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Transcript

Chapitre 2. Phénomènes climatiques, météorologiques et actions humaines

Enquête 5. Le climat actuel et l'influence humaine : le réchauffement climatique

par Dominique BLAESSIUS

Le réchauffement climatique : un phénomène naturel

expériences

Expliquer la différence de température observée à partir de la vidéo

completer le schema

Le réchauffement climatique : les causes

  • Décrivez l'évolution de la quantité du CO2 atmosphérique (un des gaz à effet de serre) en 1000 ans
  • 2. Expliquez quelles sont les causes de cette évolution de la teneur en CO2 atmosphérique

A partir des graphiques

Le réchauffement climatique : les conséquences

Quelques effets du réchauffement climatique

+ 2°C = blanchis-sement de 100% des barrières de corail.

Vers une disparition des ours blancs ?

Une histoire de chenilles

Les moustiques ça pique !

Moustique tigre et parasitesCe moustique profite des mouvements de personnes et de matériels pour se propager dans plusieurs régions du monde sauf que toutes les régions ne lui permettent pas de se développer.Nous le voyons néanmoins persister dans des zones qui étaient inhospitalières pour lui il y a quelques temps : en modifiant les températures et les précipitations, le changement climatique favorise la présence de ce moustique dans certaines régions comme la notre. Les changements de température favorisent également le développement de certains parasites transportés par ce moustique. Il y a par exemple le parasite du chikungunya ou celui de la dengue... qui donnent des maladies que l'on préfèrerait éviter !

Préparée pour la COP 21, la déclaration consensuelle sur le Changement climatique et le Blanchissement des coraux de l'ISRS appelle toutes les nations à s'engager à limiter les émissions de CO2 afin de limiter l'augmentation de la température moyenne globale, mais aussi pour réduire l'acidification des océans. Entre 30 et 50 % des récifs coralliens ont en effet déjà été touchés ou ont disparu en quelques décennies à cause du changement climatique global. Les chercheurs souhaitent éviter l'effondrement global des écosystèmes récifaux, indispensables pour de nombreuses espèces, y compris l'Homme (pêche, tourisme, etc.). Les récifs coralliens comptent parmi les écosystèmes de la planète les plus diversifiés d’un point de vue biologique. L'acidification et le réchaufement de l'océan, ainsi que les pollutions locales, provoquent leur régression depuis plusieurs décennies. © Albert Kok, Wikipedia Commons Les récifs coralliens sont des structures créées par des animaux, les coraux, et comptent parmi les écosystèmes de la planète les plus diversifiés d'un point de vue biologique. Ils fournissent des biens et des services à nos sociétés, évalués à environ 30 milliards d'euros par an et représentent une source de subsistance pour au moins 500 millions de personnes dans le monde, au travers d'activités telles que les pêcheries et le tourisme. Cependant, les récifs de coraux sont menacés de disparaître avec le changement rapide du climat. La croissance des températures des océans provoque un blanchissement corallien suivi de mortalités importantes. L'élévation des concentrations en dioxyde de carbone entraîne une acidification des océans, qui pourrait accélérer plus encore la disparition des récifs coralliens. La mort des coraux conduira en cascade à la perte de nombreuses espèces de poissons et d'invertébrés, qui en dépendent. Lors des dernières décennies, on estime qu'entre 30 % et 50 % des récifs coralliens ont été sévèrement ou complètement détruits par l'impact de facteurs locaux et du changement climatique global. Dans de nombreuses régions, les récifs ont perdu la moitié, ou plus, de leurs coraux vivants. Comme les températures continuent à grimper, des dégradations à grande échelle se produiront inévitablement au cours des prochaines décennies. Résultat de la destruction de l'écosystème récifal, un quart de toutes les espèces marines seront en danger, alors que les pertes économiques associées exposeront des centaines de millions de personnes à une baisse de leur sécurité alimentaire, qui ne fera qu'augmenter leur niveau de pauvreté. Récif corallien en train de blanchir aux Samoa américaines, février 2015. © XL Catlin Seaview Survey www.futura-sciences.com/planete/actualites/changement-climatique-cop-21-changement-climatique-menace-survie-recifs-coralliens-60699/

Ce n'est peut-être pas cuit pour les ours polaires CLIMAT Ils se sont déjà adaptés à des réchauffements climatiques, ce qui laisse de l'espoir pour l'avenir de l'espèce... Audrey Chauvet Publié le 26/07/12 à 00h00 — Mis à jour le 12/09/14 à 19h39 Un ours polaire au Canada. — SIPA On avait presque déjà tiré un trait sur les gros ours blancs des pôles. Et pourtant, l’ours polaire pourrait encore avoir de belles années devant lui, laisse espérer une étude du génome des plantigrades publiée mardi. Selon des scientifiques américains, les ours polaires sont bien plus vieux qu’on ne le pensait: l’espèce serait apparue il y a 4 à 5 millions d’années et non 600.000 ans comme une étude précédente l’avait calculé. Surtout, les ours blancs se sont toujours adaptés aux changements climatiques. Le métissage comme stratégie d’adaptation Leur technique pour ne pas disparaître lorsque la banquise fond: le métissage. Lorsque le climat se réchauffe, les ours blancs se rapprochent des ours bruns des régions plus méridionales et donnent naissance à des oursons mieux adaptés aux nouvelles conditions climatiques. «Nous voyons des indices selon lesquels dans les périodes chaudes, les ours polaires ont changé leur mode de vie et sont entrés en contact, donc se sont reproduits, avec des ours bruns», explique Stephan Schuster, auteur de l’étude et professeur de biochimie et de biologie moléculaire. Les scientifiques ont ainsi observé que les gênes d’ours polaires «purs» se retrouvaient en plus grand nombre dans les fossiles datant des périodes les plus froides de l’histoire de la Terre. La population d’ours blancs a varié selon les températures du globe, mais s’est à chaque fois reconstituée lorsque le froid a refait son apparition. «C’est la première fois que nous observons, à partir des gènes, que l’histoire de la population des ours blancs retrace l’histoire du climat terrestre, précise Charlotte Lindqvist, co-auteur de l’étude. Il y a une augmentation du nombre d’ours polaires à la fin du Pléistocène inférieur, lorsque la Terre s’est refroidie, puis un déclin lors des périodes plus chaudes. Nous avons aussi observé qu’il y a beaucoup moins d’ours polaires aujourd’hui que durant la Préhistoire.» Confrontés à la fonte des glaces sur les pôles, les ours polaires contemporains devront faire appel à leurs cousins bruns pour préserver leur espèce. www.20minutes.fr/planete/976953-20120726-peut-etre-cuit-ours-polaires

