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Pour traiter la Seconde guerre mondiale en France pour des 3e (en histoire)

Transcript

L'agent Rainer ne répond plus

Réalisé par Aurélia Glowacki-Labrette, professeure d'histoire-géographie au collège Paul Vaillant-Couturier (94).

Une fois rentré.e chez toi, tu n'as pas arrêté de penser au message d'Anna. Tu as essayé de le décoder, en vain.... Ce matin tu es bien décidé.e à y arriver.

Relire le message d'Anna te ferait le plus bien et te permettrait de débuter ton aventure.

Relire le message d'Anna te ferait le plus bien et te permettrait de débuter ton aventure.

Tu entends ta petite soeur arriver, file par la fenêtre pour ne pas la croiser.

Eurêka, tu as réussi à décoder le message d'Anna. L'agent Rainer et elle doivent appartenir à un réseau de résistance. Tu ne sais pas encore exactement quoi faire pour sauver cet agent Rainer. Tu décides d'aller dans les anciens locaux de ton journal, tu pourras y récupérer des informations et surtout te faire des faux papiers d'identité.

Sors de ta cuisine pour sauver l'agent Rainer

Sors de ta cuisine pour sauver l'agent Rainer

Ghuqlhuh qrxyhooh.DjhqwUdlqhuhvwhqgdqjhu. Suhyhqlu qrwuh lqilowuh gh od Jhvwdsr.

Que signifie ce message ? Bon, reprends les notes que tu as écrites dans ton carnet cette nuit...Cela t'aidera sûrement à le décoder

Il est primordial de décoder le message pour poursuivre ton aventure. Relis donc ce que tu as inscrit sur ton carnet.

Ghuqlhuh qrxyhooh. DjhqwUdlqhuhvwhqgdqjhu. Suhyhqlu qrwuh lqilowuh gh od Jhvwdsr.

Ah, grâce à ce cercle, tu vas pouvoir décoder le message d'Anna.Prends une feuille et un crayon... c'est parti !

Associer une lettre à une deuxième lettre est probablement la clef !

Il est primordial de décoder le message pour poursuivre ton aventure. Une fois que tu as décodé le message d'Anna retourne dans la cuisine en utilisant le bouton "retour" en bas à droite.

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Attention, si tu n'as pas décodé le message tu ne peux pas aller plus loin. Dans ce cas, retourne donc en arrière.

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

*

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

*

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

* *

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

* *

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

* * *

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

* * *

Vérifions que tu aies bien décodé le message...

Le code est le sixième mot du message auquel il faut accoler l'année de début de la Seconde guerre mondiale

(les deux derniers chiffres uniquement)

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

Erreur, tu t'es trompé.e !Recommence en cliquant sur le stylo

Tape le code sur le carnet. Sois précis.e et ne te précipite pas.

Le Populaire

Journal socialiste du soir

Te voilà arrivé.e dans les anciens locaux du Populaire. A toi de jouer.

Promène-toi dans les locaux du journal. Deux pièces sont à découvrir...

Le Populaire

Journal socialiste du soir

Promène-toi dans les locaux du journal. Deux pièces sont à découvrir...

Le Populaire

Journal socialiste du soir

Promène-toi dans les locaux du journal. Deux pièces sont à découvrir... Lorsque tu as fini de les explorer, tu peux sortir des locaux du journal en passant par la porte du fond.

Le Populaire

Journal socialiste du soir

Promène-toi dans les locaux du journal. Deux pièces sont à découvrir... Lorsque tu as fini de les explorer, tu peux sortir des locaux du journal en passant par la porte du fond.

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Fin juin 1940, le journal a fermé et depuis.... c'est le royaume des souris ! Je ne sais pas ce qui leur a pris à ces humains de délaisser ces locaux du jour au lendemain. Je suis sûre qu'en fouillant ton ancien bureau, tu trouveras des informations qui te permettront de répondre à mes questions. Si tu y parviens, je m'engage à t'aider à trouver le nom de l'infiltré de la Gestapo qui t'aidera à sauver l'agent Rainer.

Héros de la bataille de Verdun, le maréchal Pétain est investi Président du Conseil (=Premier ministre) le 15 juin 1940. Le 17 juin 1940 dans un discours radiophonique, il s'adresse aux Français. Français !À l’appel de Monsieur le Président de la République, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l’affection de notre admirable armée qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes ; sûr que, par sa magnifique résistance, elle a rempli ses devoirs vis-à-vis de nos alliés ; sûr de l’appui des anciens combattants que j’ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui dans un dénuement extrême sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude.C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec moi, entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’obéir qu’à leur foi dans le destin de la patrie.

