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Transcript

"Journal duconfiné"

Vocabulaire

E

I

N

R

P

S

Quelques idées..

Quelles techniques employer ?

Quel dispositifs ?

Quels supports ?

La mémoire des lieux

La mémoire de l'histoire

L'art passeur de mémoire

Références artistiques

" Journal du Confiné " Depuis toujours, les artistes représentent, témoignent de ce qu'il ont vu, de ce qu'ils ont vécu... Nous sommes actuellement en train de vivre une situation inédite, troublante, déstabilisante... A notre tour de témoigner de tout cela, et en laisser une trace !

Techniques possibles : Dessin, peinture, photographie, photomontage, collage, outil numérique ....

Dispositifs possibles ... Carnet, Cahier, boîte, tableau, tableau d'affiche ...

Quels supports ? Papiers variés, carton, tissu, photographie, emballages, support numérique ...

Espace : Il existe plusieurs types d'espaces : * Espace bidimensionnel ou en deux dimensions ( sur un support en 2D, il est possible de représenter la profondeur et l'espace ). On peut donner l'illusion de volume * Espace tridimensionnel ou en trois dimensions ( physiquement réel).

STATUT DE L'IMAGE Les images qui nous entourent sont de différentes natures ( peinture, photo ... ), et ont différents statuts ( artistique, publicitaire, de communication, documentaire ...

Représentation : La représentation consiste à faire apparaître l’image d’un objet, d’un personnage, d’un paysage, d’un concept, etc

Narration : Suite de faits articulés dans le temps entre un début et une fin .. C'est aussi la faculté de certaines œuvres, à raconter une histoire...

Perspective : Ensemble des règles conventionnelles et codifiées qui permettent de représenter un espace tridimensionnel ou des parties de cet espace sur un espace bidimensionnel.

Image : Représentation d’un réel ou d’un imaginaire. Les images peuvent être de natures différentes : figuratives, abstraites (non figuratives) ; images fixes et images animées ; images matérielles (qui ont une réalité concrète) et images immatérielles, dites parfois virtuelles (qui n’existent que par une projection ). Elles peuvent avoir différents statuts : images artistiques, documentaires ou de communication visuelle par exemple ; différents modes de fabrication : images photographiques, peintes ou numériques, etc., ainsi que différents modes de diffusion.

LA MÉMOIRE * Faculté de conserver et de rappeler des choses passées et ce qui s'y trouve associé ; l'esprit, en tant qu'il garde le souvenir du passé.

ROMAN OPALKA Roman Opalka (1931-2011) qui témoigne du vieillissement progressif du peintre dans une suite de photographies, associée à un enregistrement de sa voix énumérant les chiffres qu’il est en train de peindre. Le peintre franco-polonais a tenté, à partir de 1965 de compter de 1 à l’infini sur ses toiles pour décrire le passage du temps. Toutes ses toiles, qu’il appelle « détails, » et qui ont pour titre « 1965 / 1 – ∞ », mesurent 196 x 135 cm et montrent les chiffres qui se suivent du haut à gauche au bas à droite.

Ai Weiwei L'artiste chinois Ai Weiwei s'est attaché à montrer l'humanité pour en faire la matière première de "Human Flow" (le flot humain), un ambitieux documentaire sur les migrants à travers la planète. https://www.youtube.com/watch?v=DVZGyTdk_BY MENU

premiè

ERNEST PIGNON ERNEST Personnages, homme et femme côte à côte, formant un couple ou séparé en fonction du lieu, ils portent des affaires diverses : sac, valises, le baluchon roulé sous le bras, en signe d’exil forcé, matelas suspendu au bout de la main, recroquevillé en coquille d’escargot… Ils n’ont sur eux que peu d’affaires, de niveau social très modeste. Ils sont statiques et semblent perdus comme ne sachant pas où aller. Le matelas montre la précarité, où dormir ? Le support de l’œuvre est le mur abîmé par la démolition, les traces de vie antérieures y sont apparentes : papier peint, emplacement d’un meuble, d’un cadre…façade d’immeuble éventrée, montrant des empreintes de vie, l’intimité des familles à travers les faïences, tapisserie, cheminée…Foyers soudainement arraché, fracassé et laisser à la vue de tout le monde. C’est une œuvre éphémère. Les œuvres appartiennent au temps, au monde de la rue et sont vouées à la destruction. Le temps va s’en charger. Cette disparition est également celle des immeubles sur lesquels Pignon intervient.

OLIVIER CULMANN Le photographe contemporain Olivier Culmann, dans la série « Autour » New York 2001-02, retranscrit les effets du désastre du 11 septembre 2001. Cette série ne montre pas les tours effondrées mais se concentre sur les personnes qui, des semaines, des mois plus tard, regardent le vide laissé par la tragédie. Olivier Cullmann capte les expressions et les attitudes des passants. Stupeur et mémoire sont ici mises en scène par le point de vue du photographe. « C’est en photographiant les passants autour des ruines du World Trade Center quelques jours, puis quelques mois après les attentats, que l’expression de leurs visages s’est imposée. Le reflet de leurs doutes sur la réalité de la destruction, leur tentative de se représenter l’inimaginable, répondaient à mon propre effort d’appréhension. Après la brutalité de l’événement, restait alors à explorer ce hors champ de la catastrophe, la répercussion de l’actualité, sa résonance sur les vivants. » Olivier Cullmann.