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Sélection de livres

LP et LEGT Jean Guéhenno

Prix C@Egalité

Laura n'a que des amis garçons au lycée. Un jour, l'un d'entre eux lui fait des avances qu'elle refuse. La bande l'a met alors de côté. - Celui qui lui avait fait des avances poste alors une photo d'elle en train de dormir sur Facebook et prétend qu'il a eu des rapports sexuels avec elle en la traitant de pute. Tout le lycée se met alors à la harceler. Thèmes : cyberharcèlement, consentement, différence Pourquoi le lire ? Livre réaliste qui met en scène une situation à laquelle tout le monde peut être confronté. Livre émouvant.

Ma réputation (Gaël Aymon)

Une fille née dans une famille sans garçon en afghanistan. Son père décidé alors de la faire passer pour un garçon (cousin de la famille). Cela lui permet de travailler, d'accompagner sa mère et ses sœurs aux courses. Elle est également instruite par son père et crée un club d'aviron avec ses amis. Celui-ci fonctionne tellement bien, qu'ils s'entraînent pour les jeux olympiques avec une association. Seulement, lorsque les règles de cette fille arrivent, on l'oblige à redevenir une femme. Thèmes : genre, libertés, sport, égalité homme/femme, amour. Pourquoi le lire ? Nous apprend comment sont traitées les femmes dans certains pays. Peut plaire à ceux qui aiment le sport et la compétition. Personne butée, courageuse et attachante.

Bacha Posh (Charlotte Erlih)

Monde post-apocalyptique où les humains naissent hermaphrodites et choisissent leur sexe à 16 ans. Difficultés de certains à choisir leur sexe, facilités pour d'autres. Maladie de Matt qui le fait rester neutre pendant 20 ans et l'oblige à recevoir des hormones tous les mois. Thèmes : le genre, la sexualité, l'amour, la manipulation politique. Pourquoi le lire ? - Réflexion sur le genre (part du culturel et du biologique) - Suspens, haletant. - Personnages fouillés et très différents.

Les porteurs, tome 1 ( C. Kueva)

Destinée de trois femmes : EN INDE : Smita décide de s'enfuir de chez elle pour offrir une vie meilleure à sa fille. EN ITALIE ; Giulia découvre que l'entreprise familiale de son père est ruinée. EN ANGLETERRE, Sarah découvre qu'elle a un cancer du sein alors qu'elle a tout sacrifié pour sa vie professionnelle. Thèmes : pauvreté, égalité homme/femme, maladie, mondialisation. Pourquoi le lire ? - Texte dynamique du fait d'être à trois voix. - Personnages et vies poignantes. - Ouverture vers d'autres cultures.

La Tresse (Laëtitia Colombani)

Histoire de Nathan qui arrive dans un nouveau lycée. Il a un coup de foudre pour l'un des garçons de sa classe et l'embrasse lors de la première fête. Quelqu'un les prend en photo et poste la photo sur Facebook. Seul Nathan est reconnaissable sur la photo. Thèmes : homophobie, amour, amitié, assumer son homosexualité. Pourquoi le lire ? - Livre poignant, facile d'accès. - Problématique de l'homophobie et de la difficulté dans ce contexte d'assumer son homosexualité.

Baisers cachés (Jérôme Larcher)

Reprend l'histoire d'une adolescente dont la mère est une prostituée. comment elle le vit au quotidien, la violence qu'elle subie, son besoin de courir pour oublier les difficultés que cela engendre, l'histoire de sa mère, sa difficulté à assumer son histoire familiale lors de sa première histoire d'amour. Thèmes : prostitution, amour, pauvreté. Pourquoi le lire ? Montre bien l'univers de la prostitution. Détruit les préjugés sur cet univers. Extrait : page 45.

Une fille de… (Jo Witek)

Gia, une fille qui vit dans une cité où les femmes sont sous l'autorité des fils du soleil, sont les esclaves des hommes. Un jour, sa petite sœur découvre une carte indiquant comment sortir de la cité. Thèmes : fantasy, égalité hommes / femmes Pourquoi le lire ? Histoire originale .

