Want to make creations as awesome as this one?

Projet d'écriture par des élèves de Classe de Première

More creations to inspire you

Transcript

Fables de gens de la quatorzaine

Projet d'écriture réalisé par les élèves de Première

le projet

Lorem ipsum dolor sit amet

S'inspirant des Fables de Jean de La Fontaine dont l'étude est au programme des classes de Première, les élèves, seuls ou à plusieurs, ont rédigé une fable. Sur un ton humoristique, satirique, parfois tragique, ils ont tenté de mettre en scène des animaux ou des humains, dans la situation inédite que nous vivons actuellement.Chaque texte est accompagné d'un dessin ou d'une photographie, les Fables de La Fontaine étant elles-mêmes toujours accompagnées d'une illustration.

  • Les Animaux malades de la PesteFable 16
  • Le Chat et les SourisFable 15
  • Etat du mondeFable 14
  • Le Village, l'invasion et le vieux BoucFable 13
  • Patienter pour mieux profiterFable 12
  • Le Lion et l'indiscipline Fable 11
  • Le Cochon, le Chat et l'hygièneFable 10
  • Le Chat et la SourisFable 9
  • Une photographie du confinementFable 8
  • Les Rats dansent, les Souris se cachent et la mort frappe encoreFable 7
  • Le Mal mystérieuxFable 6
  • La Chouette et les ignorantsFable 5
  • Le confinementFable 4
  • Le Serpent inconscientFable 3
  • Le Renard qui se croyait Empereur du MondeFable 1
  • De nouveauFable 2

REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS

Un grand merci aux élèves des deux classes de Première qui se sont investis dans cet exercice d'écriture facultatif A.S & A. L

Les fables de la quatorzaine

Fables de gens de la quatorzaine

Le Renard qui se croyait Empereur du monde

Dans une période de prospérité, Où aigles et renards se disputaient le monopole du pouvoir, Un mal vint rencontrer les douces brises d’hiver : Un virus infectant lions autant que brebis, N’épargnant point d’espèce sur terre, il tuait sans regarder. Le roi des Aigles, qui avait vu ce mal se répandre en premier lieu dans son nid, Décréta l’isolement total de ses compatriotes. Il leur tînt ce discours : - Demain, tous les aigles devront être dans leur nids, Ils ne sortiront que pour chasser. Ainsi, nous combattrons ce mal. Imitant le roi du ciel, les autres espèces s’empressèrent de rentrer dans leur territoire Et de ne point plus le quitter. Le roi des renards, Se croyant encore Empereur du monde, n’en fit cependant rien :- Que les renards se baladent tranquillement, déclara-t-il Sommes-nous des moutons ? Non. Nous sommes une espèce forte !

Fables de gens de la quatorzaine

Le Renard qui se croyait Empereur du monde

Le Renard qui se croyait Empereur du monde

Nous ne nous laisserons point enfermer par les aigles comme les autres !Ceci est leur virus, pourquoi devrions-nous nous en préoccuper ? D'ici,Le territoire des aigles est bien loin. Il se situe aux confins du monde, A l’Est de toutes les contrées. Il faudra à ce virus une bien belle ténacité Pour tuer toutes les espèces qui nous en séparent. Les chevaux, les poissons Ainsi que les brebis auront raison de ce mal. Il n’en fallut guère plus aux renards qui appliquèrent ces conseils à la lettre, Tels les moutons qu’ils n’étaient pas. Les renards vivaient donc selon leurs habitudes, Sans voir l’épée de Damoclès virevoltant au-dessus de leur tête. Le roi dut cependant en voir l’ombre, car « le mal des aigles », Comme il l’avait ainsi nommé, devint bientôt mère de toutes ses angoisses. Or, le virus s’étant répandu parmi les animaux, Tous priaient les érudits de trouver le remède aux maux du monde. Un cheval se déclara à même de produire très prochainement la solution Qui immuniserait les peuples contre le virus.

Le roi des renards, sentant certainement le vent tourner et le danger se rapprocher, S’empressa d’aller cueillir cette nouvelle fleur d’espérance : -- Cheval ! Donne-moi ce remède ! Je te payerai bonne fortune Pour que les renards en soient les seuls bénéficiaires. Or, nourriture, territoire : Tout pourrait être à toi ! Mais rien n’échappa aux rats qui avaient tout entendu Et qui s’empressèrent de répandre la nouvelle. Les renards furent bientôt au centre de l’attention, pointés du doigt de par leur égoïsme. Sous la pression, le renard annula son offre. Il décida plutôt de s’adresser à son peuple, Demandant à ses compatriotes de restez chez eux sans qu’ils le puissent vraiment. Le roi renard rentra donc chez lui la queue basse et les mains vides, Sans pour autant avoir dit son dernier mot : bientôt, des équipements anti-virus Seraient détournés vers le territoire des renards.