Après l'armistice du 22 juin 1940, Pétain promulgue des actes constitutionnels. C'est donc la fin de la IIIe République. Acte constitutionnel n°1 du 11 juillet 1940.Nous, Philippe Pétain, maréchal de France, [...], déclarons assumer les fonctions de chef de l'État français. Acte constitutionnel n° 2 du 11 juillet 1940, fixant les pouvoirs du chef de l'État françaisArticle 1. Le chef de l'État français a la plénitude du pouvoir gouvernemental, il nomme et révoque les ministres et secrétaires d'État, qui ne sont responsables que devant lui. Il exerce le pouvoir législatif, en conseil des ministres jusqu'à la formation de nouvelles Assemblées […]. Il promulgue les lois et assure leur exécution. Il nomme à tous les emplois civils et militaires pour lesquels la loi n'a pas prévu d'autre mode de désignation. Il dispose de la force armée. Il a le droit de grâce et d'amnistie. […] Acte constitutionnel n° 3 du 11 juillet 1940, prorogeant et ajournant les chambres.Article 2. Le Sénat et la Chambre des députés sont ajournés jusqu'à nouvel ordre. Ils ne pourront désormais se réunir que sur convocation du chef de l'État.

Des indices sont cachés dans cette pièce. retrouve-les et regarde-les ou lis-les avec attention pour pouvoir réussir une épreuve. Cette épreuve est, elle aussi, dissimulée dans la pièce.

Carte de la France après l'armistice du 22 juin 1940. En 1942, les Allemands envahissent la "zone libre".

Le 22 juin 1940, l'armistice entre la France et l'Allemagne est signé. En voici des extraits : Article premier.Le Gouvernement français ordonne la cessation des hostilités contre le Reich allemand, sur le territoire français, ainsi que dans les possessions, colonies, protectorats et territoires sous mandat et sur les mers. [...]Article 2.En vue de sauvegarder les intérêts du Reich allemand, le territoire français, situé au nord et à l'ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée, sera occupé par les troupes allemandes. [...]Article 3.Dans les régions occupées de la France, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le Gouvernement français s'engage à faciliter par tous les moyens les réglementations relatives à l'exercice de ces droits et à la mise en exécution avec le concours de l'Administration française. [...]Article 4.Les forces armées françaises sur terre, sur mer et dans les airs devront être démobilisées et désarmées dans un délai encore à déterminer. [...]Article 5.Comme garantie de la stricte observation des conditions d'armistice, il pourra être exigé que toutes les pièces d'artillerie, les chars de combat, les engins anti-chars, les avions militaires, les canons de la D.C.A., les armes d'infanterie [...] soient livrés en bon état. [...]Article 18.Les frais d'entretien des troupes d'occupation allemande sur le territoire français seront à la charge du Gouvernement français. [...]Article 20.Les membres des forces armées françaises qui sont prisonniers de guerre de l'armée allemande resteront prisonniers de guerre jusqu'à la conclusion de la paix. [...]

Le 22 juin 1940, l'armistice entre la France et l'Allemagne est signée. En voici des extraits : Article premier.Le Gouvernement français ordonne la cessation des hostilités contre le Reich allemand, sur le territoire français, ainsi que dans les possessions, colonies, protectorats et territoires sous mandat et sur les mers. [...]Article 2.En vue de sauvegarder les intérêts du Reich allemand, le territoire français, situé au nord et à l'ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée, sera occupé par les troupes allemandes. [...]Article 3.Dans les régions occupées de la France, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le Gouvernement français s'engage à faciliter par tous les moyens les réglementations relatives à l'exercice de ces droits et à la mise en exécution avec le concours de l'Administration française. [...]Article 4.Les forces armées françaises sur terre, sur mer et dans les airs devront être démobilisées et désarmées dans un délai encore à déterminer. [...]Article 5.Comme garantie de la stricte observation des conditions d'armistice, il pourra être exigé que toutes les pièces d'artillerie, les chars de combat, les engins anti-chars, les avions militaires, les canons de la D.C.A., les armes d'infanterie [...] soient livrés en bon état. [...]Article 18.Les frais d'entretien des troupes d'occupation allemande sur le territoire français seront à la charge du Gouvernement français. [...]Article 20.Les membres des forces armées françaises qui sont prisonniers de guerre de l'armée allemande resteront prisonniers de guerre jusqu'à la conclusion de la paix. [...]

Retranscription de l'appel du 18 juin de De Gaulle, publié le lendemain dans la presse : « Le Gouvernement français a demandé à l’ennemi à quelles conditions honorables un cessez-le-feu était possible. Il a déclaré que, si ces conditions étaient contraires à l’honneur, la dignité et l’indépendance de la France, la lutte devait continuer. Les Chefs qui, depuis de nombreuses années sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des États-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a dans l'univers tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Fin juin 1940, le journal a fermé et depuis.... c'est le royaume des souris ! Je ne sais pas ce qui leur a pris à ces humains de délaisser ces locaux du jour au lendemain. Je suis sûre qu'en fouillant ton ancien bureau, tu trouveras des informations qui te permettront de répondre à mes questions. Si tu y parviens, je m'engage à t'aider à trouver le nom de l'infiltré de la Gestapo qui t'aidera à sauver l'agent Rainer.

Héros de la bataille de Verdun, le maréchal Pétain est investi Président du Conseil (=Premier ministre) le 15 juin 1940. Le 17 juin 1940 dans un discours radiophonique, il s'adresse aux Français. Français !À l’appel de Monsieur le Président de la République, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l’affection de notre admirable armée qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes ; sûr que, par sa magnifique résistance, elle a rempli ses devoirs vis-à-vis de nos alliés ; sûr de l’appui des anciens combattants que j’ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui dans un dénuement extrême sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude.C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec moi, entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’obéir qu’à leur foi dans le destin de la patrie.

