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Cours de Français - Mme Kavafian
Poèmes engagés des élèves de 3ème1
Défendre une cause… poétiquement !



 


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Cours de Français - Mme Kavafian

Poèmes engagés des élèves de 3ème1

Défendre une cause… poétiquement !

Le travail des enfants

Pourquoi ? Pourquoi si jeune ? Tous ces enfants qui Tôt le matin partent travailler Comme les adultes Pourquoi ces enfants travaillent-ils déjà ? Pour ramener quelques euros de plus ? Pour ne pas que les parents aient à les garder ? Peut-on appeler cela de l’esclavage ? Ces enfants sont traités comme des machines Ont-ils une éducation ? Ont-ils une bonne nutrition ? Ou sont-ils envoyés au travail comme des bêtes à l’abattoir ? Tous les jours, ces enfants prennent des risques, Utiliser des machines, des objets tranchants Et pourquoi en plus de cela ces enfants sont-ils battus ? Un coup par leurs parents, un par leurs employeurs.

Le mensonge

Prenez garde ! Un jour tout se paye, La devise nous a dit qu’il y a une égalité, Que la misère est partie se reposer, Mais est-ce qu’elle dit vrai ? Le matin, la Pauvreté prépare son terrain, La journée, la Pauvreté fait face à plusieurs épreuves, En fin de journée, la Pauvreté récolte son gain et, La nuit, la Pauvreté va nourrir toute la fratrie. Dieu lui a dit qu’il faut partager : Les pauvres auront de l’appétit, Les riches auront de la nourriture, Riches et pauvres sont comme le jour et la nuit. C’est drôle ! Généralement on dit que, Ce sont ceux qui ont le moins qui donnent le plus Et ceux qui ont le plus qui donnent le moins. Seule la Pauvreté peut nous le dire.

L'homme de couleur

Un jour un enfant est né noir Il est né en même temps que la discrimination Qu’il subira dans le futur sans acceptation Car il est né de couleur noire Cette discrimination que l’on appelle racisme Le poursuivra toute sa vie sans humanisme Car il est de couleur noire Cette discrimination apporte du malheur Comme un chat noir en pleurs croisé dans une rue sans couleur Cet homme était désespéré mais A réagi et s’est engagé dans un long combat contre le racisme Entre personnes de couleur, ébène et ivoire Après tant d’années, il n’a pas abandonné Et a lutté avec un grand courage Trouvez-vous normal la bataille de cet homme ? Pouvons-nous nous unir pour être le maximum À dénoncer cette injustice ?

La Terre ne tourne plus rond !

Ne voyez-vous donc pas ce qui ne tourne pas rond sur Terre ? Ne voyez-vous donc pas qu’elle dégénère ? Ne voyez-vous donc pas ces signaux sereinement affolants ? Laissez-moi donc vous le montrer. L’Hiver, apeuré, ne pointe plus le bout de son nez : La montagne a trop chaud, Elle retire son manteau. En été, les rivières sont assoiffées, Les océans ne veulent pas partager. Et ce fameux poumon vert Que vous ne laissez pas respirer, Ne cesse de suffoquer Comme une locomotive usagée Avec un trou dans la chaudière. Ne pensez plus chiffres d’affaires Ils nous conduisent au désastre. Sinon, vous ne pourrez plus vous en défaire : La Terre ne sera plus parmi les astres.

Les femmes

Je dédie mon poème aux femmes, Elles dont les maris agissent sans état d’âme. Elles qui ont parfois souffert le martyre, Et dont l’envie n’est autre que partir. A toutes ces femmes battues, Qui se mentent à elles-mêmes sous prétexte de mal entendu. A toutes celles qui n’ont pas le courage de porter plainte, N’ayez guère crainte. Prenez votre courage à deux mains, Et tenter de contacter les témoins. Je vous le garantis, vous pourrez vivre paisiblement Et votre homme ne s’en sortira pas aussi facilement.

Harcèlement

Chaque soir je rentre, Larme à l’œil, Bleu sur mes jambes et dans ma tête. Jour après jour, mois après mois. L’envie de tout quitter, L’envie de partir, Cette envie de mettre sa vie de côté. Cette souffrance qui me hante chaque jour. Je ne réagis pas, Seul dans mon coin, Je continue de faire comme si de rien n’était, Le cœur brisé. Cette souffrance qui m’a détruit. Cette souffrance je l’ai vaincue, Je me suis relevé, J’ai parlé.

