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INDEX

INFOS

aVORTEMENT

EVRAS

contraception

Plaisir / Sexualité & corps

Parentalité

Maman? Papa ? Si je veux, quand je veux !

Maman? Papa? Si je veux, quand je veux Nous avons réalisé un web doc sur la thématique suivante « Papa, maman si je veux, quand je veux ». Nous invitons donc toutes personnes intéressées à découvrir les richesses que recèle notre bibliothèque virtuelle. En effet, notre web doc s’est largement inspiré au plan graphique de la bibliothèque principale de Vienne. Dans ce décor prestigieux, au détour des différentes salles vous pourrez trouver des informations concernant notamment le droit à l’avortement, la parentalité, l’Evras, la contraception, le plaisir/corps&sexualité… tant de livres attendent votre lecture. Nous espérons que ces lieux vous inspireront et vous permettrons de faire évoluer vos connaissances. Si vous avez envie de vous instruire en vous amusant, nous vous invitons à retrouver et à parcourir le livre - vidéo qui relate les mésaventures d’un homme en quête d’un slip thermique. Sans dévoiler l’intrigue, sachez que cet intrépide aventurier fera choux- blanc. Il aura beau s’adresser à de nombreux pharmaciens et professionnels de la santé, il ira de déconvenues en déconvenues. Pas simple d’échapper aux sentiers battus, de faire part de son choix éventuel de ne pas être parents sans avoir à se justifier, de prendre la décision de subir une vasectomie. Si la contraception masculine reste encore manifestement un continent à explorer, l’époque durant laquelle la contraception était purement et simplement interdite n’est pas si lointaine. En France au lendemain de la première guerre mondiale, donné naissance à un enfant relevait de l’acte patriotique. Il s’agissait de repeupler les vertes campagnes et de former de nouveaux bataillons. Le ventre des femmes appartenait à la nation, tandis qu’aujourd’hui nous sommes nombreuses et nombreux à affirmer : "Mon corps m’appartient". Certes les mentalités ont évolué, mais il reste bien du chemin à parcourir alors n’hésitez pas à déambuler dans les traverses de cet univers si particulier et si riche qu’est une bibliothèque. Bonne découverte!

Avec le soutient de Nous remercions chaleureusement l'ensemble des intervenants qui ont participé à ce webdoc. www.infojeunes.eu Éditeur responsable: Chantal Massaer Conception et réalisation: Ardita Kastrati, Pauline Grégoire Vidéaste: Fabrice Henry Conception graphique: Adrien Alvarez

2. AVORTEMENT

  • Droit à l'avortement

  • IVG et COVID

1. PARENTALITÉ

  • Introduction

MENU

  • Parentalité choisie

  • Stérilité et difficulté

  • Corps et regard sur la société

  • Stérilisation

  • Grossesse et accouchement

  • Assignation à la maternité, voir la paternité

3. EVRAS

4. CONTRACEPTION

  • Introduction

  • Histoire de la contraception

  • Et les hommes ?

  • Contraception, une affaire de femmes ?

  • Les différentes méthodes de contraception

  • Historique et lutte

5. PLAISIR, SEXUALIÉ ET CORPS

INDEX

  • Pour se connaître et faire ses choix

  • Les aspects juridiques

  • Historique de l'avortement

  • L'avortement dans le monde

  • Interruption médicale de grossesse

  • Plannings familiaux

  • Puberté

  • EVRAS à l'école, une obligation

  • Contraception, l'affaire des deux partenaires

  • Réaction : les contre-messages

  • Plaisir et sexualité

  • Corps et diversité

  • Orientation et identité sexuelle

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CRÉDITS

aDRIEN aLVAREZ 2020

CONCEPTION GRAPHIQUE

Editeur responsable

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Choisis un livre

Parentalité

Kiki Smith -" Rapture" 2001

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Introduction

Parentalité choisie

Stérilisation

Assignation à la maternité,voir la paternité

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Grossesse et Accouchement

Stérilité et difficultés

e droit à l'avortement

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· Les inégalités devant le droit à l'avortement

Les inégalités devant le droit à l'avortement Bien qu'en Belgique l'avortement soit autorisé jusqu'à 12 semaines. Il reste difficile pour certaines femmes d'y accéder. Le coût est une des raisons principales. Il est en grande partie pris en charge pour les femmes en ordre de mutualité belge. Pour les femmes sans mutuelle (par exemple les femmes étrangères) et sans ressources, le prix d'un avortement peut alors être un réel frein. >> Si tu es dans cette situation, des solutions sont parfois possibles, comme demander une « aide médicale urgente ». (FPS) Inégalités pour l'avortement au delà de 12 semaines Les femmes qui souhaitent avorter au delà de 12 semaines, devront le faire à l'étranger (Pays-Bas ou Angleterre), ces voyages sont coûteux et donc pas accessibles à toutes. Inégalités dans les pays où l'avortement est interdit Dans les pays où l’IVG est interdite, seules les femmes qui ont les moyens financiers peuvent se permettre d'aller à l'étranger ou de payer un·e médecin qui pratiquera l’IVG discrètement mais dans de bonnes conditions d’hygiène. Les femmes pauvres recourent alors à des IVG clandestines au risque d’y laisser leur vie. >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement)

· Informations générales

Informations Générales sur l'avortement En Belgique, une femme sur 5 sera un jour confrontée à une grossesse non désirée. L'avortement est une solution lorsqu'une femme est enceinte mais ne souhaite pas continuer sa grossesse. Des femmes de tout âge, religion, origine sociale et culturelle et ayant des enfants ou non ont recours à l'avortement. L'avortement est autorisé jusqu'à 12 semaines de grossesse (ou 14 semaines sans règles). Sauf si la santé de la mère ou du fœtus est en danger. Il est alors possible de pratiquer une IMG (interruption médicale de grossesse) jusqu'à la fin de la grossesse. 3 avortements sur 4 se pratiquent en planning familial. Il est aussi possible d'avorter à l'hôpital. Dans tes démarches pour avorter, il est important que tu saches qu'il doit s'écouler 6 jours entre la première visite et l'avortement. C'est un délai de réflexion imposé par la loi. >> Un Centre de Planning familial t'explique ici comment se passe la prise en charge d'une femme souhaitant avorter : prise de rendez-vous, accueil, consultation médicale, échographie, délais de 6 jours, rendez-vous de contrôle, etc. >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement) >> Chantal Massaer, directrice d'Infor Jeunes Laeken, nous témoigne de son avortement: Les méthodes d'IVG Il existe deux méthodes pour avorter : médicamenteuse et chirurgicale.

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es aspects juridiques du droit à l'IVG

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· Chez les mineures

Avortement chez les mineures Tu as moins de 18 ans et tu souhaites avorter sans devoir en informer tes parents ? C'est possible. Nous te conseillons toutefois de te faire accompagner d'une personne de confiance (ami·e, partenaire, famille, etc.) lors de la procédure d'avortement. Les informations médicales restent confidentielles et ne sont données qu’à la mineure concernée. Ta famille ne pourra donc pas être informée à ce sujet. Il existe des accords entre les centres de planning familial, les mutualités et l’Inami. Ils garantissent l’anonymat, même si tu es sous la mutuelle de tes parents. Certains centres de planning proposent aussi à la patiente de communiquer une adresse de facturation autre que celle de son domicile (celle d’un-e ami-e, du partenaire, etc.). >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement) Source : Love Attitude et FPS

· Informations juridiques générales

Informations Générales sur l'avortement Cela fait 30 ans que l'avortement a été partiellement dépénalisé en Belgique. Une nouvelle loi a vu le jour en 2018. Toutefois, en pratique la situation a peu changé pour les femmes qui souhaitent avorter. Le libre choix à l'avortement, crucial pour la liberté des femmes à disposer de leur corps, n'est donc pas encore conquis à 100% en Belgique. En Belgique, l'avortement est autorisé jusqu'à 12 semaines de grossesse (ou 14 semaines sans règles). Sauf si la santé de la mère ou du fœtus est en danger. Il est alors possible de pratiquer une IMG (interruption médicale de grossesse) tout au long de la grossesse. 3 avortements sur 4 se pratiquent en planning familial. Il est aussi possible d'avorter à l'hôpital. Entre la première visite et l'avortement, il doit s'écouler 6 jours. Un délai de réflexion imposé par la loi. Il existe deux méthodes pour avorter : médicamenteuse et chirurgicale. >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement)

· Changements actuels

Changements actuels Début 2020, l'avortement n'est toujours pas entièrement dépénalisé. Une loi du 15 octobre 2018 a récemment sorti l’avortement du code pénal. Toutefois elle a conservé les sanctions pénales à l’encontre des médecins et des femmes en cas de non-respect des conditions. L'avortement n'est donc toujours pas dépénalisé. Ces conditions continuent d'infantiliser les femmes et restreignent leur droit à décider d'elles-mêmes pour leur propre corps : * 12 semaines de grossesse maximum * délai de réflexion de six jours * évaluation par le médecin de la détermination de la femme (Le Soir) Il y a aussi quelques avancées : * suppression de "l’état de détresse" * abrogation de l’interdiction de la publicité * un·e médecin refusant de pratiquer l'IVG est obligé·e de renvoyer vers un·e autre médecin ou centre la pratiquant * condamnation si une personne tente d’empêcher une femme d’accéder à un établissement pratiquant des avortements (Le Soir) Bientôt des avortement jusqu'à 18 semaines ? En 2019, une proposition de loi a été présentée par PS, Ecolo-Groen, PTB, MR, PVDA-PTB, Open Vld, défi et sp.a. Elle visait à réduire le délai de réflexion et autoriser l'IVG jusqu'à 18 semaines. Elle n'a malheureusement pas encore été votée au moment d'écrire ces lignes. En effet, plusieurs partis politiques œuvrent contre cette loi (CD&V, Vlaams Belgan, NVA). Risques sur le droit à l'avortement en Belgique Plus inquiétant, en 2020, une proposition de loi demande que : "l’enfant dont une femme est enceinte est présumé déjà né chaque fois que son intérêt l’exige". Au delà des risques sur le droit à l'avortement, cette proposition de loi fait prévaloir les droits du fœtus sur ceux de la femme qui le porte. (Les Grenades) L'expérience d'autres pays nous apprend ce que ce type de loi peut engendrer : "Par exemple, un juge de Washington D.C. a imposé une césarienne à une femme de 27 ans en mauvaise santé, dans l’espoir de sauver son fœtus, tout en sachant que cette opération risquait de lui être fatale. Ni la mère ni l’enfant n’ont survécu." (Les Grenades) "En août 2014, [en Irlande] une jeune femme dont la grossesse était consécutive à un viol, s’est vu interdire l’accès à l’avortement. En grève de la faim, elle a été réhydratée de force, puis a subi une césarienne à 25 semaines de grossesse pour lui ôter le fœtus à peine viable que les juges ont estimé en trop grand danger dans son utérus." (Les Grenades) >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement)

· Au delà des 12 semaines légales

Au DELÀ des 12 semaines légales Si le délai légal des 12 semaines est dépassé et que tu désires interrompre ta grossesse, il est toujours possible d'avorter aux Pays-Bas (jusque 22 semaines) ou en Angleterre (jusque 24 semaines). La première démarche est de prendre un rendez-vous dans un Centre de Planning familial en Belgique (www.loveattitude.be/centres-de-planning) et d'informer lors de la prise de rendez-vous de l'avancée de ta grossesse. Tu pourras alors te rendre dans le centre belge pour un entretien psycho-social et médical. C'est le Centre qui prendra contact avec une clinique hollandaise et qui t'informera des démarches à entreprendre. A ce stade de la grossesse, l'avortement se fait généralement sous anesthésie générale. Après l’intervention, tu pourras normalement rentrer chez toi le soir même. Tu pourras faire la visite de contrôle dans le même Centre de Planning familial belge où tu avais reçu ton premier entretien. Si le délai des 22 semaines est dépassé, tu pourras aussi te rendre en Angleterre où il est possible d'avorter jusqu’à 24 semaines. >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement) Source : Fédération des Centres de Planning familial des FPS

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"La mariée ou Ava Maria" Niki de Saint Phale 1963 Interview

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Droit à l'avortement

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Interruption Médicale de Grossesse

HISTOIRE DE L'AVORTEMENT EN BELGIQUE [Ce texte se base principalement sur "l'Encyclopédie d'Histoire des Femmes" et l'article "Droit à l’avortement : l’impossible repos des guerrières"] Très tôt dans l'histoire, les femmes ont cherché à interrompre leur grossesse. Les interdits sur cette pratique arrivent aussi rapidement puisqu'on en trouve des traces dès 1750 avant J.-C. dans le Code de Hammurabi. La vidéo ci-dessous retrace l'historique du droit à l'avortement en Belgique. Elle date de 2015, depuis l'avortement a été autorisé en Irlande et une nouvelle loi a été votée en Belgique. Lois de 1867 et 1923 En Belgique, une loi de 1867 sanctionnait les avortements d’un emprisonnement de 2 à 5 ans. Les avortements passèrent alors dans la clandestinité. Les poursuites restèrent toutefois limitées et les condamnations peu nombreuses. Comme souvent après une guerre, la fin de la 1er guerre mondiale fut marquée par une politique nataliste. En 1923, une nouvelle loi interdisant toute information et publicité sur les moyens contraceptifs et abortifs a vu le jour. Cela a eu des conséquences néfastes sur le droit des femmes à disposer de leur corps et de leur santé. « Beaucoup de femmes mouraient ou étaient mutilées. À l’hôpital Saint-Pierre, à un certain moment de notre histoire, les femmes qui se retrouvaient au service gynécologique y étaient davantage pour des séquelles des avortements que pour des naissances » Sylvie Lausberg, présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique. Propos recueillis pas Camille Wernaers (Axelle) Les premières luttes pour la dépénalisation Rapidement après, différentes associations dénoncèrent les dangers des avortements clandestins pour la santé des mères et militèrent pour le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Les deux premiers plannings familiaux fondés en 1955 et 1962 relancèrent les débats sur la dépénalisation de l'avortement. C'était principalement une demande provenant du milieu laïque, toutefois certain·e·s chrétien·ne·s défendaient aussi la dépénalisation. Dans tout pays, l'interdiction d'avorter a toujours pesé plus lourdement sur les femmes pauvres. En Belgique, c'était aussi le cas. Les femmes aisées pouvaient avorter légalement et en toute sécurité en Suisse, Pologne, Angleterre ou aux Pays-Bas. Différentes organisations féministes se mobilisèrent telles que les Femmes Prévoyantes Socialistes, le Conseil national des femmes belges, les Dolle Mina's, Marie Mineur, GALF, etc. avec des slogans comme : " Un enfant si je veux, quand je veux" et "Baas in eigen buik" [Maître de mon propre ventre] En 1973, Willy Peers fut poursuivi et arrêté pour avoir pratiqué des avortements. Ce fut un tournant pour l'histoire de l'avortement en Belgique. En effet, cette arrestation engendra des manifestations d'une large partie de la population et aboutit à une trêve judiciaire en matière d'avortement. Une situation de fait s'établit petit à petit où différents hôpitaux universitaires laïques et centres extra-hospitaliers pratiquant des avortements malgré leur illégalité. ©Marton / Le Soir Dépénalisation partielle en 1990 En 1986, une proposition de loi cosignée par Roger Lallemand et Lucienne Herman-Michielsens fut déposée. Elle fut votée à la Chambre le 29 mars 1990 et promulguée le 3 avril 1990. La nouvelle loi est un réel progrès pour l'époque mais n'était pas optimale. Pourquoi ? * L'avortement fut inscrit dans le Code pénal et fut considéré comme un crime. * Il n'était autorisé que si la femme était en "état de détresse" * Un délai de 6 jours de réflexion fut imposé * L’avortement devait (et doit toujours) être pratiqué dans les 12 premières semaines Il est intéressant de noter également qu'à l'époque ce n'est pas le libre choix des femmes à disposer de leur corps qui était l'argument prédominant mais le danger pour la vie des femmes. Lutte pour la dépénalisation complète de l'avortement Le combat n'est donc pas fini. Par exemple en 2017, un manifeste demande une réelle dépénalisation de l’avortement. Une loi du 15 octobre 2018 a récemment sorti l’avortement du code pénal. Toutefois elle a conservé les sanctions pénales à l’encontre des médecins et des femmes en cas de non-respect des conditions. L'avortement n'est donc toujours pas dépénalisé. Et plusieurs conditions infantilisantes qui restreignent le droit à disposer de son propre corps persistent malheureusement : * 12 semaines de grossesse maximum * délai de réflexion de 6 jours * évaluation par un·e médecin de la détermination de la femme (Le Soir) Il y a aussi quelques avancées : * suppression de "l’état de détresse" * abrogation de l’interdiction de la publicité * un·e médecin refusant de pratiquer l'IVG est obligé·e de renvoyer vers un·e autre médecin ou centre la pratiquant * condamnation si une personne tente d’empêcher une femme d’accéder à un établissement pratiquant des avortements (Le Soir) En 2019, une proposition de loi est présentée. Elle vise à réduire le délais de réflexion et autoriser l'IVG jusqu'à 18 semaines. Elle n'a malheureusement pas encore été votée au moment d'écrire ces lignes suite à différentes manœuvres politiques destinées à la postposer. Plus inquiétant, une proposition de loi demande que "l’enfant dont une femme est enceinte est présumé déjà né chaque fois que son intérêt l’exige". Au delà des risques sur le droit à l'avortement, cette proposition de loi fait prévaloir les droits du fœtus sur ceux de la femme qui le porte. (Les Grenades) L'expérience d'autres pays nous apprend que ce type de loi peut engendrer de graves conséquences pour la santé de la femme et va à l'encontre du droit à disposer de son propre corps : "Par exemple, un juge de Washington D.C. a imposé une césarienne à une femme de 27 ans en mauvaise santé, dans l’espoir de sauver son fœtus, tout en sachant que cette opération risquait de lui être fatale. Ni la mère ni l’enfant n’ont survécu." (Les Grenades) "En août 2014, une jeune femme dont la grossesse était consécutive à un viol, s’est vu interdire l’accès à l’avortement. En grève de la faim, elle a été réhydratée de force, puis a subi une césarienne à 25 semaines de grossesse pour lui ôter le fœtus à peine viable que les juges ont estimé en trop grand danger dans son utérus." (Les Grenades) Histoire de l'avortement en France En France, c'est en 1975 que l'avortement a été autorisé, soit 15 ans avant la Belgique. Le manifeste des 343 en 1971 puis le procès de Bobigny en 1972, ont tous les deux largement médiatisés le débat. Manifeste des 343 : 343 françaises on affirmé dans ce manifeste avoir avorté. Publié dans le Nouvel Observateur, elles s'exposaient à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement. Procès de Bobigny : procès d'une mineure victime d'un viol et des quatre femmes l'ayant aidée à avorter.La défense assurée par l'avocate Gisèle Halimi, eut un énorme retentissement. La loi Veil, du nom de Simone Veil - Ministre de la Santé à l'époque, fut votée en 1975 après un discours historique. >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement)