Sang de lune (Charlotte Bousquet)

Une femme victime d’un burn-out commence à travailler dans un centre d’hébergement de femmes comme écrivain public. Elle va découvrir leurs histoires et s’attacher à elles… Thèmes : Droit des femmes Solidarité Pourquoi le lire ? On apprend des tas de choses sur l’histoire de ces hébergements de femmes et sur les histoires de femmes en détresse.

Les victorieuses (Laëtitia Colombani)

Histoire de Solange, 17 ans qui décide de fuir son père qui la bat et de trouver un petit boulot à Paris comme sa meilleure amie. Un jour, un homme propose de l'épouser. En échange celle-ci doit s'occuper de sa vieille tante. Celle-ci accepte car cela lui permet d'obtenir un statut social, bien qu'elle ne l'aime pas et perd ainsi de nouveau en liberté. Peu de temps après, son mari est appelé a front. Thèmes : première guerre mondiale, liberté de la femme, musique. Pourquoi le lire ? Permet de se rendre compte de la vie des femmes pendant la seconde guerre mondiale. Personnage attachante.

Là où tombent les anges (Charlotte Bousquet)

Histoire de Catherine, une jeune fille qui vit dans les années 60 en France. A cette époque, les jeunes filles doivent aider leurs mères dans les tâches domestiques, se préparer à être mère et épouse. Mais Catherine réussit bien à l'école et rêve de poursuivre ses études. Elle découvre également qu'elle aime courir. Thème : égalité homme/femme, course à pied. Pourquoi le lire ? Permet de se rendre compte que la vie des femmes dans les années 60 était très différente (notamment leur accès au sport).

La fille d’avril (Annelise Heurtier)

Fuir leur petite ville du Midi, ses lotissements, son quotidien morne : Jo et Céline, deux soeurs de quinze et seize ans, errent entre fêtes foraines, centres commerciaux et descentes nocturnes dans les piscines des villas cossues de la région. Trop jeunes pour renoncer à leurs rêves et suivre le chemin des parents qui triment pour payer les traites de leur pavillon.Mais, le temps d'un été, Céline se retrouve au coeur d'un drame qui fait voler en éclats la famille et libère la rage sourde d'un père impatient d'en découdre avec le premier venu, surtout s'il n'est pas « comme eux ».

L’été circulaire. Marion Brunet

J'ai repris mon souffle et je lui ai souri. Il m'a offert sa main. Tout de suite, comme ça, sans parlote, ni drague. Il m'a pris la main et j'ai aussitôt perdu la tête. Immédiatement. J'ai tout oublié, les parents, Marthe et même cette discothèque de bord de mer. A partir du moment où il m'a pris la main, je suis passée dans un autre monde.

Trop tôt. Jo Witek

Onze Nouvelles pour dire l'amour et la violence, les pressions sociales, familiales ou religieuses, le poids des traditions, le machisme, les clichés sexistes..., mais aussi la solidarité et l'amitié. Des nouvelles pour parler du regard des garçons sur les filles, des filles sur les garçons, des garçons et des filles entre eux. Un message de colère, de lutte et d' espoir. Pour inviter au débat.

Des filles et des garçons

Histoire d'une anglaise qui décide d'aller à la découverte d'endroits restés sauvages au Japon. Elle y reçoit de l'aide de ses admirateurs (car elle est une exploratrice c0lèbre). Elle est surprise, amusée et parfois choquée par la culture japonaise. Thèmes : diversité culturelle, aventure, la liberté. Pourquoi le lire ? Nous fait découvrir une autre culture. Personnage drôle et attachant.

Isabella Bird, tome 1 (Taiga Sassa)

Jeune collégienne, Nozomi Onda pratique le football dans une équipe masculine. Rencontre avec Namek, un ami d'enfance à elle qui est devenu un bon défenseur et apprécie son charme. Volonté de jouer des matchs contre lui. Refus de son entraîneur qu'elle joue les matchs du fait de son sexe. Thèmes : football, sexisme, amour. Pourquoi le lire ? - Personnage principale attachante, ingénieuse. - Univers du football bien décrit. - Fait réfléchir sur le thème des femmes et du sport.

Sayonara football (Arakawa)

Florence, début du 16ème siècle. Arte, jeune aristocrate qui rêve de devenir artiste peintre. Opposition de sa famille qui voudrait qu'elle se contente de se marier. Monde machiste des artistes peintres. Thèmes : Sexisme, Milieu social, Liberté de la femme Peinture Pourquoi le lire ? - Très beau graphisme. - Personnage attachante et surprenante. - Découverte historique et réflexion sur la condition féminine à la Renaissance.

