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Ce que voient les élèves A2 de français de Lleida de leur fenêtre pendant le confinement...

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Vu de ma fenêtre...

Les matins je travaille dans le salon de mon appartement et je regarde par la fenêtre. La différence avec quand nous n’etions pas emprisonnés, c’est que la route a moins de circulation de voitures privées. Voir les camions avec des cochons vers les abattoirs, et avec des oranges pour faire du jus à Indulleida, ça me rend heureux¡¡¡. Nous ne mourrons pas de faim.

La rue est vide ce matin. De temps en temps quelques voitures roulent sur la route. À neuf heures, des personnes avec des chariots ou sacs d’achat se dirigent au supermarche, leurs visages cachés derrière les masques ; ils ne sont pas un groupe nombreux. Il y a quelqu’un qui promène le chien ou qui jette les ordures.La place est vide aussi, personne ne s’assoit sur les bancs, aucun enfant ne joue dans le sable pendant toute la journée. Au début du confinement, les arbres autour de la place étaient presque nus mais aujourd’hui ils ont beaucoup de feuilles, quelques-uns avec des fleursblanches, d’autres avec des fleurs violettes et un autre sans fleurs mais avec des feuilles d’un vert intense.Je vois le printemps de mon balcon !!

Actuellement, je suis dans un lotissement. Je passe la plupart du temps dans ma chambre. De la fenêtre de ma chambre, je vois mon jardin et d'autres maisons avec leurs jardins, qui sont les maisons de mes voisins. Je vois aussi la montagne et beaucoup d'arbres. Je ne vois aucune personne, parque la rue est très loin. Il n'y a pas de différence, c'est exactement pareil qu'avant le confinement: dans le lotissement, il n'y a pas beaucoup de gens dans la rue.

Ces jours de confinement, je ne vois rien de différent de ma fenêtre que pendant les jours sans confinement. Pourquoi? Parce que je ne vois pas la rue de chez moi... De ma fenêtre, très ensoleillée, je vois ma terrasse et au loin Gardeny. Depuis le confinement je sais que les rue sont vides mais je ne les vois pas!

En ce moment, sur ma fenêtre vous voyez beaucoup de nature : des arbres et de grandes étendues de terrain, mais si j'aiguise le regard, je vois des rues vides, un terrain de basket bouclé avec un petit panneau d’affichage qui interdit son entrée, vraiment ce que je vois est désolation! Parce que tout cela me fait penser à tous ces endroits où les familles n’ont pas de fenêtre pour regarder, ils n’ont pas de rayon de lumière qui traverse leurs fenêtres et les illumine, car ils ont tout perdu : leur maison, leur famille, leur emploi, leurs revenus économiques.Qu’adviendra-t-il d’eux quand le président nous dira qu'on peut reprendre nos activités? Regarder par ma fenêtre me fait réfléchir à quel point je suis chanceuse, que même si j’ai été confinée avec toute ma famille pendant tout ce temps, nous avons apprécié, nous n’avons pas eu une minute de tristesse sauf quand vous vous mettez dans la peau de ceux qui sont dans des situations compliquées. Mais après la pluie vient le beau temps, en dépit de toute adversité, nous allons tous réussir à aller de l’avant!

Ces jours de confinement, de la fenêtre de mon bureau à la maison, pendant que je travaille, je vois le ciel bleu avec quelques nuages légers et fins. Les hirondelles volent sans cesse. Devant je vois la petite place. Elle est de forme triangulaire et il y a un arbre à chanque sommet, deux avec des feuilles rougeâtres et un sur le point de fleurir. Maintenant le vent déplace délicatement ses feuilles et les pigeons reposent sur le lampadaire central. Les trois bancs sont déserts, la corbeille vidée et la source semble attendre les enfants. Je vois aussi les maisons de mes voisins qui entourent la place. De temps en temps passent quelques voitures, quelques tracteurs...Tout est très calme.

Pendant cette période de confinement je vois par la fenêtre la même chose. La différence est qu'il y a moins de bruit, parce qu'il y a moins de voitures qui passent et de personnes qui se promènent, mais à huit heures beaucoup de personnes applaudissent le personnel de santé. Ja'i envie de retourner me promener sur la rambla et de voir les montagnes au loin. J'espère que tout passera vite!

Tous les jours où je peux sortir au balcon pour goûter, écrire ou me reposer, je peux voir le derrière de la cathédrale et trois cigognes qui vivent sur le clocher. J'entends les cloches de l’église qui sonnent et je peux voir un peu leur cloche. En face du balcon il y a un logement social et la petite rue tranquille avec pas beaucoup de piétons.