L'ACCÈS À L'AVORTEMENT DANS LE MONDE 42% des femmes n'ont pas accès à l'avortement dans leur pays. Près de la moitié des IVG (Interruptions Volontaires de Grossesse) pratiquées sont clandestines, et dont souvent dangereuses pour les femmes qui avortent. En Europe, Andorre, Malte et le Vatican interdisent encore complètement l'avortement. En Pologne, l’IVG est interdit sauf en cas de malformation grave du fœtus, de danger pour la mère ou de viol. En Irlande, l'avortement a récemment été autorisé. Aux Pays-Bas, il est possible d'avorter jusqu'à 22 semaines et en Angleterre jusqu'à 24 semaines. Aux États-Unis, Le lobby anti-avortement est extrêmement puissant. Le droit à l’avortement est presque inexistant dans plusieurs États. En Alabama par exemple depuis le 15 mai 2019, l’avortement est interdit même en cas de viol. Une exception existe, si la vie de la mère est en danger. Dans le Kentucky et le Mississippi les avortements sont interdits dès que les battements du cœur du fœtus sont détectables, soit environ à la sixième semaine de grossesse. (Le Monde) Les continents les plus restrictifs lorsqu'il s'agit d'autoriser l'avortement sont l'Afrique, l'Amérique latine et l'Asie. En Afrique, seules la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Cap-Vert et le Mozambique autorisent l'avortement. Il est illégal en Amérique latine, sauf à Cuba, au Guyana, en Uruguay et dans quelques régions mexicaines. Dans les pays où l’IVG est interdite, seules les femmes qui ont les moyens financiers peuvent se permettre d'aller à l'étranger ou de payer un médecin qui pratiquera l’IVG discrètement mais dans de bonnes conditions d’hygiène. Les femmes pauvres recourent alors à des IVG clandestines au risque d’y laisser leur vie. >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement)

IMG - INTERRUPTION MÉDICALE DE GROSSESSE Lorsqu'une malformation grave est détectée chez l'embryon ou le foetus ou que la vie de la maman est en danger, il est parfois conseillé d'interrompre la grossesse. On appelle cela l'interruption médicale de grossesse (IMG) ou avortement thérapeutique. Contrairement à l'IVG, dans la loi belge, l'IMG peut être pratiquée au-delà de la 12e semaine de grossesse. (Le Vif) L'interruption médicale de grossesse est souvent une lourde et difficile décision pour les parents. > Plus d'informations ici Attention, ce témoignage touchant provient de France. La législation belge sur le statut du fœtus est différente (livret de famille, acte de naissance sans vie, donner un prénom, etc.). >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement)

IVG ET COVID-19 “N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.” Simone de Beauvoir La pandémie du Covid-19 confirme une fois de plus cette phrase de Simone de Beauvoir. En effet, les droits sexuels et reproductifs des femmes sont remis en question un peu partout dans le monde. Source : FLCPFLe droit à l’avortement La pandémie actuelle a impacté directement les soins de santé et donc aussi les avortements. Il y avait moins de personnel, certain·e·s, malades restaient à la maison. Il y avait aussi moins de structures pratiquant les IVG – Interruptions Volontaires de Grossesses – puisque la majorité des hôpitaux ont fermé leurs cliniques de jour. (Les Grenades et RTBF) Toutefois en Belgique, contrairement à d'autres pays comme la France, la majorité des IVG sont pratiquées dans les plannings familiaux. Ceux-ci ont continué de répondre aux demandes urgentes, dont les interruptions volontaires de grossesse. Pour minimiser les contacts et diminuer les risques de contagions, des changements de protocoles pour la pratique des IVG ont été mis en place. « En général, nous pratiquons la méthode médicamenteuse [pilule abortive] jusqu’à 7 semaines dans les centres. La femme reçoit un médicament et peut le prendre à la maison. Nous avons reçu, notamment de l’hôpital d’Erasme, un nouveau protocole qui privilégierait cette méthode jusqu’à 10 semaines de grossesse, du fait de la crise actuelle. Chaque centre de planning va choisir son approche. Il faut savoir que plus on est avancée dans la grossesse, plus cette méthode est difficile psychologiquement pour les femmes. Certaines femmes, peu importe où elles en sont dans leur grossesse, vont de toute façon préférer la méthode par aspiration » Caroline Watillon, chargée de mission à la FLCPF. Propos recueillis par Camille Wernaers dans Les Grenades Pendant le confinement, certains plannings ont remarqué que les femmes arrivaient parfois avec des grossesses plus avancées et plus proches du délais légal de 12 semaines pour une IVG. Pourquoi ? Parce qu’il était plus difficile pour elles de contacter et de se rendre vers les structures pratiquant des IVG. De plus, un personne présentant des symptômes du Covid-19 risquait aussi que sont IVG soit reportée avec le danger de se retrouver hors délais. (Les Grenades et RTBF) >> Tu trouveras un centre de planning familial près de chez toi via ce lien : www.loveattitude.be/centres-de-planning (les centres en bleus pratiquent l'avortement) En France, pour ces différentes raisons un amendement visant à allonger le délai légal de l’IVG a été présenté au Sénat. Il a malheureusement été rejeté. (L’Express) Aux États-Unis, le droit à l’avortement est presque inexistant dans plusieurs États. En Alabama par exemple depuis le 15 mai 2019, l’avortement est interdit même en cas de viol. Une exception existe, si la vie de la mère est en danger. Dans le Kentucky et le Mississippi les avortements sont interdits dès que les battements du cœur du fœtus sont détectables, soit environ à la sixième semaine de grossesse. (Le Monde) Le lobby anti-avortement, extrêmement puissant au États-Unis, a donc vu dans le crise du Covid-19 une opportunité pour encore restreindre le droit des femmes. Les gouverneurs du Texas et de l’Ohio ont ainsi classifié les interruptions volontaires de grossesse parmi les interventions médicales non essentielles qui doivent être reportées. Seules les grossesses où la vie de la mère est en danger pourront ainsi être interrompues. (Slate)

ntroduction

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Dans notre société, lorsqu'on parle de parentalité on pense vite aux schémas traditionnels : une maman et un papa. Pourtant, il existe tout une variété de familles : monoparentales, homoparentales, hétéroparentales, adoptives, etc.Un nombre important de familles reproduit encore aujourd'hui l'investissement prépondérant des femmes dans la parentalité. Une étude de 2015 de l'Institut pour l'Égalité des Femmes et des Hommes a calculé qu'en Belgique les femmes consacrent encore deux fois plus de temps que les hommes aux soins des enfants et à l’éducation. Et que le temps consacré par les hommes aux tâches ménagères n'a presque pas changé ces dernières années. Infor Jeunes Laeken, déconstruit dans ce webddoc différents stéréotypes sur la parentalité en abordant l'assignation à la maternité, le souhait de ne pas avoir d'enfant ou de regretter d'en avoir eu, l'infertilité et les injonctions lors des grossesses.

Texte à implanté

Source : igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/95_-_genre_et_emploi_du_temps_fr.pdf

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arentalité choisie

· Homoparentalité

Homoparentalité L’homoparentalité, c’est une famille dont les parents ont le même sexe et élèvent un ou plusieurs enfants. Il existe beaucoup de manières différentes d’être parents aujourd’hui tout en étant homosexuel·le. Les enfants peuvent venir d’une union hétérosexuelle précédente, d’une adoption, d’une procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui, la coparentalité et l’accueil d’enfants en difficultés. En Belgique, l’adoption pour les couples homosexuels est autorisée depuis 2006. L’adoption est un processus long et souvent difficile, d’autant plus pour les personnes homosexuelles souvent victimes de discriminations en Belgique ou pour des adoptions à l’étranger.

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· Mère ou père, on le devient ou on l'est ?

Écrire sous-titres FR dernière vidéo MÈRE OU PÈRE ON LE DEVIENT OU ON L’EST ? Quand devient-on parent ? Pour certain·e·s ça commence avant la conception ou lorsque le test de grossesse est positif. D’autres se sentiront père ou mère à l’accouchement ou même quelques mois après la naissance. Chacun·e son rythme. Être parent, c’est un apprentissage de tous les jours. Chaque étape de la vie de l’enfant apporte de nouveaux questionnements, inquiétudes et joies. Les premiers mois sont intenses en découvertes, fatigue, chamboulement de vie, tâches ménagères, etc. Chaque parent tisse un lien différent avec son enfant, en fonction du temps investi, de la personnalité du parent et de l’enfant, de sa situation émotionnelle, etc.

· Monoparentalité

Monoparentalité Une famille sur 5 est une famille monoparentale et dans la plupart des cas, c’est la mère qui est cheffe de famille. Étant la seule personne en charge des enfants, cela engendre une forte charge de travail pour la/le parent. Les familles monoparentales ont aussi une plus lourde charge financière puisque les dépenses de la familles ne sont supportées que par un·e adulte.

· Adoption

Adoption En 2018, en Belgique, près de 800 couples ou personnes individuelles ont introduit une demande pour une première adoption extra-familiale. La même année, 134 adoptions étrangères extra-familales ont été validées et 49 internes à la Belgique. (justice.belgium.be) Il y a donc beaucoup de personnes qui souhaitent adopter mais peu qui y parviennent. L’adoption est un parcours difficile qui dure souvent plusieurs années, et ce d’autant plus pour les couples homosexuels. Une grande partie des couples souhaitant adopter le font parce qu’elles et ils ne parviennent pas à avoir d'enfant de manière traditionnelle. >> Regarder la vidéo de la RTBF "Lenteurs dans le processus d'adoption" Confier un enfant à l'adoption Lorsqu'une femme est confrontée à une grossesse non désirée, une option est de porter la grossesse à terme et d'ensuite confier l'enfant à l'adoption. Si tu souhaites confier ton enfant à l'adoption ou que tu y penses, l'ONE - Office de la Naissance et de l'Enfance - peut t'aider dans cette démarche ( 02 538 59 99 ou one.adoption@one.be). Un·e travailleuse·eur psychosocial pourra alors te rencontrer seule ou avec ton partenaire pour t'accompagner et si tu en a besoin réfléchir à la meilleure solution pour toi et l'enfant et t'aider à y voir plus clair. Après la naissance de l'enfant, il faudra attendre 2 mois pour finaliser le consentement à l'adoption. Pendant ce temps, l'enfant sera placé en pouponnière ou en famille d'accueil. Tu pourras le ou la visiter pendant cette période.Après cette période, tu pourras signer un consentement à l'adoption devant un notaire ou un juge de paix. La procédure d'adoption sera alors lancée et l'enfant pourra rapidement vivre dans son nouveau foyer. L'adoption est un changement de filiation, complet et définitif, qui prend effet par jugement et se clôture par l'inscription à l'état civil du nouveau nom de l'enfant. (ONE) Tu songes à confier un enfant à l'adoption ? Ou tu envisages d'adopter un enfant ? --> N'hésitez pas à contacter le service d'adoption de l'ONE : 02 538 59 99 ou one.adoption@one.be

· Congé de paternité, maternité, parentalité

Congés de paternité, de maternité et parentaux Écrire sous-titres FR dernière vidéo Le congé de paternité En Belgique, les pères ou les deuxièmes mamans (dans les famille homoparentales) ont droit à 10 jours de congés payés. Ils ne sont pas obligatoires, peuvent être pris en plusieurs fois et être étalés sur 4 mois. (RTBF) 10 jours, c’est peu pour accueillir un enfant, s’en occuper et tisser des liens qui dureront toute une vie. Selon la Ligue des Familles, 6 pères sur 10 souhaiteraient voir le congé de paternité augmenté à 15 semaines. (RTBF) En France et en Belgique, plusieurs pétitions et demandes ont été faites pour allonger le congé de paternité. Le congé de maternité En Belgique, les femmes ont droit à un congé de maternité de 15 semaines dont une semaine avant l’accouchement. En cas de naissance multiple, le congé de maternité atteint 17 à 19 semaines. (Plus d’informations ici) Jusqu’à il y a peu, si une mère était en congé maladie pendant les 6 semaines précédant l’accouchement, elle voyait son congé de maternité (post-natal) raccourci. En mai 2020, une proposition de loi préservant le repos d’accouchement a été adoptée. Elle permet aux femmes en congé de maladie ou en chômage temporaire avant l’accouchement de bénéficier aussi des 14 semaines de congé de maternité. Sources : EmmaClit Découvre ici la B.D. de la dessinatrice Emma sur la congé de maternité. Elle explique en quoi ce congé n’est pas reposant mais un moment indispensable pour se remettre de l’accouchement et s’occuper d’un nouveau-né qui demande des soins et une attention constante. Bien que cette période est vécue comme privilégiée et heureuse (c'est souvent là que les premiers liens se tissent), elle est couplée à des bouleversements hormonaux, des changements de vie radicaux et d'un manque de sommeil profond. Certaines mamans parlent aussi d'un sentiment de solitude car le père retourne travailler très rapidement. En effet, le congé de paternité n'est que de 10 jours et n'est pas obligatoire. Les congés parentaux et crédit-temps Le congé parental est une interruption de carrière complète (à temps plein) ou temps partiel (mi-temps, 1/5e ou 1/10e temps) afin de s’occuper de ses enfants (de moins de 12 ans). En cas d’interruption complète, le parent a droit à 4 mois de congé parental. Durant ce congé , une petite allocation est payée mensuellement par l’ONEM. (ONEM) Le crédit-temps avec motif de soins au profit de son/ses enfant(s) de moins de 8 ans est une autre interruption de carrière de maximum 51 mois. (ONEM) Ces interruptions de carrière ont des conditions spécifiques que tu trouveras sur le site de l’ONEM : congé parental et crédit temps avec motif). Encore aujourd’hui, ce sont les femmes qui sont les plus nombreuses à interrompre leur carrière pour s’occuper des enfants. De plus, les femmes prennent plus souvent des congés parentaux temps plein, alors que les hommes réduisent leur temps de travail d’un cinquième temps. (Ibsa) Source Ibsa

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térilisation

· Forcée (question de genre et racisme)

Stérilisation forcée Allemagne, Canada, États-Unis, France, Inde, Japon, Pérou, Suède, Suisse, Roumanie, Corée du Nord, France, Hongrie, République tchèque et Slovaquie, Chine et Israël - qu’est-ce que ces pays ont en commun ? La stérilisation forcée, principalement de femmes. Historiquement ces stérilisations forcées sont souvent faites pour des raisons racistes et validistes (discrimination contre les personnes vivant avec un handicap), comme dans le cas des stérilisations par la France à la Réunion. Chez les hommes, la vasectomie est une opération d’une dizaine de minutes. Pour les femmes, la procédure est un peu plus invasive. Pourtant, ce sont les femmes qui sont le plus souvent victimes de stérilisation forcée. Pourquoi ? Une des raisons, est que depuis des centaines d'années, l'État a régulé le corps des femmes en ce qui concerne la prise de contraception, l'avortement et même les relations conjugales. En effet, jusqu’à il y a peu le viol conjugal était considéré comme légal jusqu'en 1990 en Belgique. La Belgique aussi a pratiqué la stérilisation forcée et ce jusque dans les années 2010. En effet, ce n’est qu’en 2018 que les personnes trans ont pu modifier officiellement leur enregistrement du sexe et leur prénom sans conditions médicales. Auparavant, elles et ils étaient obligé·e·s de rencontrer une psychiatre et d’être stérilisées. (RTBF)

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· Volontaire (question de genre)

Stérilisation Volontaire Lorsqu’une personne ne souhaite pas ou plus d’enfant, elle peut choisir la stérilisation, aussi appelée contraception définitive. Cette décision est souvent critiquée par la société, surtout pour les femmes. Certaines ont d’ailleurs des difficultés à trouver un·e gynécologue qui accepte de pratiquer l'opération de ligature des trompes, pourtant tout à fait légale. « En Belgique, il y a très peu de gynécologues qui acceptent d’opérer en dessous de 35 ans. Moi, j’ai 25 ans et deux enfants. Mais ma gynéco est contre, alors que, pour des raisons médicales, je ne peux pas prendre de contraceptif hormonal et que mon corps rejette le stérilet. Elle m’a demandé d’attendre. Mais pourquoi perdre tout ce temps et risquer une grossesse que je ne veux pas ? » Témoignage de Belinda recueilli par Charline Cauchie - RTBF “On est vraiment dans le contrôle du corps et dans cette vision de la femme incapable de réfléchir par elle-même. Il se passe la même chose dans le suivi de grossesse : les médecins n’expliquent rien parce qu’ils partent du principe que c’est inutile. Ils excluent les femmes des décisions sur leur propre corps “ Témoignage de Miriam recueilli par Charline Cauchie - RTBF Chez les hommes, la vasectomie est une opération d’une dizaine de minutes qui consiste à sectionner ou bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes. Pour les femmes, la procédure est un peu plus invasive. C’est la ligature des trompes. Les trompes sont alors sectionnées, ligaturées ou obstruées. En Belgique, selon l’INAMI, les vasectomies auraient augmenté de 16,5% entre 2006 et 2016 tandis que les ligatures seraient en baisse. Un signe de changement dans la charge de la contraception ?