Arte, tome 1 (Ohkubo)

A la mort de son frère, Yaichi découvre que celui-ci était marié à un homme, Mike. Décision de Mike de venir faire un voyage au Japon sur les traces de son mari disparu. Difficultés de Yaichi à accepter l'homosexualité de son beau-frère. Accueil immédiatement positif de Kana, la fille de Yaichi pour son oncle. Thèmes : homosexualité, famille. Pourquoi le lire ? - Personnages attachants. - Découverte de la culture japonaise. - Réflexion sur les préjugés liés à l'homosexualité.

Le mari de mon frère, tome 1 (Gengoroh Tagame)

Traite d'un lycéen Daisuke qui cherche à avoir des relations sexuelles sans engagement avec plusieurs filles avant son entrée à la fac. Toutes les filles de sa classe l'intéressent sauf Hinako qui semble mal supporter sa présence. Un jour, il apprend son passé : celle-ci s'est fait violée à de nombreuses reprises pas son beau-père, est tombée enceinte, a fait adopter l'enfant à seulement 15 ans. Il se rend compte peu de temps après qu'il est tombé amoureux d'elle mais ne sait pas comment l'aborder. Thèmes : viol, amour. Pourquoi le lire ? Traite d'un thème peu traité en littérature jeunesse sous ces différents aspects : conséquences du viol. Traite du thème du viol à partir du point de vue interne d'un garçon.

Bitter Virgin, tome 1 (Kei Kusunoki)

Catherine nous relate son ascension professionnelle : son exploitation par son patron, les remarques sexistes de ses collègues, son divorce du fait de son investissement important au travail. Thèmes : égalité professionnelle, sexisme. Pourquoi le lire ? - Image réaliste du monde professionnel et des progrès qu’il reste à faire. - Histoire positive car l’héroïne finit par y arriver.

Je suis top ! (Blandine Métayer)

La vie de Mia, une ado seule dans une bande de garçons. Début des relations amoureuses. Confusion amour / amitié dans la bande. Goût féminins / masculins remis en question. Thèmes : garçon manqué / adolescence / amour, amitié. Pourquoi le lire ? - Facile d’accès. - Interroge sur les clichés filles / garçons.

Mia et co (Vanyda)

Une française dont le père a fait la guerre d'Algérie mais qui n'en parle jamais décide d'enquêter sur cette guerre en entreprenant un voyage en Algérie. Elle y rencontre trois résistantes célèbres algériennes et dévoile le combat des femmes pendant la guerre d'Algérie. Thèmes : guerre d'Algérie, égalité hommes / femmes Pourquoi le lire ? Dévoile un aspect connu de la guerre d'Algérie : le combat des femmes pour de nouveaux droits.

Algérienne (Deloupy)

Histoire d'amour entre un chinois Yue et une africaine congolaise. Un jour, Yue découvre lors d'un rapport sexuel que sa petite amie a été victime d'une excision. Thèmes : excision, amour. Pourquoi le lire ? - Facile à lire. - Intéressant car mêle différentes cultures et interroge les coutumes. - Pages d'informations à la fin sur l'excision.

Un tout petit bout d’elles (Zidrou)

Écrit en 1678 par Madame de La Fayette, "La Princesse de Clèves" est un roman fondateur. La jeune Mademoiselle de Chartres y fait ses premiers pas dans la cour du roi de France, Henri II. Entre cabales, médisances et galanteries, elle rencontre l'amour dans un univers pétri de conventions. En retournant à son avantage les idéaux féminins stéréotypés de l'époque (la solitude, le silence, le secret, la retenue, la décence et la discrétion), la princesse expose une forme de féminisme inédit, basé sur l'estime de soi où la raison triomphe de la passion.

La princesse de Clèves (Claire Bouilhac et Catel)

La vie de Lila, une jeune femmes qui décidé à 16 ans de devenir un garçon, Nathan : les réactions de sa famille, de ses proches, de ses profs... Thème : transsexualité. Pourquoi le lire ? Point de vue interne permet de se mettre réellement à la place de la personne et de comprendre ce qu'elle vit. Le thème est traité de manière très réaliste.

