Want to make creations as awesome as this one?

Transcript

Objectif Grand Oral

START

Présentation interactive réalisée par Célia Bot et Ingrid Sumner, professeures dans l'académie de Grenoble et membres du groupe de formateurs au Grand Oral, sous le pilotage d'Annie Boisbouvier, IA-IPR de SVT et Odette Turias, IA-IPR de Lettres, et grâce au travail du groupe de formateurs.

Ceci est un support de formation à destination des enseignants, issu du travail du groupe de formateurs au Grand Oral de l'académie de GrenobleLes informations peuvent être soumises à des évolutions en accord avec les textes en vigueur. Mise à jour : février 2024

Interagir et évaluer

Objectifs

Ressources

Le Grand Oral

F.A.Q

Textes officiels

C'est quoi la question?

Voix et Posture

Suivi de l'élève

Eloquence

Conseils pour la navigation

Vous avez dit support?

Argumenter

Maintien du support session 2024

Ce que disent les textes officiels...

Les textes officiels

Présentation d'une question 10 min

20 min de préparation

Echange avec le jury 10 min

Voie Générale 2020

Coefficient 10 en voie généraleCoefficient 14 en voie technologique

Voie Technologique 2020

Aménagements prévus

Modifications nov 2023

MAJ 2024

La préparation (20 minutes) Le candidat présente au jury 2 questions (voir onglet sur les questions). Le jury choisit une des deux questions. Le candidat dispose de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et réaliser, s'il le souhaite, un support sur une feuille qui lui est fournie. Ce support peut être conservé par le candidat tout au long de l'épreuve, montré au jury si besoin, mais ne fait pas l'objet d'une évaluation.

Echange avec le candidat (10 minutes) Le jury interroge ensuite le candidat pour l'amener à préciser et à approfondir sa pensée. Il peut interroger le candidat sur toute partie du programme du cycle terminal de ses enseignements de spécialité, en réaction à la présentation en 1ère partie et évaluer ainsi la solidité des connaissances et les capacités argumentatives du candidat.

Présentation de sa problématique (10 minutes) Le candidat explique pourquoi il a choisi de préparer cette question pendant sa formation, puis il la développe et y répond. Le jury évalue les capacités argumentatives et les qualités oratoires du candidat.

- majoration du temps de passation/de préparation - le port, par au moins un membre du jury, d'un micro haute fréquence (HF), une énonciation claire et simple des questions en face du candidat afin de faciliter une lecture labiale le cas échéant ou toute autre modalité d'adaptation- un interprète en LSF ou un codeur en langage parlé complété (LPC) - fournir une transcription écrite (avec ou sans aide humaine) pour la présentation orale de la question et pour l'échange sur le projet d'orientation du candidat, répondre par écrits brefs (avec ou sans aide humaine) lors des échanges avec le jury - toute autre mesure favorisant les échanges avec le jury et conforme à la réglementation en vigueur.

Exemples d'aménagements possibles

voir le site académique "école inclusive - coopérer pour scolariser"

Aménagements à mettre en place durant l’année« évaluer les objectifs de l'épreuve dans le respect des compétences spécifiques du candidat »

Document issu de la présentation de Françoise Baret et Nicolas Bargin

En cas de problème d’audition : ne pas parler plus fort, se positionner en face, et adapter le débit. En cas de problème en expression orale : ne pas s’attacher à la prosodie ou au rythme particulier.En cas de difficulté dans les interactions sociales : ne pas chercher le regard, tolérer une certaine latence dans les réponses.En cas de troubles des fonctions exécutives (planification, flexibilité mentale, mémoire de travail) : se mettre bien en face.En cas de difficultés avec l’implicite : reformuler de manière plus claire, une seule question à la fois.Le type de difficulté ne sera pas précisé sur la fiche d’aménagement. Le candidat peut préciser sa difficulté ou non.

Positionnement en tant que jury

Les objectifs

Ce qui est évalué

Le Grand Oral permet au candidat de démontrer sa capacité à construire un questionnement et à défendre un point de vue de manière précise, claire, argumentée et raisonnée.

Le Grand Oral permet de développer une argumentation mobilisant des savoirs acquis dans le cadre des enseignements de spécialité.

La maîtrise de l'oral est évaluée à de multiples niveaux, lors de la présentation comme de l'échange du jury:qualités prosodiques de la voix, fluidité du discours, engagement et force de conviction du candidat, exploitation judicieuse des éléments fournis par la situation d'échange pour réagir de manière pertinente, capacité à prendre l'initiative dans l'échange...

Commentaire sur l'utilisation de la grille indicative

Grille d'évaluation indicative à télécharger

- 3 compétences sur des aspects de communication orale en continu (syntaxe, fluidité, vocabulaire), en interaction (degré d’engagement dans l’échange) et qualité vocale (voix en lien explicite avec le lexique utilisé)- 1 compétence sur l'oral et l'argumentation (structuration, qualité des arguments et appréciation des enjeux) - 1 compétence sur la mise en valeur des connaissances (précision, pertinence des connaissances mobilisées)

S'approprier la grille d'évaluation

La grille indicative peut paraître complexe, certaines colonnes pouvant se recouper, et difficile à utiliser directement durant l’année. Une banque des observables de l'oral plus détaillée peut faciliter l'appropriation et le travail graduel sur les compétences de l'oral :

Nécessité de retravailler la grille pour l’utiliser comme outil d’apprentissage et d’évaluation (évaluation formative). Rendez-vous sur le module "Interagir et évaluer" pour plus d'informations

Les 5 compétences évaluées au Grand Oral :

La grille indicative sera utilisée pour l’examen.

une banque des observables de l'oral

MAJ 2024

La question en questions?

Des questions dans quel domaine?

Exemples de questions disciplinaires

Les caractéristiques d'une question

Le lien avec le projet d'orientation

MAJ 2024

Les textes officiels disent...

Voie générale

Voie technologique

Au début de l'épreuve, le candidat présente au jury deux questions.Ces questions portent sur les deux enseignements de spécialité soit pris isolément, soit abordés de manière transversale. Elles mettent en lumière un des grands enjeux du ou des programmes de ces enseignements. Elles sont adossées à tout ou partie du programme du cycle terminal. Pour les candidats scolarisés, elles ont été élaborées et préparées par le candidat avec ses professeurs et, s'il le souhaite, avec d'autres élèves.Les questions sont transmises au jury, par le candidat, sur une feuille signée par les professeurs des enseignements de spécialité du candidat et portant le cachet de son établissement d'origine.Le jury choisit une des deux questions. Le candidat dispose de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et réaliser, s'il le souhaite, un support qu'il conservera et qu'il pourra utiliser pendant les 2 phases de l'épreuve. Ce support ne fait pas l'objet d'une évaluation. L'exposé du candidat se fait sans note.Le candidat explique pourquoi il a choisi de préparer cette question pendant sa formation, puis il la développe et y répond.

Premier temps : présentation d'une question (10 minutes)

MAJ 2024

Voie générale

Au début de l'épreuve, le candidat présente au jury deux questions.Ces questions s'appuient sur l'enseignement de spécialité pour lequel le programme prévoit la réalisation d'une étude approfondie. Les candidats scolarisés peuvent avoir préparé cette étude individuellement ou avec d'autres élèves.Les questions présentées par le candidat lui permettent de construire une argumentation pour définir les enjeux de son étude, la mettre en perspective, analyser la démarche engagée au service de sa réalisation ou expliciter la stratégie adoptée et les choix opérés en termes d'outils et de méthodes.Les questions sont transmises au jury par le candidat sur une feuille, signée par le professeur de la spécialité concernée et portant le cachet de l'établissement d'origine du candidat.Le jury choisit une des deux questions. Le candidat dispose de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et réaliser, s'il le souhaite, un support qu'il conservera et qu'il pourra utiliser pendant les 2 phases de l'épreuve. Ce support ne fait pas l'objet d'une évaluation. L'exposé du candidat se fait sans note.Le candidat explique pourquoi il a choisi de préparer cette question pendant sa formation, puis il la développe et y répond.

Premier temps : présentation d'une question (10 minutes)

Voie technologique

MAJ 2024

Voie générale

Voie technologique

« La question » doit permettre à la fois de répondre aux exigences de l’épreuve orale terminale, tout en s’appuyant sur les spécificités de ou des disciplines choisies. Le développement et la réponse à la question, ainsi que l’argumentation, doivent contenir de vrais marqueurs disciplinaires.

Des questions dans quel domaine?

Question interSpé + Question interSpé

2 questions « inter-spécialités », portant sur des domaines différents

Question Spé1 (ou 2) + Question interSpé

1 question inscrite dans le domaine de Spécialité n°1 et 1 question qui concerne à la fois les Spécialités 1 et 2 (une question « inter-spécialité)

Question Spé 1 + Question Spé 2

1 question inscrite dans le domaine de Spécialité n°1 et 1 question inscrite dans le domaine de Spécialité n°2

01

02

03

Voie générale

STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable STD2A : sciences et technologies du design et des arts appliqués ST2S : sciences et technologies de la santé et du social STL : sciences et technologies de laboratoire STMG : sciences et technologies du management et de la gestion S2TMD : sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse STHR : sciences et technologie de l’hôtellerie et de la restauration

Le Grand Oral dans les séries technologiques

Les 7 séries concernées :

Voie technologique

Les caractéristiques du Grand Oral en voie technologique:

Document issu de la présentation de Françoise Baret et Nicolas Bargin, complété par Nicolas Laverdure

- Les 2 questions s'appuient sur l'enseignement de spécialité pour lequel le programme prévoit la réalisation d'une étude approfondie. Cette étude approfondie correspond, dans certaines séries, au projet réalisé pendant l’année ;

- Dans le jury, un enseignant n’est pas de la spécialité liée au projet.

- Les deux questions sont très naturellement liées au projet développé; elles sont ouvertes pour permettre une mise en perspective et s’appuient avant tout sur l’enjeu sociétal du projet et sur les stratégies déployées dans la démarche de ce projet ;

Voie technologique

Pour le baccalauréat technologique, le candidat présente deux questions au jury sur une feuille signée par son professeur de spécialité. Ces questions s’adossent : - à l’enseignement de spécialité dans lequel le candidat a mené une étude approfondie, ou un projet le cas échéant.- en STHR, sur l’un ou l’autre des enseignements de spécialité, voire les deux. La thématique retenue par le candidat doit être en relation avec l’hôtellerie restauration. - en S2TMD, des travaux essentiels menés dans l’une ou l’autre des spécialités, voire associant les deux dans le cadre des programmes.

Des questions dans quel domaine?

Pour la voie technologique

Il s’agit pour l’élève de parvenir à problématiser à partir d’une question.

Les caractéristiques de la question - 1/6

Pour être satisfaisante, il conviendrait d'éviter que la réponse à la question soit : - Immédiate, c’est-à-dire évidente et ne faisant appel à aucune réflexion- Descriptive, c’est-à-dire se limitant un catalogue d’exemples, une récitation de cours, ou même un simple exposé de connaissances. Elle doit pouvoir être développée en 10 min

« La réponse est argumentée,critique et personnelle »

Pour être dans une démarche argumentative, il est préférable que la formulation de la question fasse problème et soit précise.Autrement dit l'élève fait ressortir le problème qu’elle contient.

MAJ 2024

Extrait du document officiel "Grand Oral et enseignements de spécialités" "Ce qui est important,ce n’est pas tant la question telle qu’elle est écrite et présentée au jury que la façon dont elle sera traitée"

Le questionnement peut poser un débat, amener à réfléchir sur un sujet, à interroger et donc à argumenter

La question se termine par un point d’interrogation.

Pour vérifier la pertinence de la question il est important d'anticiper sur la complexité de la réponse qu'elle supposerait.Il est préférable d'éviter les questions dont les réponses se limiteraient à :- "OUI ou NON" ou parfois "CECI", parfois "CELA" sans argumentation solide.- une simple phrase

Les caractéristiques de la question - 2/6

Il est souhaitable que le questionnement ouvre à différentes réponses argumentées. Cela peut être le cas des questions commençant par : « Comment… ? « Pourquoi… ?», « En quoi… ? », « Dans quelle mesure… ? »Cela est néanmoins à nuancer selon les disciplines bien sûr.

Au cours du travail, les recherches et la réflexion peuvent faire évoluer le sujet et la problématique, donc le questionnement.

La pertinence de la question

Les caractéristiques de la question - 3/6

MAJ 2024

Se demander si la question est pertinente

En quoi est-ce un sujet intéressant ?

Quelles sont ses implications, ses liens avec le monde actuel ?

La question est-elle bien liée au programme d'un des enseignements de spécialité, voire aux deux en filière générale ?

Ces éléments sont tirés d’un document rédigé par le GRIESP et disponible sur Eduscol à cette adresse :https://eduscol.education.fr/cid129214/recherche-et-innovation-en-physique-chimie.html

Les caractéristiques de la question - 4/6

Il faudra veiller au niveau attendu (niveau terminale/ enseignement de spécialité) pour le développement et la réponse à la question.Il s’agira pour le candidat de mettre sa réponse à la portée d'un auditeur non spécialiste, tout en restant précise du point de vue scientifique, artistique, historique, …

Selon les spécialités, le développement de la réponse peut prendre appui sur des manipulations ou activités réalisées par les élèves, le candidat pouvant en rendre compte lors de l’épreuve. Un regard critique peut être demandé.

La durée de présentation de la question étant de 10 minutes, pour pouvoir l’aborder en profondeur, il est préférable que la question ne soit pas trop ouverte, ou le problème trop complexe. Dans le cas contraire, il pourra être envisagé d’aborder un des aspects du problème ou une sous-question qui en découlerait.

Le choix peut tenir compte d’une appétence particulière pour une des thématiques ou un point du ou des programmes d’enseignement de spécialité, et si le candidat le souhaite, du projet d’orientation.

MAJ 2024

Exemple 1

Les caractéristiques de la question - 5/6

Prenons un exemple simple (sans tenir compte d'aucun programme) : l’élève souhaite travailler sur la photographie :

  • Comment un appareil photographique capte-t-il le réel ? La question étant purement technique, sa réponse consiste uniquement à réciter des connaissances. Elle ne fait pas problème, n'apporte pas de réponse argumentée.
  • L'image photographique est-elle une représentation fidèle de la réalité ? La question aura un intérêt dans le cas d'une réponse qui ne se limiterait pas à "oui ou non" mais utiliserait un argumentaire solide.
  • En quoi la photographie a-t-elle entraîné un nouveau rapport au réel dans l’histoire de l’art? La question appelle à une réponse complexe, qui aura un intérêt si l'élève se l'approprie et se détache d'une récitation de cours.

Exemple 2 : QUESTIONNEMENT EN QUI? QUOI? QUAND? OU? POURQUOI? COMMENT?

