Want to make creations as awesome as this one?

Site web réalisé par les enseignants EPS du groupe académique "Processus de Création Artistique" en EPS -Lycées de l'Académie de Lyon.

Transcript

PROCESSUS DE CREATION ARTISTIQUE

Visualisez ici -> les éléments interactifs

VIDEO

Une présentation orale et animée du processus de création

STAGE

Un cycle avec des élèves de seconde en appui sur"Terrain Vague"de M Merzouki

PROCESSUS DECREATION ARTISTIQUE ETAPE PAR ETAPE

RESSOURCESTous les documents en PDF

Situations faisant vivre les 6 étapes du processus de création

Cliquer sur la vidéo de présentation initiale est une bonne introductionTrois itinéraires sont possibles: où l'intégralité d'un cycle, d'une séquence est déclinée en prenant appui sur Terrain Vague de M Merzouki.où les différentes étapes du processus de création artistique sont explicitées.où plusieurs situations sont approfondies, travaillées au fil des différentes étapes du processus de créationet où toutes les propositions, situations sont téléchargeables en pdf!

LE PARCOURS ROUGE

LE PARCOURS VERT

LE PARCOURS BLEU

LES RESSOURCES

Le mot des IA-IPR EPS

DEFINITION

ENJEUX

La création n’est pas un acte mystérieux ; mais un processus très concret qui s’appuie sur une méthode, une démarche. Ce processus aboutit à une création, un produit fini. C’est un cheminement : on guide les élèves d’un point A à B. Il y a 6 étapes: - Expérimenter - Enrichir - Faire des choix - Structurer - Répéter - Présenter Le processus de création artistique est un acte non fortuit, issu d’une attention à soi et aux autres. C’est rationnel. Les activités de création participent à la mise en jeu de l’originalité, singularité de chacun

V Eloi-Roux Revue EPS 384 70% du temps de pratique EPS au collège est investi dans des activités de performance ou confrontation 5 à 10% seulement du temps de pratique est réalisé en appui sur des activités artistiques Les arts ne sont plus présents dans le tronc commun au lycée. Engager les élèves en classe de seconde dans un cycle mettant en œuvre le PCA reste la seule occasion de conserver une forme de pratique artistique au lycée. Complémentairement aux autres APSA

  • Mettre en jeu son corps, son esthétisme , ses limites
  • Accéder à , développer une culture artistique
  • Expérimenter une pratique physique qui fait toute sa place au plaisir d’agir. ( +/-)
  • Autoriser la réussite à des élèves qui ne disposent pas nécessairement de belles qualités physiques
  • Lutter contre les stéréotypes sociaux ou sexués
  • Apprendre à se connaître, à faire des choix, à se préparer, à conduire et réguler ses efforts, ses émotions
  • Exercer sa responsabilité individuelle et au sein d’un collectif et construire des comportements sociaux : solidarité, écoute, attention aux autres, tolérance, bienveillance.
  • Apprendre à agir ensemble, à se connaître, à s’aider, à se respecter quelles que soient les différences
  • Construire durablement sa santé par un engagement dans une pratique artistique : bien-être, image de soi positives, plaisir de pratiquer une activité physique raisonnée et régulière tout au long de la vie
  • Accéder largement au patrimoine culturel : se situer en tant que pratiquant mais aussi spectateur ou critique
En écho au parcours d'éducation artistique et culturelle Fréquenter (Rencontres)
  • Cultiver sa sensibilité, sa curiosité et son plaisir à rencontrer des œuvres
  • Échanger avec un artiste, un créateur ou un professionnel de l'art et de la culture
  • Appréhender des œuvres et des productions artistiques
  • Identifier la diversité des lieux et des acteurs culturels de son territoire
Pratiquer (Pratiques)
  • Utiliser des techniques d'expression artistique adaptées à une production
  • Mettre en œuvre un processus de création
  • Concevoir et réaliser la présentation d'une production
  • S'intégrer dans un processus créatif
  • Réfléchir sur sa pratique
S'approprier (Connaissances)
  • Exprimer une émotion esthétique et un jugement critique
  • Utiliser un vocabulaire approprié à chaque domaine artistique
  • Mettre en relation différents champs de connaissances
  • Mobiliser ses savoirs et ses expériences au service de la compréhension de l'œuvre

Le Mot des IA -IPR EPS

Les programmes du lycée de la voie générale et technologique, enseignement commun, stipulent qu’en classe de seconde : « compte tenu de la diversité des parcours de formation au collège et de l’hétérogénéité des publics scolaires, les élèves doivent être engagés dans un processus de création artistique ».L’enjeu est d’importance puisqu’il s’agit de confronter, dans le cadre d’une EPS riche et diverse, les élèves à l’essence de la dimension artistique qui est de créer une œuvre, une chorégraphie, un numéro pour la présenter à un public à la recherche d’émotions.Les ressources placées ici à votre disposition ont été élaborées par six de vos collègues composant le groupe ressource « processus de création artistique » mis en place par l’Inspection Pédagogique Régionale pour vous accompagner dans la mise en œuvre de cette partie du programme.Cette proposition très complète et interactive vous présente une démarche didactique à la fois pragmatique et riche ainsi que de nombreuses ressources. C’est une approche hybride mêlant les apports de toutes les activités du champ d’apprentissage trois.A chaque étape de la démarche, sont associés des exemples de situations et de leçons, des liens vers des ressources, des apports culturels, des photos et des vidéos utilisables pour construire vos séquences d’enseignement.L’ensemble de ces contenus de formation constituent la trame des stages de formation continue qui se dérouleront en 2020-2021 animés par les membres du groupe.Avec ces documents et l’ensemble des formations, les IA IPR d’EPS ont voulu donner à chaque enseignant des lycées de l’académie des points d’appui pour construire une séquence d’enseignement qui engage les élèves dans un processus de création artistique.Nous remercions chaleureusement Fabrice Gimenez, Chantal Kayser, Nicolas Parrel, Adeline Porte, Ludovic Roy et Cécile Vigneron pour avoir accepté notre sollicitation à intégrer ce groupe académique de formation et pour la très grande qualité de leurs productions.

Isabelle RONGEOT Jean-Luc COURNAC Marc ESTEVENY Pierre Etienne TAILFER Alain VIGNERONI.A.-I.P.R. EPS

MENU

Maison de la danse

La Compagnie Willi Dorner

https://www.radar.st/archives/art/bodies-in-urban-spaces-de-willi-dorner-lart-decale-de-limbrication-corps

https://www.numeridanse.tv/videotheque-danse/terrain-vague-0?sl

Les enseignants d'EPS, membres du groupe de travail académique de Lyon"Processus de création artistique en EPS au lycée"souhaitent remercier ici toutes les personnes, compagnies, structures culturelles et éducatives, collègues, élèves qui les ont aidés à réaliser et mettre en ligne ce document à destination des enseignants EPS F Gimenez, C Kayser, N Parrel, A Porte, L Roy, C Vigneron.

Crédits photos personnels

Inspection pédagogique régionale EPS de Lyon : I Rongeot et J.L Cournac

Groupe académique TICE EPS : M Da Costa, P Bouzonnet

Reportage photo réalisé par M. Parrel lors de la présentation Bodies in urban spaces de Willi Dorner (Danse - Performance) en Juillet 2009 au Festival des 7 collines de St Etienne.

à

MENU

Numéridanse

- Déplacements collectifs à l'écoute

- Les statues

- La machine infernale

- La balle imaginaire

- Polyrythmie

- Biscotte vs capuche

- La chaine des déménageurs

- Percu'K

- La fresque

- Percu'K

- Self Pass

- Acrobaties autour de Terrain vague

- La rencontre

- Cadavre exquis

- Jeux de forme

- La colonne

- Souplesse avant duo

- La roue en trio

- Ici

- Le porté Titanic

- Salto Louis XIV

- Station sur les hanches

- Le petit singe

- La grande chandelle

- La Chair Challenge

- La montée colonne

- La danse contact

- Ronde de balle(s)

- La bête qui avance

- Les traversées

- Le noeud collectif

- Ressources web

1-EXPLORER / EXPERIMENTER

2-ENRICHIR

3-FAIRE DES CHOIX

4-STRUCTURER

5-REPETER

6- PRESENTER

AUTRES RESSOURCES COMPLEMENTAIRES

SITUATIONS elles-mêmes déclinées en suivant les étapes du PCA

SITUATIONS "Petite boucle" -> complémentaires au cycle proposé

SA en Pdf Complément à "Traversées"

ETAPES du PROCESSUS DE CREATION

SA en Pdf Complément à "acrobaties"

SA en pdf Complément à "Clap de début"

SA en Pdf Complément à "Clap de fin

SA en Pdf Complément à "Echanges"

- L'important c'est pas la balle c'est moi

- Les balles qui circulent

- Les bambous

- Traversons ensemble

- Les boucles qui enferment

- La chenille qui tortille

- Les rencontres à choix multiples

- Ici et là

- Self Pass

LA TRAME DU CYCLE en intégralité

MENU

- Battle Haka

- La bête qui avance

- Site Numeridanse

- FIlm "Le prof de gym"

- France TV Spectacles & Culture

- CNAC BNF

- Fresques INA en scènes

- Une analyse de l'oeuvre Terrain Vague

- Les choix didactiques opérés /Terrain Vague

- La trame de la création proposée en stage -> un cycle avec des lycéens

- Arte concert

- Se compter - Le compte est bon

- Les marches et courses à l'unisson

- Les marches et courses à l'unisson

- Duo ligne et courbe

- Acrobaties autour de Terrain Vague

- Chat perché

- Les cubes

- Ressources poésies: Etape Expérimenter

Etape 1: Explorer

Etape 4: Structurer

TABLEAU 5 :CLAP DE FIN

Visualisez ici -> les éléments interactifs

LE PROCESSUS DE CREATION DANS UNE SEQUENCE

UNE OEUVRE

"Terrain Vague" M Merzouki

TABLEAU 1 : CLAP a/b/ c

TABLEAU 2 : TRAVERSEES

TABLEAU 3 : ECHANGES

TABLEAU 4: ACROBATIES

TABLEAU 5 : CLAP DE FIN

ANALYSE VIDEO DE L'OEUVRE

Vous trouvez la trame complète d'un cycle construit à partir de TERRAIN VAGUE la pièce de M MERZOUKI: "Pour cette création, j'ai réuni sur un même plateau ce qui fut ma première approche du spectacle :

  • le cirque, ce qui est jusqu'à aujourd'hui mon moteur :
  • la danse, et ce vers quoi je tends aussi : une certaine forme de théâtralité.
  • Les artistes qui partagent avec moi cette aventure sont danseurs, acrobates et comédiens.
De cette somme d'individualités, forte de ses particularités, fusionne un groupe qui fait corps, au service d'une histoire. C'est autour de ce groupe que convergent toutes ces énergies, celle du hip-hop étant proche de celle du cirque". L' académie de LYON a choisi de lui emboiter le pas : Le processus se décline dans une création hybride , métissée qui mêle cirque, danse, acrobatie !

MENU

=> présentation , analyse pdf

=> choix didactiques pdf

->>TRAME TOTALE CREATION pdf

ETAPE 4 STRUCTURER Cette étape permet d’agencer et construire le projet artistique. Avec l’aide de l’enseignant, les élèves découvrent, manipulent des procédés de composition qui viennent nourrir l’intention et organiser les matériaux construits aux étapes précédentes. L’enseignant propose, explicite quelques exemples de procédés :

  • unisson,
  • cascade,
  • répétition,
  • transposition,
  • augmentation,
  • accumulation,
  • champ et hors champ...
Au fil de cette étape , les élèves agencent progressivement les différentes parties de leur projet, ils organisent, en identifiant un début, une fin et des étapes, transitions reliant l’une à l’autre. Cette structuration s’établit à partir d’une réflexion, d’hypothèses sur la manière dont le spectateur va recevoir telle ou telle proposition, sur la façon de souligner une intention de mettre en avant un parti pris. Ils structurent en fonction d’une intention et retiennent les procédés qui paraissent pertinents et le plus en adéquation avec le projet de départ. Les élèves associent, combinent, synthétisent leurs éléments, matériaux pour donner au fur et à mesure une cohérence d’ensemble, avec un début, des phases et une fin identifiée.

CLAP DE DEPART : PHOTO / BRUITS / OBJETS

Les statues

Les déplacements collectifs à l'écoute

Les marches et courses à l'unisson

La machine infernale

La balle imaginaire

Biscotte vs capuche

Polyrythmie

Chaine des déménageurs

MENU

CYCLE STAGE

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

1 a PHOTO

Se compter-Le compte est bon

Percu'k

PHOTOS

2

1

6

5

3

4

ENRICHIR :Etoffer, améliorer, développer les pro-positions initiales en proposant des axes, outils différents : par exemple Jouer sur: - Hauteurs différentes,- Parties du corps en contact avec l’objet,- Formes différentes,- Orientations différentes (ex : au moins 2 élèves de dos, 1 de face),- Chercher pour chacun des orientations, positions, distances entre chaque élève, fonctions de l’objet (utilitaire, symbolique)- Placer les regards (objet/ soi / autres / point / direction)- Différencier, choisir l’énergie : être raide, contracté, relâché, étiré, rétréci …

PRESENTER: Prendre une petite photo?

REPETER: Préciser le déroulement /cheminement /enchainement des 2 images puis l’intensité des « claps » moments d’arrêts Doser le tonus corporel.Affirmer le placement du regard, par exemple : - Regard convergent, tout le groupe regarde ou non dans la même direction,- Avoir un regard intentionnel : mystérieux, amusé, ennuyé,Enlever ou modifier certains éléments, enlever les passages superflus (car pas cohérents / propos).

FAIRE DES CHOIX:Réfléchir aux espaces de présentation/réalisation de chaque élève : centre/ avant-scène / cour/ jardin et pourquoi.Réfléchir à la ventilation dans le temps, de la déconstruction de l’image 1 pour aller à l’image 2.Identifier / énoncer ce qui organise, construit les « claps », images fortes, par exemple : « tous ensemble » « là-bas » « tous derrière et lui devant » « chacun pour soi » « sens interdit » « l’un après l’autre » « pousse toi de là ».

STRUCTURER : Partir ensemble (écoute) de l’image 1 pour aller construire une image 2 (différente) et arriver ensemble.Organiser l'espace: - par ex: un élève à l’écart du groupe ou un dans un coin, deux de dos, deux qui se regardent... Organiser le temps en jouant sur la vitesse de déplacement (course depuis un déséquilibre par exemple).Explorer des procédés de composition comme l'unisson, la cascade...Jouer sur le placement, l’intensité des regards (objet/ soi / autres / point / direction).Jouer sur l’énergie, les attitudes, tonus des différents élèves qui progressivement deviennent donc des personnages.Jouer sur l’espace scénique : disposition, écartement, éloignement …Dégager une première impression : Quand on vous voit, on dirait que …, ça fait penser...