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ssignation à la maternité,voire à la paternité

· Ne pas avoir envie d'enfant

Ne pas avoir envie d’enfant - “Child Free” par choix Contrairement aux idées reçues, qu’on soit femme ou homme, on peut s’accomplir et être épanoui·e sans être parent. Étonnamment, ce choix personnel engendre de nombreuses critiques. La plus répandue est de catégoriser ces personnes en tant qu'égoïstes. Une critique sans fondement, à laquelle elles et ils répondent en disant, que vouloir un·e enfant est tout aussi égoïste. Les femmes sont particulièrement critiquées pour ce choix très personnel. La plupart s’entendent dire qu’elles changeront d’avis lorsque l’horloge biologique sonnera. Une idée fausse qui décrédibilise leur parole et leurs convictions. On ne devient pas femme en étant mère, ni homme en étant père. De plus, certaines études démontraient que “les femmes non mariées et sans enfant sont le sous-groupe le plus heureux de la population. Elles sont également plus susceptibles de vivre plus longtemps que les femmes mariées et/ou qui ont des enfants.” (Le Vif) Ce sujet étant encore controversé, la majorité des émissions qui traitent du choix de ne pas avoir d’enfant est empreinte de préjugés. Nous choisissons de les partager car elles apportent néanmoins des informations et des témoignages intéressants.

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· Introduction

Assignation à la maternité, voir la paternité - Introduction Dans notre société, certains chemins sont bien tracés. Après avoir quitté l’école, on commence à travailler pour ensuite se marier et avoir des enfants. Lorsque l’on interroge à ce sujet, beaucoup expriment l’envie de répéter ces cheminements traditionnels et pensent qu’ils leur apporteront le bonheur. D’ailleurs, ne dit-on pas “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant” ? Ce mythe de l’âme sœur qui nous rendra heureuse·eux ne passe pas toujours le test de la réalité vu que près d’un mariage sur deux se termine par un divorce. Certaines personnes ne se marient tout en étant en couple, d'autres se marient à plusieurs reprises, sont en couple libre ou polyamoureuses·eux. On peut aussi être heureuse·eux ou malheureuse·eux avec ou sans enfant. Certaines études montrent même que les personnes qui ne sont pas mariées et n’ont pas d’enfant sont en moyenne plus heureuses, surtout les femmes. (Le Vif) Ces personnes qui sortent des injonctions établies par la société peuvent nous faire réfléchir sur nos propres souhaits et vies futures. Ai-je vraiment envie d’un enfant ? Pourquoi ? Pourrais-je être épanoui·e sans enfant ?

· Horloge biologique

Horloge biologique L’horloge biologique regroupe tout un ensemble de mécanismes biologiques qui rythment l'activité de l'organisme tels que le sommeil et la sensation de faim. (Larousse) Les femmes ressentent-t-elles un désir biologique plus fort à être mères au fur et à mesure des années ? Ni les femmes ni les hommes ne naissent avec l’obligation naturelle d’être mères ou pères. Ce sentiment d'obligation est conditionné par notre société. Dans la séries Friends des années 90, Rachel souhaite se marier puis avoir un enfant, le schéma traditionnel valorisé dans notre société. Schéma dont elle se détournera d’ailleurs puisqu’elle aura un enfant avec Ross, sans être en couple. Jennifer Aniston, l’actrice qui joue le rôle de Rachel n’a pas d’enfant. Il y a quelques années, elle a dénoncé la pression de la société vis à vis de la maternité et sur le corps des femmes en général. “Ce dernier mois m’a montré à quel point les femmes étaient évaluées en fonction de leur statut d’épouse ou de mère. Tous ces moyens mis en place par la presse pour découvrir si je suis enceinte ou non, et ce pour la millième fois, montre bien à quel point on croit encore que les femmes sont incomplètes ou qu’elles ne peuvent pas être heureuses si elles ne sont pas mariées ou si elles n’ont pas d’enfants. Voilà ce que je pense réellement : les femmes sont complètes, mariées ou non, mères ou non. Nous avons le droit de décider pour nous même de ce qui est beau quand il s’agit de notre corps.” Marie Claire - Texte original ici

· Regretter d'être parent

Regretter d’être parent “On dit souvent aux femmes qui ne veulent pas d’enfants qu’elles « regretteront ». Oui, peut-être. Mais on peut aussi regretter d’avoir fait un enfant. C’est important de le savoir, d’en parler, aussi pour légitimer la voix de celles qui ne veulent pas d’enfant et qui sont trop souvent infantilisées. Non, toutes les femmes ne sont pas « faites pour être mères » ! Et on peut même vouloir un enfant, et regretter après coup de l’avoir fait ! L’arrivée d’un enfant est un bouleversement inimaginable…” (Rockie) Le regret d’avoir eu des enfants, voilà un gros tabou de notre société. Certain·e·s regrettent le temps de quelques heures ou quelques semaines, d’autres tout au long de leur vie. En Allemagne, 20% des parents ne se relancerait pas dans l’aventure si c’était à refaire, mais cela ne s’arrête pas outre-Rhin. En Israël, Orna Donath, sociologue, a interviewé 23 femmes âgées de 25 à 75 ans qui regrettent d’être mère. (Libération) “Certaines ont l’impression qu’elles ne pourront plus jamais être insouciantes, même lorsque les enfants auront quitté la maison. Beaucoup regrettent d’avoir perdu leur vie antérieure. Lorsqu’elles pensent à la période avant l’accouchement, elle leur semble plus riche, plus satisfaisante. Avec un enfant, tu cesses tout simplement d’exister… Ces mères aiment leurs enfants. Mais elles détestent être mère.” Propos d’Orna Donath recueillis par Nathalie Versieux Libération Étonnamment, nous n'avons trouvé aucun témoignages d'homme regrettant d'avoir des enfants. Nous voyons plusieurs explications à cela : * la société fait poser la majeure partie de la charge parentale sur les femmes, elles ont donc plus de chance de le regretter * la plupart des familles monoparentales sont composées d'une mère. Il semblerait donc qu'une porte de sortie soit plus possible pour les hommes que pour les femmes dans la responsabilité de la parentalité. D’autres témoignages > Podcast : J’aime ma fille mais je regrette d’être devenue mère Témoignages de femmes n’aimant pas être enceintes

· Politiques natalistes

Politiques Natalistes Partout en Europe la natalité baisse. Aucun pays Européen n'atteint le seuil de renouvellement des générations : 2,1 enfant par famille. Les taux de fertilité sont les plus bas dans le sud (Italie, Espagne, Portugale et Grèce). En Europe de l'Est aussi il y a une diminution du nombre d'enfants par famille. L'émigration accentue la diminution de la population. (Arte) Plusieurs politiques publiques ont été mises en place pour agir sur les naissances. Ces politiques natalistes ont un impact fort sur les femmes. Tout d'abord parce que c'est elles qui s'occupent principalement des enfants et qui voient donc leur charge de travail augmenter. Elles voient aussi leurs droits diminuer : * pression pour le retour des femmes vers le foyer * restriction des avortements * pressions lors d'infertilité du couple Toutefois, malgré ces politiques natalistes, on s'attend à ce que la taille des populations européennes continue à diminuer car il y a de moins en moins de femmes en âge de procréer. Est-ce si grave si la population diminue ? Un des plus gros problèmes auxquels les pays peuvent faire face, c'est une pénurie de main d'oeuvre. Pourtant, il existe plusieurs moyens d'y remédier : * autoriser plus d'immigration * diminuer les charges d'éducations des enfants pour permettre aux mères d'être plus nombreuses sur le marché du travail, si elles le souhaitent * faciliter l'accès des personnes pensionnées qui souhaitent encore travailler Hongrie C'est dans les années 60 que la Hongrie a commencé à mettre place des politiques natalistes. En 40 ans, elle a perdu 1/10e de sa population en 40 ans. Depuis l'arrivée au pouvoir de Viktor Orban, raciste, homophobe et nationaliste, il y a un véritable effort nataliste. Il a aussi intégrer "la famille comme base de la survie de la nation". 5% de son PIB est dédié aux politiques natalistes, via des spots publicitaires, mesures en faveurs des familles nombreuses par exemple : * Exonération à vie de l’impôt sur le revenu pour les mères de 4 enfants * Prêt immobilier de 30.000 euros remboursé par l’État pour les familles nombreuses Parallèlement, un lourd danger pèse également sur le droit à l'avortement dans le pays. Des campagnes publicitaires anti-avortement ont été lancées à travers tout le pays. Les cliniques le pratiquant sont intimidées par des enquêtes sur leurs activités, l'état finance des organisations anti-avortement ou s'engageant à ne plus le pratiquer. Cette politique nataliste est aussi élitiste puisqu'elle ne favorise pas les familles les plus pauvres, mais celles qui peuvent se permettre d'acheter un bien immobilier. Cette politique nataliste agressive est aussi mise en place pour ne pas recourir à l'immigration pour des raisons racistes et nationalistes. (Arte) Allemagne L’Allemagne a récemment vu son taux de natalité augmenté suite à des politiques natalistes permettant aux femmes et aux hommes de prendre de longs congés (1 an) de maternité et de paternité. Toutefois, ces politiques sont a double tranchant. Une forte pression est mise sur les parents et surtout sur les mères pour s'occuper exclusivement de leur enfants : "En Allemagne, la mère d’un nourrisson apprend de son pédiatre que, pour le bien de son enfant, elle devra l’allaiter exclusivement pendant six mois, le faire dormir dans son lit pour le rassurer, lui préparer elle-même ses purées de carottes bio… Difficile d’envisager un mode de garde hors de la maison avant 3 ans, et en aucun cas avant 1 an, sans quoi le bébé risque un traumatisme irréversible… [...] Qu’une femme ne respecte pas ce code non écrit de la maternité, en travaillant par exemple à temps plein lorsque ses enfants sont en bas âge : elle se verra affublée du sobriquet de «mère corbeau» (Rabenmutter), terme de désapprobation typiquement germanique." (Libération) L'immigration aussi a eu un impact fort sur l'augmentation des taux de natalité. Essentielle pour compenser la baisse de la natalité. Toutefois, le taux de renouvellement de la population est toujours loin d'être atteint. Source : France 24 Sources : Axelles, Arte et Nouvel Obs

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· Fascisme et reproduction

Fascisme et reproduction Chez Infor Jeunes Laeken, nous considérons que le fascisme inclus 3 dictatures : * le régime fasciste sous Mussolini en Italie (1925-1943) * le régime nazi sous Hitler en Allemagne (1933-1945) * le franquisme sous Franco en Espagne (1938-1975) Ces 3 dictatures ont en commun une régression des droits des femmes et de leur droits à disposer de leur corps. Relayée à la sphère familiale, leur but premier était de procréer. En Allemagne Nazie Les femmes étaient cantonnées dans un rôles de mère et d'épouse, responsables de l'éducation des enfants et du foyer. L'adage « Kinder, Küche, Kirche » ( « Les enfants, la cuisine et l'église » ) était l'idéal féminin. Les femmes mariées étaient par exemple encouragées à mettre au monde au moins 4 enfants. Celles faisant plus de 4 enfants recevaient la Croix d'honneur de la mère allemande. L'avortement était interdit et l'on enquêtait sur la véracité des fausses-couches. Les femmes furent progressivement exclues de tout poste à responsabilité en politiques, à l'université et dans les professions médicales. Dès 1933, les programmes scolaires des filles furent modifiés, remplaçant les sciences et le latin par les langues et l'enseignement ménager. La plupart des associations de femmes furent dissoutes et disparurent. A partir de 1936 et de manière plus marquée pendant la guerre, un léger revirement eu lieu. Les femmes furent encouragées à travailler pour contribuer à l'économie du pays et puis à l'effort de guerre. Franquisme en Espagne L'Espagne était un des pays les plus avancés en terme d'égalité femmes-hommes avant l'arrivée du Franquisme. Les femmes pouvaient par exemple être reines, la plus connue était Isabelle la Catholique. (Cairn) Lors de la dictature, les femmes mariées n'eurent pas le droit de travailler jusqu'en 1959, elles ne pouvaient pas non plus ouvrir un compte en banque. Le père était le propriétaire légal des enfants. La contraception était interdite et l'avortement était puni de lourdes peines de prison. (Matilda) A l'école la mixité était bannie. Les filles et les garçons recevaient une éducation différentes. Les garçons, une éducation qui les préparait au travail. Les filles étaient préparées à devenir des épouses dociles et des mères de familles nombreuses. (Matilda)

Texte à implanté

· Instinct maternel & paternel

Instinct maternel et paternel Le lien maternel - ou paternel - avec son enfant n’est pas inné. Certain·e·s le ressentent directement après l'accouchement, pour d’autres il se tisse petit à petit. Plusieurs études montrent que le lien avec l’enfant se crée surtout par la présence et l’interaction avec elle ou lui. Le mythe de l’instinct maternel est bien ancré dans notre société. On croit à tort que les femmes s'occupent instinctivement mieux des enfants ou que pour être une vraie femme il faut devenir mère. Ce mythe ne se vérifie ni dans le règne animal ou plusieurs espèce mangent ou abandonnent leur progéniture, ni dans l’histoire humaine (voir plus bas). (Cemea) Par contre, un véritable apprentissage est mis en place pour apprendre aux filles à s’occuper des enfants. Dans la littérature et les manuels scolaires, les chansons, les films, etc. Mais aussi dans nos jeux avec les enfants. On aura par exemple plus facilement tendance à donner une poupée à une petite fille. Plus tard, c'est par le congé de maternité beaucoup plus long que le congé de paternité que les femmes apprendront une nouvelle fois à être mère. Histoire de l’instinct et de l’amour maternel Le concept d’amour maternel n’arrive qu’au 18e siècle, celui d’instinct maternel n'apparaît qu’au 19e siècle. Assez tardivement donc et dans un contexte bien particulier : la dépopulation devient une préoccupation récurrente. (Cemea) Avant cela, il semble être peu existant. Les infanticides et abandons, ventes ou mises en nourrices sont fréquents et perdurent jusqu'au début de la 1er guerre mondiale. Par exemple, à Rome, pendant les 3 premiers siècles de notre ère, le taux d’abandons oscillait entre 20% et 40%. (Cemea) En 1780 à Paris, sur 21.000 naissances, 19.000 quittent le domicile pour vivre chez une nourrice mercenaire. 10-15% meurent lors du voyage, beaucoup d’autres décèdent avant de revenir à la maison vers 4 ans en moyenne. Pendant ces 4 années, les poupon·ne·s ne voient presque jamais leur parents qui cherchent peu de nouvelles de leur progéniture. (Badinter) Les nourrices payées d'un salaire de misère s’éloignaient souvent des enfants en journée pour travailler aux champs. Pendant ce temps, les nourrissons étaient abandonné·e·s à elles/eux-même : gisant dans leurs excréments parfois pendant plusieurs semaines, emmailloté·e·s sans pouvoir bouger et drogué·e·s. Souvent le lait venait à manquer. Pas étonnant donc qu'au 17e et 18e siècle la mortalité des enfants de moins de 1 an était supérieure à 25%. (Badinter) “Ce n’est pas parce que les enfants mouraient comme des mouches que les mères [et les pères] s’intéressaient peu à eux. Mais c’est en grande partie parce qu’elles [et ils] ne s’intéressaient pas à eux qu’ils mouraient en si grand nombre.” (Badinter, p. 75) Source principale : Guide de Survie en Milieu Sexiste par Cemea et L’amour en plus d’Elisabeth Badinter.

térilité et Infertilité

· Techniques d'assistance médicale à la procréation (FIV, GPA, etc.)

