LECTURES d'ETE
fiorone
Created on May 28, 2020
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Transcript
LECTURES d'ETE
3e
I
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20
25
30
INTRO
TITAN NOIR
SAUVAGES
LE DOSSIER HANDLE
L'
Dans le cadre du Prix des Incos 2019-2020, les élèves de 3ème ont eu l’occasion de découvrir des romans sur des sujets variés- la Seconde guerre mondiale, la maltraitance animale, les conditions de vie dans les pensionnats autochtones du Québec dans les années 90, la musique et sa place dans notre vie- ainsi que des constructions et styles littéraires qui n’ont rien à envier à la littérature dite “classique”.
TITAN NOIR
Florence Aubry
1
L’histoire
Avis. La relation de l’humain à l’animal.
Ce qui rend cette histoire particulière et la distingue des autres histoires entre l’homme et l’animal, c’est que depuis l’introduction on peut déjà savoir que ce n’est pas une belle et joyeuse histoire où l’homme et l’animal deviennent les meilleurs amis qui soient.
C’est un roman qui pose plusieurs questions essentielles sur la souffrance animale et sur l’acharnement humain par simple appât du gain. Il aborde le problème en évitant certains clichés et sans excès.
C’est un livre émotionnellement dur mais qui a le mérite de nous montrer sans mensonge les réalités sur la vie des cétacés et comment ils sont privés de liberté dans les parcs océanographiques.
Il nous amène ainsi à nous poser diverses questions sur notre société mais invite également à se documenter sur les orques. En effet, une fois le livre refermé, on a envie d’en savoir davantage sur cet animal auquel on s’est attaché au fil de la lecture.
Elias et Thomas
Regards sur la première de couverture
Cette illustration évoque un sentiment troublant, qui nous met mal à l’aise, c’est assez sinistre. On a l’ impression que ses yeux sont remplis de colère et on peut penser qu’il ressent une envie de se venger. Le rouge qui s’efface autour de l’orque, dans les coins de la couverture vers le milieu de la page, fait penser à du sang qui se disperse dans l’eau, ce qui accentue ce sentiment de malaise causé par ce qui semble être la mort. On peut aussi supposer que la couleur noire de l’orque symbolise la mort; en utilisant cette couleur, le vide et la peur de cette mort se démarquent davantage.
Pour une nouvelle édition…
Aiko et Laura
Créations proposées par
Si une maison d’édition nous proposait de créer une autre première de couverture,
nous aurions illustré au premier plan Titan noir en spectacle pour la première fois
avec Elfie. Ainsi, nous aurions pu mettre en évidence la peur du personnage et en
même temps sa détermination à réconforter Titan dans ses yeux.
Elias, Thomas
Créations proposées par
Quand l’écriture s’inspire des réalités de notre monde…
Dossier documentaire
On voit souvent des orques dans les parcs d’attractions, pensant qu’elles vivent une vie normale, mais c’est tout le contraire. Les orques vivant en captivité mènent une vie complètement différente de celles qui vivent dans leur habitat naturel. Les différences majeures peuvent être visibles dans leur comportement, leur santé mentale et physique, leur nourriture, leur entourage et leur environnement.
.........................
Justine et Carole
You can write a
Subtitle her
Un exemple de ces changements de comportement : Tilikum. Tilikum est une orque mâle née en novembre 1981, en Islande. Elle est surnommée « l’Orque tueuse » en raison de son implication dans la mort de trois personnes : une étudiante en biologie, une dresseuse et un intrus dans le parc. Voilà pourquoi elle a inspiré le film Blackfish de 2013, fondé entièrement sur sa vie en captivité. Tilikum a été capturée en 1983 dans les eaux d’Islande, retenue en captivité au parc aquatique SeaWorld Orlando. Il est aussi utilisé comme mâle reproducteur dans le programme d’inséminations artificielles ; 54% des orques de SeaWorld descendent de Tilikum. Il décède le 6 janvier 2017 à cause d'une infection pulmonaire d’origine bactérienne.
Les orques ne sont pas des êtres naturellement agressifs. Il n’y a aucune attaque envers l’être humain dans la nature alors que trois dresseurs et un «visiteur» ont été tués par des orques captives, sans compter les nombreux incidents impliquant des cétacés captifs et le personnel, voire même le public. Ce comportement agressif est aussi présent contre d’autres orques en captivité ; certaines orques voient les autres comme des ennemies et les attaquent souvent. Elles sont entourées de ces orques agressives mais aussi du public tous les jours, ce qu’elles ne verraient jamais dans leur habitat naturel. Ces cétacés ne sont pas à l’aise dans les parcs car elles ont été capturées à un âge très jeune, ne voient plus jamais leur famille avec lesquelles elles sont supposées vivre en groupe, contrairement à leur vie en captivité, où elles sont obligées d'être indépendante pour survivre.