EXPERIMENTER: Chercher différentes positions pour proposer une première image fixe « photo collective » servant de point de départ de la création. - « Installer » l’image créée : Être assis /5 avec chacun un objet.- Au choix : sur, derrière, devant, sous son objet… , mais en contact avec lui.

SA pdf

1 a PHOTO

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

MENU

CYCLE STAGE

Comme dans Terrain Vague, -> Construire une image de départ, un "Clap" , une photo qui installe les personnages, les objets, l'univers...

BRUITS

2

1

6

5

3

4

ENRICHIR: Préciser pour chacun son bruit : ne pas tout faire Caler la réalisation du bruit : comment il se construit dans la relation corps-objet => nature des percussions / mots… Jouer sur la typologie des sons => onomatopées et autres « Mots tordus » beat box.Préciser, spécifier : les bruits, souffles, percussions, rires, chuchotements, cris etc. Jouer sur l’intensité de la voix, des bruits.Jouer sur la durée du son, son crescendo, decrescendo … , son initiation, son extinction.

PRESENTER: Être très précis sur la singularité du son (hauteur, nature) Chanter, jouer!

REPETER :Affiner /spécifier la nature, la clarté, la diffusion des sons Régler l’intensité, le volume.Parfaire les moments clés collectifs et individuels : début/ fin / silence.Par ex insister, appuyer sur le 1er ou le 2ème son émis ( voir W beat box)Par ex aller tjs crescendo ou allonger le moment de silence.

FAIRE DES CHOIX:Simplifier, raccourcir ensemble la phrase sonore : Par ex ne pas dépasser 15’’.Enlever les moments confus : Par exemple, décider de ne garder que des percussions ou inversement que des mots. Bien marquer des temps de silence (4’’ !) et des moments d’arrêt.Soigner la qualité du silence et des arrêts, de l’immobilité, de la suspension et le placement du regard.

STRUCTURER >> Dans un ordre défini : - Faire un bruit par accumulation : interprète 1 puis 2, jusqu’à 5 : - Proposer une accumulation de rythmes créés avec une action sur son objet/ de son objet. (Le n°1, puis le n°1 et 2, puis le n°1, 2 et 3…)Puis :- S’arrêter à l’écoute- Repartir comme on veut: un artiste prend l’initiative dans le groupe de redémarrer sans parler.- Réaliser un crescendo/decrescendo de vitesse (temps) puis de volume (intensité sonore)>> de plus en plus vite / de plus en plus fort.- S’arrêter à nouveau.On peut aussi opter pour d’autres procédés comme la répétition / succession des interventions individuelles et collectives .

EXPERIMENTER:Trouver un bruit avec son objet:Chercher pour chacun un bruit, un son, des percussions corporelles, un mot, une structure rythmique…

SA pdf

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

CYCLE STAGE

MENU

Comme dans Terrain Vague,-> Trouver un bruit avec son objet Construire une petite phrase sonore qui s'articule avec celle des autres

1 a PHOTO

OBJETS

2

1

6

5

3

4

ENRICHIR Jouer sur: Le contact avec l’objet : comment le déplacement est construit en lien avec l’objet : les parties du corps qui touchent, tiennent, animent, mobilisent et/ou arrêtent l’objet La direction du mouvement (vers le haut, le bas, l’avant, l’arrière, diagonale …) La forme /trajectoire du mouvement : lancer, rouler, soulever, tirer, pousser L ’espace du mouvement (sur le sol, dans les airs, autour du corps, sur le corps).La durée du mouvement, sa vitesse, son rythme (arrêts-reprises ; accélération, ralentis etc )L’énergie du mouvement : frotter, frôler, caresser, effleurer, percuter, propulser, écraser, aplatir, tapoter, pointer, piquer, recouvrir… L’amplitude du mouvement : exagérer, agrandir, rétrécir

PRESENTER Montrer à un autre groupe : être dedans, branché sur ses camarades ; à l’écoute Assumer ses choix Retrouver le plaisir de la découverte, de la « 1ere fois » : se débarrasser de la récitation… Re-vivre, re-sentir l’effervescence de l’expérimentation.

REPETER Préciser le déroulement /cheminement /enchainement des 2 déplacements : de A à B puis à partir de B.Affirmer le placement du regard, par exemple : - Regard sur son objet, tout le groupe regarde dans la même direction- Avoir un regard intentionnel Enlever ou modifier certains éléments, enlever les passages superflus (car pas cohérents / propos .)

FAIRE DES CHOIXRéfléchir aux espaces de présentation/réalisation de chaque élève : centre/ avant-scène / cour/ jardin et pourquoiRéfléchir à la ventilation dans le temps, Doser le tonus corporel : faire des choix d’énergie : Identifier / énoncer ce qui organise, construit les manipulations et déplacements : par exemple : « retournez-moi ça » « tu ne serais pas un peu maniaque ? » « ça colle ce truc-là » « ça pèse une tonne » «vaut mieux pas toucher » « bien ranger dans l’ordre » .

STRUCTURER Arrivés au point B : Ajouter un module commun de 5 actions : en prélevant un module « essentiel », une image forte, singulière de chaque proposition.Soit tout le monde apprend le module d’un artiste, soit chaque groupe reprend une action / artiste pour composer son module commun. Choisir l’organisation collective, Réfléchir à: l’enchainement, l'articulation optimale des différentes séquences retenues , leur organisation chronologique, alternance.Jouer sur la structure générale du tableau Répéter certaines séquences, inverser des séquences …Jouer sur les procédés de composition : Par ex réaliser à l’unisson/ cascade Imposer le déplacement final : Réaliser le même module en répétition pour aller se placer : 3 interprètes à cour et 2 à jardin

EXPERIMENTER A partir de sa position précédente (fin des bruits), construire un déplacement en relation avec son objet pour aller du point A actuel à un point B défini. Ce déplacement doit être constitué de 5 actions ou modules différents. Exemple : frotter, frôler, caresser, effleurer, percuter, propulser, écraser, aplatir, tapoter, pointer, piquer, recouvrir…

SA pdf

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

CYCLE STAGE

MENU

Comme dans Terrain Vague, -> Initier des déplacements en manipulant son objet : c'est la trajectoire de l'objet qui aide à aller vers...

1 a PHOTO

TRAVERSEES

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1

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ENRICHIR : Jouer sur les composantes du mouvement : Traverser en marchant, sautant, courant, reculant, glissant, roulant… Le temps, la vitesse , la durée du mouvement : mettre des ralentis, des arrêts, des accélérations, ralentis, accélérer seulement certains passages. L’espace : utiliser les 3 niveaux de l’espace (ras du sol, médian, haut), les orientations (reculer faire face, profil ), changer de sens, faire des effets réverse.Le corps : travailler sur la variété des appuis, toujours identiques, variés, inattendus… Les relations : suivre, doubler, enchaîner, superposer, croiser les traversées ou encore prendre appui sur les autres, les dépasser, passer dessous… L’énergie : avancer contre une force opposée, être propulsé, glisser, virevolter, être explosif, mettre des accents, prendre de l’élan, s’estomper, ne jamais arrêter le mouvement, défiler, couler…Affiner la mise en mouvement, comment le mouvement est initié, arrêté : jeter, pousser, tirer percuter, taper, glisser, renverser, basculer, faire rebondir, appuyer.

PRESENTER:Montrer à un autre groupe,Bien caler la fin du tableau : image des objets seuls sur scène => Quelle trace on laissera?

REPETER: Préciser les mouvements Enlever ou modifier certains éléments, enlever les passages superflus (car pas cohérents / propos ou techniquement trop exigeants sans doute au détriment de l’interprétation.) Inventer un moyen plus accessible pour rester dans l’interprétation

FAIRE DES CHOIX:Traversées orientées sur un axe cour/jardin.(En relation à l’œuvre de référence) Consignes pour structurer les traversées (utilisables plusieurs fois pour arriver aux 10)- Solo, - En duo, - Libre, - Avec un objet, - Traversée collective (tout le groupe), - Un trio et un duo, - En déposant l’objet...

STRUCTURER: Réfléchir aux élèves impliqués dans chaque traversée:Fixer la chronologie, le nombre de passages pour chaque traversée, les élèves impliqués dans chacune. Réfléchir aux passages identiques / différents, dans le même sens, en aller-retour.Réfléchir aux procédés de composition retenus : unisson, répétition, superposition, canon, accumulation, cascade...

EXPERIMENTER: Vivre des situations de déplacements, traversées collectives « Traversons ensemble »,« Les traversées »,« Les marches et courses à l’unisson ».

Comme dans Terrain Vague,sur un principe d’occupation permanente du plateau -> Construire 10 traversées : - 2 avec objets- 2 traversées à plusieurs : un trio/ un duo,- 2 traversées collectives (tout le groupe),- 2 libres,- 2 seul en déposant l’objet.

SA pdf

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

CYCLE STAGE

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1 a PHOTO

TRAVERSEES

Traversons ensemble

Les traversées

La bête qui avance

CYCLE STAGE

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1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

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5 CLAP FIN

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Les marches et courses à l'unisson

ECHANGES

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ENRICHIR: Trouver différentes solutions pour manipuler l’objet et se déplacer (ex : Contact avec l’objet obligatoirement non manuel et différent à chaque fois.)Chercher des déplacements, trajectoires, orientations, arrêts, contacts singuliers, Modifier son déplacement (passages au sol, roulades, un au sol, l’autre saute par-dessus pour reprendre la vidéo).Modifier les hauteurs, les niveaux des échanges,Jouer sur le timing des changements,Jouer sur la trajectoire des objets, (aérienne, manuelle : l’objet est donné, posé, coincé...) Jouer sur le contact, la saisie, la mobilisation et l’immobilisation de l’objet,Jouer sur les positions de départ et d’arrivée : distances, contacts entre les élèves, orientations, trajets (forme, durée),Jouer sur l’énergie des déplacements : explosifs, fluides, accentués, lourds, légers-aériens, => écraser, sautiller...

PRESENTER : Montrer à un autre groupe: ENVOYER !!

REPETER :Préciser les échanges:Enlever ou modifier certains échanges qui échouent, enlever les passages superflus (car pas cohérents / propos ou techniquement trop exigeants sans doute au détriment de l’interprétation).Inventer un moyen plus accessible pour rester dans l’interprétation.

FAIRE DES CHOIX:Organiser les 4 temps dans l’espace, dans leurs durées respectives Préciser le déroulement /cheminement /enchainement, les TRANSITIONS entre les 4 temps.Attention : éviter les échanges réciproques car pauvres. Doser le tonus corporel : faire des choix d’énergie : Identifier / énoncer ce qui organise, construit les échanges : par ex : « attrape ça » « fais-y bien attention » « ça part vite » « ça pèse une tonne » «vaut mieux pas toucher » « bien ranger dans l’ordre ».

STRUCTURER : Réfléchir aux espaces de présentation/réalisation de chaque échange : centre/ avant-scène / cour/ jardin et pourquoi.Réfléchir aux formations de chaque sous-groupe (ligne, triangle, côte à côte, colonne…) ;Jouer sur les hauteurs, distances Modifier la formation du groupe (en ligne, cercle, carré, éparpillé).Jouer sur les procédés de composition : par ex : utiliser le procédé de cascade, d’unisson ou lâcher-rattraper.

EXPERIMENTER: 1) Unisson de 5 mouvements avec un objet identique: Créer un total de 5 mouvements à l’unisson.2) Les objets restent et les interprètes bougent,3) Les objets bougent, les interprètes restent sur place,4) Les objets et les interprètes changent de place.

Comme dans Terrain Vague-> Créer un tableau à partir de 4 consignes simples :1) Un unisson de 5 mouvements avec un objet identique,2) Les objets restent et les interprètes changent de place,3) Les interprètes restent et les objets changent de partenaire (obligation d’au moins une trajectoire au sol),4) Les interprètes ET les objets changent de place.

SA pdf

1 a PHOTO

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

CYCLE STAGE

MENU

ECHANGES

Self-Pass

Ronde de balle(s)

CYCLE STAGE

MENU

1 a PHOTO

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

Bambous

L 'important c'est pas la balle, c'est moi

Les balles qui circulent

ACROBATIES

2

1

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5

3

4

ENRICHIR :Trouver une situation, ou un jeu, ou un déplacement qui sera prétexte au porté, à l’acrobatie.Trouver une situation, ou un jeu, ou un déplacement qui sera la continuité, la conséquence du porté, de l’acrobatie.Jouer sur les composantes du mouvement : ralentir, appuyer, allonger chaque figure… Jouer sur l’espace requis : grande amplitude, envol ou petite figure.Jouer sur la nature des déplacements qui amènent, suivent l’acrobatie (suivre au lieu de rencontrer si nécessaire ?) Jouer sur l’amplitude des acrobaties, la hauteur des portés, le nombre d’acrobates impliqués. Jouer sur la nature et la difficulté objective des acrobaties (roulade vs saut de main -> plus manuelle, plus renversée, plus tournée ).

PRESENTER: Montrer à un autre groupe: TOURNER! !

REPETER :Préciser les acrobaties, Considérer, oublier... les formes , lignes , retenuesEnlever ou modifier certains éléments, enlever les passages superflus (car pas cohérents / propos ou techniquement trop exigeants sans doute au détriment de l’interprétation.) Inventer un moyen plus accessible pour rester dans l’interprétation

FAIRE DES CHOIX: Retenir les acrobaties qui sont les plus pertinentes en fonction des ressources et des effets envisagés, Insérer les différents moments à des temps, dans des espaces choisis;Jouer sur le timing de l’acrobatie : son intrépidité, le sentiment d’urgence ou de sérénité, de prise de risque : attendre le dernier moment.

STRUCTURER : Jouer sur les procédés de composition : par ex répéter en boucle le petit singe; Construire les espaces et sens des acrobaties associées : évitement ? accompagnement ? opposition & contraste du mouvement (sur /sous, devant/derrière ; avec /contre).

EXPERIMENTER: Expérimenter 3 formes : 1 Du contact à l’acrobatie : Par deux face à face, par deux épaule / épaule, par deux dos à dos...2 Les portés : Expérimenter et réaliser 8 portés acrobatiques simples,3 Les acrobaties : Expérimenter et réaliser 8 acrobaties dynamiques simples.

