture, mais celle-ci ne sera rendue publique par l'Association des Amis de Jean Giono qu'en 1975 : « Cher Monsieur, Navré de vous décevoir, mais Elzéard Bouffier est un personnage inventé. Le but était de faire aimer l'arbre ou plus exactement « faire aimer à planter des arbres » (ce qui est depuis toujours une de mes idées les plus chères). Or, si j'en juge par le résultat, le but a été atteint par ce personnage imaginaire. Le texte que vous avez lu dans Trees and Life a été traduit en danois, finlandais, suédois, norvégien, anglais, allemand, russe, tchécoslovaque, hongrois, espagnol, italien, yiddish, polonais. J'ai donné mes droits gratuitement pour toutes les reproductions. Un Américain est venu me voir dernièrement pour me demander l'autorisation de faire tirer ce texte à 100 000 exemplaires pour les répandre gratuitement en Amérique (ce que j'ai bien entendu accepté). L'université de Zagreb en fait une traduction en yougoslave. C'est un de mes textes dont je suis le plus fier. Il ne me rapporte pas un centime et c'est pourquoi il accomplit ce pour quoi il a été écrit. J'aimerais vous rencontrer, s'il vous est possible, pour parler précisément de l'utilisation pratique de ce texte. Je crois qu'il est temps qu'on fasse une « politique de l'arbre » bien que le mot politique semble bien mal adapté. » — Lettre au conservateur des Eaux et Forêts de Digne, Monsieur Valdeyron