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C'est une crise sanitaire, suivie d'une crise économique, sans précédent. En l'espace de quelques semaines, le coronavirus Covid-19 aura changé notre quotidien (école, travail, relation sociale...). Une crise qui n'aura pas épargné nos départements. Des premiers cas identifiés au déconfinement, retour sur une période inédite.

2020 : apprendre à vivre avec le Covid-19

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Coronavirus : l'ennemi invisible

L'épidémie dans nos départements

Vivre avec le Covid : Nos témoignages

Nos villes durant le confinement

CES INITIATIVES POUR LUTTER CONTRE LE COVID-19

DÉCONFINEMENT : RETOUR À LA VIE PRESQUE NORMALE

L'épidémie dans nos départements

  • Premiers cas

  • Tragédie dans les Ehpad

  • Hospitalisations et décès en Rhône-Alpes et PACA

  • La menace est toujours là

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Photo Le DL/Fabrice ANTERION

Premiers cas

Si des doutes persistent toujours sur la date de son apparition, c'est en décembre 2019 qu'un mystérieux virus commence à faire l'objet d'une surveillance accrue de la part des autorités chinoises après la détection de plusieurs cas dans la province de Wuhan.En France, la surveillance de ce nouveau coronavirus est lancée le 10 janvier. Une question se pose alors : le pays peut-il échapper à l'épidémie ? Mais seulement quinze jours plus tard, l'apparition des premiers cas sur le territoire est signalée par les autorités. Alors que le gouvernement français prend la décision de rapatrier ses concitoyens, les cas d'infections se multiplient au début du mois de février, notamment dans nos départements...

Photo Le DL/Fabrice ANTERION

Premiers cas

Photo Le DL/Sylvain MUSCIO

8 février : Cinq cas détectés aux Contamines-Montjoie

9 février : La ministre de la Santé au chevet des personnes hospitalisées à Grenoble

25 février : Premier cas du cluster de la Balme-de-Sillingy

3 mars : Une Drômoise dépistée positive

Une habitante de Nyons, âgée de 89 ans, a été testée positive au Covid-19. Ce cas de coronavirus est le premier pour le département de la Drôme. D'abord prise en charge à l'hôpital de Valréas (Vaucluse), elle est ensuite transférée à celui de la Timone, à Marseille (Bouches-du-Rhône), au service réanimation.

3 mars : La Savoie touchée à son tour

Une habitante de Nyons, âgée de 89 ans, a été testée positive au Covid-19. Ce cas de coronavirus est le premier pour le département de la Drôme. D'abord prise en charge à l'hôpital de Valréas (Vaucluse), elle est ensuite transférée à celui de la Timone, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

4 mars : Trois patients positifs à Briançon et un maire confiné

Une habitante de Nyons, âgée de 89 ans, a été testée positive au Covid-19. Ce cas de coronavirus est le premier pour le département de la Drôme. D'abord prise en charge à l'hôpital de Valréas (Vaucluse), elle est ensuite transférée à celui de la Timone, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

5 mars : Un premier cas à Avignon

Une habitante de Nyons, âgée de 89 ans, a été testée positive au Covid-19. Ce cas de coronavirus est le premier pour le département de la Drôme. D'abord prise en charge à l'hôpital de Valréas (Vaucluse), elle est ensuite transférée à celui de la Timone, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

6 mars : Un couple testé positif en Ardèche

Une habitante de Nyons, âgée de 89 ans, a été testée positive au Covid-19. Ce cas de coronavirus est le premier pour le département de la Drôme. D'abord prise en charge à l'hôpital de Valréas (Vaucluse), elle est ensuite transférée à celui de la Timone, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

7 mars : Un premier cas de coronavirus détecté en Isère

Le 7 mars, un premier cas de coronavirus est confirmé à Four, en Isère. Il s'agit d'une femme de 71 ans, originaire de la région parisienne, en visite pendant quelques jours chez sa fille et ses petits-enfants. Testée positive au Covid-19, elle est hospitalisée au CHU Grenoble Alpes. Il s’agit d’un cas en lien avec le cluster de Mulhouse.

7 mars : 13 nouveaux cas dans la Drôme

La pandémie de coronavirus s'accélère. Alors que la Drôme ne comptait que jusque là trois cas avérés, treize nouvelles personnes sont testées positives, révèle l'ARS. Parmi ces nouveaux cas, onze sont en lien avec le cluster de Mulhouse.

8 mars : Décès de la première Drômoise atteinte du Covid-19

La pandémie de coronavirus s'accélère. Alors que la Drôme ne comptait que jusque là trois cas avérés, treize nouvelles personnes sont testées positives, révèle l'ARS. Parmi ces nouveaux cas, onze sont en lien avec le cluster de Mulhouse.