De nos jours ...

De nos jours, nous avons des formalités, et si on ne les respecte pas, on devient des préjugés. On donne des places et des étiquettes à chaque personne. Depuis le plus jeune âge, on encourage les enfants à suivre la mode. Partout dans les rues, à la télé sont affichés ces préjugés. Tu es une fille, tu seras féminine, tu travailleras dans la cuisine, tu ne sauras pas bricoler, tu seras fragile, sensible. Tu auras un enfant, à 16 ans que tu voudras avorter mais aura trop peur de te faire juger par la société. Donc toute ta vie tu porteras l’étiquette qu’on t’a donné « Fille facile ». A la télé on voit passer ces hommes musclés, bronzés et parfaitement coiffés, toujours bien habillés. Qui, avec un claquement de doigts, ont les filles bien formées. Les jeunes peu sûrs d’eux vont essayer de les copier pour paraitre un peu plus cool, car ils ont peur de ne pas être dans les « normes ». Dans les rues tout se ressemble, une vie manipulée par notre gouvernement nous obligeant à travailler, puis payer, utilisant l’argent pour s’acheter des servants. Une vie où tout le monde doit suivre les formalités, une vie où, si tu oses te démarquer des autres, tu entendras dans tes oreilles les chuchotements des gens, passant, te regardant étrangement. Des enfants tirant la jupe à leur maman se demandent pourquoi deux femmes s’embrassent tendrement. Dans certains pays, s’assumer nous apporte seulement de nous faire torturer, frapper, massacrer.

Egalités

« Les hommes naissent et demeurent Libres et égaux en droits », Alors pourquoi encore les femmes meurent Par dizaines, après avoir affiché des visages froids, Dans les bras d'hommes qui font leur malheur ? Depuis 1944, les femmes élisent et sont éligibles, Depuis 1972, les femmes gagnent autant que ces messieurs, Depuis 1973, le nom de la mère est transmissible, Depuis 1975, Le divorce ne concerne pas qu'Eux, Mais les hommes ont sauté un siècle entier, est-ce possible ? Comme si elles ne valaient rien, ils Les oublient, tels des fauves, la loi du plus fort prime Peut-être que pour eux, c'est trop subtil, De comprendre qu'être différent ce n'est pas un crime. Elles ne valent pas moins, elles valent autre chose, Elles ne sont pas des objets qui se meuvent, Ce sont des femmes fortes qui osent. Alors à tous ceux qui pensent le contraire, Qui, pensant être forts, sont devenus faibles, Respectez vos femmes, vos sœurs, vos mères.

Hanaé Boutier

Simplement amoureux

Deux hommes qui s’aiment, « C’est contre nature ! » « Ça passera quand ils seront matures » Pourquoi tant de haine ? « Pédale, gouine, pédé … » On les insulte, les juge à tort. Mais l’amour rend plus fort Et aide quand ils sont rejetés par leur communauté. C’est simplement de l’amour. Il faut dire non à l’homophobie, Laissez-les vivre leurs vies. Les affronts sont bien trop lourds. Ils sont simplement amoureux, Ils ne nous ont rien demandé à nous, Ils veulent juste être aimés comme vous. Ce n’est pas à nous de choisir pour eux.

Femmes battues : ne plus se taire !

Toutes ces femmes blessées, Toutes ces femmes menacées, Toutes ces femmes frappées, Sans relâche jusqu’à la mort parfois. Si peu d’hommes arrêtés, Si peu d’époux menottés, Si peu de maris jugés, Pour les avoir effrayées, ivres, hors de soi. A toutes celles qui gardent le silence, Vivant dans la douleur et la peur, Sans hésiter : dénoncez ces violences ! Pour cesser de vivre en pleurs. Passez cet appel et portez plainte pour accuser Cet animal, tel un félin qui vous a fait tant de mal. Peut-être vous aurait-il tuée, Si vous n’aviez pas résisté ?

(suite)

Femmes battues : ne plus se taire !

Le chat titube ce soir, encore : Il paraît calme au premier abord. Mais, le chat, plus fort que jamais, Bien décidé à attraper sa proie avec un harnais, Se jette soudain sur la faible souris. Il faut vite se cacher : Le grand chat va la chercher toute la soirée, La minuscule souris ne peut pas se cacher toute la nuit, Elle panique, seule, dans le noir, Le chat crie et court toujours plus vite, Son cœur rempli de désespoir, Elle décide de prendre la fuite. A ceux qui frappent, plus que de raison, Celles sans défense, qui protègent vos enfants, A ceux qui boivent, sans modération, Vous ne pourrez pas échapper à la Justice indéfiniment !

