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Ressources pour les professionnels intervenant auprès de personnes âgées (PA) hébergées en structure ou au domicile, en région Bretagne

COVID 19

Au regard de la reprise progressive des activités respectives des professionnels travaillant sur ces plateformes, nous souhaitons vous informer que les mises à jour seront moins régulières.La partie "foire aux questions" a été désactivée mais nous restons à votre disposition : contactez-nous et nous nous chargerons de transmettre aux professionnels experts. (contact : gcs.capps@chu-rennes.fr)

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Vidéos à destination des professionnels

Ressources pour les professionnels intervenant auprès de personnes âgées (PA) hébergées en structure ou au domicile, en région Bretagne

COVID 19

Site embruns.bzh Un site a été mis en place récemment par l'ARS : vous y trouverez les dernières documentations / informations

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Webconférence Territoire 5 , le 04/01/2021

Webconférence Territoire 5 , le 24/02/2021

Webconférence Territoire 5 , le 31/03/2021

Webconférence Territoire 5 , le 10/02/2021

Webconférence Territoire 5 , le 11/05/2021

Webconférence Territoire 1 , le 08/01/2021

Webconférence Gestion des visites et sorties PA/PH le 15/06/2021

Webconférence Territoire 5 , le 10/03/2021

Webconférence Territoire 5 , le 21/04/2021

Webconférence Territoire 5 , le 26/01/2021

Webconférence Territoire 5, le 23/06/2021

Webconférence Territoire 5 , le 15/09/2021

Webconférence Territoire 5 , le 01/06/2021

Janvier 2021

Fichier Excel "suivi vaccination"

Février 2021

Variant SARS Cov 2 - support présentation

Vaccination anti-COVID19 - Efficacité /tolérance vaccin Astrazeneca anti-COVID19 Pr Matthieu Revest - lien vidéo

Article "the conversation" - Vaccination : une hésitation française

Mars 2021

Avril 2021

Mai 2021

Juin 2021

Septembre 2021

Nouveautés

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Webconférence T5 25/01/2022

Webconférence T5 11/05/2022

Webconférence T5 23/03/2022

Webconférence Régionale 15/12/2021

Décembre 2021

Point sur les recommandations nationales pour les EHPAD, à l'approche des fêtes de fin d'année.

Janvier 2022

· Point COVID · Actualités concernant l’association des médecins coordonnateurs · Unité Cognitivo-Comportementale

Mars 2022

- Actualité COVID (F Benezit) - Centre de soins bucco-dentaires de Janzé les soins bucco-dentaires en EHPAD (A Grimaud) - Equipe mobile santé mentale (programme ARS « PAERPA » pour Personnes âgées en risque de perte d’autonomie)

Mai 2022

• Point COVID • La fin de vie en EHPAD • L’intervention des IDE de nuit en EHPAD • Autres

Liste des dernières publications / documentations relatifs à la gestion de crise

Consignes relatives aux visites et aux mesures de protection dans les établissements médico-sociaux accueillant des personnes âgées et les USLD 01.11.2020 - Ministère de la Santé

Résumé des mesures :

  • Les visites extérieures sont strictement encadrées afin que les résidents puissent continuer à recevoir leurs proches. Il est absolument indispensable que tous les établissements mettent en place ces mesures d’encadrement des visites.
  • Les sorties dans les familles sont suspendues temporairement.
  • Les accueils de jour ne disposant pas d’entrée séparée sont fermés.
  • Les visites des professionnels et des bénévoles formés sont maintenues pour éviter au maximum les ruptures d’accompagnement.
  • Les établissements qui le peuvent constituent des secteurs dédiés aux cas suspects ou confirmés (secteurs COVID) afin d’éviter le confinement des résidents dans les chambres.
  • Des actions de dépistage avec des tests antigéniques sont déployées pour tester les professionnels asymptomatiques exerçant au contact des personnes hébergées afin d’éviter la propagation du virus au sein des établissements

Cliquez sur les images pour visualiser et télécharger les documents

Plan de protection des personnes âgées à domicile contre l'épidémie de COVID 1913.11.2020 - Ministère de la santé

Informations sur la conduite à tenir par les professionnels relative à la prise en charge du corps des défunts atteints ou probablement atteints de la COVID19 au moment de leur décès 17.11.2020 - Ministère de la santé

Consignes / informations ministérielles

Consignes, protocoles relatifs aux gestes barrières : consulter sur le site du CPias Bretagne (cliquez ci-dessus)

DISPOSITIFS DE SOUTIEN Sanitaire pour la prise en charge des personnes âgées hébergées en établissements dans le cadre de la gestion de l’épidémie de Covid-1918.11.2020 Check-list ARS

Plan de lutte contre l'épidémie de COVID 19 dans les établissements médico-sociaux hébergeant des personnes à risque de forme grave de COVID 1901.10.2020 - Ministère de la santé

Avis Relatif au délai de transfert en SSR ou en Ehpad des patients ayant présenté un Covid-1923.10.2020 - Haut Conseil de la Santé Publique

Résumé des mesures :

  • Les visites extérieures sont strictement encadrées afin que les résidents puissent continuer à recevoir leurs proches. Il est absolument indispensable que tous les établissements mettent en place ces mesures d’encadrement des visites.
  • Les sorties dans les familles sont suspendues temporairement.
  • Les accueils de jour ne disposant pas d’entrée séparée sont fermés.
  • Les visites des professionnels et des bénévoles formés sont maintenues pour éviter au maximum les ruptures d’accompagnement.
  • Les établissements qui le peuvent constituent des secteurs dédiés aux cas suspects ou confirmés (secteurs COVID) afin d’éviter le confinement des résidents dans les chambres.
  • Des actions de dépistage avec des tests antigéniques sont déployées pour tester les professionnels asymptomatiques exerçant au contact des personnes hébergées afin d’éviter la propagation du virus au sein des établissements

Test et mesure d’éviction pour les professionnels du système de santé21.08.2020 ARS Bretagne

Prise en charge thérapeutique

Prise en charge thérapeutique d’un sujet âgé COVID (+) à domicile, en résidence autonomie ou en EHPAD15.11.2020 - SFGG

Conduite à tenir pour la gestion des troubles psychocomportementaux en situation de crise Covid-19 en Unité de Vie Protégée en EHPAD15.11.2020 - SFGG

Logigramme covid en ehpad1.11.2020 - SFGG

Utilisation des tests antigéniques rapides par les médecins, pharmaciens et infirmiers diplomés d'état18.11.2020 CORRUSS

De nombreux autres protocoles sont disponible sur le site de la SFGG (cliquez sur le logo)

Outils d'aide à la gestion de crise

Auto-évaluation de l’application des mesures barrières COVID-19 en ESMSMCOOR

Boite à outils du médecin référent COVID en EHPAD MCOOR

Auto-questionnaire de santé dans le cadre de l’épidémie Covid-19 - visiteurs MCOOR

Auto-questionnaire de santé dans le cadre de l’épidémie Covid-19 - professionnels MCOOR

Modele-releve-dates-intervention-par-medecin-au-directeur-EHPADMCOOR

Modele-convention-type-EHPAD-medecin_remuneration-forfaitMCOOR

Modèle de convention de médecin référent COVID en EHPAD MCOOR V4MCOOR

COVID-19 en EHPAD repérer et prendre en charge01.12.2020 COREB Mission nationale

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Mise à jour le 08.06.2020

Liste des mises à jour (actualisée une fois / semaine)

Nouveautés

Nouveaux documents ou modification de version

Modification

Nouvelles questions intégrées à la FAQ ou modification de la réponse d'une question existante

Peut -on faire des admissions en hébergement permanent ou temporaire ?

Quel que soit le motif d'hospitalisation, les résidents seront-ils testés avant retour à l'EHPAD?

Qui doit porter un masque ? Comment bien le porter et sur quelle durée ?

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Quelles sont les mesures préalables à une admission en hébergement permanent ou temporaire ?

Qu'entend-on par "déconfinement" ?

Conduite pour les résidences autonomie

Recommandations prise en charge en cas de fortes chaleurs dans le contexte de l'épidémie COVID 19

COVID-­19 : Prérequis sur les tests

Coronavirus SARS-CoV-2 recommandations thérapeutiques

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée - 01.06.2020

A l’attention des directeurs d’établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) Informations sur l’organisation à mettre en place au sein de l’établissement en cas de survenue de vague de chaleur en période de pandémie de COVID-19 - Etablissement disposant d’un système de climatisation collective centralisée

Avis CCNE - Enjeux éthique lors du déconfinement

A l’attention des directeurs d’établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) Informations sur l’organisation à mettre en place au sein de l’établissement en cas de survenue de vague de chaleur en période de pandémie de COVID-19 - Etablissement ne disposant pas d’un système de climatisation collective centralisée

FAQ déconfinement et EHPAD 21/05/2020 - Ministère

Académie de médecine - port du masque par les soignants

HCSP : Coronavirus SARS-CoV-2 et professionnels des établissements de santé et établissements sociaux et médico-sociaux

Recommandations en matière d’aération, de ventilation et de climatisation en période d’épidémie de Covid-19.

En sortie d’hospitalisation, faut-il envisager une quarantaine (14 jours), et dans l’éventuel secteur dédié COVD 19, pour un résident qui ne serait pas considéré comme cas suspect?

Peut-on sortir temporairement de l'EHPAD ?

Doit-on faire des tests sanguins?

Que faire si des interventions jugées importantes pour un résident sont reportées sans date pour cause de risque sanitaire ?

Comment organiser le suivi en consultation médicale des résidents ?

Les résidents doivent-ils porter un masque ?

Accueil de jour : quelles sont les modalités de rééouverture ?

Visite des familles : quelles sont les marges de manoeuvre pour assouplir les règles ?

Peut-on se passer du masque s’il y a de fortes chaleurs qui le rendent inconfortable ?

Y a-t-il un risque accru avec la climatisation, la VMC, les ventilateurs, sèche-cheveux ou radiateurs d’appoint ?

“Organisation de la visite des familles en établissements et services médico-sociaux”

Organisation pour le déconfinement progressif en ESMS

Documentation

Menu

Cliquez sur les thématiques pour consulter les documentations

S’organiser pour gérer l’épidémie

Guider les professionnels dans leurs soins

Communiquer, expliquer le COVID 19

Gérer la logistique dans la structure

Equipements de protection individuel

guide, lignes directives, avis, consignes

Prise en soins des résidents

Dépistage - Prélèvements

Signalement

Mesures de prévention

Le linge

Les locaux

Les déchets

Propagation du virus

Organisation en pratique

Confinement, entrées/sorties

Si vous rencontrez des difficultés pour trouver un document, que vous avez des suggestions d'intégration de nouveaux documents ... contactez l'équipe du CAPPS via le mail suivant : gcs.capps@chu-rennes.fr

En structure

A domicile

Gestion des éq uipes

Fortes chaleurs

Déconfinement progressif

A domicile

Menu

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Prise en charge des personnes âgées à domicile hors EHPAD dans le cadre de la gestion de l’épidémie Covid-19 – 20.04.2020

Accueillants familiaux de personnes âgées et d’adultes en situation de handicap – 09.04.2020

Information actualisée sur la conduite à tenir concernant les visites services à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées en stade épidémique de coronavirus COVID 19

Fiche professionnel de santé, hospitalisation à domicile et services à domicile : prise en charge des personnes âgées à domicile hors EHPAD dans le cadre de la gestion de l’épidémie de COVID 19

Fiche professionnel de santé de ville Propositions concernant l'appui des professionnels de santé de ville aux établissements hébergeant des personnes âgées dépendante

Kit Covid-19 pour les aides à domicile – 16.04.2020

Conduite à tenir pour prévenir la diffusion des infections Covid-19 – A l’attention des aides à domicile

HCSp Coronavirus SARS-CoV-2 : Mesures barrières et de distanciation physique en population générale

Recommandations de prise en charge de patients Covid+ par IDE libéral CPias07.05.2020

Interventions à domicile en période de déconfinement et à l'approche de la saison estivale Ministère 05.06.2020

Fortes chaleurs

Menu

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Recommandations en matière d’aération, de ventilation1 et de climatisation en période d’épidémie de Covid-19.

Recommandations relatives à la prise en charge des patients en cas de forte chaleur dans le contexte de l'épidémie COVID 19

Informations sur l’organisation à mettre en place au sein de l’établissement en cas de survenue de vague de chaleur en période de pandémie de COVID-19

Avis relatif à l’utilisation des systèmes collectifs de brumisation dans le cadre de la période de déconfinement lié à la pandémie Covid-19 20 mai 2020

Précautions d’Hygiène lors de l’utilisation de systèmes de ventilation ou climatisation en période de COVID-19

Déconfinement

Menu

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FAQ déconfinement en EHPAD Ministère21.05.2020

Conduite à tenir pour les résidences autonomie

Enjeux éthiques lors du dé-confinement : Responsabilité, solidarité et confiance

Retour à la normale dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées (EHPAD, USLD et résidences autonomie) Ministère 16.06.2020

Retour à la normale dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées (EHPAD, USLD et résidences autonomie) Ministère 16.06.2020

Retour à la normale en EHPAD, USLD et résidences autonomie CPias 25.06.2020

Interventions à domicile en période de déconfinement et à l'approche de la saison estivale Ministère 05.06.2020

Protocole relatif au renforcement des mesures de prévention et de protection des EMS accompagnant des personnes à risque de forme grave de Covid-19, en cas de dégradation de la situation épidémiqueMinistère 11.08.2020

Anticipation et renforcement des mesures d'appui des établissements de santé aux EPHAD en cas de dégradation de la situation épidémique Ministère 28.08.2020

Plan bleu – guide d’aide à l’élaboration ARS Bretagne21.07.2017 (guide – 87 pages)

Informations sur la conduite à tenir envers les professionnels et publics (familles et personnes accueillies) en phase épidémique de coronavirus COVID-19 à destination des directeurs Ministère de la santé 20.03.2020 - Note (7 pages )

Guide préparation à la phase épidémique de Covid 19Ministère des solidarités et de la santé 16.03.2020 (guide – 54 pages)

Organisation pratique

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Propositions concernant l'appui des professionnels de santé de ville aux établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes Ministère de la Santé 31.03.2020

Recommandations de la SF2H relatives à l’organisation du parcours des patients, à la protection des patients et des personnels à l’heure du déconfinement et de la reprise de l’activité médico-chirurgicale non COVID-19 en milieu de soins

Ouverture des accueils de jour après le confinement : quelles précautions ? CPias Bretagne 07.05.2020

HCSP 11 mai Coronavirus SARS-CoV-2 : gestion de l’épidémie en cas de survenue de vagues de chaleur

Mesures de prévention des infections Covid-19 (virus SARS-CoV-2)en établissements médico-sociauxRéPias06.05.2020

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée - 20.04.2020

Confinement - entrées / sorties

Menu

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Critères de sortie d’isolement et propositions de reprise de l’activité des résidents infectés par le Covid-19 en EHPAD et collectivité accueillant des personnes fragiles - V2

Documents types : - charte de visite - autoquestionnaire - registre des visites

Confinement - entrées / sorties

Menu

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Modèle de registre (version 1)

Modèle de registre (version 2)

Autoquestionnaire (version ARS)

Autoquestionnaire (version MCOOR)

Charte visite (version ARS)

Charte visite (version CPias)

Version modifiable téléchargeable sur le site du CPias

Charte de bonne conduite des professionnels extérieurs (AMCOOR)

Gestion des équipes

Dispositif national de soutien médico-psychologique dans le cadre de l’épidémie de coronavirus (COVID-19) Ministère des solidarités et de la santé 23/03/2020

Menu

FAQ : Consignes applicables dans les ESSMS PA/PH sur gestion et ressources humainesMinistère des solidarités et de la santé 15/04/2020

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Modèle de contrat de médecin référent COVID en EHPAD MCOOR

Fiche mission du médecin référent COVID MCOOR

Soutien médico-psychologique aux professionnels des services et établissements sociaux et médico-sociauxARS Bretagne - 26.05.2020

Avis relatif aux conditions de prolongation du port ou de réutilisation des masques chirurgicaux et des appareils de protection respiratoire de type FFP2 pour les professionnels de santé SF2H 14.03.2020 Avis (4 pages)

Equipements de protection individuelle

Menu

Les masques

Avis relatif aux indications du port des masques chirurgicaux et des appareils de de protection respiratoire de type FFP2 pour les professionnels de santé SF2H04.03.2020 Avis (2 pages)

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FAQ – Questions pour les différents types de masquesMinistère de la santé 31.03.2020

Quel masque porter à l’hôpital et en Ehpad ? Ministère des Solidarités et de la santé

Tout savoir sur le juste port du masque RéPias (Réseau de Prévention des Infections Associés aux Soins) V7

VIDEO (cliquez sur la vignette) Port du masque CPias Nouvelle Aquitaine

Suite - les autres équipements

COVID-19 – Consignes aux EMS : indication du port de masque en cas d’oxygénothérapieCPias Bourgogne Franche Comté

Le masque chirurgical protège efficacement les soignants contre COVID-19 (article)

Comment utiliser son masque barrière en tissu CPias Occitanie mai 2020

Distribution de masques sanitaires par l'état en sortie de confinement - professionnels de ville Ministère des solidarités et de la santé 07.05.2020

Distribution de masques sanitaires par l'état en sortie de confinement - établissementsMinistère des solidarités et de la santé 07.05.2020

HCSP : Coronavirus SARS-CoV-2 : risques liés à la réutilisation des masques à usage unique ou à la prolongation de leur port (5 Mai 2020)

Fiche de doctrine recommandations d'utilisation des masques faciaux dans le contexte d'un processus progressif de déconfinement 06.05.2020

Usage des masques par le personnel soignant Académie de médecine

COVID 19 Prise en charge d’un résident suspect – équipement de protection individuelle CPias Bretagne 25 Mars 2020

Equipements de protection individuelle

Menu

Les gants

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VIDEO Mise en place et retrait des gants à usage unique - SLIN Côte Basque

Porter des gants au quotidien - un geste à risqueCPias Occitanie Mars 2020

Comment enfiler les gants de soins à usage uniqueCPiasBretagne Mars 2020

Entretien des lunettes de protection utilisé chez un patient y compris cas possible/avéré COVID-19 CPias Haut de France 06.03.2020

Retour - Les masques

Affiche précautions standands CPias Bretagne

Affiche désinfection des mains CPias Bretagne

Avis relatif à la réutilisation de sur-blouses pour la prise en charge de patients COVID-19 dans un contexte de pénurie nationale SF2H05 avril 2020

COVID-19 Se protéger au travail Guide visuel de protectionRéPias 09.04.2020

Equipements de Protection Individuelle recommandés pour la prise en charge de résident suspect/confirmé COVID-19RéPias 24.04.2020

Comment se protéger et protéger les résidents en période de COVID-19 ? Préconisations pour le port des équipements de protection individuelle (EPI) selon les actes et les activités en ESMS 14 avril 2020

Affiche gants ES et EMS “Porter des gants au quotidien : un geste à risque !”

Coronavirus SARS-CoV-2 : emploi des visières ou écrans faciaux dans le contexte de l’épidémie Covid-19HCSP 15.05.2020

Avis relatif à l’utilisation des gants médicaux par les professionnels de santé dans les établissements de santé et médico-sociaux dans le cadre de la pandémie de Covid-19SF2H - 05.06.2020

Coronavirus SARS-CoV-2 : critères cliniques de sortie d’isolement des patients infectés HCSP 16.03.2020

Protocole de la surveillance active des cas de COVID-19 en EHPAD et EMS Santé publique france 28 mars 2020

Prise en soins des résidents

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Avis provisoire Recommandations relatives à la prévention et à la prise en charge du COVID-19 chez les patients à risque de formes sévèresHCSP 14.03.2020

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Recommandations - protocoles

CCNE – Réponse à la saisine du ministère des solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPAD et les USLD30.03.2020

Protocole COVID19 et anticoagulationGRHEMO et référents thrombose du CHU de RENNES14.04.2020

Avis du HCSP relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du COVID-19

suite : soins palliatifs / décès

Avis relatif à la prise en charge à domicile ou en structure de soins des cas de Covid-19 suspectés ou confirmés(complémentaire aux avis des 5 et 23 mars 2020)

Avis du HCSP relatif à la prévention et à la prise en charge des patients à risque de formes graves de COVID-19 ainsi qu’à la priorisation des tests diagnostiquesHCSP 04.04.2020

HCSP : Actualisation Avis personnes à risque de forme sévère - 20 avril

Prendre soin des adultes âgés avec troubles cognitifs en période de confinementCommuniqué de l’Académie nationale de Médecine 24.04.2020

Avis du HCSP relatif aux signes d'orientation diagnostique du COVID-19 20.04.2020

HCSP 12 mai Conduite à tenir en cas de contact d’une personne ayant des antécédents évocateurs de Covid-19 avec une personne malade du Covid-19

Covid-19 : utilisation de l’hydroxychloroquineHCSP 24.05.2020

Coronavirus SARS-CoV-2 recommandations thérapeutiques

Quels symptômes inhabituels doivent faire rechercher une Covid-19 ? Communiqué de l’Académie nationale de médecine 17 juin 2020

décret no 2020-293 du 23 mars 2020Modifié le 3 mai 2020Article 8"dispositions funéraires"

Avis HCSP avec annotationen lien avec le décret du 1er avril 2020

Note sur l’adaptation de l’organisation des soins palliatifs à l’épidémie de Covid 19 SFAP (Société Française d’accompagnement et soins palliatifs) 17.03.2020 Note (3 pages)

Précautions d’hygiène en EMS pour un résident cas possible/probable/confirmé COVID-19 CPias Hauts de France18 mars 2020

Prise en soins des résidents

Menu

Fiche SAMU PALLIA Bretagne

Fiches conseil urgence sanitaire patient COVID +SFAP (Société Française d’accompagnement et soins palliatifs) Prise en charge des détresses respiratoires, proposition thérapeutique, protocole médicamenteux

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Prise en charge d’un résident suspect ou confirmé en ESMS : phase 3 du plan gouvernemental CPias Bretagne

Soins palliatifs

Kit COVID 19CPias Bretagne

En cas de décès

retour autres documents prise en soins

Foire aux questions Funéraires Covid 1930.04.2020

Note DGCL/ covid-19 et droit funéraire17.04.2020

Société francophone nutrition clinique et métabolisme : 20 fiches pratiques à destination des soignants sur le prise en charge nutritionnelle des patients COVID 19 et non COVID 19

Nutrition

HAS Prise en charge médicamenteuse des situations d’anxiolyse et de sédation pour les pratiques palliatives en situation d’accès restreint au midazolam

HAS - Fin de vie des personnes accompagnées par un établissement ou service social ou médico-social

Précautions d'hygiène

Levée des mesures Covid + : quelles précautions ? CPias Bretagne 7 mai 2020

Coronavirus SARS-CoV-2 : actualisation de la prise en chargeHCSP - 27 juillet 2020

Dépistage - prélèvements

Prélèvement respiratoires à réaliser pour le diagnostic initial COVID-19 en soins de Ville et médico-sociaux RéPias17.03.2020 Fiche synthèse (2 pages)

Menu

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Haute Autorité de santé : Place des tests sérologiques dans la stratégie de prise en charge de la maladie Covid19 24 Avril 2020

Place des tests sérologiques rapides (TDR, TROD, autotests) dans la stratégie de prise en charge de la maladie COVID19HAS 14.05.2020

Géolocalisation des centres de dépistage Site Ministère

COVID-19 : Prérequis sur les testsHAS 18.05.2020

Signalement des cas COVID +

Menu

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Signalement de cas de COVID-19 dans les Etablissements sociaux et médico-sociauxGuide pour les établissementsSanté Publique FranceMise à jour 31.08.2020

Guide d’utilisation du portail de signalement pour les cas suspect ou confirmés de Covid-19 en établissement médico-social RéPias-Primo 03.30.2020

Informations aux visiteurs et aux usagers RéPias23.04.2020 Affiche

Pourquoi les épidémies comme le coronavirus se propage ...Whashington Post 17.03.2020

Communiquer - expliquer

Menu

Page informations générales Site du Ministère de la santé

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Informations aux visiteurs RéPias 22.04.2020Affiche

Mesures de protection dans les vestiaires Affiche AP HP

Précautions salle de repos Affiche AP HP

Vidéo - Les modes de transmission du coronavirus

Logistique

Menu

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Linge

Réduction du risque de transmission du coronavirus SARS-CoV-2 par la ventilation et gestion des effluents des patients HCSP 17/03/2020

Locaux

Déchets

Gestion des déchets d’activités de soins (DAS) produits au cours de l’épidémie de Covid-19, en particulier en milieu diffus Haut conseil santé publique 19.03.2020Avis (9 pages)

Avis relatif à la protection des personnels de collecte de déchets au cours de l’épidémie de Covid-19 HCSP - 31.03.2020

Avis du HCSP “Gestion des déchets issus des protections pour adultes incontinents au cours de l’épidémie de Covid-19” 8 avril 2020

Fiches sur la gestion des DASRI Ministère des solidarités et de la santé 27/03/2020

Avis relatif au traitement du linge, au nettoyage des locaux ayant hébergé un patient confirmé à 2019-nCoV et à la protection des personnels Sf2h 07.02.2020 Avis (4 pages)

Coronavirus SARS-CoV-2 : nettoyage du linge et des locaux d’un patient confirmé et protection des personnels - 10 avril (mise en ligne le 1er mai)3

Logistique

Menu

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Linge

Réduction du risque de transmission du coronavirus SARS-CoV-2 par la ventilation et gestion des effluents des patients HCSP 17/03/2020

Locaux

Déchets

Gestion des déchets d’activités de soins (DAS) produits au cours de l’épidémie de Covid-19, en particulier en milieu diffus Haut conseil santé publique 19.03.2020Avis (9 pages)

Avis relatif à la protection des personnels de collecte de déchets au cours de l’épidémie de Covid-19 HCSP - 31.03.2020

Avis du HCSP “Gestion des déchets issus des protections pour adultes incontinents au cours de l’épidémie de Covid-19” 8 avril 2020

Fiches sur la gestion des DASRI Ministère des solidarités et de la santé 27/03/2020

Avis relatif au traitement du linge, au nettoyage des locaux ayant hébergé un patient confirmé à 2019-nCoV et à la protection des personnels Sf2h 07.02.2020 Avis (4 pages)

Coronavirus SARS-CoV-2 : nettoyage du linge et des locaux d’un patient confirmé et protection des personnels - 10 avril (mise en ligne le 1er mai)3

Conseils d’utilisation des installations de ventilation, climatisation et de réfrigération en période de COVID-19RéPias - 16.06.2020

Vidéos à destination des professionnels

Menu

Port du masque CPias Nouvelle Aquitaine

Mise en place et retrait des gants à usage unique - SLIN Côte Basque

Foire aux questions

Menu

Cliquez sur le "+" pour consulter les questions / réponses

arborescence à construire

Les résidents

Information - communication

Locaux et matériel

Gestion du linge

Gestion des repas, vaisselle ...

Gestion des déchets

Protection individuelle (masque, blouse...)

....

Symptomes - Dépistage et prélèvements

Signes de gravité - risques

Résidents avec traitements / soins / pathologies spécifiques

Fin de vie - Décès

Sectorisation des équipes

Organisation générale de l'EHPAD

Confinement, entrées et sorties

Logistique

Les professionnels

Soins aux résidents suspects et/ou Covid 19

Transport, entrées et sorties des résidents Covid 19

Dépistage et suivi des professionnels

Gestion des excreta

Référents COVID

Résidence autonomie - résidence sénior

Campagne vaccination

Gestion des équipes (effectif, soutien, renfort ...)

