C'est le printemps
Mais le virus ne le sait pas
Les hommes, trop occupés à fuir
ne l'ont ni vu,
ni entendu
Pourtant,
l'air est plus soyeux
Le jour arrive plus vite
et met plus de temps à se retirer.
Les oiseaux, eux, l'ont compris
Les oiseaux, eux, l'ont compris
Ils gazouillent, pépient, s'agitent
et vocalisent dès potron minet.
C'est le printemps
Mais le virus ne le sait pas
Les hommes, trop occupés à fuir
ne l'ont ni vu,
ni entendu
Pourtant,
Le ciel est plus clair
Comme débarrasssé de l'hiver
Et ses trainées roses plus visibles qu'hier.
Les nuages, eux, l'ont compris
Ils filent à vive allure, se déchirent, s'étirent, s'effacent
Et se retrouvent pour mieux s'éparpiller.
C'est le printemps
Mais le virus ne le sait pas
Les hommes, trop occupés à fuir
ne l'ont ni vu,
ni entendu
