Want to make creations as awesome as this one?

Escape game ! Trouvez les réponses aux énigmes et tentez de sauver le futur de la gastronomie française !

Transcript

L'HISTOIRE

ESCAPE GAME :

MISSIONS

AIDE

INTRODUCTION

DE LA CUISINE

1ère Partie

bIENVENUE DANS CET eSCAPE gAME

MISSIONS

AIDE

INTRODUCTION

VOTRE MISSION : SAUVER LE FUTUR DE LA GASTRONOMIE FRANCAISE VOUS DEVREZ POUR CELA TRAVERSER LES DIFFERENTES ÉPOQUES EN REPONDANT CORRECTEMENT AUX ENIGMES PROPOSÉES !PRÊT A VOYAGER !!

MISSIONS

AIDE

INTRODUCTION

Quelques conseils :Visionnez attentivement tous les documents et prenez des notes, Avant de passez aux questions..... Vous pourrez explorez chaque époque indépendemment les une des autres ... Pense à notez le chiffre donné à la fin de chaque époque. Il vous sera demandé de rentrer un code pour accéder au mot de passe final.Ce mot de passe devra m'être envoyé par mail pour valider votre travail ! Ce même mot de passe vous permettra d'accéder à la deuxième partie de l'histoire de la cuisine et ainsi vous écrirer ainsi une nouvelle page de l'histoire ! A vous de Jouer jeunes explorateurs du temps ! premier indice cliquez sur l'étoiles

LE DERNIER CHIFFRE DU CODE EST LE 0

MISSIONS

AIDE

INTRODUCTION

vers quelle Époque voulez vous voyager?

LA PREHISTOIRE

LE MOYEN AGE

LA RENAISSANCE

L'ÉRE Gallo romaine

*Obtenez le code en complétant chaque test de fin d'époque, il vous donneras accès au mot de passe nécessaire pour passez à la deuxième partie du jeu. Bonne chance!

LE FUTUR*

PREHISTOIRE

voyageR vers la

START

AVANT DE POURSUIVRE VOICI DEUX CAPSULES VIDEOS QUI VONT VOUS AIDEZ

ó

MATCH 01 of 05

Quelle découverte à changé la vie de l'Homme ?

le feu

le blé

ó

MATCH 02 of 05

L'homme est devenu un ?

Pecheur

agriculteur

ó

MATCH 03 of 05

L'homme est aussi devenu un ?

eleveur

chasseur

ó

MATCH 04 of 05

quelle famille d'animaux a t il domestiqué ?

bovins

Marsupiaux

ó

MATCH 05 of 05

lentilles

orges

quelles céréales a t il cultivé ?

felicitations!

le nombre de cette époque est le 7

retour au présent

un problème ?

retente ta chance!

époque gallo romaine

voyager vers

Naviguez dans rome pour trouver les informations nécessaires à la prochaine épreuve

START

QUESTION 01 de 05

quelle découverte permet de créer de nouveaux mets et de nouvelles boissons ?

les épices

la fermentation

Le garum

SYMBOLeS obtenus:

QUESTION 02 de 05

COMMENT SE NOMME LA MÉTHODE QUI PERMET D'OBTENIR DU FOIE GRAS ?

LE GAVAGE

L' ENGRAISSAGE

L'EVEINAGE

SYMBOLeS obtenus:

QUESTION 03 de 05

Comment se nomme le cuisinier qui a ecrit un livre a cet Époque ?

apicius

lucullus

epicius

SYMBOLeS obtenus:

QUESTION 04 de 05

le garum est un condiment rÉalisÉ a partir de :

cÉrÉales fermentÉs

soja fermentÉ

visceres de poisson fermentÉes

SYMBOLeS obtenus:

DE quelle sauce, les romains aimaient ils accompagnÉs leurs plats ?

sauce a base d'oursins

sauce aigre douce

sauce sucrÉ salÉ

SYMBOLeS obtenus:

COMPLETE LA SEQUENCE

CHOISISSEZ LA BONNE FIGURE EN TENANT COMPTE DES ELEMENTS OBTENUS:

SYMBOLS GOT:

EU Qui tollis!

