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Caractéristiques du jazz

Quelques caractéristiques du jazz :

  • hot intonation
  • blue notes
  • off-beat
  • altérations
  • principe du "call and response"
  • l'improvisation

Glenn Miller

@nikkojazz

SWING

L’orchestre comprend deux sections bien distinctes : ○ La section rythmique composée d’une batterie qui assure le tempo, d’un piano et/ou d’un banjo qui fournissent les harmonies et d’une contrebasse (à vent ou à cordes) qui joue les fondamentales des accords. ○ La section mélodique qui tient le devant de la scène, au propre et au figuré, avec, dans le rôle principal, un cornet à pistons ou une trompette qui mène les ensembles, une clarinette qui brode autour du thème et un trombone qui ponctue le thème, souvent avec des effets de glissando. Le jeu est très collectif, même l’improvisation, les solos sont encore rares.

Grand ensemble de jazz de 15 à 20 musiciens structuré en : — section mélodique (anches [reed section] et cuivres [brass section]) — section rythmique (piano, basse, batterie, guitare).

Cakewalk Danse de caractère grotesque issue du folklore noir américain, au rythme très syncopé et notée à 2 temps.

C’est un chant de travail qualifiant toutes sortes de musiques vocales destinées à soutenir un travail dont elles épousent le rythme, au caractère lancinant et répétitif, et utilise souvent le principe du « call and response pattern ». Le rythme peut être marqué par l’outil de travail.

Style de jazz né à New-York dans les années 1930. Le jazz devient très populaire, on peut en entendre partout. Il devient commercial et donc pas toujours authentique. Les big-bands (orchestres de douze à vingt musiciens) font leur apparition. Dans ces big-bands, les arrangements sont écrits mais l’improvisation reste un élément essentiel. La musique est composée mais les solos restent improvisés.

Il reste assez proche du style New-Orleans, cependant les solos se développent et on commence à utiliser de plus en plus les saxophones.

Genre de musique chrétienne avec des dominantes vocales, né à la fin du XIXème siècle aux États-unis.

C’est une sorte de "jazz de chambre", plus calme et plus raffiné. Il naît sur la côte Ouest des Etats-Unis et est donc souvent nommé "style West Coast".

Type de musique vocale et sacrée né chez les esclaves noirs des États-Unis au XVIIème siècle, et qui serait à l'origine du gospel.

C’est une véritable révolution : la section rythmique devient l’égale de la section mélodique. Le Be-Bop s’imprègne de la musique de Debussy et de Ravel et devient plus complexe. L’improvisation est de plus en plus technique sur des tempos de plus en plus fous.

En réaction au style West Coast, il prône le retour à un jazz plus musclé.

Souvent lié à des revendications anti-raciales, il réclame la suppression de toute contrainte rythmique et harmonique, c’est l’improvisation absolue.

Il emprunte au rock certains de ses instruments : les guitares électriques et les synthétiseurs, mais aussi sa mesure binaire. Cependant, l’improvisation y tient toujours un rôle majeur.

Il emprunte au rock certains de ses instruments : les guitares électriques et les synthétiseurs, mais aussi sa mesure binaire. Cependant, l’improvisation y tient toujours un rôle majeur.

Un pionnier du jazz : cornettiste, compositeur et chef d’orchestre américain, Joe "King" Oliver était un enfant de la Louisiane, terre du jazz dont il fut l’un des éclaireurs. Il incarna l’ère de l’improvisation collective qu’il contribua à structurer. Il connut la gloire à Chicago avec son Créole Jazz Band, que l’on se pressait d’aller écouter après le travail. Grâce à lui, le mouvement qui était en train de naître rencontra une audience de plus en plus large. http://fr.wikipedia.org/wiki/King_Oliver