Fables de gens de la quatorzaine

Le Renard qui se croyait Empereur du monde

Par le pouvoir des Fables La Fontaine a démontré Que pour que l’on prête oreille il faut nous captiver, Histoire et singerie sont de vigueur pour imposer une morale. Ainsi vous raconterai-je une histoire banale, Celle d’une mésange qui convainquit la ménagerie De s’unir pour arrêter goutte à goutte le feu dévastateur, Chaque animal depuis l’idolâtre et l’admire. Cependant l’oiseau bien que fédérateur Ne tarda pas à s’établir en un lieu proscrit : Ladite forêt inflammable abritait de meilleurs fruits. De nouveau l’incendie fut déclaré, Nul enseignement du feu n’avait été tiré, Les oiseaux entêtés se brûlèrent les ailes. Ainsi qu’importe la crise quelle que fût-elle L’Homme réagit de façon similaire. L’appât du gain anéantit résolutions et décisions : Attendront l’écologie et les plus démunis Tant que ça profite à l’économie ! L’Homme sans cesse répète. Ecrit par C.H

De nouveau

Cela n'empêchera pas les renards d'être l'une des espèces les plus touchées par le virus,Entraînant la perte de nombre d'entre eux.Ce que le roi des renards retiendra, c'est que ce n'est point parce que tout le monde suit le même chemin que c'est forcément le mauvais et qu'il vaut mieux être un mouton quelques secondes que mort pour l'éternité. Il songera qu'il lui eut mieux valu reconnaître sa faute plutôt que d'avoir tenté d'escroquer les espèces.Cette fable s'adresse aux Etats-Unis, tout le monde l'aura compris. Ecrit par I.P

Fables de gens de la quatorzaine

A cause d’un manque de respirateurs, Le serpent sut alors qu’il allait mourir dans l’heure. Dans de telles situations, Mieux vaut ne pas céder à la tentation, Pour ne pas mettre en péril nos vies ni celles des autres. Ecrit J.G & E.M & S.V

Le serpent restait à son logis à cause d’un bacille, D’un germe ; d’un virus qui lui gâchait la vie. Il n’en pouvait plus d’être enfermé ainsi. Il ne rêvait que d’une chose : s’échapper d’ici. Il se sentait jeune, fort, invulnérable, Pour lui, jamais cette bactérie ne l’atteindrait, C’est pourquoi il ne se sentit point coupable, Lorsqu’il s’échappa de son habitat. Tout heureux, il se rendit chez ses amis, Ils prirent du bon temps, bravant les interdits, Reprenant leur vie comme elle l’était, Sans se soucier des risques qu’ils prenaient. Mais bien vite, la culpabilité rongea notre serpent, Puisqu’une fois chez lui, Une sévère toux le prit, Et à l’hôpital, il alla. Un Saint-Bernard vint alors le voir, Lui annonçant qu’il ne pouvait le recevoir,

Le Serpent inconscient

Fables de gens de la quatorzaine

Le confinement

Les animaux étouffés dans un zoo Commencèrent à se rebeller contre l’humain. Alors, ils décidèrent de partir aussitôt Mais devaient se méfier de leur gardien le chien. Ainsi, une fois leur plan de sortie élaboré Ils décidèrent de quitter rapidement leur abominable maison. Les singes prirent les devants de la troupe pour s’en aller Et furent suivis par tous les animaux dont les lions et les faucons. Cependant, l’absence d’humains leur parut fort étrange, Toutes les rues étaient désertes, histoire inhabituelle. Le monde était sans vie et les magasins connaissaient une forte pénurie. Le renard, en ricanant, plaisantait sur cette situation étrange. Les poules prirent leur courage à deux mains pour lui signifier que son exclamation était irrationnelle.

Le lion calma ses troupes en disant : " Je viens d'apercevoir un homme dans son salon Il doit être puni : il porte une muselière !"Les hyènes diaboliques proposèrent de se venger de ce qu'ils avaient enduré auparavantEt pour une fois, tous les animaux du zoo étaient en accord avec cette proposition. La pie proposa ainsi de voler tout l’argent des hommes L’idée de les manger fut rapidement proposée par le bison, Mais les pingouins trouvaient cela honteux et irrespectueux. Ils demandèrent : « Pourquoi ne pas les traiter à leurs manières du passé ? » Les tigres trouvaient cela indignant que les Hommes fussent tous heureux Et suggérèrent ainsi de s’amuser comme ils le faisaient quand ils étaient encagés.