Un exemple de ces changements de comportement : Tilikum.
Tilikum, 6,9 mètres, 5,4 tonnes
Les orques ne sont pas des êtres naturellement agressifs. Il n’y a aucune attaque envers l’être humain dans la nature alors que trois dresseurs et un «visiteur» ont été tués par des orques captives, sans compter les nombreux incidents impliquant des cétacés captifs et le personnel, voire même le public. Ce comportement agressif est aussi présent contre d’autres orques en captivité ; certaines orques voient les autres comme des ennemies et les attaquent souvent. Elles sont entourées de ces orques agressives mais aussi du public tous les jours, ce qu’elles ne verraient jamais dans leur habitat naturel. Ces cétacés ne sont pas à l’aise dans les parcs car elles ont été capturées à un âge très jeune, ne voient plus jamais leur famille avec lesquelles elles sont supposées vivre en groupe, contrairement à leur vie en captivité, où elles sont obligées d'être indépendante pour survivre.
Affaissement de l’aileron dorsal
A défaut de ne pas être libres dans leur vaste et infini habitat naturel, l’océan, de nombreuses orques en captivité développent de graves problèmes dentaires comme des dents cassées, ébréchées, tombées ou arrachées. Mais aussi, à cause de l’ennui et du stress, elles machouillent du béton ou des barrières qui brisent l'email et laisse la pulpe dentaire nue. De plus, si on ne traite pas la dent en question rapidement, une infection suivi d’une inflammation pourraient se former ainsi cela affecterait les systèmes immunitaire et cardiovasculaire de l’animal. Les cétacés captifs sont également exposés à des maladies pulmonaires et à des problèmes dermatologiques liés au bassin, notamment l’eau qui est beaucoup saturée en chlore ce qui agresse leur peau, leurs yeux et leurs poumons. Pour donc traiter ces maladies, les orques sont gavées d’antibiotiques ainsi que de pansements gastriques puisque les anesthésies générales sont parfois douloureuses pour l’animal. Une autre perturbation physique, l’affaissement de l’aileron dorsal qui est certain en bassin et extrêmement rare en milieu naturel. La nageoire dorsale bien dressée peut mesurer jusqu’à deux mètres de haut. En captivité, cette nageoire retombe car l’orque passe beaucoup moins de temps sous l’eau.
Orque aux dents cassées
Les orques mangent, normalement, entre soixante et quatre-vingt kilogrammes de nourriture par jour. Leur régime se compose de poissons, d'oiseaux de mer, de manchots, de phoques, de dauphins, de lions de mer, de marsouins et aussi d'autres cétacés, la composition exacte de leur alimentation dépend de leur habitat. Au contraire, les orques en captivité sont très peu nourries, uniquement avec des petits poissons, contrairement à ce que les parcs veulent nous faire croire. Les animaux sont contraints de réaliser le numéro correctement pour obtenir de la nourriture. Cela reste un rapport de soumission et non de complicité.
Qu'en pense la presse
Gael & Nicolas
Qu'en pense l'opinion publique
Theo & Antoine
Un sujet polémique…
Présentateur : Mesdames, Messieurs, bonsoir ! Je suis Anthéo et nous nous retrouvons aujourd'hui sur France 11 pour un débat des plus palpitants que vous tous attendiez depuis si longtemps. Nous sommes en présence de Messieurs Kevin Joubert et Philippe Deschamps. Applaudissons les forts ! (Bruit d’applaudissements)
Présentateur : Alors Monsieur Deschamps, Pouvez-vous vous présenter rapidement pour introduire le débat ?
Dirigeant: Je suis le directeur du parc océanographique du Ponant dont je vais vous faire partager les centres d’intérêts, en espérant que vous viendrez le découvrir ensuite par vous-même.
Présentateur: Monsieur Joubert...
Opposant: Je suis donc Kevin Joubert et je suis en première année de Fac de Biologie. Je suis un végan convaincu, écologiste et un fervent détracteur du POP. Je suis contre la souffrance animale.
Présentateur: Aujourd’hui, avec nos deux interlocuteurs, nous allons parler d’un sujet qui suscite nombre de polémiques : la maltraitance des animaux sauvages dans les parcs animaliers. Monsieur Joubert je vous laisse la parole.
