Activité 1

Régles du parcours

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Règles du parcours

But

Retrouver les éléments photographiés et les situer sur le plan.

Avant de démarrer

• Observer toutes les photos de chaque planche, attention, elles ne sont pas dans l’ordre du parcours ;
• Observer le plan et ses éléments cartographiques pour se situer et fixer le point de départ

Pendant le parcours

• Bien suivre l’itinéraire, les trottoirs indiqués et le sens des flèches ;
• Lorsqu'une photographie est repérée dans l’espace urbain,glisser son numéro sur son emplacement sur le plan.

Quelques conseils

Certains éléments de mobilier urbain et du cadre bâti ont pu connaître des transformations. — Attention aux jeux d’échelle, certaines photographies représentent des détails, d’autres, des vues d’ensemble ! — Les photos ne sont pas toutes à la même distance les unes des autres. Et surtout : rester prudents, certaines traversées de voies peuvent être dangereuses !

Retrouver les éléments photographiés et les situer sur le plan.

• Observer toutes les photos de chaque planche, attention, elles ne sont pas dans l’ordre du parcours ;
• Observer le plan et ses éléments cartographiques pour se situer et fixer le point de départ.

• Bien suivre l’itinéraire, les trottoirs indiqués et le sens des flèches ;
• Lorsqu'une photographie est repérée dans l’espace urbain,glisser son numéro sur son emplacement sur le plan.

Certains éléments de mobilier urbain et du cadre bâti ont pu connaître des transformations. — Attention aux jeux d’échelle, certaines photographies représentent des détails, d’autres, des vues d’ensemble ! — Les photos ne sont pas toutes à la même distance les unes des autres. Et surtout : rester prudents, certaines traversées de voies peuvent être dangereuses !

Voici le parcours

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L'Hôtel de Ville de Pantin © archives.seinesaintdenis.frImplanté en 1889 au carrefour de deux grands axes intercommunaux, au niveau du franchissement du canal en pleine zone industrielle, la localisation de ce nouvel édifice est un geste politique. L’hôtel de ville est destiné à être vu de tout côté. Son architecture (style néo-renaissance) est emblématique des mairies de la IIIè République (architectes Guélorget et Raulin). Il est symbole de l'affirmation de l'autorité communale et foyer du nouveau centre urbain reliant l'ancien centre à une zone industrielle plus récente.

L'Ecole Sadi-Carnot © Département de la Seine-Saint-Denis Premier équipement scolaire laïque, gratuit et obligatoire, conçu sous la IIIe république. Le bâtiment s'organise en un pavillon central et deux pavillons latéraux. Le programme comprend une école primaire séparant filles et garçon, et une école maternelle.

Piscine municipale de Pantin Photo K. Moussaoui © Département de la Seine-Saint-Denis En 1935, la construction de la piscine est liée au projet de construction d'une usine élévatoire et de traitement des eaux. Elle sera alimentée par les eaux chaudes extraites d’un des puits de l’usine avoisinante. Charles Auray fils, architecte et Jean Molinié ingénieur en sont les auteurs. La piscine est le bâtiment phare de cet ensemble. Le retrait d’alignement à l’avenue confère au bâtiment monumentalité et représentativité. Façades et murs de clôture sont élevés en briques de parement qui contribuent à créer une unité d’ensemble. Même organisation intérieure que la piscine de Pontoise ou la piscine Molitor, réalisées par Lucien Pollet architecte et ingénieur, suivant le style art déco : les coursives surplombent un bassin unique grand et petit bain (de 33m de longueur) dimensionné aux normes des compétitions sportives de l’époque et éclairé par une verrière zénithale. En 1997, classé à l'inventaire des monuments historiques, aujourd’hui en restauration, cet équipement sportif bénéficiera d’un second bassin situé sur la parcelle libre voisine, au sein de l’emprise du futur conservatoire de musique et de danse de Pantin.

Hôtel industriel de l'Ourcq © www.paulchemetov.com Organisé en forme d'îlot sur une friche industrielle, l'hôtel industriel répartit 46 000 m² de locaux sur trois niveaux. Cet ensemble comprend un centre d'activités polyvalent, d'un hôtel de 90 chambres, d'un immeuble de bureaux et d'un parking souterrain de 70 places. Livré en 1989 par l'agence AUA Paul Chemetov, cet équipement vient créer des structures d’accueil pour l'artisanat, les industries et les entreprises dans une zone au tissu industriel dépassé. Le bâtiment a une ossature en béton et un enveloppe en acier (charpente métallique et façade en bardage plaqué). Un choix de matériau qui souligne le caractère industriel de la fonction de cet édifice.