Le dandy, le précurseur... : pianiste, chanteur, compositeur, chef d’orchestre et arrangeur américain, Jelly Roll Morton fut une figure transitoire importante de l’Histoire du jazz. Il illustra le passage du ragtime de l’ère Scott Joplin à celle des premières sessions de piano jazz. Puis à la musique orchestrale collective improvisée de style new orleans, il opposa des arrangements écrits, préparant le terrain aux big bands des années 1930. Il faut ajouter aussi combien le personnage était excentrique et parfois mégalomane: ses cartes de visite portaient des mentions comme "Inventor of jazz", "Originator of Stomp and Swing" ou encore "World’s Greatest Hot Tune Writer" ! Même si tout cela était loin d’être faux... http://fr.wikipedia.org/wiki/Jelly_Roll_Morton

La sonorité du soleil : compositeur, clarinettiste et saxophoniste américain, Sidney Bechet fut l’une des figures les plus populaires du jazz et l’un des premiers musiciens réellement cosmopolites. Formé dans la grande tradition créole louisianaise, il trouva son plein épanouissement sur le saxophone soprano auquel il donna ses lettres de noblesse.. Par la force de son expressivité et son sens du swing, il régna sans cesse sur ses accompagnateurs. En interprétant des morceaux comme Petite fleur ou Dans les rues d’Antibes, mêlant le blues du Mississippi aux danses européennes, il fut de ceux qui incarnèrent le jazz à la française dans les années 1950. Improvisateur-né, il n’eut jamais besoin de savoir lire une partition... http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidney_Bechet

Le précurseur du swing : pianiste, chef d’orchestre, arrangeur et compositeur américain de jazz, Fletcher Henderson fut le leader inspiré de nombreuses formations et dirigea les plus grands musiciens d’avant-guerre. L’Histoire du jazz lui doit d’avoir été le premier grand architecte de big band. Il transposa les polyphonies et les improvisations collectives de l’époque new-orleans en sections d’orchestre cohérentes. Il inventa les riffs et le background pour soutenir l’intervention de ses solistes, donna de la couleur à ses arrangements, équilibra les timbres instrumentaux, et posa de cette façon un à un les éléments fondamentaux du swing. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fletcher_Henderson

Duke la classe : géant du Jazz à l’égal de Louis Armstrong, "The Duke" fut l’un des compositeurs les plus prolifiques du XXème siècle, autant qu’un arrangeur de génie et un pianiste talentueux. En recherche constante d’esthétisme et de raffinement orchestral, il dirigea son big band comme on joue de son instrument, cherchant à lui donner une sonorité propre. Animé par ailleurs d’un véritable esprit missionnaire, il parcourut le monde à la rencontre de tous les publics, se produisant aussi bien dans les bars obscurs que dans les salles de concert les plus prestigieuses. http://fr.wikipedia.org/wiki/Duke_Ellington

Le père du jazz : musicien et chanteur au charisme exceptionnel, Louis Armstrong - dit "Satchmo" - est pour toujours au sommet de la légende du jazz. Surclassant ses contemporains par la virtuosité et la subtilité de ses improvisations à la trompette, il enchanta aussi les foules de son scat si chaleureux et créatif. Ambassadeur infatigable de sa musique, donnant une multitude de concerts à travers le monde entier, if contribua grandement à imposer le jazz comme un courant majeur du XXème siècle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Armstrong

Le jeune homme à la trompette... : cornettiste et pianiste, Bix Beiderbecke est entré à 28 ans dons la légende comme l’archétype de l’artiste romantique et passionné, fauché en pleine jeunesse. Au cornet, son phrasé élégant, son lyrisme mélancolique et la douceur de son timbre préfiguraient ce qui deviendrait le jazz cool après la Seconde Guerre Mondiale. Au piano, Bix s’inspira particulièrement de l’esthétique impressionniste des compositeurs fronçais comme Debussy et Ravel. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bix_Beiderbecke

« Hawk » le sax’ ténor : saxophoniste de jazz américain, Coleman Hawkins fut l’un des plus grands solistes du middle jazz. S’appuyant sur une solide technicité instrumentale, il donna le premier au saxophone ce son plein, expressif et sensuel qui fit de l’instrument une sorte d’emblème du jazz. Seul Lester Young fut capable en son temps de proposer une autre approche du saxophone. http://fr.wikipedia.org/wiki/Coleman_Hawkins