Après l'armistice du 22 juin 1940, Pétain promulgue des actes constitutionnels. C'est donc la fin de la IIIe République. Acte constitutionnel n°1 du 11 juillet 1940.Nous, Philippe Pétain, maréchal de France, [...], déclarons assumer les fonctions de chef de l'État français. Acte constitutionnel n° 2 du 11 juillet 1940, fixant les pouvoirs du chef de l'État françaisArticle 1. Le chef de l'État français a la plénitude du pouvoir gouvernemental, il nomme et révoque les ministres et secrétaires d'État, qui ne sont responsables que devant lui. Il exerce le pouvoir législatif, en conseil des ministres jusqu'à la formation de nouvelles Assemblées […]. Il promulgue les lois et assure leur exécution. Il nomme à tous les emplois civils et militaires pour lesquels la loi n'a pas prévu d'autre mode de désignation. Il dispose de la force armée. Il a le droit de grâce et d'amnistie. […] Acte constitutionnel n° 3 du 11 juillet 1940, prorogeant et ajournant les chambres.Article 2. Le Sénat et la Chambre des députés sont ajournés jusqu'à nouvel ordre. Ils ne pourront désormais se réunir que sur convocation du chef de l'État.

Des indices sont cachés dans cette pièce. retrouve-les et regarde-les ou lis-les avec attention pour pouvoir réussir une épreuve. Cette épreuve est, elle aussi, dissimulée dans la pièce.

Carte de la France après l'armistice du 22 juin 1940. En 1942, les Allemands envahissent la "zone libre".

Le 22 juin 1940, l'armistice entre la France et l'Allemagne est signé. En voici des extraits : Article premier.Le Gouvernement français ordonne la cessation des hostilités contre le Reich allemand, sur le territoire français, ainsi que dans les possessions, colonies, protectorats et territoires sous mandat et sur les mers. [...]Article 2.En vue de sauvegarder les intérêts du Reich allemand, le territoire français, situé au nord et à l'ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée, sera occupé par les troupes allemandes. [...]Article 3.Dans les régions occupées de la France, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le Gouvernement français s'engage à faciliter par tous les moyens les réglementations relatives à l'exercice de ces droits et à la mise en exécution avec le concours de l'Administration française. [...]Article 4.Les forces armées françaises sur terre, sur mer et dans les airs devront être démobilisées et désarmées dans un délai encore à déterminer. [...]Article 5.Comme garantie de la stricte observation des conditions d'armistice, il pourra être exigé que toutes les pièces d'artillerie, les chars de combat, les engins anti-chars, les avions militaires, les canons de la D.C.A., les armes d'infanterie [...] soient livrés en bon état. [...]Article 18.Les frais d'entretien des troupes d'occupation allemande sur le territoire français seront à la charge du Gouvernement français. [...]Article 20.Les membres des forces armées françaises qui sont prisonniers de guerre de l'armée allemande resteront prisonniers de guerre jusqu'à la conclusion de la paix. [...]

Le 22 juin 1940, l'armistice entre la France et l'Allemagne est signée. En voici des extraits : Article premier.Le Gouvernement français ordonne la cessation des hostilités contre le Reich allemand, sur le territoire français, ainsi que dans les possessions, colonies, protectorats et territoires sous mandat et sur les mers. [...]Article 2.En vue de sauvegarder les intérêts du Reich allemand, le territoire français, situé au nord et à l'ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée, sera occupé par les troupes allemandes. [...]Article 3.Dans les régions occupées de la France, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le Gouvernement français s'engage à faciliter par tous les moyens les réglementations relatives à l'exercice de ces droits et à la mise en exécution avec le concours de l'Administration française. [...]Article 4.Les forces armées françaises sur terre, sur mer et dans les airs devront être démobilisées et désarmées dans un délai encore à déterminer. [...]Article 5.Comme garantie de la stricte observation des conditions d'armistice, il pourra être exigé que toutes les pièces d'artillerie, les chars de combat, les engins anti-chars, les avions militaires, les canons de la D.C.A., les armes d'infanterie [...] soient livrés en bon état. [...]Article 18.Les frais d'entretien des troupes d'occupation allemande sur le territoire français seront à la charge du Gouvernement français. [...]Article 20.Les membres des forces armées françaises qui sont prisonniers de guerre de l'armée allemande resteront prisonniers de guerre jusqu'à la conclusion de la paix. [...]

