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Semaine Sainte

" Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes " Jésus à Ste Marguerite Marie

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Un coin prière à la maison

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Jeudi Saint

Heure Sainte

Vendredi Saint

Samedi Saint

Rameaux

Vigile Pascale

Dimanche des Rameaux

1ère lecture, Psaume, 2ème Lecture, Evangile de la Passion

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Hosanna Ce dimanche des Rameaux, dans le contexte de pandémie, nous ne pourrons pas nous rassembler dans les églises. Chacun chez soi est invité à communier à la prière de tous, à célébrer le jour du Seigneur. À la télévision, sur les radios catholiques ou encore sur un site Internet…, écoutons la voix de Celui qui nous rejoint au cœur de nos vies. Il est le seul qui peut nous délivrer de tous nos esclavages. Lui seul peut nous rendre acteurs d’une vie plus humaine et plus solidaire. Son visage n’est pas celui d’un homme puissant et fort, mais celui d’un homme doux et humble. Aujourd’hui acclamé à son entrée triomphale à Jérusalem, demain arrêté, torturé et crucifié. Le prophète Isaïe et saint Paul nous le présentent comme le « serviteur » qui se laisse instruire. Parole de Dieu faite chair qui accepte de se taire devant les cris de ses ennemis. Fils de Dieu qui ne se dérobe pas aux outrages qui lui sont destinés comme à un esclave. Avec les siècles qui sont passés depuis, nous avons de la peine à imaginer ce qui se présentait alors dans l’esprit des Juifs qui l’ont arrêté et condamné. Ils étaient devant une nouveauté absolue et invraisemblable. On comprend qu’ils n’aient pas voulu croire en la divinité de Jésus. Le complot qui s’est tramé contre lui a ainsi abouti à son arrestation. Ce climat qui s’envenime autour de lui a forcément retenti dans son âme : l’abandon de ses amis, la peine ressentie de leur lâcheté. Il sait ce qu’est la souffrance morale : la peur, l’appréhension, le souci, l’insécurité. Être incompris, mal jugé. Vivre au milieu de gens qui déforment nos intentions profondes. Ne pas réussir à se faire comprendre… C’est le lot douloureux de tant d’êtres humains. Mais lui, Jésus, dans l’angoisse la plus totale, sait s’appuyer sur le Père. Aux heures les plus graves, l’intimité avec Dieu est le seul recours. Donne-nous Seigneur cette grâce au milieu de nos propres angoisses, et à l’heure de notre mort. Donne-la à tous ceux qui sont écrasés. Maurice SANOU

Méditation du Père Maurice Sanou

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Rameaux

La bénédiction, la distribution et la procession des Rameaux évoquant l'entrée triomphale de Jésus-Christ dans Jérusalem et réalisant ainsi la prophétie de Zacharie : « Tressaille d'allégresse, fille de Sion. Livre-toi aux transports de la joie, fille de Jérusalem : voici ton Roi qui vient vers toi ; il est le Juste et le Sauveur. Il est pauvre, et il s'avance monté sur un ânon, le petit de l'ânesse » cf Zacharie, IX, 9

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Et à la maison

Jeudi Saint

1ère lecture, 2ème Lecture, Evangile de la Passion

"Oui, comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres." "A ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres."Jean 13, 34

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Messe ChrismalePremière lecture (Is 61, 1-3a.6a.8b-9)L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur, et un jour de vengeance pour notre Dieu, consoler tous ceux qui sont en deuil, ceux qui sont en deuil dans Sion, mettre le diadème sur leur tête au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, un habit de fête au lieu d’un esprit abattu. Vous serez appelés « Prêtres du Seigneur » ; on vous dira « Servants de notre Dieu ». Loyalement, je vous donnerai la récompense, je conclurai avec vous une alliance éternelle. Vos descendants seront connus parmi les nations, et votre postérité, au milieu des peuples. Qui les verra pourra reconnaître la descendance bénie du Seigneur. – Parole du Seigneur. Psaume (88 (89), 20ab.21, 22.25, 27.29)Autrefois, tu as parlé à tes amis, dans une vision tu leur as dit : « J’ai trouvé David, mon serviteur, je l’ai sacré avec mon huile sainte. « Ma main sera pour toujours avec lui, mon bras fortifiera son courage. Mon amour et ma fidélité sont avec lui, mon nom accroît sa vigueur. « Il me dira : “Tu es mon Père, mon Dieu, mon roc et mon salut !” Sans fin je lui garderai mon amour, mon alliance avec lui sera fidèle. » Deuxième lecture (Ap 1, 5-8)Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, le prince des rois de la terre. À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père, à lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen. Voici qu’il vient avec les nuées, tout œil le verra, ils le verront, ceux qui l’ont transpercé ; et sur lui se lamenteront toutes les tribus de la terre. Oui ! Amen ! Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers. – Parole du Seigneur. Évangile (Lc 4, 16-21)En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » – Acclamons la Parole de Dieu. Messe du soirPremière lecture (Ex 12, 1-8.11-14)En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. » – Parole du Seigneur. Psaume (115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ? Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. Deuxième lecture (1 Co 11, 23-26)Frères, moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. – Parole du Seigneur. Évangile (Jn 13, 1-15)Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » – Acclamons la Parole de Dieu.