Comme dans Terrain Vague -> Participer à 3 acrobaties minimum chacun: - au plateau toujours 1 interprète en mouvement - sortie de scène autoriséeConsigne :En reprenant tout ou partie du répertoire acrobatique proposé, construire: Un moment de danse contact/acro, dans lequel chaque « porté dynamique » ou chaque acrobatie est la conséquence ou la cause d’un mouvement, d’une situation de jeu.

SA pdf

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1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

CYCLE STAGE

MENU

ACROBATIES

Le noeud collectif

La chenille qui tortille

La bête qui avance

Rencontre à choix multiples

Ici et là

Les boucles qui enferment

Le duo ligne et courbe

La danse contact

La chair challenge

La colonne

La grande chandelle

Le petit singe

Porté Titanic

Roue en trio

Salto Louis XIV

Souplesse avant duo

Station sur les hanches

Ici

La montée colonne

CYCLE STAGE

MENU

1 b BRUITS

1 c OBJETS

2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

1 a PHOTO

Acrobaties autour de Terrain Vague

CLAP DE FIN

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ENRICHIR : 1 Equilibre de l’objet sur le corps: Jouer sur:- La surface de contact avec l’objet (tête, coude, dessous du pied, creux de la nuque, des reins ; la main D ou G,- L'éloignement de l’axe du corps, du polygone de sustentation,- La position du corps (assis, couché, accroupi, emmêlé),- La durée, la lenteur, fugacité de l’équilibre,- La construction de la mise en équilibre, la rupture de l’équilibre, de l’apnée,- L'énergie mise en œuvre : raide, rigide, forte ou effleurée, suggérée , - Le poids ressenti de l’objet (plume, bulle, lourd, écrasant).2 Equilibre du corps sur l’objet: Jouer sur- La surface d’appui sur l’objet,- La hauteur de l’équilibre,- La position du corps (groupé, tendu, penché, cassé)- La durée de cet équilibre,- La construction de cet équilibre (étapes, contrepoids),- La nature de cet équilibre (nombre d’appuis, renversement…)- L’empilement possible de différents objets.

PRESENTER: Montrer à tout le monde!! Sentir le fourmillement du plateau!

REPETER :Préciser l’enchainement des équilibres et l’intensité des moments suspendus, leurs paramètres;Doser le tonus corporel,Affirmer tout particulièrement pour ce tableau final le placement du regard.

FAIRE DES CHOIX:Placer les moments suspendus à des endroits clés de l’espace scénique : jouer sur les diagonales de force, fuite, les espaces cour et jardin.Se donner une règle, une boussole … et construire la composition à la lumière de cette règle: Identifier / énoncer ce qui organise, construit les moments suspendus : par exemple : « ça ne tombera pas » « c’est pour toi que je fais ça» « ça part toujours du bas vers le haut » « ce sont les yeux qui dirigent » «c’est là-bas qu’on ira ».

STRUCTURER :Réfléchir à la ventilation dans le temps de chaque équilibre ; Choisir à quels moments, pourquoi?Réfléchir aux procédés de composition qui pourraient souligner des moments particuliers (unisson/ question-réponse).Réfléchir aux espaces de présentation/réalisation de chaque équilibre : centre/ avant-scène / cour/ jardin et pourquoi? Mais on peut aussi imposer: par ex : Chaque groupe tire au sort un emplacement, une position finale dans l’espace à travailler.- Tous serrés face au public,- Groupe éclaté,- 1 seul et 4 ailleurs,- Tous alignés,- Sortir de scène.Réfléchir aux entrées et sorties des différents élèves : présence au plateau ou sortie coulisses.

EXPERIMENTER: 1 Equilibre de l’objet sur le corps:Chercher un point de suspension, d’équilibre singulier, inédit de l’objet sur son corps : Idée un équilibre fragile ténu, mais stable (interdépendance).2 Equilibre du corps sur l’objet Expérimenter une posture personnelle en équilibre sur son objet + une façon de rompre l’équilibre sans chuter.

Comme dans Terrain Vague, -> Créer un tableau à partir de 2 « points de suspension»: Une mise en équilibre de l’objet sur le corps,Une mise en équilibre du corps sur l’objet.

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1 b BRUITS

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2 TRAVERSEES

3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

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CLAP DE FIN

Chat perché

Les cubes

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3 ECHANGES

4 ACRO

5 CLAP FIN

CE N'EST PAS UN ACTE MYSTERIEUX, MAIS UNE METHODE

CE N'EST PAS UN ACTE MYSTERIEUX, MAIS UNE METHODE

LE PROCESSUS DECREATIONARTISTIQUE:

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PRESENTER

+ 1 EXPERIMENTER

+ 6 PRESENTER

3 CHOISIR

2 ENRICHIR

5 REPETER

4 STRUCTURER

COMPOSER STRUCTURER ORGANISER AGENCER

REPETER SINGULARISER FIXER MEMORISER DONNER DE L’IDENTITE

ENRICHIR APPROFONDIR DEVELOPPER LA QUALITE DU MOUVEMENT

SELECTIONNER FAIRE DES CHOIX RENONCER

EXPERIMENTER INVENTER EXPLORER ESSAYER

PRESENTER RESTITUER S’ENGAGER ASSUMER

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1 EXPERIMENTER EXPLORER

POURQUOI ?

QUEL INDUCTEUR CHOISIR ?

COMMENT UTILISER UNE OEUVRE?

ILLUSTRATIONS

QUELQUES DEFINITIONS

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CHOISIR

STRUCTURER

REPETER

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QUELQUES DEFINITIONS

  • Qu'est ce qu'une expérimentation? « Expérimenter c’est intervenir à l’aide de variables sur un objet pour en comprendre les propriétés. L’art relève de l’expérience : intervenir sur des propriétés (celles du mouvement) pour faire advenir un objet qui n’existe pas encore. Dans cette tâche, on se mesure à soi.Expérimenter, c’est s’appuyer sur des inducteurs.
  • Qu'est ce qu'un inducteur ?L'inducteur est un prétexte à se mettre en mouvement le plus rapidement possible. L’enseignant exploite des inducteurs divers et variés afin que chacun puisse mobiliser son imaginaire. L'inducteur n'est pas une fin en soi mais bien un point de départ. Il évoque un univers, donne une direction, fixe un cadre de travail. Il induit l’activité créatrice mais aussi motrice des élèves. Il s’agit d’amener l’élève à explorer tous les possibles et à s’enrichir de ses expériences pour construire des matériaux moteurs au service de son intention.L’enjeu est de solliciter l’imaginaire pour mettre le texte, l’idée, l’image en mouvement au-delà de son sens premier.

  • Qu'est ce qu'une oeuvre ?L’œuvre est une production, une réalisation résultant d'un travail. Elle constitue, une référence, un objet d’étude, une source d’inspiration.Elle n'est pas nécessairement une œuvre reconnue. Elle doit être accessible et compréhensible par les élèves afin d'être directement exploitable.
  • Quelle est l'activité de l'élève dans la phase d'expérimentation ?L’élève va imiter, modéliser, reproduire, improviser, explorer, chercher, découvrir, expérimenter, tâtonner, tester, se tromper, etc.

QQ DEFINITIONS

POURQUOI

QUEL INDUCTEUR?

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ILLUSTRATIONS

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POURQUOI ?

Pourquoi choisir un inducteur ? Il s’agit pour l’élève de vivre des expériences variées permettant de dépasser sa motricité spontanée, de se confronter en tant que matière-sujet à des questions, elles-mêmes sujets d’exploration. Mais il s’agit aussi de s’appuyer sur ces premiers jets pour transformer/dépasser le "déjà-là ". • « Placer les élèves dans une activité de recherche, dès le début du cycle d’apprentissage et à chaque séance, paraît donc incontournable pour les aider à rompre avec leurs représentations initiales » (B. Lefèvre, l’Artistique, 2016)• « Solliciter la dynamique de l’imaginaire pose le socle de toute démarche de création. Par conséquent, la mise en jeu de la créativité motrice organise la première étape de ce processus ». (B. Lefèvre, l’Artistique, 2016)• « L’artiste doit avoir quelque chose à dire, car sa tâche ne consiste pas à maitriser une forme, mais à adapter cette forme au contenu » (W. Kandinsky) Basée sur l’IMPROVISATION ou sur UNE PREMIERE ECRITURE plus ou moins guidée, cette étape permet à l’élève d’ouvrir son champ perceptif, générer des « sensations-images » (Robinson, 1981), de libérer la gestuelle pour transformer le mouvement usuel en une variété de réponses gestuelles.

Pourquoi choisir une œuvre ? « L’œuvre d’art, un APPUI FONDAMENTAL pour lever les obstacles. La rencontre avec l’œuvre, en tant qu’objet-support d’une séquence d'enseignement donne du sens à la création artistique. Elle offre un contexte concret d’appréhension d’un univers symbolique où les élèves disposent d’exemples de choix de gestuelles et de procédés de composition mis au service d’une intention. » (Eduscol 2020) Elle traite d’un PROPOS ARTISTIQUE OU EXPRESSIF (aussi appelé parti pris esthétique). L’œuvre permet de créer un projet de communication donnant une vision sensible du monde, que l’artiste confronte à celle du spectateur. L’élève doit pouvoir percevoir le propos, se l’approprier et à son tour en avoir une lecture singulière. Pour stimuler l’imaginaire des élèves : faire naitre des idées, permettre la conversion d’images mentales en mouvement, produire des réponses corporelles rapides, guider vers une gestuelle éloignée d’une motricité usuelle.

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QUEL INDUCTEUR CHOISIR?

Comment choisir un inducteur ? En fonction de l’objectif poursuivi, des goûts, du niveau, de l’imaginaire, de l’expérience et de la sensibilité des élèves, mais aussi du propos artistique retenu et des compétences de l’enseignant. Les inducteurs proposés par l’enseignant doivent être adaptés au niveau et à la maturité des élèves pour pouvoir être traités par une grande diversité de solutions motrices. > L'onglet « illustrations » de cette étape fournira de multiples propositions d’inducteurs et d’œuvres comme point de départ à l’expérimentation.

Quels niveaux d'inducteurs choisir ? -> Niveau 1 : Inducteur concret ne nécessitant pas d’interprétation, l’élève peut reproduire directement une gestuelle – Pas d’abstraction requise Ex : verbes d'action, objet, gestes du quotidien, statues...-> Niveau 2 : Inducteur nécessitant une traduction corporelle ou spatiale de l’œuvre. Ex : reproduction gestuelle des lignes d'un tableau, des mots d'une poésie...-> Niveau 3 : Inducteur nécessitant une distanciation au réel, une construction symbolique de la gestuelle. Ex : appropriation d'une thématique, d'une symbolique de l'espace...

Combien d'inducteurs choisir ? - Un pour une situation, une leçon ou un cycle.- Plusieurs inducteurs de mêmes natures ou de natures différentes, complémentaires ou opposées.- Plusieurs inducteurs qui traitent d'un même propos permettent de diversifier les évocations possibles et donnent la possibilité de multiplier les interprétations.

Quand présenter un inducteur? - Avant la création, pour inviter à expérimenter à initier le mouvement.- Pendant la création pour relancer ou enrichir.- Au cycle suivant pour approfondir.

Avec qui travailler les inducteurs? - En interdisciplinarité (classe à PAC, atelier artistique, travail sur le chef d'œuvre en lycée professionnel).- En co-intervention avec un partenaire culturel

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  • Quels sont les différents types d'inducteurs?

1) Les oeuvres : sonores (musique, son, paroles, etc.), poétique, littéraire (roman, poésie, fable, proverbe, conte, etc.), photographique, sculpturale, picturale, chorégraphique, cinématographique, etc

2) Les formes corporelles : les gestes professionnels, les verbes d'actions, les arts martiaux, les danses traditionnelles ou guerrières, les composantes du mouvement (espace, temps, énergie, etc.)

3) Les thèmes ou matières du quotidien : des objets, un fait divers, un extrait de journaux, un fait d’actualité, un extrait de pub, etc.

4) Les domaines culturels et historiques : l'univers d'un chorégraphe, un fait historique, la culture d'un pays, des notions de philosophie, etc.

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COMMENT UTILISER UNE OEUVRE?

Phase 0 : Demander aux élèves de REFLECHIR à l'oeuvre choisie:En prendre connaissance (contexte, histoire, lieu...) avant la leçon, la diffuser sur l'espace numérique de travail. Challenge : donner le plus d'informations possibles sur l'œuvre à son arrivée en cours.Demander éventuellement de réfléchir à comment la mettre en gestes.

Phase 1: guider un ECHAUFFEMENT , une MISE A L'ECOUTE

Phase 2: Face à l'oeuvre: BRAINSTORMING / DEBAT 1/ Etudier le propos artistique (symbolique, sens caché), contextualiser l’œuvre,2/ Faire une analyse personnelle de l’œuvre : premier ressenti personnel, des sensations et sentiments, en lien avec les premiers effets perçus. Les partager avec le groupe,3/ Faire une analyse objective, analytique de l’œuvre : utiliser l’œuvre comme boite à outils : repérage et zoom sur les éléments choisis,4/ Comparer à d’autres œuvres : mettre en perspective; élargir à d'autres œuvres ayant le même propos.

Phase 3: IMPROVISATION COLLECTIVE guidée par l'enseignant Le but est de convertir les images mentales en actions précises grâce à des consignes porteuses d’exigences énoncées par l'enseignant. Le but est d’obtenir un grand nombre de propositions gestuelles, d’explorer les possibles. Ils s’inspirent, déforment, prolongent les idées et gestuelles induites par l'œuvre. Les élèves répondent de manière spontanée, toutes les réponses sont bonnes. Organisation : Les élèves peuvent être placés en cercle, dos à dos/face à face, chacun dans son espace en dispersion, en plusieurs vagues, en diagonale ou en traversée.

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MA VILLE EN MOUVEMENT

LE TABLEAU COMME PLATEAU SCENIQUE

ANIMER LES SCULPTURES

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LES MOTS EN MOUVEMENT

LES SUPER-HERO(ÏNE)S

ILLUSTRATIONS: EXPERIMENTER

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Ex Banc public

1 Investir l'espace public

Utiliser tous les espaces publics : Escalator, banc, muret, escalier, grille, fontaine, entrée, parc, feuillage, pelouse, lampadaire, passage piéton, place publique, statue, square pour enfants, tourniquet, murs, barrière de sécurité, trottoir, porte, enseigne, rue, balcon, rampe d'escalier, marche, journaux, rame de métro, train, gare, grille, arbres, lac...