Retranscription de l'appel du 18 juin de De Gaulle, publié le lendemain dans la presse : « Le Gouvernement français a demandé à l’ennemi à quelles conditions honorables un cessez-le-feu était possible. Il a déclaré que, si ces conditions étaient contraires à l’honneur, la dignité et l’indépendance de la France, la lutte devait continuer. Les Chefs qui, depuis de nombreuses années sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des États-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a dans l'univers tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Bon okay, j'ai compris... Mai 1940 la débâcle de l'armée française.... juin 1940 Pétain, l'armistice, l'occupation par les Allemands, tout ça, tout ça... juillet 1940 les actes constitutionnels qui mettent fin à la IIIe République pour mettre en place une dictature, le régime de Vichy. Okay, qui dit dictature, dit contrôle de la presse mais tous les journaux n'ont pas cessé leurs activités en juin 1940 !!!!??? Alors pourquoi le Populaire a-t-il mis volontairement la clef sous la porte ? Je suis certaine que si j'en apprends plus sur ce régime de Vichy, j'aurai des réponses à mes questions ! Farfouille dans le bureau du rédac' chef pour m'aider à trouver des réponses et je te donnerai des informations sur l'infiltré de la Gestapo.

Dans son discours du 30 octobre 1940, le maréchal Pétain, chef de l'État français entre 1940 et 1944, annonce qu'il entre dans la collaboration d'Etat avec l'occupant Nazi pour construire un nouvel ordre européen. Depuis lors, en France, le terme collaboration englobe le soutien à l'occupation allemande, au régime de Vichy, et la participation des citoyens et fonctionnaires à l'action de l'occupant (dénonciation, arrestation, déportation des personnes et groupes de personnes à exterminer).

A la suite de l'entrevue de Montoire (Loir-et-Cher), où Pétain (à gauche) rencontre Hitler (à droite), le maréchal engage la collaboration d'Etat avec l'Allemagne nazie.

Affiche de propagande émise par le régime de Vichy en 1942. Elle met en avant le culte du chef et les nouvelles valeurs défendues par cette dictature. Regarde donc l'affiche avec attention pour bien les identifier. NB : nous avons déjà vu en EMC que les valeurs de la Répubique étaient la libeté, l'égalité, la fraternité, l'esprit de justice etc. Avec le régime de Vichy, les valeurs de l'Etat changent.

Affiche de propagande du régime de Vichy entre 1940 et 1942. Elle oppose la France d'avant 1940 (à gauche) et la France du régime de Vichy (à droite). Regarde-la avec attention.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, durant l'Occupation, cette chanson est interprétée, entre autres, par Andrex et André Dassary. Bien que n'étant l'hymne national officiel (c'est toujours la Marseillaise), Maréchal, nous voilà ! devient en quelque sorte l'hymne officieux de l'État français. Elle est régulièrement diffusée sur les ondes de Radio-Paris et de la Radio nationale. Elle est jouée dans l'ensemble des territoires de la France ; c'est le cas en particulier dans la plupart des écoles. Le refrain seul montre déjà combien cette chanson participe largement au culte de la personnalité créé autour de Pétain dès 1940

Des indices sont cachés dans cette pièce et celle d'à côté. retrouve-les et regarde-les ou lis-les avec attention pour pouvoir réussir une épreuve. Cette épreuve est, elle aussi, dissimulée dans la pièce ou dans les archives adjacentes.

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Bon okay, j'ai compris... Mai 1940 la débâcle de l'armée française.... juin 1940 Pétain, l'armistice, l'occupation par les Allemands, tout ça, tout ça... juillet 1940 les actes constitutionnels qui mettent fin à la IIIe République pour mettre en place une dictature, le régime de Vichy. Okay, qui dit dictature, dit contrôle de la presse mais tous les journaux n'ont pas cessé leurs activités en juin 1940 !!!!??? Alors pourquoi le Populaire a-t-il mis volontairement la clef sous la porte ? Je suis certaine que si j'en apprends plus sur ce régime de Vichy, j'aurai des réponses à mes questions ! Farfouille dans le bureau du rédac' chef pour m'aider à trouver des réponses et je te donnerai des informations sur l'infiltré de la Gestapo.

Dans son discours du 30 octobre 1940, le maréchal Pétain, chef de l'État français entre 1940 et 1944, annonce qu'il entre dans la collaboration d'Etat avec l'occupant Nazi pour construire un nouvel ordre européen. Depuis lors, en France, le terme collaboration englobe le soutien à l'occupation allemande, au régime de Vichy, et la participation des citoyens et fonctionnaires à l'action de l'occupant (dénonciation, arrestation, déportation des personnes et groupes de personnes à exterminer).

A la suite de l'entrevue de Montoire (Loir-et-Cher), où Pétain (à gauche) rencontre Hitler (à droite), le maréchal engage la collaboration d'Etat avec l'Allemagne nazie.

Affiche de propagande émise par le régime de Vichy en 1942. Elle met en avant le culte du chef et les nouvelles valeurs défendues par cette dictature. Regarde donc l'affiche avec attention pour bien les identifier. NB : nous avons déjà vu en EMC que les valeurs de la Répubique étaient la libeté, l'égalité, la fraternité, l'esprit de justice etc. Avec le régime de Vichy, les valeurs de l'Etat changent.