Connaissance des génotypes

Les caractéristiques de la question - 6/6

QUAND? En cas de doute sur la présence d'une maladie, héréditaire, ...

QUOI? Structure de l'ADN, définition d'un génotype

COMMENT? Techniques de séquençage de l'ADN, bio-informatique avec comparaison des ADN.

OÙ? Dans les membres d'une même famille, dans des populations humaines différentes

QUI? Des chercheurs en génétique, des informaticiens, des médecins...

Exemple de question: Comment la bio-informatique permet-elle de comprendre la transmission des maladies génétiques au sein d'une famille?

POURQUOI? Comprendre la transmission d'allèles dans les maladies génétiques, comprendre l'évolution humaine (héritage de gènes d'espèces différentes)

Exemple développé par Françoise Baret, professeur de SVT, académie de Grenoble

Le lien avec le projet d'orientation 1/3

Le lien avec l'orientation n'est plus une contrainte institutionnelle pour la session 2024 du bac. Les élèves sont donc libres de choisir leurs questions par rapport à leur projet d'études ou professionnel.Les pages suivantes peuvent néanmoins être utiles pour aider les élèves qui souhaitent malgré tout chercher à relier leurs questions de Grand Oral avec leur poursuite d'études ou de parcours professionnel, dans la mesure où l'intérêt et la motivation pour le travail de préparation seront exacerbés par ce lien.

LoremIpsum

MAJ 2024

Le lien avec le projet d'orientation 2/4

On n'attend pas de l'élève un choix précis, mais une réflexion sur son parcours d'orientation et ses choix scolaires.L'orientation ne doit pas être considérée comme un objet fini mais comme un parcours. L'élève peut parler de son cheminement, même si son choix d'orientation a évolué.

Qu'est-ce que cela veut dire "faire le lien entre une question et son projet d'orientation?"Comment fait-on pour les élèves qui n'ont pas d'orientation construite?

Peut-on imaginer que le projet soit de rester dans une voie généraliste ou dans une voie sans lien avec les spécialités?

Ce que l'on peut attendre des élèves lors de la 3e partie de l'entretien?

Lors de la dernière partie de l'entretien, les 5 dernières minutes consacrées au projet d'orientation, l'élève va montrer sa capacité à se projeter. Pour cela il peut : - développer ses souhaits de poursuite d'études - parler de son cheminement pour définir son projet d'orientation - parler du lien entre son projet d'étude et le choix de son sujet - expliquer en quoi ses expériences personnelles et ses enseignements de spécialités l'ont préparé (ou non) à la poursuite de ses études, ou lui ont ouvert des perspectives.

Le lien avec le projet d'orientation 2/3

Exemple de choix de sujet par rapport à l'orientation

Projet d'orientation dans le domaine de l'architecture

Spé SES + HLP

Profil de l'élève:

Sujets envisageables:

Classe sociale et architecture, HLM et exclusion sociale...

La construction du questionnement:

En quoi l'architecture des HLM peut-elle être un facteur d'exclusion sociale?Y a-t-il des modèles architecturaux permettant d'éviter l'exclusion sociale?

+

Exemple 1

Proposition de question rédigée par Nicolas Bargin, professeur d'HLP, académie de Grenoble

MAJ 2024

Le lien avec le projet d'orientation 3/3

Exemple de choix de sujet par rapport à l'orientation

Spé SVT + HLP

Profil de l'élève:

Sujets envisageables:

Génétique et recherche de soiDéveloppement de l'enfant, construction de l'identité de l'enfant, importance de la génétique et de l'éducation. Quelle part pour chacun?

La construction du questionnement:

Psychologie, sciences de l'éducation

+

Le développement de l'enfant et de son identité est-il déterminé par les gènes ou par son éducation et son environnement?

Exemple 2

Proposition de question rédigée par Nicolas Bargin, professeur d'HLP, académie de Grenoble

MAJ 2024

Exemples de questions par discipline

Arts Plastiques

Histoire, géographie, géopolitique et sciences politiques

Humanités, littérature et philosophie

Langues, littératures et culture étrangères et régionales

Littérature, langues et cultures de l'Antiquité

Numérique et sciences informatiques

Physique Chimie

Sciences de la vie et de la Terre

Sciences de l'ingénieur

Mathématiques

S2TMD

Sciences économiques et sociales

STHR

STL

STI2D

STMG

ST2S

STD2A

Arts

Lien vers le document intégral de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité : version Novembre 2023

MAJ 2024

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité Exemple de questions pour le Grand oral NSIRemarque : cette liste peut permettre à l’élève d’explorer une piste pour aboutir à laconstruction de sa propre question ; en aucun cas, il ne s’agit d’une liste prescriptive. L’histoire de l’informatique● Femmes et numérique : quelle histoire ? quel avenir ?● Ada Lovelace, pionnière du langage informatique● Alan Turing, et l’informatique fut● Quelle est la différence entre le web 1.0 et le web 2.0 ? Langages et programmation● P = NP, un problème à un million de dollars ?● Tours de Hanoï : plus qu’un jeu d’enfants ?● Les fractales : informatique et mathématiques imitent-elles la nature ?● De la récurrence à la récursivité● Les bugs : bête noire des développeurs ?● Comment rendre l’informatique plus sûre ? Données structurées et structures de données● L’informatisation des métros : progrès ou outil de surveillance ?● Musique et informatique : une alliance possible de l’art et de la science ? Algorithmique● Comment créer une machine intelligente ?● Comment lutter contre les biais algorithmiques ?● Quels sont les enjeux de la reconnaissance faciale (notamment éthiques) ?● Quels sont les enjeux de l’intelligence artificielle ?● Transformation d’images : Deep Fakes, une arme de désinformation massive ? La finde la preuve par l’image ?● Qu’apporte la récursivité dans un algorithme ?● Quel est l’impact de la complexité d’un algorithme sur son efficacité ? Bases de données● Données personnelles : la vie privée en voie d’extinction ?● Comment optimiser les données ? Architectures matérielles, systèmes d’exploitation et réseaux● L’ordinateur quantique : nouvelle révolution informatique ?● La course à l’infiniment petit : jusqu’où ?● Peut-on vraiment sécuriser les communications ?● Quelle est l’utilité des protocoles pour l’internet ?● Cyberguerre : la 3ème guerre mondiale ? Interfaces Hommes-Machines (IHM)● Smart cities, smart control ?● La réalité virtuelle : un nouveau monde ?● La voiture autonome, quels enjeux ? Impact sociétal et éthique de l’informatique Comment protéger les données numériques sur les réseaux sociaux ? Quelle est l’empreinte carbone du numérique en termes de consommation ? Pourquoi chiffrer ses communications ? Les réseaux sociaux sont-ils compatibles avec la politique ? Les réseaux sociaux sont-ils compatibles avec le journalisme ? Les réseaux sociaux permettent-ils de lutter contre les infox ? L’informatique va-t-elle révolutionner le dessin animé ? L’informatique va-t-elle révolutionner la composition musicale ? L’informatique va-t-elle révolutionner l’art ? L’informatique va-t-elle révolutionner le cinéma ? L’informatique va-t-elle révolutionner la médecine ? L’informatique va-t-elle révolutionner la physique ? L’informatique va-t-elle révolutionner l’entreprise ? Le numérique : facteur de démocratisation ou de fractures sociales ? Informatique : quel impact sur le climat ?

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité Il est essentiel de bien distinguer ces deux épreuves spécifiques, dont les enjeux et le format sont très différents. Pour l’élève, il s’agit de faire la preuve de sa capacité à exprimer ce que le travail en LLCER lui a apporté, à partir d’une question, formulée avec l’aide de son professeur mais portant sur des aspects du programme qui l’intéressent particulièrement. Il doit proposer une question : - portant sur des aspects du programme qui l’intéressent particulièrement ; - mettant en lumière un des grands enjeux du ou des programmes ; - ne portant pas sur des points précis mais clairement en lien avec le programme et les activités d'apprentissage ; - personnelle ; - rendant compte de son implication dans cette spécialité. Le candidat peut faire le choix de s’exprimer totalement en français tout en recourant à quelques citations dans la langue de spécialité. L'élève peut s'exprimer en français et dans la langue de sa spécialité, ou seulement en français. Ses compétences linguistiques sont des atouts supplémentaires portés à son crédit, mais l’épreuve n'évalue pas sa maîtrise de la langue étrangère ou régionale. A titre indicatif (d'après le guide-go_disciplines_igesr-2023_0.pdf) :

  1. premier temps de l'épreuve :- début de la présentation de la question en français afin de faciliter la compréhension de l’examinateur non spécialiste ;- suite et fin de la présentation en langue de spécialité ;
  2. deuxième temps de l'épreuve :- première moitié de l’échange en langue de spécialité ;- seconde moitié de l’échange en français.

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité. En LLCA, les mondes anciens d'une part et les mondes modernes et contemporains d'autre part sont mis en regard et en dialogue. Le sujet du Grand oral en LLCA est construit selon ce principe, où sont placés en perspective deux auteurs, deux artistes, deux questions dont le rapprochement constitue le cœur de la problématique. La composante non antique doit refléter les goûts et les inclinations de l'élève. - Le Grand oral se prépare dans le cadre de l’ensemble du programme de la classe terminale construit autour des entrées suivantes : la cité entre réalités et utopies ; justice des dieux, justice des hommes ; Amour, Amours ; Méditerranée : conflits, influences et échanges ; L'homme, le monde, le destin ; Croire, savoir, douter ; Méditerranée : présence des mondes antiques. - Lien possible de la question avec la 2ème spécialité choisie par l'élève - la question peut prendre appui, au moins pour partie, sur les œuvres étudiées durant l'année scolaire dans le cadre du programme limitatif, - la question peut prendre appui, au moins pour partie, sur le portfolio - la question peut prendre appui, au moins pour partie, sur l'autre langue ancienne étudiée par l'élève dans le cadre de l'enseignement optionnel. Exemples de questions : Exemple de question « isolée » portant sur l’enseignement de spécialité LLCA – latin :« Alberto Giacometti, descendant des Étrusques ? » Exemple de question « isolée » portant sur l’enseignement de spécialité LLCA – grec :« Électre d’Euripide : quelles résonances en 1943 ? » Piste pour une question « transversale » portant sur deux enseignements de spécialité HDA et LLCA - latin, permettant de croiser deux objets d’étude inscrits aux programmes de ces deux disciplines :- en HDA, l’objet d’étude « art, ville, politique et société : le voyage des artistes enItalie, XVIIe-XIXe siècles », qui permet de faire découvrir aux élèves comment lesartistes enrichissent, d’après l’art de l’Antiquité, leur inspiration, - en LLCA, « Méditerranée : présence des mondes antiques – art grec, art romain, arts méditerranéens : modèles antiques, expressions modernes et contemporaines ».

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité L’expérience vécue par l’élève lors de la réalisation du projet en terminale va servir de fil rouge au Grand oral :- en étant support des questions présentées pour le premier temps de l’épreuve ;- en préparant l’élève au deuxième temps d’échanges avec le jury. ATTENTION : Soutenance finale du projet (centrée sur l’exposé de la solution imaginée et réalisée pour répondre à une problématique technique) ≠ GO (élève ambassadeur du projet dans lequel il s’est investi, de ses enjeux : il explique pourquoi la problématique qu’il a traitée mérite d’être résolue, quels en sont les bénéfices attendus pour les usagers et d’un point de vue sociétal, incluant les dimensions du développement durable). On attend une présentation et un argumentaire à la fois performants sur le plan de la communication et robustes sur le plan scientifique et technologique.Les questions sont choisies par l’élève, sont singulières et personnelles, ne sont pas définies en début de projet mais au cours de sa réalisation. L’élève est amené à prendre du recul pour questionner son étude et sa démarche ; il s’agit d’interroger et d’expliciter davantage le « pourquoi » que le « comment ». En rouge : CE QUI EST DECONSEILLE ; en vert : CE QUI EST CONSEILLE

Ces problématiques sont des exemples ayant pour but d'éclairer sur ce que pourraient être les questions. Elles ne sont en aucun cas des listes dans lesquelles les élèves doivent se servir.

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité - Lien avec le projet technologique : Au cours du projet technologique mené en groupe de 3 ou 4 élèves, dans l’optique de l’épreuve orale terminale, chaque élève développe une réflexion personnelle. En parallèle des différentes phases du projet (conception, suivi, réalisation expérimentale, évaluation du processus), les enseignants de spécialité accompagnent chaque élève pour qu’il élabore ses propres questions, jusqu’à leur validation. - Lien avec les centres d'intérêts personnels : Les deux questions émergent également des centres d’intérêt de l’élève, de son appropriation des savoir-faire et des concepts duprogramme de biochimie, biologie et biotechnologies, de l’évolution de ses représentations et dans la mesure du possible, de son projet personnel de poursuite d’études. - Portée : Les questions, élaborées dans la durée, permettent une prise de recul de l’élève. Leur portée est suffisamment large pour se prêter à un exposé et à un échange. Différents types de questions sont possibles :

  • question ouverte sur une réflexion sociétale (socio-économique, éthique, citoyenne…) qui relève de l’enjeu du projet, et peut se prêter à un accompagnement interdisciplinaire (philosophie, autres disciplines…).
  • question ancrée dans des savoir-faire inhérents à la démarche de projet mise en jeu dans le projet technologique (conception, réalisation, suivi, perspectives et valorisation).
  • question qui révèle comment le candidat s’est approprié la méthode de recherche expérimentale (un ou plusieurs aspects développés parmi : organisation des manipulations, choix des techniques, des instruments, des témoins, exploitation des résultats…).
  • question sur la démarche de prévention des risques. Cette entrée doit permettre au candidat de montrer comment la démarche permet une prise de recul qui va au-delà d’une application automatisée d’un processus.

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité objet d’étude approfondie = sujet qui émane des expériences et des acquis de l’élève rattachés aux deux enseignements de spécialité ; choix d'un ensemble d'éléments cohérents issus des micros projets réalisés par l'élève durant son cycle terminal et orientés vers son projet professionnel et sa poursuite d'étude objet d’étude approfondie ≠ un exercice ou un projet déjà traité pendant le cycle terminal. En rouge : CE QUI EST DECONSEILLE ; en vert : CE QUI EST CONSEILLE Les deux questions du Grand oral se formulent en articulant les deux champs / spécialités : d'une part en prenant appui sur une culture élargie plutôt théorique (phase d'analyse et de compréhension d'un problème) et d'autre part en mettant en évidence ses capacités créatives dans un processus de conception création d'un point de vue plutôt pratique. L'élève pourra, dans la réponse à ses questions, privilégier le volet analytique sur le volet créatif ou réciproquement, mais sans jamais les dissocier. Les questions seront solidement ancrées dans des approches culturelles, technologiques, de méthodologie créative et expressive.