Techniques d'assistance médicale à la procréation Dans cette vidéo l'émission La Maison Des Maternelles te présente différentes techniques d'assistance médicale à la procréation : * Insémination Artificielle * FIV - Fécondation In Vitro * FIV - ICSI - fécondation in vitro avec micro-injection Aujourd'hui encore, dans un couple hétérosexuel, même si c'est l'homme qui est peu fertile, ce sera la femme qui assumera la grande majorité du parcours d'assistance médicale à la procréation. C'est un parcours qui est souvent lourd, long et douloureux. (Slate) Gestation pour autruiEn Belgique, il y a un vide juridique entourant la gestation pour autrui (GPA). La pratique ni est ni interdite ni encadrée. Lorsqu’un enfant naît d’une GPA, ce sont les règles de l'adoption qui prévalent. La femme ayant porter l'enfant doit renoncer à ses droits et les parents "intentionnels" doivent introduire une procédure d’adoption. En Belgique les PMA ne peuvent pas être rémunérée, comme les dons d'organes.La GPA commerciale n'est pas acceptable car il s’agit de* marchandisation du corps des femmes* réduction de l’enfant à un « produit sur commande »* rapport de pouvoir croisant genre et vulnérabilité socio-économique entre « parents d’intention » et mère porteuse (Garance)

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· Stérilité et infertilité

Stérilité et Infertilité Un couple sur 5 consulte pour des difficultés à concevoir un enfant. (LMDM) Les raisons d'infertilités sont aussi nombreuses chez les femmes que chez les hommes. Pourtant historiquement et encore aujourd'hui, c'est principalement la femme que l'on a tendance à blâmer. «Les gens étaient persuadés que c'était moi, comme si, en raison de mon âge, j'étais un peu périmée. Une dame m'a dit: “Faut pas attendre, c'est normal que ça ne fonctionne pas.”» Propos recueillis par Daphnée Leportois (Slate) «Dans les milieux conservateurs et la France rurale, les stéréotypes sont encore très forts, développe la chercheuse en sociologie. Il y a un tabou autour de l'infertilité masculine, qui est liée à l'impuissance. L'homme étant supposément là pour engendrer, les couples préfèrent parfois faire comme si c'était la femme qui était infertile. Les femmes trouvent ça injuste, mais se disent que c'est le prix à payer pour avoir un enfant.» Propos recueillis par Daphnée Leportois (Slate) «Une femme qui avait fait une FIV ICSI et pour qui l'embryon ne s'était pas implanté s'était entendu dire: “Vous êtes une mauvaise répondante.”» Propos recueillis par Daphnée Leportois (Slate) Plusieurs médecins auront d'ailleurs tendance à d'abord faire des examens chez la femme avant l'homme alors que les examens menés chez les femmes sont plus invasifs qu'un spermogramme (examen chez l'homme). (Slate) Il existe une différence entre infertilité et stérilité. * Infertilité : avoir un retard dans la conception. 80% des couples hétérosexuels parviennent au final à concevoir un enfant. * Stérilité : impossibilité de concevoir (LMDM) L'infertilité peut être très éprouvante pour une femme comme pour un hommes. Voici quelques témoignages. L'humoriste Thomas Wiesel parle avec humour de stérilité. Pour cette raison, nous souhaitions partager cette vidéo avec vous. Toutefois, nous ne cautionnons pas le renforcement des stéréotypes racistes qu'elle véhicule. Déclin de la fertilité avec l'âge Les femmes comme les hommes sont moins fertiles au fur et à mesure des années. C’est à dire que leur chance de concevoir un enfant diminue. Nous ne sommes pas toutes et tous égaux face à cette baisse de la fertilité. A 30 ans, les risques de ne pas parvenir à concevoir un enfant sont de 8 %. Ils passent de 15 % à 35 ans et 36 % à 40 ans. Contrairement aux idées reçues, près de 2 femmes sur 3 peuvent donc encore concevoir un enfant à 40 ans. (Ined) Les chances pour les hommes de concevoir un enfant dans les six mois baissent en moyenne de 2 % chaque année à partir de 25 ans. (Doctissimo)

· Fausses couches

Fausses couches 50% des femmes font une fausse couche au cours de leur vie. 2% connaît des fausses couches à répétition (à partir de 3 consécutives). La fausse couche est un arrêt naturel de la grossesse. La majorité des fausses couches se produit au début de la grossesse, durant les 12 premières semaines. La plupart du temps, on ne trouve pas la cause des fausses couches. Souvent, ce sont des fœtus avec des anomalies, par exemple chromosomiques. Les fausses couches peuvent avoir un impact psychologique important. Selon une étude “près d’une personne sur trois ayant vécu une fausse couche avant douze semaines de grossesse, ou ayant subi une grossesse extra-utérine (lorsque l’embryon s’implante en dehors de l’utérus), se trouverait dans un état de stress post-traumatique pouvant perdurer jusqu’à neuf mois.” (Le Monde) Des symptômes d’anxiété, des dépressions apparaissent aussi fréquemment. (Le Monde)

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rossesse & accouchement

· Baby blues et baby clash

Baby blues et baby clash Baby blues 80% des femmes traversent une période de tristesse, de fatigue, de doute, d’anxiété et de changements fréquents d’humeur, durant quelques jours ou semaines après l’accouchement. Ce baby blues est provoqué par une chute brutale des hormones liées à l’accouchement et à la montée de lait. (La maison des maternelles) Beaucoup ressentiront aussi du bonheur et un soulagement, pouvant parfois aller jusqu’à l’euphorie. (LMDM) Un accouchement difficile, des violences obstétricales et un manque de sommeil favorisent le risque et l’intensité du baby blues. Lorsqu'il perdure sur plusieurs mois, la mère entre alors dans une dépression du post-partum qui touche 15 à 20% des femmes. N’hésite pas à consulter un·e généraliste, sage-femme, gynécologue ou psychologue si c'est ton cas. >> Les Centres de Planning Familial sont aussi la pour t'aider : www.loveattitude.be/centres-de-planning/ Le parent n’ayant pas porté l’enfant peut parfois aussi souffrir de dépression post-natale. Baby clash L’arrivée d’un nouveau né est souvent un bouleversement pour les parents. Leurs réalités changent, la balance des tâches ménagère vole souvent en éclat, manque de sommeil, etc. Pour les couples ces changements profonds sont souvent accompagnés de tensions. Beaucoup de couples trouvent alors un nouvel équilibre, certains (1 sur 4) se sépareront dans l’année de l’arrivée d’un enfant. (LMDM)

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· Mères adolescentes

Mères Adolescentes Certaines personnes deviennent parents avant d'être devenu adultes. Voici quelques témoignages de femmes ayant été mère à l'adolescence.

· Violences obstétricales

Violences gynécologiques et obstétricales Médiatisés en Europe francophone grâce à Marie-Hélène Lahaye dans son Blog Marie accouche là, la B.D. de Emma et le documentaire d’Ovidie “Tu enfanteras dans la douleur”, c’est en Amérique Latine que les premiers questionnements ont eu lieu. Les violences obstétricales et gynécologiques sont définies comme “tout comportement, acte, omission ou abstention commis par le personnel de santé, qui n’est pas justifié médicalement et/ou qui est effectué sans le consentement libre et éclairé de la femme enceinte, de la parturiente” et la femme ayant une consultation gynécologique. (Marie accouche là). Exemples de violences obstétricales Épisiotomies non nécessaires Une épisiotomie est l’incision (entaille) d’une partie du sexe de la femme, au moment de l’accouchement pour faciliter la sortie du bébé. Il arrive souvent qu’une épisiotomie ne soit pas nécessaire lors d’un accouchement mais qu’elle soit tout de même pratiquée. Pourquoi ?

  • Parce que certain·e·s gynécologues se basent sur de fausses croyances selon lesquelles les épisiotomies préviennent les déchirures spontanées qui arrivent fréquemment lors d’un accouchement. Pourtant une déchirure spontanée guérira en général plus rapidement qu’une coupure nette suite à une épisiotomie.
  • Parce que certain·e·s gynécologues souhaitent accélérer l’accouchement non pour le bien être de la parturiente (femme en train d’accoucher) ou du bébé mais pour des raisons de place dans l’hôpital ou de temps de travail de la/du médecin.
Ces épisiotomies non nécessaires ne devraient pas arriver. De plus, avant tout acte médical, y compris une épisiotomie, il est crucial que la patiente ait donné son accord. Ce qui n’est pas toujours le cas. Points du mari Lorsque l’on recoud le sexe d’une femme après une épisiotomie, certain·e·s gynécologues font un point de suture supplémentaire pour que l’entrée du vagin soit plus serré. L’objectif étant de favoriser le plaisir des partenaires sexuels futurs de la femme. Cette pratique engendre souvent des douleurs sur le long terme. Elle fait donc passer le plaisir des hommes avant la douleur des femmes. Césarienne à vif Une césarienne est une intervention chirurgicale lors de l’accouchement qui consiste à couper le bas du ventre et l’utérus d’une femme enceinte pour en extraire le bébé. Cette pratique se fait normalement sous anesthésie, comme toutes les chirurgies. Toutefois, lors de certains accouchements, les césariennes se font sans anesthésie. Pourquoi ?
  • Parce que l’anesthésie n’a pas fonctionné et le personnel de santé n’écoute pas la parole de la femme qui exprime leur douleur.
  • La/le gynécologue considère que l’urgence est telle, souvent pour la survie de l’enfant, qu’il n’y a pas de temps pour une anesthésie. Toutefois, la notion d’urgence change d’un·e gynécologue à l’autre. Cette torture est donc souvent non justifiée.
Touché vaginal sur patientes endormies Dans certains hôpitaux, les femmes sous anesthésie générale pour des opérations non liées à la gynécologie subissent sans le savoir des touchés vaginaux afin de former les étudiant·e·s en médecine. Cette pratique est assimilée à un viol puisque les patientes ne donnent pas leur consentement à cette pénétration. Moquerie ou manque d’écoute face aux douleurs Beaucoup de témoignages convergent dénonçant des moqueries ou de l'indifférence face aux douleurs des femmes dans différentes situations : accouchement, biopsie du col de l’utérus, douleurs chroniques, etc. Notre société transmet l’idée fausse que les femmes ont plus vite mal et l’expriment plus que les hommes. Ces stéréotypes ont des conséquences graves sur la santé des femmes et engendrent parfois de mauvais diagnostics. Par exemple, les femmes ayant de l’endométriose en sont souvent victimes. L’endométriose est une maladie souvent chronique où les tissus qui tapissent normalement l'utérus se développent en dehors de ce dernier et provoque des douleurs gynécologiques. Il existe beaucoup d’autres violences obstétricales et gynécologiques. Bien que la communauté des gynécologues est encore frileuses, des changements s’opèrent. Les taux d’épisiotomie diminuent, la norme de l’accouchement en position allongée est petit à petit remise en question, etc. > VIDEO - RTBF : Quand l'accouchement vire aux violences obstétricales Des périodes de crises telle que la pandémie Covid19 font régresser ces avancées. > Lisez notre article sur le sujet.

· Sexualité

Sexualité pendant et après la grossesse Pendant la Grossesse Bonne nouvelle, une femme enceinte peut avoir des rapports sexuels. Ce n’est ni mauvais pour la maman, ni pour le bébé, excepté contre indication de la ou du gynécologue. Certaines personnes ont peur de faire mal au bébé lorsqu’il y a pénétration pendant un rapport sexuel. Pourtant, il n’y a pas de crainte à avoir puisque le fœtus ou l’embryon est protégé par la poche amniotique, l'utérus et le col de l'utérus. Les positions effectuées doivent justes être confortables pour la maman et il ne doit pas y avoir de contre-indication de la/du gynécologue. Le consentement et l’envie des partenaires déjà cruciaux dans les relations sexuelles en général le sont d’autant plus lors d’une grossesse. Il existe beaucoup de manières de pratiquer une sexualité épanouie : caresses, masturbation, cunnilingus, fellation, etc. La pénétration n'est donc pas nécessaire. A toi et ton/ta partenaire de voir ce qui vous convient le mieux. La libido peut varier pour une femme enceinte. Certaines auront plus envie, d’autres moins. Elle peut varier en fonction des jours et des mois. Par exemple, certaines femmes ressentiront des orgasmes plus forts, d’autres une sorte de dégoût. Le sexe anal n’est pas contre indiqué. Parfois il est plus douloureux à cause d'hémorroïdes fréquentes lors des grossesses. Petit rappel, que l’on soit enceinte au non, pas de pénétration vaginale directement après une pénétration anale. si c'est le cas, le pénis, le sex-toy ou le doigts doivent être nettoyés préalablement. Les sex-toys peuvent aussi être utilisés. Il reste toutefois des questionnements au niveau des sex-toys vibrants. Après l’accouchement Ce délais varie d’une femme à l’autre. Chacune prendra un temps différent pour cicatriser. Toutefois, il n’y a pas que la cicatrisation. Il y a aussi un chamboulement au niveau des hormones et certaines maman portent des traumatismes liés à leur accouchement. De plus, l’arrivée d’un enfant apporte des bouleversements de vie et un manque profond de sommeil. Il est donc fréquent que la personne ayant accouché ainsi que l’autre parent (père ou deuxième mère) aie besoin de plusieurs semaines ou de mois avant de ressentir l’envie de relations sexuelles (avec ou sans pénétration).

· Phases de la grossesse

Évolution de la grossesse et accouchement Evolution de l’embryon puis du fœtus mois par mois Aujourd'hui, lorsqu'on explique aux enfants comment sont faits les bébés, on ne leur parle (presque) plus de cigogne, de chou ou d'abeille, une belle évolution de notre société. (Slate) Toutefois est-ce correcte de parler de spermatozoïde pénétrant l'ovule ? Pas vraiment. C'est d'ailleurs empreint de stéréotypes sexistes. En effet, l'ovule et le spermatozoïde interagissent mutuellement. De nouvelles études montreraient même que c'est l'ovule qui capte le spermatozoïde. (Slate) La vidéo ci-dessous explique l'évolution de l'embryon puis du foetus mois par mois. Si tu souhaites plus d'informations sur le cycle ovarien et le fonctionnement des testicules, n'hésite pas à consulter la section"puberté" de ce webdoc. On vient donc de voir comment évolue un foetus ou un embryon dans l'uterus d'une femme enceinte. Tu découvriras maintenant les chamgements au niveau du corps de la femme enceinte. >> VIDEO Trop d'interdits pendant la grossesse ? >> LECTURE - N'hésite pas à aussi à lire "Grossesse féministe - mois par mois" par Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet Accouchement Certaines femmes sont angoissées par l'accouchement. C'est tout à fait normal. C'est une étape importante qui signe la fin de la grossesse et le début d'une nouvelle vie. Pourtant, lorsqu'on n'a pas encore accouché, on nous parle souvent peu de l'accouchement. Voici donc deux vidéos qui explique comment il se déroule. Avec ou sans péridurale ? Accoucher à domicile Épisiotomie Implication originale des hommes lors de l'accouchement: Le cas des indiens huichol L'accouchement chez les indiens HuicholLa tribu Huichol ( se surnommant Wixarica) s'installe dans la Sierra Madre occidentale dans l'État de Jalisco, au Mexique. C'est l'une des tribus les...Hitek