9 mars : Un premier patient décède en Savoie

La pandémie de coronavirus s'accélère. Alors que la Drôme ne comptait que jusque là trois cas avérés, treize nouvelles personnes sont testées positives, révèle l'ARS. Parmi ces nouveaux cas, onze sont en lien avec le cluster de Mulhouse.

Et soudain, tout s'est accéléré...

Alors que l'épidémie continue de s'étendre, le 8 février, la ministre de la Santé Agnès Buzyn annonce l'existence de cinq nouveaux cas de coronavirus en France (six personnes avaient déjà été contrôlées positives), détectés aux Contamines-Montjoie, en Haute-Savoie. C'est un citoyen britannique, contaminé alors qu'il était à Singapour, qui a transmis le virus à plusieurs de ses proches lors d'un séjour dans la commune haut-savoyarde. Cinq personnes - quatre adultes et un enfant - sont testées positives. Si leur état ne présente "pas de caractère de gravité", elles sont toutes hospitalisées dans la région, ainsi que six de leurs proches.

Le 25 février, l'ARS confirme un cas positif au coronavirus hospitalisé à Annecy (Haute-Savoie), le quatorzième en France. Il s'agit d'un malade d'une soixantaine d'années habitant à La Balme-de-Sillingy, revenu de Lombardie (Italie). Son épouse est également détectée positive quelques jours plus tard. Des premiers cas qui vont se compléter par d'autres dans le secteur dont le maire de la commune, François Daviet. La commune de 5 200 habitants devient alors le premier cluster en France.

Le 3 mars, l'ARS indique que deux personnes avaient été testées positives au Covid-19 en Savoie. Il s'agit des premiers cas identifiés dans le département. Pris en charge à l'hôpital de Chambéry, les deux cas ne sont toutefois pas liés. Le premier est originaire d'Arith, le second vient de Mercury.

Une habitante de Nyons, âgée de 89 ans, est testée positive au Covid-19, indiquent l'ARS Paca et les préfectures du Vaucluse et de la Drôme, le 3 mars. Il s'agit du premier cas de contamination dans la Drôme. D'abord prise en charge à l'hôpital de Valréas (Vaucluse), la patiente est ensuite transférée à celui de la Timone, à Marseille.

L'épidémie continue de se propager en France et dans nos départements. Le 6 mars, c'est au tour de l'Ardèche d'enregistrer ses premiers cas. Âgé d’une cinquantaine d’années et habitant à Charmes-sur-Rhône, un couple qui revenait de Mulhouse est testé positif au Covid-19. Hospitalisés dans le service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, leur état ne présente aucun signe de gravité.

L’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur et la préfecture des Hautes-Alpes indiquent que “trois personnes ont été testées positives au coronavirus Covid-19 dans le département”, à la suite du rassemblement évangéliste à Mulhouse (Haut-Rhin). L’un des malades est entré en contact avec le maire de Briançon Gérard Fromm, lequel est confiné à son domicile pour une durée de douze jours en pleine campagne électorale.

Le premier patient vauclusien positif au coronavirus est hospitalisé à Avignon le 5 mars. Son état ne présente toutefois pas d'inquiétude.

Le 7 mars, un premier cas de coronavirus est confirmé en Isère, dans la commune de Four. Il s'agit d'une femme de 71 ans, originaire de la région parisienne, en visite pendant quelques jours chez sa fille et ses petits-enfants. Testée positive au Covid-19, elle est hospitalisée au CHU Grenoble Alpes. Il s'agit d'un cas en lien avec le cluster de Mulhouse.

La pandémie de Covid-19 s'accélère. Alors que la Drôme ne comptait jusque là 3 cas avérés, treize nouvelles personnes sont testées positives au coronavirus dans le département. Parmi les nouveaux cas recensés, onze sont liés au cluster de Mulhouse.

Hospitalisée depuis le 3 mars dans le service réanimation de l'hôpital de la Timone, à Marseille, l’octogénaire originaire de Nyons, premier cas de Covid-19 drômois, décède le 8 mars. Il s'agit du premier décès lié au virus dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le 19e en France.

Moins d’une semaine après l’apparition des premiers cas de coronavirus en Savoie, un premier patient décède à l’hôpital de Chambéry, lundi 9 mars. Le patient, un habitant de Saint-Jean-de-Maurienne âgé de 81 ans, avait été hospitalisé en service réanimation le 5 mars.

Depuis le 18 mars 2020, selon les données de Santé publique France

Les centres hospitaliers de la région Rhône-Alpes (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie et Haute-Savoie) ont été pleinement mobilisés dans la lutte contre le coronavirus. Le pic a été atteint le 13 avril avec 2 857 hospitalisations, soit un peu moins d'un mois après le début du confinement. Celui des patients en réanimation a été atteint le 6 avril dernier (713 patients). Depuis ces pics, les nombres d'hospitalisations et de cas en réanimation enregistrent une baisse régulière.