Opposant: Monsieur, vous n’avez pas honte de torturer des êtres vivants comme ça ? Aimeriez-vous être à leur place ?
Présentateur: Et bien quel début foudroyant!
Dirigeant: Calmez-vous monsieur, restons civilisés tout de même. Par ailleurs, nous traitons nos animaux avec grand soin et amour ; pas une seconde nous ne les avons malmenés. Nous ne menaçons pas nos bêtes avec un fouet ; ils le font par envie, ils sont chouchoutés ici.
Opposant : Avez-vous vu la taille de ces cétacés ? Ils sont faits pour habiter dans les mers et les océans, et non pas dans un minuscule bassin ou leur nourriture leur est servie sur un plateau ! Ce que vous estimez être bien, est en fait contre nature !!
Dirigeant: Vous semblez vous y connaître, ou plutôt... vous pensez vous y connaître. Etes vous biologiste ? D’après votre logique, si tout est contre nature, autant retourner vivre nu dans la forêt...(rire). Allez donc observer ce qui se passe vraiment au lieu de raconter des balivernes. Et veuillez baisser le ton, nous ne sommes pas dans un cirque tout de même !
Opposant: Certes, je ne suis peut-être pas un grand scientifique, mais je l’ai vue de mes propres yeux la pêche des ces magnifiques mammifères ! C’est une chose honteuse, oui monsieur, honteuse. Vous arrachez les petits à leur mère que vous massacrez. Vous lancez des grenades et de grands filets à la mer, pour attraper ces poissons, ces mammifères qui n’ont rien demandé.
Dirigeant: Tout ce que vous avez vu de vos “propres yeux”, ce ne sont que des vidéos, des gamins qui veulent se faire de l’argent de poche. Cependant, ces poissons ont été péchés il y a longtemps ; je trouve moi-même les méthodes cruelles et j’essaie activement d’améliorer les conditions de cette pêche. Je ne veux en aucun cas que l’on m’associe à ces braconniers, je ne suis qu’un entrepreneur qui veut le meilleur pour mes bêtes.
Opposant: Mesdames et Messieurs, écoutez-moi cet homme, le croyez-vous vraiment ? Il prend soin de ces animaux en les kidnappant et en les torturant, en se faisant de l’argent sur leur dos ?? Ne se sert-il pas de ces pauvres bêtes ? Et vous êtes là en train d’apprécier le spectacle sans broncher ?!!
Dirigeant: Vous commencez à m'agacer : vos propos ne reposent que sur une idée fixe : “la maltraitance animale, c’est mal.” Nous vendons des sourires, des rires et de l'émerveillement, cela ne vous suffit-il pas ? Ces orques ne représentent qu’une poignée de mains comparée à la population d’orques mondiales. D’autres humains souffrent plus que ces bêtes dans le monde. Tâchons de concentrer nos efforts sur ce qui est le plus important, voulez-vous ?
Opposant: Quel argument, mais quel argument !! Nous sommes en guerre. Une guerre, et je compte la gagner.
Oanh & Emma D.
Chers humains,
Oanh Trebillod
On m’appelle Titan, Titan noir. Avant, c’était Oscuro. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que j’avais un nom avant. Qu’avant j’étais libre. Qu’avant je ne souffrais pas. Qu’avant je n’étais le jouet de personne. J’étais heureux.
C’était il y a quinze ans si je me souviens bien... Nous nagions dans notre vaste monde dont nous ne voyions jamais la fin. Peinard. Un bateau est arrivé. Puis un autre, et encore un autre. En tout, quatre bateaux nous poursuivaient à une vitesse extrêmement rapide. J’ai senti une montée de stress s’infiltrer dans mon corps. Mon cœur accélérait un peu plus à chaque seconde. On s’est très vite retrouvés pris au piège, coincés. On hurlait. Et chaque cri me brisait. Les Humains ont lancé des choses dans l’eau, qui ont fait un bruit effroyable, je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Là, j’ai été séparé de ma mère, de mes cousins, de ma famille. Je crois que c’est la première fois que j’en parle. Les Humains ont fait glisser des machins longs sous l’eau qui venaient dans notre direction. Nous essayions de les éviter de justesse mais nous étions bien trop serrés, incapables de faire le moindre mouvement. Cela ne faisait qu’accentuer notre panique... Et à chaque fois que leur long bâton nous effleurait, cela nous griffait la peau et nous faisait saigner. Je ne sais comment les Humains ont réussi à tuer ma cousine... Des flots de sang coulaient dans l’eau, elle ne bougeait plus. J’ai eu un haut le cœur. Un énorme frisson a parcouru tout mon corps tel un coup de tonnerre. Il me resterait un amer goût de sang dans ma bouche à chaque fois que je repenserais à ce moment. Je me souviens de chaque détail précisément. J’ai su à ce moment-là que rien ne serait plus comme avant...
