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Lycée Louise Weiss

Les lectures d'été de Louise

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juin 2020

Vos professeurs vous font 3 suggestions de lecture d'été chacun........ à vous de choisir !

Par ordre alphabétique :

Mme AbriouxMme BernardMme ChannellièreMme HeryMme Lapabe-GoastatMme OdeursM. Villard

Passons par la bibliothèque de vos enseignants...

Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l'armée japonaise. Alors que l'aristocratie tente d'oublier dans de vaines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go. Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions. Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d'un autre destin. " Le bonheur est un combat d'encerclement. " Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Mais la joueuse ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu'elle, dévoué à l'utopie impérialiste. Ils s'affrontent, ils s'aiment, sans un geste, jusqu'au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l'envahisseur qui tue, pille, torture.

La joueuse de go, Shan Sa

Mme Abrioux :

"L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne ..." Sorj Chalandon

Le quatrième mur, Sorj Chalendon

La couleur des sentiments,Kathryn Stockett

Le Monde d'hier, Stefan Zweig

Le Monde d'hier décrit avec nostalgie la Vienne et l'Europe d'avant 1914 : une Europe insouciante, traditionnelle, conventionnelle, artistique, à l'apogée de sa richesse et de sa puissance dont Zweig est un témoin privilégié, fréquentant Freud, Verhaeren, Rilke ou Valéry. Le livre décrit une époque de stabilité et de liberté d'esprit, qui va voir cet « âge d'or de sécurité » s'effondrer avec les deux guerres mondiales et la disparition des monarchies européennes. En bref, la mort d'une civilisation qui avait pourtant une si grande confiance en l'avenir.

Mme Bernard :

« -Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France – tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! Je crois que jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j'essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu'elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l'Armée de l'Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j'entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : - Alors, tu as honte de ta vieille mère ? »

Entre un jeune Californien du XXIe siècle et une fillette allemande des années 1940, rien de commun si ce n'est le sang. Pourtant, de l'arrière-grand-mère au petit garçon, chaque génération subit les séismes politiques ou intimes déclenchés par la génération précédente. Monstrueuses ou drôles, attachantes ou désespérées, les voix de Sol, Randall, Sadie et Kristina - des enfants de six ans dont chacun est le parent du précédent - racontent, au cours d'une marche à rebours vertigineuse, la violence du monde qui est le nôtre, de San Francisco à Munich, de Haïfa à Toronto et New York.

Lignes de faille, Nancy Huston

La promesse de l'aube, Romain Gary

Une famille belle et distinguée. Une ile privée. Une fille brillante, blessée; un garçon passionné, engagé. Un groupe de quatre adolescents - Les Menteurs - dont l'amitié sera destructrice. Une révolution. Un accident. Un secret. Mensonges sur mensonges. Le grand amour. La vérité. Lisez-le. Et si on vous demande comment ça se termine, MENTEZ !

Nous les menteurs, E. Lockhart

Mme Channellière :

Ecoutez un extrait :

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel. Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable, une saga fantastique !

Vous détestez la littérature ? Vous avez tendance à confondre Flaubert et Voltaire ? Vous pensez qu'un Romantique, c'est un type qui aime la Saint-Valentin ? Ce livre est pour vous.

Vous aimez la littérature ? Vous êtes capable de citer tout Racine sans oublier un seul alexandrin ? Vous connaissez la date de naissance de Rabelais et le plat préféré de Proust ? Ce livre est pour vous. Chez Catherine Meurisse, les grands auteurs de la littérature française, du Moyen Âge à nos jours, font eux-mêmes leur promo. Loin des bancs de l'école, ils se racontent librement et livrent avec humour les clefs de leurs oeuvres. Et tout ce petit monde chahute dans la joie, la bonne humeur et l'amour de la lecture.

La passe-miroir : les fiancés de l'hiver,Christelle Dabos

Mes hommes de lettres,Catherine Meurisse

Il devait avoir peut-être dix jours lorsque Danny Boodmann, marin et nègre géant de Philadelphie, l'a trouvé sur le luxueux Virginia en escale à Boston. Il était silencieux, dans une boîte en carton sur le piano, emmailloté, les yeux grands ouverts. Prénommé Novecento, il n'a jamais mis le pied à terre et a été élevé sur l'océan et il passe sa vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit touches noires et blanches d'un piano. Cet enfant devenu adulte est doué pour la musique et il compose une musique étrange et magnifique, qui n'appartient qu'à lui : la musique de l'Océan dont l'écho se répand dans tous les ports...

Novecento : pianiste,Alessandro Baricco

Mme Hery :

Rebecca,Daphné Du Maurier

Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ???

Moi, Tituba sorcière...,Maryse Condé

"Abena, ma mère, un marin anglais la viola sur le pont du Christ the King un jour de 16** alors qu'il faisait voile vers La Barbade. C'est de cette agression que je suis née..." Ainsi commence la roman que Maryse Condé a consacré à Tituba, fille d'esclave, qui fut l'une des sorcières de Salem. Comment Tituba acquit une réputation de sorcière à La Barbade, comment elle aima et épousa John Indien, comment ils furent tous deux vendus au pasteur Samuel Parris qui les emmena à Boston puis dans le village de Salem. C'est là, dans cette société puritaine, que l'hystérie collective provoqua la chasse aux sorcières et les procès tristement célèbres de 1692.