OBJECTIF : Procéder à une écriture géo-poétique de l’espace en créant une partition d’architecture.Dans son établissement, sa ville, son quartier, transformer un espace incolore sans intérêt à priori en un espace poétique, convivial, pour l’extirper de sa dimension, anonyme. BUT : Concevoir une vidéo, une chorégraphie en utilisant l’espace urbain : surfaces, volumes, lignes, couleurs, matières (herbe, béton, carrelage, plastique, pierre, mosaïque…). Enregistrer les sons, les bruits, les paroles trouvés dans l’environnement.

https://www.youtube.com/watch?v=CWVWzeqpmsw

Ecrire une partition gestuelle en utilisant des verbes d'actions pour faire corps avec la structure. Ex: Glisser sur un muret, bondir sur un trottoir, s'allonger sur un banc...

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2 L'architecture des batiments

La chapelle du ruban Japon

Projet de gratte-ciel qui tourne sur lui mëme Dubaï

Université polytechnique Hong-Kong

Proposer des formes de corps inspirées par l'architecture : Par exemple : Le projet de gratte-ciel : s'étirer vers le ciel, se figer, monter sur la pointe des pieds pour s'élever, s'élancer, forme concave et convexe (courbure du dos, dos rond...), sinuosité du corps, corps étroit, membres proches de soi, se rétrécir, corps solide et gainé, droit comme un "i" prêt à se déformer, à tourner lentement sur soi-même comme les tours, à se tordre, se déformer...La chapelle au Ruban : enrouler les bras autour de soi, se recroqueviller sur soi-même; tourner sur soi-même, torsion globale du corps, élan et dynamisme, mouvement spiralaire des bras, des jambes, des poignets, libérer les flux, se laisser porter. L'université polytechnique : s'empiler les uns sur les autres, s'allonger au sol, monter les couches successives en pliant son corps au niveau des hanches, monter l'empilement avec ses mains.

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3 SCENES DE VIE , MESSAGES ET SONS DE MA VILLE

"Steve Mc Curry - Bangkok (2018)"

Les Tag : les dessins et les écritures : quel message ? Ex : "je suis Charlie"Photojournalisme : symbolisant une scène de vie: pauvreté, mondialisation. Si nous le faisions parler, si nous le faisions bouger, que dirait cet homme allongé devant le Mc Do? Créer le paysage sonore de ma ville : Avec quels objets produire les sons ? feuilles froissées, bouteilles écrasées, sifflets, le bruit de la pluie, du vent, les paroles, les murmures, les souffles, bruit de l'eau, des transports, de la rue, des voitures, des discussions, interview des gensComment produire des bruits ? : Comment faire un montage facilement ? : télécharger le Logiciel AudacityQuels effets sonores puis-je utiliser ? :

https://www.youtube.com/watch?v=GMkFcsV3mgw

https://aau.archi.fr/cresson/cres-s-o-u-n-d/la-boite-a-effets/

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4 MA VILLE EN POESIE

L’idée générale : description de ce que voit le personnage -> propos artistiqueLe personnage : "seul, mes baskets, j'avance" -> propos lié à l'isolement en société, errer dans l'espace, s'isoler du groupe, être rejeté par le groupe.L’atmosphère : "grisaille, néant, carcasse, vide, désossée" -> espaceLes verbes : "colle, coule, s'aligne, avance, s'engouffre, sombre, rouillant, s'affaisse" -> formes de corpsLes vides et les pleins : "no man's land, delta du vide, vide du jour, cité cernée" -> structuration espaceLes lieux : "murs, enceinte, néant, caisse, parking, microcosme" -> objet pour matérialiser l'ambianceLes matières : "caoutchouc, asphalte, vapeurs, rouillant..." -> énergie du mouvementL'atmosphère sonore : "symphonie de dysharmonie" -> faire parler ma ville dans une bande son dédiéeArchitecture : "cité, tour, parking, voie express, voie ferrée, tours ZUPées" -> droiture du corps comme les voies, vitesse du corps express, idée d'enfermement de cloisonnement, structuration du plateau scénique, temporalité et corps figés, saccadés.

A quels paramètres les mots peuvent-ils se référer ?

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5 Photographies aériennes : plan, rues, lumières, pics de pollution

Observer l'organisation des lignes proposées dans les photographies : lumières /rues/de la pollution: orthogonale, dense, irrégulière, tressée, droite, trajet, en boucle, en labyrinthe...

Se mettre dans la peau d'un oiseau qui observerait la ville vue d'en haut, il verrait :

Des croisements/des espacements entre les gensDes rencontres/des zones d’isolementDes zones de saturation/des videsDu silence/du bruitDe l'immobilité/des courses poursuitesDe l’ordre/du désordreDes arrêts/des accélérationsDes gens assis/gens deboutDes gens proches/des gens éloignés--> Autant de contraintes directement exploitables.

Exemple d'improvisation guidée pour utiliser les lignes du tableau : Se déplacer en courant dans l'espace, en suivant des lignes droites, en courbe, en zigzag, en marche arrière, passer d’une ligne à l’autre, frôler quelqu'un, tourner à droite, faire demi-tour; se déplacer en marche arrière, en ligne courbe comme pour longer le Rhône, faire le tour de l’arc de triomphe, éviter les zones de pollution en faisant un grand détour, prendre la diagonale pour aller m’arrêter à un feu, patienter, puis accélérer en ligne droite sans griller les priorités, prendre à gauche, faire le tour du rond-point, se garer sur Broadway, faire le tour du parc de Central Park, se perdre dans le labyrinthe de ses rues.->Aider à la précision des trajets en mettant des repères au sol

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6 COULEURS ET LIGNES EN MUSIQUE Mondrian - Broadway Boogie-Woogie (1942)

  • Analyser les couleurs : elles sont vives pour reprendre l'impact de l'éclairage électrique de New-York. (Cf. la symbolique des couleurs primaires)
  • Utiliser les mouvements et la musique du Boogie-Woogie : Les rectangles asymétriques correspondent à la mélodie syncopée du boogie-woogie :Demander aux élèves de se déplacer selon les lignes et de placer une gestuelle spécifique au Boogie-woogie sur les rectangles, par exemple : 4 tours enchainés (1'14), des sautillés (0'28), un arrêt (2'01), une acrobatie à deux (0'56 + 2'23 + 2'53 + 3'18), un contact prolongé avec les mains, un mouvement complexe avec les jambes (1'39 + 3'51), une esquive (1'52), sautiller sur un pied (2'06), des sauts (4'), improvisation libre en tapant le tempo avec ses mains (4'18)... puis des arrêts, des accélérations, des ralentis pour contraster avec le rythme effréné (suivre la musique et la quitter). Sentir un paysage urbain joyeux et toujours en mouvement

https://www.youtube.com/watch?v=__iZjcZUrtMl

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7 L'ESPACE A PLUSIEURS (Photos issues de National Géographic)

  • Exemple d'improvisation guidée: Diviser la classe en deux groupes de passants (ou en deux groupes d'oiseaux) désigner un passant (oiseau) PILOTE qui guide le groupe : déplacements dispersés, très serrés, un ou plusieurs oiseaux s’échappent puis reviennent dans la volée, cette volée prend la forme d’une grappe, d’une comète, en V, les oiseaux volent serrés les uns contre les autres, se dispersent, puis retrouvent leur espace de vol.Un oiseau quitte le groupe et traverse une autre volée à toute allure, ce qui crée la dispersion de la volée. Changer le meneur de la volée d'oiseaux, la volée fait demi-tour, recule, la même distance est conservée entre les oiseaux, la volée se déplace avec les aléas des courants d'air chaud qui poussent le groupe à gauche puis à droite, la volée s’arrête, vole au ralenti, fait demi-tour, 4 groupes d'oiseaux se croisent pour ne faire plus qu’un.... aux élèves d'inventer la suite.

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Utiliser les photographies de "National Geographic" comme des contraintes pour structurer l'espace.

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La Sculpture en mouvement

Analyser les sculptures : Points d’appuis, courbes, énergies et contractions musculaires, vides et pleins, formes ouvertes/fermées/étriquées/ramassées, torsions et tensions du corps, hauteurs, positions des regards, angles, …Animer les sculptures : Varier les entrées et les sorties dans la forme, changer les orientations et le sens des mouvements; déséquilibrer, se contorsionner, dégonfler, étirer, écrouler, ouvrir, fermer, agrandir la posture, faire respirer la statue; prendre des risques en s’élevant, se renversant, en allant au bout du déséquilibre, en réduisant les surfaces d’appui, en diversifiant les parties du corps engagées, en décentrant son regard, ...

Visite du musée Rodin avec de M-C Piétragalla (lien)

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Assembler les sculptures en magma

-Un personnage se détache du groupe et constate le chaos, vision des enfers-Créer des tensions, des contre poids, des déséquilibres : la chute infernale des corps dans le vide (possibilité d’utiliser une table ou des bancs)-Utiliser les différents plans (avant/arrière) à la manière des sculptures positionnées sur la porte-Faire apparaître l’énergie des corps : quitter le léger, le lisse et le joli-Donner une attention particulière aux mains : partie la plus expressive pour Rodin-Poser la question de la place de l’individu dans le groupe, ses relations aux autres, sa place, son rôle

Créer des petites SAYNETES NARRATIVES montrant un vaste ensemble tourmenté de corps en forme de MAGMA

Donner à voir des statues imbriquées, entremêlées les unes dans les autres qui entrent en contact, se chevauchent, se portent, des personnages perturbés qui tentent de s’échapper, s’élancer, qui glissent, qui disparaissent sous les autres : idée du magma, du brouhaha des corps

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L'Idée du magma en peinture

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Le tableau comme plateau scénique

1- Poser et orienter le tableau au sol comme s'il était le plateau scénique.Ex : le grand cercle rouge en haut à gauche du tableau correspond au fond de scène côté jardin.2 - Construire un parcours, un tracé sur les lignes et formes choisies.

W Kandinsky - Composition VIII (1923)

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TABLEAUX

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Colorer son déplacement

1- Observer la couleur des trajets ou formes choisisEx : la ligne que j'ai choisie est rouge.2 - Choisir une signification à la couleurEx : Je choisis le courage comme signification du rouge.3 - Créer une forme qui symbolise le courageEx : je marche sur la ligne comme un funambule sur son fil, symbole du courage.

La symbolique des couleurs

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Croiser les lignes

Le tableau est découpé en jeu de cartes. 1- Tirer au sort une carte. Sur celle-ci, un trajet est dessiné.2 - Construire ce déplacement sur le plateau scénique. 3 - Croiser mon parcours avec celui d'un camarade en superposant nos deux cartes : créer des rencontres, des points d’intersection, entremêler nos déplacements Impression générale recherchée : accumulation, croisement, répétition, juxtaposition

Vassily Kandinsky – Trente (1937) découpé en jeu de cartes

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EXEMPLES DE TEXTES

POESIE: ---> Les poésies se trouvent dans la rubrique "ressources en PDF"

Quels mots/phrases/textes choisir ? : extrait de conte, album, paroles d'une musique, calligraphie, poésie, article de presse, fait divers, récit légendaire, nouvelle, message publicitaire, dicton, mythe, manga, science fiction/anticipation, pièce de théâtre…

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Le chorégraphe W. Forsythe s'inspire du sonnet de Shakespeare « un bijou suspendu dans la nuit noire » pour chorégraphier. Et vous, quel serait votre bijou ?

SCENE ACTUELLE

Thématique : Environnement

Thématique : Social-Violence

Thématique : Harcelement Homme-Femme

Animer son acrostiche : poème dont on peut lire les mots formés par les initiales des phrases. Par ex : je choisis le mot GUERRE, j'écris une phrase qui commence par un G puis un U... Chaque phrase correspond à une phrase gestuelle. En écrivant lui-même le support de gestuelle, la chorégraphie sera d'autant plus facile à produire et à mémoriser.- Animer son autobiographie

D.Larrieu - Waterproof (1986)

- Animer son calligramme : poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en lien avec le sujet du texte, ou opposé au texte. L'espace sera plus facile à construire si l'élève a créé lui-même la forme de son trajet.- Animer son slam-Auto -description : le geste induit le texte

M. Rollinat - Magie de la nature (1855)

Poèmes japonais Haiku

Micket 3d -Respire (2016)

Suzane - Il est ou le SAV ? (2019)

Orelsan – Tout va bien (2017)

Yseult – Corps (2020)

Suzanne –SLT (2019)

Clara Luciani – La grenade (2018)

W. E. Henley - Invictus (1875)

J-P. Siméon - Eloge de l'inconnu (2004)

J. Prévert - Je suis comme je suis (1946)

Créer son oeuvre

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MISE EN OEUVRE

Pourquoi choisir les mots/phrases/textes comme inducteurs ? Il s'agit de quitter la gestuelle quotidienne, le mime ou la reproduction d'une technique déjà construite pour tendre vers une gestuelle personnelle. Face aux mots, l'élève met en jeu son imaginaire et son ressenti. Il cherche comment les mots peuvent raisonner en lui.

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Comment utiliser les mots ? • L'inducteur doit avoir du sens pour l'élève et être accessible. L'enseignant peut d'abord donner des exemples pour que les élèves comprennent la démarche. • L'élève peut reformuler le mot en le décrivant, en disant à quoi il lui fait penser, et prononcer le mot dans sa tête en le faisant.• L'élève produit, sans aucune contrainte de départ, un mouvement court, très précis qui exprime le mot/phrase/texte. • La totale liberté et l'absence de jugement de la gestuelle proposée est indispensable. • L'élève choisit dans sa boite à outils un ou plusieurs paramètres du mouvement : il donne une forme, une amplitude, une énergie... au mot/phrase/texte. Ex : Quelle forme/énergie/espace a le soleil ? la solitude ? le robot ? l’hiver ? ...• Plus le répertoire gestuel de l’élève est riche, plus il sera facile pour lui de varier ses propositions. • Choisir une relation entre le mouvement et le mot/phrase/texte parmi :

Quelques exemples de chorégraphies construites à partir de textes :

• Philippe Decouflé : "Le p’tit bal" à partir de la chanson de Bourvil « C’était bien »

• Les ballets de Jazz de Montréal : "Dance me" à partir de l'œuvre de Leonard Cohen

• Jean-Claude Gallota : l’homme a tête de chou à partir des chansons de Serge Gainsbourg et Alain Bashung

• La poésie en gestes par Carolyn Carlson

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DU TEXTE AU MOUVEMENT / EXEMPLES D'INTERPRETATION : METTRE EN MOUVEMENT ...