Appelez-moi Nathan (Catherine Castro et Quentin Zuttion)

La rencontre de la dessinatrice Aude Mermilliod et du romancier Martin Winckler. Deux voix pour rompre le silence sur un sujet encore tabou, l'IVG. Si elle donne le choix, l'IVG ne reste pas moins un événement traumatique dans une vie de femme. Et d'autant plus douloureux qu'on le garde pour soi, qu'on ne sait pas dire l'ambivalence des sentiments et des représentations qui l'accompagnent. L'angoisse, la culpabilité, la solitude, la souffrance physique, l'impossibilité surtout de pouvoir partager son expérience.

Il fallait que je vous dise (Aude Mermilliod)

Tout prédestinait Phoolan Devi à la trajectoire flamboyante qu’elle s’est choisie. Née en 1963 au Nord de l’Inde et issue d’une très basse caste, elle est dès l’enfance confrontée à la pauvreté, à la violence et à l’injustice. Mariée de force à 11 ans, violée et séquestrée pendant des mois avant que ses parents ne la récupèrent, elle devient la paria de son village et doit son salut à un gang de bandits. À partir de ce moment, elle n’aura de cesse de lutter contre l’injustice et protéger les plus faibles.

Phoolan Devi. Claire Fauvel

Cette BD reprend la vie des habitants d'un immeuble à Paris en 1942 : la faim, la résistance, la délation des juifs. -L'histoire ce centre également sur l'amour naissant entre une femme française et un soldat nazi. Thèmes : seconde guerre mondiale, vie quotidienne, femmes tondues. Pourquoi le lire ? - Intéressant car montre le quotidien des français pendant la guerre et les différentes problématiques. - Traite du sujet des « femmes tondues ». - Dessin moderne.

Collaboration horizontale (Navie et Carole Maurel)

Violette Morris est l’une des sportives françaises les plus titrées de l’histoire. Une championne toutes catégories : boxe, natation, football, athlétisme, course automobile. Elle devint chanteuse de cabaret et égérie des années 30, amie de Jean Cocteau, de Joséphine Baker, de Brassaï... Voilà pour la légende. Une légende noire. Mais la réalité, quelle est-elle ? L’assassinat de cette "femme à abattre par tous moyens" ne cache-t-il pas autre chose ? Hors norme, sa personnalité est celle d’une femme impossible à enfermer en cases, son histoire est inouïe, son destin forcément tragique !

Violette Morris

Pour échapper à la condamnation qui le menace après avoir été jugé déserteur lors de la Grande Guerre, Paul Grappe, marié à Louise Landy, se travestit en femme et devient Suzanne Landgard. Pendant dix ans, il pousse la dissimulation et le changement d'identité au-delà des genres, prenant plaisir à la bisexualité, l'échangisme ou au proxénétisme occasionnel. Et Louise qui suit. Fidèle. Jusqu'à commettre l'irréparable...

Mauvais genre. Chloé Cruchaudet

Elizabeth et Rae semblent tout partager : leurs balades en montagne, leur goût pour la musique, leurs rires et leurs doutes. Au fil de leurs échanges, elles se découvrent, se racontent l’une l’autre, s’aiment, se débattent avec l’intensité de leurs sentiments. Tillie Walden, prodige de la bande dessinée américaine, saisit ici la vérité d’un amour adolescent.

J’adore ce passage. Tillie Walden

Rencontre avec Fabien Fernandezdans le cadre du salon du livre de Fougères. Travaux des élèves autour de ses romans : Couvertures de livres Travaux d’écriture…