Ce cher disparu... : chef d’orchestre, compositeur, arrangeur et tromboniste de jazz, Glenn Miller fut une figure marquante de la musique américaine, dont la mémoire n’a jamais rien perdu de sa vivacité. Un personnage, une présence, un style, un son, une volonté, et aussi le patriotisme d’un musicien qui n’hésitera pas à se faire enrôler dans l’U.S. Air Corps pour soutenir les soldats partis au combat. Il était à la fois un jazzman populaire et un chef de musique militaire moderniste, qui, n’en déplaise aux puristes, a bien mérité sa place dans la légende... http://fr.wikipedia.org/wiki/Glenn_Miller

Le stride, l’humour et le spectacle : pianiste, chanteur, organiste, compositeur et humoriste de scène, Fats Waller fut en son temps une véritable vedette. Homme de spectacle truculent et énergique autant que musicien doué et travailleur, il participa à plusieurs comédies musicales et signa des succès de légende. Sa main gauche puissante en fit aussi un héros du piano stride, et sa magistrale technique de jeu à l’orgue lui assura la paternité d’une longue lignée d’organistes jazzmen. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fats_Waller

La fabrique du swing : chef d’orchestre, pianiste et organiste, Count Basie fut pendant près d’un demi-siècle l’une des principales figures du jazz. Avec ses orchestres, véritables entreprises de swing, il enchanta le public new-yorkais avant de partir à la conquête des mélomanes sur tous les continents. Son écriture et son jeu par sections furent une référence en matière de précision, laissant toujours une grande liberté aux solistes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Count_Basie

Success story ! : clarinettiste et chef d’orchestre de jazz américain, Benjamin David "Benny" Goodman fut de ceux qui propagèrent le swing dans toute l’Amérique, créant même sa propre émission de radio sur NBC. Doté à la clarinette d’une impeccable technique - qui lui autorisa une carrière parallèle de concertiste classique -, il passa maître dans l’art de l’improvisation, parsemant ses performances de ces joyeux glissandi ou autres arabesques qui faisaient partie de sa personnalité musicale. Goodman fut aussi celui qui défia les lois raciales en intégrant des musiciens Noirs au sein de son orchestre.http://fr.wikipedia.org/wiki/Benny_Goodman

À l’unanimité ! : pianiste de jazz, américain, Art Tatum fut un inénarrable interprète, admiré de ses pairs autant que de personnalités de la musique classique comme Vladimir Horowitz et même Sergueï Rachmaninov. Adepte du blues et du swing, il impressionna par son incroyable technique, la puissance de son jeu et la finesse de son toucher. la créativité de ses improvisations et son génie harmonique faisaient aussi de lui un artiste en avance sur son temps. http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_Tatum

Le vibraphone en soliste : vibraphoniste, pianiste, percussionniste et chef d’orchestre de jazz américain, Lionel Hampton dit "Hamp" fut le premier à donner ses lettres de noblesse au vibraphone en te propulsant au rang d’instrument soliste.Véritable showman et musicien populaire, il a traversé toute l’Histoire du jazz en associant son nom à ceux de Louis Armstrong, Benny Goodman, Charlie Parker ou encore Dexter Gordon. http://fr.wikipedia.org/wiki/Lionel_Hampton

« Le Président » : saxophoniste ténor, clarinettiste et compositeur américain, Lester Young fut le précurseur du Jazz cool, opposant au jeu tendu et puissant de Coleman Hawkins des solos aériens, semblant flotter sur la pulsation de l’orchestre. Personnalité solitaire, introvertie et instable, il trouva en Billie Holiday une âme sœur comprenant ses blessures et avec laquelle il réalisa des enregistrements historiques. Le tournant de sa vie fut son incorporation dans l’armée américaine, qui le meurtrit à jamais... http://fr.wikipedia.org/wiki/Lester_Young