Souffrances puériles

J'écris ce poème pour ces gens Qui ne peuvent plus aller de l'avant, Ces gens qui ont tant souffert, Ces gens aux portes de l'enfer. Toutes ces injustices sur Terre, Ces injustices qui nous font taire Tout ce temps où tu pleurais, Tout ce temps où tu déprimais... Leurs larmes amères brûlent leur peau, Et leur percent le cœur de mille couteaux. Tous les jours ils subissent la haine, De ces hyènes qui l 'assènent. Je sais que leurs rires fusent comme des balles, Qui saignent leurs cœurs et qui leur font mal. Leurs mots si durs parfois, Qui nous dévalorisent tant de fois. Qu'avez-vous pour humilier ? Vivez-vous dans l’intolérance ? Qui vous permet de juger ? Êtes-vous fiers de votre arrogance ? Et pourtant ce sont nos frères, Ils viennent du même univers. Il ne faut pas se laisser mépriser, Mais crier pour exister

Pauvre de vous !

La pauvreté, c’est avoir faim. La pauvreté, c’est être malade, Et ne pas pouvoir voir un médecin. La pauvreté, c’est ne pas pouvoir faire des études ; C’est de toujours s’inquiéter de son destin. La pauvreté a de nombreux visages Mais dans toutes les situations, La pauvreté est un problème de société complexe. Elle est donc un appel à l’action, Pour les pauvres comme pour les riches. On dit toujours que : « L’argent fait le bonheur des démunis » Mais dans la rue, Il est préférable de donner de la nourriture, Car l’argent ne fait pas la richesse des chétifs La pauvreté est un vrai problème de société. Voyez-vous ces nombreuses inégalités ? D’ailleurs, cet enfer ne devrait même pas exister, Quand on sait que la France se dit « pays développé » Pour définir les inégalités, on peut dire que : « Quand les riches volent les pauvres, On appelle ça les affaires. Mais quand les pauvres s’opposent, On appelle ça de la violence » .

Eva Mottier

L'irrécupérable

Ça part d'un commentaire, Puis c'est le déluge On te force à te taire Sans cesse on te juge Tu commences à les croire Tu te regardes dans le miroir Tu ne vois que ce qu'ils disent Et tu prends cette lame qu'ils aiguisent Maintenant tu es enchaîné Dans un tourbillon lassant Où tu mets un masque souriant Que tu enlèves pour pleurer À quoi bon continuer dans ce monde Avec tous ces gens immondes Qui te répètent de dégager L’heure à sonné Voyez votre pêché, ô bourreaux Êtes-vous satisfaits Avez-vous des regrets Vous qui avez fait mon tombeau .

L'enfant presque brisée

Un danger que personne n’eut réalisé, Parfois bien plus courant que la plus grande des marées, C’est comme une exposition prolongée au soleil, Pour elle qui a maintenant l’habitude d’être ignorée, perdue dans cette cour de récré, aujourd’hui trop petite pour contenir tout son chagrin, Cela lui provoque souvent des pertes d’espoir, celui-ci s’envolant en même temps que toutes les bonnes choses de sa vie, lui semble-t-il. Puisse-t-il exister une chose plus puissante que le regard des autres sur vous ? Leurs chuchotements moqueurs sur votre passage, qui vous accompagnent jusque dans votre tête, vous provoquant mille et une interrogations sur les choses que vous faites : Suis-je assez naturelle ? Peut-être ai-je rigolé trop fort ? Ou alors c’est ma façon de m’habiller qui ne va pas ? Tant de questions, si peu de réponses rassurantes, Et c’est alors que vous devenez votre propre ennemi. Comme cette fille, celle qu’ils ont l’habitude de rabaisser, ne se rendant pas compte que les horreurs qu’ils racontent sur elle ont bientôt raison de son caractère, la transformant en un nid de négativité, la brisant petit à petit, jusqu’à frôler l’irréparable. .