Affiche de propagande du régime de Vichy entre 1940 et 1942. Elle oppose la France d'avant 1940 (à gauche) et la France du régime de Vichy (à droite). Regarde-la avec attention.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, durant l'Occupation, cette chanson est interprétée, entre autres, par Andrex et André Dassary. Bien que n'étant l'hymne national officiel (c'est toujours la Marseillaise), Maréchal, nous voilà ! devient en quelque sorte l'hymne officieux de l'État français. Elle est régulièrement diffusée sur les ondes de Radio-Paris et de la Radio nationale. Elle est jouée dans l'ensemble des territoires de la France ; c'est le cas en particulier dans la plupart des écoles. Le refrain seul montre déjà combien cette chanson participe largement au culte de la personnalité créé autour de Pétain dès 1940

Des indices sont cachés dans cette pièce et celle d'à côté. retrouve-les et regarde-les ou lis-les avec attention pour pouvoir réussir une épreuve. Cette épreuve est, elle aussi, dissimulée dans la pièce ou dans les archives adjacentes.

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Des indices sont cachés dans cette pièce et celle d'à côté. retrouve-les et regarde-les ou lis-les avec attention pour pouvoir réussir une épreuve. Cette épreuve est, elle aussi, dissimulée dans la pièce ou dans le bureau du rédac' chef adjacent.

Texte du projet de loi réglant le statut des juifs, annoté par Pétain. Cette loi antisémite est adoptée le 3 octobre 1940. Elle exclue les juifs de la fonction publique des professions libérales et des métiers de la presse et des arts.

Convocation au STO envoyée par le bureau d'administration du commandement allemand du Grand Paris, 1943 Le service du travail obligatoire (STO) est, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées (des jeunes hommes de 21 à 23 ans) dans le cadre du STO étaient hébergées, accueillies dans des camps de travailleurs localisés sur le sol allemand. Il est instauré et rendu obligatoire par la loi du 16 février 1943.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

Attention, si tu n'as pas le nom de l'infiltré tu ne peux pas aller plus loin.Si c'est le cas, retourne en arrière.

Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Vérifions que tu aies bien le nom de l'infiltré de la Gestapo

Tiens, la petite souris n'aurait-elle pas mis les lettres dans le mauvais ordre ? Parce qu'en commençant par la fin, ça donne...

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Tape le code sur les lettres et le chiffres du carnet. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Erreur, tu as échoué. Recommence en cliquant sur le stylo.

Bravo, tu as réussi à trouver le nom de l'infiltré de la Gestapo.

Lors de tes recherches dans les locaux du journal, tu as trouvé de vieilles cartes de presse que tu as modifiées. Laquelle choisis-tu ?Elle sera ton sésame pour entrer à la Gestapo

Oscar, c'est le secrétaire particulier de Bömelburg, le chef de la Gestapo en France.

Les cartes d'identité sont la clef vers la suite du jeu.

Pour rencontrer discrètement Oscar, tu as prétexté une interview de son chef à la Gestapo.

Prends l'escalier pour te rendre dans le bureau du chef de la Gestapo française, Karl Bömelburg.

Allez-y, montez, Herr Bömelbug va vous recevoir. Troisième porte à droite en sortant de l'escalier.

Allez-y, montez, Herr Bömelbug va vous recevoir. Troisième porte à droite en sortant de l'escalier.

Prends l'escalier pour te rendre dans le bureau du chef de la Gestapo française, Karl Bömelburg.

Prends l'escalier pour te rendre dans le bureau du chef de la Gestapo française, Karl Bömelburg.

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Je suis Oscar. Je ne peux pas te parler, ici tout le monde surveille tout le monde. Je t'ai laissé quelques indices dans la pièce pour que tu en apprennes plus sur la résistance intérieure. Les résistants de l'intérieur sont ceux et celles qui, à partir de juin 1940, mènent la lutte contre l'occupant nazi mais aussi contre le régime collabo' de Vichy. Les organisations de la résistance intérieure sont multiples, de grands mouvements très organisés à de petits réseaux fragiles en passant par les maquis. Et, ils sont loin d'avoir tous les mêmes opinions, les résistants : des socialistes, des communistes, des démocrates, des conservateurs nationalistes... Enfin, ils ont tous le même objectif. J'en fais partie, moi, de la Résistance ! Mais toi aussi, tu sais... puisque tu écris dans un journal clandestin qui dénonce les horreurs des Allemands et de Vichy. Par ailleurs, grâce à d'autres éléments que je t'ai laissés ici, tu découvriras qui est l'agent Rainer et où aller pour parvenir à le sauver. Dépêche-toi Bömelburg peut arriver d'une seconde à l'autre.

Des indices sont cachés dans cette pièce. Trouve-les, lis-les ou regarde-les avec attention, ils te permettront de réussir une épreuve. Cette épreuve est, elle aussi, bien dissimulée dans la pièce.