Le Gitan : compositeur et guitariste issu d’une famille tzigane, Django Reinhardt est considéré comme le fondateur du jazz gitan. Autodidacte, ne sachant pas lire la musique, mais improvisateur et virtuose incomparables, il dicta sur sa guitare ses compositions à ses partenaires. Il fut aussi un ambassadeur important pour la culture d’un peuple victime de génocide et discriminations. http://fr.wikipedia.org/wiki/Django_Reinhardt

« Lady Day » ! : aujourd’hui au panthéon des chanteuses de jazz américaines avec Bessie Smith, Sarah Vaughan et Ella Fitzgerald, Billie Holiday a bien mérité la reconnaissance et l’amour dont elle fut privée par une destinée malheureuse et tragique. C’est dans le chant qu’elle trouva parfois un peu de paix et de liberté. Sa vie douloureuse emplissait le timbre de sa voix : rocailleuse, sensuelle, un peu traînante, et tellement sublime sur chacun de ses mots... http://fr.wikipedia.org/wiki/Billie_Holiday

Un foudroyant guitariste ! : guitariste de jazz américain, Charlie Christian est celui par qui la guitare électrique fit une entrée fulgurante dans le swing, le blues et le bebop naissant. En précurseur de l’instrument, il a aussi ouvert la voie à des légendes du rock’n roll comme B.B. King et Jimi Hendrix... Et si tout cela n’était pas arrivé, on dit que Charlie Christian, grand joueur de base-ball, serait certainement passé professionnel ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Christian

Aux sources du bebop : trompettiste, compositeur, arrangeur, chanteur et chef d’orchestre de jazz américain, Dizzy Gillespie fut avec Miles Davis et Louis Armstrong l’une des trois plus importantes trompettes de l’Histoire du jazz. Musicien de la première heure dans le style be-bop, il a aussi contribué à introduire les rythmes latino-américains dans le jazz. Chacun connaît sa silhouette originale avec sa trompette au pavillon en hauteur, ses joues gonflées à bloc, sa vitesse de jeu époustouflante et sa joie communicative qui firent de lui l’un des jazzmen les plus populaires du 20ème siècle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dizzy_Gillespie

« First Lady of the Song » ! : chanteuse de jazz américaine, Ella Fitzgerald a illuminé le monde musical de sa voix chaleureuse et virtuose pendant près d’un demi-siècle. Elle fut dans son art la plus complète de toutes : grande maîtrise technique, sens de l’improvisation, souplesse vocale, pureté de l’expression, aisance dans tous les styles... Elle aura toujours su progresser et mûrir au contact des musiciens qui partagèrent sa carrière, tels Chick Webb, Dizzy Gillespie, Count Basie ou encore Louis Armstrong. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ella_Fitzgerald

« Bird » la légende : compositeur et saxophoniste de jazz américain, Charlie Parker est considéré comme l’un des plus grands génies que cette musique ait connu. Celui que l’on surnommait "Bird" (l’oiseau), fut un maître-concepteur du bebop, conduisant à travers ses improvisations complexes l’auditeur aux frontières de l’inouï... Son ascension fulgurante, autant que sa déchéance tragique, ont gravé à jamais son personnage dans les mémoires. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Parker

La contrebasse rageuse... : contrebassiste, compositeur, chef d’orchestre et pianiste de jazz américain, Charles Mingus eut une connaissance et une maîtrise de plusieurs courants : gospel, blues, new-orleans, bebop, hard-bop, free-jazz... Également admirateur des compositeurs européens (Strauss, Debussy, Bartok, Stravinsky), il s’illustra dans le mouvement Third Stream, dont l’objet était la fusion entre le classique et le jazz. Mingus était aussi connu pour son activisme contre le racisme, son intégrité artistique et son tempérament affirmé qui le conduisirent à souvent crier haut et fort sa révolte ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Mingus