Covid-19 : l'évolution des hospitalisations

En Rhône-Alpes

Depuis le 18 mars 2020, selon les données de Santé publique France

Covid-19 : l'évolution des hospitalisations

En Provence-Alpes-Côte d'Azur (Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse), le personnel hospitalier a aussi été soumis à rude épreuve durant la crise sanitaire. Dans la région, le pic des hospitalisations a été atteint le 15 avril avec 1 909 patients. Celui des cas en réanimation a été atteint le 10 avril dernier (441 patients). Depuis ces pics, on observe une lente décrue du nombre d'hospitalisations et de celui des admissions.

En Paca

Si aucune région de France n'est épargnée, la région Rhône-Alpes (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie et Haute-Savoie) figure parmi les plus touchées par l'épidémie de coronavirus, derrière l'Île-de-France, le Grand-Est et les Hauts-de-France. Au total, plus de 2 800 personnes (1 619 à l'hôpital, 1 264 en Ehpad*) ont péri depuis le mois de mars des suites du Covid-19.Un chiffre bien supérieur à celui de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui dénombre deux fois moins de décès liés au coronavirus (936 à l'hôpital, 296 en Ehpad**).

Depuis le 18 mars 2020, selon les données de Santé publique France

*Chiffres arrêtés au 24 juin

**Chiffres arrêtés au 21 juin

Covid-19 : la région Rhône-Alpes plus meurtrie que Paca

Le drame silencieux dans les Ehpad

Si le personnel des centres hospitaliers a été pleinement mobilisé face à la pandémie de coronavirus, celui des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) s'est également retrouvé au cœur de la crise sanitaire. Mais, malgré leurs efforts pour essayer de limiter la propagation du virus, c'est une tragédie à huis clos qui s'est jouée derrière les murs de certains établissements. Manque de moyens (matériels et humains), tests de dépistages trop tardifs... Les Ehpad de nos départements ont payé un lourd tribut humain au Covid-19.

Photo Le DL/Mourad ALLILI

Plus d'informations sur ledauphine.com

44 %

Le drame silencieux dans les Ehpad

D'après les données de Santé publique France, près de 44% des décès liés au Covid-19 ont eu pour cadre un Ehpad en Rhône-Alpes. Un chiffre bien supérieur à la moyenne nationale (35 %). Certains établissements ont été durement touchés comme celui de La Voulte-sur-Rhône (Ardèche), où l'on déplore une vingtaine de décès liés au coronavirus, tout comme ceux de La Verpillière ou encore de Roybon (Isère).En Provence-Alpes-Côte d'Azur, ce chiffre tombe à 24 %.

La menace est toujours là

Si la propagation du Covid-19 semble être sous contrôle en France, chercheurs et spécialistes appellent toutefois à la vigilance : le virus est toujours là. C'est le cas notamment en Auvergne-Rhône-Alpes.Si, comme dans l'ensemble du territoire, les indicateurs épidémiologiques concernant le coronavirus poursuivent leur évolution à la baisse ou se stabilisent à des niveaux bas, le coronavirus continue de circuler comme en témoigne le recensement de 24 clusters par l'Agence régionale de Santé (ARS) dans la région depuis le 11 mai, premier jour du déconfinement.En Provence-Alpes-Côte d'Azur, les autorités sanitaires restent également attentives à l'apparition de regroupements importants de nouveaux cas.De quoi craindre une deuxième vague épidémique ?

La menace est toujours là

Plusieurs clusters identifiés depuis le déconfinement

Que ce soit en Haute-Savoie, en Ardèche, ou encore dans le Vaucluse, plusieurs foyers de contamination ou "clusters" ont été identifiés depuis le 11 mai et la phase 1 du déconfinement.

Ardèche/Drôme : plusieurs dizaines de cas liés à un cluster à Aubenas Le 13 juin, un foyer épidémique du coronavirus est signalé à Aubenas (Ardèche) par l'Agence régionale de santé. Si au départ 22 personnes sont testées positives, la chaîne de transmission s'étend jusque dans la Drôme, à Valence et Bourg-lès-Valence. Au 25 juin, l'ARS recense 56 cas (46 en Ardèche, 10 en Drôme) liés au cluster ardéchois. Il s'agit du cluster le plus important identifié dans la région depuis le déconfinement. Pour y faire face, un plan de dépistage massif est organisé à Aubenas le 24 juin. Initialement prévue sur trois jours, la campagne de tests ne se déroule finalement que sur une seule journée, faute d'inscriptions. Au total, seulement 277 personnes ont été dépistées.