· Injonctions sur le corps des femmes

Injonctions sur le corps des femmes Depuis leur plus jeune âge les filles et ensuite les femmes reçoivent des injonctions sur leur corps. Les injonction varient. C'est appeler une petite fille "ma belle". C'est aussi les publicités mettant en avant des critères de beauté strictes : grande, fine, blanche, imberbe, etc. Les femmes enceintes et leur corps changeants ne dérogent pas à la règle, au contraire : "Coupable, toujours coupable… Et en premier lieu, d’aller à l’encontre des injonctions multiples, et souvent contradictoires, qui assaillent les femmes pendant leur grossesse. Elles viennent de toute part : des médecins, de l’État, de la famille, des copains, des inconnus… . Comme si soudain le corps des femmes enceintes appartenait à tout le monde, sauf à elles. Qui n’a pas entendu : « Tu manges du fromage, toi, c’est pas dangereux ? » « Tu as pris combien de kilos ? » « Quoi ? Tu fumes ? » « Je me doute que tu ne viendras pas à la fête ce soir. » « Du Doliprane, tu es folle ? » Jusqu’au serveur de café : « Je ne vous propose pas d’alcool. » (Elle) On demande souvent aux femmes enceintes de continuer à travailler, mais pas trop. Même chose pour le sport. Elles peuvent mettre des crèmes et se maquiller mais uniquement avec du bio. Et aujourd’hui même enceinte, il faut aussi continuer à répondre aux critères de beauté, être sexy. (Elle) Les femmes sont aussi encouragée à avoir des enfants ni trop tôt, ni trop tard. Au delà de 35 ans, les grossesses sont d'ailleurs appelée 'grossesses gériatriques"... Ces mentalités doivent changer. En effet, les femmes enceintes doivent être informées des risques et ensuite choisir par elles-mêmes ce qui est le mieux pour elles. Ce n'est ni aux médecins, ni à la famille ou aux amis de décider à leur place. Les interdits alimentaires pendant la grossesse Prise de poids très surveillée, interdit sur le fromage cru, la charcuterie, le poisson cru, les légumes mal lavés, les poissons fumés, les fruits de mers crus, absence de tabac et d'alcool. Ca fait un peu beaucoup non ? Est-ce qu'on ne surveille, culpabilise et infantilise pas trop les femmes enceintes ? (Slate) Les restrictions alimentaires ont évolué au cours de l'histoire et sont très différentes (et même contradictoires) à celles du passé. Encore aujourd'hui, de pays en pays, les restrictions ne sont pas les mêmes. On s'inquiète beaucoup moins de la Toxoplasmose en Angleterre. Les restrictions de poids sont moins grandes aux USA, etc. (Slate) C'est pourquoi, aujourd'hui de plus en plus de médecin, scientifiques et femmes enceintes remettent en question certains interdits. Par exemple, l'étude de la scientifique Yvonne Kelly a montré qu'une consommation légère d'alcool ne nuirait pas à la santé des enfants. (Slate) Femmes non mariées Depuis 2015 en Belgique, plus de la moitié des naissances ont lieu hors mariage. (Statbel) Évolution rapide de notre société puisqu'en 1980, seuls 4% des enfants naissaient hors mariage. (RTBF) Il n'existe plus de différence légale entre les enfants nés de couples non mariés, et les enfants nés de parents mariés pourtant cela n'a pas toujours été le cas. Plusieurs pays dans le monde punissent les relations sexuelles hors mariage par la prison ou même la mort : Soudan, Iran, Maroc, l'Indonésie, etc. (Amnesty International) On imagine donc le danger pour les femmes enceintes non mariées dans ces pays. >> Regarde la VIDEO de TV5 Monde - "Au nom du père" : les enfants nés hors mariage, parias de la société marocaine. Dans d'autre pays, bien qu'il n'y ait pas de poursuite légales, les femmes subissent de fortes pressions sociales et des violences physiques. C'est d'ailleurs parfois encore le cas en Belgique. Religion et virginité "Dans les traditions religieuses, des déesses mères à Marie, la femme sacrée est vouée à une virginité éternelle. Aujourd'hui, si toutes les religions prescrivent la chasteté pré-maritale, c'est chez les musulmans et les évangélistes que cette quête de pureté est la plus exaltée." (Le Monde)

· Grossesse et accouchement en temps de Covid-19

Grossesse et accouchement en temps de Covid-19 Ces dernières années, plusieurs voix, ont dénoncé les violences obstétricales subies par les femmes lors de leur accouchement : épisiotomies non nécessaires, points du mari, césariennes à vif, etc. Marie accouche là, Emma Bien que la communauté des gynécologues est encore frileuse, des changements s’opèrent. Plus de femmes rédigent leur plan de naissance – bien que pas toujours respecté -, les taux d’épisiotomie diminuent, la norme de l’accouchement en position allongée est petit à petit remise en question, etc. Toutefois, la période de crise actuelle risque de voir ces avancées régresser. Marie-Hélène Lahaye, experte sur le sujet l’explique sur Les Grenades : “Certaines femmes se sont vu subitement proposer une césarienne par leur gynécologue alors que leur grossesse ne présentait aucun risque, ce dernier arguant d’une plus grande sécurité pour leur accouchement, ce qui est douteux sur le plan scientifique et médical. […] Il est très probable que des accouchements soient accélérés, notamment par l’usage de ventouse, de forceps ou d’une césarienne d’urgence, pour pallier les difficultés d’un personnel médical mis sous tension supplémentaire à cause du virus.” Finalement, beaucoup d’hôpitaux ont refusé que la parturiente soit accompagnée par son ou sa conjoint·e. Cette mesure était disproportionnée et allait à l’encontre des principes de bientraitance dans les maternités. (Les Grenades et Organisation Mondiale de la Santé)

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Contraception: introduction

Différentes méthodes: comment bien choisir

Contraception, une affaire de femmes ?

Et les Hommes ?

Contraception, l'affaire des deux partenaires

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Histoire de la contraception

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· Introduction

INTRODUCTION À LA CONTRACEPTION Le terme “contraception” désigne l’ensemble des moyens mis en place pour permettre d’entretenir des rapports sexuels en se protégeant des grossesses non désirées et dans certains cas de maladies sexuellement transmissibles. Le recours à la contraception peut également être utilisé dans le cadre de la régulation du cycle menstruel féminin et/ou la réduction des inconforts qui y sont liés (comme des règles douloureuses ou très abondantes). Quand on parle de contraception, 2 mots reviennent très souvent: le préservatif et la pilule. En réalité, il existe de nombreuses autres méthodes contraceptives. N’hésite pas à t’informer sur la diversité des moyens contraceptifs, leur utilisation, leur prix, leurs avantages et inconvénients. Mais s’informer ne se fait pas seul·e car la contraception, c’est l’affaire des deux partenaires. La plupart des contraceptifs sont gratuits en Belgique pour les moins de 25 ans. Les préservatifs le sont à tout âge en centres de planning familial. N’hésite pas à aller te renseigner et à t’en procurer ! >> La charge mentale et financière: Tout d’abord, la contraception représente une charge mentale conséquente notamment pour les femmes, avec une prise tous les soirs à heure fixe dans le cas de la pilule, la prise de rendez-vous réguliers pour la prescription ou le suivi chez un.e gynécologue ou un.e sage-femme, le rachat de contraception à échéance, etc. La contraception représente également une charge financière, puisque la plupart des contraceptions ne sont pas remboursées, à savoir : la plupart des préservatifs masculins, les préservatifs féminins, la plupart des pilules, les anneaux vaginaux, patchs contraceptifs et spermicides et pour une même contraception, il existe des écarts de prix d’une pharmacie à l’autre. >> Ci-dessous un Podcast de 6 épisodes qui t'aideras à mieux comprendre comment fonctionne la contraception. Comprends ENFIN comment ta contraception fonctionneComment choisir son moyen de contraception ? Une question a priori simple, mais à laquelle il est un poil compliqué de répondre. Le meilleur moyen de...madmoiZelle.com>> 5 idées reçues sur la contraception: Sources: http://moncontraceptif.be https://www.gynandco.be/fr/pq-utiliser-un-moyen-de-contraception/ https://www.bruxelles-j.be/amour-sexualite/que-coute-la-contraception/ https://parismatch.be/actualites/sante/203540/quand-la-charge-mentale-concerne-aussi-la-contraception https://www.50-50magazine.fr/2019/09/26/la-contraception-encore-une-affaire-de-femmes/ https://www.genethique.org/belgique-contraception-gratuite-jusqua-25-ans-pilule-du-lendemain-sans-limite-dage/#:~:text=les%20autres%20th%C3%A8mes-,Belgique%20%3A%20contraception%20gratuite%20jusqu'%C3%A0%2025%20ans%2C%20pilule%20du,lendemain%20sans%20limite%20d'%C3%A2ge&text=En%20Belgique%2C%20la%20ministre%20de,de%20la%20pilule%20du%20lendemain%20%C2%BB.

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· Une affaire de femmes ?

la contraception, UNE AFFAIRE DE FEMME? Pourquoi la contraception est-elle souvent considérée comme une affaire de femmes? Source: Sciences Avenir D'une part, c'est avec la légalisation de la pilule en 1967, grâce à la loi Neuwirth, que la contraception devient le symbole de la libération sexuelle et de l'émancipation féminine. Cette loi, a permit aux femmes de dissocier sexualité et conception mais a également permis d'avancer vers la loi sur l'avortement en 1990. "Contraception et avortement sont les deux facettes d'un même droit des femmes à disposer de leur corps". En quelques années, la pilule est devenue le premier moyen de contraception utilisé en Belgique et c'est ainsi que la contraception était perçue comme la responsabilité des femmes et le reste encore aujourd’hui. "La norme contraceptive" est le préservatif en début de vie sexuelle, la pilule une fois la relation stabilisée, et le stérilet une fois atteint le nombre d'enfants souhaités. "Le modèle centré sur la pilule donne à penser que la contraception est une affaire de femmes". (RTBF) D'autre part, il existe plus d'une dizaine de méthodes contraceptives destinés au femmes contre seulement 2 pour les hommes. En effet, le marché de la contraception masculine est beaucoup plus restreint , avec, à l'heure actuelle, le préservatif masculin et la vasectomie. Vu ce déséquilibre, beaucoup considèrent que la contraception reste "une affaire de femmes". Or, chaque partenaire à son rôle à jouer en matière de contraception. (Planningsfps) Sources: https://www.planningsfps.be/2955-2/ https://www.rtbf.be/tendance/bien-etre/sante/detail_50-ans-apres-sa-legalisation-la-contraception-reste-une-affaire-de-femmes?id=9789304 https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-contraception-toujours-une-affaire-de-femmes_119242

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· Comment choisir sa méthode de contraception ?

Comment bien choisir sa méthode de contraception Connaître les différentes méthodes contraceptives, c’est :

  • Être libre de choisir celle qui te convient le mieux
  • Être capable de décider si – et quand – tu veux devenir parent
  • Avoir une sexualité en toute confiance
Même si la pilule combinée et le préservatif externe reste les moyens de contraception les plus connus et les plus diffusés, il existe un large choix de moyens de contraception masculin et féminin: Source: 50-50 magazine Contraception naturelle: la cape cervicale, le préservatif interne, le spermicide, le slip thermique, l'anneau thermique, la technique de retrait, la stérilisation (méthode définitive), le diaphragme, la symptothermie. Contraception hormonale: le stérilet, le stérilet au cuivre, l'implant hormonale, l'injection de progestatifs, le patch hormonal, l'anneau vaginal, la pilule micro-dosée, la pilule du lendemain. Concernant les différentes méthodes contraceptives, les avantages et inconvénients varient tout autant. Au moment du choix, Il est donc conseillé d’opter pour le contraceptif le mieux adapté à la situation et aux besoins de chacun·e. Pour en savoir plus, nous t’invitons à consulter le site internet moncontraceptif.be, sur lequel tu trouveras toutes les informations nécessaires. >> Ci-dessous, le témoignage de Gulcan KARA ayant eu recours au stérilet comme moyen de contraception: >> Quelques vidéos supplémentaires concernant les différentes méthodes contraceptives: Sources:https://www.planningsfps.be/nos-dossiers-thematiques/dossier-contraception/ https://www.gynandco.be/fr/les-differents-moyens-de-contraception/

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éthodes de contraception après la conception

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· L'affaire des deux partenaires

contraception, L'affaire des deux partenaires “En 2018, en Belgique, 68 % des femmes et 33 % des hommes déclarent utiliser un moyen de contraception. Une femme sur deux se dit seule à en décider et 87 % des femmes le finance également seule.” “Parallèlement, on voit de plus en plus d’hommes qui disent vouloir un partage plus équitable. 39 % des hommes se disent prêts à utiliser une contraception masculine (29 % ne savent pas, 31 % disent non) et 51 % des femmes y sont entièrement favorables (25 % ne savent pas, 21 % disent non).” (Axellemag) Même s’il existe plus de contraceptifs féminins que masculins, il ne faut pas oublier que le choix du contraceptif concerne les deux partenaires. En effet, il est important de pouvoir parler de contraception avec son/sa partenaire afin de savoir ce qu’il/elle utilise comme moyen contraceptif, s’il/si elle envisage de changer, s’il/si elle en est satisfait·e… Source: planningsfps Impliquer son/sa partenaire dans son choix de contraception signifie :

  • Soutenir et respecter l’autre dans ses choix
  • Se renseigner ensemble et en discuter librement
  • Aider son partenaire à se rappeler de prendre sa contraception
  • Participer financièrement à l’achat des contraceptifs
Les méthodes contraceptives n’étant pas à 100% fiable, il est possible qu’un « couac » se produise et qu’une grossesse non désirée survienne. Dans ces cas-là, la femme n’est pas la seule concernée. Avoir ou non un enfant se décide à deux, la contraception ne doit pas être un tabou dans le couple. Quand arrêter la contraception?: La contraception dans le couple: Sources:https://www.planningsfps.be/nos-dossiers-thematiques/dossier-contraception/

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ommes et contraception

· et les hommes ?

Les hommes et la contraception “En Belgique, il n’existe que deux contraceptifs dits masculins: le préservatif externe et la Vasectomie, qui peut être réversible mais avec une efficacité relative. En 2008, 8,4 % des hommes en Belgique étaient vasectomisés, contre 21 % en Grande-Bretagne et… 0,8 % en France. Dans notre pays, 10.000 hommes ont été vasectomisés en 2017 (contre 8.000 en 2007), dont une large majorité en Flandre.” (Axellemag) Pourtant, Il faut savoir qu'il existe d’autres méthodes de contraception pour hommes qui sont en cours d'études. Ces méthodes ont montré leurs efficacités via différentes expérimentations. Elles ne sont actuellement pas encore commercialisées, il est donc très difficile de les trouver sur le marché. Les différentes méthodes de contraception pour hommes :

  • La Slip et l'anneau thermique:
Cette méthode consiste à altérer la spermatogenèse (c’est-à-dire la production de spermatozoïdes). Le slip et l'anneau permettent de maintenir les testicules en position haute afin de les garder à la température du corps. Il suffit d'introduire le pénis dans l'anneau ou le trou du slip et d'y faire glisser ensuite la peau du scrotum. Le slip ou l'anneau doit être porté 15h par jour, 7jours sur 7. C'est une méthode naturelle qui ne perturbe pas le système hormonale. Il faut l'envisager sur une longue période puisqu'elle ne peut être efficace immédiatement. Pour plus d'informations nous t'invitons à consulter le site suivant: http://www.contraceptionmasculine.fr/ >> VIDÉO: J'utilise une contraception masculine naturelle l Le Speech de Maxime >> VIDÉO: Comment frabriquer un slip thermique? : >> VIDÉO caméra cachée dans les pharmacies belges sur la contraception masculine:
  • Le Vasalgel:
C'est un gel polymère qui s’injecte dans le canal déférent, par lequel passe le sperme avant l'éjaculation. Pour évacuer ce gel, il suffit de faire une autre injection.
  • Le RISUG:
Reversible Inhibition of Sperm Under Guidance (Inhibition réversible des spermatozoïdes sous supervision médicale). Ce contraceptif a été inventé en Inde en 1979. Le RISUG fonctionne via une injection dans le canal déférent.
  • La Pilule contraceptive pour hommes:
Il y a quelques années, la presse parlait également d'un contraceptif hormonal pour hommes, mais dont les effets secondaires (comme des symptômes dépressifs) avaient conduit à l’arrêt d'une précédente étude sur le sujet. Seulement deux médecins hospitaliers la prescrivent en France, malgré un protocole validé par l’OMS et expérimenté sur 1500 hommes depuis presque 30 ans.
  • La Valve à spermatozoïdes:
Il s’agit d’une sorte d’interrupteur rattaché à une valve, qui se fixe sur le canal déférent, et obstrue le passage des spermatozoïdes (il ne s’agit donc pas d’une contraception hormonale). Pour activer ou désactiver la valve, il suffit donc de presser le bouton, qui dispose d’une sécurité pour arrêter la contraception, de façon à éviter toute manœuvre accidentelle. >> Article de la RTBF sur la valve à spermatozoïdes Implication des hommes dans la contraception: L'importance de l'implication des hommes dans la contraception est soulignée par des instances européennes. Selon l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, les femmes ne doivent en aucun cas assumer seules les conséquences de la vie sexuelle. Pour ce faire, il apparaît essentiel d'encourager les hommes " à s'intéresser davantage à la planification familiale et à se préoccuper de leur hygiène sexuelle et de leur santé génésique". - Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, 10 juin 2004, p.295. >> Plus de Vidéos sur la contraception masculine: Sources: http://www.mescontraceptifs.be http://www.loveattitude.be/contraceptions/ http://www.contraceptionmasculine.fr/ https://thoreme.com/protocole-outils.html https://www.planningsfps.be/2955-2/