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité En S2TMD, pas de « réalisation d’une étude approfondie » en classe terminale. Le candidat doit identifier deux « questions » - adossées à des travaux essentiels - menés dans l’une ou l’autre des spécialités, voire associant les deux. - dans le cadre des programmes,- mobilisant plusieurs volets de contenus de spécialité, sinon les associant ; - témoignant d’un engagement personnel et reflétant sa sensibilité artistique ; - enrichies par des recherches personnelles et par sa propre pratique artistique. Le premier temps de l’épreuve permettra au candidat de souligner les liens entre la question choisie, ses propres centres d’intérêt et ses motivations, sa sensibilité et sa pratique artistique. Il pourra en particulier s’appuyer sur son expérience d’interprète et/ou de spectateur. Exemples de questions : Champ disciplinaire / perspectiveExemple de questionArt chorégraphique et société / Art chorégraphique et monde contemporainEn quoi la danse hip-hop a-t-elle bousculé certains codes de la danse contemporaine ?Musique et langages / Texte, image, mouvement : influences sur les langages musicauxLa musique à l’image : un enrichissement ou un appauvrissement de la création musicale ?Art chorégraphique et langages / Arts chorégraphiques et autres langages artistiquesEn quoi le travail mené avec l’artiste Alex a-t-il remis en question ma conception de la démarche de création artistique en danse ?

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité En STHR, pas de « réalisation d’une étude approfondie » dans les spécialités suivies en classe terminale. La question s’appuie donc sur l’un ou l’autre des enseignements de spécialité, voire les deux. La thématique retenue par le candidat doit être en relation avec l’hôtellerie restauration. L’enseignement ESAE étant évalué à deux reprises, en fin de première et lors de la première partie des épreuves pratiques de l’enseignement de spécialité STC-STS-ESAE, il serait logique que le Grand oral mobilise en premier lieu les contenus des programmes de STC, STS et EGH. Rares sont les problématiques ou les thématiques liées au secteur HR qui n’intègrent pas une dimension EGH. Il est donc naturel qu’une dimension EGH apparaisse dans chaque question. 1. Points de départ possibles : une entreprise hôtelière réelle ou un point précis des programmes des deux enseignements de spécialité. 2. Identification d’un questionnement : l’élève identifiera deux aspects de la thématique du programme choisie et qu’il entend plus particulièrement approfondir. 3. Recherche des informations: rechercher et confronter les informations les plus pertinentes pour traiter les deux aspects de la thématique qu’il a retenus. 4. Mise en forme : l’élève rédige sous forme de deux questions les deux aspects de la thématique qu’il a retenue, rédige l’argumentaire complet qui accompagnera chacune des deux questions, qui présentera les enjeux qui les entourent, qui évoquera, d’une part, le questionnement qui aura été le sien, d’autre part, la façon dont il se sera organisé pour y répondre.

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité Le Grand oral est une belle opportunité —solennelle et symbolique — au seuil des études supérieures, d’attester pour l’élève d’un équilibre recherché et si possible trouvé entre subjectivité et maturité, capacité à raisonner et à accepter la complexité, sens de la nuance et affirmation des goûts, de faire montre d’écoute des interlocuteurs en entrant authentiquement en dialogue avec eux. C’est, en quelque sorte, la possibilité d’une parole soutenant un regard rétrospectif et réflexif sur certaines dimensions saillantes qu’il a choisies de sa relation personnelle à la spécialité dans laquelle il s’est investi durant deux années. C’est l’occasion d’y dire, à partir d’une ou deux questions qu’il élabore, ce qu’il en a reçu, ce qu’il en a aimé, ou moins, ce qu’il y a compris d’important, ce en quoi elle contribue peut-être désormais à orienter son parcours. Pour les enseignements artistiques, à partir du moment où l’on évite la question de cours, il n’y a pas de mauvaises questions : tout dépend de la façon dont on s’en saisit. L’élève doit avoir vraiment l’initiative de la question et le pire pour lui serait de choisir dans une liste labellisée, conformée, prédéterminant la pensée. On encouragera l’élève à procéder plutôt d’un élément précis de son parcours, de sa culture et de sa réflexion artistique, et qui touche particulièrement sa sensibilité, engage singulièrement et personnellement sa réflexion.

Exemples de questions en Arts Plastiques

Questions développées par Fabien Sanner, professeur d’Arts Plastiques, lycée Boissy D’Anglas, 07100 Annonay.

Questions disciplinaires par entrée de programme

Questions interdisciplinaires

La représentation, ses langages, moyens plastiques et enjeux artistiques

Dans quelle mesure les approches contemporaines permettent-elles un renouvellement des pratiques traditionnelles du dessin ? En quoi les écarts d’une représentation par rapport à son modèle peuvent-ils être source d’expressivité ? Quelles questions éthiques la représentation du corps peut-elle soulever dans le domaine des Arts Plastiques ? Dans quelle mesure les modalités de la représentation du corps expriment-elles un système de valeurs et des conceptions propres au milieu culturel qui les a vu naitre ?

La figuration et l’image, la non-figuration

Quels effets des artistes ont-ils pu produire à partir des interactions de l’image avec le langage ? En quoi la mise en oeuvre du mouvement réel dans le domaine des Arts Plastiques constitue-telle un changement de paradigme par rapport à la représentation du mouvement ? Dans quelle mesure l’absence de référent permet-elle d’enrichir le langage plastique ?

La matière, les matériaux et la matérialité de l’oeuvre

La forme d’une oeuvre peut-elle être déterminée par la matière qui la constitue ? L’utilisation des matières souples oblige t-elle à renouveler la définition de la sculpture ? Quels effets peut-on produire en faisant jouer les propriétés de la matière colorée avec l’espace ? Quel sens cela a-t-il de réaliser une oeuvre artistique à partir de matériaux non-artistiques ? En Arts Plastiques, l’utilisation de la lumière se limite-t-elle à éclairer l’oeuvre pour la mettre en valeur ? Une oeuvre plastique peut-elle être immatérielle ?

La présentation de l’oeuvre

Les dispositifs de présentation contemporains rendent-ils la tradition du socle et du cadre obsolète ? Comment accentuer la perception sensible de l’oeuvre, en sollicitant d’autres sens que le regard? Une oeuvre plastique ne s’adresse-t-elle qu’au regard du spectateur?

La monstration et la diffusion de l’oeuvre, les lieux, les espaces, les contextes

Pourquoi des artistes s’interrogent-ils sur les espaces où montrer leurs oeuvres, alors qu’il existe des lieux qui leur sont dédiés, comme le musée ou la galerie ? L’élaboration, l’écriture et la formalisation d’une l’exposition aboutit-elle nécessairement à imposer une grille de lecture au spectateur ? La généralisation des dispositifs scénographiques ne risque-t-elle pas de réduire l’exposition à un spectacle divertissant ?

La réception par un public de l’oeuvre exposée, diffusée ou éditée

Comment approfondir la compréhension des enjeux plastiques et artistiques d’une oeuvre au travers de sa confrontation à d’autres oeuvres, dans le cadre d’une exposition ? De quelle manière la réception de l’oeuvre peut-elle être enrichie par la diversité des écrits qui sont produits autour d’elle ?

L’idée, la réalisation et le travail de l’oeuvre

Pourquoi des artistes accompagnent-ils leur oeuvre de supports de communication variés qui détaillent leur intention ou les caractéristiques de leur projet ? Comment l’idée de l’oeuvre et les expérimentations sur la matière dialoguent-elles à l’intérieur du processus de création ? Quel est le rôle du hasard dans la création artistique ? Est-il possible de créer sans réaliser d’oeuvre concrète ? Une oeuvre doit-elle nécessairement être achevée ?

Créer à plusieurs plutôt que seul

Les collaborations artistiques conduisent-elles toujours à l’instauration d’un rapport hiérarchique entre un artiste concepteur et des assistants ? La notion d’auteur a-t-elle encore un sens dans le cas d’une création collaborative ? À quelles conditions le spectateur peut-il être considéré comme le co-créateur de l’oeuvre ?

HLP

HGGSP

LLCER

LLCA

SES

Mathématiques

Physique-Chimie

SI

SVT

• De quelle manière des artistes et des intellectuels des XXème et XXIème siècles ont-ils associé leur activité de création artistique avec une forme d’engagement ?• Les arts plastiques mettent-ils le langage en oeuvre de la même manière qu’en littérature ?• Les artistes représentent-ils le visible ou le rendent-ils visible ?• Parler de progrès dans le domaine artistique a t-il un sens ?• Le voyage peut-il être la source d’un travail artistique et littéraire ?

• De quelle manière des artistes prennent-ils position dans les débats du monde par l’entremise de leurs oeuvres ?• L’art est-il une arme politique ?• Comment les oeuvres artistiques peuvent-elles rendre possible un travail de mémoire ?• Les artistes et les historiens ont-ils un usage similaire des archives, des traces et des documents du passé ?• Comment des artistes ont-ils fait des cartes géographiques le point de départ de leur projet artistique ?• Comment des artistes ont-ils associé leur pratique à un engagement féministe ?• De quelle manière les pratiques artistiques ont-elles participé aux luttes contre les discriminations et pour les droits humains dans la seconde moitié du XXème siècle ?

• Comment certains artistes associent-ils leur culture locale et des références mondiales pour construire une pratique artistique personnelle ?• Les artistes peuvent ils trouver la source de leur création artistique dans des cultures qui leur sont étrangères ?• En quoi les hybridations culturelles peuvent-elles enrichir les pratiques artistiques ?

• Dans quelle mesure les mythes de l’antiquité constituent-ils encore aujourd’hui une source d’inspiration centrale pour les artistes ?

• Sous quelles formes la culture et les pratiques artistiques peuvent-elles constituer le fondement d’une politique sociale ?• Comment déterminer la valeur réelle d’une oeuvre d’art ?

Comment des artistes font-ils des mathématiques l’une des composantes fondamentales de leur démarche ?De quelle manière des artistes font-ils appel à la géométrie pour créer leurs oeuvres ?

• L’artiste peut-il être considéré comme un chercheur, un inventeur ou même un ingénieur, à la manière d’un scientifique ?• Faut-il nécessairement opposer les sciences et les arts ?• De quelle manière des artistes et des scientifiques parviennent-ils à collaborer dans leur travail ?• De quelle manière des artistes s’approprient-ils des connaissances en sciences-physiques pour créer ?• Est-il possible d’envisager que les artistes et les scientifiques puissent partager des connaissances et s’influencer réciproquement dans leur travail ?• Dans quelle mesure les découvertes dans le domaine de l’optique ont-elles conduit à une transformation des pratique artistiques ?• Comment des artistes se sont-ils appropriés de la notion d’entropie pour élaborer une démarche artistique originale?• Comment l’approche scientifique des couleurs peut-elle avoir une influence dans le domaineartistique ?

• Dans quelle mesure les évolutions artistiques sont-elles déterminées par des progrès technologiques ?• Comment des artistes détournent-ils des objets technologiques pour produire des oeuvres ?• Quelle est la place de la technique dans le domaine artistique ?

• De quelle manière les artistes travaillent-ils avec la nature ?• Quelle est la sensibilité des artistes à l’écologie, à partir de la seconde moitié du XXème siècle ?• De quelle manière des artistes questionnent-ils certaines découvertes dans le domaine des biotechnologies ?

Exemples de questions en HGGSP

Exemples de questions en HLP

Education, Transmission, Emancipation

Les expressions de la sensibilité

Les métamorphoses du moi

L’HUMANITE EN QUESTION

Création, continuités et ruptures

Histoire et violence

L’humain et ses limites

LA RECHERCHE DE SOI

Propositions de questions rédigées par Franck Koutcherawy et Séraphin Faure-Brac, académie de Grenoble

  • Comment l’école peut-elle favoriser l’épanouissement personnel ?
  • En quoi la transmission est-elle essentielle dans l’apprentissage ?
  • Qu’est-ce qu’une éducation idéale de nos jours ?
  • A quoi doit servir l'école ?

  • La sensibilité est-elle une force ou une faiblesse dans son parcours personnel ?
  • Faut-il bien se connaître pour espérer s’épanouir ?
  • Faut-il cacher sa sensibilité ?
  • En quoi la communication numérique modifie-t-elle la manière d'exprimer ses sentiments ?

  • Peut-on parler de soi en toute vérité ?
  • Moi est-il multiple ?
  • Pourquoi est-il difficile de parler de soi ?
  • A quoi bon chercher à saisir qui l'on est ?

  • Toute création naît-elle d’une rupture ?
  • Y-a-t-il des limites à la création ?
  • Peut-on s’affranchir du passé ?
  • Peut-on faire table rase du passé ?

  • La violence est-elle inhérente à l’homme ?
  • Quelles sont les limites à la non-violence ?
  • Peut-on mettre un terme à la violence ?
  • Que nous apprend l’Histoire de la violence ?

  • Allons-nous vers une redéfinition du genre humain ?
  • L’homme peut-il trouver son salut dans le savoir ?
  • L’humain est-il en péril ?
  • Peut-on dépasser l’humain ?
  • L'immortalité est-elle souhaitable ?

Exemples de questions en Mathématiques

Les questions sont celles des élèves et sont l’aboutissement d’un temps de maturation. Au départ, cela peut être une thématique large ou une piste d’étude. Le questionnement gagne ensuite à être affiné par une approche problématisée, puis par la structure de laprésentation : explication du choix de la question, développement de la problématique associée, proposition d’une réponse. Différentes entrées sont possibles pour partir d’une thématique ou d’une piste d’étude :- Une notion du programme, point de l’histoire des mathématiques, démonstration : applications des équations différentielles au vélo, modèles d’évolutions et croissance des plantes, la controverse entre Leibniz et Newton…- Le lien avec une autre spécialité : mathématiques et finance, mathématiques et infographie, mathématiques et laboratoire de biologie, enjeux algorithmiques dans la construction d’outils connectés, les mathématiques dans les BigData, mathématiques et philosophie (exister, devoir, pouvoir, infini, absurde), de la musique avant toute chose…- L’attention portée à une notion pour ses enjeux sociétaux ou dans un parcours d’orientation : modélisations, situations de type « faux positifs », notions vectorielles pour préparer l’algèbre linéaire…- Des obstacles didactiques rencontrés et la façon dont ils ont été levés. Exemples de questions : Faut-il croire aux sondages ? Peut-on modéliser toute évolution de population par une équation différentielle ? Pourquoi une échelle des monnaies/poids basée sur 1, 2, 5, 10 et pas 1, 3, 6, 12, 24 ? Acheter ou louer son appartement ?

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité.

