Le CDI virtuel du Corbu
anne-sophie.vallart
Created on April 23, 2020
Déconfinons les incroyables talents du collège !
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Le CORBU a D'INCROYABLES TALENTS
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La salle d'exposition virtuelle du CDI
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Kenji, 4°2
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David, 4°4
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Alina, 5°1
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Diorama Les fonds marins par Louis, 6°2
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par Matias
Quand tu n'as plus de piles...
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oeuvrede land art créée par Alina, 5°1
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À petits pas, oeuvrede land art créée par Clara, 5°2
La fleur du printemps, oeuvrede land art créée par le frère de Clara, 5°2
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Certains gardent le sourire, par Clara, 5°2
La spirale des souvenirs de bord de mer, par Clara, 5°2
Le soleil printanier, par Clara, 5°2
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Ivan, artiste invité
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Photographies d'Eloïse, 5°3
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Giroflées énervées, par Clara, 5°2
Jonquilles colorées, par Clara, 5°2
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Au coeur d'une pivoine
Passage secret
Rose
Clara, 4ème 2
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Aymeric, 3è 4
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Aymeric, 3è 4
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Meryem, 4°1
Le soleil écorchant la peau des esclaves noirs L’œil présent du maître scrutant leurs moindres gestes Le plus téméraire d’entre eux décide de se poser. Le roi des lieux lui dit « Felix, va récolter ». Le jeune révolté répond avec honneur. « Vous avez massacré mes frères avec douleur. Je ne travaillerai plus comme forçat. Prenez-moi donc, Jean, la mort me libérera ».Marchant vers la potence, les mains attachées Et le fouet caressant sa peau décharnée Malgré cela, son regard plein de fierté Devant ses frères surpris par sa dignité.
Le téméraire et courageux esclave
Poème lauréat du concours du Printemps des Poètes
La salle des poésies
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Adam, 5°1
Je serai là, Je t’attends, Courage indigo, Courage qui m’arrache les mots, Courage difficile, Courage de crainte, Courage facile, Courage de plaintes, Courage aux maintes couleurs, Courage aux multiples peurs, Courage majeur.
Mon beau courage
Poème lauréat du concours du Printemps des Poètes
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par Morgane, 6°2
Courage
Ce qui m'attriste dans cette histoire C'est quand je laisse vagabonder mon regard Vers toutes ces rues désertes. Puis, une pensée me vient, Pour toutes les personnes qui vers la mort ont trouvé le chemin. Pour les personnes qui ont un trou dans le cœur Causé par la disparition de ceux que l'on pleure. Un espace qui ne peut être ignoré Mais qui malheureusement ne peut être comblé. Pour tous ces élèves qui suivent des cours à distance Grâce aux classes virtuelles, En travers d'écrans denses. Cette histoire n'est pas la plus belle Mais elle me touche car elle est réelle. Je n'ai qu'un mot à dire pour symboliser Le message que depuis le début je voulais vous faire passer : Courage ! Le pire est derrière nous Les soignants sont sur le coup. Ils sont tous sur le front N'oublions pas ce que pour nous ils font. Je souhaiterais les remercier infiniment, Pour tout ce qu'ils ont fait au début voire avant le confinement. Courage ! Tenons jusqu'au bout ! Car je vous l'ai dit : Le pire est derrière nous.
La salle des poésies
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par Chloé, 3°4
Le crocodile de mon passé
La peinture s’écaille sur le murScutelles se détachant au fil du tempsDessinant un crocodile blancReptile caché sous la toitureJe le fixe alors qu’il se décrocheSe contorsionne pour s’extirperDescend sans plus se cacherLentement il s’approcheJe plonge mon regard dans le sienComme on plonge dans les courants marinsPour observer coraux et crustacésSes yeux bleus nagent entre les artificesÀ son tour il se faufile dans les abyssesSans plus un regard, le voilà évadé
La salle des poésies
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par Elise, 3°4
Le vent a soufflé
Le rêve s’est éteint. Je reviens dans ce bain. Je patiente, en vain.Je fuis le lendemain. Ta voix résonne dans le noir. C’est tous les jours le soir. Attends-moi devant ce miroir. Seulement pour t’apercevoir. Je ne veux pas crier. Je ne veux pas pleurer. Je ne veux pas couler. Je veux me réveiller.
Aujourd’hui, je vois en rose. Dehors, ce n’est plus morose. Parce que le temps m’impose,De passer à autre chose. Les fleurs de cerisier, Glissent dans mon panier. Tu n’es pas le dernier. Tu n’es plus un pilier. Je ressens à nouveau le vent,Main dans la main avec le temps. Et maintenant, ça fait longtemps, Qu’il n’y a pas eu de auvent.