Roman On reconstruit bien les maisons après les ouragans Lettre de Wallace à ceux qui l’ont harcelé Vous qui m’avez tant détesté, J’ai été rejeté de tous les endroits que j’aimais tellement, et par toutes les personnes que j’aimais tellement. J’ai une haine contre vous qu’on ne peut décrire, à l’intérieur de moi je suis dévasté. Mes parents, ma famille, mes amis m’ont exclu de leurs vies car mon homosexualité ne leur plaisait pas. Je n’ai plus personne à qui me confier, raconter mes histoires, mes problèmes… J’ai été harcelé verbalement de «PD, de pédale,de tapette...» et d’autres insultes rabaissantes et homophobes. Vous trouvez ça normal de se faire virer parce qu’on est attiré par les garçons et pas par les filles! Moi, je ne trouve pas ça normal. Nous sommes libres d’aimer qui nous voulons sans être jugé et rabaissé. J’espère que quand vous allez lire cette lettre, vous allez vous rendre compte de l’enfer que j’ai vécu. C’est inconcevable qu’un être humain, de nos jours, ai à subir cela. Je vous sors de ma vie, de mes pensées, vous n’existez plus pour moi ! Même si quelques fois, cet esprit d’équipe me manquera sûrement. La seule personne qui m’a accepté tel que je suis est ma grand-mère. Je lui donnerais ma vie entière pour la remercier. C’est sur ces mots que je termine cette lettre. Merci de m’avoir sorti de l’équipe, cela m’a permis d’être qui je suis aujourd’hui. Adieu… Wallace

    Roman « Détroit » Histoire de BRAD, pitbull de combat à Détroit Combattre. Si un mot devait définir ma vie , ce serait celui-ci. Une vie de combat, une vie de blessures, une vie de sang. Peut-être que si les circonstances avaient été différentes, je n’en serai pas là aujourd’hui. J’ai été acheté par un maître-chien, ayant voulu rajouter un pitbull à son élevage. Je présentais déjà d’excellentes capacités au combat. Mes performances furent davantage conséquentes dès le moment où on m’injecta des drogues et où on réduisit mon quota de nourriture afin de m’énerver encore. Enfermé dans une cage d’un mètre carré seulement, j’étais plus un objet qu’un être vivant. j’étais non pas un chien mais une arme, une machine de guerre. Une fois libéré de ma corde et après m’être pris une décharge foudroyante dans le but de me rendre un peu plus enrager encore, je déchaînais l’enfer sur mes congénères, les chargeant sans aucune pitié, les mordant jusqu’à leur arracher la peau et ce jusqu’à ce qu’on m’ordonne d’arrêter. L’argent des paris coulaient à flot pendant que je déversais toute la colère que j’accumulais chaque jour d’être utilisé pour des pratiques purement financières. J’étais un investissement. Mais comme toute arme, je commençais à m’enrayer. C’est alors que je connus ma première et unique défaite. Et tout s’écroula : dans les minutes qui suivirent, j’ai été renié par mes maîtres, ne bénéficiant d’aucun soin et lâché dans la rue. Ils avaient sans doute l’espoir de me remplacer par un meilleur modèle, j’étais usé après tout. Une vie de chien en somme.

    Roman Détroit L’histoire de Brad, Pitbull de combat à Détroit Mon histoire est faite de l’odeur du sang, du goût de la colère, et des souvenirs des morsures. Je viens du gang des Crips qui détiennent la ville de Détroit. Je suis né dans ce gang, mes parents y étaient avant moi. J’ai été conçu pour combattre lors de duels. On s’affronte jusqu’à ce que l’un de nous deux soit sur le point de mourir. Lors d’un duel contre un autre pitbull, j’ai été vaincu et mes maitres m’ont battu et abandonné dans une des vielles bâtisses de Détroit. J’ai passé plusieurs jours et nuits tout seul, souffrant dans l’obscurité de cette maison. Jusqu’au jour où, en plein après-midi j’entendis un bruit. Je sentis cette personne descendre marche par marche doucement puis la dernière marche céda sous ses pieds. Il atterrit devant moi et resta bouche bée. Je me mis à grogner car je pensais que c’était une personne de mon ancien gang qui venait me reprendre. A sa tête étonnée, je vis que c’était un simple adolescent qui semblait perdu. Il s’approcha de moi et voulut voir mes blessures. Tout à coup, il se leva et repartit. Dans ma tête la tristesse revint en croyant que j’allais finir mes jours ici. Au bout d’un certain temps, il revînt avec une trousse de secours à la main et se mit à soigner mes blessures. Tous les jours suivants, après ses cours, il me rendit visite pour me donner à manger. Je devinais en lui le désir de m’adopter. Je voyais qu’il était souvent énervé et venait se calmer auprès de moi.