LE NOMBRE DE CETTE ÉPOue est le 3

Back to the present

DURA LEX, SED LEX !

RETENTE TA CHANCE!

LE MOYEN AGE

VOYAGER VERS

ÉCHAPPEZ VOUS DU DONJON EN VISIONNANT LES INDICES

INDICES

EXPLORER LES ALENTOURS DU DONJON ET TROUVER DE PRÉCIEUX INDICES

START

Les épices et la viande avariée SOPHIE MOENS – Dans notre série « Les grands mythes de l’histoire de la gastronomie », jetons un coup d’œil sur cette légende assez répandue1 qui justifie l’usage abondant des épices à la fin du Moyen Âge par la nécessité de couvrir le goût des viandes avariées. Dites-moi, d’où vient cette histoire et comment s’est-elle propagée ? PIERRE LECLERCQ – Le mythe qui associe la viande avariée, les épices et le Moyen Âge plonge ses racines profondes à l’époque où les penseurs du siècle des Lumières héritent des humanistes la notion de Moyen Âge des ténèbres. Fontenelle parle de « siècles couverts d’une obscurité effrayante2 », quant à Condorcet, il les décrit comme désastreux d’ignorance, féroces, cruels, corrompus et perfides3. C’est dans ce contexte qu’émergent quelques amoureux de la littérature médiévale complètement déconsidérée jusque-là. Parmi ces passionnés, Pierre Jean-Baptiste Legrand d’Aussy se lance à corps perdu dans l’écriture de la première grande histoire de l’alimentation. Il s’agit de l’Histoire de la vie privée des Français dans laquelle il brosse pour la toute première fois le portrait culinaire des hommes du Moyen Âge4. À la lecture des manuscrits des XIVe et XVe siècles, il se rend compte d’un usage intensif des épices chez ses ancêtres, comble du mauvais goût pour un français du XVIIIe siècle. Il remarque également la présence parmi les ingrédients de toute une série d’animaux considérés comme indigestes tels que le porc, des mammifères marins ou le héron. Il en conclut que les épices avaient pour fonction de rendre plus digestes ces viandes particulièrement lourdes5. Ce point de vue sera largement véhiculé chez les auteurs du XIXe siècle. Au début du XIXe siècle, on lit, par exemple, qu’« il ne faut pas croire que la seule sensualité fit adopter à nos pères, l’usage des épiceries d’Orient. Accoutumés à se nourrir de viandes lourdes, ils s’aperçurent qu’ils avaient besoin d’employer des assaisonnemens capables d’aider à leur digestion6. » On remarque qu’à la notion de viande lourde, se mêle le mythe des croisés qui ont découvert les épices et les ont ramenées en Europe : « Nos pères mangeaient beaucoup plus que nous ; se nourrissant habituellement de viandes lourdes, comme le porc et le sanglier, ils avaient besoin de les assaisonner fortement pour les digérer. En cela les croisades leur furent d’une bien grande utilité, car ils en rapportèrent les épices, dont ils ignoraient l’existence auparavant7. » L’erreur historique est toutefois corrigée par d’autres auteurs qui ne se défont pas de l’idée des viandes lourdes pour autant : « Les épices étaient connues en France longtemps avant les croisades (…) Dans les vins de liqueur qu’on apprêtait alors, les épices entraient comme des ingrédients nécessaires ; on les employait aussi dans les confitures, conserves, dragées et autres bonbons du temps, (…) À des estomacs qui se nourrissaient de viandes lourdes et indigestes, il fallait des assaisonnements assez actifs pour favoriser la digestion8. » Ce n’est qu’à partir milieu du XIXe siècle que des historiens français approfondissent le sujet de l’alimentation médiévale et se livrent à une réflexion plus fine sur l’usage des épices au Moyen Âge, évoquant notamment leur fonction sociale, à l’image de Jérôme Pichon. Grand bibliophile, ce dernier édite le manuscrit médiéval le Ménagier de Paris dont il compare les recettes avec celles de l’antique pseudo-Apicius (ca 390). Après analyse, il conclut à une continuité de l’usage des épices entre l’Antiquité et le Moyen Âge. Il poursuit en établissant que « l’usage immodéré des épices s’est prolongé jusqu’au règne de Henri IV, sans que le système de la cuisine françoise ait