Si vous rencontrez des difficultés pour trouver une réponse, que vous avez des suggestions d'intégration de nouvelles questions ... contactez l'équipe du CAPPS via le mail suivant : gcs.capps@chu-rennes.fr

Contagiosité, durée de mise en oeuvre des mesures

Contagiosité, durée de mise en oeuvre des mesures

Effets / conséquences du confinement

Interventions extérieures (professionnels, bénévoles)

Organisation des visites

Déconfinement progressif

Contacts - Ressources

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CPias Bretagne - Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins02 98 22 34 66 ou 02 99 28 83 03 ou par mail (envoyer votre mail aux deux adresses simultanément)cpias-bretagne@chu-brest.fr cpias-bretagne@chu-rennes.fr

Liste des laboratoires identifiés pour les prélèvements COVID19

Cellule éthique de soutien en Bretagne

Informations en cliquant sur l'image

Plateforme d'écoute avec un numéro vert (0 805 23 23 36) et une appli mobile Asso SPS pour écouter les soignants en détresse. 24H24 et 7 jours sur 7.

Les numéros utiles et les ressources de votre territoire

https://rend-fort.com/

Collectif Rend-Fort TOP Teams : à votre disposition pour vous accompagner gratuitement pendant la crise COVID-19

Cliquez sur votre territoire

Une cellule nationale d'écoute pour les soignants :

0 800 73 09 58 (numéro vert) 7j/7 de 8 h à minuit 14

Dispositifs d'écoute et de soutien pour les professionnels de santé

S'inscrire à la formation aux gestes barrières CPias Bretagne - ARS Bretagne, cliquer ici :

Télécharger et enregistrer le diaporama sur votre ordinateur

Contacts - Ressources : territoire 1

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Les CONTACTS utiles :

Les procédures :

Web Conférence 23.03.2020

Pris en charge infection à COVID19 en EHPAD

Prélèvement COVID

Prise en soin d'un cas COVID +

Indication hospitalisation COVID +

Armelle gentric : armelle.gentric@chu-brest.frAvis gériatrique et éthique Françoise Duquesne : francoise.duquesne@chu-brest.frAvis covid, équipe prélèvement, prise en charge médicale ehpad Julie Cottenceau : julie.cottenceau@chu-brest.fr Avis direction ehpadBéatrice Sorrieul : beatrice.sorrieul@chu-brest.frAvis organisationnnel ehpadPour avis infectiologues : le 15

Web Conférence 14.04.2020

Equipe mobile de soins palliatifs

Demande d’aide à la décision et conseils thérapeutiques pour patients COVID+ en situation de fin de vie - mode opératoire

Les dispositifs d'Appui de votre territoire

Appui Santé Nord Finistère

MAIA Pays de COB

HAD du Pays de Morlaix

HAD du Ponant

Modalités d'interventionCLIQUEZ

Web Conférence 04.06.2020

Web Conférence 15.10.2020

Les HAD de votre territoire

Web Conférence 10.11.2020

le POWERPOINT

Web Conférence 08.01.2021

Appui Santé Nord Finistère Mail : contact@appuisante.fr Tel : 02 98 28 23 53 Site internet : https://www.appuisante.fr/ Bienvenue sur Appui Santé Nord Finistère | Appui Santé Nord FinistèreAPPUI : " Soutien, aide, protection, renfort,... ". SANTE : " Etat de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en...Appuisante

En semaine de 9.00 à 18.00 Pour le CHRU de Brest

  • Appeler l’Equipe Mobile d‘Accompagnement et de Soins Palliatifs au 15952 (02 98 01 59 52) ou adresser un courriel à emasp@sante.chu-brest.fr en précisant l’identité du patient concerné, sa date de naissance et le nom et numéro d’UF de l’unité concernée
  • Si urgence, et absence de réponse immédiate de l’Equipe Mobile d‘Accompagnement et de Soins Palliatifs, appeler le médecin de l’Unité d’Accompagnement et de Soins Palliatifs au 15978 ou 15924
Pour les autres établissements du territoire
  • Contacter l’équipe mobile de Soins Palliatifs de votre établissement ou le cas échéant le médecin référent des Lits Identifiés en Soins Palliatifs
  • Si pas de possibilité, contacter l’ l’Equipe Mobile d‘Accompagnement et de Soins Palliatifs du CHRU de Brest au 02 98 01 59 52 ou un médecin du DAC Appui Santé Nord Finistère au 02 98 23 53 pour conseils thérapeutiques ou aide à la décision éthique ou un médecin de l’HAD de votre territoire pour prise en charge.
Le Week End et les jours fériés entre 8.00 et 19.00 Pour tous les établissements hospitaliers et médico-sociaux du territoire : Contacter le Standard du CHRU de Brest par le 9 ou 02 98 22 33 33 qui vous orientera vers un médecin de l’astreinte gériatrique territoriale ou un médecin de l’astreinte COVID-SOINS PALLIATIFS pour conseils thérapeutiques ou aide à la décision éthique (en seconde ligne des gériatres) ou solliciter les HAD de votre territoire pour prise en charge (hors CHRU de Brest)

MAIA Pays de COB Mail : maia@centre-ouest-bretagne.org Tel : 02 96 26 26 63 Site internet : https://www.bien-vieillir-centre-ouest-bretagne.com Le Pays Centre Ouest Bretagne vous accueille durablementnullCentre-ouest-bretagne

HAD du Ponant 37 rue Saint Vincent de PaulBP 4504129220 Brest Cedex 2Tél : 02 98 31 30 64 FAX : 02 98 31 30 67secretariat.had@vivalto-sante.com https://cliniquepasteurlanroze.vivalto-sante.com/votre-retour-a-domicile/hospitalisation-a-domicile/

HAD du Pays de Morlaix Saint Fiacre - Rue Louis Bodélio29600 PLOURIN-LES-MORLAIXTél : 02 98 62 40 94FAX 02 98 62 46 57 had.morlaix@aub-sante.fr https://www.aub-sante.fr/hospitalisation-a-domicile

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Contacts - Ressources : territoire 2

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Equipe mobile de prélèvements en EHPAD : INFORMATIONS : 06 26 86 04 18Docteur Pauline LE SQUERE, gériatre, de 9h00 à 18h00 en dehors de ces créneaux appel au 15

HAD de Cornouaille : 02 98 52 65 22 Mme Véronique TANGUY, Responsable

AstreinteSoins palliatifs : Unité de soins palliatifs territoriale : 02 98 75 14 03Equipe mobile territoriale : 02 98 52 64 96

Astreinte gériatrique : En semaine:

  • Pour l'Est Cornouaille :
Astreinte téléphonique de 9h00 à 18h00 : 06 26 86 04 18
  • Pour l'Ouest Cornouaille :
Astreinte téléphonique de 9h00 à 17h00 : 07 78 68 79 53Le weekend : 09h00 à 18h00 - 02 98 52 60 60, chargé de rediriger vers le praticien d'astreinte.

Vous avez des questions, demande diverses (d'info, mise en réseau, etc) : covid.cornouaille@appuisantecornouaille.fr

Appui Santé en Cornouaille

Les dispositifs d'Appui à la Coordination de votre territoire

Appui psychologique : *CUMP - Cellules d’Urgence Médico-Psychologique (en cas d'évènement psycho traumatique) 02 98 14 51 84*EPSM : en cas de cluster en EHPAD et USLD-A destination d’un ou quelques résidents/patients âgés : Equipe mobile de psychiatrie du sujet âgée (EMPSA au 02.98.98.67.17) pour un avis ou centre médico psychologique de référence (CMP) si le patient est suivi au long cours. -A destination des professionnels et familles pour un appui collectif ponctuel - contacter la direction de l’EPSM (direction@epsm-quimper.fr) en formalisant la demande et son contexte.

lien web conf 03.04.2020

lien web conf 04.06.2020

MAIA Pays de COB

Appui Santé en Cornouaille : Mail : accueil@appuisantecornouaille.fr Tel : 02 98 90 20 96site internet : https://www.appuisantecornouaille.fr/ Appui santé en Cornouaille - Association regroupant les dispositifs MAIA, PTA et 3CVidéo de présentation du dispositif Dispositif à destination des professionnels de santé, du social et du médico-social permettant de les accompagner...Appuisantecornouaille

MAIA Pays de COB Mail : maia@centre-ouest-bretagne.org Tel : 02 96 26 26 63 Site internet : https://www.bien-vieillir-centre-ouest-bretagne.com Le Pays Centre Ouest Bretagne vous accueille durablementnullCentre-ouest-bretagne

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Web conférence 03.04.2020

Contacts - Ressources : territoire 3

Conditionsd'interventions

Conditions d'interventions

Conditionsd'interventions

Conditions d'interventions

Conditionsd'interventions

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Gestion des masques : ars-dd56-covid19-logistique@ars.sante.fr

02 97 210 727, 7 jours /7, 24 heures/24

Unité mobile de COVID19 Personnes âgéesN° téléphone unique : 02 97 06 97 21. Horaires : 9h à 17h du lundi au vendredi.

Numéro unique d’avis gériatrique (NUAGE)(à destination des médecins traitants/médecins coordonnateurs) : du lundi au vendredi de 9h à 18h

  • 02.97.06.74.02 pour la filière de Lorient/Port-Louis/Riantec
  • 02.98.96.65.65 pour la filière de Quimperlé/Le Faouët.
Le week-end et jours fériés de 9h à 18h : 02.97.06.74.02

Prise en charge des résidents en hospitalisation dans le service de médecine COVID19 du GHBS (numéro à destination des médecins traitants/médecins coordonnateur uniquement) : • Pour le secteur de Lorient : ligne directe du médecin d’accueil et d’orientation des urgences : 02 97 06 71 11.• Pour le secteur de Lorient : ligne directe Service de médecine COVID : 02 97 06 70 62. • Pour le secteur de Quimperlé : ligne directe des urgences : 02 98 96 62 19. • Pour le secteur de Quimperlé : ligne directe du secteur de médecine COVID : 02 98 96 60 84. Et lors de la permanence des soins (nuit et WE) : 15.

Unité COVID 19 - coordonnées et modaltés d'intervention

Equipe Mobile d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (GHBS) Numéro de téléphone unique : 02 97 06 72 52 joignable du lundi au vendredi de 8H30 à 18H30

CEIE (comité ethique inter ehpad de la zone d'agglomération de Lorient) : comiteethique56@gmail.com

Les ressources du T3

Documents à télécharger

Fiche repère - Aide à la décision "indication d'hospitalisation COVID 19" - domicile - EHPAD

Cap Autonomie Santé

Les dispositifs d'Appui à la Coordination de votre territoire

Web conférence 23.04.2020

  • Garde médicale et infirmière 7j/7, 24/24
  • Renfort HAD en sortie d’hospitalisation pour les patients complexes (difficultés respiratoires, perfusions, pansements complexes, soins palliatifs..
  • Admission en HAD possible 24/24, 7/7 si situation aigue palliative d’emblée :
    • sur sollicitation du médecin traitant, ou de l’EHPAD (fiche d’orientation de non-hospitalisation rédigée),
    • ou après intervention du centre 15/des urgences
  • Conseils et orientation 24/24, 7/7
    • Indications HAD
    • Conseils et appui en soins palliatifs

Pour vos patients âgés (75 ans et plus) ayant un problème médical aigu ou non, difficilement gérable à domicile, vous avez la possibilité de prendre contact avec un gériatre pour discuter des prises en charges possibles

  • Secrétariat : réception de la demande, planification des RDV (en fonction de l’activité et de la localisation).
  • Qui interpelle : le médecin traitant, le médecin coordonnateur, l’IDEC ou le directeur en lien avec les médecins des résidents.
  • Modalités d’intervention : L’équipe mobile se déplace sur site en fonction des échanges avec le médecin traitant/coordonnateur. Elle procède à l’évaluation des cas suspects et réalise des prélèvements si besoin.
  • Structures d’intervention : EHPAD, PUV, résidences autonomie du territoire de santé N°3.

En cas de signe de décompensation et/ou signes de gravité avec décision d’hospitalisation :

Un premier contact téléphonique avec le médecin traitant/médecin coordonnateur permettra d’analyser de la demande, évaluer les besoins. • Si besoin (évalué lors du premier contact) :– Déplacement possible dans la structure du binôme médico-infirmier.• Réévaluation et suivi téléphoniques :– Nouveaux déplacements possibles à évaluer au cas par cas (déplacement non systématique).

CAP AUTONOMIE SANTE Mail : contact@capautonomiesante.bzh Tel : 02 97 30 00 00 Site internet : https://capautonomiesante.bzh/ Cap Autonomie Santé | Association de coordination du pays de LorientEn fichier joint, vous trouverez une affiche que nous vous invitons à imprimer puis à diffuser largement autour de vous.... L'Institut National du...Cap Autonomie Santé

Contacts - Ressources : territoire 4

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Web conférence T425.03.2020

Equipe Mobile Soins Palliatifs : 02.97.01.42.81​ Dr Alexandre Du Penhoat Dr Kirsten Keesmann Dr Julie Le Gars Joignable 24h/24 et 7j/7 - avis téléphonique EMSP

  • le jour au 02 97 01 42 81 (ou poste 14281)
  • la nuit et le week-end :
    • pour les médecins libéraux au numéro 15 (menu 6 puis menu 2)
    • pour les médecins hospitaliers via le standard du CHBA ( 02 97 01 41 41).

Fiche mémo pour prise en charge palliative

Gestion des masques : ars-dd56-covid19-logistique@ars.sante.fr

Demande de prélèvement : appel du 15 et possibilité de demander un avis gériatrique pour aide à la prise en charge après réalisation du prélèvement.Avis gériatrique : o Pour le Nord du Territoire 4 Clinique des Augustines : 02 97 73 19 00 o Pour le Sud du Territoire 4 Centre Hospitalier de Bretagne Atlantique : 06 17 63 38 34 (la nuit astreinte gériatre via le 02 97 01 41 41) Hospitalisation à domicile (HAD) o Pour le Nord du Territoire 4 HAD CH Ploërmel : 02 97 73 22 57 o Pour le Sud du Territoire 4 HAD Clinique Océane : 02 97 62 57 30

Aide à la décision et à l’orientation d’un résident suspect COVID en EHPAD autonome

Les dispositifs d'Appui à la Coordination de votre territoire

Espace autonomie Est Morbihan MAIA CLIC

Web conférence 28.04.2020

Web conférence 16.06.2020

Appui au parcours de santé

MAIA Pays de Redon

Appui au parcours de santé Mail : accueil@aps56.org Tel : 02 97 48 97 97 site internet : https://appuiprofessionnelsante.org/ AccueilInformer, accompagner, soutenir Soutien aux pratiques professionnelles Un obstacle dans votre parcours de vie pour vous même ou vos proches...Appui aux Professionnels de santé

MAIA Pays de Redon Mail : m.garcia@redon-agglomeration.bzh Tel : 02 99 70 34 34 Site internet : https://redon-agglomeration.bzh/ Redon AgglomérationBienvenue sur le site de REDON Agglomération ! Notre collectivité au service des habitants et du territoire. Elle rassemble 31 communes, animées par...Redon-agglomeration

Espace autonomie Est Morbihan MAIA CLIC Mail : k.reto@eaem.bzh Tel : 02 30 06 05 60 Site internet : https://www.eaem.bzh/

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Contacts et ressources : territoire 5

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Samu : le 15 7/7 et 24h/24

Hotline Covid EHPAD : 06 20 45 45 46 7/7jours de 9h à 18h30

  • En plus des possibilités d’être jointes via le 15, l’EMG peut également être saisie directement (5j/7 et 9h-18h30) par les EHPADs pour des avis gériatriques (soutien du fait de la désertification médicale liée à l’épidémie). Il est indispensable qu’un médecin identifié soit destinataire de l’avis demandé car c’est ce médecin qui fera les prescriptions.
  • Par ailleurs, l’EMG se met à disposition des médecins intervenant en EHPAD pour parvenir à statuer sur le niveau de soin de l’ensemble des résidents EHPADs (recommandation faite par le guide méthodologique de gestion de la phase 3).
  • Si l’EMG est saisie sur une question de soins palliatifs elle peut ré-adresser à l’EMSP 7j/7 et 24/24 et bien sûr le 15/SAMU pour des questions relatives à leur mission.

Equipe mobile de soins palliatifs (EMSP) : 06 09 72 37 59en direct 24h/24 ; 7/7 ou via le 15

  • En plus de la possibilité d’être contacté via le 15 ou l’EMG, l’EMSP peut également être saisie directement par les EHPADs pour des personnes pour lesquels se pose la question de débuter les soins palliatifs comme pour des questions en rapport avec la poursuite de soins palliatifs déjà débutés.
  • Si les questions qui sont posées sont relatives à l’aide au remplissage des fiches SAMU Pallia ou en lien avec des soins médicaux chez un patient âgé qui ne serait pas en soins palliatifs, l’EMSP peut donner les coordonnées de l’EMG.
  • Bien sûr si l’appel n’est pas approprié il peut être redirigé vers le 15/SAMU

Gestion des masques : ars-dd35-covid19-logistique@ars.sante.fr

Cellule de soutien éthique : comite.ethique@chu-rennes.fr (réponse sous 24h)

’HAD35 facilite les prises en charge dans le cadre du COVID19 à partir des EHPAD Pour toute nouvelle demande de prise en charge, la demande doit se faire par fax au 02 99 77 46 88 - ou par notre standard téléphonique au 02 99 411 433 du lundi au vendredi de 8h30 à 18h Une permanence des soins est assurée pour les patients en cours de prise en charge 24h/24 7j/7

Télémédecine : Contacter le GCS-esante Bretagne en consultant le site www.e-kermed.bzh Equipe territoriale télémédecine Haute Bretagne

Appui santé Brocéliande

Avis médecin coordonnateur Gael Durel soutien_medco@mcoor.fr

Fiche d'aide à la décision

protocolecliquez ici

- Si l’équipe est sur place : elle peut faire appel 7/7 et 24h/24 au médecin d’astreinte du service de soins palliatifs pour des décisions ou une aide à la prise en charge en rapport avec la situation de la personne pour laquelle ils sont appelés si la situation parait palliative d’emblée - Sur régulation : si la situation au téléphone parait d’emblée palliative d’emblée et qu’il n’y a pas lieu de déplacer une équipe, possibilité de faire appel 7/7 et 24h/24 au médecin d’astreinte du service de soins palliatifs pour des décisions ou une aide à la prise en charge en rapport avec la situation de la personne pour laquelle ils sont appelés - Pour des questions en rapport avec les autres résidents : soit le régulateur, soit l’équipe peuvent donner les coordonnées de l’EMG pour aider à préparer les fiches SAMU Pallia si celles-ci ne sont pas encore rédigées, l’EMG est mobilisable 7j/7 et en horaire 9h – 18h30 - Pour des questions en rapport avec un patient dont l’état de santé ne pose pas nécessairement d’inquiétude (qu’il soit suspect COVID ou pas), il est possible de faire appel à l’EMG pour une aide ponctuelle téléphonique au médecin dans les conseils gériatriques divers (décompensation de diabète, d’insuffisance cardiaque, trouble ionique, gestion polymédication, etc…)

Ligne COVID soignant - soutien psychologie 02.99.28.90.61 7 j / 7 de 8 h à 18 h

Cellule soutien psychologique individuel

Pour voir ou revoir les Web conférences du T5cliquez ici

Service de santé au travail

Accompagnement collectif à la prévention des risques psychosociaux

Cliquez sur les images

Les dispositifs d'Appui à la Coordination de votre territoire

Appui santé du pays de Rennes

Appui santé du pays de Fougères

MAIA Pays de Redon

MAIA Pays de Brocéliande

MAIA Pays de Vallon de Vilaine

MAIA Pays de Vitré - Porte de Bretagne

MAIA Pays de Rennes

MAIA Haute-Bretagne

APPUI SANTE BROCELIANDE Mail : virginie.metay@appui-sante-broceliande.fr Tel : 02 57 83 01 00 Site internet : https://www.appui-sante-broceliande.fr/ Appui Santé BrocéliandeUne nouvelle plate-forme au service de la santé Emmanuelle Frigout (présidente Appui santé Brocéliande), Anne-Françoise Courteille (vice-présidente...Appui-sante-broceliande

APPUI SANTE PAYS DE RENNES Mail : contact@appuisante-rennes.fr Tel : 02 23 35 89 41 Site internet : https://appuisante-rennes.fr/ Appui Santé - Pays de Rennes - Une plateforme dédiée aux professionnels sanitaires, médico-sociaux et sociaux du Pays de RennesPrise de contact avec le médecin traitant qui n'a pas vu son patient depuis plusieurs années. Rencontre de monsieur à l'hôpital, évaluation...Appuisante-rennes

APPUI SANTE PAYS DE FOUGERES Mail : contact@appuisante.org Tel : 02 99 18 53 97 Site internet : http://appuisante.org/ Accueil | Appui santéOuverture d'un Centre Ambulatoire Dédié COVID-19 à La salle de La Forairie à Fougères. Pour plus d'information, contactez nous ! Vous pouvez...Appui santé

MAIA Pays de Redon Mail : m.garcia@redon-agglomeration.bzh Tel : 02 99 70 34 34 Site internet : https://redon-agglomeration.bzh/ Redon AgglomérationBienvenue sur le site de REDON Agglomération ! Notre collectivité au service des habitants et du territoire. Elle rassemble 31 communes, animées par...Redon-agglomeration

MAIA Pays de Brocéliande : Mail : pilote.maia@pays-broceliande.fr Tel : 02 99 06 32 45 Site internet : http://www.pays-broceliande.com/accueil/le_pays_en_action/methode_maia Méthode MAIAIssue du plan national Alzheimer, la MAIA est une Méthode d'Action pour l'Intégration des services d'aide et de soins intervenant dans le champ de...Pays-broceliande

MAIA Pays de Vallon de Vilaine Mail : pilote.maia.vallonsdevilaine@gmail.com Tel : 02 99 03 88 32

MAIA Pays de Vitré - Porte de Bretagne Mail : pilote.maia.paysdevitre@gmail.com Tel : 02 99 75 85 13 Site internet : https://maia-paysdevitre-portedebretagne.com/ MAIA Pays de Vitré-Porte de Bretagne | L'intégration des acteurs pour l'autonomieDécouvrez La MAIA Pays de Vitré - Porte de Bretagne. Association inter-CLIC, dont la Méthode d'Action pour l'Intégration des services d'Aide et de...Maia-paysdevitre-portedebretagne

MAIA Pays de Rennes Mail : a.lechanu.pilote@maiapdr.fr Tel : 02 56 01 75 50

MAIA Pays de Fougères Mail : pilotemaia@assohautebretagne.fr Tel : 02 99 94 37 89

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Contacts et ressources : territoire 5

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Web conférence 26.03.2020

Pour proposer une nouvelle question à la FAQ : Dominique Somme dominique.somme@chu-rennes.fr

Web conférence 02.04.2020

Web conférence 10.04.2020

Web conférence 17.04.2020

Web conférence 24.04.2020

Web conférence 30.04.2020

Web conférence 12.05.2020

Web conférence 26.05.2020

Web conférence 10.06.2020

Web conférence 26.06.2020

Web conférence07.09.2020

Web conférence29.09.2020

Web conférence 15.10.2020

Web conférence 06.11.2020

Web conférence 09.12.2020

Web conférence 04.01.2021

Web conférence 26.01.2021

Web conférence 10.02.2021

Web conférence 24.02.2021

Web conférence 10.03.2021

Web conférence 31.03.2021

Web conférence 21.04.2021

Web conférence 11.05.2021

Webconférence01.06.2021

Webconférence23.06.2021

Equipe mobile prélèvement : equipe.mobile.covid-19@ch-stmalo.fr 7/7 entre 9h et 16h

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Contacts - Ressources : territoire 6

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Gestion des masques : ars-dd35-covid19-logistique@ars.sante.fr ars-dd22-covid19-logistique@ars.sante.fr

Modalités d'intervention

Modalités d'intervention

Modalités d'intervention

Modalités d'intervention

Web conférence 06.04.2020

Cellule Information Gériatrique Covid Téléphone : 02.96.85.79.18 Mail : hospipaddinan@ch-dinan.fr 7j/ 7 de 9h à 18h30

Numéro Unique EMASP Téléphone : 02.96.85.79.26 . Fax : 02.96.85.79.27 Mail :emasp@ch-dinan.fr du lundi au vendredi de 9h à 18h30

HAD Téléphone : 02.99.46.76.73 - Fax 02 99 46 88 51 Mail : had.stmalo@aub-sante.fr 7j/7 et 24h/24

Dépistage COVID en EHPAD : Pour les professionnels de santé : centre de prélèvement au CH de Dinan Prendre rendez vous au 02 96 85 72 85poste 2641 - du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 · Pour les résidents de EHPAD : contacter le SAMU 22 pour tout cas suspect et spécifier que c’est pour un prélèvement en EHPAD.

Modalités d'interventionCLIQUEZ

à destination des EHPAD du territoire 6 - département 22

à destination des EHPAD du territoire 6 - département 35

Equipe Mobile de Soins de Support et Douleur : du lundi au vendredi de 9h à 18h30 et le samedi de 9h à 13h 02 99 21 28 21.

COVID et fin de vie Protocole (cliquez pour ouvrir)

Cellule d'Appui aux EHPAD TS6 (35) Numéro unique avis gériatrique (NUAGE)Permanence téléphonique du lundi au samedi 12h - 02-99-21-28-72

Hot line gériatrique du lundi au samedi 12h - 02-99-21-28-72pour les EHPAD - EHPA et les médecins généralistes de Saint-Malo

Prélèvement COVID-19 pour les soignants du TS6 (35) Prise de rendez-vous le matin au 02-99-21-20-66 du 9H à 12h30. Prélèvements l'après-midi ;

Ligne directe pour les EHPAD -EHPA de SOS Médecin Saint-Malo : 02-97-02-59-63 ;

HAD du Pays Malouin pour la coordination de soins en EHPAD : 02 99 46 76 73.

Les dispositifs d'Appui de votre territoire

MAIA Pays de Saint Malo

MAIA Pays de Dinan

Appui Santé Rance Emeraude

Fiche d'aide à la décision et à l'orientation d'un patient âgé vivant en EHPAD en cas d’événement médical aigu grave

Soutien psychologique 07.80.38.26.10 ou 06.32.79.53.31ou sur psychologue.dinan@gmail.com

Dons d'équipements donscovid22@gmail.com, · donscovid35@gmail.com

Web conférence 29.04.2020

laisser un numéro de téléphone lors de vos demandes par mail pour que l'on puisse vous recontacter.

Aide à la prise de décision, avis sur la prise en soins palliatifs, des symptômes inconfortables et médicamenteuse, soutien d'équipe ou de famille Par téléphone ou téléconsultation

Le SAMU mobilisera directement l'équipe de prélèvement du CH de Dinan. Merci de bien préciser le nom du médecin traitant et du médecin coordonnateur si votre structure en a un.

Même numéro que le numéro unique gériatrique habituel du CH de Dinan. Pour un avis gériatrique (conseil individuel ou organisationnel), soutien à la mobilisation des ressources, participation à l’orientation des patients ou téléconsultation gériatrique

Appui Santé Rance Emeraude : Mail : l.jammes-veaux@appui-sante.bzh ; t.pialoux@appui-sante.bzh Tel : 02 99 82 22 47 Site internet : https://appui-sante.bzh/ AccueilAppui aux professionnels de santé Découvrez Appui Santé Rance Emeraude La Plateforme Territoriale d'Appui (PTA) Rance-Emeraude propose un service...Appui Santé Rance-Émeraude

MAIA Pays de St Malo Mail : pilotemaia.payssaintmalo@gmail.com

MAIA Pays de Dinan Mail : e.hody@maia-dinanarmor.fr Tel : 02 96 85 79 99 Site internet : https://maia-dinanarmor.fr/

Contacts - Ressources : territoire 7

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Web conférence 31.03.2020

Gestion des masques : ars-dd22-covid19-logistique@ars.sante.fr

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du territoire en cliquant sur l'image (hot line gériatrique, avis COVID, hot line soins palliatifs ...)