Psaume

Méditation du P. Michel Eloundou

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Chers frères et sœurs, Cette année, la semaine sainte se célèbre dans des circonstances particulières, comme lors de la Sainte Cène, nous ne pouvons pas nous réunir pour célébrer ces moments importants de notre vie chrétienne. Mais cela ne nous empêche pas malgré la distance de former une chaîne de prière à travers les moyens de communication moderne que l’heure du temps nous offre. Le Triduum Pascal commence jeudi prochain et marque pour nous, chrétiens, un début d’événements qui nous conduira à la grande fête de l’Eglise qu’est la célébration de la Pâques. Le jeudi saint nous rappelle toujours l’institution de deux sacrements d’une importance capitale de notre vie chrétienne : le sacrement de l’Eucharistie et le sacrement de l’Ordre. Deux sacrements intimement liés par la personne de Jésus Christ qui est sacrifié et qui est lui-même sacrificateur. La Sainte Cène se déroule dans le cadre d’un repas qui commençait de la façon dont nous commençons la messe: les familles juives étaient réunies autour de la table – et elles continuent à faire de même encore aujourd’hui – et le plus jeune interrogeait l’aîné sur le sens de ce repas ! Celui-ci rappelait alors que tout avait commencé un soir dans le pays d’Egypte dominé par Pharaon, un pays où ils étaient maltraités, exploités, opprimés. Sur ordre du Seigneur, les familles s’étaient rassemblées pour le repas de la Pâque – un mot hébreu qui veut dire «passage». Dans la nuit, ils ont expérimenté ce «passage» que Dieu voulait pour son peuple – et ce qu’il continue de vouloir pour chacun de nous : nous faire passer de la mort à la vie; passer de ce qui nous retient captif vers ce qui nous rend libre; nous faire passer des ténèbres à son admirable lumière. Tout avait donc commencé dans une nuit : l’atmosphère ne devait sans doute pas être si éloignée de celle que nous connaissons hélas ces jours-ci : confinés, craintifs paniqués, inquiets devant l’arbitraire du mal qui tue à l’aveugle, qui déchire les corps et les cœurs. Plus tard, Jésus se mettra à table avec ses disciples pour partager un repas en guise d’au revoir. St Paul évoque la nouvelle Alliance que Jésus rend présente, en donnant pour nous sa vie, son Corps et son Sang. Au cours de ce même repas, Jésus donne la recommandation à ses disciples de faire de même. Cette fête est aussi, à la suite de Jésus-Christ notre Sauveur, la fête de tous les prêtres du monde. Des prêtres qui, avec leur enthousiasme et leur foi, malgré leurs limites et leurs faiblesses, essaient jour après jour de se mettre au service du Seigneur et au service des communautés qui leur sont confiées. Malgré les mesures de protection contre la pandémie du coronavirus, les prêtres de par le monde s’activent à nourrir les fidèles de la Parole de Dieu malgré la distance, à implorer la miséricorde de Dieu et à prier pour les malades atteints par ce terrible virus. Enfin, l’évangile nous relate le geste du lavement des pieds des disciples par Jésus. Comme il s’est incliné devant ses apôtres pour leur laver les pieds, demandons-lui aussi de laver le monde entier qui souffre de cette pandémie suicidaire. P. Michel

Heure Sainte

Jésus nous attend Toutes les nuits du jeudi au vendredi, Je te ferai participer à cette tristesse mortelle que J’ai bien voulu souffrir au Jardin des Oliviers (…). Pour m’accompagner dans cette humble prière, que Je présenterai alors à mon Père, parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi (…) pour adoucir en quelque façon l’amertume que Je sentais de l’abandon de mes apôtres qui m’obligea à leur reprocher qu’ils n’avaient pu veiller une heure avec moi, et pendant cette heure, tu feras ce que Je t’enseignerai. Vie et œuvres de sainte Marguerite-MarIe