Le confinement

Fables de gens de la quatorzaine

Le confinement

Une chouette posée sur son arbre, observant l’horizon, Vit au loin deux ânes, rigolant-à foisons. Mais que font-ils-là ? se demanda la chouette Regardant la scène par le petit bout de sa lorgnette. Plus les deux compères s’approchaient, Plus la chouette se concentrait. Elle entendit l’un des deux ânes glousser, Ricanant des consignes avisées des autorités Donner pour lutter contre le mal Qui frappait au sein de la société. - « Restez chez soi ? Certainement pas ! répondit l’un des ânes. - Nous imposer ce confinement ? C’est contre les lois, répondit l’autre - Nous ne leur obéirons pas ! »

La Chouette et les ignorants

Pour cela, ils devaient braquer l’épicerie pour y trouver de la nourriture La souris, la plus discrète comme chacun sait s’en chargea. Elle devait voler des œufs et des aliments bien durs, Elle ramena de nombreuses victuailles ainsi que du fromage qu’elle mangea. Les animaux du zoo se partagèrent la pâtureUne fois répartis, ils se mirent à caillasser les maisons d’œufs et de fruits Puis, ils levèrent une pancarte et chantèrent en cœur la même phrase « Pourquoi êtes-vous si méchants alors que nous sommes juste différents ? Vous voyez désormais en étant confinés, à quel point vous nous avez privés de liberté » Que cette pandémie vous serve de leçon, et vous évite à l’avenir de reproduire ces malfaçons. Ecrit par E.B

Fables de gens de la quatorzaine

La Chouette et les ignorants

La chouette, estomaquée par ces futiles paroles Rentra dans son petit habitat, furieuse de constater Que ces herbivores se promenaient au-dehors Pendant que d’autres étaient confinés De peur d’être condamnés. Quelques jours passèrent La chouette sortit le bout de son bec pour prendre l’air Quelle ne fût pas sa surprise Lorsqu’elle entendit au loin Les braiments d’un âne dévasté Pleurant la mort de son ami Causée par son manque d’esprit Face à cette pandémie. Pour vivre longtemps et sereinement, rien de mieux qu’un bon confinement ! Ecrit par C.B

Le Mal Mystérieux

Dans le royaume des animaux, Un mal inconnu avait frappé : Le chef lion annonça pour prévenir leurs maux : « Tous les animaux, chez eux, doivent rester cloîtrés ».

Fables de gens de la quatorzaine

Le Mal mystérieux

Le Mal mystérieux

Le renard aurait mieux fait de rester chez lui Et d’écouter ce qui lui était conseillé. Ainsi, prenons en compte les recommandations ; Restons à la maison : et faisons attention À notre santé et celle d’autrui ; Pour éviter de répandre la maladie. Ecrit par A.C & C.G & M.R

Les sujets, très obéissants au Lion Restèrent confinés sans se poser de questions ; Tous sauf le Renard, qui, se croyant plus malin Sortit de sa tanière un matin. « Pourquoi, disait-il, écouter cet ignorant ? Le mal est moins dangereux que ce qu’il prétend Je suis le plus rusé de tous les animaux Et ce n’est point si je sors qu’il aura ma peau. » Mais c’était bien là qu’était son erreur Car après sa promenade matinale Il ressentit une douleur infernale : S’était abattu sur lui, ce malheur. Et quand le chef lion en fut informé Le renard venait tout juste d’expirer. Ne soyons pas méfiants à ce qui est requis Mais obéissons à ce qui est demandé ;

Fables de gens de la quatorzaine

Dans un pays lointain et merveilleux, Vivait une tribu de rats bienheureux, Mélangés à leurs compères les souris, Ils vivaient tous sans le moindre souci, Après bien des années de prospérité, Par une défaillance infortunée, Un mal se répandit dans le royaume voisin, Et décima la moitié de leur chers cousins, Affolées par cette calamité, Nos chères souris se montrèrent fort affligées, Et firent preuve de la plus grande prudence, Pour parer à l'insouciance, De leur côté, Nos chers rats se montrèrent fort désintéressés, Ils aimaient à se réunir, Sans la moindre peur de mourir,