Les dispositifs d'Appui de votre territoire

MAIA Pays de COB

CAP Santé Est Armor

CAP Santé Armor Ouest

MAIA Pays de COB Mail : maia@centre-ouest-bretagne.org Tel : 02.96.29.26.53 Site internet : https://www.bien-vieillir-centre-ouest-bretagne.com/professionnels Le Pays Centre Ouest Bretagne vous accueille durablementnullCentre-ouest-bretagne

CAP SANTE EST ARMOR Mail : contact@capsante22est.fr Tel : 02 96 60 95 90 Site internet : http://coordination-sante.com/ La Plateforme Territoriale d'Appui Est Armor - Cap Santé Est ArmorMédecin traitant ou professionnel du secteur social, sanitaire ou médico social ? Vous avez des emplois du temps bien chargés et vous n'avez pas...Cap Santé Est Armor

CAP SANTE ARMOR OUEST Mail : contact@capsantearmor-ouest.com Tel : 02 96 46 22 10 Site internet : https://www.capsantearmor-ouest.com/ Parcours de santé PTA | CAP SANTE ARMOR OUEST| FranceUn projet associatif fédérateur : Une gouvernance représentative, des acteurs sanitaires sociaux et médico-sociaux du territoire : Une équipe...CAPSANTEARMOR-OUEST

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Contacts - ressources : territoire 8

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HAD Centre Bretagne astreinte téléphonique 7 j/7 24 h/24Tél : 02.97.79.15.00 / Fax 02.97.25.73.63 had.pontivy@aub-sante.fr

DAC Bretagne Centre Du lundi au vendredi 09h–12h30 / 13h30–17hPar téléphone : 02 97 25 35 37Par mail : contact@eascentreouest56.fr

Hotline (appui, aide à la décision, avis gériatriques, conseils de mise en oeuvre ...) 02 97 79 01 48

Réseau Palliatif Centre Bretagne : par téléphone : 02 97 07 02 54 par mail : rpcbzh@orange.fr

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MAIA Pays de COB

Les dispositifs d'Appui à la Coordination de votre territoire

PONDICLIC

Arbre décisionnel en médecine générale

Fiche d'indication d'hospitalisation COVID 19 en EHPAD

Plan pour la prise en charge des patients COVID 19 en EHPAD, FAM, MAS Territoire 8

MAIA Pays de COB Mail : maia@centre-ouest-bretagne.org Tel : 02.96.29.26.53 Site internet : https://www.bien-vieillir-centre-ouest-bretagne.com/professionnels

PONDICLIC Mail : contact@eascentreouest56.fr Tel : 02 97 25 35 37 Site internet : https://eascentreouest56.fr/ Espace Autonomie Seniors Centre Ouest Morbihan - Espace Autonomie Seniors Centre OuestAxe du troisième schéma gérontologique du département du Morbihan, les Espaces Autonomie Seniors visent à assurer à chaque morbihannais âgé et,...Eascentreouest56

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Peut-on maintenir les visites des proches des résidents au sein de l’EHPAD ?

Quelles sont les mesures préalables à une admission en hébergement permanent ou temporaire ?

Les professionnels libéraux extérieurs à l'EHPAD (ex : kiné) peuvent-ils continuer à y intervenir?

Peut-on faire appel à des volontaires pour l’animation ?

Un EHPAD peut-il invoquer la crainte de l’épidémie COVID pour bloquer ses entrées depuis l’hôpital ?

Qu'entend on par déconfinement ?

Organisation - déconfinement progressif : les changements

Doit-on exiger un test COVID avant une admission en EHPAD?

Peut-on autoriser une sortie dans le jardin, dans un périmètre réduit par rapport aux habitudes ?

Peut-on encore faire des admissions en hébergement temporaire ?

Visite des familles : quelles sont les marges de manoeuvre pour assouplir les règles ?

Peut-on sortir temporairement de l'EHPAD ?

Que faire si des interventions jugées importantes pour un résident sont reportées sans date pour cause de risque sanitaire ?

Comment organiser le suivi en consultation médicale des résidents ?

Accueil de jour : quelles sont les modalités de rééouverture ?

Les résidents doivent-ils porter un masque ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Peut-on maintenir les visites des proches des résidents au sein de l’EHPAD ?

Un résident COVID+ peut-il sortir de l’EHPAD pour une consultation ?

Les professionnels libéraux extérieurs à l'EHPAD (ex : kiné) peuvent-ils continuer à y intervenir?

Comment gérer les sorties des résidents fumeurs ?

Doit-on mettre en place un confinement et que signifie être confiné en EHPAD ?

Peut-on faire appel à des volontaires pour l’animation ?

Un EHPAD peut-il invoquer la crainte de l’épidémie COVID pour bloquer ses entrées depuis l’hôpital ?

En sortie d’hospitalisation, faut-il envisager une quarantaine (14 jours), et dans l’éventuel secteur dédié COVD 19, pour un résident qui ne serait pas considéré comme cas suspect?

Organisation - confinement, entrée / sortie

Doit-on exiger un test COVID avant une admission en EHPAD?

Peut-on autoriser une sortie dans le jardin, dans un périmètre réduit par rapport aux habitudes ?

Combien de temps doit-on maintenir les mesures de confinement d'un résident ayant présenté un tableau COVID confirmé ou probable?

Un résident peut-il quitter l'EHPAD pour son domicile ou le domicile d'un membre de sa famille pour la durée de l'épidémie?

Comment maintenir des animations pendant la période de confinement ?

Peut-on encore faire des admissions en hébergement temporaire ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Les professionnels libéraux extérieurs à l'EHPAD (ex : kiné) peuvent-ils continuer à y intervenir?

Peut-on faire appel à des volontaires pour l’animation ?

Interventions / prestations d'acteurs extérieurs

Dans le cadre du maintien social et de l'organisation des visites, peut-on faire appel à des stagiaires et des bénévoles ?

Peut-on proposer des prestations de service type coiffeur, esthéticienne ...?

Les orthophonistes peuvent-ils intervenir sans masque puisque leur travail nécessite souvent la visibilité de la bouche ?

Est-il possible de faire intervenir un pédicure au sein des Ehpad ?

Peut-on maintenir les animations au sein de l’EHPAD ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Peut-on organiser des visites des résidents dans un Ehpad hébergeant des résidents Covid+ ?

Organisation des visites

Le port de masque est-il indispensable si le résident et le visiteur sont séparés par un plexiglas ?

Dans le cadre du maintien social et de l'organisation des visites, peut-on faire appel à des stagiaires et des bénévoles ?

Comment peut-on organiser la visite de résident désorienté en besoin de contact ?

Est-ce qu’il faut changer quelque chose en cas de difficulté auditive : le masque rendant la visite peu propice à la communication ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Quelle équipe pour les cas COVID +

Doit-on sectoriser l'EHPAD ? Comment sectoriser ?

...

...

Organisation - sectorisation

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Quand et comment informer les familles des résidents d’un EHPAD touché par l’épidémie ?

Quand et comment informer une famille ?

Organisation - information, communication

Pourquoi les données de l'épidémie dans les EHPADs ne sont pas disponibles sur la plateforme ?

Comment signaler les cas COVID ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Quel bionettoyage pour les chambres des résidents COVID + ?

Que doit –on faire des bandeaux de lavages à plat et lavette après bionettoyage d’une chambre d’un résident Covid + ?

Comment entretient-on le matériel à risque (bladder scan, thermomètre, dynamap) ?

Les vestiaires du personnel doivent-ils être nettoyés différemment que d’habitude ?

Logistique - locaux et matériel

Quelles solutions en cas de manque de produits détergent / désinfectant ?

VMC: le virus peut il se propager de chambre en chambre du fait des ventilations mécaniques? Est il préconisé de couper ce type de dispositif de façon préventive?

A quelle fréquence le bionettoyage doit-il être effectué dans une chambre d’un résident COVID ?

Peut-on utiliser la vapeur pour le bionettoyage d’une chambre d’un résident Covid+ ?

Y a-t-il un risque accru avec la climatisation, la VMC, les ventilateurs, sèche-cheveux ou radiateurs d’appoint ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Peut-on maintenir les repas en salle à manger?

Comment fait-on avec les plateaux repas d’un résident COVID+ ?

Logistique - gestion des repas, de la vaisselle ...

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Comment entretient-on le linge des résidents COVID +?

Logistique - gestion du linge

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

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Logistique

Gestion des déchets

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Les masques fabriqués maison peuvent-ils aider?

Peut-on porter efficacement un masque avec une barbe?

Comment les équipes peuvent-elles appendre à s’habiller pour s’occuper d’un résident Covid + ?

Comment les professionnels intervenant auprès d'un résident COVID+ doivent-ils se protéger ?

Professionnels - équipements de protection individuels (masque, lunettes, blouses ...)

A qui s’adresser pour les équipements de protections individuels ?

Qui doit porter un masque ? Quelle est la durée du port de masque ?

Que faire en cas de difficulté d'approvisionnement en équipement de protection individuelle (surblouse, charlotte, sacs...)?

Le masque FFP2 est-il plus efficace que le masque chirurgical pour protéger du COVID?

Le masque FFP2 : quelle utilisation ?

Quelles alternatives en cas de rupture des équipements individuels de protection lors de la prise en charge des résidents cas suspects ou confirmés Covid+ ?

Dois-je mettre une surblouse si je rentre dans la chambre d’un résident qui déambule dans le couloir ?

Que penser des masques visières ?

Est-il conseillé de porter des sur-chaussures pour la prise en charge d’un patient Covid+ ?

Est-il possible d'utiliser des tabliers plastiques lavables ou à désinfecter entre chaque usage à la place des tabliers jetables ?

Est-il possible de désinfecter des tabliers à usage unique ?

Peut-on se passer du masque s’il y a de fortes chaleurs qui le rendent inconfortable ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Quel salarié doit être arrêté?

Combien de temps un soignant, en attente du résultat du dépistage, doit-il être arrêté ?

Que faire si un professionnel qui a travaillé auprès de résident présente des symptômes et est arrêté par son médecin sans dépistage par PCR ?

Professionnels - dépistage et suivi des professionnels

Doit-on faire des tests sanguins ?

Les tests doivent-ils être généralisés à tous les professionnels?

Doit on prendre la température des professionnels (extérieurs à l'EHPAD ou pas) de manière systèmatique ?

Pourquoi ne pas faire un dépistage de masse sur les personnes asymptomatiques en Bretagne par RT PCR ?

Est-il possible d’avoir des résultats faussement positifs aux tests PCR ?

Le dépistage prévu pour les professionnels des EHPAD revêt-il un caractère obligatoire ? Un professionnel peut-il s’y opposer pour des raisons qui lui appartiennent ?

Quelle conduite à tenir pour les professionnels asymtomatiques testés positifs ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Pour qui doit-on faire le dépistage?

Qu'est qu'un cas suspect?

Est-ce que l'infection à SARS-COV2 est immunisante?

Existe-t-il des formes atypiques chez les sujets agés (diarhée, chute, asthenie...) ?

Résidents - symptomes, dépistage, prélèvements

Qu'est qu'un cas confirmé?

Faut-il confiner en chambre et mettre isolement goutelette les résidents ayant une désaturation passagère que l'on explique autrement?

Quelles précautions prendre avec le résident dans l’attente des résultats ?

Quelles sont les manifestations cliniques à craindre lorsque le COVID est confirmé ?

Doit-on prendre la température des résidents de manière systématique ?

Doit-on faire des tests sanguins ?

Faut-il une ordonnance pour réaliser la RT-PCR SARS-COV2 ?

Peut-on faire des tests RT PCR pour les résidents 7j/7 y compris en fin de semaine ?

Qui est habilité à faire les prélèvements naso-pharyngé nécessaires en EHPAD ?

Pourquoi ne pas faire un dépistage de masse sur les personnes asymptomatiques en Bretagne par RT PCR ?

Est-il possible d’avoir des résultats faussement positifs aux tests PCR ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Quelles informations faut-il avoir avant d'appeler le 15/SAMU?

Résidents - signes de gravité

Existe-il des critères ou échelles pour évaluer l'intérêt d'admettre des personnes âgées en réanimation ?

Comment faire face au risque de dénutrition ?

Quels sont les risques de stigmatisation des personnes diagnostiquées Covid + ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Que faire si un résident COVID+ a une ventilation nocturne pour syndrome d'apnée du sommeil ?

Que faire si un résident COVID+ a besoin d'aérosols pour administration de thérapeutique inhalée?

Résidents - résidents avec traitement / soins / pathologie spécifique

Comment faire un confinement pour des personnes atteintes de maladie d'Alzheimer ou apparentées?

Comment hiérarchiser la nécessité de faire des soins autres que pour le COVID ?

Peut-on utiliser tous les médicaments usuels pendant une maladie COVID?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

En cas de résident touché par un COVID dans une chambre double, doit-il être mis en chambre seule?

Peut-on soigner un patient COVID 19 positif en EHPAD ? Quels sont les critères d'hospitalisation?

Faut-il installer les résidents COVID+ dans des sortes de salle commune au sein des réfectoires ou salle d'animation ?

Un résident COVID+ peut-il sortir de l’EHPAD pour une consultation ?

Résidents - soins des résidents suspects et / ou COVID 19

Que faire lors du retour dans l’EHPAD d’un résident Covid +

Que peut-on penser des traitements anti-COVID ? Sont-ils accessibles aux résidents qui restent en EHPAD ?

Comment prendre en charge les cas de COVID + lorsque les besoins de la personne dépassent les ressources humaines et matérielles de la structure ?

Doit-on actualiser les directives anticipées avec un outil spécifique (fiche LATA Normandie, Ile de France, etc...)?

Combien de temps doit-on maintenir les mesures de confinement d'un résident ayant présenté un tableau COVID confirmé ou probable?

Quelles sont les conséquences du confinement (dénutrition, confusion, dépession...) pour les résidents et peut-on les prévenir ?

Comment respecter les précautions covid dans une unité ou les résidents déambulent dans le couloir ?

Si un résident a besoin d'oxygène, est-il préférable d'utiliser un extracteur ou une bouteille d'oxygène?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Quel que soit le motif d'hospitalisation, les résidents seront-ils testés avant retour à l'EHPAD?

Résidents - transport. entrées / sorties des résidents COVID 19

Un résident COVID+ peut-il sortir de l’EHPAD pour une consultation ?

Quel protocole pour des ambulanciers qui viennent chercher des résidents pour une hospitalisation ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Résidents - gestion des excreta

Quelles précautions doit-on prendre avec les montauban et urinaux pour les résidents COVID+ ?

Les selles et les urines sont-elles source de contagion ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Comment rédiger un certificat de décès lié au COVID?

Que faire en cas de décès d’un résident COVID+ ?

Quelle conduite à tenir après le retrait d’un pacemaker ?

Que faut-il anticiper dans la communication vis-à-vis des familles lorsque survient la fin de vie en cas de COVID?

Résidents - conduite à tenir pour la fin de vie et en cas de décès d'un résident COVID 19

L'utilisation du Midazolam en EHPAD ?

Est-ce que l’épidémie COVID change quelque chose en cas de décès d’un résident COVID négatif ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Gestion des équipes (effectif, soutien, renfort ...)

Les professionnels libéraux extérieurs à l'EHPAD (ex : kiné) peuvent-ils continuer à y intervenir?

Peut-on avoir un accompagnement éthique au cours de l'épidémie COVID dans un EHPAD?

Comment repérer les signes d’épuisement professionnel et que peut-on faire?

Peut- on avoir un renfort médical (med co en arrêt, absent ...) ?

Quels renforts en personnel soignant (IDE, AS ...) est possible en EHPAD (y compris la nuit) ?

Pourquoi ne pas faire un dépistage de masse sur les personnes asymptomatiques en Bretagne par RT PCR ?

Quelles sont les mesures à prendre pendant les pauses ou les repas des professionnels ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Contagiosité et durée de mise en oeuvre des mesures

Combien de temps doit-on maintenir les mesures de confinement d'un résident ayant présenté un tableau COVID confirmé ou probable?

Quelles précautions prendre avec le résident dans l’attente des résultats ?

Que faire si un professionnel asymptomatique a des contacts avec un ou plusieurs patients COVID+

Combien de temps un soignant, en attente du résultat du dépistage, doit-il être arrêté ?

Que faire si un professionnel qui a travaillé auprès de résident présente des symptômes et est arrêté par son médecin sans dépistage par PCR ?

En sortie d’hospitalisation, faut-il envisager une quarantaine (14 jours), et dans l’éventuel secteur dédié COVD 19, pour un résident qui ne serait pas considéré comme cas suspect?

Combien de temps est-on contagieux ?

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Si vous n'avez pas trouver de réponse à votre question, contactez les personnes ressources de la région

Effets, conséquences du confinement

...

...

Quels sont les symptômes psychologiques les plus récurrents lors de mesure de confinement ou d’isolement ?

Quels sont les facteurs amplifiant l’impact psychologique du confinement ou de l’isolement ?

Exemples de mesures contribuant à réduire l’impact psychologique du confinement et de l’isolement ?

...

...

Réponse :Depuis le 11.05, de nouvelles recommandations ("changements liés au déconfinement - 10.05.2020) sont émises dans le sens d’un assouplissement très progressif des mesures d’isolement ou de confinement au sein des établissements. Ces mesures sont définies en fonction de la situation sanitaire de l’établissement et dans le respect des préconisations en vigueur dans le territoire concerné. Selon la situation, le confinement peut rester nécessaire et doit être mis en oeuvre selon les modalités suivantes : Le confinement recouvre 3 démarches au sein des établissements et est une démarche collective touchant les résidents et les professionnels :- La limitation des visites extérieures, dans un cadre désormais aménagé (cf question « visite des proches ») - La suspension des sorties individuelles et collectives - La limitation de la circulation des personnes hébergées au sein de l’établissement, qui, au-delà de la suspension des activités et prises de repas collectifs, peut également mettre en place le confinement individuel en chambre des résidents. - La limitation des contacts sociaux entre professionnels (pause repas en décalé, respect de la distanciation physique et des gestes barrières entres professionnels). Concernant la limitation de la circulation des personnes hébergées, le protocole du 20.04.2020 (cf ci-dessous) précise les lignes directrices suivantes, présentant une gradation progressive : En l’absence de résidents ou de personnels symptomatiques : - favoriser la mise en œuvre de mesures de réduction des contacts (confinement volontaire). - recenser et accompagner les résidents ne pouvant comprendre ou consentir à ces mesures. - prévoir la possibilité, autant que possible et dans le respect des gestes barrières, d’un accompagnement pour les résidents « déambulants » (personnel présent dans couloir pour rappeler la nécessité du confinement et l’accompagnement en chambre). En présence de résidents symptomatiques : - procéder à une analyse de l’unité concernée, des connexions entre unités et du fonctionnement au sein de chaque unité. - Identifier les résidents présentant des troubles du comportement les exposant au risque de contact avec un patient symptomatique (selon qu’il accepte ou non le confinement volontaire). En l’absence d’espace de déambulation sécurisé dédié à ces résidents, un confinement individuel en chambre doit être envisagé. En présence de résidents « déambulants » symptomatiques :Si une personne déambulante est symptomatique et ne peut consentir ou comprendre la nécessité du confinement volontaire, un confinement individuel en chambre doit être envisagé après décision collégiale impliquant, le cas échéant, le médecin coordonnateur. En présence de plusieurs résidents symptomatiques (cas groupés) :Le confinement de ces résidents au sein d’une unité dédiée doit être envisagé après décision collégiale impliquant le médecin coordonnateur. Rappel : la nouvelle doctrine de dépistage en établissement prévoit que dans les situations où les établissements peuvent organiser des isolements spécifiques des résidents en créant des secteurs dédiés, les tests peuvent être étendus au-delà des trois premiers patients pour mieux caractériser l’extension de l’épidémie au sein de l’établissement. A défaut, un confinement individuel en chambre doit être envisagé après décision collégiale impliquant, le cas échéant, le médecin coordonnateur. Nous recommandons pour notre part la pratique de test PCR chez tous les résidents symptomatiques des EHPADs dans toutes les situations.

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Doit-on mettre en place un confinement et que signifie être confiné en EHPAD ?

D. SOMME, gériatre CHU de Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée - 20.04.2020

ou

Réponse :Il faut adapter sa politique de repas. Il parait plausible que dans l'immense majorité des cas cela conduira à l'arrêt total des repas collectif (mais il peut y avoir des particularités architecturales et épidémiologiques à prendre en compte). Les repas en période de confinement des résidents doivent suivre la règle qui s’applique à tous, c'est à dire le maintien d'une distance minimale d'un mètre entre chaque résident. Cette règle s'applique donc naturellement aussi au personnel lors de la pause repas. Il est possible que selon la taille des salles à manger ou de pause cela impose de réduire le nombre de personnes ayant accès à la salle à manger (ou adapter les horaires pour ne pas prendre sa pause repas en même temps). Certains EHPADs non touchés COVID ont mis en place des "roulements" de résidents : un jour en salle à manger et le lendemain en chambre.

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Peut-on maintenir les repas en salle à manger?

Pr D. Somme, gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 21.03.2020

ou

Foire aux questions – Consignes applicables dans les ESSMS PA/PH Ministère de la santé 27.03.2020

Réponse :Prévoir un bionettoyage quotidien sur surfaces hautes et sol (pas les murs).Utiliser un produit détergent-désinfectant virucide répondant à la norme EN NF 14476.A défaut, cette stratégie peut reposer sur une détergence suivie d’un rinçage puis d’une désinfection à l'eau de javel diluée à 0,5% de chlore actif (1 litre de Javel à 2,6% + 4 litres d'eau froide).Penser à aérer la chambre au moins 10 minutes 1 à 2 fois par jour.Porter un équipement de protection individuel adapté à l’entretien de la chambre (masque chirurgical, lunettes de protection, surblouse à usage unique et gants de ménage).Chiffonnettes ou bandeaux de lavage réutilisables : comme pour le linge, les évacuer hors de la chambre dans un sac fermé (ne pas utiliser de filets). A traiter en lingerie à minimum 60°C.Ne pas faire rentrer le chariot de ménage dans la chambre.

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Quel bionettoyage pour les chambres des résidents COVID + ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Tenue de protection (tablier plastique, masque) Prendre le plateau et le déposer déposer sur le chariot situé dans le couloir. Enlever et jeter le tablier et réaliser une friction avec une solution hydro-alcoolique. Pas de traitement particulier pour la vaisselle : circuit habituel. Cycle de lavage à une température de 55°C à 60°C et un cycle de rinçage à plus de 85°C.

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Comment fait-on avec les plateaux repas d’un résident COVID+ ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Utiliser pour les surfaces hautes des chiffonnettes de préférence à usage unique. Utiliser pour les sols, un bandeau de lavage si possible à usage unique. Chiffonnettes ou bandeaux à usage unique : à jeter systématiquement dans le sac jaune DASRI. Chiffonnettes ou bandeaux de lavage réutilisables : à traiter en lingerie à minimum 60°C

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Que doit –on faire des bandeaux de lavages à plat et lavette après bionettoyage d’une chambre d’un résident Covid + ?

CPIias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :Privilégier le linge lavé au sein de la structure (ne pas confier l’entretien à la famille). Ne pas secouer, ni plaquer contre soi le linge. Mettre le Linge en sac hydrosoluble, fermé avant la sortie de la chambre, passage en machine : 60°, 30 minutes minimum, lessive habituelle. Pour le linge fragile, mettre la température la plus haute possible et le temps de lavage le plus long.

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Comment entretient-on le linge personnel des résidents COVID +?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Si le résident est COVID+ utiliser protège montauban et protège urinaux jetables. Privilégier l’utilisation des sacs protecteurs avec produit gélifiant.

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Quelles précautions doit-on prendre avec les montauban et urinaux pour les résidents COVID+ ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :Entretien avec détergent désinfectant virucide répondant à la norme EN 14 476 sur lavette

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Comment entretient-on le matériel à risque (bladder scan, thermomètre, dynamap) ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :Non. Procéder à l’entretien habituel organisé pour les vestiaires. Ne pas oublier de prévoir les mesures de protection à mettre en œuvre dans les vestiaires (cf affiche de l’AP-HP ci-dessous) : - Port de masque - Espacer l’utilisation (limiter le nombre d’utilisateurs simultanés) - Respecter une distance minimum entre les collègues - Déposer les tenues sales directement dans les sacs prévus à cet effet (pas de dépose intermédiaire ou dans les vestiaires individuels) - Friction des mains avec une solution hydro-alcoolique avant de sortir du vestiaire

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Les vestiaires du personnel doivent-ils être nettoyés différemment que d’habitude ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse : La recommandation a été modifiée vendredi 20 mars. Il nous est demandé de déclarer TOUS les cas SUSPECTS (et non seulement les cas confirmés comme c'était le cas auparavant). Les directions ont reçus un mail de l'ARS en ce sens avec les modalités de déclaration. A noter, dans les instructions du Ministère, les cas groupés sont à signaler via le portail des signalements. Cas confirmé : prélèvement COVID+ Cas probable : il existe des cas groupés COVID+ dans l'EHPAD ou contacts+ et symptomatologie évocatrice (signes respiratoires + fièvre ou sensation de fièvre).

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Qu'est qu'un cas confirmé? A qui signaler ?

D. SOMME, gériatre CHU RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :C'est une situation considérée comme à risque faible d'aérosolisation du virus. Cependant il parait surtout inadapté de faire ce choix d'administration du traitement car l'administration en spray+chambre d'inhalation est tout aussi efficace dans l'immense majorité des cas et ne présente pas de risque d'aérosolisation. Il faut préférer cette voie d'administration. Si l'administration en spay + chambre ne suffit plus, la question qui se pose est celle du recours à l'hospitalisation ou au début de soins palliatifs. .

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Que faire si un résident COVID+ a besoin d'aérosols pour administration de thérapeutique inhalée?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 23/03/2020

ou

Réponse :C'est une situation à risque d'aérosolisation du virus notamment s'il y a des signes respiratoires (toux) ou ORL ou que du fait de la gêne ORL le patient a la bouche ouverte pendant la ventilation. Le fait de devoir poursuivre cette thérapie ne modifie pas les indications d'hospitalisation. Ce résident doit préférentiellement être en chambre individuelle, il ne peut pas avoir de voisin ou seulement un voisin dont on serait certain du statut également COVID+ Si le résident n'a pas de trouble cognitif, il faut lui expliquer que s'il appelle les soignants durant la période de ventilation, il doit lui-même interrompre la ventilation avant leur arrivée dans la chambre. Lorsque l'on pénètre dans la chambre durant la période de ventilation et durant l'heure qui suit la fin de la ventilation, le masque approprié est un masque FFP2 .