Prière du Christ - Jean 17 Lire +

Cette prière adressée à son Père a été dite, en effet, entre la « Cène » (Jean 13) et son Agonie à Gethsémani relatée par les autres évangiles. EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN - Chapitre 1701 Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. 02 Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 03 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. 04 Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. 05 Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. 06 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. 07 Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, 08 car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. 09 Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. 10 Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. 11 Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. 12 Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. 13 Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. 15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. 16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. 17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. 18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. 19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. 20 Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. 21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : 23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. 24 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. 25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. 26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »

Mosaïque Tabernacle St Claude La Colombière - Paray le Monial

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Vigile Pascale

Vendredi Saint

1ère lecture, Psaume, 2ème Lecture, Evangile de la Passion

Vénération de la Croix- Impropères

Méditation du Chemin de Croix

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Crucem Tuam

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Démarche du Pardon

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Méditation du P. Michel Eloundou

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Méditation du vendredi Saint Nous célébrons en ce jour la Passion du Seigneur. Célébrer la Passion du Seigneur, ce n’est pas se faire violence une fois par an pour aller assister passivement à un spectacle tragique. Ce n’est pas non plus commémorer la mort d’un ami qui était ‘un type formidable’. C’est beaucoup plus que cela, c’est célébrer notre conversion mais aussi prier pour notre humanité qui doit certainement subir la colère de Dieu en cette circonstance particulière. C’est l’une des rares célébrations où l’on lit le récit de la passion. Durant l’office qui sera célébré sans la communauté chrétienne, (confinement oblige), la lecture de la passion nous amène à vive deux moments importants. Celui de la longue prière d’intercession, d’abord. Dans cette longue prière, nous portons tous ceux qui sont dans les ténèbres, ou tous ceux qui travaillent contre les ténèbres dans le monde, nous prions pour le monde menacé par les ténèbres. Nous prions non seulement pour ceux que nous allons nommer, mais pour tous les frères et sœurs qui seraient environnés de ténèbres. Dans la maladie ou dans l’épreuve, dans la solitude ou dans l’abandon, dans la tentation ou dans le mal, dans la tristesse ou dans le désespoir, dans la misère ou dans l’injustice, dans la violence ou dans l’oppression, pour ceux qui subissent les ténèbres et en sont victimes, à l’image de Jésus-Christ, et pour ceux qui en sont complices, et les subissent d’une autre manière, à l’image des bourreaux de Jésus-Christ. Et notre bourreau actuel, c’est le coronavirus. Le second moment qui suit la lecture de la Passion est la vénération de la croix. Nous approchons du bois de la croix et nous nous inclinons, le touchons avec respect. Car l’image de la croix que nous aurons devant les yeux nous approche de la croix que Jésus a portée. En nous approchant, nous nous approchons du Christ souffrant. Nous nous approchons comme ceux qui ont besoin d’être soulagé du fardeau. Car le prophète dit dans la première lecture : « c’est nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé ». Nous nous approchons pour déposer sur lui nos fardeaux. Nous nous approchons aussi comme ceux qui ne sont pas indifférents à la souffrance de leurs frères et sœurs. Nous nous approchons au nom de ceux que nous connaissons et qui pourraient être environnés de ténèbres. Nous nous approchons pour déposer sur Jésus les fardeaux de ceux qui nous entourent, en leur nom. C’est là notre mission, ce soir. C’est l’heure des ténèbres, pourtant nous ne nous approchons pas comme des vaincus, car le Christ mené au tombeau est le Christ vainqueur des ténèbres. Nous nous approchons parce que le bois de la croix brise la loi de la croix qui est la loi de la mort. Nous nous approchons parce que le bois de la croix est pour nous bois vivant et empli de la sève vivifiante, qu’est le sang de Jésus. Amen. P. Michel

Préparer le Dimanche de la Miséricorde, apprendre à faire confiance à Jésus, nous abandonner à Sa grâce

du 10 au 18 avril

KTO la Via Crucis historique

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Samedi Saint

L'EGLISE DEMEURE AUPRÈS DU TOMBEAU DANS LE SILENCE" Un grand silence règne aujourd’hui sur la terre, un grand silence et une grande solitude; un grand silence parce que le Roi dort. La terre a tremblé puis s’est calmée parce que Dieu s’est endormi dans la chair, et il a réveillé ceux qui dormaient depuis des siècles». Cette homélie du IVe siècle attribuée à Saint Épiphane de Salamine explore admirablement le mystère du Samedi Saint, ce moment où le Christ repose sans vie dans son tombeau, où l’espérance semble avoir déserté la terre, «où la foi semble être définitivement démasquée comme une illusion " Benoît XVI