(suite)

L'enfant presque brisée

Pourquoi s’acharnent-ils sur elle ? Celle qui toujours au début faisait de son mieux pour être gentille et agréable avec tout le monde, même avec ceux qui ne le méritaient pas. Ne se rendent-ils pas compte qu’avant tout cela, elle était déjà assez cassée sans qu’ils ne viennent se rajouter à ses pensées assourdissantes, qui ne cessaient de hurler et de la submerger ? Et les autres, spectateurs de son malheur, Pourquoi ne réagissaient-ils pas ? Qu’attendaient-ils pour la soutenir ? Ceux qu’elle appelait : "amis" et, qui au final n’étaient que complices. Leurs paroles, qui devinrent au final des armes dont ils usaient sans limites, se délectant de sa souffrance comme d’une friandise, Leur hypocrisie suintant de leurs pores, croyant encore réussir à la berner, Leur noirceur se reflétant sur son âme, lui rajoutant encore et encore des fêlures qui jusque-là, n’étaient que figurantes, Mais qui petit à petit devinrent actrices principales dans sa vie, Blessant de plus en plus ses proches, Donnant le change aux adultes, aux "grands de ce monde", Qui justement croyaient tout savoir, tout voir. Sa famille qui a dû subir ses sautes d’humeur, la voyant peu à peu se renfermer sur elle-même, arrêter de rigoler et sourire, arrêter de vivre, ne sachant quoi faire pour l’aider. Mais comment voulaient-ils qu’elle leur dise, elle qui devait réapprendre à vivre?

(suite)

L'enfant presque brisée

Elle qui essayait de surmonter toute seule cette dépression qui semblait lui coller à la peau, surmonter sa peur de retourner chaque jour voir ses bourreaux, qui ne se privaient pas de l’acculer dans les recoins les plus sombres de ses pensées, Celles-ci qui maintes et maintes fois, ne se retenaient pas de la rendre folle Dès qu’elles pouvaient, la plongeant dans les eaux profondes Qu’était sa psyché, La poussant à rejouer chaque moment, chaque instant où elle était maltraitée et rejetée. Et, pourtant, une partie d’elle, une infime particule de lumière qui ne fut pas contaminée par leur noirceur, ne cessait de lui répéter : Un jour, tu arrêteras de faire attention à ce que les autres disent de toi, Un jour, tu réussiras à t’accepter telle que tu es, Un jour, tu surmonteras cette épreuve, et tu te reconstruiras toute seule, Revenant encore plus forte. Ainsi, malgré son coeur qu’on brisa un milliard de fois, Malgré toute la douleur qu’elle a ressentie et qui la recouvrait, Et la tristesse de se rendre compte qu’elle était peut-être cassée à jamais, Sans possibilité de retour, elle réussit à se réfugier dans le sanctuaire Qu’étaient les mots dans ses livres, aidée par l’amour de sa famille, Qui devint le chêne de sa renaissance, et lui permit de refermer le sombre chapitre que fut ce cauchemar éveillé.

Stop

Le harcèlement scolaire se trouve souvent juste devant nos yeux, Mais la plupart détournent le regard pensant que c’est une solution, Les victimes sentent leur monde s’effondrer autour d’elles, Sans aucun mur pour les soutenir, ou les retenir dans leur chute. A la fin de cette chute chaque victime réagit différemment, Soit elles règlent le problème, soit elles abandonnent, Le deuxième choix est le pire car il peut mener à un aller sans retour. Vivre ou bien mourir ? La réponse devrait toujours être vivre. Le harcèlement scolaire peut mener à la mort d’une personne, Leurs familles sont effondrées comme lors d’un tremblement de terre, La différence est qu’ils pensaient que leur enfant était en sécurité. Et si ça vous arrivait à vous ou si vous étiez témoin, que feriez- vous ? Cette phrase devrait être dans les têtes de tout le monde. La réponse est simple : vous prévenez quelqu’un, n’importe qui, La clé est de prévenir, en parler afin de trouver des solutions, Des solutions qui pourraient sortir une personne de ce cauchemar. Le processus de rétablissement peut être long pour certains, Dans ce cas, l’écriture d'un journal intime peut aider. Il vous écoutera sans vous juger et montrera votre évolution, Dites stop au harcèlement scolaire !

??????

Trouvez-vous ça normal que des gens, Profitent de la force et du courage des enfants, Pour faire des vêtements, Qui leur rapportent de l'argent ? Les enfants ne dorment pas, Ils travaillent jour et nuit, Pour fabriquer un maudit bermuda, Ou un vulgaire bikini. Prenons soin de la jeunesse, Regardez toujours l'adresse. Faites attention à la provenance, Achetez made in France. Pour eux, quand le réveil sonne, Il faut fabriquer des téléphones. Nous seuls pouvons les aider, Alors préservons-les.