Bourgoin-Jallieu : plusieurs personnels hospitaliers testés positifs au Covid-19 Le 29 mai, l'ARS confirme l'existence d'une chaîne de transmission au sein du centre hospitalier Pierre-Oudot de Bourgoin-Jallieu (Isère) où neuf membres du personnel ont été testés positifs. Afin d'identifier et de stopper la chaîne de transmission, l'établissement et l'Agence régionale de santé ont procédé à l'identification de tous les cas contact.

Bouches-du-Rhône / Vaucluse / Gard : plus de 400 cas de Covid-19 dans les exploitations agricoles Début juin, les autorités révèlent l'existence d'un regroupement de cas dans les Bouches-du-Rhône concernant des travailleurs saisonniers agricoles, dans les secteurs de Châteaurenard, Maillane et Noves notamment. Trente personnes sont dépistées positives au Covid-19. Une enquête contact est alors menée et une vaste campagne de tests est déployée dans les Bouches-du-Rhône, ainsi que dans les départements voisins, le Gard et le Vaucluse. Au total, environ 6 500 personnes sont testées. Plus de 400 d'entre elles sont déclarées positives, dont 258 dans les Bouches-du-Rhône.

Saint-Martin-de-Belleville : 25 personnes infectées après des funérailles Un foyer de contamination a été identifié dans la vallée des Belleville (Savoie), dans le village de Saint-Martin-de-Belleville. Il s'agit de plusieurs membres d'une même famille qui ont assisté à des funérailles le 2 mai, soit pendant le confinement. Après les dépistages effectués sur les cas contacts, 25 personnes sont finalement testées positives. Des mesures ont été prises dans le village afin d'éviter de nouvelles contaminations comme la fermeture de l'école, ou le port de masque pour les habitants dès qu'ils sortent.

Annecy : plusieurs cas de contamination dans un foyer de réinsertion Seulement quelques jours après le déconfinement, le ministre de la Santé Olivier Véran révèle l'existence de foyers de contamination au coronavirus en Auvergne-Rhône-Alpes. Parmi les clusters identifiés, un est situé à Annecy (Haute-Savoie), au sein du centre d'hébergement et de réinsertion sociale Adoma. Suite à un premier cas, plus de 200 personnes résidant au sein de l'établissement sont testées. Des dépistages qui ont finalement révélé 10 cas positifs. Afin de casser la chaîne de transmission, la totalité des résidents ont été contraints de rester confinés dans leur chambre jusqu'au 2 juin.

Haute-Savoie : un cluster identifié au Mont-Saxonnex Le 2 juin, l'ARS confirme l'identification d'un cluster "familiale élargi" au Mont-Saxonnex (Haute-Savoie). Six personnes d'une même famille, dont deux enfants, ont été testées positifs au Covid-19, tout comme quatre autres habitants de Brison ou du Mont-Saxonnex. Au total, 10 cas ont été comptabilisés. Tous ont été pris en charge et confinés. Depuis le 23 mai, aucun nouveau cas lié à ce cluster n'a été enregistré.

Cliquez sur les points pour découvrir les différents clusters identifiés dans nos départements depuis le 11 mai.

  • La chaîne de solidarité

Ces initiatives pour lutter contre le Covid-19

  • Bas les masques

  • Ces soignants qui se battent

  • Ces entreprises qui réorientent leur activité

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Où sont les masques ?

Les initiatives locales

Ils sont devenus des objets prisés et recherchés. Alors que l'épidémie continue de se propager sur l'ensemble du territoire, chaque Français veut son masque. Interdite un temps (voir ci-contre), sa vente en pharmacie est de nouveau autorisée fin avril, quelques jours avant le déconfinement.Si la cadence de production augmente dans les usines pour répondre à la forte demande, des initiatives poussent un peu partout pour pallier les ruptures de stock. Des couturières ou encore des associations se lancent dans la fabrication de masque, quand d'autres proposent des tutoriels pour pouvoir les confectionner soi-même, comme le CHU de Grenoble.

Et dans les hôpitaux ?

Alors qu'ils doivent faire face à une crise sanitaire sans précédent, les personnels soignants alertent les autorités : les hôpitaux sont en pénurie d'équipements, et notamment de masques. Pour permettre aux soignants d'accéder aux derniers stocks disponibles, la vente de masques en pharmacie est interdite à partir du 3 mars. La commande de plusieurs millions de masques supplémentaires est également annoncée.

Alors que la crise du Covid-19 impacte lourdement l’économie, des entreprises ont décidé de bouleverser leur activité, pour se lancer dans la fabrication de masques, de gel ou de visières de protection.