« Je me suis engagée dans la Résistance par rébellion contre Pétain. Il venait de signer un accord de collaboration avec Hitler en 1940. Nous étions du côté de la liberté. Le statut des Juifs était aussi pour moi un sujet de révolte : la directrice de notre lycée avait été révoquée. Jusqu'en novembre 1942, la police française avait instauré un climat de répression, il y avait beaucoup d'arrestations de juifs étrangers, de syndicalistes, d'hommes politiques. La radio était contrôlée par Vichy et les journaux étaient censurés. Dans la Résistance, nous ne pouvions pas séparer le gouvernement de Vichy des nazis [...] » Témoignage de la résistante Lucie Aubrac recueilli dans TDC en 2003

"A ma famille, à notre grand parti et aux jeunesses communistes.Ce n'est pas sans peine que je vous écris ces dernières lignes […]. Nous avons tous été arrêtés fin avril, début mai. Dans les quinze premiers jours nous avons subi des interrogatoires, on était certain de recevoir sa ration de coups de bâton avec un clou au bout, de coups de cravache et de matraque. Il fallait dénoncer les camarades, autrement, c'était la grêle de coups qui tombait […]. Notre camarade Humbolt est mort en cellule, sans soin, la colonne vertébrale brisée par des coups reçus parce qu'il ne voulait pas dénoncer ses camarades.Ces barbares vous font croire que vous avez une chance de sauver votre tête. Ils vous disent que l'un a dit ceci, que l'autre a dit cela, pour faire avouer les pauvres diables qui n'ont pas le cran de résister.Puis le 8 juillet, nous avons été conduits au tribunal qui a condamné à mort 22 d'entre nous sur 27 […]" Dernière lettre du résistant communiste Joseph Delobel à Arras le 16 juillet 1942 avant son exécution.

Témoignage de l'agent Rainer. Madeleine Riffaud a 17 ans quand elle s'engage dans la Résistance, en 1942. Etudiante à Paris, férue de poésie, elle se surnomme "Rainer", en hommage au poète autrichien Rainer Maria Rilke. [...] Elle bascule dans la lutte armée, après le massacre d'un groupe de résistants étrangers. "J'étais très émue et je me suis dit il y en a marre, je vais rentrer dans la lutte armée. Je l'ai dit à mon chef, et il m'a envoyé promener en me disant qu'ils étaient nombreux déjà et que j'étais une petite fille. Je lui ai dit que mon papa m'avait appris à tirer, j'étais un petit peu entêtée. Alors on m'a donné un rendez-vous pour entrer dans les FTP [Francs Tireurs et Partisans, c'est un des mouvements de résistance de Paris] [...] On m'a dit : tout de même, réfléchis bien car en ce moment , un groupe de FTP dure trois mois, ou peut être cinq mois grand maximum... Je me suis entendue répondre : je m'en fous." [...] "On a fait sauter des camions allemands, on a fait évader des prisonniers, on a fait plein de choses... Et moi, j'étais spécialiste du vol. J'aurais pu faire une belle carrière après la guerre. J'allais par exemple voler les tickets d'alimentation dans les mairies. Un de nos boulots, c'était d'aller voir les jeunes qui partaient pour le STO et de leur dire : pas un homme pour Hitler, on va vous aider". "En vue de l'insurrection il fallait de préférence faire des actions au grand jour, devant les Français, en plein midi, pour montrer qu'un jeune homme ou qu'une jeune femme pouvait faire sauter un camion, ou abattre un officier allemand et puis s'en aller à bicyclette". [...]"Mais on avait des difficultés : on avait eu des pertes très graves, et il fallait en faire plus, à une période où les Allemands se méfiaient. Dans les étudiants qui s'étaient enrôlés récemment, plusieurs m'ont dit : Rainer, j'avais un Allemand au bout de mon revolver... j'ai pas pu tirer, je n'ai pas été élevé comme ça. J'ai répondu : moi non plus..." Propos de Madeleine Riffaud recueilli par le journal Le Point en août 2019

Les maquis pendant la Seconde guerre mondiale en France

Les résistants procèdent au sabotage des voies de communication (rails, ponts) et de télécommunication (coupure de lignes téléphoniques, interception du courrier) pour rendre plus difficiles les actions de l'occupant nazi et du régime de Vichy.

Raymond et Lucie Samuel dits "Aubrac" sont deux résistants français qui ont participé à la fondation d'un des plus grands mouvements de résistance de la zone sud, Libération Sud. "Dès juin 1941, nous avions compris qu'il fallait faire porter nos efforts sur l'information […] pour dénoncer sans relâche le pillage du pays par l'occupant et l'appui sans réserve que lui prêtait Vichy sans contrepartie. L'idée de produire un journal s'imposa assez vite. Le premier numéro de Libération sorti en juillet 1941. Les « porteurs de valise » sillonnaient la zone sud et livraient leurs paquets [remplis de journaux] à Lyon, Grenoble, Marseille, Avignon, Montpellier. Dans chaque ville, la distribution était organisée jusqu'à la remise de chaque journal individuellement. […]. En 1942 […] nous [étions] convaincus [par la nécessité] de créer dans notre organisation un secteur orienté vers l'action militaire, et j'avais été chargé de le mettre sur pied. Les militants motivés pour le combat armé devaient s'organiser en petits groupes et se procurer des armes […]. " Extrait des mémoires de Raymond Aubrac, 1983. "A cette époque [en 1941], je recrutais pour le mouvement. Je prenais le train et j'allais discuter avec des gens qu'on recrutait dans l'Isère, à Montpellier, Toulouse, Limoges... J'effectuais des missions d'information de mouvement en mouvement. Je m'occupais aussi des faux papiers. A partir de début 1943, je me suis occupée presque exclusivement d'évasions [de résistants prisonniers]. Nous avons commencé comme des faussaires, certains sont devenus des assassins ". Témoignage de Lucie Aubrac recueilli en 2003.