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Que faire si un résident COVID+ a une ventilation nocturne pour syndrome d'apnée du sommeil ?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 23/03/2020

ou

Réponse :Le guide méthodologique demande que toutes les EHPADs réfléchissent à la sectorisation d'un secteur COVID+ en leur sein. Il semble important de documenter la réflexion institutionnelle qui aura été faite de cela (traces de compte rendu, implication du CVS...). Le guide méthodologique n'invite cependant pas clairement à envisager de faire des salles communes, ni de dégrader les conditions de vie et d’accueil des résidents. Si vous avez des chambres libérées par des activités interrompues (accueil de jour, PASA, lits d'hébergement temporaire de répit, etc...), il parait important d'inclure leur disponibilité éventuelle dans votre plan de sectorisation. En l'absence d'instruction ministérielle en ce sens et sauf instruction nouvelle, la création de salle commune pour les résidents COVID+ me parait être une réponse inadéquate : 1. D'une part je pense que la mesure sera inefficace (voire à l'origine de contagion). En effet, on sait que, dans l'immense majorité des cas, lorsque les EHPADs auront été touchées, ce sera par un professionnel. Donc il y aura dans le temps d'autres résidents qui vont être touchés : ceux dont le professionnel se sera occupé. Ils vont commencer à excréter du virus au moins 24h avant de devenir symptomatique et certains vont même rester asymptomatiques. La mise en chambre commune risque donc d'être très vite dépassée dans sa capacité d'accueil et il deviendra nécessaire de faire un deuxième déménagement. Ce sont durant ces opérations de déménagement que le risque de contamination des autres résidents me semble le plus important. 2. D'autre part, il parait plausible que cette mesure, en plus d'être stigmatisante, produise chez les résidents une augmentation importante des symptômes comportementaux qui seront vite très difficiles à gérer. Est-ce que la disponibilité des équipements de protections individuelles (EPI) doit entrer en ligne de compte? Dans l'état actuel des instructions ministérielles et de l'ARS Bretagne, la réponse est non. Il faut faire remonter les besoins à l'ARS, pour le 35, l'adresse est la suivante : ars-dd35-covid19-logistique@ars.sante.fr

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Faut-il installer les résidents COVID+ dans des sortes de salle commune au sein des réfectoires ou salle d'animation ?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 23/03/2020

ou

Réponse :La réponse est oui. Chez des sujets jeunes aussi d'ailleurs. Cela s'ajoute au portage totalement asymptomatique qui est possible. Les formes atypiques ne doivent pas faire peur. Comme on sait que le virus circule activement sur le territoire national (raison de notre passage en phase 3), il n'est plus si nécessaire que cela de "dépister" tous les cas, y compris pauci ou asymptomatique. Il faut recentrer nos efforts pour faire barrière à la propagation. Tout individu, sain ou pas, est potentiellement porteur de la maladie, c'est la raison du confinement. Dans cette politique il n'est nullement nécessaire que tout le monde porte un masque car les mesures barrières sont très efficaces selon les données actuelles de la science. Il a par exemple été retracé les parcours intrahospitaliers de personnes à Hong Kong qui étaient initialement peu suspectes d'avoir le virus et qui ont par la suite été dépistées COVID +, les cas de transmissions intra-hospitaliers sont rares et directement en lien avec le respect des mesures barrières. Donc lavage des mains, respect des distances, minimisation des contacts sociaux sont les mesures à appliquer. Il n'y a pas lieu actuellement de faire des dépistages sur des formes atypiques. La question a été posée de manifestation exclusivement neurologique (convulsions apyrétique). Ces manifestations n’ont pour le moment pas été décrites dans les séries de cas rapportées. Les manifestations neurologiques qui ont été rapportées sont celle que l’on trouve dans toute situation fébrile (céphalées, myalgies et éventuellement syndrome confusionnel).Des ressources sont disponibles sur chaque territoire ( ex : équipe mobile gériatrique ...), Face à un doute, un questionnement ne restez pas seul : contactez ces ressources pour avoir un avis (cf menu : contacts / ressources par territoire)

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Faut-il faire un isolement goutellette pour les résidents ayant des manifestations atypiques (diarhée, chute, asthenie...)?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 23/03/2020

ou

Réponse : Il est difficile de répondre à la question. C'est un sujet complexe sur lequel les réanimateurs et les gériatres intéressés par le sujet travaillent de longue date. Bien avant le COVID. La Société française d'anesthésie et réanimation (SFAR) a publié un avis validé semble-t-il par l'ARS Ile de France (consulter l'avis ci-dessous en cliquant sur l'image) Toutefois, les critères qui sont mobilisés sont en fait très classique (avis de la personne, comorbidités, facteur de gravité et situation de handicap). Je ne suis pas certain qu'ils soient en soi une aide dans les décisions complexes car ce sont des facteurs finalement toujours mobilisés (crise sanitaire COVID ou pas) pour admettre une personne âgée en réanimation. Il faut savoir que le pronostic du SDRA (complication spécifique du COVID menant à la réanimation) chez un résident âgé d'EHPAD est effroyable (les statistiques exactes ne me sont pas connues mais on est proche de 100% de mortalité). En dehors du COVID, le SDRA a déjà une mortalité élevée tout âge confondu (souvent autour de 30%) et l'âge est un facteur de risque indépendant de mortalité (la faible mobilité, la dénutrition et le haut niveau de comorbidité aggravent encore ce pronostic pour nos résidents d'EHPAD). C'est pourquoi, même en dehors de toute situation de surtension du système de santé, l'admission en réanimation d'un résident âgé d'EHPAD atteinte d'un SDRA lié au COVID peut s'apparenter à de "l'acharnement déraisonnable". Des mesures de sédation profonde et continue peuvent alors être une alternative pour accompagner la personne dans des soins de confort. La prise d'une telle décision est encadrée par la loi. En cas de saturation du système de santé (mais uniquement dans ce cas), les équipes mobiles de soins palliatifs ont des recommandations pour guider la réalisation d'une telle sédation sur le lieu de vie.

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Existe-il des critères ou échelles pour évaluer l'intérêt d'admettre des personnes âgées en réanimation ?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 21/03/2020

ou

Réponse : Les critères d'hospitalisation sont les mêmes que ceux d'une grippe : décompensation de pathologies chroniques dépassant les possibilités d'EHPAD ou détresse respiratoire. Il faut distinguer la situation de saturation des capacités d'hospitalisation de la situation où l'on est pas encore en saturation.En période de non saturation (le 21 mars en région rennaise et dans un très grande partie de la Bretagne c'est le cas) : - les indications d'hospitalisation sont non modifiées par le fait qu'il y ait une épidémie nationale de COVID: que le patient ait une symptomatologie compatible avec un COVID ou pas il faut faire exactement comme d'habitude et hospitaliser les patients qui le requièrent - dans cette situation le risque est à la perte de chance pour des personnes âgées de ne pas être traité au meilleur endroit possible pour leur pathologie en raison d'un "non-transfert" systématique. En période de saturation du système, il se pourrait que l'on soit amené à prendre des décisions complexes de laisser des patients atteints de certains états pathologiques en EHPAD alors qu'en temps normal, ils sont admis à l'hôpital - l'oxygénothérapie nasale peut être prescrite en urgence par tout médecin (et non nécessairement par un pneumologue comme c'est le cas quand c'est une prescription chronique). Il paraitrait intéressant d'utiliser des extracteurs / concentrateurs d'oxygène dans la mesure où ils seront disponibles car le stockage de l'oxygène liquide nécessite certaines précautions qui peuvent être difficile à respecter. L'usage de ces dispositifs ne semble pas exposer au risque d'aérosolisation du virus dans l'état actuel des connaissances (l'oxygénothérapie en fort débit qui ne peut se délivrer qu'avec des bouteilles > 9l/min par contre expose à ce risque) - le problème sera l'adaptation des forces soignantes à cette charge de travail. L'organisation est en train de se discuter et sera rapidement rendu publique. - les équipes mobiles de soins palliatifs en plus des équipe mobile de gériatrie et du 15 peuvent être d'une grande aide selon les territoires et organisation. Renseignez-vous sur les possibilités d'aide sur votre territoire.

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Peut-on soigner un patient COVID 19 positif en EHPAD ? Quels sont les critères d'hospitalisation?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 21/03/2020

ou

Réponse :Le guide méthodologique stipule « Les patients suspects ne présentant pas de critères de gravité, doivent faire l’objet sans attendre de mesures d’isolement et de protection. Il convient d’identifier au sein de chaque EHPAD et structure de regroupement de personnes fragiles en situation de handicap un secteur dédié à la prise en charge du Covid-19 en chambre individuelle. » Il est donc impératif avant tout cas suspect, confirmé ou probable de faire un travail d’identification dans l’EHPAD de la possibilité de suivre cette recommandation (ou pas). Un compte-rendu de ce travail doit être traçable. Toutefois, force est de constater que ce sera probablement souvent complexe voire impossible. En tout état de cause, il ne faut pas que ces résidents se retrouvent isolés et avec une moindre possibilité de surveillance du fait de l’application de cette consigne car dès qu’un résident est suspect, son besoin le plus essentiel est de pouvoir être surveillé dans son évolution de façon attentive. La documentation pourra avantageusement séparer la réponse en fonction du fait qu’il s’agit d’un cas suspect (symptomatologie compatible sans prélèvement ou en attente des résultats du prélèvement et pas d’autre cas COVID confirmé dans l’établissement) ou confirmé/probable. Il parait difficilement compatible avec les charges en soins des équipes des EHPADs de faire des déménagements à répétition pour tous les cas suspects (surtout si un diagnostic différentiel parait plus probable et que la PCR est finalement négative). L’isolement en chambre seule est donc souhaitable si c’est possible bien que son efficacité puisse largement être questionnée. Les deux résidents d'une même chambre ont une forte probabilité dès le début d'être tous les deux porteurs du virus. Un patient qui aurait partagé sa chambre avec un patient COVID confirmé, même s’il est asymptomatique est un sujet contact à fort risque d’être lui-même contagieux dans les jours suivants. Une fois documenté les possibilités locales, il parait donc possible pour un établissement de choisir d’isoler la chambre double en entier sans faire de déménagement. Il faut bien sûr tenir compte des situations particulières de chacune des personnes concernées (niveau d'immunité, sévérité des symptômes faisant suspecter une fin de vie imminente...). Certains cas paraissent imposer une chambre seule. Par exemple: un résident qui serait COVID + et aurait une indication au long cours de ventilation nocturne pour un SAS ne doit pas être laissé en chambre double (aérosolisation du virus). En cas de difficulté à maîtriser l’épisode infectieux, le CPias ou, le cas échéant, l'équipe mobile d'hygiène de l’établissement support GHT ou CHU, peuvent être sollicitées.

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En cas de résident touché par un COVID dans une chambre double, doit-il être mis en chambre seule?

D. SOMME, gériatre CHU RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 30/03/2020

ou

Réponse :Il semble y avoir une immunité, sinon la recherche sur le vaccin aurait été stoppée et ce n'est pas le cas, elle progresse au contraire. Toutefois des cas de seconde infection ont été décrits en Chine donc l’immunité ne semble pas de bonne qualité (ou en tout cas hétérogène). Le cas de seconde infection dont j'ai connaissance était une personne de 70 ans.

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Est-ce que l'infection à SARS-COV2 est immunisante?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 20/03/2020

ou

Réponse :Toute personne présentant des signes respiratoires et une fièvre ou une suspicion de fièvre est suspecte en phase 3 de l'épidémie d'être infectée par le SARS COV2. Cela vaut autant pour les résidents que pour les soignants bien sûr. Le fait d'avoir une suspicion ne signifie pas qu'il y a besoin de faire un test pour confirmer le diagnostic.En effet, à ce jour, sauf indication d'hospitalisation (que ce soit en lien avec le COVID ou sans aucun lien), il n'y a pas lieu de faire le prélèvement avant qu'il n'y ait au moins deux cas groupés. Pourquoi? En réalité cela ne change ABSOLUMENT rien à ce qu'il faut faire : isolement gouttelette et contact (que le patient soit COVID + ou - comme il a des signes respiratoires cela est indiqué). Il n'est pas nécessaire à l'heure actuelle de débuter un traitement (sauf essai thérapeutique mais dans ce cas, la confirmation COVID est prévue dans l'essai). Et cela ne modifie pas non plus les décisions de traitement (transfert en hospitalisation ou en réanimation) Alors pourquoi les faire quand il y a des cas groupés? A visée épidémiologique, pour savoir comment le virus se propage sur le territoire Breton et se mettre en ordre de bataille autour des foyers infectieux confirmés. Dès que 2 prélèvements sont positifs cela suffit à penser que tous les autres résidents de l'EHPAD qui auront des signes respiratoires durant la vague épidémique seront considérés comme cas probable (suspect mais sans recherche de confirmation). En phase 4 de l'épidémie, il y aura probablement lieu de refaire des tests mais nous verrons à ce moment-là les indications retenues par les autorités Existe-t-il un score pronostic d'infection à SARS-COV2? Possiblement, je ne les connais pas et leur usage n'est pas recommandé au niveau national à cette heure. La lymphopénie n'est pas systématique et plutôt un indicateur de forme un peu plus sévère. Alors les chiffres de "nouveaux cas" sont faux en fait ? Depuis le début de la phase 3, ils sont en fait un peu trompeur effectivement car le virus circule activement. Il vaut mieux surveiller le nombre de nouveaux cas confirmés hospitalisés. On sait que ces personnes représentent environ 10-15% des personnes infectées et donc leur nombre est un indice de la progression épidémique.

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Qu'est qu'un cas suspect?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 19/03/2020

ou

Réponse :Je m'inspire d'un travail fait avec un médecin du SAMU 35, je ne prétends pas que ce soit extensif mais cela reprend les données connues (facteurs d’aggravation et critères utiles à la décision) en y ajoutant des données fréquemment mobilisées en régulation mais qui manquent également assez souvent.Vous pouvez vous en inspirez pour appliquer la recommandation issue du guide méthodologique qui demande qu'une fiche LATA (limitation et arrêts des thérapeutiques actives) soit faite pour tous les résidents d'EHPAD en période pré-épidémique. Il faut savoir que le pronostic du syndrome de détresse respiratoire de l'adulte (raison des admissions en réanimation en cas de COVID) est de très mauvais pronostic chez les sujets âgés.Critères de décision éthique fréquemment mobilisé demandé :

  • Age de la patiente
  • Autonomie GIR
  • Niveau de participation aux activités sociales/familiales voire extérieures
  • Avis du patient/directives anticipées/personnes de confiance
  • Le Patient a-t-il été déjà récusé pour une intervention chirurgicale ou un traitement lourd
Critères d'information
  • Ce patient fait-il l’objet de décision de limitation du niveau maximal des thérapeutiques ?
  • Si oui : PRECISION
  • Si non : LA QUESTION devrait idéalement être EVOQUEE AVEC LE MEDECIN avant l'appel
Notion de comorbidités générales
  • Principales maladies actives : oui
  • Facteurs d’aggravation connus
  • Insuffisance cardiaque NYHA III ou IV (dyspnée soit au moindre effort soit à la parole) (même si c’est chronique) OUI / NON
  • Diabète insulino-traité non stabilisé (modification des doses d’insuline nécessaire dans la dernière semaine) OUI / NON
  • Insuffisance respiratoire chronique (patient nécessitant de l’oxygène ou de la ventilation de façon chronique) OUI / NON
  • Patient ayant des médicaments immunosuppresseurs ou immunodépresseur OUI / NON
  • Patient VIH positif OUI / NON
  • Hémodialysé chronique OUI / NON
  • Antécédent de greffe d’organe OUI / NON
  • Cirrhose Child B OUI / NON
Données cliniques utiles pour décision
  • Nécessité d’oxygène ou d’augmentation de l’oxygène habituel : OUI / NON
  • Difficulté à la parole liée à la dyspnée : OUI / NON
  • Fréquence respiratoire > 25/ minutes ou <8 : OUI / NON à FR :
  • Fréquence cardiaque > 130 / minutes ou < 40 : OUI / NON à FC :
  • Température < 35° ou > 39 ° : OUI / NON à Température

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Quelles informations faut-il avoir avant d'appeler le 15/SAMU?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 18/03/2020

ou

Réponse :Si le cas est un cas suspect (symptomatologie compatible mais aucun cas confirmé dans l’établissement). Le certificat de décès ne doit pas être différent de ce qui est habituel. Vous pourrez si vous le jugez justifié indiqué dans les causes de décès « infection COVID-19 suspectée ». Si le résultat d’un résultat prélevé avant le décès est en attente au moment de la rédaction du certificat, il semble prudent d’appliquer la règle pour les cas probable et confirmé. Si le cas est un cas probable (symptomatologie compatible et cas confirmé dans l’établissement dans le personnel ou parmi les résidents), ou si c’est un cas confirmé, le décret no 2020-384 du 1er avril 2020 impose la mise en bière immédiate. Voici donc ce qu'il est désormais approprié de répondre : · Obstacle médico-légal : il faut donc répondre "non" · Obligation de mise en bière immédiate" : répondre "oui" · Dans un cercueil hermétique : répondre "non" · Dans un cercueil simple : répondre "oui" · Obstacles aux soins de conservation : répondre "oui" · Obstacles au dons du corps à la science : répondre "oui" · Recherche de la cause du décès demandée : répondre selon les cas, l'autopsie n'est pas interdite. Et à la question sur la pile : répondre selon les cas Il serait prudent et approprié de mettre systématiquement parmi les causes de décès l'infection COVID-19 Confirmée ou Probable selon les cas. .

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Comment rédiger un certificat de décès lié au COVID?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 03/04/2020

ou

Réponse :Conformément aux directives du ministère de la santé du 7 avril (ci-dessous), les indications de prélèvements pour les résidents en EHPADs doivent être élargies par rapport à ce qui prévalait jusque-là. Lorsque l’EHPAD ne compte aucun cas COVID, il est recommandé de tester par PCR le premier résident dès l’apparition de symptômes évocateurs de COVID (et ne plus attendre d’avoir plusieurs cas). Si cette personne est un cas confirmé et qu’il n’y a qu’un seul (probablement valable pour deux) cas isolés, il est recommandé d’hospitaliser ce résident en chambre individuelle afin de réduire la propagation du virus dans le reste de l’EHPAD.Lorsque l’EHPAD compte au moins un cas confirmé COVID, il est recommandé de tester par PCR les 3 premiers cas présentant des symptômes évocateurs avec possibilité d’étendre cette possibilité au-delà de 3 (ce qui sera probablement préférable). Notons que depuis 10/05/2020, l’admission d’un nouveau résident en EHPAD est subordonnée au résultat d’un test par PCR effectué dans une temporalité immédiate avant l’admission, et donc idéalement à J-2 et sinon à J-1.Pour les patients symptomatiques testés COVID +, cela ne change pas les mesures immédiates mais en cas de nécessité d’admission en hospitalisation, cela permet que le patient soit d’emblée orienter vers la bonne filière de soins (COVID confirmé)Pour les patients symptomatiques testés COVID -, cela encourage à rechercher de façon active, éventuellement avec une aide extérieure (télémédecine/téléexpertise) un diagnostic différentiel, cela peut même justifier d’une admission en secteur non COVID Cela permet de faire des secteurs soit spatiaux, soit pas séparation d’équipe entre les patients COVID + et COVID - : Cela ne modifie que modérément les mesures à prendre dans les deux cas. Un patient qui tousse, même s’il est COVID – et soigné par « l’équipe COVID – » devra faire l’objet de précautions gouttelettes et contacts tant qu’il est symptomatique et au moins 48h au-delà surtout tant que le diagnostic n’est pas établi (autre virus que le COVID par exemple). Il n'y a jamais d'urgence au dépistage. Les résultats sont connus souvent > 24h après le prélèvement (au minimum 6h) mais ils ne changent en rien les attitudes des professionnels autour. · Soit le patient nécessite une hospitalisation et il est hospitalisé. · Soit il ne le nécessitait pas et son résultat ne change rien, il peut continuer à être soigné en EHPAD. Les laboratoires d’analyse médicales sont à présent en lien avec des groupements de laboratoires privés afin d’augmenter la capacité de test PCR sur l’ensemble de la région Bretagne, votre équipe de prélèvement mobile pourra donc, selon les organisations locales vous demander de vous rapprocher de votre laboratoire d’analyse médicale habituel afin qu’il puisse réaliser les tests PCR dont vous auriez besoin. Il est rare que ces laboratoires se déplacent pour faire le prélèvement. Soit votre équipe soignante réalise le prélèvement (voir vidéo), soit votre équipe mobile de prélèvement peut venir, selon les organisations locales, enseigner à votre équipe à le réaliser. Attention à bien respecter les règles d’étiquetage, d’emballage et de transport du prélèvement" .

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Pour qui doit-on faire le dépistage?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 16/05/2020

ou

RENFORCEMENT DE LA STRATEGIE DE TEST A VISEE DIAGNOSTIQUE DANS LES EHPADMINSANTE / CORRUS - 07.04.2020

Réponse :Bien sûr les règles de base s’appliquent en premier lieu (Voir question "Doit-on mettre en place un confinement et que signifie être confiné en EHPAD ?" - thématique organisation - confinement) En dehors de la situation de cas groupés COVID+ dans l'EHPAD, il ne faut pas faire de confinement préventif de ces personnes en chambre ou même en secteur. Ce sont les professionnels qui par leur respect maximal des mesures barrières (à l'intérieur et à l'extérieur de l'EHPAD dans leur vie extra-professionnelle) qui vont assurer leur protection. S'il y a des cas COVID + dans l'EHPAD, lorsqu'il existe des symptômes comportementaux notamment de déambulation, cela devient vite très complexe (que ce soit la personne elle-même qui est COVID+ ou d'autres résidents dans l'EHPAD). 1/ Chaque personne devant être traitée d'abord comme un individu et un citoyen, même lorsqu'il est atteint d'une maladie qui atteint son jugement, la première bonne attitude sera de tenter de lui expliquer et de lui faire appliquer les mesures (notamment port du masque qui sera parfois plus respecté que les soignants ne l'auraient envisagé). 2/ Si les mesures ne sont pas respectées (cas le plus probable évidemment), c'est tout l’intérêt de penser (à l'avance) à la sectorisation des personnes ayant des cas confirmés ou probables dans une même unité géographique déterminée de l'EHPAD. - Dans ce cas on peut imaginer un confinement de ce secteur : a) en empêchant si possible l'entrée du secteur aux résidents qui ne sont ni cas confirmés, ni suspects; b) en faisant porter masque et surblouse dès l'entrée dans le secteur et en cas de besoin de soins nécessitant la proximité avec un résident port des lunettes; c) en faisant tout de même respecter par le personnel les mesures barrières au sein du secteur - Si le confinement en secteur n'est pas du tout possible (il faut documenter que la démarche de recherche de possibilité a eu lieu): le confinement devient un confinement étage voire EHPAD, le personnel doit porter un masque et une surblouse également changée à chaque contact avec les résidents en plus des mesures barrières (frictions hydro-alcooliques notamment). Si le masque chirurgical n’est pas touché, il peut être porté en continue pendant 4 heures. Dans cette situation, il peut y avoir une tentation de contention (physique ou chimique) afin de réduire la mobilité. On voit qu'il s'agit d'un enjeu éthique. Vous pouvez faire appel aux équipes de Gériatrie de votre secteur qui pourront vous aider dans la plupart des cas à trouver des solutions appropriées. Vous pouvez aussi prendre l'avis d’une cellule de soutien éthique de votre territoire (réponse souvent possible dans les 24h qui suivent) ou encore saisir l’espace régional d’éthique qui a mis en œuvre une procédure de saisine spécifique dans le cadre de l’épidémie : https://www.espace-ethique-bretagne.fr/covid-19/ Il est impossible d’avoir une attitude univoque, il faudra juger de la situation mais il faut tenir compte de la balance entre un risque très important de mortalité lié à la contention versus un risque dont l’amplitude est plus complexe à connaitre liée à la potentielle diffusion d’une épidémie (en sachant que les professionnels seront probablement beaucoup plus vecteurs de diffusion du virus que les personnes atteintes de symptômes comportementaux). Si la mobilité est réduite à un étage ou une unité d'un résident COVID+ déambulant, tous ces contacts non protégés seront réputés COVID + également. Tous les soignants et tous les autres résidents qui le comprendraient devraient donc être invités à appliquer les mesures barrières et porter un masque chirurgical sur une durée de 4h (avec les précautions décrite dans la question "qui doit porter un masque"). En l'absence de masque sur l'EHPAD, la question d'un transfert se pose mais conformément au guide méthodologique il faudrait tenter de l'éviter. L'ARS doit être joint pour tenter de trouver une alternative.

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Comment faire un confinement pour des personnes atteintes de maladie d'Alzheimer ou apparentées?

D. SOMME, gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 28/03/2020

ou

Réponse :Il faut différencier la réponse selon qu'il y a ou pas des cas COVID+ groupés dans l'EHPAD et selon le type de professionnel Si présence de cas groupés : l'EHPAD est en confinement maximal, il existe un risque lorsque des professionnels extérieurs y entrent surtout s'ils vont ensuite dans d'autres établissements. Si les personnes requièrent absolument des soins de rééducation, il faut se poser la question de prendre contact avec le secteur hospitalier car cela sera sans doute plus facile à réaliser dans un tel environnement Si les personnes requièrent des soins médicaux par leur médecin traitant. La continuité des soins médicaux doit pouvoir être assurée en mettant tout en œuvre pour cela. Ce n’est évidemment pas le moment de faire des visites de renouvellement d’ordonnance ou d’ALD qui pourront être confié au médecin coordonnateur selon les instructions du guide méthodologique. S’il n’y a pas de médecin coordonnateur, on peut chercher éventuellement du support sur les organisations locales mise en œuvre (voir contacts - ressources). Les médecins traitants peuvent également suivre les résidents dont ils s'occupent par téléconsultation. En l’absence d’autre solution (ce qui devrait être exceptionnel et rapporté à l’ARS), le médecin prendra la sécurité d’adapter son itinéraire pour finir sa journée par cette visite et ne pas voir d’autres patients ensuite. En l’absence de cas groupés : il faut restreindre au maximum les allées et venues de personnes extérieures à l'EHPAD. Il faut donc que l’intérêt et le caractère indispensable du soin ait été clairement réévalué par le médecin et le professionnel en concertation pour qu'il puisse y avoir des exceptions. Si c'est le cas, les mesures barrières devront être strictement respectées bien sûr mais il ne faut pas que l'épidémie fasse perdre de chances aux personnes non atteintes du COVID. La préservation de la continuité des soins médicaux par les médecins traitant doit faire l’objet d’une attention toute particulière. Le guide méthodologique stipule « En cas d’absence de personnel médical au sein de la structure, ce suivi est assuré par le médecin traitant des résidents ». Cela a pu être interprété par certains directeurs d’EHPAD disposant d’un médecin coordonnateur à interdire l’accès de l’EHPAD au médecin traitant. Cette interprétation, rendue possible par la formulation, et en l’absence de cas groupés me parait excessive quand on connait l’abondante littérature sur l’importance de la continuité des soins pour les personnes fragiles. Les directrices et directeurs d’établissement, en lien avec les soignants et le médecincoordonnateur, doit organiser un retour très encadré des intervenants libéraux et des professionnels strictement indispensables à la préservation de l’autonomie des résidents (cette organisation doit être intégré dans le plan de déconfinement) Les visites s’effectuent impérativement sur la base de la signature par le professionnel d’une charte de bonne conduite assurant du respect des consignes de sécurité et d’hygiène. Les intervenants libéraux disposent de leurs propres EPI. Le nombre de professionnels différents est limité au maximum. Il est ainsi possible que les professionnels soient amenés à prendre en charge des personnes ne faisant pas parties de leur patientèle habituelle. Il sera alors primordial d’organiser une continuité des soins entre l’intervenant libéral et le professionnel qui suit habituellement la personne. Des comptes rendus devront être rédigés pour un meilleur suivi.

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Les professionnels libéraux extérieurs à l'EHPAD (ex : kiné, pédicure, ergothérapeute ...) peuvent-ils intervenir ?

D. SOMME, gériatre CHU RennesCPias BretagneDate de mise à jour : 14/05/2020

ou

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée - 20.04.2020

Réponse : L'isolement dépend de 2 paramètres - Il existe des cas groupés ou pas - Il existe des signes ORL ou de la toux ou pas 1/ Si cas groupés COVID+ dans l'EHPAD : toute nouvelle manifestation pathologique (même potentiellement expliquée par une insuffisance cardiaque ou une inhalation) doit donner lieu à un isolement gouttelette et contact 2/ Si pas de cas groupés cela dépend de l'existence de signes - Si pas de toux et aucun signe ORL et explication alternative plus plausible pour la désaturation : on n'isole pas - Si toux ou signe ORL ou doute sur l'explication de la désaturation : on fait un isolement - Si apparition d'un nouveau cas dans les heures, jours qui suivent : possibilité de réviser le jugement et de remettre l'isolement si finalement on se retrouve en situation de cas groupés .

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Faut-il confiner en chambre et mettre isolement goutelette les résidents ayant une désaturation passagère que l'on explique autrement?

D. SOMME, gériatre CHU RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 23/03/2020

Réponse : Il faut limiter au maximum le nombre de personnels exposés. Avoir du personnel identifié et regrouper les soins pour diminuer le nombre d’entrées dans la chambre. .

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Quelle équipe pour les cas COVID + ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 23/03/2020

ou

Réponse : - Nommer un référent - Lister du matériel à disposition + vérifier les stocks - Affichage des mesures - Protocole d’habillage présenté aux professionnels - Liste des numéros de téléphone utiles : ARS, gériatre référent, CPias … - Envisager un éventuel secteur Covid+ - Réfléchir au maintien des liens sociaux pour les résidents .

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Quelles organisations mettre en place impérativement dans l’EHPAD pour se préparer à l’épidémie ?

CPIias Bretagne Date de mise à jour : 23/03/2020

ou

Réponse : Une équipe dédiée à la prise en charge des cas Covid+ peut être envisagée..