beaucoup varié ; Mais la simplicité paroît s’être introduite dans la préparation des alimens sous le règne de Louis XIII. (…) Cette profonde modification ne peut-elle être attribuée en partie à la baisse du prix des épices, amenées par la multiplication des relations commerciales ? Pour beaucoup d’hommes, le plus grand plaisir de la possession est d’avoir ce que les autres désirent inutilement. Quand les épices ont pu paroître sur toutes les tables, et quand leur emploi n’a plus été une preuve de luxe et de richesse, on a peut-être cessé de les estimer autant, et leur usage a été de plus en plus restreint.» Petit à petit, des historiens scrupuleux, ne se fiant qu’à la critique des sources, s’attaquent aux mythes tenaces qui entachent le sombre Moyen Âge, tel le médiéviste Albert Lecoy de La Marche, qui n’hésite pas à bousculer les idées reçues. En parlant de la cuisine du XIIIe siècle, il décrit des repas « non dénués de prétentions artistiques », rappelle que le métier culinaire est « honoré du nom d’art » et fait état du raffinement et du faste de la table médiévale. Néanmoins, en ce qui concerne l’usage des épices, il est influencé par la théorie développée au début du siècle par le médecin Jean-Baptiste Louyer-Villermay10 et demeure péjoratif : « Nous disons à chaque instant que tel mets est excitant. Or, combien devaient être excités des gens dont la nourriture journalière était mêlée d’une profusion de poivre, de gingembre, de muscades, de girofles, de piments de toute espèce. Ils s’irritaient le sang, et par là se trouvaient naturellement prédisposés à la violence. En effet, les hommes du moyen âge étaient ordinairement violents ; ils s’emportaient pour le bien comme pour le mal. A partir du moment où cesse l’abus général et quotidien des épices, sous le règne de Louis XIII, on voit, au contraire, les mœurs et les caractères s’adoucir presque subitement, s’affadir même trop souvent11. » Bref, si certains auteurs apportent des nuances à propos du caractère « barbare » de la cuisine du Moyen Âge, l’usage « immodéré » des épices demeure, dans l’esprit des hommes du XIXe siècle, une véritable hérésie culinaire et une cause de troubles nerveux. D’ailleurs, à la sortie de l’édition critique du Viandier de Taillevent en 1891, un journaliste, pourtant enthousiaste, décrète que « si on le réédite aujourd’hui, ce n’est plus assurément pour qu’il serve de guide à nos chefs. On a refait de l’architecture gothique, du mobilier moyen âge, de la peinture byzantine, de la poésie "trécentiste" ; on n’a pas encore remis à la mode la cuisine de nos aïeux, et le romantisme le plus effréné de 1830, non plus que le mysticisme préraphaélite de nos jours, n’a essayé de faire revivre pour nos estomacs et nos palais les sensations médiévales12. Le livre du maître-queux de Charles V est un document archéologique et ne saurait être autre chose13. » Si les auteurs les plus avisés du XIXe siècle évacuent le mythe des viandes lourdes, ce dernier ne disparaît pas pour autant, bien au contraire ! Dans son Cours d’histoire à l’usage des écoles normales primaires, Charles Normand dépeint les repas médiévaux de la sorte : « Dans la bourgeoisie riche, des soupes, particulièrement la soupe au vin ; des oiseaux qu’on ne mange plus aujourd’hui, paon, héron, corneille, cigogne, et surtout des amas indigestes de viande qui ne passaient qu’à force d’épices ; peu de légumes et quelques salades14. » SOPHIE MOENS – Oui, mais là, on parle de viandes indigestes, pas de viande pourrie. Quand et comment le mythe de la viande avariée va-t-il se développer ? PIERRE LECLERCQ – La référence à la viande pourrie apparaît en même temps qu’un tout nouveau phénomène à l’impact immense sur la vie domestique au XXe siècle. Il s’agit du froid artificiel. Le réfrigérateur s’introduit dans les foyers américains dans les années 1920 et facilite grandement la conservation des produits frais15. C’est précisément à cette époque que paraît dans une encyclopédie américaine