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Le port de Pantin © archives.seinesaintdenisEn 1920, l'aménagement du port de Pantin s'inscrit dans un projet métropolitain de construction et de modernisation des installations d'entreposage de la CCIP ( La chambre de commerce et d’industrie de Paris). Le conseil général de la Seine décide l'élargissement et création du bassin portuaire (30 à 40 m de large et 3,5 m de profondeur) pour accueillir des péniches de gros tonnage.

Le quai de l'Aisne La vocation principalement industrielle du canal de l'Ourcq se trouve ébranlé par la crise économique et sociale des années 1970. Véritable opportunité de trame verte régionale, le canal bénéficie des premiers aménagements en 1978 avec le tracé d'une piste cyclable de 22 km; et s'ouvre au tourisme fluvial à partir de 1983. Grâce aux voies de desserte qui doublent les quais, l'ouverture de la ville sur le canal est possible. Des programmes mixtes de logements, équipements et activités sont alors mis en oeuvre.

Les magasins généraux © dockpantin.comCes édifices destinés au stockage du grain et de la farine sont édifiés sur la rive sud du port de Pantin, dans l'embranchement d'une voie ferrée, et deviennent emblématiques de l'histoire de l'approvisionnement de Paris. Visibles depuis les Grands Moulins, ces deux bâtiments témoignent du basculement d'une architecture de brique et de métal à une architecture où le béton s'affirme. Chaque bâtiment en ossature béton armé, est un empilement de 6 plateaux à hauteurs variables, desservis par des coursives extérieures. Aujourd'hui, la reconversion réussie de ces magasins généraux par l'agence Jung architectes s'inscrit dans le projet de la ZAC du port, reconquête urbaine des franges du canal de l'Ourcq. L'édifice est cerné par un espace public piétonnier. Son socle est ouvert sur ses 4 faces. La disparition du quai d'origine a permis de mettre à niveau de l'espace public l'ensemble des RDC qui accueillent une grande brasserie, une grande salle d'événementielle, de conférence et d'exposition. Les étages supérieurs sont occupés par des bureaux de l'agence de communication BETC.

Le théâtre au fil de l’eau Le théâtre au fil de l’eau occupe une partie des entrepôts de la compagnie Franco-chinoise bâtis en 1958 et destinés au stockage et conditionnement du riz. Etablissement municipal de création et de diffusion, il a une capacité de 270 places.

Usines Pouchard © alio-dev.comLes établissements Pouchard s’implantent sur un nouvel site sur une grande parcelle entre canal et voies ferrées le long du canal de l’Ourcq en 1950. L’usine transforme des tubes en acier pour les fabricants d’automobile, de chaudière et de matériels ferroviaires. Le canal n'est pas utilisé sur ce site; accordement aux voies ferrée et transports par camions. Ces grandes halles métalliques et de briques couvrant 3000 m² de superficie, abritaient bancs d’étirages, lieux de stockage et ponts-roulants. L’activité est délocalisée à Mitry-Mory en 2017 et ces halles sont reprises par Alios Développement qui projette d’y créer un ensemble immobilier nommé les Grandes Serres mixant pépinière d’entreprises et ateliers d’artistes. François Leclercq, est l’architecte mandataire de ce projet en cours.

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L'église Saint-Germain l'Auxerrois © archives.seinesaintdenis.frAttestée en 1096, l'église Saint Germain a été reconstruite à partir de 1664. Elle est surélevée et entourée d’un mur de terrasse sur lequel on accède par un perron droit. Elle est dotée d’une tour clocher et d’un portail d’entrée surmonté d’un fronton triangulaire. C'est autour de cet édifice que s’est formé le village de Pantin, relié à Paris et desservi par une route (l’actuelle avenue Jean Lolive). Le quartier de l'église a connu de grandes transformations au début des années 1950, avec l’opération d'urbanisme qui abrite 795 logements sociaux. Menacée dans le cadre de cette rénovation urbaine, cette église a été classée en 1978 au titre des Monuments historiques (afin de la sauver de la démolition).