Exemples proposés par les formateurs de l'académie de Grenoble en page suivante

MAJ 2024

Exemples de questions en Mathématiques

Modéliser un jeu de hasard incite-t-il à jouer ? Oui si E(X) positive, si s(X) petit,… Non car « un très grand nombre de fois »,… Modéliser une population d’animaux permet-il de la préserver ? Ou "En quoi modéliser une population d'animaux pourrait permettre de la préserver?" Oui car déclin prévisible, ou différents scénarios selon paramètres,… Non car on peut se donner alors un seuil, ou risque de ne pas connaître tous les paramètres entrant en jeu,… Comment fixer un prix de vente pour s’assurer un chiffre d’affaires satisfaisant ? Selon le but recherché, on se fie à l’élasticité de la demande, ou à la fct satisfaction,ou à la courbe d’indifférence, ou… Peut-on se satisfaire d’un calcul approché d’aires ? Oui sur les ordinateurs, ou… Non dans les démonstrations, ou… Question de la précision souhaitée ou imposée. Connaître les erreurs d’estimation d’un test donne-t-il un sentiment de sécurité, de plus grande fiabilité,… à l’utilisateur ? Optimisation de contrôles routiers, test de conformité, sondage… Avoir recours à une situation concrète est-il un gage de meilleure compréhension d’une question mathématique ? Oui si … Non si problème du prisonnier, paradoxe de Zénon,...

Exemples de questions en Physique-Chimie

Propositions de questions rédigées par Agnès Berthet, académie de Grenoble

Exemple de question

"Dans quelle mesure la voiture à hydrogène permet-elle de diminuer la pollution due aux véhicules ?"

L’élève doit rendre intelligible la démarche et convaincre, être en capacité de « mettre à portée » du membre du jury non expert, la problématique étudiée et le langage spécifique. Par ailleurs, une spécificité forte de la physique-chimie est la composante expérimentale de la formation, avec des résultats d’expériences à exploiter pour valider (ou non) un modèle, infirmer ou confirmer une hypothèse. Les élèves peuvent choisir d'intégrer une démarche expérimentale dans leur travail de résolution de leur question et pourront dans ce cas être amenés à présenter à l’oral leur démarche, leur expérimentation et leurs résultats, sans support ou en appui sur un support écrit destiné au jury. Dans ce cas, les codes de communication scientifique devront être respectés. Pour les exemples de questions, le document renvoie ici:

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/2020-oral/49/0/RA20_Lycee_GT_1T_PHYCHI_GRIESP_Exemples-de-questions_1318490.pdf

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité.

Exemples de questions en SES

Exemples de questions en SVT

L’organisation fonctionnelle des plantes à fleurs

Partie du programme

Questions possibles

Génétique et évolution

Question 1 - Comment l’étude de l’ADN familial peut expliquer l’apparition de maladies génétiques ?Question 2 – En quoi l’informatique peut être mise au service de la science ?En reliant ces deux questions on peut en poser un problème :En quoi la bio-informatique permet-elle de comprendre la transmission des maladies génétiques au sein d’une famille ?

Détails

Les climats de la Terre : comprendre le passé pour agir aujourd’hui et demain

Pourquoi les indices provenant des glaces antarctiques ne permettent pas aux climatologues d’expliquer la hausse actuelle des températures ?

Détails

Détails

Questions développées par Françoise Baret, professeur de SVT, académie de Grenoble

En quoi la connaissance des mécanismes hydriques (prélèvement de l’eau, circulation, utilisation) chez la plante permet aux agronomes d’améliorer le rendement des cultures ?

Etudes

Licence SVT BCPST et écoles d’agronomie. BTS Agricoles DUT Génie biologique option agronomie

Ingénieur agronome (INRA) Aménagements paysagers Viticulteur, œnologue Conseiller agricole Technicien supérieur en gestion et protection de la nature

Métiers

Orientation

-Médecine PASS, LAS -Informatique

-Généticien -Médecin chercheur -Bio-informaticien

ENM (école nationale de météorologie) Licence SVT

Ingénieur météorologiste Technicien des métiers de la météorologie

Dans le cas de l’espèce humaine, l’identification des allèles portés par un individu s’appuie d’abord sur une étude au sein de la famille, en appliquant les principes de transmission héréditaire des caractères. Le développement des techniques de séquençage de l’ADN et les progrès de la bio-informatique donnent directement accès au génotype de chaque individu comme à ceux de ces ascendants et descendants. L’utilisation de bases de données informatisées permet d’identifier des associations entre certains gènes mutés et certains phénotypes.

Des tissus conducteurs canalisent les circulations de matière dans la plante, notamment entre les lieux d’approvisionnement en matière minérale, les lieux de synthèse organique et les lieux de stockage. Le développement d’une plante associe croissance (multiplication cellulaire par mitoses dans les méristèmes, suivie d’élongation cellulaire) et différenciation d’organes (tiges, feuilles, fleurs, racines) à partir de méristèmes. Ce développement conduit à une organisation modulaire en phytomères, contrôlée par des hormones végétales et influencée par les conditions de milieu.

D’environ 1°C en 150 ans, le réchauffement climatique observé au début du XXIe siècle est corrélé à la perturbation du cycle biogéochimique du carbone par l’émission de gaz à effet de serre liée aux activités humaines. À l’échelle du Quaternaire, des données préhistoriques, géologiques et paléo-écologiques attestent l’existence, sur la période s’étendant entre -120 000 et -11 000 ans, d’une glaciation, c’est-à-dire d’une période de temps où la baisse planétaire des températures conduit à une vaste extension des calottes glaciaires. Les témoignages glaciaires (moraines), la mesure de rapports isotopiques de l’oxygène dans les carottes polaires antarctiques et les sédiments font apparaître une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires durant les derniers 800 000 ans. Les rapports isotopiques montrent des variations cycliques coïncidant avec des variations périodiques des paramètres orbitaux de la Terre. Celles-ci ont modifié la puissance solaire reçue et ont été accompagnées de boucles de rétroactions positives et négatives (albédo lié à l’asymétrie des masses continentales dans les deux hémisphères, solubilité océanique du CO2) ; elles sont à l’origine des entrées et des sorties de glaciation.

Exemples de questions en STI2D

- Comment un objet technique peut apporter du lien social ?

- Pourquoi il est important de prendre en compte les contraintes d’accessibilité dès la conception d’un bâtiment ?

- Pourquoi privilégier des solutions non filaires dans la rénovation et quels sont les impacts sociétaux de ce type de déploiement?

Exemples de questions proposées par Nicolas Laverdure, formateur au Grand Oral, académie de Grenoble

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité.

Document plus complet ici

Exemples de questions en STMG

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité.

Exemples développés par les formateurs de l'académie de Grenoble en page suivante

La préparation du Grand oral s’appuie sur un projet portant sur l’enseignement de Management, sciences de gestion et numérique et plus précisément sur l’enseignement spécifique. La conduite du projet permet de traiter ou de faire émerger les deux questions choisies par le candidat. La partie commune du programme de terminale Management, sciences de gestion et numérique, les programmes de droit et économie ainsi que ceux de première de Management, Sciences de gestion et numérique peuvent être mobilisés dans le traitement des questions.Toutefois, le Grand oral n’a pas vocation à évaluer en tant que tels ni le projet, ni le travail assuré par l’élève pour préparer ce projet. Pour autant, la réussite à l’épreuve dépend de l’appropriation par l’élève des deux questions supports de son Grand oral. Cette appropriation ne peut reposer que sur une implication continue de l’élève dans la préparation et la réalisation du projet.À compter de la session 2024, pendant le premier temps de l’épreuve, les candidats disposent de 10 min pour présenter la question choisie par le jury. Une partie de ce temps de présentation (5 min) peut être utilisée pour présenter le projet et son articulation avec la question. Par ailleurs les candidats disposent d’un tableau, pendant la deuxième partie de l’épreuve, pour leur permettre d’illustrer leur propos s’ils le souhaitent dans le cadre de leur échange avec le jury

MAJ 2024

Exemples de questions en STMG

Exemples de questions en ST2S

Extrait du document de l'Inspection générale de l’Éducation, du sport et de la recherche, intitulé Grand Oral et enseignements de spécialité.

Exemples développés par les formateurs de l'académie de Grenoble en lien

L'élève, seul ou en groupe, mène une étude en ST2S sur un fait d'actualité sanitaire ou sociale, une question ou un projet du champ de la santé ou du social. L'élève doit se questionner sur une démarche de projet qu'il aura été amené à croiser lors de ses recherches. Au cours de cette étude et des différentes rencontres, lectures qu'elle a permises, il repère, choisit, voire construit deux questions qui l'intéressent ; il engage la recherche d'éléments de réponse pour chacune. Pour chacune des questions, le candidat doit pour expliquer comment elle a émergé, argumenter son intérêt/ses enjeux, la mettre en perspective et présenter les éléments de réponse qu'il a pu construire et la démarche qu'il a suivie pour les approcher/élaborer.

Maintien du support session 2024

Vous avez dit support?

Voix et Posture: les compétences de l'oral 1/3

Pour être à l'aise avec la voix et la posture, cela demande de l'entraînement:

Rythme de la parole.

Equilibre entre la parole et les silences

Modulation de la voix

Gestuelle adaptée

Ton convaincu

Articulation

Volume sonore adapté

Posture digne, regard porté vers l'auditoire

Module développé par les professeurs du groupe de formation au Grand Oral, en particulier, Elsa Orfeuille, Charlotte Tessane, Karine Girard, Christine Nantet, Vincent Fanutza, Katioucha Maincourt, Annick Perrot, Violaine Becker, Stéphanie Lokoli, professeurs de l'académie de Grenoble.

Voix et Posture: les compétences de l'oral 2/3

1. Comment mettre en place un travail régulier sur l’oral ? 2. Comment amener un élève à prendre conscience de son identité vocale, de son phrasé, de sa posture ? 3. Quels exercices peuvent permettre de faire progresser les élèves?4. Comment travailler l'oral en classe et hors de la classe ?

Questionnements pour la mise en place du travail de l'oral

Voix et Posture, propositions d'exercices pour s'entraîner

S'exercer dans la maîtrise de la communication non verbale

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

Conclusion, quelques principes

Intégrer la pratique de l'oral au sein du cours

Qu'est-ce que la communication non verbale? En quoi maîtriser sa communication non verbale est important?

Atelier sur la posture / l’attitude : activité «Des cartitudes »

Le regard : activité « Tape à l’oeil »

« Dos au mur » : pour travailler sa verticalité

S'exercer dans la maîtrise de la communication non verbale

QU’EST-CE QUE LA COMMUNICATION NON VERBALE ? - La communication non verbale désigne l'ensemble des éléments n'ayant pas de lien avec la parole ou le contenu de son discours. Elle repose sur les gestes, la posture, les expressions du corps ou du visage (sourire et regard) lors d'une prise de parole. - Dans un sens plus large, cela englobe également la tenue vestimentaire ou encore tous les éléments relatifs à l'apparence. EN QUOI MAÎTRISER SA COMMUNICATION NON VERBALE EST-IL IMPORTANT ? Selon des études, menées entre autres par le psychologue Albert Mehrabian, plus de la moitié de la communication se fait de manière non verbale. La communication reposerait selon Mehrabian sur 3 facteurs:– la communication verbale (le sens des mots) ; – la communication vocale (l'intonation et le son de la voix) ; – la communication due au visuel (la posture, l'expression du visage et le langage corporel – les gestes, le regard ou encore le sourire…).

Un texte et des ouvrages pour aller plus loin

Extrait : « Albert Mehrabian est mondialement connus pour ses travaux sur l’importance des messages verbaux et non verbaux. Ceux-ci l’ont mené à la célèbre règle 7%-38%-55% (Mehrabian, 1981). Selon Mehrabian, il y aurait essentiellement trois éléments dans la communication : les mots, la voix et le langage du corps. Dans une conversation, 7% du message serait transmis par les mots, 38% du message serait transmis par le paralangage qui se réfère à la dimension vocale mais non verbale de la parole (ex. intonation de la voix, vitesse de débit, pauses) et 55% par le langage corporel (ex. expressions faciales, gestes, postures). Bien que les mots ne comptent que pour un infime pourcentage, il est néanmoins nécessaire d’en tenir compte pour pouvoir répondre de manière efficace. Les éléments non verbaux sont particulièrement importants pour communiquer les émotions, spécifiquement lorsqu’il y a une divergence entre les mots et le langage corporel. Les recherches de Merhabian, et spécifiquement les pourcentages accordés aux trois éléments de la communication, ont été fortement critiquées. Chaque situation est particulière et cette règle ne correspond pas à toutes les situations que nous rencontrons. Pour certains spécialistes de la communication (Burgoon, Buller et Woodall, 1996), les recherches de Mehrabian minimisent l’importance des mots. Selon eux, la proportion du langage non verbal et verbal dépend du contexte. S’il n’y a pas de consensus sur les pourcentages exacts, les spécialistes s’accordent toutefois sur le fait que plus de la moitié de la communication se fait de manière non verbale. La capacité à lire les messages non verbaux est dès lors essentielle. Elle permet de mieux comprendre l’autre, et de s’adapter à nos interlocuteurs, mais également à notre environnement. [suit l’exemple d’un danger perçu par un promeneur durant une promenade à deux, avertissement que le promeneur transmet immédiatement à son compagnon et que celui-ci perçoit avant même de comprendre le sens des mots, grâce au langage non verbal : mouvements, yeux, intonation, etc.]. » Les compétences émotionnelles, Moïra Mikolajczak (dir.), Jordi Quoidbach, Ilios Kotsou, Delphine Nélis, Paris, Dunod, 2020, p. 65-66. Ouvrages cités : - BURGOON, J., BULLER, D., et WOODALL, W. Nonverbal Communication : The Unpoken Dialogue, New York, McGraw-Hill, 1996. - MEHRABIAN, A. Silent messages : Implicit Communication of Emotions and Attitudes, Belmont, CA, Wadsworth, 1981. - SALEM, G. L’approche thérapeutique de la famille, Paris, Masson 2005

S'exercer dans la maîtrise de la communication non verbale.

Le professeur écrit sur des cartes différents types d’attitudes : affirmé, sûr de soi / convaincant/ à l’aise/ avenant / angoissée / timide / concentré etc….et des positions (assis/ debout). Chaque carte comportera 2 indications : - une attitude - une position (assis ou debout) Par groupes de 3 ou 4, un élève pioche une carte et doit jouer l’attitude dans la position indiquée sur la carte. Les autres du groupe doivent deviner l’attitude piochée. Le paquet de cartes fini, feedback sur l’activité. Objectif : faire prendre conscience qu’avant même de commencer à prendre la parole, vous avez « dit » déjà beaucoup de choses, aborder l’idée d’une position « refuge » et donner envie d’écouter.