    Roman Détroit Infirmière dans un hôpital de Détroit Ce soir 20h, j’arrive à l’hôpital Saint Antoine de Détroit pour ma nuit de travail. A peine ai-je posé le pied sur mon lieu de travail, qu’une horde de malade criant, toussant et éternuant attend déjà mon aide. Je traverse les couloirs remplis de souffrants pour rejoindre la salle de pause. Ici, mes collègues sont dépassés, épuisés. Ils ont chaud et sont à bout de force. J’enfile ma blouse et me dirige vers mon premier patient. Il est actuellement minuit. Quatre heures se sont écoulées et pendant ces quatre heures j’ai enchainé vingt-cinq patients sans aucune pause. Nous ne sommes qu’une poignée d’infirmiers encore présents à l’hôpital car nous sommes en manque d’effectif. Normalement, je dois finir à huit heures mais vu le monde qu’il y a je n’en suis pas certaine. Des heures sup encore et toujours… au moins ça va me permettre de changer la chaudière. Malgré cela, je continue à travailler, j’enchaîne les patients qui sont encore nombreux. Le manque d’effectif se fait ressentir car certains patients attendent depuis deux heures. Deux heures qu’ils attendent debout car il y a tellement de monde que les salles d’attentes sont remplies et qu’il n’y a plus de chaises disponibles. Les gens en ont assez d’attendre, ils commencent à s’impatienter. J’essaie de leur expliquer que nous sommes en manque d’effectif et que c’est compliqué de gérer autant de monde mais quelques personnes ne veulent rien entendre et décident de partir de l’hôpital. J’espère seulement qu’ils n’ont rien de grave. Il est maintenant six heures, je suis épuisée. En salle 203, une plaie par balle à l’abdomen. En salle 180, des blessures légères : arcade sourcilière ouverte, poignet fracturé, deux dents cassées suite à une bagarre. En salle 201, des râles, toujours des râles d’une femme en crise de manque. Il me reste environ une cinquantaine de souffrants à examiner en deux heures, cela est impossible, mais je préfère travailler plus longtemps pour sauver la vie de personnes qui en ont besoin. Pendant deux heures, je ne fais que courir dans les différents couloirs de l’hôpital pour aller soigner tous les patients d’un service à l’autre. Ça y est. Il est enfin 8h. La vague de patients s’est tarie. L’hôpital est calme. Je peux enfin rentrer chez moi me reposer. J’ai passé ma pire nuit de garde. Il me tarde de rentrer, de m’allonger et de sombrer dans le sommeil pour oublier, pendant quelques heures au moins, la souffrance du monde.

    Roman Détroit Parcours d’urbex d’Ethan, un jeune journaliste qui enquête sur la ville de Détroit 23 Heures. La nuit est tombée, comme j’en ai pris l’habitude, je vais contempler Détroit. Je suis tombé amoureux de cette ville. De cet endroit, j’aperçois le « Silverdome » stadium et dans un élan de folie, je décide d’aller visiter ce monument de la culture sportive de la ville. Après de longues minutes de marche, j’arrive devant l’entrée du stade qui me surplombe de toute sa hauteur. J’aperçois une vitre brisée qui me permet d’entrer. A l’intérieur, je peux constater l’état de ruines dans lequel le bâtiment se trouve. Il y a des détritus un peu partout et des centaines de mégots et chewing-gum jonchent le sol poussiéreux de ce qui devait être un hall d’entrée. Malgré le fait que ma frontale n’éclaire pas à une grande distance je peux voir les ombres détachées sur le sol. Ce sont des rats à la recherche de nourriture. IL y a aussi des barils dans lesquels on a fait du feu. Cet endroit doit être un squat déserté depuis quelques jours tout au plus, (peut-être à cause de la légère odeur nauséabonde mélangée à l’odeur d’humidité et de détérioration). Je peux sentir une légère brise souffler dans mon cou. Tout en remontant la fermeture de mon blouson je pars en direction des vestiaires de l’équipe de la ville. En y allant je manque de chuter après avoir marché sur quelque chose de rond. J’éclaire l’objet et découvre une seringue. Cela ne m’étonne pas étant donné que la misère dans cette ville mène beaucoup de personnes à la drogue et l’addiction. Je reprends mon chemin en m’étonnant de l’odeur qui devient de plus en plus forte et se précise au fur et à mesure que j’avance dans la direction des vestiaires. Je remarque aussi que je marche dans une sorte de flaque d’eau alors que cette partie du stade est couverte. Je promène donc le faisceau de ma lampe sur le sol et découvre des traces de sang par terre. Ces traces mènent toutes vers une porte : les toilettes des hommes. Je peux sentir que la fameuse odeur vient d’ici. C’est une odeur de putréfaction. Cette odeur m’emplit et me donne des hauts de cœurs. Malgré cela, ma curiosité me fait ouvrir la porte. Je n’aurais pas dû. Ce que je vois à ce moment aurait de quoi effrayer même les monstres des films d’horreur. Un cadavre, le corps d’un humain dont on ne s’aurait dire s’il agonise encore ou si il est réellement mort. Comme si son esprit avait pris le contrôle avant de le laisser dans un rictus à glacer le sang. Ses yeux vitreux donnent l’impression qu’il nous regarde à la manière dont une mère pleure son enfant comme s’il nous disait que ce sera bientôt notre tour et que cela lui causait une immense peine. On peut voir autour de ce corps en décomposition une meute de chiens que j’ai pris le soin de fuir à toute allure. Traumatisé par cette vision, je stoppe net mon exploration et décide de rentrer au plus vite à mon hôtel.