BAR

Où dois-tu aller ? Trois lieux s'offrent à toi... Normalement grâce aux informations précédemment récoltées tu sais où aller.

Ce n'est pas dans ce lieu qu'il fallait se rendre.

Tu as du louper quelques informations....

Hey, c'est toi l'journ'liste ?! Tu viens de louper un coup de téléphone. Tu devrais rappeler les personnes qui ont essayé de te contacter.

Interroge l'homme au complet marron, il te dira quoi faire.

Mais quel numéro dois-tu composer ? Cherche des indices....

Dans quel lieu du bar-tabac dois-tu aller ?Si tu n'as pas la réponse, retourne à la Gestapo.

Un indice est caché. Balaye bien l'écran avec ta souris.

Tape sur l'écran pour composer le numéro trouvé.

Un indice est caché. Balaye bien l'écran avec ta souris.

La somme de la 1ère lettre et de la 3e lettre accolée à la somme de la 2ème lettre et de la 4e lettre

Le lieu du bar-tabac dans lequel tu dois te rendre est la clef pour trouver le bon numéro

Grâce aux deux pages du carnet, tu peux trouver le numéro de téléphone à composer. Sois vigilent.e à bien avoir balayé l'ensemble des pages du carnet. Une fois que tu as trouvé le numéro revient sur le téléphone en cliquant sur le bouton "retour" en bas à droite de l'écran.

Tape le numéro trouvé sur le clavier du téléphone. Ne te précipite pas et sois précis.e.

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Tape le numéro trouvé sur le clavier du téléphone. Ne te précipite pas et sois précis.e.

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Tape le numéro trouvé sur le clavier du téléphone. Ne te précipite pas et sois précis.e.

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Tape le numéro trouvé sur le clavier du téléphone. Ne te précipite pas et sois précis.e.

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Tape le numéro trouvé sur le clavier du téléphone. Ne te précipite pas et sois précis.e.

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Tape le numéro trouvé sur le clavier du téléphone. Ne te précipite pas et sois précis.e.

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Tape le numéro trouvé sur le clavier du téléphone. Ne te précipite pas et sois précis.e.

Tu as échoué. Recommence en cliquant sur le cadran.

Pour recommencer le code, clique sur la partie centrale du cadran du téléphone

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Bravo, tu as réussi à pénétrer dans la cave. Un groupe de résistants t'attend pour te dire quoi faire...

Organisation de la Résistance à partir de 1943 L'objectif de De Gaulle est d'unifier la résistance extérieure (qu'il mène depuis juin 1940 avec les FFL) et les différents mouvements, réseaux et maquis de la résistance intérieure. L'objectif est double :

  • cela permet une meilleure coordination des actions de la résistance intérieure et donc d'accroitre leur efficacité ; et
  • cela permet à De Gaulle de s'imposer comme chef de la Résistance française et d'être davantage reconnu par les dirigeants du Royaume-Uni et des Etats-Unis (et donc d'être davantage consulté et pris en compte dans les décisions des Alliés).

Mais que font tous ces humains dans cette cave ? ça parle CNR et résistances, De Gaulle et Rex... je n'y comprends rien...

Salut toi, Je suis Raymond Aubrac. Je suis un des dirigeants de l'Armée secrète qui regroupe les trois grands mouvements de la résistance intérieure de la zone sud, Combat, Libération-Sud et Franc-tireur. « Au tout début de l'année 1942, je fus chargé d'accueillir « Rex » et je vis arriver un homme de taille moyenne dont le visage apparaissait à peine entre le foulard et le feutre [le chapeau].« Je suis envoyé par le général de Gaulle pour remplir une mission dont je vais vous donner connaissance. » Tirant de sa poche une boîte d'allumettes, il en enleva le double-fond pour extraire la réduction photographique d'un ordre de mission qu'il m'invita à lire en me tendant une loupe.Il devait organiser pour la zone sud la coordination des mouvements de Résistance, auprès desquels il était désigné comme le représentant du Général. Il lui incombait également de mettre sur pied une « armée secrète » par la fusion des organisations militaires de chaque mouvement. Il disposait, me dit-il, des moyens de liaison avec Londres et il était en mesure d'obtenir les aides financières dont il savait que nos mouvements [de la résistance intérieure] avaient le plus grand besoin. » Extrait des mémoires de R. Aubrac. Le véritable nom de Rex ? Je l'ignore.

