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Journald'i-voyage

par Milian

littérature

Mon I-VOYAGE en

Des ECRITS d'APPROPRIATION ?

TOP 3

LE PONT MIRABEAU - poème du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire [...] Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure [...] Voici le refrain du deuxième poème d'Alcools, "Le Pont Mirabeau". Alors qu'on l'aurait probablement relégué à la poésie classique, à cause de ses thèmes déjà très exploités comme la fuite du temps, ou bien pour sa versification trop traditionnelle, "Le Pont Mirabeau" mérite une deuxième lecture. En effet, Apollinaire a dissimulé la modernité, en la faisant transparaître uniquement dans le choix d'un lexique simple, qui fait alors ressortir les couleurs émouvantes d'une musicalité précise. Ayant toujours séparé poésie traditionnelle et poésie moderne, "Le Pont Mirabeau" a bouleversé ma vision de la poésie, en proposant un magnifique mariage entre tradition et modernité. L'ancien et le nouveau sont alors réconciliés !

Des ÉCRITS D'APPROPRIATION, pourquoi ? Sans les écrits d'appropriation, j'aurais lu les œuvres avec plus de superficialité, et j'aurais sûrement manqué des éléments essentiels. Il s'agit en effet d'avoir une lecture intelligente et analytique... autrement dit, pas comme pour un livre de vacances ! Seulement, une fois la lecture terminée, il est difficile d'en dégager de but en blanc une réflexion synthétique. Il faut donc prendre davantage de recul et chercher à comprendre les œuvres dans un autre contexte : les écrits d'appropriation m'ont permis de mettre en perspective, de comparer ces histoires lointaines (Phèdre, Le Rouge et Le Noir par exemple) à aujourd'hui, de confronter les réflexions de Montaigne, Apollinaire ou encore Vinclair, aux miennes... De surcroît, j'ai adoré l'idée que l'ensemble de nos écrits d'appropriation s'inscrivent dans un thème général : pour Montaigne et Daeninckx, le "Cannibale Magazine" m'a fait m'interroger sur l'écriture d'un article de presse. De la même manière, les Genially m'ont forcé à agencer autrement mes idées. Enfin, les quelques poèmes que j'ai écrits m'ont permis d'articuler la langue d'une autre manière encore !

👑 1er ! FAKE Courrier des lecteurs à Apollinaire A retrouver sur i-voix!

🏆 2e ! EDITORIAL Qui sont les véritables sauvages ? A retrouver sur i-voix !

🏅 3e ! PARCOURS APOLLINAIRE Le monde moderne A retrouver sur i-voix, ou directement sur Genially !

temps

Mon I-VOYAGE dans le

Par les fenêtres, on voit le futur.Un souvenir du monde ancien,Qui vient marquer nos contours.

Clair-obscur.

Pourquoi est-ce sombre tout autour ?

Mercredi 13 mars 2030 Je viens de réaliser à l'instant, qu'il y a 10 ans exactement, commençait notre confinement, un vendredi 13 décidément. C'était mon dernier jour de cours en 1ère et le début de cette longue crise sanitaire du Coronavirus. Je me rappelle de ce sentiment d'angoisse, cette impression que l'on allait pas survivre en restant isolé chez soi. Pourtant, cela a très vite été remplacé par un apaisement, une respiration, comme si le monde reprenait ses esprits. Alors tout de suite est né en moi cet espoir, l'espoir un peu innocent d'un adolescent de 17 ans, le rêve d'un monde où l'Homme serait capable de comprendre la différence entre progrès et croissance. Car progrès rime avec arrêt, désintérêt, concret et après. Car croissance, elle, se marie à alliance, cadence, défaillance puis souffrance. Plus tard, avec la crise économique qui a suivi, ce qui m'a vraiment marqué c'est cette armertume, l'amertume des peuples qui avaient l'impression qu'on leur avait menti, et la rage de réaliser qu'ils avaient été trop naïfs, d'avoir cru en ce fameux monde de demain, dont on a beaucoup entendu parler sans jamais le rencontrer véritablement. Je me souviens d'une mini-série, qui avait bouleversé la planète, de Charlie Brooker, le réalisateur de la célèbre et mystérieuse série Black Mirror. Dans cette mini-série, Charlie Brooker s'employait à chercher aux quatre coins du monde le monde de demain. Elle s'appelait "Humanimyth", ou le mythe de l'humanité, une humanité qui n'avait été qu'une légende. Car dans cette mini-série le monde de demain est pire que celui d'hier. Comme des millions de personnes, cette oeuvre m'avait fait réagir. On réalisait en fait que l'on ne pouvait pas accepter que le monde de demain soit un monde sans humain. Alors depuis 2027, existe le Conseil de Humanité. Composé de millions de personnes à travers le monde, c'est lui qui assure l'égalité, l'équité même Il tente de concilier les arts, les rêves de chacun, les échanges entre tous. Grâce à lui, chaque habitant de la planète peut se targuer de vivre une vie, une vraie. Le combat qu'aujourd'hui nous menons ensemble, c'est celui que j'ai toujours voulu mener, C'est une heureux combat qui doit survivre chaque jour. Sans cela, l'humanité n'est pas l'humanité.

Mercredi 13 mars 2030 Je viens de réaliser à l'instant, qu'il y a 10 ans exactement, commençait notre confinement, un vendredi 13 décidément. C'était mon dernier jour de cours en 1ère et le début de cette longue crise sanitaire du Coronavirus. Je me rappelle de ce sentiment d'angoisse, cette impression que l'on allait pas survivre en restant isolé chez soi. Pourtant, cela a très vite été remplacé par un apaisement, une respiration, comme si le monde reprenait ses esprits. Alors tout de suite est né en moi cet espoir, l'espoir un peu innocent d'un adolescent de 17 ans, le rêve d'un monde où l'Homme serait capable de comprendre la différence entre progrès et croissance. Car progrès rime avec arrêt, désintérêt, concret et après. Car croissance, elle, se marie à alliance, cadence, défaillance puis souffrance. Plus tard, avec la crise économique qui a suivi, ce qui m'a vraiment marqué c'est cette amertume, l'amertume des peuples qui avaient l'impression qu'on leur avait menti, et la rage de réaliser qu'ils avaient été trop naïfs, d'avoir cru en ce fameux monde de demain, dont on a beaucoup entendu parler sans jamais le rencontrer véritablement. Je me souviens d'une mini-série, qui avait bouleversé la planète, de Charlie Brooker, le réalisateur de la célèbre et mystérieuse série Black Mirror. Dans cette mini-série, Charlie Brooker s'employait à chercher aux quatre coins du monde le monde de demain. Elle s'appelait "Humanimyth", ou le mythe de l'humanité, une humanité qui n'avait été qu'une légende. Car dans cette mini-série le monde de demain est pire que celui d'hier. Comme des millions de personnes, cette oeuvre m'avait fait réagir. On réalisait en fait que l'on ne pouvait pas accepter que le monde de demain soit un monde sans humain. Alors depuis 2027, existe le Conseil de Humanité. Composé de millions de personnes à travers le monde, c'est lui qui assure l'égalité, l'équité même Il tente de concilier les arts, les rêves de chacun, les échanges entre tous. Grâce à lui, chaque habitant de la planète peut se targuer de vivre une vie, une vraie. Le combat qu'aujourd'hui nous menons ensemble, c'est celui que j'ai toujours voulu mener, C'est une heureux combat qui doit survivre chaque jour. Sans cela, l'humanité n'est pas l'humanité.