      Roman Détroit Parcours d’urbex d’Ethan, un jeune journaliste qui enquête sur la ville de Détroit The Grande BallroomIl est 21h30. La nuit est déjà tombée. J’enfile mes chaussures et la tenue avec laquelle j’ai l’habitude d’explorer divers lieux abandonnés. Dans la journée, au 8952 Grand River Avenue, j’ai repéré un lieu propice pour ma nouvelle urbex : un bâtiment à la forme cubique composé de briques jaunes. Après m’être renseigné sur ce dernier, j’ai découvert qu’il s’agissait d’une ancienne salle de concert. J’entame alors un nouvel article pour mon blog dans lequel j’informe mes lecteurs de ma future urbex, je le compléterais une fois mon exploration terminée. J’ai mis environ 20 minutes a m’y rendre à pied. Dans l’obscurité, j’arrive à deviner une fresque à peine visible. Personne aux alentours. Je fais le tour du bâtiment par une petite ruelle et parviens à trouver une ouverture à travers l’une des fenêtres. Il fait froid, la salle est très humide mais ce sont les conditions parfaites pour une urbex. Je suis impressionné par la végétation luxuriante que m’offre cette salle. La lueur des éclairages du dehors pénètre par les trous du plafonds causés par l’humidité et l’écroulement et m’aide à apercevoir l’ancienne scène de la salle. Vestiges de l’ancien bâtiment, des sièges sont encore présents. Comme à mes habituelles urbex, j’ai pensé à ma lampe frontale. Grâce à elle, je vois les ruines déposées sur le sol. Je découvre du tissu, des câbles et du papier. Après avoir fait le tour de la salle, je m’aperçois qu’il est tard. De plus, J’entends du bruit dehors et je ne veux pas me faire repérer. Je sors par la fenêtre par laquelle je suis rentré. Je rebrousse chemin vers mon appartement, prêt à publier les photos et achever mon article.