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Les équipes soignantes doivent-elles être sectorisées ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 23/03/2020

ou

Réponse :La FICHE ARS "LIGNES DIRECTRICES RELATIVES À L’ORGANISATION GÉNÉRALE DE L’OFFRE DE SOINS APRÈS DÉCONFINEMENT" (cf ci-dessous) précise que les activités collectives pourront reprendre dans les établissements qui ne présentent aucun cas Covid confirmé ou au sein des unités Covid-. L’intervention d’animateurs extérieurs devra obéir à des règles strictes d’hygiène. Selon les recommandations du 10 mai 2020 "changements liés au déconfinement", ces activités collectives devront se faire en tout petit groupe en gardant toujours le même groupe. Les modalités et temporalité de la reprise de ces activités doivent être inscrites dans le « plan de déconfinement » qui doit être établi pour chaque EHPAD et discuté en CVS..

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Peut-on maintenir les animations au sein de l’EHPAD ?

ou

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

Fiche ARS : Lignes directrices relatives à l'organisation générale de l'offre de soins après déconfinement

Réponse :Les mêmes que s’il était cas confirmé..

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Quelles précautions prendre avec le résident dans l’attente des résultats ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :Oui mais faire porter les masques aux résidents et les faire transférer par l’équipe de l’EHPAD. Ce n’est évidemment pas le moment de faire des visites de renouvellement d’ordonnance ou d’ALD qui pourront être confié au médecin coordonnateur selon les instructions du guide méthodologique. Il faut restreindre au maximum les allées et venues de personnes à l'extérieur de l’EHPAD. Il faut donc que l’intérêt et le caractère indispensable du soin ait été clairement réévalué pour qu'il puisse y avoir des exceptions. Le médecin coordonnateur ou le médecin traitant peuvent prendre avis auprès de l’équipe spécialisée habituellement en charge du suivi ou avec le service de Gériatrie de l’établissement support pour avis. Un grand nombre de soins sont disponibles en téléconsultation. La plateforme régionale permet d’avoir accès à ces téléconsultations dans un très grand nombre de spécialité sur l’ensemble du territoire Breton. .

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Un résident COVID+ peut-il sortir de l’EHPAD pour une consultation ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 30/03/2020

ou

Réponse : Si le cas est un cas suspect (symptomatologie compatible mais aucun cas confirmé dans l’établissement) : les dispositions décrites ci-après de l’article 23 du décret n° 2020-545 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire ne s'appliquent que si l'on attend des résultats de prélèvements réalisés dans les heures précédentes. Si le cas est un cas probable (symptomatologie compatible et cas confirmé dans l’établissement dans le personnel ou parmi les résidents), ou si c’est un cas confirmé, l’article 23 du décret n° 2020-545 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire impose la mise en bière immédiate. La toilette mortuaire est autorisée à condition qu'elle soit réalisée par un professionnels soignant ou un thanotopracteur, la toilette rituelle est interdite. L’exposition en chambre mortuaire est interdite. Selon la FAQ ministérielle du 30/04/2020 (Cf. ci-dessous), il est évoqué un délai maximal de 10 heures qui correspond au délai pour contacter la famile. Cela laisse donc supposer que l’on peut organiser un dernier hommage au défunt dans sa chambre hospitalière avant le départ du corps de l’établissement. Cette visite, si la famille en fait la demande s’organise dans le strict respect des règles s’appliquant à une visite en fin de vie (voir paragraphe dédié) et selon des modalités laissées à l’appréciation du directeur d’établissement. L'inumation ou la crémation doit intervenir dans les 24 h ou 6 jours au plus après le décès. Si la personne est porteuse d’une prothèse fonctionnant au moyen d’une pile, celle-ci doit être retirée selon les recommandations de l’établissement en chambre par le médecin qui constate le décès ou par un thanatopracteur (ci-dessous un film qui détaille comment faire). Attention, s’il s’agit d’un défibrillateur implantable il faut en plus se munir d’un aimant à poser sur le défibrillateur lorsque l’on coupe les câbles. La prothèse doit être désinfectée avec un détergent-désinfectant répondant aux normes de virucidie vis-à-vis des virus enveloppés (type Surfa’safe Premium® ou lingettes de Septalkan® ou tout autre produit équivalent), en appliquant les précautions standard. Une fois retiré, mettre le boitier dans un emballage fermé après désinfection. Il devra être remis au fabricant par envoi postal ou à un collecteur de déchets. Pour plus de détails sur les conditions d’élimination de cette prothèse, consulter la FAQ ministérielle du 30/04/2020 (Cf. ci-dessous)..

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Que faire en cas de décès d’un résident COVID+ ?

D. SOMME, gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

décret no 2020-293 du 23 mars 2020Modifié le 3 mai 2020Article 8"dispositions funéraires"

ou

Foire aux questions Funéraires Covid 1930.04.2020

Réponse :Isolement pendant 14 jours .

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Que faire lors du retour dans l’EHPAD d’un résident Covid +

CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :La réponse est "plutôt non" La plupart des formes de barbes rendent la protection par masque chirurgical ou FFP2 moins efficace. Il est donc conseillé aux soignants barbus de se raser durant cette période Cela étant, ce sacrifice ne vaut la peine que si par ailleurs on porte très bien le masque (sans le toucher et en faisant une friction HA avant de le porter et après l'avoir jeté). Je rappelle la durée maximale de port du masque de 4h pour les masques chirurgicaux et de 8h pour les masques FFP2. environ mais probablement moins encore car les erreurs d'usage sont fréquentes dès 30 minutes (il vaut mieux ne pas culpabiliser d'en faire et jeter un masque devenu inutile plutôt que de vouloir poursuivre avec une fausse protection mais attention à la pénurie de masque, il faut dès maintenant assurer une gestion raisonnée)

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Peut-on porter efficacement un masque avec une barbe?

Pr D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :Non. Dans le cadre de la gestion de l’épidémie de Covid-19, on distingue les masques à usage sanitaire (appareil de protection respiratoire, masque de soins, masque dit « SMS ») et les masques exclusivement réservés à un usage non sanitaire (masque barrière en tissu). Les masques barrières en tissu à usage non sanitaire comportent :

  • Les masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public (catégorie 1). L’usage de ces masque est destiné aux populations amenées à recevoir du public dans le cadre de leurs activités professionnelles (policiers, gendarmes, hôtesses de caisse, …). Ils filtrent au moins 90% des particules de trois microns.
  • Les masques de protection à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe (catégorie 2). Ces masques sont destinés à l’usage d’individus ayant des contacts occasionnels avec d’autres personnes dans le cadre professionnel. Ils filtrent au moins 70% des particules de trois microns.
  • Les masques en tissu de fabrication artisanale ou « Do it yourself » selon différents tutoriels ou protocoles locaux. Ils n’ont pas fait la preuve de leur efficacité (non testé).
Ces 3 types de masques sont destinés à l’usage des personnes ne présentant pas de signes d’infection respiratoire. Dans tous les cas, l’utilisation de ces masques ne se substitue pas aux gestes barrières. Les masques en tissu ne sont aucunement destinés aux professionnels de santé dans le cadre de leurs activités. Des publications scientifiques montrent que les masques en tissu peuvent générer un sur-risque en comparaison des masques à usage unique, liées notamment à la multiplication des manipulations. Certains tissus conservent une humidité, propice à la survie des virus au contact de la bouche et du nez. Leur étanchéité est imparfaite. Une étude a décrit un risque infectieux multiplié par 13 par rapport au masque chirurgical, chez les porteurs de masque en tissu double couche, pourtant visiblement conçu à visée protectrice (cf document ci-dessous) La SF2H a rédigé un avis mentionnant de ne pas utiliser d’autres types d’écrans à la place des masques chirurgicaux (ex. masques en tissu, masques en papier, chiffons noués derrière la tête), du fait de l’absence de données scientifiques concernant leur efficacité.(2)

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Les masques fabriqués maison sont ils recommandés pour les professionnels ?

Pr D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

Avis conjoint SF2S/SF2H concernant les matériaux utilisés en alternative pour la confection des masques de protection (21 mars 2020)

ou

Etude masque tissu / masque chirugical

Avis relatif aux conditions de prolongation du port ou de réutilisation des masques chirurgicaux et des appareils de protection respiratoire de type FFP2 pour les professionnels de santé SF2H 14.03.2020 Avis (4 pages)

Réponse : Dans la fiche de doctrine ministérielle du 06/05/2020 (Cf. ci-dessous), il est indiqué que le port du masque chirurgical concerne : • tout le personnel des EHPAD intervenant auprès des résidents • ainsi que les personnes affectées au nettoyage des chambres de malades COVID-19 avérés ou suspects, des équipements utilisés pour ces patients ou des salles de consultation Le masque n’est pas la seule bonne réponse car il ne peut être porté en permanence (et quand c'est le cas rarement correctement) et ne semble pas avoir d’effet s’il n’y a pas de contact rapproché et prolongé avec un malade. Le port du masque chirurgical par le soignant doit être réservé principalement à ces situations :

  • L’existence de signes d’infection respiratoire chez le patient (précaution complémentaire goutelette)
  • L’existence de signes respiratoires chez le soignant (c'est une précaution standard)
  • Personnels réalisant des actes en grande proximité avec la sphère ORL des patients : soins buccodentaires, examen ophtalmologique, examen ORL… (c'est habituellement le cas)
  • La mise en place de précautions complémentaires de type « gouttelettes » autour d’un patient en raison d’une pathologie transmissible identifiée (c'est ce qui devrait être fait en permanence)
  • La mise en place de précautions complémentaires spécifiques autour d’un patient identifié comme possible ou confirmé COVID+ (et ce même s'il n'a pas de signe respiratoire durant au moins 14 jours : c'est la seule situation nouvelle)
  • Si du fait d'une pathologie chronique qui diminue votre immunité votre médecin vous l'a ordonné
  • si vous avez des cas confirmé dans un EHPAD, si un autre résident (sans suspicion) se rend en consultation (cela devrait être rare dans le contexte de déprogrammation et de possibilité de télémédecine), il doit nécessairement porter un masque.
Ne pas toucher le masque une fois en place (si vous le toucher, réaliser tout de de suite une hygiène des main); ne pas le porter sur le cou. Réaliser une hygiène des mains des mains avec une solution hydroalcoolique avant la pose et après le retrait Durée du port du masque : 4 h pour les masques chirurgicaux - 8 h pour les masques FFP2 Attention en cas d’erreur lors du port du masque (visage touché par exemple), il faudra sans doute envisager de jeter le masque mais attention à la pénurie de masque, il faut dès maintenant assurer une gestion raisonnée.

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Qui doit porter un masque ? Durée du port du masque ?

Pr D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Recommandations de l'utilisation des masques faciaux dans le contexte d'un processus progressif de déconfinement

Quel masque porter à l’hôpital et en Ehpad ? Ministère des Solidarités et de la santé

Tout savoir sur le juste port du masque REPIAS (Réseau de Prévention des Infections Associés aux Soins) V3 – 18.03.2020

Réponse :Comme cela a été diffusé dans les médias il existe des cas de possibilités d'arrêt de travail pour motif parental. Les soignants devraient en être protégés par les mesures mises en place spécifiquement pour les soignants mais de façon exceptionnelle il est possible que la règle s'appliquehttps://www.ameli.fr/assure/actualites/covid-19-des-arrets-de-travail-simplifies-pour-les-salaries-contraints-de-garder-leurs-enfants Les personnes à risque dont la liste est publiée peuvent également être en arrêt de travail avec télédéclaration s'il n'est pas possible de maintenir du télétravail https://www.ameli.fr/assure/actualites/covid-19-extension-du-teleservice-declareamelifr-aux-personnes-risque-eleve Par contre l'asthme (souvent cité dans les questions que j'ai reçu) ne fait pas partie de la liste d'exclusion du travail. Voir la section "Consignes sanitaires" https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus dans le paragraphe "Je suis un professionnel de santé" En dehors des cas d'affection de longue durée, il ne semble pas nécessaire de modifier les comportements.Renvoyer vers la médecine du travail si besoin. " Si j’ai des symptômes évocateurs de COVID 19 (toux, fièvre, difficultés respiratoires) : j’appelle mon médecin traitant ou un médecin par téléconsultation, je n’appelle le 15 que si j’ai des difficultés respiratoires ou si j’ai fait un malaise, je m’isole strictement à domicile. Les tests en ambulatoire, avec prélèvements à domicile, sont possibles. Si je suis testé positif ou si je suis diagnostiqué cliniquement : je reste strictement à domicile. En cas de difficulté respiratoire, j’appelle le 15. Je me fais prescrire un arrêt de travail par mon médecin. Mon isolement sera levé 48h après la résolution complète des symptômes." "Si je suis un professionnel de santé ne présentant pas de symptômes mais que j’ai eu un contact avec une personne malade du COVID-19 en l’absence de mesures de protection appropriées : je m’auto-surveille en prenant ma température 2 fois par jour, j’applique les gestes barrières (je me lave les mains très régulièrement, je tousse et j’éternue dans mon coude, j’utilise des mouchoirs à usage unique, je salue sans serrer la main et j’évite les embrassades), je porte un masque sur mon lieu de travail et avec les malades pendant 14 jours, je contacte un médecin et me fait tester systématiquement en cas d’apparition de symptômes." Source : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus "Je me fais tester uniquement si je suis une personne fragile ou à risque, si je présente des signes de gravité, si je suis déjà hospitalisé, si je suis un professionnel de santé, si je suis une personne fragile en structure collective (EPHAD, handicap)" Source : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus Dans le contexte actuel, dans la mesure où l’employeur a mis en œuvre les dispositions prévues par le Code du travail et les recommandations nationales (https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus) visant à protéger la santé et à assurer la sécurité de son personnel, qu’il a informé et préparé son personnel, notamment dans le cadre des institutions représentatives du personnel, le droit individuel de retrait ne peut en principe trouver à s’exercer Source : https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries.

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Quel salarié doit être arrêté?

Pr D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :

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Comment les équipes peuvent-elles appendre à s’habiller pour s’occuper d’un résident Covid + ?

Pr D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

Habillage - Déshabillage SF2H

cette vidéo a été réalisée pour l’épidémie de Mers-cov en 2013 mais les précautions et procédures sont les mêmes

ou

COVID 19 Prise en charge d’un résident suspect – équipement de protection individuelle CPias Bretagne Mars 2020

Réponse :Les professionnels doivent s’équiper de la façon suivante :

  • Surblouse à usage unique + tablier si soins mouillants
  • Masque chirurgical
  • Lunettes
  • Gants dans le cadre des précautions standard (si risque de contact avec des liquides biologiques)
  • Coiffe non indispensable (mais penser à réaliser une friction SHA si on touche ses cheveux)

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Comment les professionnels intervenant auprès d'un résident COVID+ doivent-ils se protéger ?

Pr D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 24/03/2020

ou

Réponse :Depuis le 20 avril 2020 les visites sont à nouveau possible en EHPAD sous certaines conditions. Il revient aux directrices et directeurs d’établissement de décider des mesures applicables localement, après concertation collégiale avec l’équipe soignante et en particulier les médecins coordonnateurs le cas échéant, en fonction de la situation sanitaire de l’établissement et dans le respect des préconisations en vigueur dans le territoire concerné. Pour définir le dispositif prévu pour l’établissement, il est recommandé de consulter le conseil de la vie sociale (CVS). Les directives ministérielles du 10.05.2020 "les changements liés au déconfinement" rappellent que "l'organisation sera adaptée en fonction de la persistance de cas Covid dans le territoire, chez les personnels et résidents de l’établissement, en application de la politique de test mise en place notamment. Certains résidents ont pu souffrir de la durée du confinement strict qui leur a été imposé pour leur sécurité. Une évaluation individuelle du risque doit permettre de continuer à préserver les autres résidents fragiles d’une éventuelle contamination tout en apportant à ce résident les contacts familiaux ou amicaux nécessaires, dans le respect strict des mesures barrières". La demande de visite émane du résident, et dans le cas où le résident ne peut pas l’exprimer formellement en première intention, son avis est sollicité quant à l’éventualité d’une visite. Il convient de prioriser dans un premier temps les résidents pour qui le confinement a un fort impact sur la santé physique et mentale (priorisation est effectuée après avec l’équipe soignante et le médecin coordonnateur s'il y en a un). Les proches devront remplir une demande écrite de rendez-vous. L'établissement devra adressé en amont de la visite la procédure, les conditions, la méthodologie, le jour et l’heure de la visite. Les visiteurs devront signer une charte de bonne conduite et s'engager à respecter les consignes données par l'établissement. Un autoquestionnaire sera également remis pour s’assurer, selon un principe de précaution, que le visiteur ne présente pas de signes ou symptômes rencontrés dans le repérage du Covid-19, ou qu'il n'a pas été en contact avec des personnes potentiellement malades. Idéalement une prise de température par thermomètre frontal sera faite en amont de la visite. La durée de la visite sera adaptée en fonctionde l’état de santé du résident, de ses souhaits, de la situation de l’établissement et des nécessités d’organisations, cette durée est encadrée : de 30 minutes à 1 heure maximum. Deux impératifs doivent être respectés : - respect des gestes barrières et mesures de distanciation physique, et rappel de l’ensemble des consignes avant et au début de la visite (ce rappel ainsi que ledéroulement de la visite figure dans le courrier ou mail de confirmation adressé auxfamilles) ; - concernant le port de masque se référer au doc CPias ci-dessous (page 7) - garantie d’une double circulation : à aucun moment visiteur et résidents ne se croisent dans l’établissement. Les visiteurs ne doivent également pas être amenés à croiser d’autres résidents Pour assurer ces mesures de sécurité, il est nécessaire qu’un professionnel puisse être présent pendant les visites (possibilité de faire appel à des bénévoles formés, en nombre limité). Les rencontres devront se dérouler : - en première intention en l'extérieur pour que les visiteurs ne rentrent pas dans l'établissement, - en deuxième intention dans un espace dédié au rez-de-chaussée de l’établissement,avec entrée indépendante pour les visiteurs, - en dernier recours, en chambre en raison de l’état de santé du résident, avec des conditions particulières. Le nombre de visiteurs est limité à deux personnes pour les visites en extérieur ou dans un espace dédié et à une seule personne à la fois pour les visites en chambre. L'ensemble des visites seront tracées dans un régistre dédié.

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Peut-on maintenir les visites des proches des résidents au sein de l’EHPAD ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée - 20.04.2020

Organisation de la visite des familles - CPias 07.05.2020

Réponse : La prise de température quotidienne ou bi quotidienne semble être une mesure appropriée de détection COVID et notamment de cas groupés lorsqu'elle est possible à organiser (Recommandations de l'american geriatrics society : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jgs.16445)

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Doit-on prendre la température des résidents de manière systématique ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 03/04/2020

ou

Réponse :Il est nécessaire et important de désigner un référent COVID dans votre structure. Idéalement, ce référent doit être un référent médical (ex : médecin coordonnateur) mais si vous n'avez pas de ressources médicales en présence continue dans votre structure, un autre professionnel peut être désigné référent (ex : cadre coordonnateur, IDE coordonnateur ...) L'AMCOOR (Association des Médecins Coordonnateurs d'EHPAD) propose une fiche décrivant le rôle du référent COVID (cf ci-dessous)

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Qui désigner comme référent COVID ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 26/03/2020

ou

Réponse :En cas de symptômes, les professionnels soignants doivent être dépistés (rappel : ils sont prioritaires dans le dépistage, lors de l'appel au 15, bien spécifier la profession). Dans l'attente du résultat, un arrêt de 3 jours sera prescrit. Dans le cas où le prélèvement est négatif, le professionnel reprend son travail.

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Combien de temps un soignant en attente du résultat du dépistage doit-il être arrêté ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 26/03/2020

ou

Réponse :L'eau de Javel est une solution alternative, référencée par le Haut Conseil de Santé Publique. Cette stratégie doit comporter une détergence suivie d’un rinçage puis d’une désinfection à l'eau de Javel diluée à 0,5% de chlore actif (1 litre de Javel à 2,6% + 4 litres d'eau froide).

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Quelles solutions en cas de manque de produits détergent / désinfectant EN14476?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :1. Avant la survenue d’un cas,en fonction des locaux et de l’organisation des soins, sectoriser au maximum les professionnels et entamer une réflexion sur la possibilité de faire un secteur COVID + 2. Lorsqu'il y a un(des) cas de COVID + : - utiliser le secteur COVID+ si existant - si pas secteur COVID+ : organiser les soins pour minimiser le nombre d’entrées dans les chambres et le nombre d’intervenants (personnel dédié ou à défaut identifié, commencer les soins par les personnes non infectées ...)

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Doit-on sectoriser les EHPAD ? Comment sectoriser ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 26/03/2020

ou

Réponse :La gestion des sorties des fumeurs est fonction de votre organisation. Il peut être envisagé des horaires par secteur. Les sorties devant être encadrées pour assurer le respect des mesures barrières et des distances

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Comment gérer les sorties des résidents fumeurs ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 26/03/2020

ou

Réponse :Je pense qu’il faut différencier la situation où c’est la famille d’un résident qui est touché par la maladie d’une situation d’épidémie dans l’EHPAD. Dans le cas de la famille d’un résident présentant des symptômes suspects. Il est prudent d’attendre de savoir s’il va y avoir prélèvement ou pas. Selon les organisations locales, les choses peuvent être un peu différentes en Bretagne.Si on est dans la situation où il va y avoir prélèvement, je pense qu’il faut avertir la famille rapidement de la suspicion, de son motif et de la réalisation du test en expliquant plusieurs choses :- L’état clinique actuel bien sûr (est-on ou pas inquiet)- Si c’est approprié, en cas de forme légère, informer sur le fait qu’il y a des formes légères chez des patients âgés et que tous les patients âgés n’ont pas un mauvais pronostic, même s’il existe un risque d’aggravation dont on les tiendra informer- Si c’est approprié, et en fonction des décisions prises par ailleurs, que la personne pourra (ou pas) si nécessaire être transférée à l’hôpital (insister sur le caractère personnalisé de la décision) et les éventuelles décisions de limitation de soins- Qu’il faut attendre longtemps avant d’avoir le résultat du test PCR car c’est une technique longue qui peut demander des vérifications. Parfois il faut attendre jusqu’à 24h mais que cela ne change absolument rien à la façon dont la personne va être surveillée et traitée en attendant les résultatsSi on est dans une situation où il ne va pas y avoir de prélèvement (cas probable défini par l’existence de symptômes compatibles associés à un cas COVID confirmé dans l’EHPAD) - Donner les mêmes informations mais en précisant qu’il n’y a pas besoin de prélèvement dans la mesure où de toute façon cela ne change rien aux soins délivrés.- Si nécessaire rappeler qu’un résultat négatif n’aurait pas éliminé le fait qu’il y a une infection (il y a des faux négatifs, certains avancent le chiffre de 30% de faux négatifs) et qu’un résultat positif n’aurait rien changer non plus dans la mesure où on va traiter la personne exactement selon le même protocole de soins que les patients COVID confirmé

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Quand et comment informer une famille ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 28/03/2020

ou

Réponse :Je pense qu’il faut différencier la situation où c’est la famille d’un résident qui est touché par la maladie d’une situation d’épidémie dans l’EHPAD. Dans le cas des familles des autres résidents, il faut avertir l’ensemble des familles, à mon sens dès qu’il y a un cas confirmé COVID +, il ne m’apparait pas nécessaire d’informer les familles des cas suspects si aucun cas n’est confirmé. Cela me parait pouvoir engendrer beaucoup d’angoisse inutile alors qu’il y a beaucoup de diagnostics différentiels chez les résidents d’EHPADs qui ont des symptômes respiratoires / ORL et de la fièvre ou sensation de fièvre. Il semble nécessaire que l’information soit faite de façon personnalisée aux familles d’une part et de façon institutionnelle aux représentants des usagers et des familles siégeant au conseil de vie social par ailleurs. - Il faut insister sur le fait que c’est une maladie contagieuse et qu’il est donc plausible, voire probable que d’autres cas suivront le ou les premiers cas confirmés - Il faut insister sur le fait que toutes les décisions seront prises au cas par cas et de façon personnalisées et que l’EHPAD n’est pas seule dans la gestion de cette épidémie mais s’appuie sur un réseau de soutien d’aide à la décision et de fonction support (en fonction des organisations locales qui existent ou se mettent en œuvre) - Informer sur le fait qu’il y a des formes légères chez des patients âgés et que tous les patients âgés n’ont pas un mauvais pronostic, même s’il existe un risque d’aggravation qui justifie que l’on soit particulièrement prudent et attentif

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Quand et comment informer les familles des résidents d’un EHPAD touché par l’épidémie ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 28/03/2020

ou

Réponse :Une organisation locale a été mise en œuvre au niveau territorial sous la responsabilité d’une part des directions territoriales d’ARS et d’autre part des établissements support de GHT. Il faut donc s’adresser à l’ARS de son territoire (voire contacts - ressources par territoire). Les équipes de Gériatrie des établissements support de GHT peuvent également vous venir en aide en sollicitant en interne les directions concernées ainsi que les services de support de votre territoire. Ne restez pas seuls devant cette problématique.

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A qui s’adresser pour les équipements de protections individuels ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 28/03/2020

ou

Réponse :Réponse modifiée par Pr Somme le 02/04 : Le soin émotionnel, relationnel et social est une part importante du soin en EHPAD. Comme tous les autres soins, il n’est pas épargné par l’épidémie. Le principe général reste qu’il faut restreindre au maximum les allées et venues de personnes extérieures à l'EHPAD. Aucune animation de groupe n’est à prévoir. Il faut donc que l’intérêt de l’animation pour un individu en particulier ait été clairement réévalué par l’équipe en concertation pour qu'il puisse y avoir des exceptions. Si c'est le cas, les mesures barrières devront être strictement respectées. Il semble dès lors délicat de le confier à des volontaires extérieurs. Si c’est le cas, bien s’assurer qu’ils pourront être présents dans la durée. Toute entrée ou sortie de professionnel fait l’objet de précautions importantes (prise de température notamment) comme demandé dans le document « Foire aux Questions » du 27 mars.

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Peut-on faire appel à des volontaires pour l’animation ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 14/05/2020

Réponse : Le soin émotionnel, relationnel et social est une part importante du soin en EHPAD. Comme tous les autres soins, il n’est pas épargné par l’épidémie. Le principe général reste qu’il faut restreindre au maximum les allées et venues de personnes extérieures à l'EHPAD. Les activités collectives peuvent être organisées dans les établissements qui ne présentent aucun cas Covid confirmé ou au sein des unités Covid. ’intervention d’animateurs extérieurs devra obéir à des règles strictes d’hygiène.Selon les recommandations du 10 mai 2020 "changements liés au déconfinement", ces activités collectives devront se faire en tout petit groupe en gardant toujours le même groupe. Les mesures barrières devront être strictement respectées. Toute entrée ou sortie de professionnel fait l’objet de précautions importantes : cf questions professionnels extérieurs et maintien des animations

Etablissements hébergeant des personnes âgées : les changements liés au déconfinement - 10.05.2020

ou

Réponse :La maladie COVID a des particularités dont il faut tenir compte chez les patients âgés notamment ceux qui résident en EHPAD - Bien sûr comme chez l’adulte plus jeune, la défaillance principale à craindre et qui peut entrainer le décès est la défaillance respiratoire souvent rapide - L’importance de la fièvre explique que les patients puissent avoir un inconfort (céphalées dont les résidents pourront avoir du mal à se plaindre et du coup s’exprimant par des symptômes comportementaux), la fièvre peut bien sûr manquer mais elle est fréquente. - A l’extrême bien sûr il y a un risque de syndrome confusionnel dont l’évolution peut rendre complexe la continuité des soins en EHPAD - La fièvre peut également conduire à des troubles de l’hydratation assez intense pouvant se manifester par une instabilité hémodynamique et favoriser les troubles du rythme - Il semble également que le COVID puisse se compliquer d’insuffisance rénale par un tropisme directement rénal du virus et pas seulement par suite des troubles de l’hydratation - Enfin le COVID est un virus qui semble augmenter le risque thrombogène (comme d’autres virus d’ailleurs), conduisant à un sur-risque de maladie veineuse thromboembolique, de syndrome coronaire, d’AVC - A distance de l’épisode, comme toute maladie très fébrile, il faut craindre une fonte musculaire importante avec risque de chutes et de perte d’indépendance, il sera prudent de faire évaluer le résident par un kinésithérapeute s’il y a la moindre perte de mobilité afin d’évaluer les possibilités de récupération

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Quelles sont les manifestations cliniques à craindre lorsque le COVID est confirmé ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 28/03/2020

ou

Réponse :Le débat sur l’efficacité des traitements est complexe et peut être suivi plus en détail via la lien suivant : Globalement, à l’heure actuelle il n’est pas raisonnable de prescrire un traitement si on n’est pas spécialiste du sujet et en dehors des essais thérapeutiques. Plusieurs essais sont en cours en France et en Europe. Certains sont applicables en EHPAD avec les difficultés habituelles que représente l'inclusion des résidents dans la recherche. Renseignez-vous auprès des équipes de CHU de votre secteur. Un essai a été conçu auprès des professionnels travaillant en EHPAD en France. Il est en cours d’expertise, s’il est lancé, vous serez sans doute contacté par l’établissement de l’investigateur principal

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Que peut-on penser des traitements anti-COVID ? Sont-ils accessibles aux résidents qui restent en EHPAD ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Réponse : Selon les consignes décrites dans la recommandation " établissement hébergeant des personnes âgées : les changements liés au déconfinement" du 10 mai 2020 (cf ci-dessous) Dans les départements verts, c'est le cas de l'ensemble des départements bretons à ce jour, pour les personnes nouvellement admises, le confinement en chambre n’est pas obligatoire mais une prise de température frontale est systématiquement mise en place quotidiennement avec une surveillance médicale rapprochée.