Emma Dumas
J’ai été transporté dans un « bateau », comme l’appellent les Humains. Je hurlais à en perdre le souffle, à en perdre ma voix. Le filet et tous leurs bidules bloquaient mes nageoires, m’emprisonnaient, m’oppressaient, je ne pouvais plus bouger. Cette odeur m’écœurait encore plus. Ma vie avait basculé en quelques minutes. Comme ça, sans que je le veuille. Tout était allé si vite. Et le pire c’est que je ne pouvais rien faire. Rien. C’est si déstabilisant lorsque l’on est impuissant. Qu’on ne peut rien changer. Je n’étais plus qu’à la merci des Humains. Ces questions me brûlaient l’esprit : qu’était-il advenu de ma famille ? Que comptait-il faire de moi ? Hein ? Toute une tornade de questions auxquelles, pour la plupart, je ne pourrais jamais répondre. Cette frustration me brûlait le crâne. Une immense tristesse s'était emparée de moi. J’avais l’impression de couler dans un fossé dont je n’arriverais jamais à remonter pour reprendre mon souffle et respirer de nouveau… Tu peux te douter qu’ils n’ont pas changé leur manière d’être lorsqu’ils nous ont transportées, nous les orques, hors de leur bateau. Toujours aussi violents, avec leurs regards fiers de leur prise, sans aucune pitié…Si je parlais leur langage, je leur aurais sûrement dit ça, à ces Humains, à ces Humains dont j’ignorais pourquoi ils faisaient preuve d’une telle cruauté. Mais de toute façon, qu’auraient-ils à faire de ces paroles ? Sont-ils tous les mêmes ? Vous qui venez avec votre famille, vous qui vous occupez de nous chaque jou, comment supportez-vous de nous voir ainsi ?!!! Vous nous avez tout pris, privés de notre liberté, maltraités, comme si nous n’étions que de vulgaires objets. Vous vous croyez tout permis ?! Vous vous croyez autorisés à décider pour nous et à exploiter notre vie ? Comment osez-vous ?! Je vous hais au plus profond de moi, mais vous allez voir, un jour tout va changer, un jour vous le regretterez...
Distribution des orques
detroit de
Carte représentative de la présence d’orques
sur tous les continents
Les orques sont cosmopolites : elles ont ete observees dans tous les oceans du globe, mais elles se concentrent generalement dans les regions froides et dans les zones hautement productives.
Elles se trouvent dans les eaux entourant le Canada ;
elles semblent plus rares dans les oceans Atlantique et Arctique.
http://www.orques.fr/index.php?page=observation-cartemondiale
roman historique/
2
de Nathalie BERNARD
A travers ce destin, Nathalie Bernard nous parle de ces pensionnats autochtones qui ont existé au Québec jusque dans les années 1990 et qui ont « accueilli » des milliers d’enfants brutalement arrachés à leur culture indienne. Entre roman historique et thriller, l’auteur nous entraîne dans une course effrénée au cœur des immenses forêts québécoises. Une chasse à l’homme qui ne possède que deux issues : la liberté ou la mort.
https://www.babelio.com/livres/Bernard-Sauvages/1069888
“Il fallait que je continue à être exactement ce qu’ils me demandaient d’être. Je ne parlais pas algonquin, mais français. Je n’étais plus un Indien, mais je n’étais pas encore un Blanc. Je n’étais plus Jonas, mais numéro.”
Citations
"...toi, ça fait quoi ? Trois mois que tu es ici ? Si tu n’apprends pas plus vite avec la manière douce, je vais devoir employer la manière forte, c’est ça que tu veux ? le menaça le prêtre en frappant l’air de sa canne."
“Là-bas, c’est un bouleau. – Qu’est-ce que tu peux en faire ? – Avec sa sève, je préparerai un sirop que je pourrai mettre dans l’eau chaude pour la parfumer d’une saveur de thé des bois.”
Début du roman. Jonas, le narrateur d’origine amérindienne, se trouve dans un établissement de missionnaires pour l’intégration des indiens, où il a été mis de force. Ce passage montre à quel point cet endroit déshumanise les autochtones en voulant leur inculquer leur culture et leur religion sans tenir compte de leurs propres origines.