Les entreprises s'adaptent

Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) L’Occitane a produit 70 000 litres de gel 70 000 litres de gel hydroalcoolique, soit plus de 200 000 flacons, ont été fabriqués dans l’usine du groupe L’Occitane, à Manosque, où une partie des installations a été réaffectée pour cette production. À la mi-mars, 18 personnes ont délaissé les cosmétiques naturels et se sont relayées pour assurer la fabrication de gel antibactérien mis à disposition des autorités sanitaires en Europe (France, Royaume-Uni, Espagne, Italie et Suisse). L’opération a été rendue possible grâce à la mobilisation d’autres acteurs du secteur industriel des Alpes-de-Haute-Provence, notamment les Distilleries et Domaines de Provence qui ont fourni 16 000 litres d’alcool pour la fabrication du gel désinfectant. Outre le gel, 450 000 savons, lotions hydratantes et baumes pour les mains ont également été produits dans l’usine bas-alpine afin de soulager les lésions cutanées du personnel soignant.

Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche) De l’alcool grâce à la distillerie À l’entrée nord de la capitale touristique du Sud-Ardèche, la distillerie fait son office. Forte de 40 salariés sur place, le groupe UDM (Union des distilleries de la Méditerranée, 50 millions de chiffre d’affaires) la considère même comme un fleuron, comme l’explique son directeur général, Daniel Faure : « Dans notre domaine, Vallon est leader dans la production d’alcool à 96°. Cela représente 20 % de la production totale d’UDM. C’est le site le plus évolué, le plus performant technologiquement ». Avec ses deux unités de Vauvert et Vallon, UDM produit 2 500 hectolitres d’alcool pur par semaine, soit l’équivalent de 7 millions de doses de 50 ml de gel hydroalcoolique.

Cabrières-d’Avignon (Vaucluse) Des tonnes de gel fabriquées par Aroma-Zone Chaque jour via son site internet, la société spécialisée dans les cosmétiques naturels et les huiles essentielles, vend 3000 à 4000 flacons de gel hydroalcoolique, à prix coûtant, alors qu’elle n’en fabriquait pas une goutte, il y a encore un mois. Tout est parti d’un coup de fil à la fin mars. « Le chef de la pharmacie d’un hôpital, en détresse, m’a appelé un dimanche après-midi. C’était un vrai SOS », se souvient Anne-Cécile Vausselin, PDG de l’entreprise vauclusienne, un des leaders du e-commerce dans son domaine. Le mardi, une palette gratuite de matières premières pour la fabrication de gel partait des entrepôts. Depuis, Aroma-Zone a formulé son propre produit, selon les normes en vigueur et à base d’huiles essentielles, mobilisé sa chaîne de production et rappelé une partie des salariés mis au chômage partiel, afin de fabriquer le fameux Graal. Une dizaine de salariés sur la centaine encore à pied d’œuvre s’y consacrent. Plus de 25 tonnes du gel déjà produit ont été offertes au personnel soignant via des hôpitaux, notamment lyonnais et corse, ou encore aux forces de l’ordre, via le ministère de l’Intérieur.

Ardoix (Ardèche) Des milliers de masques par jour chez Chamatex group Pendant la crise sanitaire à Ardoix, près d’Annonay, des commandes de masques ont afflué de toute la France. Souvent par dizaines de milliers. Dès le début de la pandémie, Chamatex group, spécialisé dans la fabrication de textile technique, s’est mobilisé pour produire des masques de protection de catégorie 1, en tissu, multicouches avec coton et polyester, lavables et réutilisables. À Ardoix, où le tissu est fabriqué, quelques dizaines de personnes se relaient aux métiers à tisser. Début avril, l’entreprise annonçait produire 2 000 masques par jour avec l’objectif d’atteindre, à la fin du mois, avec les 100 000 masques par semaine. Ces masques sont destinés en priorité aux administrations et aux industriels, les personnels soignants utilisant des masques à usage unique d’un autre type.

Val-de-Virieu (Isère) De la solution hydroalcoolique chez Bigallet Depuis 1885, l’entreprise Bigallet fabrique les sirops et liqueurs éponymes à Val-de-Virieu, en Isère. Fin mars, la société a réorienté une partie de sa production dans l’élaboration de solution hydroalcoolique, à partir d’alcool d'origine agricole, utilisé habituellement par la maison iséroise dans ses préparations. Les premiers 1 000 litres ont été offerts au Groupement hospitalier Nord-Dauphiné (regroupant les établissements hospitaliers publics de Bourgoin-Jallieu, La Tour-du-Pin, Morestel et Pont-de-Beauvoisin, en Isère), avant que 1 000 autres litres ne lui soient facturés à prix coûtant, comme ce fut également le cas pour les 1 000 litres destinés au centre hospitalier des Vals d’Ardèche, à Privas.