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En sortie d’hospitalisation, faut-il envisager une quarantaine (14 jours), et dans l’éventuel secteur dédié COVD 19, pour un résident qui ne serait pas considéré comme cas suspect?

D. SOMME, gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Réponse :La réponse est non car selon le guide méthodologique. Les établissements médico-sociaux doivent participer à la fluidification des filières de soins afin d’éviter la saturation du système hospitalier. Par contre, les nouvelles admissions doivent respecter les recommandations décrites dans les directives "changements liés au déconfinement" (cf ci-dessous + voir question "Peut-on faire des admissions en hébergement permanent ou temporaire" ?

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Un EHPAD peut-il invoquer la crainte de l’épidémie COVID pour bloquer ces entrées depuis l’hôpital ?

D. SOMME, gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

Etablissements hébergeant des personnes âgées : les changements liés au déconfinement - 10.05.2020

ou

Réponse :Il n’y a rien à faire de particulier dans cette situation. Il faut juste continuer à surveiller les résidents et maintenir les mesures générales de sécurité et de confinement. Si le professionnel est dépisté par PCR et positif, cela change un peu les choses pour lui (suivi à domicile à distance, et rarement hospitalisation) mais cela ne change pas non plus l’attitude pour les résidents.

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Que faire si un professionnel qui a travaillé auprès de résident présente des symptômes et est arrêté par son médecin sans dépistage par PCR ?

D. SOMME, gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 30/03/2020

ou

Réponse :Avis du HCSP relatif au risque de transmission du SARS-CoV-2 par la ventilation et à la gestion des effluents des patients COVID-19 (17 mars 2020) (cf ci-dessous) « Pour les chambres des établissements médico-sociaux, de : - Veiller au renouvellement de l’air, en vérifiant que les paramètres concernant le taux de brassage de la réglementation sont respectés ; - Fermer les portes et d’ouvrir les fenêtres ; - Limiter les visites, afin de limiter l’aérobiocontamination. »

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VMC: le virus peut il se propager de chambre en chambre du fait des ventilations mécaniques? Est il préconisé de couper ce type de dispositif de façon préventive?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 31/03/2020

ou

Vous trouverez également des informations utiles dans le document du HCSP du 24 avril 2020 ci-dessous ( chapitre 11 / p12 à 14).

Avis HCSP 17.03.2020

Avis HCSP 24.04.2020

Réponse :Si la campagne était déjà en cours et qu’il n’y a pas de cas COVID confirmé dans l’EHPAD, il n’apparait pas nécessaire de l’interrompre. Le vaccin n’est pas un vaccin vivant atténué, le risque est donc éventuellement une immunité imparfaite en cas d’épisode infectieux sévère dans les jours qui suivent le vaccin (une infection légère n’altérera pas cette réponse). Si la campagne de vaccination n’est pas commencée, il n’y a pas d’urgence à la faire sauf demande expresse de spécialistes qu’il faut recontacter sur la nécessité de la débuter sans délai. Dans ce cas, il parait plus prudent de décaler le début de la campagne de vaccination de quelques semaines.

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Peut-on faire une campagne de vaccination anti-pneumococcique pendant une épidémie COVID ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 31/03/2020

ou

Réponse :La recommandation qui est dans le document « Les changements liés au déconfinement » du 10 mai concerne explicitement les « admissions » et ne concerne pas les « retours d’hospitalisation ». Il n’en est fait aucune mention donc on est obligé « d’interpréter » le texte afin de prendre une décision. Le premier élément à prendre en compte à mon avis c’est que rien ne différencie sur le plan du risque COVID les « admissions » des « retours ». Le problème est le suivant : si après un retour d’hospitalisation, une épidémie COVID se déclare dans un établissement et qu’il y a enquête et que l’on se rend compte qu’il n’y a pas eu de test de dépistage avant le retour. Comment un juge, s’il était saisi par les familles des victimes de l’épidémie, considérerait-il ce fait ? Penserait-il que les procédures ont été appliqués avec toute la diligence requise ou pas (et ce indépendamment du fait que l’épidémie en question peut très bien avoir finalement eu une autre origine, ce qu’il est d’ailleurs toujours difficile d’affirmer) ? C’est possible mais il est difficile d’en être certain et dès lors il est difficile de recommander cette attitude. Formellement, cela pose d’ailleurs une question sur les hôpitaux de jour, ce qui n’est pas résolu. Cela étant il semble possible de considérer que le risque est moindre et donc d’appliquer la procédure « consultation » qui n’exige pas de test. Bien sûr comme pour tout autre examen, une personne peut refuser de se voir appliquer un geste invasif, il en va de sa liberté. Les raisons pour lesquels le test est demandé doivent lui avoir été exposées (notamment la notion de sécurité collective). Si la personne maintien son refus, celui-ci doit être consigné dans le dossier. La décision de sortie est prise en concertation entre l’équipe médicale en charge de la personne et l’équipe de l’EHPAD en prenant en considération la réalité de la circulation épidémique, la situation de risque individuel de la personne d’avoir été contaminé et la situation épidémique dans l’établissement sanitaire et dans l’établissement médico-social.

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Quel que soit le motif d'hospitalisation, les résidents seront-ils testés avant retour à l'EHPAD?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Réponse :Oui les recommandations relative notamment à la mise en œuvre des mesures barrières et des règles de distanciation doivent être appliquées dans ces structures également. Pour rappel, il vous est demandé d’appliquer et faire appliquer les mesures suivantes : 1. Pour les professionnels de votre structure : - Appliquer strictement les précautions standard, en 1er lieu l’hygiène des mains en privilégiant la friction avec une solution hydro-alcoolique - Maintenir uniquement les interventions strictement indispensables au regard de l’état de santé des résidents, sous réserve d’un strict respect des gestes barrières - Signaler à la direction et au référent COVID de l’établissement tout symptôme compatible avec un syndrome grippal - Sectoriser au maximum le périmètre d’intervention des professionnels dans l’établissement (y compris les professionnels en missions transversales) - Veiller à limiter la promiscuité des professionnels (essayer de respecter une distance minimum entre les professionnels notamment lors des temps de pause, temps de repas, des transmissions, …) - Pour les soins médicaux hors Covid, les téléconsultations sont privilégiées chaque fois que possible - Les accueils de jour en établissement sont fermés. 2. Pour les résidents : - Suspendre les sorties hors structure et les sorties collectives y compris au sein de la structure (pas de regroupement dans les espaces communs par exemple) - Suspendre les activités collectives (animations, sorties…) Cependant, pour prendre en compte l’impact de ces mesures strictes de confinement et de protection qui conduisent le résident à rester dans sa chambre, une évaluation des bénéfices et des risques doit être faite. Elle peut conduire à des décisions aménagées pour la restauration (repas alternés par sous- groupe, repas avec distance d’au moins 1 mètre ou repas en chambre) et pour certaines activités (un maximum de 3 personnes regroupées en un même lieu avec distance d’au moins 1 mètre entre chaque personne pendant moins de 1 heure). 3. Pour les visiteurs et les bénévoles : - Suspendre toute visite par des personnes extérieures à l’établissement, hormis le cas très encadré des fins de vie. Un registre doit être tenu afin de recenser les entrées de ces visiteurs exceptionnellement autorisées. - Suspendre les interventions de bénévoles et les temps collectifs d’animation - Mettre en place d’autres modes de communications/échanges (applications sur tablettes, téléphones…)

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Dans les résidences autonomie, résidences sénior les mêmes recommandations doivent elles être apppliquées ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 31/03/2020

ou

Réponse :Une prise en soins par les services d'hospitalisation à domicile ou un transfert sur une structure sanitaire en capacité d'accueillir les cas peut être envisagée. Pour les personnes âgées : avis gériatrique et ou une aide de l'équipe MPRA peut également se justifier. Ne rester pas seul : face à un doute, un questionnement, un besoin, des ressources existent sur votre territoire. Prenez contact avec ces ressources qui pourront vous aider à trouver des solutions (cf "contacts ressources).

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Comment prendre en charge les cas de COVID + lorsque les besoins de la personne dépassent les ressources humaines et matérielles de la structure ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 31/03/2020

ou

Réponse :Si la personne est porteuse d’une prothèse fonctionnant au moyen d’une pile, celle-ci doit être retirée selon les recommandations de l’établissement en chambre par le médecin qui constate le décès (ci-dessous un film qui détaille comment faire). Attention, s’il s’agit d’un défibrillateur implantable il faut en plus se munir d’un aimant à poser sur le défibrillateur lorsque l’on coupe les câbles. La prothèse doit être désinfectée avec un détergent-désinfectant répondant aux normes de virucidie vis-à-vis des virus enveloppés (type Surfa’safe Premium® ou lingettes de Septalkan® ou tout autre produit équivalent), en appliquant les précautions standard Une fois retiré, mettre le boitier dans un emballage fermé après désinfection. Il devra être remis au fabricant par envoi postal ou à un collecteur de déchets. Pour plus de détails sur les conditions d’élimination de cette prothèse, consulter la FAQ ministérielle du 30/04/2020 (Cf. ci-dessous).

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Quelle conduite à tenir après le retrait d’un pacemaker ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Réponse :Pour le moment, la virémie (recherche du virus dans le sang) n'a pas d'indication claire en dehors de la recherche. Sa place dans la stratégie diagnostique et thérapeutique n'est pas établie. Il n'y a pas d'indication reconnue. La recherche s'est intensifiée ces dernières semaines sur la recherche de tests sérologiques (recherche d'anticorps circulant protégeant du virus et signifiant que la personne a été en contact avec le SARSCOV2 qu'elle ait été symptomatique ou pas). Cette sérologie serait prometteuse dans l'organisation des soins car elle permettrait d'identifier les professionnels ayant un faible risque d'infection (ceux ayant des anticorps) et les autres. Elle serait aussi utile pour la sectorisation en identifiant des résidents n'ayant plus de risque d'infection (car ayant des anticorps).Au 26 mai 2020, 23 tests sérologiques ont recus l'aprobattion des pouvoirs publics pour etre remboursés. La haute autorité de santé émet cependant des réserves sur l'usage de ces test , ett a a souligné qu’on ignorait la cinétique de production des anticorps, la qualité et la durée de l’immunité qu’ils conféraient, et la spécificité vis-à-vis du seul COVID des tests développés (les coronavirus étant fréquents, nous sommes nombreux à avoir des anticorps contre des coronavirus autre que le COVID, il faut donc s’assurer que les tests sérologiques ne réagiront que avec les anticorps contre le coronavirus).

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Doit-on faire des tests sanguins?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Réponse :Oui pour toute nouvelle admission, plusieurs mesures doivent être prises au préalable dont la réalisation d'un test diagnostique RT-PCR (virologique) effectué dans une temporalité immédiate avant l’admission, et donc idéalement à J-2 et sinon à J-1, le résultat du test déclenchant (ou non) l’admission. Dans les départements en « rouge », les personnes nouvellement admises sont ensuite confinées dans leur chambre pendant 14 jours. Dans les départements en « vert », le confinement en chambre n’est pas obligatoire mais une prise de température frontale quotidienne est mise en place avec une surveillance médicale rapprochée. L'ensemble des mesures à mettre en place au préalable de l'admission sont décrites dans les recommandations " établissement hébergeant des personnes âgées : les changements liés au déconfinement" du 10 mai 2020 (cf ci-dessous) et dans la question "Quelles sont les mesures préalables à une admission en hébergement permanent ou temporaire ?"

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Doit-on exiger un test COVID avant une admission en EHPAD?

D. SOMME gériatre CHU RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Recommandations " EHPAD : les changements liés au déconfinement"

Réponse :Au niveau régional, la fiche SAMU-Pallia (disponible ci dessous) est un outil reconnu de longue date. Il peut être intéressant de lui adjoindre les informations utiles de pronostic liés spécifiquement au COVID que l'on trouve dans la réponse concernant les informations utiles lors d'un appel au SAMU, Ces informations doivent idéalement être recueillies en anticipation auprès de tous les résidents (dans la mesure du possible) et ce avant même que l'épidémie ne touche l'EHPAD. Les équipes de Gériatrie peuvent aider lorsque les situations sont complexes. Les outils développés dans d'autres régions (Normandie, ile de France,...) peuvent être utilisés s'ils sont plus facilement approprié par les équipes.

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Doit-on actualiser les directives anticipées avec un outil spécifique (fiche LATA Normandie, Ile de France, etc...)?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Fiche SAMU PALLIA Bretagne

Réponse :Oui dans tous les cas (COVID positifs ou pas). Il faudra juste prendre bien garde à ce que le résident soit accompagné durant toute la sortie pour veiller au strict respect des mesures barrières (qui seront elles-mêmes différentes selon le statut COVID, voire autres rubriques). Pour rappel, la reprise des activités de groupe en petit nombre doit être décrite dans le plan de déconfinement.

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Peut-on autoriser une sortie dans le jardin, dans un périmètre réduit par rapport aux habitudes ?

D. SOMME gériatre CHU RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Réponse :En période d'épidémie COVID, tous les soins prévus doivent être mesurés par le médecin qui les a prescrit (y compris plusieurs mois avant) à l'aune de l'urgence du traitement que cela représente. En cas de doute, le médecin pourra recontacter le spécialiste pour vérifier avec lui s'il est recommandé ou pas de maintenir la date prévue pour le soin. Un certain nombre de consultation pourront se faire par télémédecine.

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Comment hiérarchiser la nécessité de faire des soins autres que pour le COVID ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Réponse :Les mesures de confinement auront été renforcées dès l'apparition du premier cas COVID et devront rester renforcée tant qu'il restera au moins une personne ayant des symptômes compatibles (et 14 jours après la date de guérison de cette dernière). En effet, selon l'avis du HCSP (ci-dessous), les mesures d'isolement doivent durer au moins 14 jours après la guérison. La guérison est supposée acquise lorsque la personne est au moins 10 jours après l’apparition des premiers symptômes ET asymptomatique depuis 48h. Ainsi la levée des mesures renforcées en chambre (masque, surblouse, etc…) n’est possible qu’au minimum 24 jours après l’apparition des premiers symptômes. Il faut également avoir en tête que les symptômes atypiques doivent être pris en compte dans ce calcul. Même en sortie de cette période, l'EHPAD reste un milieu où les mesures de confinement sont renforcées par rapport à la population générale (voir rubrique sur le confinement)

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Combien de temps doit-on maintenir les mesures de confinement d'un résident ayant présenté un tableau COVID confirmé ou probable?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 06/04/2020

ou

Coronavirus SARS-CoV-2 : critères cliniques de sortie d’isolement des patients infectés HCSP 16.03.2020

Réponse :Le confinement est à l'origine d'une modification majeure environnementale pour les résidents qui peut avoir des conséquences importantes. La première conséquence qui peut sembler évidente c'est la diminution probable de la mobilité. Il est important de prendre la mesure de cette conséquence car elle peut en elle-même être la source de toute une série d'autres événements néfastes en cascade. Lorsque c'est possible et avec l'accord du résident, on pourrait s'aider de podomètre pour surveiller et encourager au maintien de l'activité physique. Elle est possible en chambre et en dehors de la chambre (soit parce que l'EHPAD n'est pas passé en confinement en chambre, soit parce qu'elle a mis en oeuvre des possibilités de promenade - obligatoire si on envisage le confinement en chambre). Si le résident perd en équilibre du fait de la baisse d'activité, une intervention de kinésithérapeute est peut-être approprié. Certains ont développés des interventions à distance par les nouvelles technologies. Il est important de repérer et d'accompagner les résidents qui développent de l'anxiété du fait de l'épidémie, des messages télévisés ou radiophoniques notamment en rapport avec la mortalité en EHPAD. Cette anxiété peut être isolée ou accompagnée d'un syndrome dépressif. Parfois, on parle (à tort) de syndrome de "glissement". Ces situations sont souvent accessibles à un accompagnement psychologique individuel et approprié. Les nouvelles technologies peuvent aider à cet accompagnement à distance. L'isolement, la coupure des liens familiaux peuvent engendrer l'aggravation des symptômes psychologiques et comportementaux liés à la démence mais aussi le refus alimentaire et la dénutrition. Renforcer les liens sociaux par tous les moyens possibles (téléphones, nouvelles technologies) est donc une mesure non seulement sociale mais à fort impact physique. L'évaluation et les conseils des professionnels de la diététique pourra également être demandé et dans un certain nombre de cas également en distanciel.

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Quelles sont les conséquences du confinement (dénutrition, confusion, dépession...) pour les résidents et peut-on les prévenir ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Réponse :La question a été abordée dans l'avis du CCNE du 1er avril et ouvre une réflexion sur ce point. Les recommandations émises dans le document "Foire aux questions" du ministère du 27 mars ne l'aborde pas mais rappelle ce point de la doctrine "De même que les visites, les sorties collectives et les sorties individuelles temporaires des résidents et des personnes accompagnées sont intégralement suspendues". Les éléments à prendre en compte avant de prendre un décision éventuelle de sortie définitive de l'EHPAD pendant toute la durée de l'épidémie sont donc les suivantes :

  • si le résident est un cas COVID confirmé au moment où la question se pose, il ne peut pas sortir, de même d’ailleurs que si son état de santé pour toute autre raison est très instable.
  • si l’établissement a un cas de COVID confirmé et si le résident présente des symptômes compatibles avec le COVID et ce quel que soit son statut RT PCR, il ne peut pas sortir non plus
  • les besoins du résident doivent pouvoir trouver à domicile des réponses au moins aussi satisfaisantes qu'en établissement (ce point nécessite une concertation précise pour adapter le niveau d'aide à domicile avant l'éventuelle sortie), on peut demander une évaluation gériatrique dans l'objectif de mieux documenter la possibilité de cette orientation.
  • la sortie doit être conçue comme définitive pour la durée de l'épidémie. Il ne peut pas y avoir de permission temporaire de sortie en vue 'd'essayer" une solution qui si elle échoue conduirait à une réadmission en EHPAD (cela ferait courir un risque à tous les autres résidents de l'EHPAD)
  • le résident et sa famille doivent être informés et bien mesurer le risque que représente le passage à domicile de professionnels circulant de domicile en domicile. Ce risque est plutôt faible lorsque la circulation virale en population dans une région est faible et devient très fort lorsque la circulation virale en population augmente. Il est complexe d'affirmer que ce risque soit plus ou moins important que le maintien en EHPAD en l'état actuel des connaissances mais il semble plausible que en cas de circulation virale importante, ce risque devienne plus fort.
  • s'il sort à domicile, le résident s'il est atteint par la suite à domicile par le COVID pourrait nécessiter des soins palliatifs à domicile et y finir sa vie (s'assurer que ces soins seront disponibles)
  • s'il sort à domicile, le résident devra y être bien sûr confiner et limiter au maximum les visites des membres de sa famille (comme c'est le cas pour l'ensemble de la population)
En prenant en compte ces éléments et ceux du CCNE, l'équipe de l'EHPAD doit tenter d'éclairer au mieux le choix du résident et de sa famille en accompagnant ce choix.

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Un résident peut-il quitter l'EHPAD pour son domicile ou le domicile d'un membre de sa famille pour la durée de l'épidémie?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 09/04/2020

ou

CCNE – Réponse à la saisine du ministère des solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPAD et les USLD30.03.2020

Réponse :Il faut prévenir les familles, que en application des recommandations sanitaires, elles ne pourront probablement pas revoir le corps de leur parent après le décès. Il est possible de demander une exception de visite (voir rubrique dédiée).

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Que faut-il anticiper dans la communication vis-à-vis des familles lorsque survient la fin de vie en cas de COVID?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Réponse :Les opérateurs peuvent être différents selon qu'il s'agit de masque (voire question dédiée) ou d'autres équipements. L'adresse mail d'alerte sur la direction territoriale en charge de la logistique est l'adresse où il faut adresser les demandes (voir contacts / ressources). Il est possible pour les surblouses de s'équiper avec du matériel réutilisable (lavable à 60°) et éventuellement fait de façon artisanale dans le cadre de la solidarité nationale. Vous pouvez vous adresser au CPIAS pour l'adaptation des mesures (cf contacts - ressources)

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Que faire en cas de difficulté d'approvisionnement en équipement de protection individuelle (surblouse, charlotte, sacs...)?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Réponse :Conformément aux directives du ministère de la santé du 7 avril (ci-dessous), les indications de prélèvements pour les résidents en EHPADs doivent être élargies par rapport à ce qui prévalait jusque-là. Deux cas sont signalés : 1/ soit il n’y a pas de pas COVID connus dans l’établissement parmi les résidents : Il est recommandé de tester par RT-PCR, tous les professionnels présentant des symptômes évocateurs de COVID 19 avec isolement en attendant le résultat. Si ce premier résultat est positif, tous les professionnels doivent être testés. Pour les professionnels dont le test est positif, qu’ils soient symptomatiques ou non, les modalités de levée des mesures d’éviction sont celles de l’avis du HCSP du 16 mars 2020. 2/ soit il y a un cas COVID connus dans l’établissement parmi les résidents : A l’apparition du premier cas, l’ensemble des personnels doivent bénéficier d’un test RT-PCR. Pour les professionnels dont le test est positif, qu’ils soient symptomatiques ou non, les modalités de levée des mesures d’éviction sont celles de l’avis du HCSP du 16 mars 2020. Au cours du temps, tous nouveaux professionnels devenant symptomatiques, aura un nouveau test RT-PCR. Les laboratoires d’analyse médicales sont à présent en lien avec des groupements de laboratoires privés afin d’augmenter la capacité de test PCR sur l’ensemble de la région Bretagne, selon les organisations locales vous êtes invités à vous rapprocher de votre laboratoire d’analyse médicale habituel afin qu’il puisse réaliser les tests PCR dont le personnel pourrait avoir besoin (sur prescription médicale). Ce n’est plus le centre hospitalier support du GHT qui est chargé en premier lieu de ces tests.

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Les tests doivent-ils être généralisés à tous les professionnels?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 09/04/2020

ou

RENFORCEMENT DE LA STRATEGIE DE TEST A VISEE DIAGNOSTIQUE DANS LES EHPADMINSANTE / CORRUS - 07.04.2020

Réponse :Deux principaux types de masques à usage sanitaire sont actuellement disponibles en France : des masques chirurgicaux (ou de soins ou encore anti-projection) et des masques FFP2. Les deux types de masques permettent de filtrer à la fois l’air inhalé et l’air expiré avec d’une part des performances de filtration et d’étanchéité différentes, d’autre part une tolérance au port prolongé différente. Les masques chirurgicaux filtrent de 95 à 98 % des particules de 3 microns et sont indiqués dans la prévention des infections transmissibles par gouttelettes respiratoires (particules > 5 microns). Les masque FFP2 filtrent 94 % des particules de 0,6 microns et sont efficaces pour prévenir la transmission des micro-organismes par voie aérienne. Des travaux ont montré que les deux coronavirus SARS-CoV-1 (responsable du SRAS en 2002-2003) et SARS-CoV-2 (responsable du covid-19) avaient la même persistance dans les aérosols et sur les surfaces. Ce qui permet de déduire que les modes de transmission sont probablement les mêmes, et donc les mesures de protection pour SARS-CoV-1 sont également efficaces pour SARS-CoV-2. Il est maintenant admis que la transmission de SARS-CoV-1 est très majoritairement assurée par des grosses gouttelettes contre lesquelles le port de masque chirurgical est efficace. En revanche, les manœuvres invasives respiratoires générant des aérosols de petites particules nécessitent le port d’un masque FFP2, afin de protéger les professionnels de soins. (cf. question spécifique sur les indications du FFP2). Il parait plausible (mais je n'ai pas non plus de données scientifiques) que le masque FFP2 soit plus souvent mal porté que le masque chirurgical (qui l'est déjà souvent). Il est donc possible que le masque FFP2 puisse procurer un sentiment de "fausse sécurité" et un rapprochement dangereux entre individu. Rappelons au passage que tous les masques doivent être portés correctement (sans passer 1h sur le cou par exemple) pour avoir un chance d'avoir un minimum d'efficacité.

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Le masque FFP2 est-il plus efficace que le masque chirurgical pour protéger du COVID?

D. SOMME gériatre CHU RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Usage des différents masques RéPias

Réponse :Le port d’appareil de protection respiratoire de type FFP2 est exclusivement réservé aux professionnels de santé réalisant Liste des actes invasifs ou manœuvres au niveau de la sphère respiratoire ou ORL pouvant provoquer l’aérosolisation de particules infectantes chez un patient Covid+ comme par exemple : · Oxygénothérapie à haut débit (>6 l/min) ; · Kinésithérapie respiratoire · Ventilation non invasive : CPAP ou BiPAP ; · Patient avec trachéotomie ou trachéostomie ; · Expectoration induite / prélèvement nasopharyngé ; · Intubation, extubation et procédures annexes ; · Ventilation manuelle (BAVU) ; · Aspiration à l’air libre ; Aspiration endotrachéale (hors système clos) ; · Bronchoscopie / endoscopie ; · Ventilation oscillatoire à haute fréquence ; · [Administration de médicament par nébulisation ] Cas particulier de l’administration de médicaments par nébulisation : utilisation préférentielle d’une chambre d’inhalation pour éviter l’aérosolisation. A noter, hors covid-19, le port d’appareil de protection respiratoire de type FFP2 reste indiqué pour les professionnels de santé prenant en charge des patients en précautions complémentaires Air (tuberculose, rougeole, varicelle).

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Masque FFP2 : quelle utilisation ?

CPIias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :La pandémie de coronavirus provoque une situation difficile et incertaine pour tous, et toutes les informations s’y raccordant ne sont pas toujours vérifiées. De nombreuses questions éthiques surgissent à l’aune de cette crise : les déserts relationnels pour les personnes vulnérables, la « priorisation » des soins, la répercussion des mesures sur la santé mentale et la nécessité de réfléchir les "exceptions" aux directives ministérielles. Le CCNE a emis un avis le 1er avril qui s'applique particulièrement au secteur EHPAD (ci dessous) En lien avec le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE), les autres espaces régionaux d’éthique et le ministère des Solidarités et de la Santé, L’EREB (espace régionale d'éthique de Bretagne) installe trois cellules de soutien éthiquesur la Bretagne: Brest, Rennes et Vannes. Pour saisir une cellule de soutien éthique il faut remplir le formulaire dédié sur le site de l’EREB : https://www.espace-ethique-bretagne.fr/covid-19 Vous trouverez également une adresse mail si elle est activée dans votre territoire dans la rubrique ressources.

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Peut-on avoir un accompagnement éthique au cours de l'épidémie COVID dans un EHPAD?