« La Divine » : chanteuse et pianiste de jazz américaine, Sarah Vaughan fut, avec Billie Holiday, et Ella Fitzgerald, l’une des trois plus grandes chanteuses de l’Histoire du jazz. Dotée d’une tessiture qui n’avait rien à envier à celle des cantatrices, elle était capable d’effectuer bien des acrobaties vocales, passant d’un registre à l’autre avec une déconcertante désinvolture et modulant son volume sonore avec la même facilité qu’un instrumentiste. Mais au delà de la maîtrise technique, il y avait un formidable sens de l’improvisation par le scat, une grande élégance dans l’interprétation, et bien sûr la couleur d’une voix chaude au vibrato unique. Sarah Vaughan toucha un très large public en chantant aussi bien avec des orchestres de jazz ou de variété que des formations symphoniques. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarah_Vaughan

Aux frontières du jazz : saxophoniste, compositeur et chef de formation de jazz, John Coltrane envisagea sa vie musicale comme une quête spirituelle et esthétique. Révolutionnaire et à l’avant-garde du jazz moderne dans les années 1960, il a ouvert l’avenir au point que l’on s’accorde à considérer qu’il y aura eu un avant et un après Coltrane dans l’Histoire du genre. Styliste du saxophone ténor, il repoussa sans cesse les limites de l’expressivité, nourrissant sa créativité d’éléments culturels, musicaux et techniques remarquables : influence des musiques indienne et africaine, explorations modale et polytonale, imagination mélodique hors du commun, sonorité pleine et puissamment timbrée sur 3 octaves, émissions di phoniques, nappes sonores, etc.http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Coltrane

Un son d’avance : trompettiste, compositeur et chef d’orchestre de jazz américain, Miles Davis écrivit une partie importante de l’histoire de cette musique au 20ème siècle. À la pointe de presque toutes les évolutions, il fut parmi les pionniers du cool jazz, du hard bop, du jazz modal et du jazz-rock, livrant à chaque courant des albums emblématiques, et démontrant une capacité à révéler les meilleurs musiciens de chaque nouvelle génération. Son jeu à la trompette se caractérisait par une grande sensibilité musicale et un son feutré, fragile, embrumé par l’utilisation de la sourdine Harmon. http://fr.wikipedia.org/wiki/Miles_Davis

Un saxophone à part... : saxophoniste baryton, pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre de jazz américain, Gerry Mulligan a donné à son instrument le statut de soliste qu’il n’avait pas allant lui. Sur fond de contexte d’essor du jazz West Coast, il s’exprima dans un style bien à lui, emprunt de pudeur, de sensibilité et de discrétion. En tant qu’arrangeur ou compositeur, il a contribué à plusieurs sessions marquantes de l’Histoire du jazz, dont l’illustre Birth Of The Cool avec Miles Davis. http://fr.wikipedia.org/wiki/Gerry_Mulligan

« The Sound » : saxophoniste ténor de jazz américain, Stan Getz reste comme le chef de file du cool et l’un des tenants de l’immense vogue de la bossa nova. Inconditionnel de Lester Young, il fut au saxophone un improvisateur chevronné à la technique la plus aboutie, capable de jouer autant dans des styles virils comme le be-bop, que dans des discours lyriques aux tonalités plus aériennes. On le surnomma "The Sound" pour sa sonorité ample, douce et chaleureuse, qui servait son swing nonchalant, élégant et parfois mélancolique. http://fr.wikipedia.org/wiki/Stan_Getz

Le roman noir : trompettiste, bugliste et chanteur de jazz américain, Chet Baker est entré dans la légende par la force d’une destinée tragique autant que par la fragilité bouleversante de son jeu. Son legato d’une finesse extrême, ses interprétations pleines de douceur, de tendresse et de mélancolie ont fait de lui un personnage attachant et romantique. Avec son allure de James Dean et sa voix délicate, il n’a cessé de susciter une adoration qui a largement dépassé les frontières du jazz. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chet_Baker

Un pianiste romantique : pianiste et compositeur de Jazz américain, Bill Evans a connu une existence marquée par plusieurs drames personnels, qui résonnèrent souvent dans sa sensibilité musicale. Doté d’un profond feeling, d’un subtil sens rythmique et d’une réelle culture classique (Debussy, Ravel, Stravinsky, Scriabine, Rachmaninov...), il jouait de façon introspective, replié et penché sur son piano, un peu à la façon d’un Glenn Gould auquel il fut parfois comparé. Son répertoire reprenait en grande partie des standards de Broadway et Tin Pan Alley, avec une prédilection pour les valses. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bill_Evans_(pianiste)