Éclose-Badinières (Isère) Porcher Industries 1 million de masques produits par semaine Porcher Industries, fleuron nord-isérois qui tisse des matières innovantes pour l’aéronautique, l’automobile ou encore le vol libre, s’est lancé dans une nouvelle aventure : le masque de protection grand public. Un masque, imaginé à Éclose-Badinières, aux propriétés vertueuses. Le PDG André Genton confie alors sa genèse : « Notre implantation en Chine nous a rapidement sensibilisés sur le fait que le virus n’allait pas se cantonner à l’Asie. La réalisation de masques s’est imposée à toute l’équipe, en apportant toute notre expertise, avec des circuits courts, en privilégiant nos partenaires locaux mais également italiens». L’entreprise a fait les choses en grand : 30 millions de masques, à raison d’un million d’unités produites par semaine.

Briançon (Hautes-Alpes) Face au Covid-19, Doc innov fabrique des visières et hygiaphones L’entreprise briançonnaise spécialisée dans l’impression, Doc innov, fabrique des visières de protection et des hygiaphones. Tout est parti du cabinet de radiologie de Briançon. « L’équipement que nous avons nous permet de réaliser des supports de protection contre le covid. Nous sommes habitués à travailler le plexiglas », explique Lionel Blanchard, le directeur. Machine de découpe numérique, table d’impression à plat et imprimante en rouleau. « Le cabinet de radiologie s’est tourné vers nous lors de la deuxième semaine du confinement, pour des hygiaphones. On a eu plusieurs commandes groupées. » La machine a pris. BTP, établissements de santé, commerces alimentaires… l’entreprise répond à différents types de demandes. Elle a également fait des dons au centre hospitalier de Briançon, à la mairie de Gap, bientôt aux sapeurs-pompiers. Le mercredi 8 avril, Doc innov a notamment fabriqué 190 visières pour l’association de commerçants Espace sud. Elle a les capacités d’en créer 1000 par jour.

Publier (Haute-Savoie) Les eaux d'Évian produisent 200 000 flacons pour du gel hydroalcoolique Sur les bords du Léman, à Publier, l’usine d’embouteillage des eaux d’Évian s’est lancée dans la production de flacons pour du gel et de la solution hydroalcoolique. Une initiative sous forme de dons commencée il y a déjà plusieurs semaines, avec 200 000 flacons fabriqués et distribués. Pour répondre aux besoins de nombreux professionnels en contact avec du public, et donc le coronavirus, les eaux d’Évian ont d’abord produit des flacons vides. En lien avec la région Auvergne-Rhône-Alpes, 100 000 flacons ont d’abord été distribués dans les pharmacies. 30 000 autres flacons ont ensuite été produits pour des demandes particulières, d’entreprises. Et pour aller encore plus loin, les eaux d’Évian ont aussi pu produire et distribuer 70 000 flacons cette fois-ci remplis de solution hydroalcoolique.

Cliquez sur les points rouges pour découvrir quelles entreprises ont adapté leur production pendant la crise du Covid-19.

La chaîne de solidarité

Pendant la crise sanitaire de nombreuses cagnottes en ligne ont été ouvertes pour soutenir les hopitaux, le personnel soignant ou des associations dans leur lutte contre le coronavirus. L'élan de solidarité dépasse même celui qu'avait créé l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La première quinzaine d’avril, le nombre de dons en ligne explose, + 693 % par rapport à la même période en 2019, selon les chiffres d'Iraise Institut.

La chaîne de solidarité

Personnalités publiques et grandes entreprises se sont elles aussi unies à la solidarité grandissante partageant massivement ces campagnes de dons leur offrant une grande visibilité. À l'image de l'Isérois Calogéro qui reverse l'intégralité des droits et des recettes de sa chanson On fait comme si au personnel soignant. Ou du skieur Alexis Pinturault qui, comme de nombreux sportifs, a oragnisé des enchères solidaires en mettant en vente son casque au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

La chaîne de solidarité

Et au-delà de ces grandes campagnes, la solidarité s’organise très souvent à l’échelle individuelle.

La chaîne de solidarité

Applaudissements à 20 heures, livraisons de repas, garde d'enfants, ouverture de pages Facebook solidaires, dons de repas aux hôpitaux, fabrications de masques maison... Chacun a tenté d'aider à son échelle. En témoignent ces Isérois mobilisés pendant toute la crise du coronavirus, en première ligne pour rassurer, sécuriser, partager.

Ces soignants qui se battent

Infirmière à Grenoble, elle rejoint Mulhouse en renfort

Infirmière à la clinique des Cèdres à Echirolles, la Grenobloise Anouk Carrère, 29 ans, a décidé de se rendre à Mulhouse en renfort de l'équipe soignante, soumise à une forte tension. Dans son service, tous les patients sont atteints du Covid-19. Certains s'en sortent, d'autres pas. Elle a accepté de nous raconter son quotidien.