1/ ... la première impression du texte : Ex : Poème Haïku :

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2/ ... la thématique du texte : Ex : Texte extrait d'Invictus : (suivre les propositions en image pour chaque symbolique)1- Se cacher le visage pour ne plus voir le monde en face, 2- Regarder vers le haut pour l'espoir, 3- Geste en fermeture pour l'emprisonnement, 4- Poings fermés pour la force de lutter, 5- Main tendue pour l'espoir d'être libre, 6 - S’appuyer les uns contre les autres pour demander de l'aide.

3/ .... Un mot, une phrase : Mettre directement le mot en mouvement en fonction de ce qu'il nous évoque. La gestuelle est une résonnance au texte. Ex : Texte "Eloge de l'inconnu" : 1- Désigner du doigt pour "tout est menace d'inconnu", 2- Frapper le sol en criant pour "et bientôt la haine", 3- Lever la main pour "vous regardez vos mains que vous croyez vôtres" 4- Porter un masque pour "fermer l'accès, se retrouver avec soi” 5- Appuyer sur la tête en direction du sol pour "le pire c'est la peur de l'inconnu" 6- Lutte entre deux personnages : "bientôt le mépris, bientôt le dégout".

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DES SUPER HERO(ÏNE)S AUX POUVOIRS COMPLEMENTAIRES

LARA CROFT crée par Core Design Propos artistique : Aventurière courageuse et téméraire évoluant dans un univers plein d'incertitudes, elle subit une forte pression dans des situations stressantes et peut se retrouver dans une solitude extrême en milieu sauvage. Elle lutte contre les cataclysmes. Exploitation : Gestuelle athlétique, précision et technicité des mouvements, sauts précis pour évoluer dans des passages délicats (flammes, sols qui se dérobent, chute de rochers), traverse l'espace avec discrétion et légèreté. Elle est poursuivie et attaquée régulièrement par des animaux.

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SUPER-HERO(ÏNE)S

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SPIDER-MAN crée par S. LeePropos artistique : Spider-man suit un code moral très strict basé sur l'adage "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Il se dédouble et dissimule son identité.Exploitation : Grande variation des vitesses de déplacement, changements de direction inattendus, propulsions et arrêts soudains, murmures et monologues intérieurs, corps élastique, force surhumaine et agilité hors du commun, adhère aux parois, équilibre parfait dans des postures inconfortables, agilité, variation de l'amplitude dans la gestuelle, disparait/réapparait, utilise des fils pour se déplacer (Créer une chorégraphie en utilisant des cordes).Musique : Spider-man - Movie thème

Créer un bestiaire gestuel. Ex : Akram Khan

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EXPLOITATION

- Inventer un scénario surréaliste dans lequel un/plusieurs super héro(ïne)s mènent plusieurs actions : sauvent des gens qui ne savent pas qu'ils sont en danger (Cf: portés, contacts), chorégraphient des rituels de transformation, créent des déplacements, des mouvements esthétiques (Cf. Tableau ci-dessous : verbes d'actions), inventent des pouvoirs nouveaux. Créer son personnage : l'ancrer dans une esthétique singulière : quels pouvoirs ? quelles actions mènerait-il s'il devait sauver le monde ? Lui donner un nom, lui attribuer un symbole (ex : chauve-souris, S ...), créer son Némésis (son ennemi juré), inventer l'univers imaginaire dans lequel il évoluerait.- Composer avec plusieurs super-héro(ïne)s : similitudes et différences idéologiques, physiques et émotionnelles - Utilisation des objets, création de costumes, gadgets, masques, armures... - Liens possibles avec les héros de la mythologie grecque

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SUPER-HERO(ÏNE)S

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ENERGIE

PCA ETAPES PAR ETAPES

2 ENRICHIR

ENERGIE

CORPS

ESPACE

TEMPS

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DEFINITION

ÉTAPE 2 ENRICHIR A partir des réponses des élèves, l’enseignant va guider, aider l’élève pour enrichir les propositions initiales. Il donne par exemple des consignes relatives aux fondamentaux du mouvement. L’enseignant conduit l’élève à préciser, affiner, les mouvements, séquences gestuelles réalisées par les élèves. Il les invite à s’appuyer sur les paramètres du mouvement pour développer une matière de mouvement portée par une intention et dans la recherche d’une qualité singulière. -Corps (avec certaines parties du corps, dans certaines positions, avec des appuis définis) -Espace (sur des placements, des niveaux, des directions, des tracés différents) -Temps (sur des vitesses, rythmes différents) -Relations (seul, à 2, avec des regroupements, avec des contacts différents… ) -Énergie (en utilisant des images évoquant des énergies variées...

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LE CORPS

Faire varier les appuis utilisés par les élèves :But: Passer d’un déplacement utilisant prioritairement les pieds à un déplacement employant les différentes parties du corps Exemples de situations d’apprentissage :

Pourquoi enrichir?Transformer la motricité usuelle des élèves tout en augmentant leur vocabulaire corporel leur permettra d’utiliser leurs corps comme un véritable objet d’expression.

LIEN Processus de Création Artistique Créer des formes corporelles variées et originales POUR donner une intention au mouvement en vue de servir de plus près le projet chorégraphique retenu.

Comment enrichir?En transformant les formes de corps observées chez les élèves par des contraintes de différentes familles : - Consignes orales,- Aménagement de l’espace,- Contacts.

Faire varier les parties du corps utilisées pour réaliser/initier un mouvement : But 1 : Passer d’un échange d’objet employant principalement les mains à un échange d’objet exploitant d’autres parties du corps Exemple de situation d’apprentissage : « Le Self-pass » *But 2 : Passer d’un contact réalisé prioritairement avec la main à un contact diversifié employant différentes parties du corps Exemples de situations d’apprentissage : 1°) « Rencontre à choix multiples »*2°) « Danse contact »*

Faire sortir de la verticalité :But : Passer d’un déplacement conservant l’axe vertical à un déplacement mettant en jeu des déséquilibres Exemples de situations d’apprentissage : 1°) « Les boucles qui enferment» *

Concrètement

1°) Les statues : Mise en piste 8 (-> lien)

2°) La balade de clown : Mise en piste 11 (->lien)

3°) « La bête qui avance » *

2°) La balade clown : Mise en piste 11 (-> lien)

* situations consultables sur ce site

CORPS

ESPACE

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L'ESPACE

Faire varier les niveaux et/ou les plans : bas/moyen/haut ; horizontal/frontal/sagittal:But : Passer d’une exploitation uniforme de l’espace à une utilisation variée. Exemples de situations d’apprentissage :

Pourquoi enrichir?Sortir d’une présentation frontale au centre de la scène car tout espace occupé dégage une signification.

LIEN Processus de Création Artistique Tout espace occupé dégage une signification DONC les combinaisons des directions, des orientations, des niveaux, des tracés et des dimensions multiplient les possibilités de mouvements et de significations, et enrichissent l’expression.

Comment enrichir?En diversifiant l’espace utilisé par les élèves.

Faire découvrir les différentes zones de l’espace scénique et leurs symboliques:But : Passer d’une utilisation aléatoire de l’espace à une utilisation précise et sélectionnée pour appuyer le projet chorégraphique.

Faire travailler les différentes orientations et trajectoires:But : Passer d’une orientation de face avec des trajectoires uniformes et communes à l’ensemble du groupe à un jeu d’orientations et de déplacements utilisés pour renforcer le propos. Exemples de situations d’apprentissage :1°) « Les traversées » *

Concrètement

1°) A bâtons rompus : Mise en piste 6 (->lien)

2°) Rues et Boulevards: Mise en piste 10 ( -> lien)

* situations consultables sur ce site

2°) La Photo: voir Clap de début *

L'espace symbolique (->lien)

Ecole supérieure du ballet de Québec ( Montréal)

CORPS

ESPACE

ENERGIE

TEMPS

RELATIONS

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L'ENERGIE

Jouer sur les contrastes de poids = la quantité d’énergie utilisée. Mouvement fort: une grande quantité d’énergie est utilisée. Il peut correspondre à une sensation de mouvement ferme, énergique, engageant une forte tension musculaire. Mouvement faible (ou léger): une faible quantité d’énergie est mobilisée. Il peut donner l’impression de légèreté, de geste suspendu, de relâchement. TONIQUE / RELACHE ; LOURD / LEGER ; FORT / FAIBLE …-> Passer d’une exploitation uniforme de l’espace à une utilisation variée.

Pourquoi enrichir?Colorer, nuancer le mouvement pour lui donner la juste intention en supprimant les tensions musculaires parasites.

LIEN Processus de Création Artistique L’énergie, synonyme de fonction vitale, caractérise les degrés d’intensité et les caractères de la force donnés au mouvement. Cette force est déterminante, elle confère au geste sa charge affective et sa « coloration » en but de renforcer un propos artisitique.

Comment enrichir?En jouant sur le tonus musculaire des élèves pour les amener à créer des nuances, des contrastes dans leurs mouvements.

Jouer sur les contrastes temps = la vitesse de l’énergie libérée. Mouvement soudain : il est réalisé à une vitesse rapide, donnant une sensation d’éphémère, de brièveté dans le temps.Mouvement maintenu: il est réalisé à une vitesse lente, donnant une sensation de longue période de temps, de mouvement qui n’en finit pas.LENT/ VITE ; ACCELERE/ DECCELERE ; MOBILE / IMMOBILE...

Jouer sur les contrastes d’espace = l’orientation de la libération de l’énergie dans l’espace. Mouvement direct : il est orienté selon une ligne droite et nette.Mouvement indirect : l’orientation n’apparaît pas clairement, le mouvement est sinueux. FLUIDE / SACCADE ; RECTILIGNE / SINUEUX ; ROND / POINTU…

Concrètement

3°) Jeux d'imitation : Mise en piste 9 (->lien)

* situations consultables sur ce site

Exemples de situations d’apprentissage :1°) Sur les verbes d’action et/ou adjectifs : (s’enfoncer, voler, planer, porter…) ou (trancher, démarrer, s’arrêter, courir, marcher, attendre)2°) « Les traversées » *

But : Passer d’un mouvement linéaire et uniforme à un mouvement nuancé, coloré d’une intention créant des effets chez le spectateur

CORPS

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LE TEMPS

Faire créer son propre monde sonore utiliser la voix, son corps comme source de sonorité, composer une musique, se produire dans le silence ou en utilisant des bruitages et/ou percussions…

Pourquoi enrichir?Le temps est grand organisateur. Il fixe la séquence selon laquelle chaque mouvement se déroule. Jouer sur le temps suppose d’en connaître les éléments qui le régissent.

LIEN Processus de Création Artistique La relation au temps est riche lorsqu’elle explore les différents éléments qui la constituent, pour mettre en relief le mouvement, lui donner souffle et vie.

Comment enrichir?En transformant les rythmes utilisés par les élèves, en créant une musicalité propre à chacun.

Utiliser des musiques dont le tempo est différent . Vitesse de déroulement des pulsationsSA sur les contrastes : Vite/ Lent ; accéléré/ décéléré->>Le mouvement des élèves doit suivre le tempo de la musique

Faire découvrir différents mondes sonores . Être à l’écoute des accents = un changement brusque d’intensité (fort ou faible) greffé à la pulsation) SA sur les actions : Réaliser un saut, un passage au sol, un tour, un changement de direction… à chaque accent repéré dans la musique ou déterminé par un chef d’orchestre grâce à un instrument de musique ou même sa voix

Concrètement

3°) La machine infernale*

Exemples de situations d’apprentissage :1°) « Biscotte vs capuche » *2°) « Percu'K » *

But : Passer d’un mouvement trop dépendant de la musique à un mouvement trouvant sa propre musicalité. Le rapport avec mouvement devient alors plus subtil, plus dialogué avec les différentes composantes du temps.

Faire intégrer les pulsations : battements réguliers

* situations consultables sur ce site

Spectacle de la compagnie : « Les 7 doigts de la main » Exemple intéressant d’un monde sonore varié utilisé avec subtilité et entrainant le mouvement

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LES RELATIONS

Faire découvrir les relations de type espace :Par les formes de groupement : formations : ligne, colonne, cercle, V…*Par le nombre d'artistes : groupés, isolés, éclatés,*Par les lieux de l’espace scénique utilisé,*Par les jeux d’orientation/distance et trajectoire,*Par le jeu d’entrée et sortie de scène.

Pourquoi enrichir?POUR donner du sens et une qualité au contact rendant plus expressif le mouvement.POUR varier les types de relation autour d’un thème permettant de renforcer le projet artistique.

LIEN Processus de Création Artistique La qualité du contact, le choix et la variété du type de relation, ainsi que leur combinaison au cours de la création permettront d’intensifier le rapport avec le projet artistique retenu.

Comment enrichir?En faisant découvrir aux élèves les différents types de relations qui peuvent exister.

- Avec un partenaire : relation corporelle ou regard,- Avec le sol, l’environnement,- Avec un objet.

Concrètement

2°) Le Chef d'orchestre (->lien)

Exemples de situations d’apprentissage :

Faire découvrir les relations de type contact = par le corps:

Groupé

Exemples de situations d’apprentissage :1°) Pour ressentir le contact

Les Marionettes (->lien)

2°) Pour produire le contact Les verbes d’action : porter, transporter, soulever, tirer, s’appuyer, caresser, frôler, tenir… ils aident à développer une certaine qualité de contact qui influence le mouvement (énergie, direction…)

Dire Bonjour (->lien)

Faire découvrir les relations autour du temps :grâce aux procédés de composition : Unisson, Cascade, Canon, lâcher-rattraper.

1°) Vagues et Petits cailloux (->lien)

S'appuyer

Tenir

Isolé

Eclaté

Unisson

Cascade

Toucher

Lacher-Rattraper

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PCA ETAPES PAR ETAPES

3 FAIRE DES CHOIX

DEFINITION

ETAPE 3 FAIRE DES CHOIX A cette étape, l’élève commence à passer d’un processus divergent à un processus convergent : il faut faire des choix, renoncer, ne pas tout garder, trier parmi toutes les productions imaginées, inventées précédemment L’enseignant accompagne l’élève dans cette phase de sélection en l’aidant à retenir des séquences, images clés, à colorer les 1ers instants en fonction d’intentions qui émergent, d’un propos qui peut ou non… apparaitre Cette phase de sélection prend en compte les capacités de l’élève et des ses partenaires. Elle se construit sur les possibilités, ressources disponibles au sein du groupe. Les élèves font des choix, sélectionnent (retiennent versus écartent).

QUI CHOISIT ?

POURQUOI CHOISIR ?

COMMENT CHOISIR ?

QUOI CHOISIR ?

QUAND CHOISIR ?