Atelier sur la posture / l’attitude : activité «Des cartitudes »

S'exercer dans la maîtrise de la communication non verbale.

En groupes de 3 ou 4 élèves, un élève fait son exposé devant les autres membres de son groupe. Dès le début, ceux qui écoutent lèvent tous la main et ne doivent baisser la main que lorsqu’ils ont eu le sentiment d’avoir été regardés au moins 3 secondes dans les yeux par l’orateur. Si l’orateur regarde ailleurs (le plafond, ses pieds ou trop souvent ses notes) l’auditoire lève le bras de nouveau. Et ils recommencent jusqu’à ce que ça devienne un réflexe pour l’orateur. L’exercice peut se faire ensuite en plénière pour un plus grand auditoire (tester le regard en W par exemple) et pour un feedback. Objectif : amener à quitter le moins possible le jury des yeux, ne privilégier aucun des examinateurs et ne porter le regard sur les notes que lorsque c’est absolument nécessaire.

Le regard : activité « Tape à l’oeil »

S'exercer dans la maîtrise de la communication non verbale.

Entrainez-vous à faire votre discours appuyé contre un mur en vous assurant que vos talons, votre bassin et vos épaules touchent le mur. Faites votre discours en ne bougeant que les bras (dans le cadre entre les épaules et le bassin) et la tête (de gauche à droite ou vice versa)

2. Clés pour un entrainement à la maison

« Dos au mur » : pour travailler sa verticalité

Attention : comme pour tous les exercices, il faut d’abord tester la posture, et être à l’écoute des élèves : les élèves vont peut-être avoir l’impression que cette position n’est pas naturelle et qu’elle aboutit à des crispations. Dans ce cas-là l’exercice n’est pas recommandé.

Objectif : Le bon dosage, utiliser les gestes à bon escient pour appuyer son discours.

S'exercer dans la maîtrise de la communication non verbale.

Travailler sa voix pourquoi?

Ateliers en classe

A. L’articulation/ la diction/ le rythme

« Le stylo »

« J’ai mal au mic »

« Les virelangues ou comment trouver votre âme soeur »

B. Moduler ses intonations

Activité : « L’éventail des émotions »

Clés pour un entraînement à la maison

L’alphabet de la diction

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

Utiliser la banque des observables de l'oral

- Éviter de lasser son auditoire : une voix monocorde est susceptible de perdre l'attention de l'auditoire. - Donner du relief à son discours grâce au changement d'intonations de voix et de la modulation du timbre de voix. - Transmettre des émotions : capter l'attention de l'auditoire implique nécessairement d'agir sur un plan émotionnel, et les intonations de voix constituent un très bon vecteur en la matière.

EN QUOI BIEN ARTICULER EST-IL PRIMORDIAL ?

- Pour être mieux compris et plus vite par ses interlocuteurs : l'auditoire n'aura pas de difficulté à entendre ou à comprendre votre discours.

EN QUOI BIEN GÉRER LE RYTHME DE SA VOIX EST-IL IMPORTANT ?

- Tenir le rythme permet à la fois d'améliorer la compréhension par l'auditoire mais aussi de respirer. Marquer des pauses peut permettre de mieux mettre l'accent sur des parties importantes de l'argumentaire. Un rythme adapté permettra aussi une meilleure puissance vocale.- Maintenir l'écoute de ses interlocuteurs pour offrir un discours attractif à son auditoire.

POURQUOI MODULER LES INFLEXIONS DE VOIX EST-IL IMPORTANT ?

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

Ateliers en classe

A. L’articulation/ la diction/ le rythme

« Le stylo »

En binômes, les élèves s’entrainent à déclamer (à tour de rôle) un texte court (chacun différent) avec un stylo coincé entre les dents. Si le partenaire a compris et peut restituer le message, c’est que la diction est correcte.

En binômes, les élèves s’entrainent à tour de rôle à lire à haute voix cet extrait. On invite les élèves volontaires à proposer leur lecture à voix haute puis feedback

« J’ai mal au mic »

« Mes songes en profondeur sans escale ni scaphandrier Gris dans ma ville il fait tout le temps, à cause des pots d'échappement La musique est ma porte d'échappement, Chaque note m'apporte un rythme cardiaque Suffit que le beat reparte pour que mon mic batte »

Objectifs : Ces exercices invitant à une articulation excessive permettent non seulement de forcer l’ouverture de la bouche, d’améliorer la diction mais encouragent également à sourire et à travailler le rythme.

(extrait de OXMO PUCCINO, rappeur franco-malien « j’ai mal au mic » )

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

« Les virelangues ou comment trouver votre âme soeur »

1. En groupes de 4, les élèves s’entrainent à prononcer une liste de virelangues. Après un temps d’entrainement, compétition au sein du groupe. On attribue des numéros 1,2,3,4 dans chaque groupe et on tire au sort le numéro qui va commencer le premier virelangue de la liste et le numéro suivant prononce le second de la liste et ainsi de suite. Si l’un d’entre eux accroche sur un virelangue , il est éliminé et on recommence la liste depuis le début jusqu’au dernier restant , le vainqueur. On peut arrêter là l’entrainement ou faire une finale avec tous les vainqueurs des différents groupes. 2. Le professeur a préparé plusieurs paires de cartes avec un virelangue identique (ceux travaillés) et distribue à chaque élève une carte sur laquelle un de ces virelangues est inscrit. Ils ont 3 minutes pour le mémoriser, puis, ils doivent retrouver leur âme soeur dans la classe mais sans produire un seul son , uniquement en articulant. Une fois l’âme soeur trouvée, les élèves s’entrainent à le dire ensemble de façon chorale.

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

Cette activité consiste à lire un texte neutre (une définition de cours par exemple, des consignes de sécurité etc …) en regardant le moins possible le support et en regardant le plus possible l’auditoire. En groupes, les élèves disposent du même texte mais piochent à tour de rôle une carte indiquant l’émotion / le ton avec lequel il faudra lire le texte (neutralité, colère, joie, rire, émotion, inquiétude, tendresse.. etc.).Puis en plénière, faire quelques passages avec des élèves volontaires qui piochent une carte, les élèves doivent deviner l’émotion.

B. Moduler ses intonations

Activité : « L’éventail des émotions »

Objectif : Adapter l’intonation de voix aux intentions et aux émotions que l’on souhaite véhiculer et aux messages que l’on souhaite transmettre : cela implique d'avoir une intonation en adéquation avec votre sujet (interroger, rassurer, émouvoir ou encore convaincre).

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

- Ouvrez grand votre bouche puis dites en exagérant la prononciation les lettres A, E, I , O, U, Y. Faites-le doucement, puis de plus en plus rapidement pour détendre votre mâchoire. - Apprivoiser et s’amuser avec sa voix. S’entraîner avec… un miroir et un Smartphone ! chez vous, essayez en vous regardant obligatoirement devant un miroir de parler HAUT et FORT. L’exercice d’entraînement consiste à lire un texte neutre en regardant le moins possible votre support et en vous fixant le plus possible dans le miroir. Relisez plusieurs fois votre texte en parcourant l’éventail des intonations (neutralité, colère, joie, rire, émotion, interpellation, etc.). Si possible, enregistrez-vous avec votre Smartphone, un MP3 et écoutez ce que ça donne afin de corriger les petits problèmes.

Clés pour un entraînement à la maison

L’alphabet de la diction

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

Fiche de Claire Raffin pour l'utilisation de l'application Vocal'iz

Clés pour un entrainement à la maison

L’application Vocal'iz

Clés pour un entrainement à la maison

Travailler la voix, la diction, moduler les intonations.

Utiliser les descripteurs de réussite de la banque des observables de l'oral pour mieux s'auto-évaluer et chercher à progresser : - l'élève peut choisir les critères qui lui semblent pertinents- l'élève peut tenir compte des descripteurs pour déterminer sa marge de progression- l'élève peut reprendre aussi souvent qu'il le veut une tâche orale en toute autonomie et visualiser ses progrès en réutilisant les mêmes descripteurs

S'auto-évaluer sur des critères précis

une banque des observables de l'oral

Clés pour un entraînement à la maison

Exemples de grilles extraites de la banque des observables de l’oral avec différentes combinaisons de critères à évaluer pour différentes situations de classe

Des ressources plus complètes sont à retrouver sur le site oral.web.ac-grenoble.fr pour des activités à mettre en oeuvre tout au long de la scolarité des élèves dans diverses disciplines.

Inter-évaluatiOn

Une proposition de grille d’évaluation explicite et partielle

Remédiation

Vers une pratique autonome : moduler l’intonation

Exemple 1 : d’utilisation d’une application, « audacity »

« L’éventail des émotions » :

Comment évaluer les élèves sur le long terme ?

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

Inter-évaluatiOn

a) Déroulement - Réaliser : Oral de l'élève 1 et Diagnostiquer: évaluation par l'élève 2 - Inverser les rôles. - Le professeur ramasse les grilles d'évaluation formative (voir vignette suivante) b) Consignes pour l'élève évaluateur - Pour chaque item, entourez dans le tableau suivant le niveau qui correspond le mieux à la prestation orale de votre camarade. - A la fin de cette prestation, complétez la colonne « Observations » pour prolonger l’évaluation avec un avis plus global et non forcément focalisé sur la voix.

Un exemple d’activité pédagogique basé sur l’inter évaluation, à partir d’un oral bref individuel

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

Une proposition de grille d’évaluation explicite et partielle

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

Remédiation

L’essentiel : il est important de gérer sa voix (doser le volume, moduler l’intonation, gérer sa diction) => capter son auditoire, être mieux compris et donner plus d’impact à son discours.

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

Vers une pratique autonome : moduler l’intonation

Exemple 1 : d’utilisation d’une application, « audacity »

Présentation de l’activité pédagogique: Les élèves lisent deux phrases sans intonation, avec intonation, en s’enregistrant sur audacity. Ils comparent les deux enregistrements.

Objectif : prise de conscience de l’importance du souffle, des silences, des pauses dans un discours engagé à l’oral, c’est-à-dire expressif.

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

Moduler l’intonation : exemple 2

« L’éventail des émotions » :Lire un texte neutre (définition de cours, par ex.) en regardant le moins possible le support et le plus possible l’auditoire pour développer leur capacité à se détacher d’un support. En groupe : les élèves disposent du même texte mais piochent à tour de rôle une carte indiquant l’émotion/le ton sur lequel il faudra lire le texte (joie, rire, indifférence, etc.). En classe entière ; quelques élèves choisissent une carte et le public devine l’émotion portée par la lecture. Conclusion : prendre la parole en adaptant l’intonation aux intentions et émotions que l’on souhaite véhiculer, et aux messages que l’on souhaite transmettre. S’entraîner = minimiser les effets du stress le jour de l’examen

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

Comment évaluer les élèves sur le long terme ?

Eléments de réflexion : 1. S'appuyer sur les ressources que sont les élèves = favoriser l'évaluation entre pairs à partir d'une grille connue et explicitée 2. Proposer un outil que les élèves renseignent de façon autonome (pour favoriser la prise en compte, par chacun, de ses réussites et points à améliorer) 3. Proposer un outil qui permette aux enseignants de consulter les résultats des élèves (de façon à repérer les élèves qui ont très vite atteint les objectifs ou ceux qui sont en difficulté) ET les entraînements/remédiations pratiqués dans les autres spécialités.

S'exercer à l'oral en autonomie au sein ou hors de la classe.

(à déposer dans un espace numérique de travail, fonction des habitudes de chaque établissement)

Grille collaborative pour l'évaluation de l'oral

Le corps comme instrument oratoire

Intégrer la pratique de l'oral au sein du cours

Conclusion : quelques principes

- Choisir un critère vocal précis pour travailler l’évaluation formative mais ne jamais en rester à une consigne purement technique (parler fort, parler sur un registre aigu, etc) : par exemple, signaler ou demander une intention dans un exercice de lecture. - Amener les élèves à s’évaluer les uns les autres, puis à s’auto-évaluer en autonomie (moins chronophage) - Donc : les inciter à utiliser l’outil numérique pour l’évaluation et le travail en autonomie - Valoriser des exercices brefs mais répétés - S’appuyer sur des grilles évolutives (durée de l’oral, complexité de l’oral, etc.)

Le travail de l'oral ne se prépare pas seulement en classe de terminale, plus on commence tôt mieux c'est, car travailler l'oral nécessite un véritable entrainement. Pour préparer l'épreuve, il en va de même. Plusieurs questions se posent:

- Qui prépare les élèves? - A partir de quand? - Sur quelles heures? - Comment garder une trace de leur progression?- Qui accompagne l'élève dans sa préparation au Grand Oral? - Comment accompagner les élèves alors que leurs professeurs changent?

Pour organiser au mieux ce travail, il peut être utile d'avoir une réfléxion au sein des établissements sur un support qui faciliterait le suivi personnalisé des élèves.

Exemples de carnets de bord

Exemple de grille de suivi des élèves

6 points incontournables pour le cahier de bord

Le suivi des élèves

Exemples de carnets de bord

Vous trouverez ci dessous 4 exemples de carnet de suivi à destination des élèves, à prendre comme des pistes possibles et non des modèles à suivre impérativement. Ces propositions sont le fruit du travail de Mmes Beatrice De Bortoli, Agnès Berthet, Raphaëlle Bostvironnois, Katioucha Maincourt et Céline Dulin, formatrices pour le Grand Oral dans l'académie de Grenoble.

Outils non remis à jour depuis les modifications du texte initial pour le GO

Exemple de grille de suivi des élèves

Proposition de tableau de suivi par Sylvie Vigneau et Ingrid Sumner, académie de Grenoble.

6 points incontournables pour le cahier de bord

Voici des points qu'il semble important de respecter pour que le carnet de bord soit fonctionnel:

Un calendrier est soupleDans ce cahier, l'élève doit pouvoir s'exprimer, réfléchir.C'est un cahier positif, bienveillantCe cahier peut être papier ou numérique, sa forme est libreIl ne doit pas devenir un journal intime (cela doit être partageable, sans rentrer dans l'intimité de l'élève)Les professeurs doivent pouvoir annoter ce cahier

Le module sur l'éloquence fait l'objet d'un parcours en autoformation, à retrouver sur le site internet de l'académie de Grenoble, dédié à l'oral

Argumenter

Reconnaître un argument

Les types de raisonnements

DEFINITIONS PREALABLES : Argument : fait irréfutable utilisé pour soutenir une action, appuyer une affirmation, dans le but de convaincre. Argumentaire : ensemble des arguments développés.

• Faire la distinction entre faits, préjugés et arguments • Définir et intégrer la notion d’argument• Reconnaître et classer les arguments selon leur typologie, pour en faire un usage pertinent.