un article consacré à l’histoire des épices et dans lequel la traditionnelle version des viandes indigestes prend une nouvelle tournure. On y lit que les hommes du Moyen Âge, dépourvus des moyens modernes de conservation, en sont réduits à utiliser les épices pour faire passer le goût des viandes à moitié gâtées16. Cette explication, aussi peu crédible soit-elle, fait pourtant fortune et apparaît dans les publications francophones dès 1970. La plus ancienne trace francophone de la légende date de 1970 et il s’agit d’une traduction d’un ouvrage américain. « On ne peut surestimer l’importance des épices dans la cuisine anglaise à ses débuts. Outre la saveur qu’elles ajoutaient à la viande, elles avaient une fonction tout aussi importante : elles en dissimulaient le goût. À cette époque-là, la viande était souvent « avancée », et l’on considérait comme impoli de sentir sa viande sur la fourchette. Depuis l’époque des Normands, l’on utilisait des épices pour déguiser le goût désagréable de la viande avariée et pour rendre la viande salée plus flatteuse au palais17.» SOPHIE MOENS – Bien. Mais pourquoi cette explication est-elle si peu crédible ? Qu’est-ce qui cloche dans cette histoire ? PIERRE LECLERCQ – Tout d’abord, à la fin du Moyen Âge, on a une peur panique de la pourriture. Selon les principes médicinaux de l’époque, la pourriture qui s’introduit dans le corps corrompt les humeurs et provoque la maladie18. Cette crainte se reflète dans les règlements des boucheries selon lesquels il est obligatoire de vendre la viande au plus vite, à savoir grand maximum trois jours après l’abattage de la bête, le délai étant ramené à un seul jour en été19. SOPHIE MOENS – Ok, ça, c’est la règle. Mais était-elle toujours respectée ? PIERRE LECLERCQ – Bien sûr que non, et certainement pas plus qu’aujourd’hui. Mais lorsque le consommateur du XIIIe ou du XIVe siècle reçoit de la viande avariée ou malsaine et qu’il s’en aperçoit, il est mécontent et il ramène la marchandise frauduleuse à son fournisseur20. Les hommes du Moyen Âge savent très bien distinguer la bonne de la mauvaise viande, en fonction de son aspect et de son odeur. Il n’est pas question pour eux d’ingérer de la pourriture qui pourrait les rendre malades. Malgré les précautions prises, toutes les garanties de qualité ne peuvent être assurées par les bouchers. À partir de 1416, ceux de la Grande Boucherie de Paris, par exemple, transportent les carcasses de viande de l’écorcherie à leurs étals en traversant des quartiers particulièrement dégoûtants et malsains, sources de dangers qu’ils ne peuvent ignorer. En outre, lorsqu’ils s’aperçoivent qu’une viande n’est plus suffisamment fraîche pour être vendue, il arrive qu’ils recourent à différentes astuces prohibées, comme l’usage de chandelles pour lui donner un éclat tout neuf, ou le badigeonnage à la graisse fraîche destiné à lui rendre un bel aspect. Le boucher dispose d’autres moyens pour écouler une viande suspecte. D’une part, il peut la faire vendre sur les étals de boucheries de seconde catégorie qu’il contrôle indirectement. Mais ce marché paraît beaucoup moins important à Paris que dans les régions méridionales. D’autre part, il lui arrive de la livrer – mais avec le risque de poursuites et de réprimandes – aux pâtissiers, aux cuisiniers, aux saucissiers ou aux charcutiers qui se chargent de la transformer, de la cuire et de la vendre sous forme de produits finis. Si les riches de la fin du Moyen Âge s’entichent d’une multitude d’épices orientales hors de prix, c’est d’une part pour leur goût puissant, mais aussi pour le prestige social et les vertus médicinales qu’elles leur procurent, sans oublier l’imaginaire merveilleux qui entoure ces denrées tout aussi précieuses que mystérieuses. Les grands mythes de la gastronomie : Les épices et la viande avariéePhoto Frédérique Dubois Historien de l'alimentation, Pierre Leclercq est collaborateur scientifique de l'Université de Liège, au sein de l'Unité de..