Résidence Victor-Hugo C’est sur l’ancien site des usines de la distillerie Delizy-Doisteau qu’a été édifiée (1957-1961) la résidence Victor Hugo, conçue par les architectes Fernand Pouillon et Roland Dubrulle, une des réalisations marquantes de Pantin. Cette copropriété de 282 logements s’ouvre sur 3 rues , le rapport à la ville s'adaptant selon le contexte. Elle est caractéristique du style de Fernand Pouillon, la structure est en béton armé et le parement en pierre pré-taillée en plus du marbre rose (particularité de ce projet) dans les pilastres en creux.

Faire glisser les pastilles correspondant aux photos sur le parcours.

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Manufacture des meubles Louis Photo Antoine Furio © Département de la Seine-Saint-DenisJacquin est l'architecte désigné par Monsieur Louis en 1907 pour réaliser cet ensemble industriel de fabrication de meubles en bois blanc, en hêtre et peuplier. L'ensemble composé de plusieurs ateliers et un pavillon de logement, s'articule autour d'une cour. Cette organisation permettait d'assurer les efforts logistiques entre voie d’eau et route. Le bois était acheminé par le canal de l’Ourcq puis transformé en meubles stockés ensuite dans le dépôt avant d’être livré par camions. L'architecte s'est conformé à la tendance de l'époque qui se tourne vers l'usage de la brique, décor économique qui confère une certaine élégance, et l'emploi de la meulière qui assure aux bâtiments industriels solidité et respectabilité en s'intégrant parfaitement bien dans le vernaculaire. Sur le plan esthétique, l'architecte a emprunté au vocabulaire Art nouveau l'emploi de la céramique pour tracer les lettres de l'enseigne au fronton de l'usine. La polychromie de la brique souligne le premier étage du logement ainsi que l'entourage des baies. La bonne conservation du site et la qualité de la décoration de son architecture ont été deux éléments décisifs dans sa reconversion en immeubles de logements et locaux administratifs (relais petite enfance). Livré en 2010, l’ensemble restructuré par le promoteur immobilier Icade en collaboration avec l'architecte Alain Lelieur comporte 241 logements (en accession et sociaux) et 2 000 m² d’espaces verts.

Centre National de Danse Photo Évelyne Lohr © Département de la Seine-Saint-Denis Le Centre National de Danse, conçu en 1972 par l’architecte Jacques Kalisz, initialement, était un centre administratif qui regroupait plusieurs fonctions. Ce monolithe en béton armé de décoffrage et de verre est d’une modernité radicale qui continue à communiquer.Cela est du grâce à un travail précautionneux de réhabilitation et de réaffectation réalisé par les architectes Antoinette Robain et Claire Guieysse, récompensé en 2004 par le prix l’Equerre d’argent. Le style architectural de l'édifice est proche du vocabulaire de Le Corbusier et de Louis Kahn dit néobrutaliste. Les architectes en charge de sa réhabilitation ont conçu une enveloppe de verre et de panneaux métalliques pour animer l'intérieur.

Les Grands Moulins © archives.seinesaintdenis Benh LIEU SONG © CC BY-SA 3.0Construite entre canal et voies de chemin de fer, cette minoterie aux allures de château a servi à alimenter les parisiens en farine. Sa position géographique exceptionnelle a garanti la pérennité de l’activité jusqu’en 2001. Après la fermeture définitive des moulins, le site a été vendu et transformé en immeubles de bureaux. BNP-Paribas Securities Services s'y installe en 2009. Cette structure de béton dans laquelle s'intègre un remplissage en briques blondes a été construite en 1923 par l'architecte strasbourgeois Eugène Haug, qui crée, à Pantin, un prototype architectural très proche de celui des Grands Moulins de Corbeil. Les cabinets d’architectes associés en charge de la transformation des Grands Moulins- Bernard Reichen et Philippe Robert et Jean François Authier - sont des spécialistes de la reconversion de sites industrielles (filature Leblan à Lille, Grande Halle de la Villette, chocolaterie Menier à Noisiel, la cité du cinéma).

Le Canal de l'Ourcq évolution comparée de la ville de Pantin© archives municipales de Pantin (AM Pantin, 4Fi 18)Aménagé par la volonté de Napoléon 1er et ouvert en 1822 pour alimenter Paris en eau potable, le canal de l’Ourcq a rapidement changé de fonction pour devenir une voie de transport fluvial. La morphologie du canal de l’Ourcq a évolué en fonction des besoins liés aux activités industrielles qui se sont développées à proximité immédiate.La mise en eau du canal de l’Ourcq ainsi que l’implantation des grands réseaux nationaux (ferrés et routiers) vont bouleverser les activités agricoles et l’économie locale, favoriser l’installation des industries au nord et autour du Port de Pantin.

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