Bonjour, Merci de t'être aussi vite préoccupé de l'agent Rainer. Je suis Hélène Terré. Je dirige le corps des volontaires françaises dans les FFL. Je suis actuellement en mission à Paris. C'est De Gaulle qui m'envoie auprès de Rex. Depuis le mois de juin 1940, le général De Gaulle refuse, en effet, la défaite et veut poursuivre la lutte aux côtés des Britanniques. Il lance, souviens-toi, un appel à la BBC le 18 juin 1940 et constitue les Forces Française Libres (FFL). Pendant l’été 1940, les soldats des FFL sont peu nombreux mais aujourd'hui nous sommes plus de 200000. Les FFL participent aux combats aux côtés des Alliés, notamment en Afrique du Nord et préparent actuellement la libération de l'Europe et de la France. Je crois que je t'en ai trop dit... Hélène Terré en uniforme des FFL

Avant que nous t'aidions, prouve-nous que tu es un.e vrai.e résistant.e ! Car nous savons qui prévenir pour sauver l'agent Rainer.

L'agent Rainer en danger ? Que pouvons-nous faire ? J'ai bien une idée mais je ne sais pas si nous pouvons te faire confiance, nous allons tester tes connaissances pour nous rendre compte de la sincérité de ton engagement.

Prendre des notes serait probablement une bonne idée !

Organisation de la Résistance à partir de 1943 L'objectif de De Gaulle est d'unifier la résistance extérieure (qu'il mène depuis juin 1940 avec les FFL) et les différents mouvements, réseaux et maquis de la résistance intérieure. L'objectif est double :

  • cela permet une meilleure coordination des actions de la résistance intérieure et donc d'accroitre leur efficacité ; et
  • cela permet à De Gaulle de s'imposer comme chef de la Résistance française et d'être davantage reconnu par les dirigeants du Royaume-Uni et des Etats-Unis (et donc d'être davantage consulté et pris en compte dans les décisions des Alliés).

Mais que font tous ces humains dans cette cave ? ça parle CNR et résistances, De Gaulle et Rex... je n'y comprends rien...

Salut toi, Je suis Raymond Aubrac. Je suis; en ce moment, un des dirigeants de l'Armée secrète qui organise la lutte armée des trois grands mouvements de la résistance intérieure de la zone sud, Combat, Libération-Sud et Franc-tireur. « Au tout début de l'année 1942, je fus chargé d'accueillir « Rex » et je vis arriver un homme de taille moyenne dont le visage apparaissait à peine entre le foulard et le feutre [le chapeau].« Je suis envoyé par le général de Gaulle pour remplir une mission dont je vais vous donner connaissance. » Tirant de sa poche une boîte d'allumettes, il en enleva le double-fond pour extraire la réduction photographique d'un ordre de mission qu'il m'invita à lire en me tendant une loupe.Il devait organiser pour la zone sud la coordination des mouvements de Résistance, auprès desquels il était désigné comme le représentant du Général. Il lui incombait également de mettre sur pied une « armée secrète » par la fusion des organisations militaires de chaque mouvement. Il disposait, me dit-il, des moyens de liaison avec Londres et il était en mesure d'obtenir les aides financières dont il savait que nos mouvements [de la résistance intérieure] avaient le plus grand besoin. » Extrait des mémoires de R. Aubrac. Le véritable nom de Rex ? Je l'ignore.

Bonjour, Merci de t'être aussi vite préoccupé.e de l'agent Rainer. Je suis Hélène Terré. Je dirige le corps des volontaires françaises dans les FFL. Je suis actuellement en mission à Paris. C'est De Gaulle qui m'envoie auprès de Rex. Depuis le mois de juin 1940, le général De Gaulle refuse, en effet, la défaite et veut poursuivre la lutte aux côtés des Britanniques. Il lance, souviens-toi, un appel à la BBC le 18 juin 1940 et constitue, grâce aux Français qui le rejoignent au Royaume-Uni pour résister, les Forces Française Libres (FFL). Ils forment la résistance extérieure. Pendant l’été 1940, les soldats des FFL sont peu nombreux mais aujourd'hui nous sommes plus de 200000. Les FFL participent aux combats aux côtés des Alliés, notamment en Afrique du Nord et préparent actuellement la libération de l'Europe et de la France. Je crois que je t'en ai trop dit... Hélène Terré en uniforme des FFL

Avant que nous t'aidions, prouve-nous que tu es un.e vrai.e résistant.e ! Car nous savons qui prévenir pour sauver l'agent Rainer.

L'agent Rainer en danger ? Que pouvons-nous faire ? J'ai bien une idée mais je ne sais pas si nous pouvons te faire confiance, nous allons tester tes connaissances pour nous rendre compte de la sincérité de ton engagement.

Indique sur la boussole, le chemin que tu dois emprunter pour aller au CNR.

Si tu ne connais pas ce chemin, ferme la boussole et continue à explorer la cave.

Un clique = un kilomètre

Bravo, tu as réussi à contacter le CNR. Il va tout mettre en place pour sauver l'agent Rainer.Tiens, la petite souris est encore là.

Ppppppffff t'es vraiment fortiche ! Bravo ! Tu en auras appris des choses lors de ton aventure. Je suis certaine que vous allez réutiliser toutes ces connaissances au prochain cours. En attendant, si tu es au collège PVC, signe le registre des héros et héroïnes de la Résistance en cliquant ici.