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par Elise, 3°4
Laisse-moi le temps de rêver, Laisse-moi le temps de t’aimer, Rien qu’une dernière fois. Rien qu’une dernière nuit. Et peut-être encore demain, Et encore après demain, Parce qu’il y a plus qu’un lendemain, Parce que tu es notre lendemain. Je suis à côté, même loin de toi. J’entends ton coeur, au plus profond de moi. Et tant d’autres qui crient à peine un mot. Tu es puissant. Tu croques le marmot.
On attend ta victoire, ta gloire. On ne te cite pas directement, On te connaît pas vraiment. Mais on prie en ta mémoire. Le bruit sourd de la nature,Me coupe tant de cultures.Tous les chemins ombrageux, Me mènent à toi et à eux.
À toi et à eux
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par Elise, 3°4
Sur le chemin que tu laissais derrière toi. Je suivais tes pas, en espérant que tu te retournes. Chaque pas était plus léger que le précédent. Je marchais sans peur, en espérant que la roue tourne. Le jour où tu as fermé les yeux, j’ai ouvert les miens.Le jour où tu t’es retourné, j’ai arrêté de marcher. Tu as soudainement brisé notre lien.Tu as soudainement laissé tout exploser. Tu as voulu me dire au revoir. Tu as voulu me dire de partir.Tu m’as laissé mourir. Tu m’as laissé courir.
Le jour où tu as arrêté de me regarder, tu t’es détourné.Le jour où tu as arrêté de faire l’enfant, tu t’es retourné.Sur le chemin que je laissais derrière moi. Je suivais mes pas, en espérant que tu te retournes.Chaque pas plus était lourd que le précédent. Je marchais avec peur, en espérant que la roue tourne.
6ème et 3ème
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par Jezabel, 5°2
Tous ces coups, ces moqueries…Tu es meurtrie…Redresse la tête, Garde le sourireSouris, souris…Tous ces mots…Chacun d'entre eux,T'affaiblit peu à peu.Mais tu es trop gentille,Trop timide,Pour leur faire face,Répondre à leurs menaces.Te voir pleurer, cela les amuse peut-être.
N'oublie pas ! Redresse la tête !Mais elle est trop lourde,Beaucoup trop lourde…Les jours passent,Tous une menace.La beauté de ton coeur,Equivaut à ton malheur.À l'extérieur, tu es forte,À l'intérieur, tu es morte.
La vérité est dans le coeur
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par Elise, 3°4
Souvenirs
Dans ces longs couloirs,J'ai affronté peur et regards.Dans ce nouvel espoir,J'ai laissé errer mon égard.J'ai commis des erreurs,J'ai commis des délits.J'ai été endurci.J'ai ressenti la douleur.Dans cette longue période,J'ai affronté innocence et enfance,J'ai laissé parler mes codes.J'ai laissé rêver mon insouciance.J'ai échoué de mes méthodes.J'ai appris,De tout ces mépris.J'ai marché,Sans me retourner.J'ai dansé,Sans me regarder.J'ai écrit,Dans tous ces cris.Durant toutes ces années,La nuit est tombée.La nuit s'est levée
J'ai souvent pleuré. Mais j'ai souvent rigolé.Autant que j'ai été désolée.J'ai pardonné.Je me suis faite pardonner.Mais je n'ai jamais,Jamais abandonné. Ce que je voulais.Peut-être,Et bien peut-être,Que j'ai fait ainsi.Que c'est ce que j'ai choisi.Sûrement,Je le voulais.Sûrement, Que je l'aimais...Souvent,Rien n'a été parfait.Souvent,C'était l'imparfait.Doucement,J'ai reculéDoucement, Tout a brillé A nouveau.
Et pendant ce temps,Les aiguilles avançaient.Les rues s'en allaient.Les larmes flottaient.Et c'est passé, avec le temps.A la place,S'est dessiné,Sourire et vérité,Qui ont remplacé,Mes ailes déchirées.Dans cette mauvaise passe.Et d'un coup,J'ai ressenti,J'ai écouté, Tout ce que je ressentais,Tout ce qui était indécis. Comme tout le monde, J'ai dépassé,Ce que je redoutais,Ce qui me faisait douter.Et je t'ai trouvé.Perdu dans la vallée, Le dos tourné,...La réalité.
Et puis,J'ai eu...J'ai déçu...J'ai vaincu...J'ai connu...Tout ce que j'ai pu.Dans ces longs couloirs,Aujourd'hui, rien n'a changé,Il y a juste marqué,Un doux et amer au revoir.
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Diorama confiné, par Mme Jaudeau
Salut ! Tu fais des réserves pour le confinement?
Ben oui, pas vous?
Non, nous on retourne se coucher !
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Déterminée, Mme Michaud
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Humeur, Mme Michaud
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Confi le chien, une oeuvre de Mme Boilly
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L'animalerie du confinement, par M. Marsac
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Origami par Mme Boccia
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Intérieur/extérieur, photographie de Mme Vallart
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