Au même moment, le brigadier de gendarmerie s’approchait de M. Filleul et lui remettait un morceau de papier froissé, déchiqueté, jauni, qu’il venait de ramasser non loin de l’endroit où l’on avait découvert l’écharpe. M. Filleul l’examina, puis le tendit à Isodore Beautrelet en disant : «Voilà qui ne nous aidera pas beaucoup dans nos recherches.» Isodore tourna et retourna le morceau de papier, couvert de chiffres, de points et de lignes. Le chef d’œuvre d’Arsène Lupin !

L'aiguille creuse, Maurice Leblanc

Mme Lapabe-Goastat :

"Moi je trouve qu'il n'y a pas plus dégueulasse que d'enfoncer la vie de force dans la gorge des gens qui ne peuvent pas se défendre et qui ne veulent plus servir." L'enfance, la mort, la vieillesse, le milieu des prostituées et des émigrés s'entremêlent savamment pour former une oeuvre atypique, pimentée de trouvailles langagières hors norme, drôles et décalées. Les derniers mots du roman sonnent comme une promesse : "Il faut aimer".

Quartier de Belleville, années 70. Momo, 10 ans vit chez Madame Rosa, une ancienne prostituée qui a créé « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », c'est à dire qu'elle accueille des enfants de prostituées pour les protéger de l'assistance publique ou des "proxinètes", comme dit Momo. Le jeune garçon raconte son quotidien à hauteur d'enfant émaillant son récit de réflexions sur la vie : "Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde." "La vie fait vivre les gens sans faire tellement attention à ce qui leur arrive." Si Momo a la vie devant lui, Madame Rosa, quant à elle, est hantée par ses souvenirs d'Auschwitz, se laissant gagner peu à peu par la maladie Si son médecin insiste pour qu'elle soit hospitalisée, elle le refuse catégoriquement, soutenue par Momo :

Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse...

La vie devant soi, Romain Gary

Le vieux qui lisait des romans d'amour, Luis Sepulveda

Cachaprès, le braconnier, court tel une bête sauvage à travers les bois depuis l'enfance jusqu'au jour où il aperçoit Germaine, la belle fermière. Pour la première fois, Cachaprès éprouve de l'amour, un amour fruste, sauvage mais sincère et Germaine se laisse toucher par l'emportement passionné de ce mâle terrible. Elle cède. Puis la lassitude arrive ; elle cherche à rompre ; mais le braconnier veille sur son amour avec une fureur jalouse, jusqu'à mourir. C'est l'éternelle histoire, l'éternel drame de l'amour.

Un mâle, Camille Lemonnier

Mme Odeurs :

Dans Persepolis, Marjane Satrapi raconte son enfance sur fond d'histoire de son pays, l'Iran. C'est un récit drôle et triste à la fois, parfois cocasse, souvent touchant. Mais toujours passionnant. C'est aussi un petit événement : il s'agit de la toute première bande dessinée iranienne de l'Histoire…

Toute petite, Marjane voulait être prophète. Elle se disait qu'elle pourrait ainsi soigner le mal de genoux de sa grand-mère. En 1979, l'année de ses dix ans et de la révolution iranienne, elle a un peu oublié Dieu. Elle s'est mise à manifester dans le jardin de ses parents en criant "à bas le roi !". Là, elle s'imaginait plutôt en Che Guevara. Il faut dire qu'à l'époque, son livre préféré s'appelait Le Matérialisme dialectique. Marjane trouvait d'ailleurs que Marx et Dieu se ressemblaient. Marx était juste un peu plus frisé, voilà tout. Après, la vie a continué, mais en beaucoup moins drôle. La révolution s'est un peu emballée. Et la guerre contre l'Irak est arrivée…

Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d'abord à une erreur mais les lettres continuent d'arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend qu'elle n'est pas étrangère au terrible secret que cette correspondance renferme. Sur fond de Seconde Guerre mondiale, Hélène Grémillon mêle de main de maître récit historique et suspense psychologique.

Le confident, Hélène Grémillon

Persepolis, Marjane Satrapi

Deux histoires d’amour s’entremêlent : Colin est un jeune homme élégant, rentier, qui met fin à son célibat en épousant Chloé, rencontrée à une fête, tandis que son ami Chick, fanatique transi du philosophe vedette Jean-Sol Partre, entretient une relation avec Alise. Tout irait pour le mieux sans les forces conjuguées de la maladie (Chloé est victime d’un « nénuphar » qui lui dévore le poumon) et du consumérisme (Chick consume ses ressources dans sa passion pour Partre) qui s’acharnent sur les quatre amis.

L'écume des jours, Boris Vian

M. Villard :

Le roi Bérenger est vieux et il est sur le point de mourir. Tout l'indique. Ses deux épouses le lui répètent, ses médecins le lui rappellent et le monde qui s'effondre autour de lui en est le signe évident. Pourtant, il refuse de mourir. Comment pourrait-il quitter la vie, les divertissements ou la sensation du vent sur sa peau ? Comment pourrait-il supporter que le monde continue d'exister alors que lui ne sera plus ?

Au début des années 1950, Gianna Meri travaille pour le magazine de mode new-yorkais Fair. Elle y rédige des articles sur la Sicile et la ville de Palerme dans laquelle elle a grandi et qu'elle dû quitter à cause de la guerre. En vain, elle essaye chaque jour d'oublier le monde qu'elle a laissé derrière elle. Sa rencontre avec un fils d'immigrés siciliens ne va faire qu'accentuer sa nostalgie et son désir de revoir la Sicile.

Oublier Palerme, Edmonde Charles-Roux

Le roi se meurt, Eugène Ionesco

L'équipe de lettres de Louise

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