Objectifs

Nature des aurguments

L’argumentation a pour but de soutenir une thèse (thèse proposée) et d'invalider la thèse adverse (thèse rejetée). Dans l'un et l'autre cas, les thèses s'articulent autour d'un certain nombre d'arguments, eux-mêmes soutenus par des exemples.

Fiche récapitulative à télécharger

Module développé par Françoise Baret, Véronique Deltombe et Nicolas Bargin, professeurs et formateurs de l'académie de Grenoble.

Argumenter

Argumenter

Un fait : C'est une observation ou une information, concrètes, tangibles, parfois quantifiables. C’est une réalité que nul ne peut contester.

Reconnaître un argument

Une opinion :C'est un jugement de valeur que l’on porte de façon subjective sur un objet de son environnement. Elle est souvent influencée par notre entourage familial, professionnel, amical, par les médias, les réseaux sociaux.

Une croyance : C'est une opinion qui a le caractère d'une conviction intime et qui exclut le doute ; assentiment que donne l'esprit, sans réflexion personnelle. Acceptation aveugle issue de la confiance absolue que l’on a en sa source.

Une attitude : Elle s’appuie sur des valeurs d’ordre général, peut être un avis sociétal, économique…

Les sentiments : Ils s’appuient sur les émotions, les sensations. Ils ne peuvent être contestés mais ne constituent pas pour cela un argument.

Une argumentation s’établit à partir d’un fait et d’éléments construits à l’aide d’un raisonnement.

(Survolez sur les cartes pour visualiser des exemples)

Quiz

Quiz 2

Fait : le coronavirus induit des lésions pulmonaires qui peuvent être irréversibles et dangereux

Opinion : "Je pense que le coronavirus est dangereux"

Sentiment : "je redoute les conséquences de la COVID -19 "

Attitude : "il est éthiquement nécessaire de mettre en place des gestes barrières pour protéger les populations du coronavirus"

Croyance : "je crois que le coronavirus est apparu à l’occasion d’une manipulation génétique par l’homme."

Nature des arguments

Argumenter

Les types de raisonnements

Argumenter

- Les membres du jury sont désignés par le rectorat comme pour toutes les épreuves du bac

- Les questions ne seront pas connues du jury avant le passage à l’oral de l’élève.

« Le jury est composé de deux professeurs de disciplines différentes, dont l'un représente l'un des deux enseignements de spécialité du candidat et l'autre représente l'autre enseignement de spécialité ou l'un des enseignements communs, ou un professeur-documentaliste. »

Interagir

Interagir et évaluer

Ce que l'on sait:

Ce module porte sur la posture de jury et se décompose en 2 entrées: Evaluer et Interagir

Evaluer

Les fiches de ces module étant complexes, vous accéderez à du contenu détaillé en cliquant dessus. Chacune peut être téléchargée.

Comment aborder l'interaction ?

  • S’informer : demander une information que l’on ne possède pas encore. S'informer correspond donc au besoin de découvrir par la verbalisation descriptive, comment l'élève s'y est pris. « Comment avez-vous su que… ? », « A quoi avez-vous vu que… ? », « Qu’a-t-il fallu pour que vous… ? » sont des questions descriptives. « Par quoi avez-vous commencé ? », « Et juste après, qu’avez-vous pris en compte ? », « Par quoi avez-vous terminé ? » permettent de faire ressortir l’enchaînement des actions, durant le travail.
  • Obtenir un engagement ("engager") : c'est la fonction de toute question qui demande à l'autre de faire un choix, de prendre une décision, de se positionner.
  • Évaluer la maîtrise d’une notion
  • Relancer : les reformulations en écho, qui se contentent de reprendre un mot, ou la fin de la phrase de l’interviewé, sont des procédés simples et très efficaces pour encourager la verbalisation quand elle va déjà dans le sens désiré.

Les formats de questions prescrites

Interagir

Attitudes prescrites

Neutralité et bienveillance

Questionner, écouter, relancer

Une grille d'auto-évaluation du jury

Des outils à télécharger : interaction

grille de repérage d'obstacles et de facilitateurs d'interaction côté élève

Interagir

Evaluer

Première approche:Qu’évalue-t-on dans chaque colonne ?

Analyse de la grille du BO

Analyse de la grille détaillée aux pages suivantes

Evaluer les connaissances au Grand Oral

Evaluer l'interaction au Grand Oral

Evaluer la construction et la qualité de l'argumentation au Grand Oral

Repères et outils

Outil

Repères et outils

Les fiches de ce module étant complexes, vous accéderez à du contenu détaillé en cliquant dessus. Chacune peut être téléchargée.

Evaluer

L'évaluation des connaissances durant l'épreuve

- vérifie l’utilisation du vocabulaire adéquat

- vérifie la mobilisation de connaissances du programme

- vérifie l’absence de grosses bêtises

- pose des questions qui favorisent l’éclaircissement, la vulgarisation

- pose des questions de complexité croissante et en tenant compte de l’impression de maîtrise donnée

- participe en binôme au questionnement

Phase 2

Phase 1

Evaluer

MAJ 2024

Le jury...

Le jury...

mémo points de repère évaluation connaissances

Deux outils à télécharger : connaissances

grille formative pour l'évaluation des connaissances

Evaluer

MAJ 2024

POINTS DE REPÈRE POUR L’ÉVALUATION DES CONNAISSANCES pendant les deux phases du Grand Oral J’évalue les connaissances mobilisées en relation avec l’argumentation développée par le (la) candidat(e). Je n’évalue pas les connaissances sans rapport avec le sujet développé par le (la) candidat(e). Les connaissances de spécialité ont déjà été évaluées lors des épreuves. J’évalue la mise en relation des connaissances du programme de terminale et/ou de première dans la dynamique de la réponse apportée. Je n’évalue pas l’accumulation plate, ni l’étalage de connaissances ayant un lien ténu avec la question. Mes questions sont ouvertes et permettent au (à la) candidat(e) de choisir un angle personnel pour y répondre. Mes questions sont fermées et/ou entraînent une réponse convenue ou stéréotypée. Mes questions relancent le (la) candidat(e), l’amènent à développer son raisonnement, à pousser sa réflexion. Mes questions limitent le développement des idées, ou amènent le (la) candidat(e) sur un terrain éloigné du sujet. Mes questions favorisent la mise en valeur de ses connaissances par le (la) candidat(e) et visent à atteindre la meilleure qualité d’échange possible dans le temps imparti. Mes questions testent la somme des connaissances du (de la) candidat(e) sans que celles-ci puissent être mises en relation dans la dynamique de l’échange. Lorsque le (la) candidat(e) semble ne pas comprendre la question, je la reformule. Si cela s’avère nécessaire, je change de question. J’insiste, sans la reformuler, sur la question à laquelle le (la) candidat(e) ne parvient pas à répondre. J’adapte mes questions initiales au niveau de connaissances démontré dans la présentation du (de la) candidat(e). Mes questions initiales sont trop complexes ou trop élémentaires pour favoriser l’échange. Mes questions permettent un niveau de complexité croissant dans la discussion et l’exploration des connaissances mobilisées par le (la) candidat(e). Mes questions induisent un retour en arrière dans la progression qualitative de l’échange ; elles ne favorisent pas d’évolution positive dans l’exploration des connaissances mobilisées. Les deux membres du jury échangent avec le (la) candidat(e). Seul le membre du jury ‘spécialiste’ pose des questions. Les questions du jury favorisent l’éclaircissement, la vulgarisation des connaissances mobilisées. Le jury considère le (la) candidat(e) comme un spécialiste des disciplines abordées.

Niveaux de la grille indicative GO du BO Critères de réussite pour une évaluation formative TRES SATISFAISANT Connaissances maîtrisées, les réponses aux questions du jury témoignent d’une capacité à mobiliser ces connaissances à bon escient et à les exposer clairement. Restitution des connaissances Exactitude : (Phases 1 et 2) Maîtrise des savoirs, des notions clés, du vocabulaire. Les notions sont solides, présentées et utilisées sans erreur. Intégralité : (Phase 1) Les connaissances sont riches et diversifiées, elles sont relatives au thème étudié et permettent une argumentation complète. Conformité : (Phases 1 et 2) Le vocabulaire utilisé est spécifique à la discipline et à la notion, et conforme à celui des programmes. Pertinence : (Phase 1) Les connaissances utilisées sont bien sélectionnées en fonction du thème de la problématique. Mobilisation des connaissances et capacité à les mobiliser (phase 2) Toutes les connaissances relatives à la question posée par le jury, sont présentes. Les connaissances utilisées sont bien sélectionnées en fonction du thème de la question posée par le jury. La question posée par le jury entraîne une réponse rapide, claire et précise. Les savoirs sont mobilisés avec rigueur et concision. SATISFAISANT Connaissances précises, une capacité à les mobiliser en réponses aux questions du jury avec éventuellement quelques relances Restitution des connaissances Exactitude : (Phases 1 et 2) Les connaissances, les notions clés, le vocabulaire, sont globalement maîtrisés, présentés et utilisés avec quelques imprécisions ou approximations parfois. Intégralité : (Phase 1) Les connaissances sont diversifiées, elles sont relatives au thème étudié et permettent une argumentation assez complète. Conformité : (Phases 1 et 2) Le vocabulaire utilisé est spécifique à la discipline et à la notion, et conforme à celui des programmes. Pertinence : (Phase 1) Les connaissances utilisées sont assez bien sélectionnées en fonction du thème de la problématique. Mobilisation des connaissances et capacité à les mobiliser (phase 2) Les connaissances relatives à la question posée par le jury, sont présentes, mais parfois imprécises ou approximatives. Les connaissances utilisées sont assez bien sélectionnées en fonction du thème de la question posée par le jury. La réponse à la question posée par le jury n’est pas immédiate et nécessite parfois des informations complémentaires (relances) pour être affinée. INSUFFISANT Connaissances réelles, mais difficulté à les mobiliser en situation à l’occasion des questions du jury Restitution des connaissances Exactitude : (Phases 1 et 2) Les connaissances, les notions clés, le vocabulaire, sont présentés et utilisés avec des imprécisions voire des erreurs. Intégralité : (Phase 1) Il manque des connaissances relatives au thème étudié, l’argumentation est alors incomplète. Conformité : (Phases 1 et 2) Le vocabulaire utilisé est spécifique à la discipline et à la notion, et conforme à celui des programmes, mais il manque des terminologies importantes, nécessaires à la compréhension de la notion. Pertinence : (Phase 1) La notion présentée et le vocabulaire utilisé ne sont pas tous en relation avec le thème de la problématique. Mobilisation des connaissances et capacité à les mobiliser (phase 2) Les connaissances apportées ne sont pas toujours en relation avec les questions du jury. Les réponses sont confuses et incomplètes. Une partie seulement des connaissances est apportée après plusieurs relances du jury. TRES INSUFFISANT Connaissances imprécises, incapacité à répondre aux questions, même avec une aide et des relances Restitution des connaissances : Exactitude : (Phases 1 et 2) Connaissances présentées avec de nombreuses erreurs. Les savoirs repères ne sont pas maitrisés. Intégralité : (Phase 1) Très peu, voire aucune notion n’est présentée. Il manque les connaissances nécessaires à la compréhension de la réponse à la problématique. Conformité : (Phases 1 et 2) Le vocabulaire spécifique à la discipline et à la notion n’est pas présent. Pertinence : (Phase 1) La notion présentée et le vocabulaire utilisé ne sont pas en relation avec la problématique. Mobilisation des connaissances et capacité à les mobiliser (phase 2) Pas ou peu de connaissances, pas de vocabulaire, relatifs à la question posée par le jury. Les quelques réponses apportées ne sont pas en relation avec les questions du jury. Pas de connaissance exacte apportée dans la réponse aux questions du jury. Une impossibilité à répondre, malgré les relances, les aides du jury.

Un outil à télécharger : interaction

grille formative pour l'élève candidat

Evaluer

mémo vocabulaire argumentation

grille formative pour l'évaluation de l'argumentation

Des outils à télécharger : argumentation

Notes sur la grille d’évaluation formative proposée- Cette grille peut être utilisée par l’élève au fur et à mesure de la construction de sa réponse à la problématique (phase 1) et de la préparation de la 2ème phase de son Grand oral.- Les 5 critères de réussite : conformité, intégralité, exactitude, pertinence, cohérence doivent être pris en compte dans la construction de l’argumentation.- Les codes couleur se lisent de « très insuffisant » à « très satisfaisant » et correspondent aux points positifs rajoutés dans le niveau supérieur.

Evaluer

MAJ 2024

GRILLE FORMATIVE DE L’ARGUMENTATION (QUALITÉ ET CONSTRUCTION) adaptée de la proposition de Françoise Baret, Véronique Deltombe, Nicolas Bargin MAJ Février 2024 Niveaux de la grille indicative GO du BOCritères de réussite pour une évaluation formative+ +/- -TRES SATISFAISANT Maîtrise des enjeux du sujet, capacité à conduire et exprimer une argumentation personnelle, bien construire et raisonnée. Phase 1 Conformité : Les arguments sont présents Affirmations, raisonnements, opinions, sentiments, appuyés sur des faits Exactitude : la véracité des arguments est prouvée (les sources sont citées, des chiffres sont donnés) Les arguments sont clairs : les concepts et notions sont explicités et précis. Cohérence : Les arguments s’enchaînent de manière logique pour constituer un raisonnement. Dans l’argumentation, la liaison entre fait et connaissance repose sur des connecteurs logiques utilisés bien à propos. Intégralité : Les arguments sont complets et accompagnent tous les propos du discours Pertinence : Le type d’argument avancé est en relation avec la problématique (argument sociétal, éthique, scientifique, économique, environnemental, économique). L’ensemble débouche sur une conclusionPhase 2 Bonne maitrise des arguments en adéquation avec les réponses, supposant des recherches et une préparation à cet entretien.SATISFAISANT Démonstration construite et appuyée sur des arguments précis et pertinents. Phase 1 Conformité : Les arguments sont présents Fait + Affirmation, raisonnement, opinion ou sentiment Exactitude : ils sont appuyés sur des faits dont la véracité est prouvée (les sources sont citées, des chiffres sont donnés...) Cohérence et intégralité : Le raisonnement est logique mais n’est pas complet Pertinence : Le type d’argument avancé est en relation avec la problématique (argument sociétal, éthique, scientifique, économique, environnemental, économique) L’ensemble débouche sur une conclusion.Phase 2 Les réponses aux questions posées sont en général argumentées, mais parfois superficielles par manque de préparation à l’entretien.INSUFFISANT Début de démonstration mais raisonnement lacunaire. Discours Phase 1 Conformité : Quelques opinions ou sentiments ou croyances, sans fait, ou peu de faits Exactitude : Les concepts et notions utilisés ne sont pas clairs et définis. Cohérence et intégralité : Pas ou peu de connecteur logique qui montre le raisonnement, et celui-ci manque d’organisation logique et est incomplet Pertinence : Les arguments choisis ne sont peu en relation avec le problème présenté Présence d’une conclusion, mais peu aboutiePhase 2 Les réponses sont superficielles et peu argumentées.insuffisamment structuré.TRES INSUFFISANT Pas de compréhension du sujet, discours non argumenté et décousu Phase 1 Conformité et exactitude : Pas ou peu d’argument, une simple liste de connaissances ou de définitions, de croyances ou d’affirmations sans justification. Cohérence et intégralité : Le raisonnement manque de cohérence logique et n’aboutit pas à une conclusion Pertinence : le lien entre les arguments et la question n’est pas faitPhase 2 Les réponses sont courtes (oui/non), sans argument.