Le prêtre appelé Séguin, qui dirige le pensionnat, s’adresse à un pensionnaire qu’il vient d’entendre parler dans sa langue. Arrivé il y a à peine trois mois, cet enfant a encore du mal à parler en français, voilà pourquoi il se fait réprimander. Le ton excédé et péremptoire du père Séguin montre à quel point il est détestable avec les enfants qu’il considère comme des bêtes et maltraite tout au long de leur détention. Son éducation se fait par la force et la violence. C’est un tortionnaire.
Le texte est ponctué des souvenirs heureux de Jonas lorsqu’il vivait dans la forêt avec sa mère. Celle-ci lui a appris tous les secrets de la nature pour vivre en harmonie avec elle afin de pouvoir survivre.
“Ne leur fais pas confiance... Quand tu seras là-bas, tu devras trouver un endroit à l’intérieur de toi pour ne pas oublier ce que nous sommes, ce que tu es, m’a murmuré ma mère juste avant qu’ils ne m’arrachent à elle.”
passages
“...j’observai, impuissant, sa métamorphose en direct. C’était comme si le prêtre absorbait son sourire et... Peu à peu, Lucie devient une autre. Ses lèvres contractées, sa peau figée, ses yeux éteints lui enlèvent ce qui fait d’elle un être humain unique. Soudain, elle n’est plus qu’un numéro...“
“Brusquement, elle explosa : – C’est de la torture ! Rentrez-les au chaud et soignez-les ! Sidérés, tous les visages se tournèrent vers elle. Fière et droite, elle fixait la Vipère.”
Dans les souvenirs de Jonas, sa mère lui donne le courage de continuer à lutter pour sa survie. Ces paroles apparaissent comme une incantation pour le narrateur. Jonas fait allusion ici au moment où, âgé de dix ans, il a été enlevé pour être emmené au pensionnat pour autochtones.
Lucie est une jeune fille que le protagoniste admire pour sa douceur et son sourire dont elle ne se sépare jamais malgré les souffrances endurées au pensionnat. Or, ce jour-là, Jonas prend conscience pour la première fois que Lucie a changé…
Quatre pensionnaires ont essayé de s’enfuir du pensionnat et sont revenus gelés, à moitié mort. Le prêtre les a jeté dans la “Geôle” sorte de cachot obscur, sans ouverture et sans nourriture. Dans cet extrait, c’est Lucie, révoltée qui prend la parole, alors que personne d’autre n’a osé contredire le prêtre. Elle se rebelle et tient tête au tortionnaire. Mais cela va lui coûter cher.
“Risquant le tout pour le tout, j’ouvris un peu plus la porte pour laisser entrer la lumière du couloir. Les gonds émirent un léger grincement et la sœur se mit à bouger dans son sommeil.”
Citations
“Le trou dans le crâne n’était déjà plus visible, masqué par les cheveux maculés de sang. Une tache rouge s’était également formée par terre, il fallait vite la nettoyer.”
“La surface de la rivière émit un craquement sinistre et une fissure apparut entre ses jambes. – Je vais mourir gelé ! hurla-t-il, paniqué. – Tu vas surtout croupir en prison si tu continues à crier comme ça ! Avance !”
Jonas entre un soir dans le hangar du pensionnat pour ranger des outils. Il y surprend un enfant avec le prêtre... Son sang ne fait qu'un tour. C'est le moment d'agir ?
Jonas qui jusque là se tenait à carreau en attendant de partir, oublie le temps et se libère alors de toutes ses peurs. Il décide de s’enfuir avec Gabriel. Sachant que Samson est au courant mais leur laisse le temps de s’échapper, ils partent par le sous-sol, de nuit. Mais ils ont besoin des clés, ce qui oblige Jonas à pénétrer dans la chambre de l’une des bonnes soeurs.
Lors de leur fuite dans la forêt, la glace qui recouvrait la rivière commence à fondre et il devient difficile de traverser celle-ci. Jonas se lance et passe mais Gabriel, plus craintif, reussira-t-il à passer?
Laissez- vous tenter !
Vous ne serez pas déçus.
davidmoitet
thriller
suspense garanti
3
compte à rebours
davidmoitet
on s'interroge...
Thomas est-il vraiment le fils de ses parents ?
Est-il poursuivi aussi à cause de son don si spécial ?
Est-ce que Thomas va être capable de faire face à ce qu’il va découvrir ?
OPTION A
OPTION B
Sur qui pourra-t-il compter ?
Thomas va-t-il accepter l’aide de Saul, le policier handicapé ?
Lizzie, la sexagénaire originale, pourra lui être de conseil ?
et maintenant, on joue !
Le Dossier Handle
L'EQUIPE