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istoire de la contraception

· Historique et lutte pour la contraception

Histoire de la contraception Variant selon les époques, les cultures, la religion et les civilisations, la contraception a bien évolué au cours du temps. Passant du camp féminin au camp masculin à travers l'histoire, aujourd'hui Infor Jeunes Laeken prône l'égalité concernant la prise en charge de la contraception. >> Vous trouverez si-dessous une vidéo qui reprend toute la chronologie et l'historique des méthodes contraceptives: https://www.gynandco.fr/video/histoire-de-la-contraception/ REMARQUE: Il faut rappeler que la contraception ne concerne pas uniquement les femmes. LuTTE pour la contraception: En Belgique, la publicité pour les contraceptifs était interdite en 1923. C'est à partir des années 60 que commence le débat sur l'avortement et la contraception. On assiste alors à l'émergence du slogan: "Mon corps est à moi" et la pilule va tout de même se vendre malgré son interdiction. Elle n'est pas prescrite comme moyen de contraception, mais pour des problèmes d’aménorrhée ou de règles douloureuses. Arrivent aussi dans le courant de ces années-là, les premiers plannings familiaux. Le mouvement laïque va jouer un rôle important dans leur développement. En 1967, fut votée la loi Neuwirth. Il s'agit d'une loi française adoptée par l'Assemblée nationale et le Sénat autorisant l'usages des contraceptifs. La publicité reste interdite sauf dans les revues médicales. Elle fut complétée en 1974, sous l'impulsion de Simone Veil, par une nouvelle loi autorisant l'importation, la fabrication et la vente en pharmacie des méthodes contraceptives. Cette loi légalise la contraception et permet son remboursement par la sécurité sociale. En 1984, en Belgique, un décret relatifs aux contraceptifs et aux préservatifs autorise sous certaines conditions la publicité pour la contraception. Depuis le 1er avril 2020, les femmes bénéficient d'une intervention supplémentaire dans le prix de certains contraceptifs jusqu'à 24 ans inclus. L'objectif de cette mesure est d'améliorer l'accès aux moyens de contraception et d'éviter les grossesses non désirées. Pour la pilule du lendemain, ce remboursement supplémentaire s'applique pour toutes les femmes, sans limite d'âge. >> 50 ans sur loi Neuwirth et l'accès à la contraception: Article: https://www.franceculture.fr/societe/il-y-a-50-ans-la-loi-neuwirth Documentaire: https://www.publicsenat.fr/emission/documentaires/pilule-quand-les-hommes-faisaient-la-loi-79744 Vidéo: Sources: https://www.lesoir.be/art/378376/article/styles/bien-etre/2013-12-11/petite-histoire-sexuelle-belgique https://perso.helmo.be/jamin/euxaussi/famille/contraloi.html https://www.inami.fgov.be/fr/themes/cout-remboursement/par-mutualite/medicament-produits-sante/remboursement/Pages/intervention-complementaire-prix-contraceptifs-jeunes-femmes.aspx

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Plaisir, Corps & Sexualité

The Column of Life (1917) By Malvina Hoffman

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Corps et regard sur la société

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Corps et diversité

Plaisir et sexualité

Orientation et identité sexuelle

· Critères de beauté, complexes et préjugés

CRITÈRES DE BEAUTÉ, COMPLEXES ET PréjugéS Notre corps et nous, ça pourrait être une belle histoire d’amour et pourtant c’est parfois bien plus compliqué que ça… L’image que l’on a de son corps est une problématique qui nous touche tous, et ce, de plus en plus jeune:

  • Dès l’âge de 5 ans, certains enfants sont insatisfaits de leur corps.
  • Plus de la moitié des adolescents ne sont pas satisfaits de leur apparence corporelle.
  • Près de trois femmes sur quatre veulent maigrir, et ce, peu importe leur poids.
  • Près d’un homme sur cinq est insatisfait de son poids.
Pour comprendre d’où vient ce complexe, il faut poser un regard sur la société actuelle. En effet, dans notre quotidien nous sommes soumis à des “standards de beauté” qui sont véhiculés notamment par la publicité, l’industrie de la mode et le milieu artistique. Femmes et hommes ressentent cette pression sociale qui les incite généralement à investir dans le remodelage de leur corps (chirurgie esthétique et régime). Notre regard est plus enclin à être porté sur l’apparence physique (silhouette, taille, poids, traits de visage…) ce qui amène à la création de préjugés et de stéréotypes. Par exemple, une personne corpulente sera souvent accusée de ne pas être dynamique, voire fainéante. Tous ces éléments mènent souvent à la déconstruction de l’estime de soi. Alors pourquoi ne pas casser ces préjugés et mettre en évidence la beauté de la diversité des corps? Accepter son corps, c'est tenter de changer les mentalités pour contrer ces stéréotypes qui sont si loin de notre réalité. >> Les complexes et critères de beauté:

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· Réseaux sociaux: idéal de beauté

RÉSEAUX SOCIAUX: IDÉAL DE BEAUTÉ Depuis quelques années, notre société développe une "image du corps idéal". C'est notamment avec l'émergence des réseaux sociaux que le culte du corps et de la perfection ont pris de plus en plus d'ampleur. Beaucoup d'hommes et notamment les femmes se disent ressentir une pression afin de remplir les critères de beauté imposé par la société. Pour contrer ce mouvement, de nombreux comptes YouTube, Facebook et Instagram ont été créés dans le but d'encourager l’acceptation de soi et célébrer la beauté dans la diversité. Voici quelques exemples de comptes Instagram:https://www.instagram.com/i_weigh/https://www.instagram.com/thebodyoptimist/?utm_source=ig_embedhttps://www.instagram.com/period.studio/ Ces comptes permettent à chacun·e de s'approprier le contenu à sa manière par le biais de photos, illustrations et textes, encourageant et aidant ainsi à se sentir soutenu et mieux dans son corps. On retrouve également les # qui défendent les mêmes idées:

  • Le #BodyPositive a pour objectif d'encourager l'acceptation de tous les types de corps humains.
  • On retrouve aussi le #FatPositive qui prône l’acceptation des formes et des corps gros afin de se soustraire au jugement social et à son cadre opprimant. Il a vu le jour dans l'intention de contrer le #Healthy.
  • Le #OnVeutDuVrai, lui, célèbre la diversité des corps pour plus de bienveillance sur les réseaux sociaux.

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· Règles

LES RÈGLES L'apparition des règles Les règles, aussi appelées menstruations, sont un phénomène naturel propre aux femmes. Les premières règles apparaissent à la puberté, généralement entre 10 et 16 ans. Elles sont caractérisées par des écoulements sanguins que les femmes vivent chaque mois pour une durée allant de 3 à 7 jours. Avoir ses règles signifie que son système reproducteur est arrivé à maturité. C’est également le signe que le corps se développe et fonctionne de la bonne manière. Elles ne s’arrêtent qu’à deux moments phares : lorsque la femme est enceinte et qu’elle atteint l’âge de la ménopause. Cependant, les règles peuvent disparaître à d’autres moments suite par exemple à l’utilisation de certains contraceptifs comme le stérilet hormonal, en cas de stress physique et psychologique, de maladie chronique grave ou de perte de poids importante. Lorsque l'on a ses règles, il est normal de ne pas se sentir en grande forme ou encore de ressentir des symptômes tels que des ballonnements, un mal de tête, une sensation de transpiration qui augmente, un changement d’humeur, … mais il est également possible de n’en avoir aucun. Les inconvénients des règles varient donc fortement d’une femme à l’autre et évoluent au fil de la vie de chacune. Il existe diverses solutions afin de diminuer les douleurs menstruelles et atténuer les symptômes mais en cas de douleurs anormales, il est possible que ce soit le signe d’un déséquilibre hormonal ou d’une maladie gynécologique appelée endométriose. Il ne faut pas hésiter à consulter un médecin ou gynécologue dans ces cas-là. Le cycle ovarien Pour comprendre ce que sont les règles, il faut comprendre ce qu’est un cycle menstruel: Les règles, pourquoi c'est tabou? Considérées comme d’ordre privé et intime, les règles sont un sujet provoquant un sentiment de gêne au moment de l’aborder. Derrière le malaise, se cache souvent un manque de connaissance sur les mécanismes biologiques des règles et c’est ainsi que les fausses idées peuvent se répandre. En Belgique ou en France, et plus généralement en Occident, les règles restent taboues. Considérées comme sales, voire dégoûtantes, elles sont l’objet de blagues souvent méprisantes et le sujet reste peu abordé en public. Un sondage américain montre ainsi que plus d’une femme sur deux se sent honteuse pendant ses menstruations, et que la moitié d’entre elles a déjà subi des moqueries ou commentaires dégradants à ce sujet de la part d’hommes ou de membres de leur famille. « Si avoir ses règles peut se révéler contraignant dans nos contrées, la réalité peut être autrement plus dramatique ailleurs. » Ainsi, dans certaines communautés du Népal, les femmes sont sommées de s’exiler dans une hutte à l’écart du village durant toute la durée de leurs règles. (Femme Plurielle) Pourtant les règles, ce n'est pas sale. C'est normal et naturel ! >> Les règles: "on en parle pas, alors que c'est juste un peu de sang": https://www.axellemag.be/regles-juste-un-peu-de-sang/ LES RÈGLES DANS L'HISTOIRE Comment est ce que les menstruations étaient perçues, gérées ou vécues dans l'histoire? Les protections périodiques et le flux instinctif Comment choisir entre le tampon, les serviettes, la culotte menstruel, la cup ou le disque amovible? Une autre alternative, moins connue, est celle du flux instinctif libre. Il s'agit d'une méthode naturelle consistant à contrôler son flux menstruel par la contraction du périnée. >> Les protections périodiques d'hier et d'aujourd'hui: https://www.femmes-plurielles.be/les-protections-periodiques-dhier-a-aujourdhui/ La sexualité pendant les règles Est ce que faire l'amour pendant les règles est une problématique pour toi?

· Introduction à la puberté

LA PUBERTÉ La puberté est le passage de l’enfance à l’adolescence. C’est une période caractérisée par d’importantes transformations physiques, psychologiques et émotionnelles. Si tu la traverses en ce moment, il est normal que tu aies des questions et des incompréhensions. C’est pourquoi t’informer t’aideras à mieux te comprendre et à traverser cette étape d’une manière plus sereine. Quand apparaît-elle? Les premiers signes de puberté apparaissent généralement vers l'âge de 9-10 ans pour les filles et 12 ans pour les garçons mais il est possible qu'ils commencent plus tôt ou plus tard. Ce processus de changement ne s’effectue pas du jour au lendemain : il dure environ 6 ans et est achevé, en moyenne vers 16 ans chez la fille et 18 ans chez le garçon. Comment se manifeste-t-elle au niveau mental et physique? Concernant l’aspect mental, la puberté provoque généralement un choc, de l’anxiété, de la peur ou de la détresse. Tous ces changements qui surviennent engendre une nouvelle vision de l'environnement, à la fois familial et social, et amène très souvent des sautes d’humeur. C’est donc un moment difficile aussi bien pour la personne qui la traverse que pour ses proches. Au niveau physique, le corps passe de l’état d’enfant à celui d’adulte et se modifie de différentes manières : une poussée de croissance, la poitrine se développe chez les filles, la voix mue chez les garçons, des boutons d’acné peuvent apparaître et des poils vont commencer à pousser sous les bras, sur les jambes et sur le pubis. Les organes sexuels masculins et féminins grossissent, se développent et deviennent fonctionnels. Ces changements sont visibles à l’extérieur et se manifestent par les premières érections et éjaculations chez le garçon et l’apparition des règles chez les filles. Sources: https://www.gynandco.be/fr/la-puberte-quest-ce-que-cest/ https://trendy.letudiant.fr/c-est-quoi-la-puberte-a1842.html

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· Poils

Les poils Des poils, on en a partout sur le corps: sur les jambes, les aisselles, les avant-bras, le maillot, le nombril, le dos… L’idée que les poils doivent disparaître dès leur première apparition est intégrée dans l’esprit de nombreuses femmes et ce, très jeune. L’épilation et le rasage semblent impératif. La société actuelle a pris en horreur les poils chez la femme et pourtant cette répulsion n’a pas toujours existé. Au tout début du XXème siècle en Europe, seules les actrices et les danseuses s’épilaient, pas les dames de la bonne société. L’absence de poils était considérée comme obscène alors qu'aujourd’hui c’est l’inverse. Du côté des hommes, la barbe a d'abord été le symbole de la vieillesse. Aujourd’hui, elle est le symbole de la jeunesse et du côté performeur. Cette inversion des codes montre donc que les modes et mentalités évoluent constamment au cours du temps. En matière de pilosité, il serait souhaitable que chacun et surtout chacune puisse jouir de son libre arbitre. Les poils c'est naturel: Comme tous les mammifères, hommes et femmes ont des poils poussant de façon naturelle. Ceux-ci remplissent différentes fonctions: Ils servent à nous protéger des rayons UV du soleil et des variations de température extérieure. Au contact de la chaleur, ils retiennent la sueur près de la peau, ce qui rafraîchit l’organisme et évite sa déshydratation. Lorsque qu’il fait froid, ils se dressent pour emprisonner une couche d’air tiède qui fait office de couverture et évite ainsi la perte de chaleur. C’est le réflexe de "la chair de poule". Pour aider les femmes à mieux accepter leur pilosité, 5 étudiantes bruxelloises, Sophia Bouhon, Alice Chemais, Margot Foubert, Charlotte Houben et Laure Marlière, ont décidé de lancer le compte Instagram "Le sens du poil" qui montre ce qu’on a si longtemps voulu cacher. Ce compte a été créé dans une optique inclusive et bienveillante. Il est illustré de portraits esthétiques de femmes qui montrent et assument leurs poils. Sur leur site internet, tu y trouveras une web-série composée de 4 vidéos concernant les poils: http://www.le-sens-du-poil.com/webserie/

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· Beauté dans la diversité

La beauté dans la diversité Pourquoi la beauté ne pourrait-elle pas rimer avec diversité ? Bodypositive: Et bien, c'est de cette manière de penser qu'est né le "Bodypositive". Créé en 1996 aux États-Unis, c'est un mouvement social en faveur de l'acceptation de tous les types de corps humains. Il encourage également la diversité et l'estime de soi. Conçue comme une communauté vivante et thérapeutique dans le but de libérer les personnes dans la lutte perpétuelle contre leur corps, elle veut défier les stéréotypes et définitions normatives partagés par les médias. Le mouvement soutient l’idée que la beauté est une construction sociale qui dépend des cultures. À son origine, deux femmes: Connie Sobczak qui explique avoir fondé le Body Positive en l’honneur de sa sœur, et pour s’assurer que sa fille Carmen et les autres enfants grandiraient dans un nouveau monde - un où les gens s’efforceraient de changer le monde, pas leur corps. Elizabeth Scott qui est, quant à elle, psychothérapeute spécialisée dans les troubles alimentaires depuis 25 ans. Diversité des corps: Notre taille, notre poids, la couleur de notre peau, de nos yeux et de nos cheveux font partie de notre histoire et de nos particularités. Chaque corps est différent et atypique à sa manière: que l'on soit gros·se, mince, grand·e, petit·e, que l'on ait des boutons, rides, poils, cicatrices, vergetures, tatouages ou piercing,... toutes ces caractéristiques façonnent notre identité et contribue à la richesse de la diversité. C'est ce qui en fait toute sa beauté ! Voici quelques articles qui pourraient également t'intéresser: https://www.ma-grande-taille.com/psycho/bodypositive/mannequins-beaute-atypique-symboles-diversite-271016 https://www.ma-grande-taille.com/psycho/bodypositive/elles-assument-vergetures-exposent-fierement-instagram-259353

· Corps et sexualité

CORPS ET SEXUALITÉ Entre culte de la performance pour les hommes et l'érotisation du corps des femmes, l'image que nous renvoie la société concernant la relation à notre corps peut avoir des répercussions négatives sur la sexualité. De manière générale, on habitue plus souvent les femmes à être dans un rapport de plaire, de faire plaisir. Le fait de ne rien laisser dépasser, d'être dans la retenue et le contrôle les amènent à être en lutte perpétuelle contre leur(s) complexe(s). C'est ainsi que la relation qu'entretiennent les femmes avec leur corps reste un sujet très compliqué. Les hommes, de leur côté, disent ressentir la pression d'être un "bon coup", voulant notamment être associé à une figure du porno. Par le biais de la pornographie, on nous expose à une image erronée et stéréotypée de la sexualité. En effet, de nombreux complexes liés à l’anatomie des organes génitaux prennent de plus en plus d'ampleur et beaucoup se posent alors les questions suivantes: “Ma vulve est-elle anormale?” “Pourquoi mon pénis ne bande pas assez?” Parce qu'on a toutes et tous nos complexes et nos différences, pourquoi ne pas voir la sexualité comme étant un moyen de découvrir, d'apprendre d'accepter son corps et celui de son/sa partenaire? Profiter pleinement d'une relation sexuelle passe aussi par le lâcher prise. Pour cela, n'hésite pas à communiquer et être à l'écoute des besoins de ton/ta partenaire afin d'établir un bon rapport de confiance. Ainsi, cela te mettra plus à l'aise et te permettra également de mieux profiter de ce moment de partage et d'intimité.