K. CHARRAS Psychologue D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

CCNE – Réponse à la saisine du ministère des solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPAD et les USLD30.03.2020

Réponse :Le surcroît de fatigue et de tension physique et psychologique provoqué par la sollicitation importante due à l’épidémie de Covid-19 peut amener des soignants à ressentir des symptômes de burnout avec un risque de maltraitance envers les personnes accompagnées et d’erreurs médicales. En Outre, la tension due au Covid-19 peut amener certains soignants à amoindrir ou nier les symptômes qu’ils présentent soit du fait de la sollicitation intense à laquelle ils font face, soit par peur du jugement des autres. Des signes tels que le découragement, des pensées négatives récurrentes, une perte de motivation, un sentiment de ne pas avoir de repos réparateur, de faire des erreurs, d’avoir des troubles de l’attention doivent alerter. Il est indispensable pour cela de vous tourner vers un professionnel compétent (psychologue, psychiatre, médecin du travail) pour vous accompagner et aviser avec vous de la démarche la plus appropriée. Pour obtenir de l’aide : - L’association Soutien aux Professionnels de Santé joignable par 3 moyens 24h/24 et 7j/7 1/ numéro vert suivant : 0 805 23 23 36 ; 2/appli mobile : Asso SPS ; 3/ site Internet : https://www.asso-sps.fr. A la fin de chaque entretien il vous est proposé de façon systématique une réorientation vers des consultations de psychologues, de médecins généralistes et psychiatres formés. - www.PsyForMed.com : plateforme de téléconsultation avec des psychologues bénévoles, accompagnement gratuit pour au moins 4 séances. - www.Psychologues-solidaires.fr : plateforme de psychologues bénévoles pour des consultations gratuites pour les soignants par visio (Skype, Whatsapp, Hangout, Doctolib…), téléphone, mail. - www.Psy-solidaires-covid.org : liste de psychiatres bénévoles proposant des téléconsultations. - Certains collèges de psychologues des grands groupes hospitaliers se sont organisés ou sont en train de s’organiser pour fournir une écoute à leurs collègues, vous pouvez prendre contact avec l'équipe de Gériatrie de l'établissement support ou du CH avec lequel vous collaborez habituellement.

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Comment repérer les signes d’épuisement professionnel et que peut-on faire?

K. CHARRAS Psychologue D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Réponse :Oui l'ARS a donné son accord pour nouveaux contrats de medco en CDD : prenez contact avec la direction départementale de l’ARS pour validation La solution peut varier selon le territoire où vous vous trouvez. Consultez la rubrique ressources de votre territoire. Des associations de médecins coordonnateurs peuvent venir en soutien ponctuel (cf ci-dessous modèle de contrat). Les établissements de santé ont pour la plupart mis en œuvre des solutions de Hotline voire plus en cas de nécessité. Si les solutions proposées ne suffisent pas à couvrir les besoins. Faites remonter votre problématique à la cellule de crise de l'ARS.

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Peut- on avoir un renfort médical (med co en arrêt, absent ...) ?

G. DUREL président MCOORD. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 27/04/2020

ou

Modèle de contrat de médecin référent COVID en EHPAD

Propositions concernant l'appui des professionnels de santé de ville aux établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes Ministère de la Santé 31.03.2020

Réponse :Les ambulanciers devront circuler le moins possible au sein de l'EHPAD. Il est préférable dans la mesure du possible, que ce soit le personnel de l'EHPAD qui amène la personne qui doit faire l'objet d'un transfert à l'hôpital jusque dans le lieu le plus proche de la sortie permettant un transfert vers le brancard de l'ambulance. Les ambulanciers, comme tous les autres professionnels sont astreints très strictement au respect des gestes barrières. Une vérification de leur température est effectuée. Si la température d'un ambulancier est supérieur à 38, il ne peut pas entrer dans l'EHPAD et il semble approprié de demander un nouveau transport. Si l'établissement a mis en place un sas d'habillage/déshabillage, les ambulanciers y passent et sont notamment soumis au minimum (sauf demande supplémentaire de l'EHPAD) à une hygiène des mains par friction hydro-alcoolique.

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Quel protocole pour des ambulanciers qui viennent chercher des résidents pour une hospitalisation

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias BretagneDate de mise à jour : 06/04/2020

ou

Réponse : L'Agence régionale de santé est seule habilitée à faire la communication sur la progression de l'épidémie en Bretagne. Elle met à jour de façon pluri-hebdomadaire les données. Nous lui avons fait remonter votre demande spécifique aux EHPADs pour qu'elles apparaissent dans les prochains bulletins.

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Pourquoi les données de l'épidémie dans les EHPADs ne sont pas disponibles sur la plateforme ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 04/04/2020

ou

Réponse :La prise de la température à l'arrivée dans l'établissement est recommandée pour tous les professionnels. Si la température est supérieure à 38, le professionnel ne peut pas entrer.

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Doit on prendre la température des professionnels (extérieurs à l'EHPAD ou pas) de manière systèmatique ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 06/04/2020

ou

Réponse :Oui, c’est indispensable si vous faites appel à votre laboratoire d’analyse médicale habituel qui est à présent en lien avec l’un des laboratoires habilités par l’ARS pour cette technique. Selon les organisations locales, la prescription peut être déléguée à l’équipe mobile de prélèvement lorsqu’elle se déplace, prenez contact avec vos ressources locales en allant dans l’onglet cartographie.

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Faut-il une ordonnance pour réaliser la RT-PCR SARS-COV2 ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 10/04/2020

ou

Réponse :Les règles de rétrocession du midazolam n'ont pas encore été modifiées et la dispensation du midazolam en, pharmacie d'officine n'est pas encore possible (les travaux sont en cours mais l'épidémie est passé par là). Donc le midazolam peut être rétrocédé par une PUI (pharmacie hospitalière) dans le cadre de la prise en charge d'un patient en soins palliatifs conformément à la décision de décembre 2004 à domicile et en EHPAD. Pour faciliter cette rétrocession il est est nécessaire de se rapprocher de l'équipe de soins palliatifs de l'établissement. Il s'agira d'une rétrocession nominative. par contre en ce moment certaines pharmacie peuvent restreindre l'accès à cette molécule pour la réserver aux services de réanimations. Dans ce cas d'autres molécules peuvent êtres utilisées (cf propositions de la SFAP ci-dessous). Les services d' HAD ont une PUIL'administration du midazolam devra se faire autant que possible dans le cadre des recommandations de la HAS sur les pratiques sédatives - cf fiche SFAP- (équipe et médecins formés, présence du médecin pour la titration https://www.has-sante.fr/jcms/c_2832000/fr/comment-mettre-en-oeuvre-une-sedation-profonde-et-continue-maintenue-jusqu-au-deces ) sachant que la situation d'urgence peut autoriser, l’administration du midazolam par une IDE seule (la définition des situations et des conditions de cette administration devant être clairement définies par le médecin prescripteur). L'idéal serait que le médecin soit pour le moins joignable par téléphone pour valider cette administration. Si l' EHPAD à une PUI il peut délivrer le midazoalm à un médecin qui l'aurait prescrit. La prescription et la mise en oeuvre de cette prescription reste entièrement sous sa responsabilité comme toute prescription. Un lien avec une équipe de soins palliatifs (lien ci-dessous) est cependant préconisé dans les recommandations

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L'utilisation du midazolam en EHPAD ?

V. MOREL, médecin service soins palliatifs CHU rennesDate de mise à jour : 10/04/2020

ou

Fiches conseil urgence sanitaire patient COVID +SFAP (Société Française d’accompagnement et soins palliatifs) Prise en charge des détresses respiratoires, proposition thérapeutique, protocole médicamenteux

Réponse :En application du décret no 2020-384 du 1er avril 2020, tous les soins de thanatopraxie sont interdits jusqu’au 30 avril quel que soit le motif du décès. Cela n’impose nullement la mise en bière immédiate ni l'interdiction la toilette mortuaire lorsque la personne n’a pas de pathologie COVID. La seule exception serait le cas où un test PCR viendrait d’être fait, dont on attend le résultat. Dans cette situation c’est la procédure « cas suspect » de COVID qu’il faudrait appliquer.

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Est-ce que l’épidémie COVID change quelque chose en cas de décès d’un résident COVID négatif ?

D. SOMME, gériatre CHU rennesDate de mise à jour : 10/04/2020

ou

Réponse :Sur le plan régional, un certain nombre de solutions sont en train de se mettre en place, l’ARS peut être votre interlocutrice sur ces difficultés de personnels sur l’adresse mail de crise : ARS35-CRISE@ars.sante.fr Une plateforme est mise à disposition des établissements aux établissements médico-sociaux en Bretagne : Inzee.care (lien ci-dessous) Il a été rappelé que la réserve pouvait également être mobilisée pour les EHPADs. Comme les solutions, peuvent varier d’un territoire à l’autre, notamment dans l’aide que pourra vous apporter l’HAD dans cette situation, le mieux est de vous rapprocher de vos ressources locales (HAD et équipe de Gériatrie) en allant sur l’onglet "contacts - ressources" afin d’exposer vos besoins et d’étudier les possibilités.

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Quels renforts en personnel soignant (IDE, AS ...) est possible en EHPAD (y compris la nuit) ?

D. SOMME, gériatre CHU rennesDate de mise à jour : 10/04/2020

ou

Réponse :L'équipe du CPIAS est à votre disposition. Contactez les pour envisager la mise en oeuvre de mesures dégradées en cas de manque d'EPI (cf contacts / ressources).

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Quelles alternatives en cas de rupture des équipements individuels de protection lors de la prise en charge des résidents cas suspects ou confirmés Covid+ ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 10/04/2020

ou

Réponse :Les précautions covid comprennent les précautions gouttelettes associées aux précautions contact renforcées. Dans le langage courant le terme « isolement » est faussement employé au lieu de « précautions complémentaires » pouvant être à l’origine d’une mauvaise interprétation par le personnel soignant : il n’est pas possible de respecter l’isolement chez un patient déambulant dans le couloir. Deux cas de figures sont possibles : Le confinement est possible en chambre (il n’y a pas de résident déambulant) Dans la chambre d’un résident suspect / confirmé covid, je respecte les précautions covid en vigueur dans l’établissement en portant les équipements de protection individuelle empêchant la transmission par voies respiratoire et par contact. Dans le couloir, je porte en permanence un masque de soins à changer toutes les 4h et je respecte rigoureusement les indications de l’hygiène des mains par friction hydro-alocoolique. Une attention particulière doit être portée sur le bionettoyage des surfaces. Le confinement n'est pas possible en chambre mais seulement en unité (il y a un ou plusieurs résidents déambulant dans une unité comportant au moins un cas COVID confirmé sans possibilité de sectorisation) Le fait que la personne ne soit pas « isolée » n’élimine pas la nécessité des précautions covid. Un SAS à l’entrée de l’unité permet l’habillage / déshabillage permettant un respect strict des précautions covid au sein de l’unité.

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Comment respecter les précautions covid dans une unité ou les résidents déambulent dans le couloir ?

D. SOMME géraitre CHU Rennes EOH CHU Rennes et CPais Bretagne Date de mise à jour : 10/04/2020

ou

Réponse :la réponse est « oui », les mesures de précautions contacts s’appliquent (voir question sur précautions COVID). Le résident qui est resté dans cette pièce un certain temps y a émis des gouttelettes qui se sont déposées (ou sont encore en cours de dépôt). Donc même s’il n’est pas présent dans la pièce, les gouttelettes continuent de se déposer sur ma surblouse et si je touche des surfaces avec mon corps, ma surblouse piègera ces gouttelettes. Je n’ai par contre pas besoin de porter de lunettes de protection si je suis seul dans la pièce. Si c’est l’unité qui est confinée, en raison de résidents déambulants dans les couloirs, je dois également porter une surblouse à chaque fois que je suis en contact avec la personne. Le fait qu’elle ne soit pas « isolée » n’élimine pas la nécessité des précautions contacts pour les mêmes raisons.

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Dois-je mettre une surblouse si je rentre dans la chambre d’un résident qui déambule dans le couloir ?

D. SOMME géraitre CHU Rennes EOH CHU Rennes et CPais Bretagne Date de mise à jour : 10/04/2020

ou

Réponse :Les animations, lorsque les conditions sanitaires et organisationnelles le permettent, sont exclusivement mises en place par les personnels de l’EHPAD, dont l’animateur fait généralement parti. Il est exclu de regrouper les résidents dans un même lieu pour effectuer des animations de groupe et les mesures barrières (distance, port de masque, lavage de main, …) doivent être respectées quelle que soit la situation. A défaut de disposer de données scientifiques et cliniques sur les animations dans de telles conditions, outre les activités de relaxations, il semblerait que les objectifs des animations en cette période de crise concernent le maintien des liens sociaux, la stimulation des aptitudes cognitives et comportementales, et la préservation des capacités physiques qui se trouvent sous sollicités en contexte de confinement. Le Groupe des Animateurs en Gérontologie (GAG) propose un guide de l’animateur en période de crise qui est alimenté toutes les semaines par de nouvelles fiches d’information (cf lien ci-dessous) Sans prétendre l’exhaustivité, quelques exemples d’animations « confinées » qui ont pu attirer l’attention ces dernier jours dans les médias et sur les réseaux sociaux : - des animations de « pas-de-porte », consistant à proposer aux résidents d’un même palier, lorsque l’architecture le permet, de se placer sur le pas de leur porte et de les faire interagir ensemble sur une activité de groupe (Lotto, débat, baccalauréat, atelier mémoire, gym douce…) ; - encourager les familles à prendre des nouvelles quotidiennement par téléphone ; - l’utilisation de tablettes tactiles pour communiquer avec les familles grâce à des applications (Skype, Facetime, whatsApp…) ou pour faire des activités culturelles et ludiques. Il est important de passer un produit désinfectant sur ces dispositifs entre chaque utilisation ; - des activités individuelles relaxantes pouvant se faire en chambre telles que le coloriage, l’écoute musicale, les jeux solitaires (mots croisés, cartes…), l’écoute de podcast, le visionnage de documentaires (sans occulter l’information, il semble important de limiter le visionnage des chaines d’information en continue, car elles sont anxiogènes pour les résidents et les professionnels) ; - écrire des lettres aux proches, inciter les enfants des communes voisines à faire des dessins pour les résidents et les perssonnels ; - faire circuler ou offrir des dessins fait par des enfants pour les personnes en EHPAD ; - des pages Facebook dédiées aux personnes âgées en EHPAD ou non sont nées suite aux annonces des mesures de confinement (page Facebook « Stop à l’isolement » sur laquelle des célébrités postent des vidéos à destination des personnes âgées confinées en ESMS)

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Comment maintenir des animations pendant la période de confinement ?

K. CHARRAS psychologiueD. SOMME géraitre CHU Rennes Date de mise à jour : 10/04/2020

ou

Réponse :Un outil vous permet de vérifier s'il existe des données devant alerter sur la poursuite du médicament en cas d'infection : ci-dessous. L'outil est très simple, il suffit de rentrer le nom du médicament et de répondre à 2 simples questions sur la prescription et la réponse est instantanée. D'autres réponses de pharmacologie et thérapeutique en contexte COVIDsont également consultables (ci-dessous) : https://www.pharmacol-fr.org/covid19-foire-aux-questions

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Peut-on utiliser tous les médicaments usuels pendant une maladie COVID?

D. SOMME géraitre CHU Rennes Date de mise à jour : 12/04/2020

ou

Réponse :L’établissement EHPAD ou EMS doit signaler, un épisode, dès le premier cas de COVID-19 possible ou confirmé sur une application Voozanoo disponible via un lien internet figurant sur le portail des signalements (lien ci-dessous). Cette application est composée de deux formulaires, un formulaire« Signalement initial » à compléter dès la survenue du premier cas COVID-19 possible ou confirmé et un formulaire « Signalement quotidien et de clôture». Ce second formulaire contient 2 volets un volet « Quotidien » avec les informations sur le nombre de cas et de décès et qui doit être mis à jour quotidiennement dès le lendemain du signalement et un volet « clôture » qui sera complété à la fin de l’épisode.

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Comment signaler les cas COVID ?

CPIAS Bretagne Date de mise à jour : 12/04/2020

ou

Guide d’utilisation du portail de signalement pour les cas suspect ou confirmés de Covid-19 en établissement médico-social RéPias-Primo 03.30.2020

Réponse :La protection oculaire est préconisée par le port de lunettes de protection ou d’une visière de protection pour les soins exposant à un risque d’exposition aux liquides biologiques ou si les signes respiratoires sont importants. A noter : les lunettes de vue n’assurent pas une protection suffisante.

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Que pensez-vous des masques visières ?

CPIAS Bretagne Date de mise à jour : 12/04/2020

ou

Réponse :La transmission habituelle des coronavirus est respiratoire de type « gouttelettes » et contact. Les données sur le suivi des premiers patients COVID-19 hospitalisés en France rapportent une virémie inconstante, faible et de courte durée, principalement décrite dans les formes sévères (SDRA). La virurie reste inexistante. En revanche, la quantité de virus dans les selles peut être élevée. Il est rappelé l’importance de respecter les précautions standard pour la gestion des excréta avec le port des équipements de protection individuelle de manière adaptée (gants de soins, protection de la tenue). Il s’agit également de d’éviter les procédures manuelles de vidange et d’entretien des contenants et de proscrire leur rinçage (ni douche, ni douchette) en raison du risque d’aérosolisation. Pour les patients Covid, il convient de privilégier l’utilisation de sac protecteur avec gélifiant ou d’un laveur désinfecteur.

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Les selles et les urines sont-elles source de contagion ?

CPIAS Bretagne Date de mise à jour : 12/04/2020

ou

Réponse :Oui, l’organisation pratique de cela peut varier selon les territoires (voir la rubrique ressources de votre territoire pour savoir qui contacter). Soulignons toutefois, que le résultat ne sera jamais disponible avant environ 24 heures et qu’il ne s’agit donc pas réellement d’une « urgence ».

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Peut-on faire des tests RT PCR pour les résidents 7j/7 y compris en fin de semaine ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :Il n'y a pas de raison de contre-indiquer l'usage des extracteurs ou concentrateurs si tant est qu'il y en a encore de disponibles (ce qui pourrait être la limite actuellement). On peut avoir des concentrateurs en urgence et la prescription n'est pas l'apanage des pneumologues. La première prescription peut être valable pendant les 3 premiers mois. L'oxygénothérapie à très fort débit peut être aérosolisant (nécessité de masque FFP2) mais ce serait plutôt un argument pour les concentrateurs qui vont rarement au dessus de 9l/min (haut début défini comme > 6l) alors qu'avec des bouteilles on peut aller au-delà.Si on choisit les bouteilles d’air liquide, bien vérifier que les locaux de stockage sont appropriés et aux normes.

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Si un résident a besoin d'oxygène, est-il préférable d'utiliser un extracteur ou une bouteille d'oxygène?

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :Il peut paraitre surprenant qu’on ne connaisse pas très précisément la réponse à cette question, c’est pourtant encore le cas à ce jour. Toutefois, en tenant compte de l’expérience acquise depuis le mois de décembre 2019 dans tous les pays touchés par le COVID, l’immense majorité des pouvoirs publics se sont basés sur une période de contagiosité probable de l’ordre de 14 jours après l’apparition des symptômes si à cette date la personne est asymptomatique depuis au moins 48h. Etant donné, l’expérience acquise, si la période de contagiosité dépassait 14 jours il parait hautement probable que l’on s’en serait rendu compte par l’apparition de foyers secondaires d’épidémie. Il est probable au contraire que la période puisse être plus courte et c’est ce qui conduit à tenir compte des symptômes dans les mesures d’éviction au travail proposée à présent. Il faut noter que la présence de l’ARN viral par RT-PCR n’est pas un bon reflet de la contagiosité éventuelle. Certaines personnes peuvent garder des « bouts » d’ARN viral pendant très longtemps et ne plus avoir de virus complet (capable de transmettre la maladie). Si un patient continue de tousser à j16 (ou plus) de l’infection par exemple, il faut conserver les précautions gouttelettes et contacts en raison de sa toux. Dans un EHPAD COVID négatif, il parait imprudent de lever le confinement en chambre dans cette situation même si la toux irritative peut persister bien au-delà de la période de contagiosité (c’est le cas également pour la grippe)

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Combien de temps est-on contagieux ?

D. SOMME gériatre CHU Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :La transmission du coronavirus est respiratoire de type « gouttelettes » et contact. Il n’y a pas de transmission via les chaussures. Les sur-chaussures ne font pas partie des EPI pour la prise en charge d’un patient Covid+. A noter la mise en place et le retrait de sur-chaussures sont des gestes à risque de contamination des mains par les germes présents sur les chaussures.

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Est-il conseillé de porter des sur-chaussures pour la prise en charge d’un patient Covid+ ?

CPiasBretagne Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :Il faut que ces tabliers supportent un lavage à 60°C pendant 30 minutes. Il n’est alors pas nécessaire de les désinfecter.

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Est-il possible d'utiliser des tabliers plastiques lavables ou à désinfecter entre chaque usage à la place des tabliers jetables ?

CPiasBretagne Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :Non. Ces tabliers ne peuvent pas être réutilisés.

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Est-il possible de désinfecter des tabliers à usage unique ?

CPiasBretagne Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :C’est un acte technique relativement simple qu’il est possible sur prescription médicale de faire effectuer par un infirmier (pas un aide-soignant). Un médecin peut également le pratiquer ou un technicien préleveur de laboratoire d’analyse. Ci-dessous une vidéo expliquant la technique. L’important c’est que la personne qui prélève ait l’équipement adéquate en équipement de protection individuel. Il s’agit d’un geste dit « aérosolisant ». Il est donc nécessaire de porter un masque FFp2, une surblouse, des lunettes de protection et des gants. Il ne faut pas faire le geste si on n’est pas suffisamment protégé. Le masque FFP2 peut être porté plusieurs heures pendant une campagne de prélèvement.

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Qui est habilité à faire les prélèvements naso-pharyngé nécessaires en EHPAD ?

CPiasBretagne Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :Les consignes concernant les admissions en hébergement permanent ou temporaire sont décrites dans les recommandations " établissement hébergeant des personnes âgées : les changements liés au déconfinement" du 10 mai 2020 (cf ci-dessous). Le principe général reste à ce jour le report de toute nouvelle admission non urgente. Les motifs d'exeption à ce principe ont été élargis (caractère d’urgence, au regard de l’état de santé de la personne ou de l’incapacité d’assurer son accompagnement à domicile, en sortie d’hospitalisation, en cas d'une reprise de l’activité professionnelle de l’aidant sans possibilité de répit à domicile en substitution, dans le cas d'une dégradation importante de l’autonomie des personnes sans possibilité d’accompagnement à domicile en substitution). La situation de l'établissement d'hébergement doit être prise en compte et selon la présence ou non de cas COVID + dans l'établissement, les consignes sont différentes : - si cas COVID +, les admissions de personnes asymptomatiques et/ou testées négatives sont interdites ; des exceptionsà ce principe peuvent être décidées localement, si l’organisation de l’établissement le permet, de façon extrêmement sécurisée (étanchéité des secteurs dédiés covid + et du reste de l’établissement, séparation despersonnels, etc), et sous réserve de l’accord explicite et éclairé du résident et, le cas échéant, de sa famille ; Il est fortement, dans ce contact, de prendre contact avec des référents hygiène (CPias, équipe d’hygiène hospitalière, etc) avant de décider de l'admission. - si pas de cas COVID + (avérés ou suspects) : les admissions de personnes symptomatiques sont interdites ainsi que les personnes testées positives mais asymptomatiques. Dans le cas où les tests seraient négatifs, importance demaintenir les mesures barrières.

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Peut-on faire des admissions en hébergement permanent ou temporaire ?

D. SOMME gériatre CHU RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Etablissements hébergeant des personnes âgées : les changements liés au déconfinement - 10.05.2020

Réponse :L’objectif d’un dépistage systématique des personnes asymptomatiques serait d’éviter que ces personnels continuent leur activité au risque de contaminer d’autres personnes. Il existe probablement des formes d’infection SRAS-CoV2 sans qu’on en connaisse la fréquence. La Bretagne est une région jusque-là peu touchée par l’épidémie de COVID. La probabilité qu’une personne asymptomatique soit en contact avec des personnes fragiles est donc particulièrement faible dans notre région. La façon la plus efficace de diminuer ce risque serait en premier lieu d’imposer le port du masque facial (de type « chirurgical ») de façon généralisée dès lors qu’on est au contact des personnes fragiles, ce qui pose un problème encore non résolu de disponibilité de ces masques. De plus, la pertinence des tests chez les personnes asymptomatiques paraît faible car :

  • La sensibilité de la PCR sur prélèvement naso-pharyngée est de 70 % chez les personnes symptomatiques, il y a donc environ 30% de personnes qui portent le virus et pour lesquels le test est négatif
  • La sensibilité est en outre corrélée à la quantité de virus présente, elle-même associée à l’intensité des symptômes Elle est inconnue mais donc très inférieure à 70% chez les personnes asymptomatiques, Ainsi un test négatif risque d’être faussement rassurant (la personne pense ne pas porter le virus, alors qu’en fait elle le porte mais c’est le test qui échoue à le montrer).
  • On ignore tout du niveau de contagiosité et de la durée de la contagiosité d’une personne asymptomatique et qui serait néanmoins excréteur du virus
  • On ignore également la conduite à tenir idéale en termes de santé au travail (faut-il par exemple faire une éviction ? et dans ce cas pour combien de temps ?)
  • Le HCSP recommande la reprise du travail des soignants des J8 des symptômes avec port du masque durant 7 jours mais sans réaliser de PCR de contrôle. Or on sait qu’un certain nombre de patients gardent une PCR positive bien au-delà de la période de contagiosité. Ainsi si une personne a été porteuse à un moment donné du virus mais qu’elle est asymptomatique on ignore à quel moment de la « présence de l’ARN viral » on se trouve.
  • Un prélèvement négatif un jour donné ne présage en rien de la possibilité qu’un test devienne positif dès le lendemain ou quelques jours plus tard, l’incubation de la maladie s’étendant de 2 à 14 jours avec une moyenne à 8 jours
La réalisation de tests généralisés à un nombre conséquent de personnes asymptomatiques mobiliserait un nombre de professionnels, de réactifs virologiques et de temps médical particulièrement important, au détriment d’autres patients, eux symptomatiques, pour un service rendu particulièrement faible dans le contexte épidémiologique particulier breton

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Pourquoi ne pas faire un dépistage de masse sur les personnes asymptomatiques en Bretagne par RT PCR ?

D. SOMME gériatre CHU RennesDate de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :Le bionettoyage permet de diminuer la contamination de l’environnement d’un malade Covid. La fréquence doit être de une à deux fois par jour.

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A quelle fréquence le bionettoyage doit-il être effectué dans une chambre d’un résident COVID ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 16/04/2020

ou

Réponse :la société francophone de nutrition clinique et métabolisme vient de publier des fiches pratiques sur les enjeux nutritionnels dans l’épidémie COVID 19 : ci-dessous :

  • la fiche 14 est celle adaptée pour les personnes âgées
  • la fiche 20 concerne EHPAD et USLD

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Comment faire face au risque de dénutrition ?

D. SOMME, gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Le COVID 19 comme toute pathologie contagieuse porte en soi un risque de stigmatisation. Ce risque est accentué par l’intensité des mesures et de la mobilisation sociale pour le combattre. Elle est aussi exacerbée par la mise en œuvre de mesure de séparation de la population (« quatorzaine ») La stigmatisation peut avoir des incidences négatives au long court pour la personne malade, les soignants et l’entourage dont, par exemple : - déni de la maladie ou négligence vis-à-vis des symptômes, retardant le diagnostic et les soins et au risque de propager la maladie ; - altération de l’identité psychique et sociale de la personne malade : image du « pestiféré » (ce terme est utilisée par les personnes concernées) et pouvant provoquer un rejet social de l’entourage par peur et suspicion de contamination ; - formation de représentations sociales erronées de la maladie découlant sur des stéréotypes négatifs (origines ethniques, âge, profession, milieu social…). C’est par l’information factuelle, raisonnable et vérifiée que l’on combat efficacement la partie fantasmatique de ces risques. C’est par un strict respect du secret médical et une application la moins différenciante possible des mesures de protections que l’on combat les « mises à l’écart ». Il faut préférer parler de précautions gouttelettes et contacts plutôt que « d’isolement » car c’est moins stigmatisant et plus pragmatique. Enfin il faut bien expliquer les raisons sous-jacentes aux décisions de précautions (qui ne sont pas nécessairement uniquement liées au COVID). Source : Brooks, S. K., Webster, R. K., Smith, L. E., […] Rubin, G. J. (2020). The psychological impact of quarantine and how to reduce it: rapid review of the evidence. The Lancet ; 395 : 912-20.