« Le Colosse du jazz » : saxophoniste et compositeur de jazz américain, Sonny Rollins est avec Coleman Hawkins, Lester Young et John Coltrane l’une des quatre légendes du saxophone ténor. Doté d’un jeu puissant et énergique, il a démontré une capacité d’improvisation hors du commun, déconstruisant et reconstruisant les thèmes à sa façon, avec un réel sens de la progression dramatique. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sonny_Rollins

Un artiste « caméléon » ! : compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, claviériste et pianiste de jazz américain, Herbie Hancock a d’abord été un jeune prodige faisant sensation ou début des années 1960. Puis sa carrières est rapidement développée à la mesure de son brio et de son ouverture aux courants modernes, mêlant à sa vision du jazz des éléments de soul, de funk, de hip-hop, de rock ou de disco. Il a aussi été parmi les pionniers des synthétiseurs, sachant faire rimer expérimentations électroniques avec succès commerciaux, tant son accessibilité musicale lui a toujours assuré les faveurs du public. http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbie_Hancock

La vivacité et le lyrisme : compositeur, pianiste et claviériste de jazz américain, Chick Corea est, à l’instar de ses compères Herbie Hancock ou Keith Jarrett, l’un des grands jazzmen occupant le devant de la scène depuis les années 1960. Aussi brillant au piano classique qu’avec des claviers électroniques et synthétiseurs, il s’est illustré dons les courants post-bop, latino-jazz, free jazz et surtout jazz fusion, mouvement dont il compte parmi les précurseurs. Artiste très prolifique, il a à son actif plus de 100 disques comportant de nombreux titres de sa composition. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chick_Corea

Le « Mahavishnu » : guitariste, pianiste, claviériste et compositeur de jazz britannique, John McLaughlin a été un explorateur en matière de fusion et de world jazz. Maître respecté et influent de la guitare, virtuose à la technique relevant presque de l’exploit, il a aussi retenu l’attention par un jeu enrichi durant sa carrière d’un large éventail de styles : classique, rock and roll, jazz, flamenco, musique indienne... Il porte haut des valeurs d’ouverture, de métissage et de spiritualité. http://fr.wikipedia.org/wiki/John_McLaughlin_(musicien)

Le jazz vivant : compositeur, pianiste et poly-instrumentiste (orgue, clavecin, clavicorde, guitare, saxophone, flûte, percussion, chant) américain, Keith Jarrett est une référence dans l’improvisation contemporaine. Cultivant un art issu de la tradition, du folklore, du jazz, du gospel et de la musique classique européenne, il est l’un des rares pianistes de sa génération à ne pas avoir succombé aux sirènes de l’électronique... http://fr.wikipedia.org/wiki/Keith_Jarrett_(musicien)

La nouvelle star ! : trompettiste, chef d’orchestre et compositeur américain, Wynton Marsalis est l’un des plus brillants musiciens du moment, qui s’est imposé aussi bien en jazz qu’en musique classique. Une virtuosité exceptionnelle (avec un instrument spécialement redessiné pour en étendre les possibilités), mais aussi un style - une esthétique devrait-on dire - qui illustrent un naturel retour aux racines du bebop. Marsalis est par ailleurs connu pour être un pédagogue, consultant et ambassadeur idéal pour la promotion du jazz dans le monde. http://fr.wikipedia.org/wiki/Wynton_Marsalis

« Melodious honk » : pianiste et compositeur de jazz américain, Thelonious Monk fut l’un des grands prêtres fondateurs du be-bop et signa quantité de standards du répertoire. Musicien audacieux et avant-gardiste, improvisateur complexe et intellectuel, il se forgea un style rythmiquement surprenant, un discours cherchant la dissonance et une approche personnelle de l’harmonie. Monk était véritablement un personnage intriguant, secret, parfois incompris mois toujours fascinant pour les connaisseurs. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thelonious_Monk