chercher la solution sur la carte

Comment appelle t-on une assiette ?

Un compain

Un tranchoir

Une écuelle

chercher la solution sur la carte

Quelles viandes consommaient les rois à cette époque ?

Des bovins

Des ovins

Des volailles

chercher la solution sur la carte

Qu'est ce que le Verjus ?

Un alcool vert

Un jus de raisin acideDu r

Une sauce verte

chercher la solution sur la carte

Qui a écrit le 1er livre de cuisine ?

Vaillevent

Vol au vent

Taillevent

A quoi servait les carapaces d'écrevisses?

A l'apéritif

Faireune bisque

chercher la solution sur la carte

A lierles sauces

chercher la solution sur la carte

Pourquoi utilisaient-on les épices ?

Pour le prestigesocial

Pour parfumer les plats

Pour masquer le goût des viandes

vous avez rÉussi !

le chiffre de cette époque est le 9

Retour au présent

grave erreur !

TRY AGAIN!

la renaissance

Voyagez vers

Explorer le XVème et le XVIème siècle

START

Parcourez ce vieux grimoire à la recherche d'indices !

prët

Page 1 Page 2 Page 3 Page 4

Catherine De Médicis : De la fourchette, aux lames saignantes. Par Valérie Quezada De Talavera source : italopolis.italieaparis.net En 1533, deux adolescents d’à peine 14 ans se marient : le futur roi de France Henri II et l’italienne Catherine de Médicis. L’alliance conclue entre la cuisine française et italienne donne naissance à la mythique « révolution gastronomique française » ainsi baptisée par bon nombre d’historiens. Mais en déballant la dot italienne, on découvre que finalement rien n’est ni tout noir ni… tout rouge, aussi bien en matière d'histoire que de gastronomie. La duchessina Caterina de Medici est issue d’une famille de banquiers, orpheline de Madeleine de la Tour d’Auvergne, française, morte quelques jours après sa naissance et d’un père duc d’Urbain, six jours plus tard, suivis par son aïeule Alphonsine Orsini et sa tante Madeleine Cibo, bref une entrée au monde un peu sombre, les temps sont durs. La mort et la violence font partie du quotidien de l’enfant élevée entre Rome et Florence en pleine guerre. Elle apprend la fureur des armes, la rage des émeutiers, le grondement des canons, malgré la protection de son parent le cardinal Jules de Médicis, pape Clément VII. Elle a huit ans lorsque la République de Florence saisit Rome, et sera pendant les trois années suivantes un important enjeux politique, tantôt otage protégée, tantôt enfermée, pour finir au couvent des Murâtes. Au milieu des nonnes qui s’attachent à l’enfant, celle-ci passe enfin des jours paisibles. Jusqu’au jour où son illustre parent Clément VII la rapatrie à la cour pontificale, un beau parti dont l’avenir est déjà joué : il faut marier la fillette. Tout le monde s’accorde à louer « …son naturel très vivace, son esprit charmant et ses manières distinguées, douces et affectueuses ». La France, proche parentQuant François Ier devient son beau-père, il espère par cette alliance récupérer des duchés italiens, en amoureux des raffinements de la culture italienne ; il est d’autant plus heureux de découvrir l’intelligence et l’instruction de sa bru, rare pour une femme de l’époque, qu’ils ont en commun le goût de la chasse et des exercices physiques. Ses espoirs s’évanouiront à la mort du pape protecteur. Les fans s’arrêtent là, car Henri déteste d'emblée Catherine, malgré toute la bonne volonté de la Duchessina (qui mettra au monde une dizaine d’enfants !), lui préférant jusqu’à sa mort Diane de Poitiers de 20 ans son aînée. Haricots et verres « Murano »Dans les bagages de cette jeune reine superstitieuse fraîchement arrivée en France, on trouve des recettes de cuisine personnelles, mais surtout celles de la fameuse « révolution gastronomique française », déjà entamée depuis un certain temps. Pour commencer, le banquet de mariage, offert en grande pompe par le pape à Marseille, est un défilé des mets les plus savants, jusqu’aux fameux sorbets « tutti frutti » qui font entrer en scène la préférence italienne. Le créateur de ce dessert étonnant serait un certain