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Charles Lebrun

Peintre du Roi

Théodore Velluet&AchilleVanbalinghem

BIOGRAPHIE Né à Paris, fils d'un sculpteur de second ordre, Le Brun fit montre d'un talent précoce. Son premier maître fut François Perrier., mais, dès avant 1633 ou 1634, la protection du futur chancelier Séguier lui avait ménagé une entrée dans l'atelier de Simon vouet, le peintre le plus en vogue de Paris. Cependant, il se lassa vite des travaux subalternes dont on le chargeait et il partit pour Fontainebleau étudier la collection royale des vieux maîtres. Il se faisait déjà une réputation à Paris en dessinant des frontispices et des thèses et en travaillant pour Richelieu (Hercule et Diomède, Nottingham), quand, en 1643, Séguier l'envoya à Rome. Il fit ce voyage en compagnie de Poussin qu'il continua de fréquenter dans la Ville éternelle. Il copia les sculptures des anciens, les peintures de Raphaël et des Carrache, mais il s'intéressa aussi beaucoup aux œuvres récentes comme celles de Pierre de Cortone, dont il admira probablement les plafonds du palais Pitti à Florence, sur le chemin de son retour en France. C'est surtout de cette époque que date l'admiration qu'il voua toujours à Poussin dont il adopta les idées sur l'art et dont il imita le style dans des pastiches habiles, tel Horatius Coclès (Dulwich College). Mais très rapidement il abandonna Rome où il ne pouvait pas faire carrière et où la situation des Français dégénérait depuis 1644. Sans attendre la permission de son protecteur, il revint en France, arrivant à Lyon en janvier 1646 et atteignant Paris trois mois après. En 1647, il se maria avec Suzanne Butay, elle-même fille de peintre. Sa vie fut essentiellement marquée par la série de commandes dont il fut chargé et par la constante progression de sa carrière officielle. Le mai de 1647, Le Martyre de saint André (Notre-Dame de Paris), fut sa première commande importante.Il prend la t^te de la manufacture des gobelins en 1663.

Exécuté entre 1681 et 1684, le décor peint est une manifestation de l'apothéose de l'art français. Il s'agit du plus vaste ensemble pictural existant en France. Louis XIV, au sommet de sa puissance et de sa gloire, demanda à Charles Le Brun, d'y évoquer les faits les plus importants de ses dix-sept premières années de règne.

Un jour, je suis allé au château de Versailles, puis dans la Galerie des glaces. Quelque chose là -bas m'a surpris et marqué... IL N'Y AVAIT PAS DE GLACES!!!!! J'y suis entré tout content, me voyant déjà ressortir avec trois boules vanille lorsque : Horreur ! Malheur ! Stupéfaction ! Il n'y avait plus que des miroirs. J'en ai donc conclu que les Martiens avaient volé les glaces de Versailles. J'ai reculé prudemment lorsque j'ai vuequelque chose de blanc. J'ai tout d'abord cru que c'était de la glace vanille, puis je compris. Ces fourbes d’extraterrestres ont échangé nos précieuses glaces contre des tableaux ! DES TABLEAUX!!!! Je fuyais donc de cette pièce désormais maudite et m'enferma dans la voiture.

La peinture "Le roi gouverne par lui même" décore la voûte de la première partie du panneau central de la galerie des glaces. elle a été peinte en 1661, par Charles Le Brun. Elle fait partie, avec 26 autres peintures, de l'ensemble voulu pour décorer la galerie des glaces et raconter les exploits de louis XIV pendant les guerres de Hollandes.

Le roi est peint au centre d’une composition qui constitue elle-même la partie centrale du décor de la voûte. Il est assis sur un trône dont on ne voit que le lion sculpté (symbole de Force). Le roi a une tenue militaire à l’antique sous un manteau de couleur bleue. e roi appuie sa main droite sur un gouvernail, symbole du gouvernement qu’il assume désormais lui-même. Son visage se reflète dans le bouclier de Minerve, ce qui constitue un symbole de la prudence de ce gouvernement. Sa main gauche est levée, paume ouverte, en signe d’acceptation du chemin vers la Gloire que lui désignent Minerve et Mars.

La Gloire porte une couronne d’or et tient un sceptre. Elle tend à bout de bras une couronne surmontée de huit étoiles en regardant Louis XIV, à qui cette couronne est destinée. Il faut remarquer que la Gloire tient non une couronne, mais un serpent se mordant la queue, symbole d’éternité chez les Égyptiens.

Pluton est placé de dos, dans la partie gauche de la composition. Il tient sa fourche et Cerbère en laisse ; il porte la couronne de souverain des Enfers. Selon le Mercure galant de décembre 1684, les richesses de Pluton vont financer les conquêtes royales. Pluton est tourné vers Vulcain (les deux divinités se répondent en symétrie), car ce dernier travaille les métaux qui proviennent du royaume souterrain de Pluton.

Minerve signifie la Sagesse (ou la Prudence) et Mars, la Valeur du souverain. Le dieu de la Guerre est vêtu d’une cape de couleur rouge, d’une armure, et il porte un casque surmonté d’un dragon (celui-ci est un attribut de la Colère). Il est placé tout près de l’allégorie de la Victoire.

Dans cette peinture, L'Aurore sur son char chassant la Nuit, on peut trouver des signes politiques datant de l'époque où Jean-Baptiste Colbert était encore le propriétaire du château de Sceaux. En effet, il est représenté en tant que L'Aurore, chassant la Nuit pour faire place au Soleil, qui lui représente Louis XIV. Sur cette voûte peinte par Charles Lebrun,il y a un message politique, comme partout à cette époque. Colbert était alors Ministre du roi, et Lebrun travaillait pour ces deux personnages.

Jean Baptiste Colbert. Charles Lebrun a tout d'abord commencé à travailler pour Jean-Baptiste Colbert avant de travailler pour le roi. Le domaine du parc de sceaux lui doit sa plus belle œuvre en terme de peinture. Celle-ci est peinte sur la voûte du pavillon de l'Aurore, qui lui doit son nom. Le pavillon de l'aurore vu de l'extérieur