Alexis Duarte

Sais-tu que tu la blesses ?

Sais-tu que tu la blesses ? Quand tu la frappes avec la chaise Quand tu lui mets des coups de poing A en avoir du sang sur les mains Sais-tu que tu la blesses ? A chaque fois que tu la laisses Toutes les fois où tu t’en vas Sans qu’elle sache si tu reviendras Mais pourquoi tu lui fais ça ? Tu n’as pas le droit de l’enfermer C’est comme si tu la tuais Mais qu’en fait ça t’amusait Mais pourquoi lui faire subir En fait, tu aimes la faire souffrir Sache qu’un jour elle va en mourir C’est pour cela qu’elle t’a demandé DE T’EN ALLER … ! .

La fin

Ce jour-là, les soldats ont vu la mort Ils ont cru que c’était fini Quand ils virent arriver leurs sauveurs : Les tanks arrivèrent La lumière se ralluma pour eux Les deux camps adverses, Firent une minute de silence Pour tous les soldats décédés La guerre, l’endroit où personne ne veut être Les conditions de vie sont horribles Les maladies sont maîtresses Mais les soldats font ça pour leurs familles Les balles sifflaient dans tous les sens Les obus faisaient des morts par vingtaines Les cris des blessés retentissaient Mais cela n’arrêtait pas ces hommes déchaînés

Ecenloiv

Une femme, un être calme, aimable, gentil. Tout l’inverse de l’homme, être impulsif ou encore agressif Certains capables de frapper une femme, Alors qu’ils se disent leur protecteur. Des femmes meurent de ces monstres dit « humains » tous les ans Maryline a la boule au ventre Elle a peur de l’homme qu’elle a épousé, est-ce normal ? Elle a besoin d’aide, mais a peur des représailles. Comment faire ? Elle avait fait un choix, un homme ou sa famille Fuir, elle ne peut pas, nulle part où aller, Maryline est perdue. Elle entend Paul Il marche en sa direction Accompagné de sa plus fidèle compagne Stella, et ce n’est pas la première fois qu’il boit Paul crie, il dit des choses horribles Maryline est encore effrayée, que faire ? Paul assène de violents coups à son défouloir L’homme coupa le pied de la fleur, elle mourut

Albane Lemaire

L'abondance

Nous vivons dans l’abondance : Abondance d’argent, Abondance de vêtements, Abondance d’aliments, C’en devient une évidence. L’humanité, autrefois raisonnable et économe, Sombre désormais dans un besoin d’achat, Comme emportée par un torrent que l’on nomme Société de consommation, et, puisant dans le bois, Les mines, les océans, elle consomme l’âme même de notre Terre. Mais quand les populations comprendront-elles, Qu’en épuisant les ressources de la Terre, Qu’en convoitant aveuglément tout bien matériel, Elles entraînent ainsi la misère sans frontières, De millions d’ouvriers dont on fait de la vie un enfer. En effet je vous demande, aveugles consommateurs, Si vous pensez aux hommes, aux femmes, aux enfants même, Qui travaillent durement, injustement, pour fabriquer votre laine ? Il est temps que l’on change nos mœurs, Que l’on cesse d’exploiter le prolétariat comme un vulgaire serviteur. La nature aussi est vendue avec insouciance, indifférence. Des forêts entières sont achetées au profit d’exploitations, Des mers aux quatre coins du globe sont domestiquées pour l’alimentation. L’Homme, jamais rassasié, avale tout sans précaution. Mais l’abondance laissera place un jour à l’insuffisance. .

Pourquoi ?

Pourquoi tant de haine Quand je pense à l’esclavage Nous sommes tous de la race humaine Alors entendez ce message Que je sache Nous avons tous le même sang Alors ça me fâche De voir souffrir et mourir des innocents Mais qu’est-ce que cela change Que l’on soit noir ou blanc Si on était bleu ou orange Est-ce que cela serait différent Au lieu de se battre contre les minorités D’avoir peur et critiquer des religions On devrait tous être solidaires et s’aider Car nous sommes des humains et pas des pions Enfant, nous ne sommes pas différents, Peu importe la religion, la nationalité, la couleur Mais en vieillissant il y a du changement Et le bonheur se transforme en malheur Pourquoi dans un pays comme la France Qui est pourtant civilisé Il y a autant de différence Alors que sa devise est liberté, égalité, fraternité.

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