Les Rats dansent, les Souris se cachent et la mort frappe encore

Fables de gens de la quatorzaine

Les Rats dansent, les Souris se cachent et la mort frappe encore

Les Rats dansent, les Souris se cachent et la mort frappe encore

Le malheur des uns ne fait par toujours le bonheur des autres, Cette histoire en est la cause, Mieux vaut être préparé, À affronter toute calamité, Plutôt que de crier victoire, Avant même la venue du désespoir. Ce conte apprendra aux gens têtus et insouciants, À prendre garde au mal venant. Ecrit par E. C-A

Ils dansaient et chantaient abondamment, Dans un groupement imprudent, Ils pointaient leurs pattes moqueuses vers leurs amies les souris, Qui se préparaient au pis, Moquez vous, leur dirent-elles, Mais votre joie ne sera pas éternelle, Viendra le jour où, vaincu, Vous pleurerez votre conduite saugrenue, Les rats, sans prendre peur, Laissèrent les souris à leur malheur, Retranchées et prêtes à l'attaque, Les souris qui attendaient la venue de ce mal démoniaque, Après s'en être pris à leurs voisins, Lucifer arriva enfin, Tuant sur son passage les rats, Et laissant les souris sauves, alleluia,

Fables de gens de la quatorzaine

Quant à la Terre, elle est toute comblée Elle entend les oiseaux chanter ! La nature reprend ses droits ce qu’on peut constater avec émoi Et les choses futiles nous manquent plus qu’on ne le croit Shopping, restaurants, amis, famille, soleil Des bonheurs mis de côté qui désormais nous émerveillent On se recentre alors sur nous-mêmes Prenant alors conscience des vraies valeurs de la vie Il aura fallu une pandémie pour devenir unis Et s’inquiéter des gens qu’on aime Il faut prendre conscience que la vie est un bien précieux Il ne faut pas attendre de dire aux gens qu’on les aime Au risque de les voir s’envoler vers les cieux Ce virus nous aura donné la plus belle version de nous-mêmes Ecrit par A.B

Une photographie du confinement

A cause d’une chauve-souris, un virus est de sortie Nous humains, habitants de la Terre, nous voilà tous confinés Notre quotidien s’est arrêté et nous voilà acteurs d’une nouvelle vie Attestation en main, nous pouvons faire nos courses et une heure nous promener Séparés d’un mètre nous voilà en quête de papier toilette Télétravail oblige, nous ne sommes plus coquettes Tout le monde devient multitâche Les mamans deviennent coiffeuses, les papas s’occupent des tâches Chacun se trouve de nouvelles passions Le jogging est devenu une nouvelle profession En vivant 24 heures sur 24 les voix s’entrechoquent Mais à 20 heures tout le monde se calme pour applaudir nos héros Eh oui pendant que nous respectons plus au moins les règles, des hommes et des femmes partent à l’attaque Eboueurs, caissiers, facteurs, infirmiers, médecins, notre nation repose sur eux avec brio

Fables de gens de la quatorzaine

Un faible chat était confiné dans son habitat Ce désert le menait à une solitude insoutenable. Isolé de tous, il était vulnérable. Pour contourner son isolement, il abdiqua, Afin de ne plus se sentir en exil. Soudain, une souris vint à son domicile. Et sa journée fut égayée. Tous deux, en bonne compagnie, paraissaient quiets Tous deux s’étaient promis de grandes choses, Des choses grandioses. Mais la faim arriva. Le ventre du jeune chat gargouilla. A la vue de son amie la souris, La faim prit le dessus Et sa nature aussi.Léchant ses babines, il l'abattit

En un coup de griffes leur amitié avait disparu. En un coup de griffe la promesse s’était perdue. Dans ce confinement, Mieux vaut vivre dans l’isolement Que mal accompagné. Ecrit par J.S

Le Chat et la Souris

Fables de gens de la quatorzaine

La chatte voulut obliger le cochon à respecter les règles sanitaires Mais le cochon têtu ne s’en préoccupa guère Il refusa de changer et de prendre de nouvelles résolutions Il préférait se rouler dans la boue et la paille avec excitation Malgré le virus se répandant avec une inquiétante progression Il ne porta ni masque, ni gants et ne parlons même pas de lavage Indignée, la chatte lui dit après un bon nettoyage : - Tu connais les règles d’hygiène, nous n’avons pas le choix ! Tu dois respecter un mètre de distance, faire attention à toi ! On ne pourra sauver des vies qu'en restant chez soi ! Au final, le cochon n’en faisant qu’à sa tête Tomba malade et avec une collerette, Fut transporté au service de réanimation A l’hôpital spécialisé dans les contaminations. Il réussit à s’en sortir grâce au soutien de la chatte Malgré une santé délicate Il eut ce moment-là, une leçon de vie.