EXEMPLE 1

Choisir, ce n’est pas « fais comme tu veux » mais plutôt «mobilise ce qui te parait le plus intéressant dans l’éventail des possibles offert par les contraintes que je t’impose… ou que tu t’imposes ».

"L'artistique " T TRIBALAT 2016

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EXEMPLE 2

EXEMPLE 2

QUI CHOISIT?

L’enseignant fait des choix , par exemple:- une thématique de travail : les relations, - une œuvre support : Zero Degrees Akram Khan, - une consigne : travail en duo. L’élève fait des choix à des degrés différents selon son niveau d’écriture : Du choix restreint portant sur un élément, un geste, une action (par exemple : choisir de chuter au sol sur le côté) <--------->à des choix plus complexes dévolus au chorégraphe (composantes du mouvement, modes de composition, procédés chorégraphiques, scénographie)...

Au fil du cursus et de l’expertise de l’élève, la part de choix dévolu à l’enseignant diminue et celle dont l’élève a la responsabilité augmente. Exemple : En début de cursus je dois choisir pour répondre dans un cadre très contraint : « vous choisirez un mouvement de bras, lent, dans l’espace haut, relâché» pour arriver par exemple en fin de cursus à choisir seul ces mêmes contraintes pour symboliser « la légèreté ».Les choix sont individuels : je choisis une forme de corps, un espace…, pour répondre à la contrainte/inducteur donné, pour une écriture en solo, ou parce qu’un élève prend en charge le rôle de chorégraphe/metteur en piste pour son groupe sur ce moment. Les choix sont collectifs : nous nous mettons d’accord sur les choix d’écriture de notre chorégraphie, numéro, en lien à notre propos.

A travers le « QUI » c’est bien le rôle de chorégraphe, de metteur en piste dont il est ici question.

QUI

QUI

POURQUOI

QUAND

COMMENT

QUOI

EXEMPLE1

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Part de choix dévolu à l'enseignant / Part de choix laissé à l'élève? => Un étayage puis désétayage progressif de l'enseignant

EXEMPLE 2

POURQUOI CHOISIR?

Pour … dire (raconter ?), évoquer (symboliser ?), interpeller (faire réagir ? questionner ?) au regard d’un thème de travail.Il s’agit donc de choisir pour retenir ce qui fonctionne du point de vue de la faisabilité (ressources des élèves) et de la cohérence (effets produits).Il s’agit de choisir pour être concis et compréhensible au regard :• D’une histoire, une narration• D’une émotion• D’une sensation• D’une règle du jeu• D’un univers• D’une situation, une scène, une œuvre.Choisir, parce que l’on ne peut pas tout réciter au risque de perdre en clarté pour le spectateur.Choisir, pour mettre en avant les moments singuliers, essentiels au regard d’une intention.

Parce qu’être capable de choisir représente un enjeu de formation fort : choisir c’est élever le pouvoir d’énonciation de nos élèves, leurs capacités d’argumentation.

QUI

POURQUOI

QUAND

COMMENT

QUOI

EXEMPLE 1

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EXEMPLE 2

QUAND FAIRE DES CHOIX?

• Choisir au début, dès le départ du processus :C’est choisir une thématique de travail en préambule « nous choisissons de travailler en référence à cette œuvre, cette photographie, cette idée… ». Ici les étapes d’exploration et d’enrichissement seront orientées, balisées au regard de ce choix initial. Par exemple : choisir de travailler sur les portés en référence au spectacle « il n’est pas encore minuit » de la Cie XY. • Choisir au cours du processus : C’est prendre une nouvelle direction, qui devient saillante, prépondérante, à l’issue des étapes d’exploration et d’enrichissement. Par exemple : lors d’un travail en trio, ce qui ressort des phases d’exploration et d’enrichissement c’est un jeu d’espace qui fait penser à l’action de tresser. Le choix d’écriture s’orientera désormais de manière forte autour de « la tresse, tresser, entremêler 3 éléments dans une logique d’alternance ». Cet élément saillant peut renvoyer à : une image forte (qui deviendra peut-être la base d’un mode de composition en couplet refrain autour de celle-ci), une énergie particulière (dont on fera le choix de contraster avec une autre pour la rendre encore plus lisible),une gestuelle (on fera le choix de centrer la composition autour de 2 portés significatifs), un univers qui se dégage (univers fluide et aquatique, que nous choisissons de maintenir tout au long de la composition) …• Choisir à l’issue du processus : pouvoir revenir sur ses choix C’est à l’issue du processus, fort des effets produits par la présentation, qu’il s’agit de modifier, transformer les choix initiaux pour aller vers plus de cohérence.

Si nous développons ici l’étape 3 du Processus de création artistique, le caractère spiralaire et cyclique de ce dernier invite à une réponse différenciée concernant le QUAND choisir…

QUI

POURQUOI

QUAND

COMMENT

EXEMPLE 1

QUOI

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EXEMPLE 2

COMMENT FAIRE DES CHOIX?

C’est construire des liens entre des causes et leurs conséquences : « je sais que si je fais ce choix-là alors l’effet produit peut être celui-là ». C’est progressivement s’approprier une grille de lecture de la motricité, une symbolique du mouvement, qui nous traverse, nous rassemble, et nous permet de nous comprendre, d’attribuer un sens commun et partagé. Choisir en fonction de connaissances, d’observables relatifs à une …

  • Symbolique de l’espace (choisir des lignes de fuite, de force, des traversées, des points au centre, en périphérie, en hauteur…)
  • Symbolique du temps (observer la vitesse : accélérer, ralentir, arrêter, maintenir…)
  • Symbolique de l’énergie (quelle force dans le mouvement ? fondre, exploser …)
  • Symbolique des relations (observer les liens entre les artistes au plateau : se rapprocher, s’éloigner, être ensemble, être avec, être contre…)
  • Symbolique des formes de corps (être droit, courbé, bras levé…)
  • Symbolique des procédés chorégraphiques (répétition = insistance ? cascade = propagation ? crescendo = montée en puissance ? …)

En s’appuyant sur une méthodologie, un code commun à construire et fortement lié à nos cultures, nos imaginaires, nos symboles : vecteurs de notre expression/impression

…ce qui provoque des effets : « quand tu as accéléré, on aurait dit que tu te libérais » ; « quand tu as chuté, on aurait dit que tu étais mort » ; « quand vous vous êtes rapprochés, on aurait dit que la tension montait » …

Mais aussi : Choisir sans être « prisonnier de ses choix » : cf l’exemple des élèves qui choisissent le thème de l’amour, des indiens, du sport mais en font un traitement qui les enferme dans une proposition caricaturale, stéréotypée. Il s’agit alors d’apprendre aux élèves à préciser leurs choix, leur jeu, leur écriture pour ne pas être dans des choix convenus mais singuliers, inattendus et cohérents. Leur apprendre à organiser leur travail à partir d’un fil directeur permet aux élèves de trier, éliminer, choisir leurs mouvements, séquences sans arrières pensées, sans obligation de « faire genre » . Cela résonne, sonne juste, parle d’eux. Le fil directeur part d’eux et ce qu’ils donnent à voir alors traduit une «impression », un « propos » qui leur correspond vraiment, qui reste alors toujours et encore à ciseler. Accepter que certains choix aient un caractère provisoire.

QUI

POURQUOI

QUAND

COMMENT

QUOI

EXEMPLE 1

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EXEMPLE 2

CHOISIR QUOI ?

  • Un espace particulier et son exploitation
  • Des formes de corps
  • Des énergies
  • Un rapport au temps
  • Un univers sonore
  • Des relations aux partenaires
  • Un ou plusieurs objets ou agrès et les relations à établir
  • Une scénographie
  • Un costume, une relation au personnage.

Selon un/des modes de composition… (narration, couplet-refrain, variation sur thème, …)En appui sur un/des procédés de composition. (Répétition, cascade, accumulation, contre-point, lâcher-rattraper, inversion, transposition…)

… Pour en définitive arriver à choisir le mot valise, le thème, l’inducteur qui va fédérer tout cela OU à l’inverse, choisir ce mot valise ce méta-choix, pour le décliner au travers ces différents paramètres.

Exemple : « c’est parce que nous avons fait le choix d’occuper l’espace sous la forme d’une progression depuis le fond de scène selon un procédé d’accumulation, que nous choisissons au final de titrer notre proposition « conquête » OU, à l’inverse « nous décidons de travailler sur « Conquête » alors nous ferons le choix de travailler notre espace de déplacement depuis le fond de scène vers l’avant-scène, de manière redondante et progressive. »

QUI

POURQUOI

QUAND

COMMENT

QUOI

EXEMPLE 1

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FAIRE DES CHOIX

Un exemple de projet chorégraphique (présentation UNSS lycées 2018) décortiqué : « Interchangeable ».

QUI

POURQUOI

QUAND

COMMENT

QUOI

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EXEMPLE 1

EXEMPLE 2

Un travail initial autour d’un duo en danse contact type question/réponse.

Puis, le choix de permuter : Contrainte : tout le monde est capable de danser les 2 rôles de ce duo.

En parallèle, Le choix de jouer avec des procédés chorégraphiques : Répétition (pour renforcer la gestuelle utilisée : le duo de base), Lâcher-rattraper (pour illustrer les permutations), Cascade (pour « dérouler » la partition gestuelle du duo et impliquer tous les protagonistes

Affirmation choix définitif de l’argument : « Un duo pour 12 danseurs, dans ce jeu de permutations personne n’est irremplaçable et pourtant, chacun est unique. »

Arrivée du choix d’un univers sonore : Le choix de l’univers de William Forsyth : travail sur le mouvement, une œuvre. « In the middle somewhat elevated »

Choix ultime : Le titre : "Interchangeable"

Emergence de l’idée forte : Le choix d’organiser toute l’écriture autour de la gestuelle de ce duo,comme prétexte à de nouvelles relations : acrobaties, portés et mouvements.Être capable de danser la même partition en se « piquant la place » : le duo à 3, à 4 à 5… à 12 ? « Colorer » le duo à l’aune d’un nouvel univers, d’une nouvelle émotion : « Le duo complicité », « le duo affrontement », « le duo lent», « le duo énergique », « le duo enjoué », « le duo ennuyé »

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FAIRE DES CHOIX

Un exemple de projet chorégraphique (présentation UNSS lycées 2020) décortiqué : « Une Promenade Obligatoire ».

QUI

POURQUOI

QUAND

COMMENT

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EXEMPLE 1

EXEMPLE 2

Un travail initial autour del’espace de déplacement.

Puis, le choix d’une gestuelle : Déplacements sous forme de traversées. Fil directeur. Temps qui passe, évolution de l’homme, dans quelle direction allons-nous tous ?

En parallèle, Choix de procédés chorégraphiques : unisson, cascade, répétition, inversion, arrêt sur image.

Emergence de l’idée forte,Choix d’utiliser la traversée « fil rouge de la pièce » en slow motion pour dire : non: =>>> Image forte.Soulignée par une organisation de l’espace et une orientation des interprètes pour « sublimer » ce fil rouge.

Arrivée, du choix d’un univers sonore : issu de l’univers de la pièce originale de la Cie Par terre, chorégraphe Anne Nguyen.

Choix ultime :Le titre : « une promenade obligatoire » lien au propos, et idée de « notre » version.

Ensuite, le choix de traversées différentes et répondant chacune à sa propre règle du jeu : univers distincts.Contact, entraide, avec puis contre, seul, déterminé, hésitant, à plusieurs.

Affirmation, choix définitif de l’argument : « Suivre le mouvement ou prendre son propre chemin ? »

Vidéo intégrale ici ->>>( petit pb d'image ... démarrer à 1mn30!)

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POURQUOI?

4 STRUCTURER

ETAPE 4 STRUCTURER Cette étape permet d’agencer et construire le projet artistique. Avec l’aide de l’enseignant, les élèves découvrent, manipulent des procédés de composition qui viennent nourrir l’intention et organiser les matériaux construits aux étapes précédentes. L’enseignant propose, explicite quelques exemples de procédés :

  • unisson,
  • cascade,
  • répétition,
  • transposition,
  • augmentation,
  • accumulation ...
Au fil de cette étape , les élèves agencent progressivement les différentes parties de leur projet, ils organisent, en identifiant un début, une fin et des étapes, transitions reliant l’une à l’autre. Cette structuration s’établit à partir d’une réflexion, d’hypothèses sur la manière dont le spectateur va recevoir telle ou telle proposition, sur la façon de souligner une intention de mettre en avant un parti pris. Ils structurent en fonction d’une intention et retiennent les procédés qui paraissent pertinents et le plus en adéquation avec le projet de départ. Les élèves associent, combinent, synthétisent leurs éléments, matériaux pour donner au fur et à mesure une cohérence d’ensemble, avec un début, des phases et une fin identifiée.

C'EST QUOI?

POURQUOI?

COMMENT?

LES PROCEDES DE COMPOSITION

COMPOSER LES RELATIONS

LA SYMBOLIQUE DES ESPACES

LES MODES DE COMPOSITION

UN EXEMPLE

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CHOISIR

STRUCTURER

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LA SYMBOLIQUE DES DEPLACEMENTS

STRUCTURER COMPOSER , C'EST QUOI ?

La structuration est l’étape permettant de passer de la créativité à la création, du spontané au structuré. C’est le casse-tête de l’écriture du mouvement où il faudra guider la fabrication, la composition.Dans une démarche de création, après une phase de foisonnement, la recherche s’affine ;On nuance, transforme, agence en jouant avec des procédés de composition… pour produire une chorégraphie collective ou individuelle, personnelle et singulière.

« Chorégraphier c’est donc concevoir son énoncé à travers des « règles » issues de la culture artistique, qui vont garantir la lisibilité du propos. A ce titre les procédés de composition représentent des bases formelles pertinentes pour apprendre à chorégraphier. » B.Lefèvre, L’artistique, 2016

QUOI

POURQUOI

COMMENT

PROCEDES COMPO

RELATIONS

SYMBOLIQUE ESP

MODES COMPO

EXEMPLE

SYMBOLIQUE DPT

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STRUCTURER

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STRUCTURER COMPOSER , POURQUOI ?

Les procédés de composition choisis permettront d’enrichir la production, de trier, organiser, assembler, structurer, de jouer sur les contrastes et de renforcer l’émotion ou de créer des surprises chez le spectateur. Ces procédés de composition contribuent à l’écriture chorégraphique au niveau individuel et collectif. Ils sont choisis et utilisés pour servir le propos. Ils donnent une architecture identifiable et reproductible.

Découvrir des principes et des outils pour composer permet à l’élève de dire son histoire, de créer son langage, d’imaginer son espace, d’innover dans ses relations aux autres… et se forger un esprit critique.