Vivre avec le Covid

À Valence, Fabrice est revenu de son voyage au bout de la nuit

Atteint du Covid-19 au mois de mars, Fabrice Antérion, photographe de presse de 58 ans, a passé trois semaines en réanimation à l’hôpital de Valence. Il est aujourd’hui en rééducation dans une clinique à Nyons et réapprend à vivre. Tout simplement.

Vivre avec le Covid

« Les séquelles au niveau respiratoire sont importantes »

Roland Gautin habite à Vienne. Il a 68 ans. Au mois de mars, il a été touché par le Covid-19 et a été hospitalisé dans la foulée pendant plusieurs jours. Aujourd’hui, plusieurs mois plus tard, son quotidien est difficile en raison de douleurs et d’une fatigue qui persistent. Il raconte.

Vivre avec le Covid

Il a passé 33 jours dans le coma : « J'étais en dehors du monde »

Il a malheureusement explosé les compteurs. Selon Santé publique France, la durée médiane en service de réanimation d’un patient atteint du Covid-19 est de 12 jours. Hervé Chaboud, lui, en a passé 45, dont 33 dans le coma à l’hôpital de Romans, puis au centre hospitalier de Valence. En centre de rééducation à Valence, le désormais ancien maire de La Roche-de-Glun se rétablit doucement. Il espérait rentrer chez lui fin juin, soit trois mois après son hospitalisation.

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Oubliez les rues bondées, les concerts, les spectacles et les touristes ! Tout cela a disparu avec le confinement. À Annecy (en photos) on observe la vieille ville désormais depuis sa fenêtre quand sur l'autoroute A7 à Valence on compte sur les doigts d'une main les véhicules qui l'empruntent. Dans le théâtre antique d'Orange ce sont les visiteurs qui ne sont plus au rendez-vous tandis que la foire des Rameaux à Grenoble laissera ses manèges au placard... Découvrez en images comment le confinement a changé le paysage de notre quotidien.

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

Le centre de vacances du Val Saint-Paul à Baratier accueille continuellement des colonies de vacances.

Photo Le DL/Michel PICAVET

Hautes-Alpes

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Le parc du Val Saint-Paul, avec vue sur le mont Guillaume, paraît bien vide.

Photo Le DL/Michel PICAVET

Hautes-Alpes

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

À Vireloup (Ferney-Voltaire), 6 000 véhicules franchissaient quotidiennement la frontière franco-suisse.

Photo Le DL

Ain

Avant

Pendant

Le 21 mars, seules 8 douanes genevoises sont maintenues ouvertes. Du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale.

Photo Le DL/Justin MOUREZ

Ain

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

L’autoroute A7 à Valence, lors d’un départ de vacances pendant des vacances de printemps.

Photo Le DL/Fabrice HEBRARD

Drôme

Avant

Pendant

Les vacances de printemps ne sont plus synonymes de migration, l’A7 est déserte.

Photo Le DL/Thomas ZIMMERMANN

Drôme

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

Chaque année, la foire des Rameaux, sur l’Esplanade à Grenoble, attire des milliers de personnes.

Photo Le DL/A.F.

Isère

Avant

Pendant

L’édition 2020 de la foire aurait dû avoir lieu du 4 au 26 avril…

Photo Le DL/Anaïs MARIOTTI

Isère

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

En août 2019, certains jours, plus de 6 000 personnes ont visité le Palais des papes, à Avignon.

Photo Le DL/David BONNET

Vaucluse

Avant

Pendant

Pendant le confinement, aucune file d’attente, la place est rendue au silence.

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

Vaucluse

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

À l’automne, comme en avril, la foire de Beaucroissant, normalement c’est ça.

Photo Le DL/Gisèle NIERE

Isère

Avant

Pendant

Mais la 51e foire de printemps, prévue les 25 et 26 mai, a été annulée… Tout comme celle de Beaucroissant qui devait se dérouler les 11, 12 et 13 septembre.

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

Isère

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

La ViaRhônaà Valence : une voie douce souvent prisée le week-end lors des beaux jours.

Photo Le DL/Stéphane MARC

Drôme

Avant

Pendant

Le confinement a vidé la piste cyclable même si toujours autant de voitures sont garées à proximité.

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

Drôme

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

L’entrée du théâtre antique d’Orange, remplie de visiteurs, au cours de l’été 2019.

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

Vaucluse

Avant

Pendant

L’accès au monument romain est fermé à la mi-mars pour ne réouvrir que le 2 juin.

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

Vaucluse

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

L’an passé à Aix-les-Bains, la vogue Mégapark avait attiré de nombreux Aixois sur l’Esplanade du lac.

Photo DR

Savoie

Avant

Pendant

Cette année, avec l’arrêté du maire interdisant son accès pendant le confinement, l’Esplanade était déserte.

Le DL/M.G.

Savoie

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Nos villes pendant le confinement

Habituellement, au moindre rayon de soleil, Annecy se charge d’une foule dense venant profiter du panorama et des terrasses.

