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Madame de LafayetteLa Princesse de Clèves

Qui était Madame de Lafayette ?

Visionner une biographie de Madame de Lafayette

Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, 1634-1693

Une autre biographie en vidéo

Ecouter une émission de radio : Une vie, une oeuvre

Demoiselle d'honneur de la reine Anne D'Autriche

Mariage avec François Motier, Comte de Lafayette

Introduction dans les salons littéraires (Rambouillet...)

Lien avec des écrivains : La Rochefoucauld, Segrais, Madame de Scudéry, Madame de Sévigné

Se lie d'amitié avec Henriette d'Angleterre

Publication de ses oeuvres de manière anonyme

Femme de lettres ayant un « bel esprit »

"Une des précieuses du plus haut rang et de la plus grande volée » (De Villers).

Une biographie en BD

Le contexte

Comprendre la carte du Tendre

Le mouvement de la préciosité

La préciosité et ses précieuses

La Fronde

La Fronde, est une période de troubles graves qui frappent le royaume de France alors en pleine guerre avec l’Espagne, pendant la minorité du roi Louis XIV, sous la régence d'Anne d'Autriche. Fronde parlementaire contre la politique fiscale de Mazarin et la montée de l'autorité monarchique. La Fronde des princes aboutit au renforcement de l'absolutisme imposé par Louis XIV

Le Jansénisme

Le jansénisme est un courant de pensée religieux, né au XVIIème. Reprend les thèses de Saint-Augustin interprétées par l'évêque Jansen, selon lesquelles la nature humaine voue l'homme à l'impuissance de la volonté. Il ne saurait se diriger vers le bien car il est, par nature, asservi aux plaisirs. Vision pessimiste de l'homme, soumis à la corruption, à ses passions. Le jansénisme prône la retraite, la méditation et la prière. Il faut se retirer de la cour, de sa tentation, pour être sauvé. Les jansénistes représentent alors un contre-pouvoir. L'idéal devient celui de l'honnête homme, dont la vie est sage est mesurée. Se retrouve chez les moralistes de l'époque comme la Bruyère ou la Rochefoucauld.

L'Astrée

Honoré d'Urfé, L'Astrée (1607-1627) Les Amours d’Astrée et Céladon au Vème siècle dans le pays de Forez. Intrigue principale à laquelle se mêlent une quarantaine d’autres histoires, 293 pers sur 5399 pages.

La princesse de Clèves

L'esthétique Classique

Artamène ou le grand Cyrus

Georges et Madeleine de Scudéry, Artamène ou le Grand Cyrus. (1649-1653) Le plus long roman de la littérature française : 13095 pages dans son édition originale, en 10 parties divisées en trois livres. Racontent les aventures du conquérant perse Cyrus, pers. historique qui se cache sous le nom d’Artamène et part à la recherche de sa bien-aimée.

Clélie

Madeleine de Scudéry, Clélie (1654) Roman de galanterie (exprime les sentiments amoureux, l'anatomie du cœur amoureux); transpose les débats précieux autour de l’amour dans l’intrigue; voir la carte de Tendre.

La littérature précieuse et héroïque

  • Construction complexe (récits enchâssés, analepses, rebondissements interminables...)
  • Grand nombre de personnages
  • Cadre spatio-temporel éloigné dans l'espace et le temps
  • Langue précieuse
  • Modèle de l'épopée
  • Galanterie, expression du sentiment amoureux
  • Idéalisation des personnages

  • Exigence de vraisemblance (pas de péripéties extraordinaires)
  • Intrigue simple reposant sur le sentiment amoureux
  • Arrière-plan historique proche du lecteur
  • Sobriété et mesure dans le style, écriture simple
  • Personnages de qualité, historiques
  • Docere / Placere, plaire et instruire

Présentation du livre (1678)

Un résumé détaillé du livre à visionner

Trois choses à savoir sur la Princesse de Clèves

Une lecture par Jacques Gamblin (France Culture)

La présentation du livre par "Miss Book"