Ruggeri, marchand de volailles et cuisinier à temps perdu, qui remporta un tournoi culinaire à la cour des Médicis de Florence grâce à un mélange gelé de fruits, de crème fraîche et de sabayon. Vient aussi la fourchette à deux dents, originaire de Venise et Florence, qui s’imposera à la table du roi de France mais… sous Louis XIV et encore! On ne l'utilise pas, car le roi préférera manger avec trois doigts qu’il effleure d’une serviette humide. Il y a également les assiettes en faïence et les verres importés de l’île de Murano où sont exilés sous contrat leurs artisans, puis progressivement la vaisselle lourde de coupes de vermeil, d'argent ou d'étain disparaît. On trouve même, tout au fond d’une malle, des haricots offerts par un humaniste italien, qui les avait lui-même reçus du pape Clément VII, qui les avait reçus des Indes occidentales ; Au fil des années elle va varier les menus en donnant leur lettres de noblesse au plus humbles serviteurs de la gastronomie: les légumes. Mais en attendant, elle est autant dans l'ignorance de ses futures fonctions que de la manière d'assaisonner les haricots, pour conquérir le peuple Français. LE POUVOIR DES DOUCEURSDans la dot de Catherine, on découvre aussi des spécialités et un savoir-faire culinaire italien concoctés par une brigade de fidèles chefs cuisiniers. Elle sait pouvoir compter sur leurs véritables talents d’ « alchimistes » pour leur faire mijoter, le cas échéant, certaines potions fort utiles contre ses ennemis, qui lui vaudront plus tard le surnom de « Reine noire » ou « Vierge des ténèbres ». Pour soigner le mal du pays, rien de tel que de délicieuses recettes de son enfance à consommer avec gourmandise… en toute sécurité, on n’est jamais à l’abri d’un empoisonnement, et pas forcément alimentaire ! Mis à part quelques « bouillons de 11 heures », ces grands cuisiniers d’Italie font découvrir à la Cour des nouveautés délicates : quenelles de volaille, crêtes de coq, crépines de foie de veau ou de porc, beignets d’artichaut, brocolis et autres légumes méconnus arrivent sur la table royale, cela change des énormes rôtis sur les pains tranchoirs. A présent, place au raffinement, les beignets de « cul d’artichaut », comme nommés alors, remplacent notre « grenaille verte » de fèves et autres pois à la mode. La reine a un solide appétit : on raconte qu’elle aimait tant les artichauts qu’elle « faillit en crever ». La réputation des cuisiniers florentins se répand dans tout le royaume ; d'autres véritables artistes ne tardent pas à venir dans le sillage de la reine à Paris, pour faire découvrir leur tradition pâtissière qui devient à la mode en France. On mange à Paris des gâteaux « à la vénitienne », des confitures délicates, le Panettone, le nougat, les marrons glacés, des massepains, etc. Ainsi, la frangipane, créée par le comte Cesare Frangipani installé à Paris mais issue d’une illustre famille romaine, est à l’origine un parfum pour peausserie dont la version pâtissière fut donnée, dit-on, à Catherine de Médicis en gage d’amour. LA REINE NOIRE S'ATTACHE NOSTRADAMUS !Devenu médecin personnel, cet alchimiste initié aux « confitures guérisseuses » lors d'un voyage à Milan a enrichi sa pharmacopée de recettes gourmandes comme les pâtes de fruits, le sucre étant considéré encore comme un remède. Il publie en 1552, son très sérieux Traité sur les fardements et confitures, une sorte de manuel de beauté gourmande dans lequel tout les appétits sont stimulés. Au chapitre Les fardements et senteurs pour illustrer et embellir la face, on y trouve cette recette ... « pour celles dont la froideur de la matrice rend impropres à concevoir et satisfaire légitimes appétits » ainsi que d'autres de confitures sèches appelés aujourd'hui… fruits confits, le tout accompagné de recommandations d’hygiène alimentaire. Médecin, alchimiste et astrologue, il devient indispensable à la Reine noire qui l’interroge sur l’avenir de ses enfants. Au fond de quel pot de confiture Nostradamus lira t-il le destin du royaume ?