UN PEU DE VOCABULAIRE SUR LE SUJET DE L’ARGUMENTATION : D’après une proposition initiale de Françoise Baret, Véronique Deltombe, Nicolas Bargin Un fait est une observation ou une information, concrète, tangible, parfois quantifiable, une réalité que nul ne peut contester. Des points de vue personnels ne sont pas des faits mais peuvent être : une opinion est un jugement de valeur que l’on porte de façon subjective sur un objet de son environnement. Elle est souvent influencée par notre entourage familial, professionnel, amical, par les médias, les réseaux sociaux. des sentiments s’appuient sur les émotions, les sensations. Ils ne peuvent être contestés mais ne constituent pas pour cela un argument. une attitude s’appuie sur des valeurs d’ordre général, peut être un avis sociétal, économique… une croyance est une opinion qui a le caractère d'une conviction intime et qui exclut le doute ; assentiment que donne l'esprit, sans réflexion personnelle. Acceptation aveugle issue de la confiance absolue que l’on a en sa source. Une argumentation désigne l’action d’exposer ses arguments. Valide et efficace elle peut prendre plusieurs formes : Le raisonnement inductif : partir de cas particuliers pour déterminer une loi générale Le raisonnement déductif : partir d’une loi générale, admise et solide, pour en déduire des cas particuliers Le raisonnement par l’absurde : démontrer l’absurdité de la thèse adverse Le raisonnement par élimination : critiquer les autres hypothèses et ne conserver que celle qui résiste Un argumentaire se compose de l’ensemble des arguments développés dans une argumentation. Un argument s’établit à partir d’un fait irréfutable et d’un point de vue , qu’on articule pour élaborer un raisonnement destiné à convaincre l’auditeur de la validité / de l’invalidité du point de vue présenté. Un argument est un fait irréfutable, une preuve, apporté(e) pour soutenir une action, une idée, appuyer une affirmation, qui à elle seule n’est pas considérée comme argument (opinion, sentiment, attitude, croyance). Un argument est aussi un ensemble de propositions, organisées logiquement qui forment un raisonnement et permet de fournir une preuve sur une thèse donnée. Ces propositions peuvent s’appuyer sur des faits ou des idées. Exemples : Fait : le coronavirus induit des lésions pulmonaires qui peuvent être irréversibles et dangereuses Opinion : je pense que le coronavirus est dangereux Sentiment : je redoute les conséquences de la COVID -19 Attitude : il est éthiquement nécessaire de mettre en place des gestes barrières pour protéger les populations du coronavirus Croyance : je crois que le coronavirus est apparu à l’occasion d’une manipulation génétique par l’homme. Arguments associant en rouge des actions et en bleu des faits :

  • Exemple en SVT : Je pense que la résistance bactérienne aux antibiotiques peut diminuer parce que des tests sont rendus obligatoires afin de vérifier l’origine d’une infection avant de prescritre des antibiotiques.
  • Exemple en HLP : On peut penser que le transhumanisme permettra l'amélioration de nos capacités psychiques et physiques à l'aide des NBIC.
  • Exemple en STMG : le click and collect est un canal incontournable pour le restaurant La Sapaudia pendant la période du Covid 19 parce qu’il permet de reprendre/continuer l’activité de restauration tout en respectant les normes sanitaires mises en place par le Gouvernement
Natures d’arguments * Argument de droit Il est fondé sur une règle générale Argument de fait/ Argument empirique Il est fondé sur une réalité tangible Argument de valeur Il fait appel aux grands principes fondant la société Argument d’émotion Il fait appel à la sensibilité des auditeurs Types de raisonnement * Syllogisme : Application d’une règle générale à un cas particulier Analogie : S’appuyer sur une situation semblable à celle évoquée pour renforcer son argumentation Induction : Déduire une règle générale à partir d’une situation individuelle Ad hominem : Combattre un argument, non en critiquant son contenu, mais en attaquant la personne qui le soutient afin de la disqualifier. D’autorité : Fonder la force de l’argumentation sur l’autorité d’une personne ou d’un organisme officiel. De causalité : Soutenir une cause en promouvant ses conséquences A fortiori : Déduire une vérité d’une autre vérité déjà admise avec encore plus de force. Par l’absurde : Démontrer l’inexactitude d’un raisonnement par l’absurdité de ses conséquences. Du précédent : Repose sur les leçons du passé. * D’après « Petit manuel pour grand oral » de Bertrand Perier - Ed.Magnard

Des vidéos

Des films

Des livres

Un outil pour s'enregistrer et partager

Les fiches outils à télécharger

Ressources

Les fiches outils à télécharger

Vous pouvez retrouver ici toutes les fiches à télécharger dans ce support.

GO 2024 fiche synthétique voie technologique

GO 2024 fiche synthétique voie générale

GO 2024 infographie support

Grille d'évaluation indicative du GO

Dossier GO et enseignements de spé - IGESR

Pratiques de l'oral dans et hors la classe

Le corps comme instrument oratoire

Fiche de suivi des élèves sur le GO

Mémo GO évaluation des connaissances

Grille formative Connaissances

Memo vocabulaire Argumentation

Grille formative Argumentation

Banque des observables de l'oral

Grille collaborative d'évaluation

Grille formative Interaction pour l'élève et le jury

Qu'est-ce qu'argumenter ?

MAJ 2024

Des livres

BURGOON, J., BULLER, D., et WOODALL, W. Nonverbal Communication : The Unspoken Dialogue, New York, McGraw-Hill, 1996. MEHRABIAN, A. Silent messages : Implicit Communication of Emotions and Attitudes, Belmont, CA, Wadsworth, 1981. SALEM, G. L’approche thérapeutique de la famille, Paris, Masson 2005 Les compétences émotionnelles, Moïra Mikolajczak (dir.), Jordi Quoidbach, Ilios Kotsou, Delphine Nélis, Paris, Dunod, 2020

Mais aussi...

Des vidéos

Des exemple de films

Application Mon-oral.net pour travailler l'oral en ligne

Tuto pour se servir de cette application en ligne

Foire aux questions

Les questions en lien avec la voie technologique

Les questions sur la préparation au grand oral

Les questions sur l'évaluation et la mission de jury

Les questions pratiques sur la mise en oeuvre de l'épreuve

MAJ 2024

Foire aux questionsLa préparation au grand oral

Les 2 questions choisies par l'élève doivent-elles obligatoirement avoir un lien avec son projet d'orientation?

Comment intégrer l’oral dans les enseignements et le développement des compétences ?

Quels sont les outils pour accompagner les élèves ?

Comment construire une progression des apprentissages de la troisième à la terminale ?

Quel est l’accompagnement des enseignants par rapport aux élèves ?

Comment amener les élèves à travailler leur projet (priorités, temps, progressions…) ?

Quels sont les outils à utiliser pour développer les compétences orales des élèves ?

Comment suivre un élève dont la question serait interdisciplinaire ?

Comment aider l'élève à choisir ses questions ?

A quel moment l'épreuve doit-elle être préparée en classe?

Plusieurs élèves de la classe peuvent-ils préparer une, voire deux question(s) identique(s) pour l'épreuve?

Comment articuler la préparation au Grand Oral aux programmes déjà conséquents des spécialités?

MAJ 2024

Le module posture et voix vous propose des exercices à faire en classe ou en autonomie pour développer ces compétences. Le module éloquence est également disponible en auto-formation. Les élèves pourront retrouver des exercices sur le support Genially qui leur a été consacré: Genially Grand Oral élèves

Les questions doivent être construites sur la base d’une réflexion personnelle de l’élève. En effet, l’élève sera amené, le jour de l’épreuve, à expliquer pourquoi il a choisi de préparer la question retenue par le jury. Les enseignants accompagnent leurs élèves dans leur travail de maturation des questions jusqu’à ce qu’ils parviennent à une version définitive. Ce travail est progressif, tout au long du cycle terminal et particulièrement en classe de terminale. Voir le module "C'est quoi la Question?".

L'essentiel est que la réponse comporte de manière équilibrée des éléments des deux spécialités. Pour les élèves ayant LLCER en spécialité, si la question est interdisciplinaire, mieux vaut prévoir une réponse entièrement en français, le jury spécialiste pouvant être celui de la 2ème spécialité.

Le recours à des compétences, critères et descripteurs communs peut être un moyen efficace de bâtir une progression commune. Des exemples d'activités orales de divers niveaux et disciplines sont en cours de rédaction sur le site oral.web.ac-grenoble.fr pour servir de source d'inspiration.

Une présentation du GO en début d'année de terminale, de ses enjeux et des points réguliers, notamment avant chaque période de vacances, permettent de réactiver la réflexion des élèves tout au long de l'année. Les carnets de suivi proposés précédemment peuvent être adaptés aux nouveaux textes et diffusés aux élèves pour les aider. Si des temps de travail en présentiel sont possibles avec un équipement informatique suffisant pour permettre des recherches individuelles, l'essentiel du recueil de données a plutôt lieu en autonomie. Les retours individualisés par rapport à la thématique, à la maturation de la question, à la pertinence de l'argumentation ou du support se feront au fil de l'année, par conséquent.

Dès la classe de première, l’élève commence à réfléchir aux questions qu’il présentera au jury. Tout au long du cycle terminal, des entrainements en classe lui permettent de développer sa pratique de l’oral. Des temps spécifiquement consacrés au GO peuvent être utiles juste avant chaque période de vacances, pour permettre aux élèves de poursuivre sur un temps long leur construction de la réponse à leur question.

Les questions peuvent être travaillées, durant l’année, par un élève seul ou en petits groupes. Plusieurs candidats peuvent donc présenter les mêmes questions au jury de l’épreuve. La réponse à la question est, quant à elle, strictement individuelle et différente pour chacun, car elle doit notamment présenter les raisons qui ont conduit le candidat à son choix de question et de réponse. (source FAQ eduscol)

Dès la classe de première, des temps de réflexion sur des pistes de GO peuvent être planifiés en fin de chapitre. Le travail à l'oral tout au long du cycle terminal, dans le cadre des activités intégrées au programme, peut faire l'objet de feedbacks utiles pour l'élève en vue de sa prestation au GO.

Le lien avec le projet d'orientation n'apparaît plus dans les textes sur le BO ou sur Eduscol. Il n'est donc pas nécessaire. Mais l'élève peut décider de traiter une question qui est bien en lien avec le programme de spécialité ET avec son projet d'orientation, et de l'expliciter pour justifier son choix.

Foire aux questionsLa préparation au grand oral

Comment intégrer l’oral dans les enseignements et le développement des compétences ?

Comment amener les enseignants à travailler en équipe et en projet à la préparation du grand oral, qui n’est pas fléchée dans l’emploi du temps ?

Quels sont les outils pour accompagner les élèves ?

Comment construire une progression des apprentissages de la troisième à la terminale ?

Quel est l’accompagnement des enseignants par rapport aux élèves ?

Comment amener les élèves à travailler leur projet (priorités, temps, progressions…) ?

Quelle organisation peut être mise en place pour suivre les élèves dans des classes parfois à 35 ?

Quels sont les outils à utiliser pour développer les compétences orales des élèves ?

Comment suivre un élève dont la question serait interdisciplinaire ?

Comment aider l'élève à choisir choisir ses questions ?

Les élèves doivent-ils être accompagnés par les enseignants d’enseignements de spécialité dans le choix de leurs questions, ou est-ce un travail personnel ?

A quel moment l'épreuve doit-elle être préparée en classe?

Plusieurs élèves de la classe peuvent-ils préparer une, voire deux question(s) identique(s) pour l'épreuve?

Les heures dédiées à l'accompagnement au choix à l'orientation sont souvent prises en charge par le professeur principal, qui n'est pas obligatoirement professeur d'une spécialité. Dès lors, comment organiser la préparation de l'épreuve?

Comment articuler la préparation au Grand Oral aux programmes déjà conséquents des spécialités?

Quels enseignants préparent à l'épreuve au Grand Oral?

Les solutions sont nombreuses et appartiennent à chaque équipe pédagogique. Cela pourra être discuté lors des formations.

Le module posture et voix vous propose des exercices à faire en classe ou en autonomie pour développer ces compétences. Le module éloquence est également disponible en auto-formation. Les élèves pourront retrouver des exercices sur le support Genially qui leur a été consacré: Genially Grand Oral élèves

Voir le module "C'est quoi la Question?".

La question impliquant des réponses nombreuses et appartenant à chaque équipe pédagogique, elle sera à discuter lors des formations. Une réflexion autour d'outils de suivi des élèves peut être une des solutions.

Les solutions sont nombreuses et appartiennent à chaque équipe pédagogique. Cela pourra être discuté lors des formations. Des outils communs de suivi des élèves peuvent être une solution.

Les solutions sont nombreuses et appartiennent à chaque équipe pédagogique. Cela pourra être discuté lors des formations. Des outils communs de suivi des élèves peuvent être une solution.

Les solutions sont nombreuses et appartiennent à chaque équipe pédagogique. Cela pourra être discuté lors des formations.

Les questions doivent être construites sur la base d’une réflexion personnelle de l’élève. En effet, l’élève sera amené, le jour de l’épreuve, à expliquer pourquoi il a choisi de préparer la question retenue par le jury. Les enseignants accompagnent leurs élèves dans leur travail de maturation des questions jusqu’à ce qu’ils parviennent à une version définitive. Ce travail est progressif, tout au long du cycle terminal et particulièrement en classe de terminale.

Dès la classe de première, l’élève commence à réfléchir aux questions qu’il présentera au jury. Tout au long du cycle terminal, des entrainements en classe lui permettent de développer sa pratique de l’oral. À la fin de la classe de terminale, la période qui suit les épreuves terminales dans les enseignements de spécialité est un temps privilégié pour parachever cette préparation.