· Consentement

CONSENTEMENT Le consentement est un accord volontaire de se livrer à une activité sexuelle. Si celle-ci est pratiquée de force sans le consentement de la personne, elle prend alors la forme d’une agression sexuelle. La personne victime de violences sexuelles n'est jamais responsable et ne doit pas porter cette responsabilité seule en démontrant son non consentement. Il est important de savoir que toutes violences sexuelles sont condamnables en Belgique. En matière de sexualité au sein du couple, il est essentiel de respecter les limites et le timing de son/sa partenaire. En effet, la notion de consentement est très importante puisqu'elle met au centre le respect et la communication positive entre les partenaires. >> Si tu as été ou connais quelqu'un qui a été victime de violences sexuelles, consulte la page suivante: https://www.violencessexuelles.be/une-agression-sexuelle-est-un-d%C3%A9lit-0 Tu y trouveras l'aide et les informations nécessaires. Sources: https://www.planning-familial.org/fr/le-consentement-440 https://www.planningsfps.be/nos-campagnes/campagne-2018-consentement-sexuel/

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laisir & sexualité

· Plaisir, orgasme et jouissance

Plaisir, orgasme Et jouissance Lorsqu’il y a une forte excitation sexuelle, on peut ressentir un orgasme. C’est une sensation de plaisir intense qui peut irradier dans tout le corps. Au moment de l’orgasme, sous l’effet de stimulation, tout s’accélère alors, la respiration, les battements du cœur, les muscles se contractent en rythme… Puis, c’est le feu d’artifice avant le relâchement. Il existe une différence entre la jouissance et l'orgasme: L'orgasme est la représentation physique du plaisir tandis que la jouissance est la représentation mentale de celui-ci. L'un n'implique pas forcément l'autre. En effet, on peut avoir avoir beaucoup de jouissance sans forcément avoir d'orgasme et avoir un orgasme sans (ou avec très peu) de jouissance. Celle-ci est d'autant plus forte et plus longue lorsqu'on prend le temps de faire monter le désir. L'orgasme s’atteint rarement du premier coup. Cela vient avec le temps et l'apprentissage: apprendre à connaître son corps, celui de son/sa partenaire; prendre le temps d'être à l'écoute de ses besoins, ses envies, ses limites demande de la disponibilité et de la curiosité. La société a tendance à nous faire croire qu’une relation sexuelle est accomplie et se termine avec un orgasme masculin. C’est faux. Une relation sexuelle réussie peut avoir lieu sans orgasme, avec uniquement l’orgasme d’un·e des deux partenaires ou des deux. L’important est que chacun·e aie eu du plaisir et se soit senti·e à l’aise. L'orgasme est avant tout une question de plaisir. Il peut être ressenti de manière très différente d’une personne à l’autre. Certaines personnes ressentiront du plaisir sans pour autant jouir, d'autres jouirons une fois et quelque uns jouirons même à plusieurs reprises lors d'un même rapport. Cela dépend de plusieurs facteurs: de son état physique, mental, des circonstances, du désir qu'on a pour son/sa partenaire,... Quoi qu’il en soit, chaque rapport est un moment unique qui ne se répète jamais à l’identique ! Plaisir et orgasme féminin Souvent relégué au second plan, le plaisir féminin est un sujet encore trop peu abordé voir même inexistant lorsqu'on parle de sexualité. A cause d'un manque d'intérêt et d'information concernant l'anatomie féminine, on remarque que les femmes, elles-mêmes, ont une connaissance assez limitée de leur corps. Selon l'enquête CSF, les femmes signalent plus majoritairement avoir des rapports sexuels pour faire plaisir à leur partenaire que les hommes. En effet, nombreuses sont celles qui n'ont aucune idée de ce qui leur fait plaisir et ne connaissent pas (ou peu) leurs envies ou leurs préférences. En raison des tabous et préjugés véhiculés par la société, des idées reçues concernant le plaisir féminin se sont répandues: - On pense souvent que les femmes ont plus de mal à jouir que les hommes. C'est faux. On peut observer que 95% hommes déclarent avoir un orgasme pendant les rapports avec pénétrations contre 65% des femmes. Par contre, elles sont 95% à déclarer avoir un orgasme grâce à la masturbation et n'ont généralement aucun problème à l'atteindre. Les femmes lesbiennes sont beaucoup plus nombreuses à atteindre l’orgasme lors d’un rapport sexuel que les femmes hétérosexuelles. - Il y a aussi une croyance qui dit qu'il y aurait 2 types d'orgasmes féminins: l’un dit clitoridien et l’autre dit vaginal. En réalité, le clitoris et le vagin sont reliés puisque la partie interne du clitoris englobe le vagin. Par conséquent, l'orgasme est seulement clitoridien. Il est donc plus correct de faire la distinction entre l'orgasme clitoridien par stimulation interne et l'orgasme clitoridien par stimulation externe. Tous les orgasmes ne partent pas nécessairement du clitoris, il existe des zones de plaisir partout ailleurs dans le corps - dites zones érogènes. Lorsque la femme atteint l'orgasme, le vagin et la vulve peuvent émettre des sécrétions, les muscles du périnée et du vagin se contractent. Plaisir et orgasme masculin Généralement centrée sur le coït et l'orgasme éjaculatoire, la sexualité masculine est en fait plus vaste que ce que l'on peut croire. Savais-tu que l'homme peut avoir un orgasme sans éjaculation, tout comme il peut éjaculer sans orgasme? Le plaisir masculin est en réalité largement supérieur à juste l'orgasme éjaculatoire. En effet, Il existe de nombreux autres orgasmes chez l'homme:

  • l'orgasme éjaculatoire: est composée de 3 phases. La première phase est celle de l'excitation où l'homme va se mettre à bander. La deuxième est la phase de plateau durant laquelle il y a masturbation (seul ou avec un-e partenaire) ou coït avec pénétration. C'est le moment où l'intensité monte jusqu'au sommet du pic d'excitation pour enfin arriver à l'éjaculation. Ça redescend ensuite très vite. La troisième est la phase réfractaire (plus ou moins longue selon l'âge de la personne et en fonction de certains critères physiques). C'est la phase où l'homme ne va plus pouvoir bander pendant un certain temps.
  • l'orgasme prostatique: La prostate est une glande importante dans la sexualité qui permet de ressentir beaucoup de plaisir lorsqu'on la stimule. Pouvant la sentir en mettant un doigt dans l'anus, elle mesure 3-4 cm de diamètre et grossit avec l'excitation. Elle joue également un rôle dans la fécondité puisqu'elle va générer un liquide qui va permettre aux spermatozoïdes de se déplacer dans le vagin. Cette glande peut aussi provoquer des orgasmes: quand on la stimule, on va ressentir de plus en plus de plaisir et ce plaisir va pouvoir augmenter jusqu'à l'orgasme. L'avantage de l'orgasme prostatique est qu'il n'a pas de période réfractaire contrairement à l'orgasme éjaculatoire. Ce qui fait qu'on peut avoir plusieurs orgasmes pouvant aller jusqu’à 7,8 ou 9 orgasmes d'affilé et d'intensité de plus en plus forte.
  • l'orgasme par stimulation des zones érogènes: les lobes d'oreilles, les tétons,...
Sources:https://www.nouveauxplaisirs.fr/ https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/11815/corps-accord-guide-de-sexualite-positive-l-adaptation-quebecoise-d-un-livre-culte-americain-sur-la-sante-des-femmes https://www.onsexprime.fr/Plaisir/Le-plaisir-comment-ca-marche/C-est-quoi-l-orgasme

· Masturbation

LA MASTURBATION Se donner du plaisir sans partenaire, c’est possible. Par la masturbation. C’est d’ailleurs souvent en se masturbant qu’une personne aura son premier orgasme. Elle se pratique souvent seul·e mais peut aussi se pratiquer avec un·e ou plusieurs partenaires. Se masturber c’est se procurer un plaisir sexuel en se touchant le corps et plus particulièrement les parties génitales: la vulve, le clitoris, le vagin, le pénis, les testicules, le gland, les seins, etc. On se masturbe avec les doigts, une partie de la main, un coussin, un pommeau de douche, un sex-toy, par exemple vibromasseur, etc. Des images, des livres, des mangas, des bandes dessinées, des films peuvent alimenter l’imaginaire et stimuler l’excitation. Les filles et les garçons de tous âges pratiquent la masturbation seul·e·s ou à plusieur·e·s. On conseille de le faire dans un endroit privé comme une chambre ou une salle de bain. C’est un peu comme avoir des rapports sexuel, ça reste quelque chose d’intime. Certaines personnes se masturbent tous les jours, d’autres une fois par semaine, rarement ou jamais. Tout est normal, c’est ton corps donc ton choix. Se masturber n’est pas dangereux pour la santé. Cela ne te rendra donc ni aveugle, ni sourd·e. Elle peut même être bénéfique pour la santé et peut t’aider à t’endormir, diminuer le stress, les maux de tête et de règles. Certaines l’utilisent aussi pour diminuer les douleurs de l’accouchement. La masturbation - comme le plaisir - reste un tabou dans notre société, surtout pour les femmes. A cause de ce tabou, certaines personnes ressentent de la honte ou de la culpabilité. C’est pourtant tout à fait naturel. Se masturber ce n’est PAS tromper Certaines personnes peuvent ressentir une gène à se masturber alors qu’elles sont en couple. D’autres apprennent que leur partenaire se masturbe et cela engendre une certaine inquiétude. Pourtant on peut être dans une relation épanouie sexuellement et avoir envie de se masturber seul·e (ou avec sa ou son partenaire). ça ne veut pas dire que l’autre ne nous attire pas ou ne nous satisfait pas sexuellement. Dans beaucoup de couples, le désir sexuel n’est pas équilibré ni synchronisé. L’un·e ou l’autre peuvent avoir plus ou moins envie d’avoir une relation sexuelle. La masturbation permet alors de rééquilibrer cette différence. Sources: https://trendy.letudiant.fr/petit-guide-de-la-masturbation-pour-se-faire-plaisir-a1655.html http://www.loveattitude.be/sexualites/ http://www.slate.fr/story/186887/accouchement-masturbation-antidouleur-clitoris http://www.fcppf.be/portfolio/items/mon-nom-est-clitoris/

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· Pénis, testicules et prostate

PÉNIS, TESTICULES ET PROSTATE Les organes génitaux masculins restent assez méconnus parce qu'on a souvent la fausse impression qu'ils ont un fonctionnement simple et évident. On va examiner ensemble l'anatomie détaillée du pénis, des testicules et de la prostate. Le pénis Le pénis, également appelé "verge", est l'organe sexuel, reproducteur et urinaire de l'homme. Il se compose de 4 parties à la fois distinctes et complémentaires : deux corps caverneux, un corps spongieux et l'urètre. Source: Pillow Talk Sa taille, son épaisseur, sa largeur, sa circonférence fait partie des grands mythes sociétaux de puissance et de performance. De cette tendance, certains envisageront l'éventualité de recourir à des méthodes pour allonger leur pénis. Pourtant, on ne peut pas changer sa longueur ou son diamètre. Cependant on peut jouer sur son élasticité mais il ne s'allongera qu'au repos pouvant gagner jusqu'à 1 ou 2 cm maximum. Il faut savoir que la taille moyenne d'une verge est 13 cm. On distingue une grande diversité quant à la morphologie des différentes verges. Certaines sont petites au repos mais peuvent prendre jusqu'à 4-5 fois leur taille en érection. On l'appelle le pénis de sang. D'autres sont plus flasques au repos, durcissent en érection mais ne s'allonge pas beaucoup. C'est le pénis de chair. Le gland est un corps spongieux situé à l'extrémité de la verge et sur lequel se trouve le méat urinaire. Lors de l'érection, il grossit mais reste mou (gonflement indirect). Le prépuce: On a tendance à penser que le prépuce est un bout de peau pourtant c'est un organe protecteur qui est capable de secréter des anticorps. Il a pour fonction recouvrir et de garder le gland humide. il est relié à la verge par un fil qu'on appelle le frein qui a pour rôle de ramener le prépuce sur le gland. Il y a une légende disant que le prépuce est très sensible or la densité neurologique d'un prépuce est moindre que celle du gland. Le prépuce est aussi un organe sensoriel qui permet de poursuivre l'excitation finale qui correspond a l'orgasme (les spasmes du frein vont tirer sur le gland). Les testicules: Les testicules, au nombre de 2, sont sont des organes génitaux masculins qui se trouvent dans le scrotum, à la base de la verge. Ils assurent une double fonction: la fabrication des spermatozoïdes responsables de la reproduction et la production de la testostérone, l'hormone masculine. Elles font partie des zones érogènes et sensibles chez l'homme qui peut procurer beaucoup de plaisir. La prostate : C'est un organe interne mesurant 3-4 cm de diamètre. On peut la sentir en mettant un doigt dans l'anus. Elle permet de ressentir beaucoup de plaisir lorsqu'on la stimule et elle grossit avec l'excitation. Le périnée: c'est une zone de muscles situés entre l'anus et les testicules. Stimuler le périnée permet notamment d'augmenter son plaisir, d'avoir des orgasmes plus puissants et d'éjaculer plus loin. Érection L'érection est un mécanisme naturel et normal chez l’homme. Elle est obtenue à tout moment de la journée et même parfois la nuit. Avoir un érection est un bon signe de santé vasculaire et mental. C'est un phénomène de relaxation. Pour bander, il faut lâcher prise. L'érection survient suite à un stimulus qui peut être de plusieurs sortes :

  • Physique : par le toucher, une stimulation tactile du pénis ou une caresse de son ou sa partenaire ou de l’individu lui-même.
  • Psychique : le fait de désirer une personne, son ou sa partenaire, de l’imaginer, de fantasmer, etc.
  • Sensoriel : en regardant le corps de l'autre, en sentant un parfum ou en touchant son ou sa partenaire, etc.
Avant d'être en érection, le pénis est dans un état dit de repos. Les corps érectiles contiennent peu de sang et le prépuce recouvre le gland. Lors d'une érection, les corps caverneux du pénis se gorgent de sang, le rendant ferme et dilaté. Le pénis va alors augmenter de volume et le gland sera visible. Tout homme peut, un jour, être sujet à des pannes ou problèmes d'érection. Les causes peuvent être psychologiques et/ou physiques comme par exemple la fatigue, le stress, l’alcool ou encore le tabac. Cependant, chez certains, ces problèmes s’installent sur la durée. On parle alors de dysfonctionnement érectile. C’est l’incapacité répétée d'avoir une érection ou de la maintenir suffisamment durant le rapport sexuel. Cela touche tous les âges mais on observe un pic à 40-50 ans. éjaculation L'éjaculation est liée à l'excitation. C'est un processus réflexe qui se produit lorsque l’excitation sexuelle dépasse un certain seuil. Elle peut se produire pendant un rapport ou durant la masturbation. Rappelons que l'on peut avoir un orgasme sans éjaculer et éjaculer sans orgasme. Cela s’entraîne grâce au périnée et la respiration. Lors de l'éjaculation, si c'est douloureux ou que la couleur du sperme semble anormale, il est alors préférable de consulter. Cela peut être un signe d'infection. Dans certains cas, l'éjaculation peut se faire de manière trop rapide, trop lente ou alors ne pas se faire du tout. On parle alors de:
  • Ejaculation précoce : L'éjaculation est très rapide (moins d'une minute), se fait de manière systématique et incontrôlée, parfois avant même d'avoir pénétré son ou sa partenaire. Le phénomène peut aussi être présent ou non lors de la masturbation.
  • Éjaculation retardée (ou anéjaculation): C'est la difficulté à éjaculer, y parvient seulement si le coït est très long ou bien encore, n’arrive jamais à éjaculer. Les causes sont variées (troubles de la santé, prise de certains médicaments, retenue psychologique ou encore surconsommation d’images pornographiques).
  • Baisse du désir : la panne du désir sexuel touche tout autant les hommes que les femmes. Une multiplicité de facteurs peut nuire au désir. Un véritable trouble du désir est diagnostiqué lorsque la baisse de libido survient sans raison apparente et persiste dans le temps.
Source: https://www.allodocteurs.fr/sexo/troubles-sexuels/troubles-de-l-erection/cinq-idees-recues-sur-l-erection_16869.html https://sexeducation.fr/assets/data/le_petit_manuel_sex_education.pdf#page=9 https://hadh.fr/book/project/pillow-talk-sexual-education