La processionnaire du Pin La chenille processionnaire du pin est un ravageur du Sud de la France. Du sud ? La processionnaire du pin progresse pourtant depuis plusieurs décennies vers le nord de la France, ainsi qu'en altitude, dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif Central. L'extension de son aire de répartition semble principalement liée au réchauffement climatique. En effet, ces chenilles n'aiment pas le froid, elles préfèrent de loin les températures très douces. Or, depuis quelques années consécutives, nos hivers sont doux, spécifiquement cet hiver 2016 qui a été le plus chaud depuis 1900. Ceci qui pourrait expliquer que leur nombre augmente en conséquence et qu'elles gagnent de plus en plus de terrain chaque année. Aujourd'hui, ces chenilles processionnaires se trouvent aux portes de Paris. L'INRA participe à un programme européen ayant pour but une meilleure compréhension des mécanismes de cette expansion et de trouver de nouvelles stratégies de lutte. www.collie-online.com/colley/insectes/processionnaire_cycle.php www.agate-france.com/actualites-meteo/vigilance/proliferation-chenilles-processionnaires-304165648.html

Les manchots menacés par le réchauffement climatique On savait les ours blancs condamnés par le réchauffement climatique, il semblerait que la population de manchots de l’Antarctique soit également concernée, selon une récente étude du WWF. D’après le rapport, Antarctic Penguins and Climate Change, les quatre populations de manchots qui vivent sur le continent antarctique subissent de plus en plus de pressions. La péninsule antarctique se réchauffe cinq fois plus vite que le reste du monde. Ses eaux sont déjà plus chaudes sur une profondeur de 3000 mètres. Dans l'Ouest de la région, la banquise a vu sa surface réduite de 40% par rapport à 1981. Toutes ces conditions concourent à une diminution du krill, la principale source de nourriture pour les manchots à jugulaire. Cette espèce a vu ses effectifs diminuer de 30 à 66% dans certaines colonies, et le manque de nourriture rend la survie des jeunes difficiles. Les manchots papous sont dans la même situation, ils dépendent en effet de plus en plus du krill, car leurs sources habituelles de nourriture sont victimes de la surpêche. Les manchots Empereur sont à l’origine de gigantesques rassemblements pour assurer la couvaison puis l’élevage des oisillons Le Manchot empereur, le plus grand et le plus majestueux des manchots au monde, a vu quelques-unes de ses colonies diminuer de moitié durant ces 50 dernières années. Les températures plus élevées en hiver et les vents plus violents rendent la banquise sur laquelle les manchots élèvent leurs petits de plus en plus fragile. Depuis plusieurs années, la glace commence à se briser trop tôt et beaucoup d'oeufs et de petits sont emportés avant d'être capables de survivre seuls. Mais de toutes ces espèces d'oiseaux marins si atypiques, c'est le manchot Adélie qui est le plus menacé. Sur la côte, au Nord-Ouest de la péninsule antarctique, où les conséquences du réchauffement climatique sont les plus significatives, les populations de manchots Adélie ont diminué de 65 % au cours des 25 dernières années. Non seulement, la nourriture se fait plus rare, mais en plus les papous, cousins des manchots Adélie et mieux adaptés à la chaleur, ont envahi la région. Pour le WWF cette espèce risque de disparaître au profit du manchot papou. Alex Belvoit Photo © Mtpaley www.univers-nature.com/actualite/climat/les-manchots-menaces-par-le-rechauffement-climatique-55039.html

​​​ Anomalies de température sur la planète 1880-2010 par les-crises En bleu, les températures sont plus faibles (en moyenne). En blanc, elles restent les mêmes. En jaune puis en rouge, elles augmentent.

Evolution prévue des pluies moyennes annuelles d'ici la fin du siècle (avec une poursuite du réchauffement climatique). Remarque : Les chiffres présentés ici sont les moyennes calculées sur l’année. Source : stratégie européenne d'adaptation au changement climatique.

  • Compléter le tableau sur les conséquences du réchauffement climatique

A partir du planisphère

phénomènedescription du phénomènecause du phénomènecyclonemoustiqueglaciercorailchenillemontée des eauxoursmanchot

Le réchauffement climatique : des solutions

  • Expliquez comment l'Homme peut contribuer à atténuer les bouleversements climatiques du futur
  • 2. Citez deux actions individuelles que vous pouvez faire au quotidien pour se préserver du changement climatique

A partir des documents

Recopiez le bilan

BILAN Le climat peut évoluer plus rapidement sous l'effet des actions humaines qui libèrent des gaz (CO2, méthane ...)amplifiant l'effet de serre. Si la quantité de gaz à effet de serre ne cesse pas d'augmenter, l'Homme pourrait être soumis à la montée du niveau des mers ou des incendies plus fréquents. Des mesures pour atténuer l'émission de gaz à effet de serre doivent donc être prises.