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La structuration vise à rendre visible et lisible le thème. Cette phase a donc pour objectif de

  • Préciser, donner une identité à la gestuelle de chaque artiste
  • Organiser l’espace, le temps, l’énergie
  • La relation entre les artistes :
Relativement à l'idée, au thème, au propos… Relativement à leurs capacités ( celles de l'élève, de ses partenaires)

QUOI

POURQUOI

COMMENT

PROCEDES COMPO

RELATIONS

SYMBOLIQUE ESP

MODES COMPO

EXEMPLE

SYMBOLIQUE DPT

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STRUCTURER COMPOSER ,

Les procédés de composition s’appliquent à l’ensemble de la création comme à toutes les unités formelles qui la composent: une phrase, un motif (comme en composition littéraire : texte, phrases, mots) et impliquent toutes les composantes en jeu : le corps, le temps, l’espace, l’énergie.•Pour structurer, agencer, composer il s’agira avant tout de faire des choix : au regard de l’intention, du thème, du message, du propos, de l’idée que les élèves ont choisi de développer. Des choix aussi en rapport avec les capacités de chacun et celles de ses partenaires.• La structuration ou composition nécessite la prise en compte de procédés de composition. • Plus les contraintes de création sont précises, concrètes, plus la phase de composition sera « facile » à structurer pour l’élève.Les procédés de composition contribuent à l’écriture chorégraphique au niveau individuel et collectif.

Selon quelles logiques ?

Structurer la scène : Ne pas hésiter à contraindre davantage les élèves en difficultés dans la composition finale. • Début – fin,• Entrées et sorties,• Dramaturgie (narratif, abstrait, humour, poétique…),• Univers sonore, • Costumes, • Accessoires, • Décor ?

COMMENT ?

QUOI

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Combiner les relations entre les artistes pour donner un sens au propos :

Les PROCEDES de COMPOSITION

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L'utilisation de l'espace et les déplacements sur le plateau : une signification symbolique?

Anouk Médard - Vincent Vergne. Stage FPC Bron - Janvier 2012

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La symbolique des déplacements

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LES MODES DE COMPOSITION

On parle de mode de composition pour décrire, désigner la structure générale, l’organisation d’ensemble, l’architecture d’une œuvre

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Opus14 - Kader Attou - Cie Accrorap :

9’40 à 13’ Ralenti, rupture de rythme, cascade, unisson, changement de place ou coulissage, contraste de niveau14’38 : Trio chorégraphique et entrée d’un autre trio à 15’3822’ à 23’ : Contre-point 26’24 : Duo acrobatique 27’17 : Contraste de temps : le groupe à l’arrêt, un duo en mouvement et contraste de niveau et suivantes un danseur en contrepoint des autres.36’20 à 37’25 Question réponse en trio avec unisson de chaque trio puis rattrapé de tout le groupe dans un unissonA partir de 49’ Chutes au sol, différentes avec un porter d’un trio en contraste et déplacement du groupe pour cohésion autour d’un ATR d’un membre du groupe et formation d’une autre figure collective49’38: Déformation et reconstitution d’une autre figure dans un espace différent 50’09.De 50’09 à 51’ : Exploitation du contre-point et des arrêts sur images (silence corporel) pour mettre en relief un ou plusieurs danseurs.54’52 : Autre exemple de duo avec utilisation du contre-poids…

De 50’09 à 51’ : exploitation du contre-point et des arrêts sur images (silence corporel) pour mettre en relief un ou plusieurs danseurs.

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REPETER définition

La phase de répétition:Un temps de mémorisation, Un temps d'émergence de l'interprétation ,l'investissement de chacun dans son rôle.Un temps de perfectionnement technique et artistique.Un temps d'appropriation et de mise en espace scénique. ( cf contraintes enseignants: nbre élèves, durées, dimensions plateau, scénographie, musique, costumes, emplacement-circulation des spectateurs... )Un temps pour donner une identité.

Les rôles de spectateurs et d’interprètes vont se révéler. Les élèves répètent pour maîtriser la réalisation, la situer dans l’espace et le temps et surtout vérifier qu’ils sont lisibles pour le spectateur. Les élèvent s’engagent pour communiquer en recherchant une visibilité, lisibilité, clarté de leurs actions, en percevant que tout a de l’importance.C'est une période d’échange, de rencontre acteur-spectateur. Les élèves entrent dans une activité critique permettant d’identifier des éléments de sens ou de questionnement portés par leurs projets et ceux d’autres élèves.Au fil de cette étape les élèves utilisent des indications données par des regards extérieurs, au service de leur création finale. Ils appréhendent leur apparence corporelle, comme mise en scène d’eux-mêmes à destination des autres.Ils peaufinent, répètent, ajustent leur création dans les petits détails, de façon autorégulée ou en co-observation.L’élève prend en compte le spectateur, formule des hypothèses quant aux perceptions par autrui de ses choix. Il ne conserve que ce qui est juste, nécessaire.

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Répétition : « Exercice préparatoire, où on reprend plusieurs fois des passages d'une scène, voire la pièce en entier » Glossaire du théâtre

Déf issue du Glossaire du théâtre

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PETIT GLOSSAIRE

La généraleLa répétition « générale » est la dernière répétition avant la première représentation. Elle couvre la totalité de la pièce dans les conditions de mise en scène de la représentation publique (durée, costumes, décors, son, éclairage…). Si hors de l’école elle permet d’accueillir des amis, des invités, parfois la presse, dans nos cycles elle est une excellente opportunité pour présenter à un autre groupe seulement. La colonelleC’est la répétition qui précède la générale. Dans la hiérarchie des grades militaires, le colonel est juste en dessous du général ! La couturièreC’est plus souvent le nom donné à cette avant-dernière répétition avant la première représentation. Elle a pour objectif de tester la pièce avec tous les costumes, de fixer les dernières retouches, d'optimiser les changements, la scénographie. Le nom vient du fait qu'elle permettait aux couturières de faire les dernières retouches aux costumes. La couturière sert aux ajustements techniques : déplacements des artistes, gestion de la scénographie, des décors, lumière, accessoires, maquillages et costumes. Ensuite, viendra la PREMIERE, première représentation officilelle devant un public non choisi.

Au spectacle on parle aussi de Filages : Le filage est un travail de répétition par séquences plus ou moins longues, jusqu'à l'enchaînement définitif de toutes les scènes dans l'ordre. L’italienneC’est une répétition intégrale ou partielle orale en mode rapide. Les séquences sont décrites, dites en accéléré : On liste verbalement ce qui va s’enchainer, qui fait quoi, où, quand, comment.C’est un exercice seulement oral de mémorisation du scénario, du synopsis et plus particulièrement des enchaînements des différentes séquences ou tableaux. L’allemandeC’est une répétition intégrale ou partielle mais cette fois mimée, esquissée physiquement . Les artistes simulent les déplacements, les mouvements en mode survol rapide. C’est un exercice de mémorisation corporelle des déplacements et d’appropriation de l’espace scénique...

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REPETER pour mettre en espace "La couturière"

Répéter arrive en phase de finalisation du projet créatif. Mais répéter est aussi un incontournable, présent au sein de toutes les étapes.Quand la trame est globalement construite, les élèves doivent se l’approprier dans la chronologie et l’espace, mais aussi dans l’approfondissement de chacun des moments individuels ou collectifs. Selon les choix de l’équipe pédagogique, il peut être envisageable d’ouvrir les possibles scéniques : Les élèves pourront donner à voir au gymnase mais aussi dans les espaces contigus au gymnase, ou sur une scène, dans un espace intérieur ou extérieur au lycée (couloir, salle de cours, cour de récréation, escaliers, ateliers …). En gymnase, il est plaisant de ne pas nécessairement fixer un espace scénique central, (effrayant) mais de laisser chaque groupe évoluer, construire dans un espace personnel, ré-approprié => se référer aux arts de la rue où c'est le spectateur qui se déplace devant le spectacle.

Les circassiens ont souvent leur « conduite » sorte d’antisèche accrochée en coulisse. Au départ, relative seulement aux lumières, elle consigne les effets détaillés par tableau, moment, lieu, position des projecteurs, mais aussi « les barrières » qui indiquent les transitions et tout particulièrement les changements de scénographie, d’agrès, la mise en sécurité des espaces.

La phase de répétition est un moment privilégié pour exploiter au mieux toutes les indications, contraintes posées. Les élèves s’approprient les espaces dédiés, découvrent les contraintes qui peuvent être liées aux costumes, accessoires

Les enseignants peuvent concevoir toutes sortes de formes de création : déambulation, happening, spectacle qui implique toute la classe: ci contre: passerelles…

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REPETER pour interprèter "La colonnelle"

On parle souvent du rôle de l’interprète. Selon les différents arts vivants (danse, théâtre, cirque, musique…) l’interprète n’endosse pas toujours les mêmes statuts. Un interprète est un artiste qui joue un rôle (ou un morceau de musique) en traduisant de manière personnelle la pensée, les intentions d'un auteur. Le 1er sens de l’interprète est celui d’une personne qui traduit un texte d'une langue dans une autre. (A cet égard, le circassien est assez rarement interprète). Le personnage endosse lui directement un rôle conçu, écrit par l’auteur et tenu dans la création. Le personnage peut être assez loin, voire même fort loin de la personne. Le personnage est une illusion de personne, pourvu de traits qui vont l'humaniser. Il possède une âme, un caractère, une conscience, une identité : il représente une personne et fait donc un lien entre l'auteur et le lecteur-spectateur.Au cirque, en acrobatie, il est souvent difficile de distinguer le personnage de l’artiste lui-même. Certains parlent plutôt d’artistes au plateau. La concentration que demande la prouesse ne permet pas souvent d’ajouter un jeu. Le circassien, au moment précis où il réalise sa prouesse est dans le je et non dans le jeu. Le circassien, l’acrobate quand ils jouent, ne peuvent pas se dédoubler comme au théâtre ou en danse. Le circassien est lui, avec une présence assumée, une posture choisie et un regard expressif qui prend en considération l'adresse au public.

Entre interprête et personnage ... la personna

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Pour reprendre Jung on pourrait aussi évoquer un entre-deux : une persona Le terme « persona » vient du latin « personare », qui signifie « parler à travers ». Dans le théâtre ancien, il désignait le masque porté par les acteurs pour adopter l’apparence du personnage et porter la voix lors d’une représentation. Mise en avant par la psychologie jungienne (Jung, 1986), la notion de persona se réfère au masque sous lequel se dissimule tout individu, pour se plier aux exigences sociales. Ce masque permet d’entrer en contact avec les autres et facilite, ainsi, la mise en relation avec autrui. Le nez de clown est tout proche de cette communication et la commediad’ell arte a gardé le travail avec masque. La persona est « ce que quelqu’un n’est pas en réalité, mais ce que lui-même et les autres personnes pensent qu’il est » La persona pour Jung est une interface entre l’individu et la société. Il s’agit d’un simple artifice, un compromis. On caractérise avec le rôle social, le statut, la profession. La persona est ce que l’on est dans le monde extérieur : une gentille fille, un vieux monsieur, une mère de famille, un don juan, …

REPETER pour communiquer

Le temps de la répétition est nécessaire pour maîtriser la réalisation, préciser la proposition et surtout la rendre visible, lisible pour le spectateur.C’est le moment pour éduquer le regard. Le regard extérieur va appréhender le travail à l’aune de ses propres représentations, de son imaginaire. Les perceptions vont se transformer en impressions chez le spectateur. Cette étape sollicite la sensibilité de chaque élève et le renvoie à son histoire et à sa culture => Les signes deviennent sens. La vision subjective de l'élève fait partie de son libre arbitre dans le respect de l’autre. Le temps de la répétition est l’occasion d’une expression personnelle évolutive portée sur soi, sur l’autre et sur le monde.C’est un aller-retour d’une grande richesse entre ce que l’acteur se proposait de montrer, dire, et ce que le spectateur a perçu. Attention, il ne faut pas résoudre la lisibilité, la visibilité à une seule hypothèse. Au sein du spectacle, le spectateur voit ce qu’il veut. Comprend ou pas . Il voit toujours des détails, des moments qui l’accrochent, lui particulièrement. Tout a de l’importance Tout pourra faire sens mais pas nécessairement le sens attendu, prévu par les acteurs. La répétition permet d’exposer mais sans chercher à imposer.

Le Titre

On peut quelque fois demander à un élève extérieur au groupe de faire le « scripteur fou », d’écrire tout ce qui lui vient en tête à la découverte du spectacle. Ce script sans tabou aide le groupe à mettre le focus sur l’essentiel, sur ce qui se lit de ce qu’on a écrit. Au-delà de la perception, cette étape vient questionner les représentations. Le spectateur peut ou non apprécier le projet et son rendu. Cette présentation-représentation peut donner lieu à des traces qui en permettront la rediffusion sous différentes formes (vidéo, photographie, dessin, écriture…). Ces traces peuvent être riches pour questionner ce qu’il reste d’un spectacle vivant après sa présentation publique.

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La phase de répétition permet aussi souvent d’arrêter définitivement le titre donné à la création. Souvent, les élèves, ont accroché leur travail à un propos, une problématique. Les artistes donnent fréquemment un titre « provisoire » à leurs créations : Ils observent que ce n’est pas parce qu’ils voulaient dire quelque chose au début qu’ils vont au final dire la même chose à la fin. Le même cheminement se produit pour les élèves. Arrivée l’étape de la répétition, la version du projet établie doit se stabiliser. Il convient à un moment de dire stop, de ne plus toucher, changer quoi que ce soit même si peut-être, cela exige de la part des élèves un certain renoncement, ou encore une légère amertume devant la profusion des idées qui continuent à arriver. Le « filage » du spectacle est calé et seules quelques minimes mises au point ou ajustements pourront émailler ponctuellement les séquences qui restent fixées. Il faut « terminer » même si le projet n’est « jamais fini ». Le titre vient ponctuer le travail. Il résume, évoque, suscite la curiosité

REPETER pour donner à voir L'évaluation du spectateur

La générale ou ultime répétition dans les conditions de spectacle (musique, costumes, décors, prouesses techniques…) est fondamentale. Ce temps de répétition prépare, rassure. Chaque présentation, représentation est singulière, toujours unique et marquante et répéter en amont relativise, apaise, sécurise. (Contraint quelques fois à renoncer à des passages périlleux).Une répétition devant quelques spectateurs aide les élèves à gérer une tension émotionnelle souvent vécue comme très forte. La question du rôle de spectateur est essentielle au spectacle : Rôle souvent difficilement appréhendé en EPS notamment dans l’assignation institutionnelle à l’évaluer.Fréquemment, les enseignants mettent en place une évaluation du spectateur, qui vise à vérifier la reconnaissance chez les élèves d’éléments objectifs et constitutifs de la présentation (respect des consignes, utilisation de l’espace…) ou parfois à réguler une attention improbable du reste de la classe… Si le spectateur s’ennuie, chahute, sans doute est-ce parce que ce qu’il y a à voir est bien peu intéressant, fade. Et cet ennui, cette dispersion renvoie alors à un échec relatif mais douloureux de l’enseignant. Autrefois, les critiques et autres journalistes venaient pour la Générale. Concevoir le spectateur comme un journaliste, un photographe de presse, un critique d’art peut ouvrir, offrir d’autres perspectives. Certains établissements envisagent l’évaluation du spectateur à partir de la réalisation et justification de 4 clichés (par ex pour un blog reportage) qui seront effectués lors de la RE présentation ou Première si une Générale a été mise en place. cf ci-contre

Evaluer : "le photographe"!