Que mange-t'on à la Renaissance? Dans les campagnes, en dépit des guerres de religions, grâce à une meilleure couverture des besoins alimentaires, le peuple mange enfin à sa faim. D'où un meilleur approvisionnement des centres urbains, et en particulier de Paris, comme en témoignent les « cris de Paris ». On mange davantage de viande de toutes sortes, en particulier des abats dont le foie de veau, une grande variété de fruits, des salades et des fromages provenant de toutes les régions du Royaume. Le repas de Noce dans une auberge de campagne (Pieter Bruegel - 1568) A la Cour, en revanche, en comparaison avec le Moyen Âge, on constate une baisse de la consommation de viande et à une reprise de la consommation de légumes (garniture « à la Renaissance »). L'utilisation du beurre est beaucoup plus habituelle dans la cuisine, tout comme l'usage de truffes et de champignons sauvages dans les farces, les ragoûts, les garnitures, et aussi d'herbes « modernes » tels le cerfeuil, l'estragon, le basilic, le thym, le laurier, la ciboulette. Le persil connaît une grande faveur. L'ail est dédaigné par l'aristocratie. En revanche, les câpres, les anchois, l'échalote sont très appréciés. De nouveaux légumes comme le chou-fleur, l'asperge, les petit-pois, le concombre ou l'artichaut sont introduits. Les légumes doivent être frais et précoces. Le soin apporté à la cuisson des viandes vise à conserver le maximum de leur goût.

qUEL USTENSILE CATHERINE DE MÉDICIS A T'ELLE RAPPORTÉE D ITALIE?

QUESTION 01 de 05

DES ASSIETTES RICHEMENT DÉCORÉS

LA CAFETIERE ITALIENNE

LA FOURCHETTE A DEUX DENTS

pARMI CES LÉGUMES : LEQUEL n'est pas originaire D'ITALIE

QUESTION 02 de 05

la courge

l'artichaud

l'asperge

les Épinards

les petits pois

le concombre

SUR QUEL SUJET,mICHEL DE nOSTRE DAME A T IL ECRIT UN LIVRE ?

QUESTION 03 de 05

LES CONFITURES

LES FRUITS CONFITS

LA PÂTE DE FRUIT

sur quelle île, christophe colomb a t'il dÉcouvert le maïs ?

QUESTION 04 de 05

curacao

cuba

st baRthÉlemy

guadeloupe

jamaïque

martinique

dans l'opÉra de bartholomÉo de scappi, Quel nouvel amÉnagement dÉcouvrons nous dans la cuisine ?

QUESTION 05 de 05

un frigo

une hotte

l'eau courante

un lave vaisselle

l'induction

un four vapeur

IMPRESSIONNANT!

Retour vers le présent

LE CHIFFRE DE CETTE ÉPOQUE EST LE 1

nooooooonnnnnnnn!

allez on recommence!

FUTUR

vOYAGEr VERS LE

ENTREZ LE MOT DE PASSE !

SAUVEZ LE FUTUR

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

-----

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

*----

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

*----

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

**---

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

**---

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

***--

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

***--

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

****-

PRESS THE CORRECT NUMBER

2

1

3

4

5

6

7

8

9

0

****-

VOUS DEVEZ RETOURNER DANS LE PRÉSENT !

ERREUR DE MOT DE PASSE!

FÉLICITATIONS!

LE MOT DE PASSE A ME COMMUNIQUER EST : LES CAROTTES SONT CUITEs