Photo Le DL/Gregory YETCHMENIZA

Haute-Savoie

Avant

Pendant

Les rues vidées permettent aux moins de voir la ville comme on ne l’a jamais vue et comme on ne la reverra peut-être jamais…

Le DL/M.G.

Haute-Savoie

Avant

Pendant

Nos villes pendant le confinement

Photo Le DL/Fabrice HEBRARD

Déconfinement :retour à la vie normale... ou presque

Après 55 jours de confinement strict, les Français retrouvent la liberté. Enfin presque. Si le 11 mai, le pays entre dans sa première phase de déconfinement, certaines mesures sont mises en place pour limiter les risques de contamination : port du masque obligatoire dans les transports en commun, mesures de distanciation sociale dans les commerces, attestation de déplacement obligatoire pour toute sortie à plus de 100 km de son domicile... Des contraintes certes, mais les Français jouent le jeu.

11 mai : déconfinés mais pas totalement libérés

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

Déconfinement

Déconfinement

Photo Le DL/Stéphane MARC

Photo Le DL/Stéphane MARC

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

Un rendez-vous chez le coiffeur ? Un détartrage chez le dentiste ? Une virée shopping entre amis ? Les Français tentent de reprendre le cours de leur vie, là où ils l'ont laissée le 17 mars, premier jour du confinement. Des sorties parfois nécessaires, parfois juste par plaisir mais toujours en essayant de respecter les gestes barrières.

Déconfinement

12 mai : une rentrée quand même

Comme ici à Chambéry (Savoie), des milliers d'écoles rouvrent leurs portes le 12 mai après leur fermeture forcée à la suite des mesures de confinement. Une "rentrée" progressive pour seulement quelques élèves de maternelle et de primaire. Port du masque recommandé pour les enseignants, respect des gestes barrières… : face aux inquiétudes des enseignants et des parents, les écoles ont totalement chamboulé leurs règles pour pouvoir accueillir leurs élèves.Quelques semaines plus tard, le 22 juin, la rentrée des classes est rendue obligatoire dans les écoles et les collèges.

Photo Le DL/Sylvain MUSCIO

Déconfinement

2 juin : comme un goût de liberté

Limite des 100 km supprimée, réouverture des lycées, des salles de sport, des cafés, des restaurants et des parcs... compte tenu des indicateurs positifs sur le plan sanitaire, le gouvernement décide d'accélérer le déconfinement en ce 2 juin.

Photo Le DL/Benoit BOUY

Déconfinement

À Grenoble (Isère)

À Chambéry (Savoie)

À Avignon (Vaucluse)

Un café matinal, un repas entre collègues, un pot entre amis... avec la réouverture des cafés, des bars et des restaurants, les Français renouent avec leurs habitudes. Dans le respect des règles de protection sanitaire.

À Valence (Drôme)

Photo Le DL/Sylvain MUSCIO

Photo Le DL/Benoit BOUY

Photo Le DL/Angélique SUREL

Photo Le DL/Fabrice HEBRARD

Déconfinement

Artisans, commerçants... une nouvelle façon de travailler

Photo Le DL/Hélène DELARROQUA

Déconfinement

Mesures de distanciation physique, gestes barrières, port du masque… dans les commerces et les entreprises aussi la crise du coronavirus a bouleversé le quotidien. Alors qu'elles ont été nombreuses à devoir cesser leurs activités pendant le confinement, elles ont été obligées de se plier à certaines règles sanitaires pour être autorisées à rouvrir le 11 mai.Des mesures contraignantes, allégées le 22 juin, considérées par certains comme un frein à la productivité de leur entreprise. Face à ces contraintes, certaines enseignes ont fait le choix de ne pas rouvrir, pendant que d'autres ont été contraintes de fermer définitivement boutique après deux mois d'inactivité.

Photo Le DL/Vincent OLLIVIER

Et maintenant ?

Alors que la France se remet à peine de l'épidémie de Covid-19, pendant que d'autres pays luttent encore contre le virus, il est certainement encore trop tôt pour tirer des bilans. Mais surtout pas des enseignements. En l'espace de quelques semaines, le coronavirus aura profondément bouleversé nos vies. Suffisamment pour modifier nos comportements ? Certains l'assurent, d'autres font preuve de plus de scepticisme. Ce qui est sûr c'est que si ces deux mois de confinement auront suscité des craintes et réveillé certaines peurs, ils auront aussi fait naître chez certains un esprit d'initiative et un élan de solidarité.Il faut espérer que l'on s'en souviendra alors qu'une autre crise bien différente mais tout aussi violente se profile, celle économique.

Photo Le DL/Jean-Benoît VIGNY

Dossier réalisé par Mélanie Janin, Louis André et Corentin Hubert