        URoman Détroit Le Zoo Abandonné Ethan se baladait par un été ensoleillé, à Détroit. Sauf qu’un été n’est jamais beau dans une ville abandonnée. Il était décidé à explorer le zoo abandonné, au sud de la ville, « The Belle Isle Zoo ». Il détenait le matériel nécessaire à l’urbex : des allumettes, de bonnes chaussures, des crochets, une barre de fer pour se défendre et une trousse de soin. Arrivé à l’entrée du zoo, il eut froid dans le dos. L’air du zoo était lourd et ne lui inspirait pas confiance. Il escalada le portail, déjà raillé par le temps et entra dans le zoo. Ethan avançait petit à petit et s’arrêta à un enclos quand il vit des formes immobiles. Il décida d’entrer dans l’enclos et fut horrifié à la vue d’une dizaine de cadavres de zèbres qui jonchaient le sol. Des insectes en sortaient par centaine et il commençait à apercevoir les os de certains zèbres. Le sang teintait l’herbe, devenue rouge noirâtre. Il décida de partir de cet enclos car cette vision devenait insupportable. Il avançait vers l’ouest du zoo et entendit des rugissements et soudain, un lion féroce surgit devant lui, et lui fonça dessus et le heurta. Il sortit son couteau et réussit à crever l’œil du lion. Mais le lion riposta et lui asséna un violent coup de patte et le griffa au passage. Ethan décida de s’enfuir et courut à toute vitesse jusqu’à un cabanon abandonné où il se réfugia pendant plusieurs minutes voire plusieurs heures. Au bout d’un moment, il décida de sortir après avoir jeté plusieurs coups d’œil par la fenêtre. Il voulut nettoyer sa plaie et alla chercher un pont d’eau. Il trouva un panneau désignant le coté aquatique du zoo, qui se trouvait vers l’est. Il aperçut un bassin vide où il devait y avoir des loutres dans le passé. Il restait un peu d’eau verdâtre dans le fond qui devrait faire l’affaire. Il décida de déchirer un bout de son tee-shirt qu’il trempa dans l’eau pour nettoyer sa plaie. Maintenant qu’il se sentait mieux, il continua son exploration pour la dernière partie du zoo, où il est censé y avoir des oiseaux. Il ne trouva que des cages vides où se trouvaient quelques carcasses. Soudain, il entendit des bruits étranges derrière la végétation. Il vit un oiseau blessé, avec une aile cassée. Il décida de soigner se spécimen rare d’Afrique et s’équipa de sa trousse de soin. Il réussit à lui bander son aile. Il décida de prendre l’oiseau sous son aile et l’emmena dans le cabanon où les vétérinaires s’occupaient des oiseaux. Dans ce refuge, il trouva des graines pour nourrir l’oiseau et de quitter une fois pour toutes ce zoo.

          Roman Nola forever Lettre à Roxanne « Des ailes légères de l’amour j’ai volé sir le haut de ces murailles ; car des barrières de pierre ne sauraient interdire l’entrée à l’amour ; et tout ce que l’amour peut fait l’amour ose le tenter » Comme Roméo vola vers Juliette, je t’écris cette lettre pour te montrer le grandeur de mon amour. Ma tendre Roxanne, Au premier regard ; j’ai vu une sublime princesse en haut des marches : délicate, taillée dans un marbre à la finesse de porcelaine. Chaque partie de toi était parfaite et imparfaite à la fois. Tes cheveux aux reflets châtains d’une blondeur angélique étaient portés par une brise naissante. Ensuite ce sourire, un sourire qui réanime mon cœur. On rencontre une seule fois le grand le grand amour et lorsqu’il arrive il faut le saisir, ne pas le laisser s’envoler. Après avoir épousé DeParis, ressentiras-tu le bonheur que je t’offre ? L’amour ne s’achète pas comme le dise tes parents.

            10 marsJournée à la médiathèque et au cinéma dans le cadre du printemps des femmes et des filles manifestation organisée par la ville de Fougères

            Après-midi au cinéma. Projection du film « Papicha »

            A chaque information, l’élève doit avancer ou reculer selon qu’il répond oui ou non à l’affirmation. A la fin du jeu, certains élèves se retrouvent tout au fond de la salle, d’autres totalement à l’avant. Le but du jeu est de montrer l’inégalité des chances selon le sexe, l’origine sociale et géographique de la personnes.

            L’atelier « La marche des privilèges » Chaque élève se voit attribuer un personnage : par exemple : » jeune garçon blanc,18 ans, gay, parents ouvriers, en bac général » Des affirmations sont énoncées, par exemple « Mes parents ont fait des études supérieurs » ou «Quand je rencontre de nouvelles personnes, on ne me demande jamais d’où je viens. » ou « Je ne serai jamais accusée d’être de mauvaise humeur à cause de mes règles. »

            Titre de la publicité Objet de la publicité : c’est une publicité pour quoi ? Elément dans l’image qui nous renseigne sur cet objet ? Son importance dans la page Destinataire /cible Quel est l’élément qui saute aux yeux ? Est-ce lui qui fait l’objet de la publicité ? Personnages Lien avec l’objet de la publicité Description : Activité, position et partie du corps mise en valeur, vêtements, accessoires, regard, bouche, cheveux Dominantes couleurs Analyse du texte Stéréotypes mis en œuvre

            Atelier Préjugés

            Rencontre avec Marilyn Degrenne Autour de son livre « Nos héroïnes »

            Papicha