Présentation par Jean Rochefort, Le boloss des Belles Lettres

Le texte

Mme de Lafayette, Lettre du 13 avril 1678 à Lescheraine, secrétaire de madame Royale de Nemours-Savoie. Mme de Lafayette évoque son livre sans oser reconnaître qu’elle en est l’auteur. « Un petit livre qui a couru il y a quinze ans et où il plut au public de me donner part, a fait qu'on m'en donne encore à la Princesse de Clèves. Mais je vous assure que je n'y en ai aucune et que M. de La Rochefoucauld, à qui on l'a voulu donner aussi, y en a aussi peu que moi ; il en fait tant de serments qu'il est impossible de ne le pas croire, surtout pour une chose qui peut être avouée sans honte. Pour moi, je suis flattée que l' on me soupçonne et je crois que j' avouerais le livre, si j' étais assurée que l' auteur ne vînt jamais me le redemander. [...] Je le ( la Princesse de Clèves) trouve très agréable, bien écrit, sans être extrêmement châtié, plein de choses d'une délicatesse admirable, et qu'il faut même relire plus d'une fois, et surtout ce que j'y trouve, c'est une parfaite imitation du monde de la cour et de la manière dont on y vit. Il n'y a rien de romanesque, ni de grimpé; aussi n'est-ce pas un roman, c'est proprement des mémoires et c'était, à ce que l'on m'a dit, le titre du livre, mais on l'a changé. »

La Famille royale

Famille des Valois

Favorite du roi

Le roi

La reine

Madame, soeur du roi

Claude

Elisabeth

Le dauphin

La dauphine

Les Bourbons

Deux frères. Les Bourbons sont protestants; Catherine de Médicis tente de les éloigner du pouvoir.

Les Guise

Quatre frères et une soeur. Veulent écarter les Bourbons et le connétable de Montmorency du pouvoir. Ils marient leur nièce, Marie Suart au dauphin et s'allient avec la duchesse de Valentinois.

Antoine, roi de Navarre

Le prince de Condé

Le duc de Guise

Cardinal de Lorraine

Le duc d'Aumale

Le Chevalier de Guise

Marie de Lorraine

La Famille de Montmorency

Le connétable

Monsieur de Montmorency

Duc D'Anville

La Famille de Clèves

Le duc de Nevers

Le duc de Nevers (1516-1562), François Ier de Clèves, est lié à Mme de Valentinois, et donc ennemi du Vidame de Chartres.

Le Prince de Clèves

La Famille de Chartres

Le vidame de Chartres

Madame de Chartres

Mère de l'héroïne, personnage inventé, sœur du vidame dans la fiction.

Mlle de Chartres, La Princesse de Clèves

Personnage éponyme, inventé par Mme de Lafayette, épouse le prince de Clèves. A 16 ans au moment de l'histoire

La Famille de Montpensier

Le duc de Nemours

Henri II, roi de France (1519-1559). Blessé fatalement lors d'un tournoi. A 39 ans au moment de l'histoire

Catherine de Médicis (1519-1589), la reine, épouse d'Henri II; déteste la duchesse de Valentinois, maîtresse du roi. A 39 ans au moment de l'histoire

Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois (1499-1566), maîtresse du roi; déjà maîtresse du roi François Ier; a 60 ans au moment de l'histoire.

Marguerite de France (1523-1574), soeur du roi, appelée Madame; a épousé le duc de Savoie

Claude de France (1547-1575), fille du roi, épouse Charles III de Lorraine; a 12 ans au moment de l'histoire. Fiançailles en février 1559, moment de la rencontre entre la princesse de Clèves et Nemours.

Marie Stuart, (1542-1587) la reine dauphine, épouse de François II. A 17 ans au moment de l'histoire

François II, fils du roi (1544-1560), le dauphin, marié à Marie Stuart (a 14 ans au moment de l'histoire)

Elisabeth de France (1545-1568), Fille du roi, Madame, épouse de Philippe II d'Espagne. Henri II meurt lors du tournoi organisé pour son mariage.