Méditation Lire +

" Ton samedi saint comment le penser autrement que dans un silence parfait ? Une fois le tombeau fermé, saint Jean t'a conduite dans la maison où lui-même trouvait l'hospitalité à Jérusalem. Cela s'est passé probablement dans le silence. Le respect devant Ta souffrance a dû les garder tous muets. Tu leur as seulement fait comprendre que tu voulais être seule. Il était bien sûr impossible d'aller comme d'habitude au sabbat et à la fête dans le Temple, parmi les gens qui L'avaient crucifié et qui Te montreraient maintenant du doigt. Être seule était l'unique soulagement. Il fallait qu'une fois les larmes trouvent leur compte. Si le Seigneur avait pleuré sur la mort de Lazare, ne devais-Tu pas Toi aussi pleurer après tout ce qui était arrivé ? Sa vie toute entière qui était Ta vie est apparue encore une fois devant ton âme ; toutes les allusions sur la souffrance, tous les passages des prophètes. Et avec cela aussi l'annonce de la Résurrection. Ce que le Sauveur expliquait aux disciples sur le chemin d'Emmaüs, Tu Te l'es dit Toi-même : ne fallait-il pas que le Christ souffrît tout cela pour entrer dans Sa gloire ? Ainsi Ta souffrance se change en action de grâce pour le « Consummatum est » et en attente silencieuse, croyante, du matin de Pâques : le troisième jour Il ressuscitera. Je ne peux pas le penser autrement qu'en Ta présence. Ce que fit le Fils pour sa Mère en ce jour saint précédant l'aurore de la Résurrection, il n'est possible que de le pressentir... Est-ce qu'avant le lever du jour, l'ange de l'Annonciation ne T'a pas guidée sans bruit depuis la maison de Tes hôtes et conduite jusqu'au tombeau ? Est-ce qu'au tombeau l'Alléluia ne résonnait pas de la bouche des anges comme le Gloria dans la campagne de Bethléem ? Dans l'aurore rougeoyante, ne s'est-Il pas avancé hors du tombeau enveloppé de lumière resplendissante dans le jardin en pleine floraison comme au paradis ? Personne ne nous a rapporté cette rencontre. Aucun œil humain n'a vu, aucune oreille n'a perçu, il n'est monté au cœur d'aucun homme ce que le Seigneur préparait à sa Mère qui L'aimait plus que tout ce que l'on ne pourra jamais concevoir. Si le temps entre la Résurrection et l'Ascension était surtout consacré à la préparation de l'Église à venir, nous pouvons admettre que le Seigneur a initié Sa Mère plus que tout autre à tous les mystères du Corps mystique. Elle aurait dû mourir de douleur au pied de la Croix et de joie à la Résurrection si une grâce particulière de force ne l'avait gardée pour l'Église. Elle n'avait pas besoin comme les apôtres de la descente de l'Esprit Saint pour comprendre les mystères du royaume. Elle aura reçu des explications sur le mystère de l'Église, des sacrements, du sacerdoce, pour aider ensuite l'Église à se former dans les années qui suivirent l'Ascension. Soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix Edith Stein, Le secret de la Croix

« Seigneur Jésus, c'est aujourd'hui le jour du tombeau, le jour de l'attente, le jour du silence qui rend plus éclatants les alléluias, le jour menant à la grande nuit où la lumière est si belle. Demain ce sera Pâques et déjà nos cœurs s'impatientent. Fils de Dieu toujours vivant, Loué sois-tu ! »

Stabat Mater Dolorosa

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Vigile Pascale

Lectures +

Litanies des saints +

Qu’éclate notre joie ! La grande orientation de la veillée pascale est donc de vivre cette nuit comme « une veille en l’honneur du Seigneur » Exode 12, 42)La veillée pascale, l’annonce de la Résurrection, victoire sur les ténèbres, se fait tout au long de la liturgie : du feu nouveau à l’envoi en passant par l’Exultet, qui en constitue le cœur, et aussi le Gloria retrouvé, l’Alléluia solennel, l’Évangile, la profession de foi baptismale, les sacrements de l’Initiation. Nous sommes rassemblés pour veiller auprès du Ressuscité d’un bout à l’autre.

Rite aspersion +

Gloria Pascal +

Kesako ?

Répons +

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Joyeuse Lumière

Exultet

Jubilate Deo