Titre : "Perchées" Photographe : incompréhension: Elles ne sont plus perchées ?

Titre : "We, as women , have more than enough"

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Muni d’un appareil photo EPS, le photographe, émissaire de son groupe doit réaliser par exemple 4 prises de vues négociées en groupe après débat suite à la Générale. Il peut aller au plateau (sans gêner) lors de la re-présentation et chercher des angles de vue favorables. L’équipe pédagogique peut cibler à loisir les clichés commandés ; Citons par ex

  • Un tableau, une image, un moment qui permet de comprendre le titre, thème choisi par la troupe et communiqué
  • Un choix d’espace particulier qui fait « trace » ou grand ou …
  • Un solo, ou coup de projecteur étonnant, inattendu
  • Un moment fort ou décalé, un choix étrange du groupe qui suscite interrogation, doute, incompréhension
L’évaluation prend alors en compte la dimension artistique des clichés. Le meilleur élève aura su construire un point de vue esthétique, artistique, anticiper et capter les moments clés ; Il saura aussi justifier ses choix en associant les indicateurs et les effets. Ses clichés pourront même sublimer des instants au demeurant modestes en jouant sur les plans, cadrages, points de vue, zoom… Ses photos reflèteront une implication sensible, des choix esthétiques opérés. L’élève moins artiste aura effectué des clichés précis, pertinents Les formes, personnes, figures, objets, instants photographiés montreront les liens explicites effectués entre indicateurs et effets ou entre un parti pris de composition et une intention. Chaque élève, groupe pourra avoir une lecture personnelle, discutable mais le collectif pourra expliquer son choix, argumenter. L’élève effectue des liens. Les élèves plus en difficultés s’en tiendront à des clichés bateaux, des images qui renverront souvent au tableau initial ou final, ou autre photo « de groupe », coup de projecteur sur un solo, un exploit technique remarquable. Les contraintes-commandes de l’enseignant ne seront pas nécessairement toutes illustrées et les images pourront être très conventionnelles ou même ratées. L’élève reste sur un constat.

REPETER pour ÊTRE... , LA

Lorsqu’ils répètent, les élèves apprennent à ajuster leur apparence corporelle, comme mise en scène d’eux-mêmes à destination des autres. Le passage devant un public est un moment fort et authentique où l’image du corps joue un rôle important, dans la construction de soi et de l’estime de soi. Il faut y préparer les élèves Le spectacle, la présentation seront un moment unique et marquant pour l’élève dans son parcours de formation. L’appréhension peut être vive mais elle doit nécessairement être positive. Si l’élève refuse d’entrer en scène, de « se taper la honte », alors, vraisemblablement une étape a-t-elle été manquée, échouée. L’élève doit être heureux d’aller au plateau, de montrer son travail même s’il appréhende. Beaucoup d’adultes ont eux-mêmes ressenti les difficultés d’être en scène, en piste, sous le regard des autres, ils ne doivent pas faire violence aux élèves, leur donner un sentiment de honte.Mais il ne suffit pas de dire pour faire, d’être propulsé sur la piste pour « être », bien. L’engagement, la sincérité de l’acteur et des élèves ne sont pas spontanés : ils sont le fruit d’un travail, de répétitions, de passages devant un public.

L’étape de répétition permet d’approfondir, de prendre le temps de travailler la présence. Ce qui porte cette présence chez un acteur, c’est d’abord le regard. Le silence et l’immobilité sont deux autres éléments déterminants pour la qualité de l’interprétation. Le sur-jeu Pendant le temps de répétition le travail consiste aussi à apprendre aux élèves à surtout ne pas sur-jouer, forcer leur jeu, "faire genre"Être seulement juste, sincère.

La Présence

Savoir attendre, s’arrêter, un instant, longtemps. « Apprendre à ne rien faire, vraiment rien, sans souci », sont des consignes précieuses et rassurantes pour les élèves.

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L’étape de répétition permet d’approfondir, de prendre le temps de travailler la présence. Ce qui porte cette présence chez un acteur, c’est d’abord le regard. A propos du travail du clown, A Riot Sarcey[1] déclare que le nez rouge est un moyen magique : « il éclaire ce qui est essentiel, c’est-à–dire les yeux, la partie intérieure de l’homme qui affleure ». Pourtant le travail du placement du regard est souvent oublié. En EPS plus particulièrement, il cède le pas au geste, même si celui-ci se veut pourtant expressif. Avec les élèves débutants, la recherche du regard directionnel constitue une 1ere étape. Le regard dirige l’action. Il est centré sur quelque chose de concret : un objet, une direction, un point. Apprendre à placer, à poser intentionnellement les yeux sur un objet, un lieu, un autre, à ne pas fuir, paraît simple mais s’avère souvent déstabilisant pour les élèves d’autant plus que c’est une tâche qui leur est rarement demandée. Le silence et l’immobilité sont deux autres éléments déterminants pour la qualité de l’interprétation. Tout enseignant a expérimenté lui-même la nécessité de poser son discours, de s’immobiliser et de faire silence pour obtenir l’attention et la curiosité des élèves mais cette règle semble être oubliée dans les activités « d’expression » en EPS. Dans une discipline du mouvement, on peine à admettre ou on oublie d’enseigner l’immobilité, la suspension du geste. De leur côté, par peur de ne pas faire assez, par crainte du vide, les élèves tombent fréquemment dans l’excès, la surenchère et la sur abondance de gestes, de déplacements. Le projet prend alors des allures de précipitation et de gigotage sous prétexte de chercher à créer une émotion, une impression chez le spectateur. Lorsqu’ils sont placés dans des situations de silence -assez rares pour eux- les élèves en saisissent l’intensité, la qualité, mais il faut progressivement les apprivoiser avec ce silence et l’impression de vide qu’il crée. Savoir attendre, s’arrêter, un instant, longtemps. « Apprendre à ne rien faire, vraiment rien, sans souci », sont des consignes précieuses et rassurantes pour les élèves. [1] A Riot Sarcey . Le clown est l’avenir de la femme. Avant-garde, cirque ! Autrement 2001.

PRESENTER POURQUOI?

6 PRESENTER

ETAPE 6 PRESENTER Le passage devant un public est un moment fort et authentique mais aussi marquant pour l’élève dans son parcours de formation. Son appréhension peut être vive, elle doit donc être anticipée, préparée, car la rencontre entre artistes-acteurs et spectateurs est essentielle pour estimer le degré d’impact de la proposition, la qualité de l’interprétation, pour réguler son projet a posteriori si nécessaire, pour progresser. Le spectacle amène les élèves à gérer une tension émotionnelle souvent vécue comme très forte. Chaque rôle donné à voir peut sublimer l’identité plurielle de chaque élève et l’ouvrir à d’autres identités. Au-delà de la perception, cette étape vient questionner les représentations. Le spectateur peut ou non apprécier le projet et son rendu. L’enseignant peut éduquer le regard. La vision subjective de l'élève fait partie de son libre arbitre dans le respect de l’autre. Cette étape sollicite la sensibilité de chaque élève et renvoie à son histoire et à sa culture. Elle peut induire des questionnements et des remises en question, qui, par l’accompagnement pédagogique de l’enseignant, seront sources de progrès et d’épanouissement. Ce moment de partage est un véritable temps de communication, un temps d’éducation au respect du travail fourni, d’éducation à la perception et à la justesse de ses ressentis émotionnels. Cette phase de restitution doit se vivre à l’échelle de la séquence, du cycle mais aussi souvent de la leçon. Aller jusqu’à cette étape de présentation de la production finale, de « l’œuvre » est important. Elle participe à se montrer, à se donner à voir publiquement, par le corps, en vue des capacités à développer ultérieurement. Être ici, dedans, debout L’élève est pleinement responsable de sa proposition artistique. Elle est publique, voire numérique pour être revue, retransmise par vidéo. Cette présentation-représentation peut donner lieu à des traces qui en permettront la rediffusion sous différentes formes (vidéo, photographie, dessin, écriture…). Ces traces peuvent être riches pour questionner ce qu’il reste d’un spectacle vivant après sa présentation publique.

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La présentation est l’aboutissement d’une démarche de créationCette présentation de la composition, confrontation aux partenaires de travail qui deviennent public, met en évidence la variété des voies permettant de traiter un même sujet ou thème. La présentation permet également de relancer la pédagogie et lui redonner une dynamique, susciter chez l’élève d’autres motivations pour repartir vers une exploration en vue d’un perfectionnement.L’enseignement des activités artistiques passe par des apprentissages relatifs au rôle de spectateur. Travailler sur le regard du spectateur c’est contribuer à l’éducation artistique et culturelle de tous les élèves.

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Pourquoi la présentation est-elle essentielle en création artistique?

Aysun (17 ans, option « arts danse ») revient sur sa prestation à l’issue de l’épreuve du bac « C’était super fort ! J’ai eu vraiment beaucoup d’émotions en la faisant pour les autres ! Je suis contente de moi. J’avais très peur d’être regardée par les autres quand on a commencé la danse…Aujourd’hui je suis vraiment heureuse d’avoir fait cette chorégraphie »Maxime (17 ans, UNSS arts du cirque) revient ainsi sur son parcours au lycée « J’ai bien vu… maintenant, je n’ai plus le même regard sur les choses… ça m’a apporté une culture mais aussi une façon de comprendre et de regarder les choses. Ça va au-delà du cirque et de la danse je pense… Au niveau du ressenti… du partage… je ne sais pas bien comment l’expliquer… déjà, je suis plus à l’aise avec moi-même… parce que je suis du genre timide, même si ça ne se voit pas comme ça. Ça m’a permis de ne pas avoir peur de parler, de pas avoir peur de faire une représentation devant cinq cent personnes… ça m’a donné confiance en moi ». Extrait issu de Betty Lefèvre, L’artistique, 2016

ESPACE

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Indéniablement, être regardé par ses pairs représente, dans un premier temps de la pratique, une réelle posture d’appréhension. Une posture bienveillante de l’enseignant, associée à la mise en place de rituels organisationnels au sein des leçons, dès le début de la séquence, semble ici particulièrement important pour espérer voir diminuer progressivement ces attitudes réfractaires grâce à une évolution du statut du regard. La dimension collective est également favorable à cette prise de distance par rapport au regard d’autrui. Betty Lefèvre, L’artistique, 2016

QUAND ?

La représentation devant un public active des appréhensions qui peuvent être progressivement atténuées par la répétition des expériences de scène. Tout comme l’ensemble des étapes du processus de création artistique, il ne s’agit pas d’une progression linéaire par addition d’acquis, mais d’un processus spiralé, avec transformation personnelle du comportement résultant des critiques, de la prise de nouvelles informations et de remises en question.

Créer un temps de présentation en cours de séquenceDes mini présentations en cours de séquence, permettent à chaque groupe de commencer à filer leur production finale. Cette étape est indispensable pour favoriser des apprentissages « étape par étape », mettre en évidence certains problèmes, et commencer à mémoriser les différentes scènes.

Créer un temps de présentation à la fin ou en cours de chaque leçonDifférents modes de présentation sont possibles pour atténuer le stress du passage devant toute la classe (le réserver pour la fin de la séquence) :- L’enseignant tourne d’un groupe à l’autre : le groupe ne montre qu’à l’enseignant;- Regrouper 2 groupes ensemble : un groupe montre qu’à un seul autre groupe;- Tous les groupes présentent en même temps à l’enseignant.

Créer un temps de présentation à la fin de la séquenceLa présentation en fin de séquence est indispensable, elle vient finaliser un cycle d’apprentissage mais elle permet surtout d’engager les élèves dans un véritable « projet de spectacle ».

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Par une familiarisation à la production devant un public, les élèves passent progressivement de la peur d’être jugés à l’envie de proposer quelque chose aux autres. A l’occasion de leur pratique (de danse et/ou de cirque…) petit à petit il n’est donc plus guère question pour les élèves de paroles, de justifications par les mots, encore moins de compétition, mais de don de soi, de singularité « à assumer » comme leur répètent leurs enseignants et enseignantes. « Assume ! » « Fais toi confiance », « ne lâche rien… du début à la fin », telles sont les expressions couramment employées par les professeurs d’EPS à l’occasion des présentations. Betty Lefèvre, L’artistique, 2016

COMMENT ?

Le regard des autres, inhérent à la pratique artistique, peut-être une réelle source d’appréhension en début de pratique. Aider l’élève à passer de la peur du jugement au plaisir de donner à voir aux autres nécessite une posture bienveillante et des dispositifs pédagogiques à la fois rassurants et exigeants. La scène doit être envisagée comme « un espace de tous les possibles » qui sublime les contraintes de la réalité quotidienne.

Créer des conditions proches d’un lieu de spectacle pour la présentation finale :- délimiter un espace scénique avec un emplacement défini du public- définir un ordre de passage.- définir les conditions de début et de fin du passage : installer un début et tenir l’image de fin grâce à un état concentré.

Conseils d’organisation :Proposer 2 passages pour chaque groupe (non consécutifs) et évaluer le meilleur des 2 afin de permettre :- la gestion du stress, du trac du premier passage (le 2e est souvent meilleur)- la validation d’une véritable écriture (être capable de refaire 2 fois la même chose).Remarque : il est possible de prévoir des séquences improvisées dans une chorégraphie, mais en exiger la trame, le fil conducteur.

Filmer les présentations afin de permettre :- aux élèves de se voir eux-mêmes : feed-back essentiel pour l’interprète- à l’enseignant de mieux évaluer bien qu’évaluer à partir d’une vidéo peut être discutable (cela relève du libre choix de l’enseignant).

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