Le roi de Navarre, Antoine, duc de Bourbon (1518 - 1562), père du futur Henri IV

Le prince de Condé, son frère, Louis Ier de Bourbon (1530-1569)

François, 2ème duc de Guise, "Le duc de Guise", (1519-1563); épouse Claude de France.

Charles de Lorraine, le cardinal de Lorraine (1524-1574), allié de la Reine

Claude, Duc d'Aumale (1526-1573), épouse une fille de la duchesse de Valentinois

François, le chevalier de Guise (1534-1563); aime la Princesse de Clèves

Marie de Lorraine, (1515-1560), aimée autrefois de Henri II, mère de Marie Stuart.

Le connétable de Montmorency (1493-1567); tombé en disgrâce sous François Ier; en rivalité avec les Guise. Lié à Mme de Valentinois

Deuxième fils du connétable de Montmorency; a épousé une fille illégitime d'Henri II

Duc D'Anville, (1534-1614), aime la reine dauphine mais épouse Mlle de la Marck, petite fille de Mlle de Valentinois.

Le duc de Nevers (1516-1562), François I er de Clèves, est lié à Mme de Valentinois, et donc ennemi du Vidame de Chartres.

François de Vendôme, Vidame de Chartres, (1524-1562), oncle de la princesse dans la fiction; lié à la Reine; a dédaigné la fille de la duchesse de Valentinois. Amant de Mme de Thémines et de Mme de Martigues

Jacques de Savoie, duc de Nemours (1531-1585); convoite Elisabeth Ier, reine d'Angleterre au début de l'histoire.

Jacques de Clèves (1544-1564), le prince de Clèves, fils du duc de Nevers. Il a 24 ans à l'époque de l'histoire. Mme de La Fayette le fait mourir en 1559

Octobre 1558

Début de la nouvelle La cour

Février 1559

Mariage de Claude de FranceBal du LouvreRencontre de Nemours et la princesse

15 juin 1559

Mariage d'Elisabeth de FranceTournoiBlessure du roi

10 juillet 1559

Mort du roi

Septembre 1559

Mort de M. de Clèves

Mars 1560

La retraite

Sous la cour d'Henri II, florissante et puissante depuis que son père, François Ier, a fait construire de nombreux châteaux.Nous sommes au XVIème siècle, avant les guerres de religion.

Le cadre de l'histoire

Le Bal

Une scène à témoin caché

Le portrait de l'héroïne

Le conte de Perrault, Cendrillon

La question galante proposée aux lecteurs du Mercure galant (avril 1678) ( Le Mercure galant : journal littéraire mensuel écrit par Donneau de Visé commencé en 1672 Je demande si une femme de vertu, qui a toute l'estime possible pour un Mary parfaitement honneste homme, et qui ne laisse pas d'estre combatüe pour un Amant d'une tres-forte passion qu'elle tâche d'étouffer par toutes sortes de moyens; je demande, dis-je, si cette Femme, voulant se retirer dans un lieu où elle ne soit point exposée à la veüe de cet Amant qu'elle sçait qu'elle aime sans qu'il sçache qu'il est aimé d'elle, et ne pouvant obliger son Mary de consentir à cette retraite sans luy découvrir ce qu'elle sent pour l'amant qu'elle cherche à fuir, fait mieux de faire confidence de cette passion à son Mary, que de la taire au péril des combats qu'elle sera continuellement obligée de rendre par les indispensables occasions de voir cet Amant, dont elle n'a aucun moyen de s'éloigner que celuy de la confidence dont il s'agit.

La princesse devait-elle avouer son amour pour Nemours à son mari ? C'est une question qui est sur bien des lèvres depuis que la gazette de Donneau de Visé, Le Mercure galant, l'a posée. On écrivit alors beaucoup pour donner son jugement et l'on s'arracha à la fois la gazette et l'ouvrage. Dans le même temps, il y eut à ce propos, une querelle littéraire où s'échangèrent des visions radicalement différentes sur l'esthétique du roman.

L'enquête du Mercure Galant

Les adaptations de La Princesse de Clèves