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Quels sont les risques de stigmatisation des personnes diagnostiquées Covid + ?

K. CHARRAS, psychologueD. SOMME, gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Bien que l’irritabilité (79 %) et la baisse de moral (54%) soient les symptômes les plus prévalents, d’autres symptômes peuvent aussi être observés lors des périodes de confinement : troubles émotionnels, dépression, stress, peur, confusion, insomnie, symptômes d’état de stress post traumatique (ou ESPT : reviviscence, hypervigilance, évitement), colère, épuisement émotionnel. A ces symptômes s’ajoutent, pour les personnes isolées dans leur chambre suite à une suspicion de contamination : la nervosité, la tristesse, et le sentiment de culpabilité. Source : Brooks, S. K., Webster, R. K., Smith, L. E., […] Rubin, G. J. (2020). The psychological impact of quarantine and how to reduce it: rapid review of the evidence. The Lancet ; 395 : 912-20

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Quels sont les symptômes psychologiques les plus récurrents lors de mesure de confinement ou d’isolement ?

K. CHARRAS, psychologueD. SOMME, gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :La durée de la période de confinement ou de l’isolement : les durées allant au-delà de 10 jours sont considérées comme particulièrement stressantes. - La peur de l’infection : la peur pour sa propre santé, d’infecter d’autres personnes, et d’infecter des membres de sa propre famille. Peur amplifiée encore à l’apparition d’un symptôme suspect. Chez les personnes présentant un état de stress post-traumatique, cette peur peut durer jusqu’à plusieurs mois après l’isolement. - La frustration et l’ennui : perte de routine, réduction des liens sociaux et physiques, sentiment d’isolement du reste du monde. Frustration exacerbée par le sentiment de ne pas pouvoir prendre part aux activités sociales et de la vie quotidienne. - Provision fournitures inadéquates : sentiment de ne pas pourvoir bénéficier des produits de première nécessités et d’hygiène de base. - Informations inadéquates : les informations insuffisantes, peu documentées et manquant de clarté sur le niveau de risque, sont considérées comme des facteurs de stress supplémentaires menant parfois à craindre le pire. - Les restrictions de liberté imposées sont à l’origine de la plupart des effets psychologiques néfastes. Il a été observé que les mises en quarantaine volontaires ont été associées à une détresse moins importante. Source : Brooks, S. K., Webster, R. K., Smith, L. E., […] Rubin, G. J. (2020). The psychological impact of quarantine and how to reduce it: rapid review of the evidence. The Lancet ; 395 : 912-20

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Quels sont les facteurs amplifiant l’impact psychologique du confinement ou de l’isolement ?

K. CHARRAS, psychologueD. SOMME, gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Informer : les patients ont besoin de comprendre la situation ; une communication effective et rapide sur la situation que la personne vie est essentielle pour mieux comprendre la situation et vivre la situation sereinement. Fournir des provisions rudimentaires (boissons, encas, divertissement) et médicales (protections) suffisantes au patient, dans la mesure du possible, même en cas d’hospitalisation ou d’isolement en chambre en institution. Cela donne le sentiment au patient que rien ne lui manquera, qu’il pourra subvenir à ses besoins rudimentaires et l’aidera, autant que faire se peut, à mieux vivre l’isolement. Communiquer sur la période : Lorsque l’isolement est nécessaire au sein de l’institution, en plus des mesures de confinement, sa période doit être bien identifiée, aussi courte que possible Proposer des activités pour réduire l’ennui, mettre en place une routine quotidienne et maintenir les liens sociaux (notamment par les technologies de l’information et de la communication). à voir fiche « animation » Source : Brooks, S. K., Webster, R. K., Smith, L. E., […] Rubin, G. J. (2020). The psychological impact of quarantine and how to reduce it: rapid review of the evidence. The Lancet ; 395 : 912-20

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Exemples de mesures contribuant à réduire l’impact psychologique du confinement et de l’isolement ?

K. CHARRAS, psychologueD. SOMME, gériatre CHU Rennes Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Il est important de respecter les mesures barrières (cf affiche ci-dessous) : - Limiter le nombre de personnes présentes dans la pièce (effectuer des roulements pour les pauses ou les repas) - Respecter une distance minimum entre les collègues - Friction des mains avec une solution hydro-alcoolique avant et après le repas - Nettoyage de la table avant et après le repas - Penser à aérer les locaux

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Quelles sont les mesures à prendre pendant les pauses ou les repas des professionnels ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :En raison du risque d’aérosolisation, l’utilisation de la vapeur pour le bionettoyage quotidien n’est pas recommandée. Un procédé de bionettoyage utilisant la vapeur peut être envisagé sous réserve que l’appareil utilisé réponde à la norme de virucidie (norme française NF T72-110 – demander le PV de norme ou équivalent au fournisseur) mais uniquement en dehors de la présence du patient dans le cadre d’un entretien approfondi, par exemple, au départ du patient/résident ou à la levée des mesures.

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Peut-on utiliser la vapeur pour le bionettoyage d’une chambre d’un résident Covid+ ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Stricto sensu la réponse est plutôt non. En réalité aucun test ne peut prétendre n’avoir absolument aucun cas d’erreur. Il peut y avoir des erreurs dans les manipulations, dans les étiquetages etc… Toutefois, si un prélèvement est positif cela révèle que sur ce prélèvement on est bel et bien capable d’amplifier un ARN viral du SARS COV2. Attention toutefois, présence d’ARN ne signifie pas contagiosité. La PCR ne détecte que l’ARN mais n’est pas capable de faire la différence entre un virus détruit duquel il persiste l’ARN viral à l’endroit où il était responsable d’une infection et un virus complet qui pourrait être transmis. Dans les deux cas, la PCR sera positive (« vraiment » positive : l’ARN est bien présent) mais dans le premier cas il n’y a plus de risque de contagion alors que dans le deuxième il persiste un tel risque

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Est-il possible d’avoir des résultats faussement positifs aux tests PCR ?

D. SOMME gériatre CHU de Rennes Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Il revêt un caractère obligatoire au sens où l’institution a bien mis tout en œuvre pour que ce soit réalisé. Il ne saurait bien sûr être question d’une « injonction de soins » (surtout en l’absence de symptômes). Donc oui, un professionnel peut s’y opposer. Charge alors à son encadrement de documenter qu’il a été rencontré et quels sont les arguments qui auront été mis en avant pour tenter de le persuader du bienfondé du dépistage. En dernier recours, si le professionnel maintien son opposition, l’encadrement doit mesurer dans quelle mesure l’absence de test entraîne un risque pour les résidents. Ce risque parait infime si le professionnel n’a aucun symptôme et applique correctement les précautions standards et le port du masque. Le risque est toutefois également fonction de l’intensité de l’épidémie parmi les collègues du professionnel en question. S’il n’y a aucun autre cas et que la personne est asymptomatique, le risque spontanée est sans doute négligeable. Les résultats d’examen de santé sont couverts par le secret médical. La direction ou la direction des ressources humaines ne peut pas y avoir accès. Le professionnel est en droit de mettre en avant la confidentialité du résultat.

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Le dépistage prévu pour les professionnels des EHPAD revêt-il un caractère obligatoire ? Un professionnel peut-il s’y opposer pour des raisons qui lui appartiennent ?

D. SOMME gériatre CHU de Rennes Date de mise à jour : 22/04/2020

ou

Réponse :Chaque cas est individuel. Les services de santé de chaque territoire doivent être consultés pour définir la durée de l'arrêt de travail

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Quelle conduite à tenir pour les professionnels asymtomatiques testés positifs ?

D. SOMME gériatre CHU de RennesCPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :Le CPias met à disposition des structures médico-sociales un diaporama reprenant les mesures d’hygiène à prendre et les modalités d’utilisation des EPI pour la prise en charge des patients/résidents Covid+. Des liens renvoient également vers des documents concernant les précautions standard, la réalisation de l’hygiène des mains, le port du masque, l’enfilage et le retrait des gants (cliquez sur le logo CPias ci-dessous pour avoir ccès à ces documents) Une webconférence consacrée à la présentation des EPI et de leur utilisation et destinée aux professionnels de l’aide à domicile va prochainement être réalisée sur un territoire de la région. Une possibilité de visionnage rétrospectif de cette intervention est envisagée. Cette intervention pourra également être reconduite dans d’autres territoires ou pour d’autres catégories professionnelles selon les demandes. Pour toute aide complémentaire, il est possible de contacter le CPias (cf. coordonnées dans la partie "contacts ressources" de cette plateforme).

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Comment peut-on réaliser la formation des professionnels remplaçants qui ne sont pas familiarisés avec les mesures et l’utilisation des EPI ?

CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :Selon les recommandations du 10 mai 2020 "changements liés au déconfinement", il est préconisé, pour la sécurité des résidents de "bien étudier le bénéfice/risque à la réduction des interactions physiques et sociales". Il est fortement recommandé de pouvoir évoquer ces questions en conseil de vie socialeDans ce cadre, en fonction de la zone épidémique et de la situation particulière dans laquelle se trouve l’établissement, sous la responsabilité du directeur avec l’appui de l’analyse du médecin coordonnateur, et en application des directives qui ont pu être émises par l’ARS, il peut être envisagé le retour de certaines animations qui avaient été supprimées, en particulier celles qui mobilisent physiquement les résidents (activité physique adaptée) ou de soins de bien être (coiffeur, socio-esthéticienne, etc), toujours en veillant à organiser les interventions afin de limiter le nombre d’allées et venues et d’assurer le respect des mesures barrières. Cette organisation doit être intégrée au plan de déconfinement de l'établissement. Les mesures barrières devront être strictement respectées. Toute entrée ou sortie de professionnel fait l’objet de précautions importantes : cf questions relatives aux interventions des professionnels extérieurs et au maintien des animations

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Peut-on proposer des prestations de service type coiffeur, esthéticienne ...?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Recommandations " EHPAD : les changements liés au déconfinement"

Réponse :Oui à condition que ces personnes soient formées comme le précise le protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue : "il pourra être prévu un retour de bénévoles en nombre limité, formés aux gestes barrières et à la distanciation sociale et connaissant les contraintes des établissements (ex : pompiers volontaires, protection civile, Croix-Rouge par exemple). En aucun cas, des bénévoles non formés et non encadrés ne pourront revenir dans l’établissement."

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Dans le cadre du maintien social et de l'organisation des visites, peut-on faire appel à des stagiaires et des bénévoles ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :Il faut être vigilant car le plexiglas est à distance de la personne et n’empêche donc pas l’émission de gouttelettes dans l’air qui vont mettre environ 1heure à se déposer. Il faut s'assurer que les gouttelettes émises dans l’air ne puissent pas passer de l’autre côté (plexiglas pas assez haut, pas assez large, …). Selon les organisations locales et l’architecture et notamment la hauteur du Plexiglas, il est probablement possible de trouver des organisations permettant de se passer de masque (mais avec un délai dans l’usage de la pièce d’au moins une heure). En cas de doute, le masque reste la meilleure façon de protéger le résident. Un avis du CPIAS peut se révéler particulièrement utile pour évaluer les solutions proposées.

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Le port de masque est-il indispensable si le résident et le visiteur sont séparés par un plexiglas ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :Oui, il est possible d’organiser des visites des résidents dans les Ehpad hébergeant des résidents Covid+. Cependant, ces visites ne pourront pas être autorisées pour les résidents Covid+ symptomatiques (en dehors de la situation, très encadrée, de la fin de vie). Il n’y a pas d’interdiction dans la directive DGCS pour les autres résidents du même EHPAD. Les visites peuvent donc s’organiser selon le protocole habituel. Toutefois une vigilance s’impose de façon particulière en cas de demande de visites en chambres. Le CPias peut apporter une aide à la réflexion pour leurs organisations.

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Peut-on organiser des visites des résidents dans un Ehpad hébergeant des résidents Covid+ ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :Chaque situation peut donner lieu à des réponses un peu différentes. Un avis gériatrique par télémédecine ou télé-expertise peut s’avérer utile. Si la personne a conservé sa mobilité et est susceptible de ne pas s’opposer aux mouvements au sein de l’EHPAD ou même à l’extérieur, on peut organiser la visite comme à l’accoutumée dans les lieux dédiés. Il sera proposé un masque au résident. S’il l’enlève, la visite pourra tout de même avoir lieu mais le local de visite est condamné pour le reste de la journée. S’il s’approche du visiteur et a possibilité de le toucher et que cela est anticipé, on équipera le visiteur d’une surblouse (qui sera envoyée en lavage juste après la visite ou jetée s’il s’agit d’un EPI à usage unique). Dans certains cas, la visite du résident ne pourra pas avoir lieu dans les espaces dédiés car l’accompagnement vers ces espaces pourraient s’avérer trop hasardeux. Dans ce cas, il faut envisager de passer à la visite en chambre. Si l’unité ne comporte pas de cas COVID confirmé, la visite pourra avoir lieu, dans les conditions prévues par le document de la DGCS, avec port d’une surblouse et d’un masque. Si l’unité est confiné en raison d’un patient COVID confirmé dans cette unité, seule les visites de fin de vie restent autorisées dans les conditions prévues depuis le début du confinement.

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Comment peut-on organiser la visite de résident désorienté en besoin de contact ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :C’est tout l’intérêt de l’évaluation multiprofessionnelle demandée en amont de la visite. Il faut effectivement bien préparer la visite avec le résident et avec le visiteur pour qu’ils comprennent que la visite sera probablement une occasion de se voir physiquement mais que cela sera probablement plus difficile d’échanger verbalement que par le biais de la visioconférence (tablettes). Certains EHPADs ont testés différentes techniques (sono intégrées, téléphone…) pour contourner ces difficultés, nous ferons le suivi des retours d’expérience qui nous parviendront.

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Est-ce qu’il faut changer quelque chose en cas de difficulté auditive : le masque rendant la visite peu propice à la communication ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :Les visières qui sont parfois proposées n’offrent pas le niveau de protection adéquate. En présentiel, le port du masque est la mesure recommandée actuellement. Selon les organisations locales et architecturales, il sera peut-être possible d’utiliser des espaces dédiés (les mêmes que pour les visites avec séparation en Pexiglas, voir réponse à la question "Le port de masque est-il indispensable si le résident et le visiteur sont séparés par un plexiglas ?"). Un avis du CPIAS peut s’avérer utile. Le recours aux nouvelles technologies (télémédecine par tablette par exemple) peut apporter certaines solution.

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Les orthophonistes peuvent-ils intervenir sans masque puisque leur travail nécessite souvent la visibilité de la bouche ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

Réponse :Oui, pour les soins d'urgence ne pouvant pas être différés uniquement. Cela concerne en premier chef les patients diabétiques de grade 2 et 3 et les artéritiques ainsi que toutes les pathologies inflammatoires des patients en ALD et à toutes les pathologies infectieuses à risque imminent de complications graves et/ou d’hospitalisation quelle que soit la typologie du patient.

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Est-il possible de faire intervenir un pédicure au sein des Ehpad ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 29/04/2020

ou

A noter que les pédicures podologues peuvent manquer de matériel barrière nécessaire à leurs interventions. Les établissements doivent donc mettre à la disposition des professionnels le matériel prévu dans les recommandations nationales (ci-dessous)

Réponse :Selon les recommandations du 10 mai 2020 "changements liés au déconfinement" reprises dans le protocole du 1er juin 2020, il est préconisé, pour la sécurité des résidents de "bien étudier le bénéfice/risque à la réduction des interactions physiques et sociales". Il est fortement recommandé de pouvoir évoquer ces questions en conseil de vie sociale. En fonction de la zone épidémique et de la situation particulière dans laquelle se trouve l’établissement, le directeur avec l’appui de l’analyse du médecin coordonnateur, et en application des directives qui ont pu être émises par l’ARS, pourra remettre en place : - la reprise sur site de davantage de visites médicales et paramédicales, notamment de masseurs-kinésithérapeutes et orthophonistes, en veillant à organiser les interventions afin de limiter le nombre d’allées et venues ; - des activités collectives en tout petit groupe, en gardant toujours le même groupe - le retour de certaines animations qui avaient été supprimées, en particulier celles qui mobilisent physiquement les résidents (activité physique adaptée) ou de soins de bienêtre(coiffeur, socio-esthéticienne, etc), toujours en veillant à organiser les interventions afin de limiter le nombre d’allées et venues ; (cf question "peut on maintenir les animations) - la prise de repas en petit groupe dans le respect des gestes barrières ; - des sorties dans le jardin si l’établissement en dispose ; - une action de soutien psychologique pour les résidents, les professionnels et les aidants. Les sorties temporaires collectives et individuelles restent suspendues sauf exceptions décidées par le directeur d’établissement en lien avec l’équipe soignante et notamment le médecin coordonnateur. S’agissant des éventuelles sorties définitives de l’établissement ou d’un séjour d’accueil temporaire, il convient d’appliquer des mesures strictes : - Transport individuel adapté pour le retour à domicile de la personne ; - Prise de température frontale est systématiquement mise en place avec une surveillance médicale rapprochée pendant 14 jours. - Possibilité de décision d’une mesure de confinement par l’agence régionale de santé. Il est recommandé de faire figurer ces évolutions dans un document « de reprise de l’activité » donnant à voir la progressivité des assouplissements qui pourront être apportés au fur et à mesure en fonction de l’amélioration de la situation dans le département et l’établissement.

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Qu'entend on par déconfinement ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée Ministère 01.06.2020

Réponse :Une nouvelle admission en hébergement permanent ou temporaire est possible dans le respect des consignes décrites dans la recommandation " établissement hébergeant des personnes âgées (cf protocole ci-dessous). Pour toute nouvelle admission, les mesures suivantes devront être prises au préalable : - un test diagnostique RT-PCR (virologique) dans une temporalité immédiate avant l’admission, et donc idéalement à J-2 et sinon à J-1, le résultat du test déclenchant (ou non)l’admission. - la préparation en amont de l’entrée d'un trousseau de vêtements nécessaires par la famille (vêtements préalablement et impérativement marqués) afin d’éviter les entrées/sorties non nécessaires au sein de l’établissement. - la limitation de la venue de la famille à un seul accompagnateur lors de l'entrée, interdiction des visites de préadmission. - une information éclairée délivrée aux familles ou proches sur le fait que l’admission se fait dans un contexte particulier (visites limitées, temps collectifs limités), par la personne ou ses proches le cas échéant. Dans les départements verts, c'est le cas de l'ensemble des départements bretons à ce jour, pour les personnes nouvellement admises, le confinement en chambre n’est pas obligatoire mais une prise de température frontale est systématiquement mise en place quotidiennement avec une surveillance médicale rapprochée.

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Quelles sont les mesures préalables à une admission en hébergement permanent ou temporaire ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes CPias Bretagne Date de mise à jour : 14/05/2020

ou

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée Ministère 01.06.2020

Réponse :Le protocole de visite du 20 avril est toujours actuellement en vigueur : les instructions de ce protocole ont été renforcées par le document intitulé « Foire aux questions du 21 mai ». Ces instructions laissent peu de place à des assouplissements puisqu’il y est indiqué : « aucun contact physique n’est autorisé » et « le port du masque est obligatoire pour le visiteur et pour le résident ». Ces deux contraintes sont celles qui concentrent le plus de critique de la part des familles. Pour le port du masque, le CPias a édité un guide permettant dans certaines situations d’envisager qu’il puisse ne pas être porté. Pour les contacts physiques, dès lors que le résident et sa famille appliquent une solution hydro-alcoolique avant et après le contact il parait possible qu’ils puissent se donner les mains (ce qui risque bien sûr d’engendrer une frustration car ils ne pourront se prendre dans les bras, il faut bien l’expliciter avant la rencontre et en débriefer après celle-ci car il est impossible d’ignorer cette frustration). La durée et la fréquence sont les autres éléments qui sont souvent reprochés et on voit ici qu’il s’agit principalement d’une problématique en rapport avec les ressources humaines (professionnelles ou bénévoles) pour ces visites. Enfin la présence d’un tiers est souvent pointée comme problématique. Ce dernier point parait être celui qui est le plus accessible à une amélioration. En effet, le protocole ne stipule pas que le tiers doivent être dans la même pièce. Il semble que des éléments de formation à la bonne distance des accompagnants est un élément majeur de la relation de confiance à installer. Les accompagnants de visite qu’il s’agisse de professionnels ou de bénévoles ne peuvent pas et ne doivent pas être en situation de « contrôle » comme on l’exigerait de personnels pénitentiaire mais bien de « service ». Il y aura probablement des transgressions de règles durant les visites encadrées mais les établissements médico-sociaux n’ont pas vocation à assurer qu’il n’y ait pas transgression de règles. Il faut être en mesure de tracer que tout a été fait en matière d’information et de disponibilité pour que cela ne soit pas le cas. Même dans cette situation, les personnes ont droit à l’intimité même si durant cette intimité il y a un risque potentiel de transgression des règles

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Visite des familles : quelles sont les marges de manoeuvre pour assouplir les règles ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

FAQ déconfinement en EHPAD Ministère21.05.2020

Réponse :Les instructions ministérielles rappellées dans le document intitulé « foire aux questions » du 21 mai et dans le protocole du 1er juin 2020 (cf ci-dessous) sont strictes sur ce point. Les sorties temporaires collectives et individuelles restent suspendues sauf exceptions décidées par le directeur d’établissement en lien avec l’équipe soignante et notamment le médecin coordonnateur. Sauf exception, il ne vous sera donc pas possible de séjourner temporairement chez votre famille. Pour l’organisation de sorties à titre exceptionnel nous vous invitons à relire la réponse à la question « Un résident peut-il quitter l'EHPAD pour son domicile ou le domicile d'un membre de sa famille pour la durée de l'épidémie ?

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Peut-on sortir temporairement de l'EHPAD ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 01/06/2020

ou

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée Ministère 01.06.2020

FAQ déconfinement en EHPAD Ministère21.05.2020

Réponse :Plusieurs textes du gouvernement envoyés tant vers la médecine de ville que vers les hôpitaux ont insisté sur la nécessité de graduer la reprise d’activité afin de ne pas faire perdre de chance aux patients en prenant en compte le bénéfice attendu et le risque de chaque intervention. Si l’évolution d’une pathologie chronique (arthrose de hanche par exemple) pendant le confinement fait craindre que la consultation ou l’intervention ne soit devenue urgente il faut en informer spécifiquement le spécialiste. Les courriers doivent être actualisés et bien mentionner la situation de dégradation et le risque encouru ce qui permettra à l’équipe en charge de la décision de prendre la meilleure décision possible. Il semble utile éventuellement en cas de doute de programmer une téléconsultation en amont

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Que faire si des interventions jugées importantes pour un résident sont reportées sans date pour cause de risque sanitaire ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Réponse :Si la consultation peut être réalisée en téléconsultation, cette organisation est à privilégier. Dans le cas où la consultation impose un déplacement de la personne, il est préférable d'utiliser un transport "professionnel" (avec un personnel formé aux gestes barrières) plutôt qu'un transport "familial".

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Comment organiser le suivi en consultation médicale des résidents ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Réponse :Selon les recommandations décrites dans le protocole du 1er juin 2020 : dans les départements « verts » : les accueils de jours et plateformes de répit autonomes qui disposent d’une entrée séparée au sein de l’établissement peuvent être rouverts en cas de disponibilité de personnel (ceux qui ne sont ni séparés ni autonomes de l’établissement demeurent fermés), mais avec toutefois des critères d’admission stricts et en particulier : risque d’épuisement de l’aidant ou reprise de l’activité professionnelle sans possibilité de répit à domicile en substitution ou dégradation importante de l’autonomie des personnes du fait de l’arrêt des accueils de jour (manque de stimulation etc.) sans possibilité d’accompagnement à domicile en substitution. L’admission se fait sur décision pluridisciplinaire et collégiale de la direction et de l’équipe de soins de l’accueil de jour et suppose impérativement : - La réalisation d’un auto-questionnaire sur le modèle de celui des visites en EHPAD, en lien autant que nécessaire avec un aidant ; - Une prise de température avant le départ du domicile si le transport est assuré par la structure ou à la structure d’accueil de jour. La reprise se déroule dans le respect strict des consignes sanitaires applicables sur le territoire national : - Formations régulières de l’ensemble des personnels et personnes accueilles aux règles d’hygiène et aux mesures barrières ; - Dédier, dans la mesure du possible, une équipe de professionnels à l’accueil de jour ; - Port d’un masque pour les professionnels et les résidents ; - Réduction du nombre de personnes accueillies à la fois (limiter à 50% du nombre habituel et avec un groupe d’au maximum 8 personnes voir moins si impossibilité de respecter les règles de distanciation sociale avec 8) ; - Prioriser les transports individuels ou lorsque cela n’est pas possible, s’assurer que les gestes barrières ont été respectés lors de l’utilisation des transports collectifs (port du masque, distanciation physique, nettoyage et désinfection des véhicules) ; - Activités nécessitant des ustensiles partagés non relancées (ateliers cuisine …) ; - Privilégier l’accueil de jour en demi-journées l’après-midi pour éviter l’organisation des repas particulièrement propices à la contamination

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Accueil de jour : quelles sont les modalités de rééouverture ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Protocole relatif aux consignes applicables sur le confinement dans les ESSMS et unités de soins de longue durée Ministère 01.06.2020

Réponse :Dans leur propre chambre, non ce n’est pas nécessaire sauf si c’est demandé par l’équipe médicale. Dans les espaces publics de l’EHPAD, un masque « grand public » est recommandé. En cas de difficulté cognitive, c’est par l’application des mesures barrières par tous les autres résidents que la sécurité du résident retirant son masque est assurée. Lorsqu’il y a sortie pour un examen, une consultation ou une hospitalisation, le résident doit porter un masque chirurgical.

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Les résidents doivent-ils porter un masque ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Réponse :Non le port du masque est impératif pour les soignants car le risque épidémique perdure et qu’il s’agit d’une mesure essentielle de protection. Les soignants doivent être informés et éventuellement renforcés dans leur connaissance en cas de forte chaleur et sur le bon usage du masque.

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Peut-on se passer du masque s’il y a de fortes chaleurs qui le rendent inconfortable ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou

Réponse :Le risque lié aux système de ventilation avec renouvellement de l’air (prise d’air extérieure) parait à ce jour faible et il n’y a pas d’interdiction de leur utilisation par les pouvoirs publics. Le réglage devra toujours être minimal et avec le moins de soufflerie possible. Toutefois, si plusieurs personnes sont dans la même pièce climatisée on veillera à ce qu’aucune d’entre elles n’aient de soin potentiellement aérosolisant. L’usage des ventilateurs, et de tout produit « soufflant » de l’air en système clos (sans prise d’air extérieur) est par contre potentiellement vecteur d’augmentation des trajectoires des gouttelettes, voire d’aérosolisation (non prouvé) : il est recommandé de les réserver à des endroits personnels (chambre) et de ne pas les utiliser en lieu collectif. En cas de chambre double et en l’absence d’aucun signe chez les deux résidents de cette chambre évocateur de COVID (et si l’EHPAD n’a pas d’épidémie active et se trouve en zone « verte ») il parait possible de poursuivre l’utilisation d’un ventilateur. Il est évident que cela n’est pas possible si l’un des résidents a besoin de soins potentiellement aérosolisant. Dans la chambre, qu’elle soit individuelle ou double, tout système de ventilation doit être interrompu lors de la visite d’un agent professionnel ou d’une visite.

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Y a-t-il un risque accru avec la climatisation, la VMC, les ventilateurs, sèche-cheveux ou radiateurs d’appoint ?

D. SOMME gériatre CHU De Rennes Date de mise à jour : 31/05/2020

ou