Un beau jour, un virus s’installa à la ferme. Dans une des étables deux animaux très différents se chamaillaient : Un cochon boueux très sale et une chatte soyeuse très propre cohabitaient Ils passaient leur temps à se chicaner. La chatte, au quotidien, reprochait au cochon sa saleté Pour elle, il était indispensable d’avoir les pattes propres et de se laver. A l’arrivée de cette épidémie également appelée coronavirus, Les animaux durent avoir une hygiène parfaite : porter un masque et en bonus Respecter tous les gestes barrières et les distances sociales Ils n'eurent d'autre choix que de se confiner ce qui rendit leur vie infernale. Obligés de se supporter à un mètre de distance, la situation particulière Entraîna de nombreuses disputes et une grande colère…

Le Cochon, le Chat et l'hygiène

Fables de gens de la quatorzaine

Le Cochon, le Chat et l'hygiène

Lorsque le troupeau de moutons fut malade, Le lion donna l’ordre de se cloitrer Pour se préserver de certains dangers. Pensant à une boutade,Les animaux ne s'en soucièrent guèreEt parcouraient encore les terres.

Le Lion et l'indiscipline

Il apprit à se laver et s’enrichit D’une belle amitié avec le savon Qui devint comme la chatte son meilleur ami. Il nous est donc important, pour garder la santé De rester chez nous, et de respecter Les règles sanitaires de sécurité qui sont là pour nous aider. Portons un masque et apprenons à nous laver ! Ecrit par M.C

Fables de gens de la quatorzaine

Le Lion et l'indiscipline

Sur un balcon d’un appartement parisien deux frères discutent du confinement qui dure depuis maintenant plusieurs semaines. Ces derniers apportent leur ressenti sur cette situation inhabituelle, face aux rues silencieuses et désertes, l'un des frères prend la parole.« 23 avril déjà un mois de confinement total, Je suis déboussolé et m a vie est bancale N’es-tu pas d’accord avec moi cher frère ? Le virus rode toujours dans notre atmosphère Cette longue période d’ennui est primordiale Pour éviter un nombre de victimes colossales Nous permettra-elle pas de nous questionner Sur les réels plaisirs de la vie à partager Ce virus est une épreuve pour garçon et fille Accorder de l’attention et de l’amour à sa famille Est devenu indispensable dès à présent J’en suis conscient nos aides-soignants Doivent être constamment soutenus et acclamés

Patienter pour mieux profiter

Devant ce manque de responsabilité, Le lion fut fort offusqué Promit une correction A quiconque braverait ses dires. Cette violente réaction Poussa le peuple à ne plus sortir. Cependant il était trop tard, Les animaux furent contaminés, Aucun ne put être soigné Et tous vécurent un véritable cauchemar. Les animaux auraient dû écouter Car certains expriment leurs dernières volontés Au lieu de vivre simplement Tout comme avant le confinement. Ainsi obéissons à ce qui est demandé En nous privant pour un moment De quelques libertés Afin de protéger notre santé Et limiter tous les dangers. Ecrit par B.L

Fables de gens de la quatorzaine

Patienter pour mieux profiter

Dans le village des animaux, chacun s’occupait de son logis. Les deux animaux les plus féroces n'en étaient pas pour autant des exemples. L’Ours vaniteux, ne s'occupait que de la devanture de sa maison, délaissant l'intérieur, Le Lion orgueilleux, trop occupé à critiquer son rival, négligeait l'état de sa propre demeure. Mais un jour, un Rat profitant du manque d'attention de l'Ours, en vint à s'établir dans son salon. Ce dernier vaniteux, après cette découverte, honteux N'osa prévenir les autres animaux De la venue de ses maux. Avant que le reste du village ne s'en rende compte, Tous étaient déjà infestés par des impuretés.