Quel que soit l’enseignant en charge de l’accompagnement au choix de l’orientation, l’élève peut bénéficier de son aide pour construire sa réflexion. En effet, son projet d’orientation est nourri par ses choix de parcours (dont les enseignements de spécialité font partie), mais il ne s’appuie pas particulièrement sur les connaissances du programme de ces enseignements. Il se construit plus largement, au vu de ses compétences, aptitudes et appétences. Il nécessite de faire le lien entre les enseignements proposés au lycée et les formations de l’enseignement supérieur. Il implique aussi de se projeter sur des possibilités de parcours professionnels. L’accompagnement proposé dans le cadre des heures dédiées à l’orientation constitue un moment privilégié pour formaliser et préciser son projet. (source FAQ eduscol)

Les questions peuvent être travaillées, durant l’année, par un élève seul ou en petits groupes. Plusieurs candidats peuvent donc présenter les mêmes questions au jury de l’épreuve. La réponse à la question est, quant à elle, strictement individuelle et différente pour chacun, car elle doit notamment présenter les raisons qui ont conduit le candidat à son choix de question et de réponse. (source FAQ eduscol)

Ce sont les professeurs intervenant dans les enseignements de spécialité qui ont vocation à prendre une part importante dans la préparation de l’épreuve du Grand oral, notamment pour accompagner leurs élèves dans le choix des questions qu’ils présenteront au jury, la maturation de celles-ci et des réponses qu’ils peuvent proposer. Toutefois c’est bien dans le cadre de tous les enseignements du cycle terminal que l’élève prépare cette épreuve, par la pratique de l’oral en classe selon des modalités propres à chaque enseignement.

La question impliquant des réponses nombreuses et appartenant à chaque équipe pédagogique, elle sera à discuter lors des formations.

Les solutions sont nombreuses et appartiennent à chaque équipe pédagogique. Cela pourra être discuté lors des formations.

Intégrer l'oral dans la scolarité de l'élève, cela peut intervenir sur diverses situations de cours : - des présentations orales sur des notions ou questions de cours - des débats argumentaires - des résumés en début de séance sur des notions vues dans la séance précédente - des exercices spécifiques liés à de l'entraînement oral - des enregistrements par le biais de captation audio ou vidéo - ...

Exemple d'utilisation de l'oral en classe par M. Vincent Fanutza, formateur Grand Oral, académie de Grenoble

Comment intégrer l’oral dans les enseignements et le développement des compétences ?

Intégrer l'oral dans la scolarité de l'élève, cela peut intervenir sur diverses situations de cours: - des présentations orales sur des notions ou questions de cours - des débats argumentaires - des résumés en début de séance sur des notions vues dans la séance précédente - des exercices spécifiques liés à de l'entraînement oral - des enregistrements par le biais de captation audio ou vidéo - ...

Exemples de carnets de bord

Vous trouverez ci dessous 4 exemples de carnet de suivi à destination des élèves, à prendre comme des pistes possibles et non des modèles à suivre impérativement. Ces propositions sont le fruit du travail de Mmes Beatrice De Bortoli, Agnès Berthet, Raphaëlle Bostvironnois, Katioucha Maincourt et Céline Dulin, formatrices pour le Grand Oral dans l'académie de Grenoble.

Outils non remis à jour depuis les modifications du texte initial pour le GO

Foire aux questionsLes questions sur le lien à l'orientation

Comment gérer le lien avec le projet d'orientation?

Quand doit être préparée la 3e partie de l'épreuve (dédiée au projet d'orientaion)

Les 2 questions choisies par l'élève doivent-elles obligatoirement avoir un lien avec son projet d'orientation?

On n'attend pas de l'élève un choix précis, mais une réflexion sur son parcours d'orientation et ses choix scolaires de spécialités. L'orientation ne doit pas être considérée comme un objet fini mais comme un parcours. L'élève peut parler de son cheminement, même si son choix d'orientation a évolué.

La troisième partie du Grand oral est dédiée au projet d’orientation du candidat. Les heures d’accompagnement au choix de l’orientation doivent donc permettre à chaque élève de mûrir son projet de poursuite d’études, voire d’insertion professionnelle, et de parvenir à présenter les différentes étapes qui l’ont conduit à son choix. Il est important pour chaque candidat de se saisir de cette occasion pour se préparer efficacement à parler de ses projets d’études et de ses motivations.

Les questions préparées en classe peuvent ou non éclairer le projet d’orientation du candidat. Le jury évalue, lors de l’épreuve, la capacité du candidat à exprimer ses motivations, sa réflexion personnelle, à montrer sa curiosité intellectuelle et à exposer la progression de sa réflexion. Le candidat n’est pas pénalisé si la question traitée ne correspond pas à son projet d’orientation : le jury peut cependant éventuellement lui demander d’expliquer des divergences entre les questions proposées, les spécialités suivies et les projets d’orientation.

Foire aux questionsL'évaluation et la mission du jury

Qu'est-ce qui importe le plus, la prestation orale ou le contenu?

Où se déroule l’épreuve ?

Lors du 2e temps de l'épreuve, les questions du jury peuvent-elles porter sur l'ensemble du programme de l'enseignement de spécialité?

Les 2 enseignements de spécialité du candidat peuvent-ils donner lieu à des questions lors de la 2e partie de l'épreuve?

Sur quels critères sont évalués les candidats?

La grille d'évaluation est indicative. Cela signifie-t-il qu'une autre grille que celle-ci peut être utilisée?

Les critères d'évaluation sont-ils différents pour les candidats qui bénéficient d'aménagements de l'épreuve?

Qui sont les membres du jury ?

Comment sont choisis les membres du jury?

Quel est le rôle de l'examinateur qui n'est pas enseignant de la spécialité support de la question ?

Comment se passe l'épreuve pour les candidats de spécialité LLCER ?

Qu'est-ce qu'on évalue et comment?

MAJ 2024

L’épreuve se déroule dans un centre d’examen de l’académie, qui peut éventuellement être l’établissement scolaire de l’examinateur. En tout état de cause, l’épreuve est organisée de telle manière qu’il n’interroge pas ses élèves.

Toutes les contributions s’accordent à dire que le Grand oral mobilise pleinement les savoirs mis en jeu par les enseignements auxquels il s’adosse. Plus particulièrement, il porte la focale sur la façon dont l’élève, parce qu’il s’est vraiment approprié ces savoirs, peut prendre la parole de façon personnelle et engagée, pour élaborer un jugement argumenté qui manifeste la façon dont l’enseignement qu’il a suivi fait sens pour lui. Il ne saurait donc se confondre avec un exercice de pure rhétorique sans enjeu de connaissance, non plus qu’avec la manifestation d’une virtuosité langagière indifférente à la valeur de vérité de ce qu’elle examine.Aussi cet oral se caractérise-t-il par une articulation forte aux programmes desenseignements de spécialité du cycle terminal, mis en jeu à travers le choix et le traitement d’une question personnelle par l’élève.

Lors de la prestation du candidat, une attention particulière sera portée par les membres du jury sur les points suivants :- la qualité de sa prestation orale, c’est-à-dire sa capacité à capter l’attention, soutenir un discours, etc. ;- la qualité de sa prise de parole en continu, c’est-à-dire sa gestion du temps, la ponctuation du discours, etc. ;- la qualité de ses connaissances ;- la qualité de son interaction avec les membres du jury, c’est-à-dire sa capacité à réagir à une interrogation, à la reformuler, à prendre l’initiative dans l’échange, etc. ;- la qualité et la construction de son argumentation et de sa démonstration.

Oui. Durant le temps d’échange avec le jury, le candidat peut être interrogé sur l’ensemble du programme de terminale. Mais cette partie de l’épreuve doit aussi évaluer les capacités argumentatives du candidat, il s’agit donc d’un entretien avec le candidat et non d’une interrogation de connaissances. Cet entretien est mené en réaction à la présentation que le candidat a faite lors de la première partie de l’épreuve.

Selon la composition du jury, les deux enseignements de spécialité du candidat peuvent être mobilisés lors de la deuxième partie, en réaction à ce que le candidat a présenté durant la première partie.

La grille d’évaluation indicative proposée dans les notes de service définissant l’épreuve doit être prise en compte également pour les élèves à besoins éducatifs particuliers. Le jury veillera à adopter une attitude bienveillante et ouverte afin de permettre d’évaluer les objectifs de l’épreuve dans le respect des compétences spécifiques du candidat.Par exemple, si un candidat a des troubles du langage, les examinateurs ne prendront pas en compte la qualité de la prestation orale dans leur évaluation.

Le grille d’évaluation, bien qu’indicative, permet de définir les attendus communs de l’épreuve. Elle pourra également faire l’objet d’un travail d’appropriation, en académie et par discipline.

Le jury est composé de deux examinateurs. L’un est nécessairement enseignant de la spécialité à laquelle s’adosse la question qui a été retenue et présentée par le candidat. L’autre examinateur peut être un professeur de toute discipline, y compris un professeur documentaliste.

Les examinateurs ne sont pas les enseignants de l’élève. Ils sont choisis parmi les correcteurs et examinateurs de l’académie au baccalauréat. Comme pour toutes les épreuves terminales, l’organisation relève des services académiques, dans le respect des consignes nationales.

Cet examinateur est particulièrement attentif à l’évaluation des compétences orales transversales (par exemple : la qualité de l’interaction avec les membres du jury) et permet notamment au candidat, par ses questions, de préciser des éléments de sa présentation et d’approfondir sa pensée. Dans le cas d’une question liée à l’enseignement de spécialité LLCER, les parties en langue de la spécialité doivent être limitées pour lui permettre d’intervenir dans les échanges.

Au cours de la première partie de l’épreuve, le candidat peut choisir de s’exprimer, pendant un temps, dans la langue étrangère ou régionale de sa spécialité. Sa présentation ne peut toutefois pas être intégralement réalisée en langue étrangère ou régionale. Pour la deuxième partie, le jury intervient, s’il le souhaite, en langue étrangère en cohérence avec la présentation du candidat. L’échange entre le jury et le candidat ne peut pas se réaliser en intégralité dans la langue vivante concernée. Le jury peut adapter, selon ses besoins, les critères de la grille d’évaluation, qui n’est qu’indicative, Cependant, l’épreuve du Grand oral n’évaluera pas uniquement la qualité langagière de la prestation, mais aussi les compétences orales (par exemple la qualité de la prestation). Les parties en langue de la spécialité doivent être limitées pour permettre au jury de l'autre spécialité d’intervenir dans les échanges.

Commentaire sur l'utilisation de la grille indicative

- 3 examinant certains aspects de la communication orale oral en continu (syntaxe, fluidité, vocabulaire) , oral en interaction (degré d’engagement dans l’échange) qualité vocale (voix en lien explicite avec le lexique utilisé) ; - 1 sur : oral et argumentation (structuration, qualité des arguments et appréciation des enjeux) - 1 sur : la mise en valeur des connaissances (précision, pertinence des connaissances mobilisées)

S'approprier la grille d'évaluation

La grille indicative peut apparaître comme complexe, certaines colonnes pouvant se recouper, et difficile à utiliser directement durant l’année.

Nécessité de retravailler la grille pour l’utiliser comme outil d’apprentissage et d’évaluation (évaluation formative)

Les compétences évaluées :

La grille indicative sera utilisée pour l’examen

Foire aux questionsLa mise en oeuvre de l'épreuve

Le candidat dispose-t-il de documents pendant l'épreuve?

Les membres du jury peuvent-ils autoriser le candidat à utiliser du matériel (ex: vidéoprojecteur, tableau...) qui est à disposition dans la salle d'examen?

Où se déroule l'épreuve?

Que fait le candidat durant le temps de préparation?

Le candidat connaît-il la composition du jury?

MAJ 2024

L’épreuve se déroule dans un centre d’examen de l’académie, qui peut éventuellement être l’établissement scolaire de l’examinateur. En tout état de cause, l’épreuve est organisée de telle manière qu’il n’interroge pas ses élèves.

Le temps de préparation permet au candidat de se mettre dans les conditions de l’épreuve. Il peut ainsi préparer la structuration de son argumentation, organiser son propos et réaliser un support s’il le souhaite. Ce support peut être montré au jury au cours de l’épreuve mais ne donne pas lieu à une évaluation.

Le candidat ne peut ni s’appuyer sur un support numérique ni présenter une réalisation qu’il aurait préparée durant l’année. Pendant le temps de préparation (20 minutes), le candidat peut, s’il le souhaite, réaliser un support pour accompagner sa prise de parole. S’il choisit cette option, il conserve ce support et peut éventuellement le montrer au jury. Ce support n’est pas évalué ; il ne sert qu’à appuyer le propos du candidat, si celui-ci le juge nécessaire. Lors du deuxième temps de l’épreuve, le candidat peut par ailleurs recourir à ce support pour éclairer ses réponses aux questions du jury ou utiliser le tableau.

Le candidat est autorisé à utiliser le tableau uniquement dans le 2ème temps de l’épreuve, en veillant à ce que cela n’obère pas la qualité de sa prestation orale. Ce ne peut pas être à la demande du jury. Le candidat peut disposer du support écrit qu’il a conçu pendant le temps de préparation, si cela constitue une aide à sa prise de parole mais doit veiller à donner toute la priorité à son interaction avec le jury. Les questions posées par le jury ne sont pas écrites et ne peuvent donner lieu à des réponses formulées intégralement à l’écrit.

Le candidat n’est pas informé de la composition du jury. Il sait seulement qu’au moins l’un des deux membres du jury enseigne dans une des spécialités sur lesquelles reposent les questions qui fait l’objet de l’épreuve. Son propos doit donc être construit pour s’adresser à la fois à un spécialiste du sujet traité et, potentiellement, à un interlocuteur non spécialiste de la question. La qualité de la présentation réside notamment dans cette capacité à reformuler les passages un peu techniques, à expliciter et expliquer simplement sa pensée, si nécessaire.

Foire aux questionsLes questions en lien avec la voie technologique

Pourquoi le coefficient est-il plus important pour le baccalauréat technologique ?

Comment restituer le projet sans support?

Pour le baccalauréat technologique, cette épreuve est d’autant plus centrale qu’elle permet aux candidats de présenter la démarche qu’ils ont adoptée pour construire et développer leur projet, d’expliciter les motivations personnelles qui les ont conduits à le choisir et de faire part de la réalisation de ce projet : ceci explique que le coefficient du Grand oral est plus fort que pour le baccalauréat général.

Au regard du texte, les questions choisies par l’élève s’appuient avant tout sur l’enjeu sociétal du projet et sur les stratégies déployées dans la démarche du projet. Elles lui permettent de prendre du recul, notamment en interrogeant et en explicitant le « pourquoi » en lien avec l’enjeu sociétal, la « démarche », et non le « comment » de la solution technologique. Le « Grand oral » n’est pas la soutenance finale du projet réalisé en terminale, qui était centrée dans la précédente réforme sur l’exposé de la solution imaginée et réalisée pour répondre à une problématique technique.