Le village, l'invasion et le vieux Bouc

Ce sont les héros que chacun doit admirer Nous sommes dans l’attente d’une future sortie Comme d’autre vont l’être aux États-Unis Le monde sera donc bientôt totalement confronté A un ennemi dévastateur invisible et meurtrier Que nous devrons combattre dans la solidarité Afin de reprendre une vie stable mais modifiée Car ce virus nous a forcement tous impactés. » Ecrit par A.T

Fables de gens de la quatorzaine

Le village, l'invasion et le vieux Bouc

Le village, l'invasion et le vieux Bouc

Car ils venaient seulement de prendre conscience de l'importance qu'il avait eu au sein du village. Les temps qui suivirent Furent durs et épuisants, Mais, cette fois-ci Les animaux prirent soin de respecter la dernière volonté du vieux Bouc. Et l'entraide leur permit de faire face aux difficultés. Dans les moments difficiles, l'entraide est la meilleure des solutions car l'union fait la force. Ecrit par R.H, Q.C, T.L

Un Bouc avisé leur fit part de ses conseils : "Restons unis, affrontons cette difficulté'' Mais ces mots ne leur parvinrent pas aux oreilles Et tous déjà, débattaient pour trouver un coupable. Le Lion, arguait que l'Ours était un incapable Et ce dernier estimait avoir été le premier à réagir Alors que le Lion le critiquait. Cette confrontation ouvrit une polémique Où tout le monde accusait son rival et défendait ses intérêts. Elle aggrava l'infestation, Et suite au trépas des animaux les plus faibles ; À chacun de décider de s'enfermer chez lui S'occuper de ses propres rats. À la fin de cet isolement volontaire, Les survivants découvrirent avec horreur Le corps inanimé du vieux Bouc Que personne n'avait écouté, Et que tous les animaux regrettaient

Fables de gens de la quatorzaine

A l’hôpital aussi, le personnel soignant Tente de se protéger par le port du masque Par des combinaisons et le port de gants. Il faut à tout prix éviter que les soignants s'infectent. Sauf que le système français N’a rien anticipé : les masques manquent, Les lits sont rares dans les grands hôpitaux Quant aux respirateurs, ils sont indisponibles.   Dans les habitations, seuls ou en famille Les hommes s'occupent comme ils le peuventInterdiction de flâner, d’aller travailler Interdiction de sortir sous peine de se voir verbalisé.Quelques-uns cependant, traversent les routes Sillonnant, isolés, les routes de France Assurant et régulant la logistique, Pour soigner et nourrir les populations.

Etat du monde

Il a suffi d'une stupide expérience Pour qu'un simple virus nommé Corona Se propage, et inflige de gros dégâts Dans les rangs des humains de tous les continents. Point de remède à l'horizon, pour se protéger, Au mieux, on conseille de rester chez nous, De se laver les mains, de se tenir éloigné Pour éviter l'apparition du virus.

Source : http://letraitdelactu.blog.tdg.ch/archive/2020/03/01/dessin-de-presse-covid-19-304753.html

Etat du Monde

Le Chat et les Souris

Fables de gens de la quatorzaine

Dans un terrier vivaient deux sourisCes deux compagnons étaient inséparables Où que fut l’un, l’autre le suivait S’aventurant toujours plus loin sans souci du danger Or, vint un jour où leurs mouvements attirèrent l’œil du chat, fort connu pour son appétit Qui sans autres forme de procès s’attaqua à eux Les deux souris échappèrent de peu au chat et se réfugièrent dans leur trou Le temps passa, et les souris étaient retenues par la peur Tant et si bien que la souris la plus imprudente Sans aucune considération pour la réticence de son ami Prit le risque de sortir de sa demeure et cela lui fut fatal En effet le chat était resté de garde Même si confinement rime avec longtemps, il faut raison garder la vie est trop précieuse, et pour la sauvegarder :prudence est vertueuse. Ecrit par P.M

Il faut persévérer et attendre le moment De la libération, du rire, Des amis et familles réunis allégrement Tous ensemble marqueront le retour au quotidien. De cette longue épreuve et drôle de guerre Que retiendrons nous ? Quels enseignements ? Saurons nous comprendre, changer et devenir différents, Redevenir vivants, partageurs, solidaires ? Ecrit par F.G

Fables de gens de la quatorzaine

(VII, 1,) Fables, La Fontaine

(1) Nom d'un fleuve des Enfers 2) Drames

La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient ; Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents (2) On fait de pareils dévouements : Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger.

Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron (1), Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ; On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient

"Les Animaux malades de la Peste "

Les Animaux malades de la Peste

Les Animaux malades de la Peste

(3) Domination imaginaire, fausse(4) Chiens de garde (5) dénonça l'âne à l'indignation et à la vengeance de tous (6) Petite faute

Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire (3), Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses.

Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins (4), Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de Moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet (5) Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille (6) fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! Quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Fables de gens de la quarantaine