· Clitoris, vulve et vagin

Clitoris, vulve et vagin Même si ces dernières années les initiatives se multiplient pour mieux connaître l'anatomie et le fonctionnement de l'appareil génital féminin, il est encore mal connu (y compris par les femmes elles-mêmes). En effet, une femme sur deux ne sait pas nommer les divers organes génitaux de son anatomie, tandis qu’elle connaît ceux de l’homme. Nous allons donc faire le point ici sur la différence entre la vulve et le vagin et le clitoris. Le clitoris Comment se fait-il qu'aujourd'hui tout le monde sait dessiner un pénis mais personne ne sait dessiner un clitoris ? Le clitoris est le seul organe du corps humain dédié au plaisir. Il mesure en moyenne 10 cm mais on ne voit qu’une petite partie sur le haut de la vulve. C’est le gland du clitoris. Le reste se trouve majoritairement à l’intérieur du corps. Le clitoris et le pénis ont de nombreuses similitudes. Par exemples ils possèdent tous les deux des corps spongieux, des corps caverneux et un gland. C’est parce qu’au départ, il n’y a pas de différence. Ce n’est qu’à partir de la huitième semaine de grossesse que l’appareil génital de l’embryon se différencie. Le gland du clitoris, comme le gland du pénis, sont des zones très sensibles - voir douloureuses - lorsqu’on les stimule (toucher, lécher, frotter, etc.). Il existe des phénomènes d'érection et de durcissement lors de l’excitation sexuelle. La vulve La vulve désigne les organes génitaux externes de la femme. Elle comprend les grandes et petites lèvres, qui entourent le méat urinaire, la partie externe du clitoris et son capuchon, ainsi que l'entrée ou vestibule du vagin. Mont du pubis: est un coussin graisseux recouvert de poils pubiens. Les grandes lèvres ou lèvres externes: sont recouvertes de poils sur leur surface extérieure. Leur face interne est dépourvue de poils et contient de nombreuses glandes. Elles ne se rejoignent pas en arrière mais se fondent dans le périnée au niveau de la fourchette vulvo-anale. Les petites lèvres ou lèvres internes: sont deux replis de peau qui gonflent et rougissent lors de l'excitation sexuelle. Sa taille varie fortement d'une femme à l'autre. Certaines femmes ont les lèvres internes plus grandes que les lèvres externes. Elles se rejoignent en haut et en avant pour former le capuchon et le frein du clitoris mais ne se rejoignent pas forcément en arrière. Le vestibule: il se situe entre les petites lèvres. il contient l'orifice de l'urètre et l'orifice du vagin. source: Pillow Talk Concernant l'anatomie de la vulve, beaucoup de femmes peuvent se sentir complexées par son apparence en raison notamment des images véhiculées par la pornographie. Certaines vont jusqu'à envisager recourir à la labiaplastie afin de réduire la taille des lèvres. Pourtant Il existe une grande diversité de vulves: des épilées, des rasées, en forme de cœur, des fils de tampons qui dépassent, des lèvres plus ou moins grosses, de différentes couleurs,... La vulve parfaite n'existe pas, chacune sa vulve. C'est parce qu'il n'y a pas deux vulves qui se ressemblent qui fait qu'elles sont toutes belles. Source: The Vulva Gallery Voici un compte Instagram qui célèbre la diversité des vulves: https://www.instagram.com/the.vulva.gallery/ ​​​​​​​​​ Le vagin Le vagin est un organe interne de l'appareil génital féminin capable de se contracter. Il mesure en moyenne entre 7 et 12 cm de long. En forme de cylindre, il se situe entre la vessie et le rectum. Les parois du vagin sont élastiques. Par conséquent, sa taille peut varier au cours de la vie sexuelle et suite aux accouchements. Le vagin est également recouvert d'une muqueuse sans cesse lubrifiée par les œstrogènes (hormones féminines sécrétées par les ovaires). Elle permet un auto nettoyage du vagin et sa quantité peut varier selon la période du cycle de la femme. On parle aussi de pertes vaginales ou pertes blanches. Source: Neuf mois L'hymen est une fine membrane très élastique qui marque initialement la frontière entre le vagin et la vulve. Cette membrane est perforée d'un orifice. La forme de celui-ci est variable et parfois cet orifice n'existe pas. Une intervention est alors nécessaire à l'adolescence pour permettre l'écoulement des règles. Le vagin est un organe fortement érogène, il est aussi responsable, avec le clitoris, des sensations éprouvées au cours de rapports sexuels. Il permet la pénétration par un pénis, un doigt ou autres objets de plaisir grâce à la lubrification par les muqueuses de ses parois. Le vagin est également impliqué dans la reproduction puisqu'il permet le passage des spermatozoïdes à l'utérus. Sources: http://www.fcppf.be/portfolio/items/mon-nom-est-clitoris/ https://sexeducation.fr/assets/data/le_petit_manuel_sex_education.pdf#page=9 https://www.pussypedia.net/ https://sante.lefigaro.fr/article/la-diversite-meconnue-du-sexe-feminin/ https://www.lesinrocks.com/2018/06/04/style/style/vulva-gallery-le-compte-instagram-qui-celebre-la-diversite-des-vulves/ https://www.doctissimo.fr/html/sexualite/mag_2001/mag0119/se_3404_anatomie_vulve2.htm https://www.passeportsante.net/fr/parties-corps/Fiche.aspx?doc=vagin https://sante.journaldesfemmes.fr/sexo-gyneco/2570071-vulve-petites-levres-complexe-femme/ https://hadh.fr/book/project/pillow-talk-sexual-education

· Pénétration vaginale et anale

PÉNÉTRATION La pénétration est un rapport sexuel qui permet de ressentir beaucoup de plaisir. On distingue 2 types de pénétration: la pénétration anale et la pénétration vaginale. Elle se fait avec un doigt, un pénis ou différents accessoires tels que des sex toys. Souvent mise au centre du rapport sexuel, il faut rappeler que la pénétration n'est pas une obligation, c'est une possibilité. Pénétration anale: La pénétration anale implique la pénétration par un doigt, un pénis ou autres accessoires dans l'anus. Elle s'entoure de nombreuses idées reçues à connotation négative: douloureuse, violente ou sale. Pourtant, la sodomie ainsi que toute autre forme de pénétration anale peuvent procurer un plaisir sexuel intense. Il est conseillé de bien préparer le terrain en procédant éventuellement à un lavement, en faisant un massage et en lubrifiant la zone anale afin que tout se passe pour le mieux lors de la pénétration. La pénétration anale procure autant de plaisir chez la femme que l'homme. Pourtant dans les couples hétérosexuels, de nombreux hommes sont très réticents à l'idée d'envisager cette pratique sexuelle par peur de se sentir bousculé dans leur masculinité ou encore dans leur orientation sexuelle. Elle permet notamment d'avoir une autre perception de la sexualité par la découverte pour l'homme de la possibilité d'un orgasme sans éjaculation et même sans érection. Pénétration vaginale: La pénétration vaginale implique la pénétration par un doigt, un pénis ou autres accessoires dans le vagin. Aujourd’hui encore beaucoup de femmes hétérosexuelles pensent être anormales ou frigides si elles ne parviennent pas à atteindre l’orgasme par pénétration d'un pénis. Pourtant, c'est normal. Il existe d'autres zones érogènes qui permettent de procurer du plaisir telles les tétons, le clitoris, l'anus,... et on peut stimuler ces zones de différentes manières (en la caressant, léchant ou mordillant). L'orgasme s'obtient avec le temps, le lâcher prise et la connaissance de son corps. Petit rappel, pas de pénétration vaginale directement après une pénétration anale. Si c'est le cas, le pénis, le sex-toy ou le doigt doivent être nettoyés préalablement. Sources: https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/06/20/la-penetration-est-elle-indepassable_6043601_4497916.html https://www.santemagazine.fr/psycho-sexo/le-blog-sexo-de-daisy-et-marine/la-penetration-est-elle-une-pratique-has-been-428010

· Relations sexuelles

RELATIONS SEXUELLES Une relation sexuelle est un moment de découverte de son corps, du corps de l’autre basé sur un rapport de confiance, de partage et d’écoute. Elle comprend la notion d'amour, de désir, de plaisir, de consentement et du rapport au corps. Autrefois, la sexualité avait une finalité principalement reproductive. Aujourd'hui, on défend l’idée selon laquelle il est naturel pour l’être humain d’avoir des relations sexuelles pour son plaisir. En effet, le plaisir est un apprentissage. Il peut évoluer au cours du temps et en fonction des partenaires. Découvrir son corps, se respecter et communiquer permettent de s’épanouir sexuellement. La sexualité se découvre en expérimentant et en s'informant. Cela passe par la prise de conscience de son corps, de ses zones érogènes (zones riches en terminaison nerveuse, qui activent le désir et procurent du plaisir), de ses fantasmes et de ses préférences. Lire des livres ou des articles sur le sujet, consulter des blogs sur Internet ou aller faire un tour au sex shop est un bon moyen de s'informer sur la sexualité. Le choix de devenir actif·ve sexuellement est une décision très personnelle. Tu es la seule personne à pouvoir décider du moment où tu seras prêt·e à avoir des relations sexuelles. Lors des premiers rapports, il se peut que certaines femmes ressentent des gênes ou des douleurs lors d'une pénétration, les causes peuvent être multiples. Si la douleur persiste il est possible que ce soit un signe de vaginisme. Une relation sexuelle commence par une envie, un désir et une attirance envers l'autre. L'attirance sexuelle se manifeste différemment d'une personne à l'autre et évolue au cours du temps. Elle dépend de plusieurs facteurs: ce qui est attirant pour une personne peut ne pas l'être pour une autre. Avant toute chose, il est important de s'assurer que la personne avec laquelle tu t'apprêtes à avoir une relation sexuelle soit consentante. Profiter et jouir d’une relation sexuelle n’inclue pas forcément que la pénétration vaginale ou anale. L'acte sexuel s'exprime sous différentes manières: par des baisers avec ou sans la langue, des caresses, des paroles, des regards, se masturber, masturber l'un l’autre, se lécher, se sucer, se humer, se frotter, se pénétrer avec un doigts ou des objets, etc. A toi et ton/ta partenaire de voir ce qui vous convient le mieux. Sources: https://www.teljeunes.com/Tel-jeunes/Tous-les-themes/Sexualite https://www.sexandu.ca/fr/ https://sexeducation.fr/assets/data/le_petit_manuel_sex_education.pdf#page=9

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· Fellation, cunnilingus, anulingus

Fellation, cunnilingus et anulingus FELLATION: Pipe, turlutte, gâterie... Peu importe le nom que tu lui donnes, la fellation est une pratique sexuelle consistant à stimuler le pénis de ton partenaire avec la bouche, la langue ou les lèvres,... Comme pour toute autre activité sexuelle, sans envie, pas de fellation. Si la fellation te rebute, non seulement, tu n'apprécieras pas mais il se peut que cela te dégoûte. C'est donc à toi de voir si tu te sens à l'aise ou non à l'idée d'en faire une à ton partenaire. Si tu as juste peur de mal faire et que tu ressentes la pression de la performance, discutez-en avec lui. Parce que les rapports sexuels, c'est toujours mieux lorsqu'on se sent en confiance. CUNNILINGUS: Il s'agit d'une pratique sexuelle qui consiste à stimuler la vulve, le clitoris et l'entrée du vagin avec la langue et les lèvres. Longtemps resté tabou, le cunnilingus est aujourd'hui de plus en plus pratiqué. Par pudeur, peur, manque de confiance en soi ou tout simplement parce qu'elles n'aiment pas ça, certaines femmes ne semblent pas forcément à l’aise avec cette pratique. Dans ce cas, il important de respecter son refus. A l'inverse, d'autres femmes peuvent ressentir beaucoup de plaisir lors d'un cunni. Donner du plaisir à l'autre passe avant tout par l'envie. C'est à toi qu'appartient le choix d'en faire ou non à ta partenaire. ANULINGUS: L'anulingus est une pratique sexuelle qui consiste à stimuler la zone anale, c'est-à-dire l'anus et le périnée, avec la langue. La zone anale reste toujours un peu taboue. Autant parmi les hommes que parmi les femmes, beaucoup sont encore gênés de recevoir un anulingus. L'anulingus peu être un bon moyen de découvrir en douceur le plaisir et l’éventualité de se préparer pour une sodomie. L'excitation peut montrer progressivement et la salive permet de lubrifier l'anus et de faciliter la pénétration. Mais cette pratique est aussi un réel plaisir en soi et n'est pas obligatoirement suivi d'une sodomie. Tout comme la fellation et le cunnilingus, c'est à toi de voir si tu te sens à l'aise à l'idée d'un faire un à ton/ta partenaire. Sources:https://www.aufeminin.com/faire-l-amour/fellation-s637419.htmlhttps://www.aufeminin.com/faire-l-amour/cunnilingus-s637422.htmlhttps://artdusexe.com/anulingus/

· Avec des accessoires

AVEC DES ACCESSOIRES Ajouter un ou plusieurs accessoires lors de tes ébats amoureux permet de pimenter ta sexualité et de découvrir une autre facette de celle-ci. En plus d'établir une complicité avec ton/ta partenaire, cela peut également t'aider à booster ta libido. En effet, les jouets érotiques permettent souvent d'ouvrir un dialogue, de s'interroger sur sa sexualité et sa relation amoureuse. Si tu l'utilises seul-e, un sex toy, en plus de procurer du plaisir, permet d'apprivoiser son corps, de découvrir des zones de plaisir, de stimuler les sens, d'appréhender différemment sa sexualité, et d'aller là où l'on n'ose pas forcément aller. Source: https://www.onmeda.fr/desir-et-plaisir/sex-toys-les-bienfaits-conseils-pratiques-2835-2.html

RIENTATION ET IDENTITÉ SEXUELLE

· Identité de genre

IDENTITÉ DE GENRE L’identité de genre est le genre auquel la personne s'identifié ou encore la perception qu’une personne a d’elle-même en tant que genre. Il peut être différent du genre assigné à la naissance selon les caractéristiques physique (pénis, vulve,...) et psychologiques (gènes, taux d'hormones,...) d'un individu. En effet certaines personnes peuvent sentir qu’elles sont nées avec les mauvaises parties du corps ou dans le mauvais corps, car leur ressenti par rapport à leur genre ne correspond pas à celui qui leur a été attribué à la naissance. Source: genderbread.org Le genre est également une construction sociale inscrit dans la culture. Les rôles, les comportements, les activités, les attributs perçus comme des caractéristiques typiques d’un genre en particulier peuvent varier grandement d’un groupe et d’une société à l’autre. Les stéréotypes de genre: Quelques exemples d'identité de genre: Source: Cairn.info

  • Transgenre : Personne ne reconnaissant pas le genre (le sexe) lui ayant été attribué à la naissance mais se reconnaissant le sexe opposé.
  • Queer (ou non-binaire) : Personne qui ne se définit dans aucune classification
  • Intersexe: Personne dont l’anatomie ne correspond ni au genre homme, ni au genre femme
Sources: https://onsexpliqueca.com/identite-orientation-sexuelle/https://www.sexandu.ca/fr/lgbttq/gender-identity/

· Orientation sexuelle

ORIENTATION SEXUELLE L'orientation sexuelle est l'attirance sexuelle et/ou émotionnelle qu'une personne éprouve pour une autre personne. La plupart des personnes commenceront à avoir une idée de leur propre orientation sexuelle au cours de leur enfance ou dans leur vie de jeune adulte lorsqu'elles commencent à avoir des sentiments ou une attirance sexuelle ou romantique à l'égard d'autrui. Pour certaines d'entres elles, l'orientation est évidente depuis le début tandis que d'autres mettront du temps à la déterminer. Quoi qu'il en soit, le désir et la sexualité sont des sujets personnels. Tu est libre de vivre ta vie selon tes choix et tes préférences. La sexualité est quelque chose qui évolue au cours du temps. Il est donc possible qu'à un moment de ta vie tu sois attiré.e par une personne du même sexe et ensuite par une personne de sexe opposé ou même encore les deux, c'est tout à fait normal. Les différentes orientations sexuelles:

  • Homosexualité:
Attirance entre deux personnes du même sexe ou genre.
  • Hétérosexualité:
Attirance entre deux personnes de sexe ou de genre opposés.
  • Bisexualité:
Attirance à la fois pour les hommes et les femmes.
  • Pansexualité:
Attirance envers tous les types de personnes, peu importe leur sexe ou leur genre.
  • Asexualité:
L’absence d’attirance sexuelle envers les autres. Sources: http://www.loveattitude.be/

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Joana Vasconcelos « A Noiva » (La Fiancée) 2012

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EVRASpour se connaitre et faire ses choix

Planning familiaux

Historique et lutte pour l'EVRAS

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EVRAS à l'école, une obligation

Réaction, les contre- messages

mportance de l'EVRAS pour se connaitre et faire des choix

· Objectifs de l'EVRAS

OBJECTIFS DE L'EVRAS EVRAS= Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle. L'EVRAS a pour rôle d’accompagner toute personne sur le chemin de son épanouissement en matière de vie relationnelle, affective et sexuelle. Pour ce faire, elle informe et sensibilise sur diverses thématiques telles que le rapport au corps, le consentement, le plaisir et la sexualité. Elle s’inscrit dans la volonté de façonner une société tolérante, critique et égalitaire. Une ambition fondamentale pour la démocratie. L’EVRAS aborde également l’égalité entre les sexes, la lutte contre toutes les formes de violences, les questions de genre et d’orientations sexuelles. En déconstruisant les stéréotypes sexués, elle questionne notre vision de la société. Communiquer, poser des questions et s'informer est important pour ne pas limiter nos choix et rester limité-es par nos idées préconçues, nos peurs et nos doutes concernant la sexualité. C'est ainsi que chacun-e pourra s'épanouir, découvrir et en apprendre d'avantage sur la relation que l'on a avec soi et avec l'autre. Source : https://www.femmes-plurielles.be/levras-un-enjeu-de-societe-qui-merite-toute-notre-attention/

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lanning familiaux

· Rôle et objectifs des plannings familiaux

RÔLE ET OBJECTIFS DES PLANNINGS FAMILIAUX Les Centres de Planning familial sont des lieux d’accueil ouverts à toutes et à tous où règnent et/ou devraient régner respect, écoute et confidentialité. Il s’agit de structures de référence en matière de vie affective, relationnelle et sexuelle. Les professionnel-le-s des Centres répondent à toutes les questions concernant, par exemple, la contraception, la grossesse, l’interruption volontaire de grossesse (IVG), les infections sexuellement transmissibles (IST), les difficultés conjugales et familiales, l’adolescence, les relations parents-enfants, le harcèlement, les situations de violence… Dans les Centres, tu peux te procurer la pilule d’urgence (anciennement appelée la pilule du lendemain), un test de grossesse, des préservatifs. Ils proposent, entre autres, des consultations médicales, gynécologiques, psychologiques, sociales et juridiques. Certains centres pratiquent en outre des interruptions volontaires de grossesse (IVG). L’accueil dans un Centre de Planning familial est gratuit tandis que les consultations sont payantes. Les tarifs varient en fonction du type de consultation. La participation financière est adaptée en fonction de la situation financière de chacun-e, c’est pourquoi le prix des consultations ne doit pas te freiner pour t’y rendre. Les centres sont également un acteur essentiel de l'EVRAS. Ils organisent des activités de prévention, afin de préparer les jeunes à la vie affective, relationnelle et sexuelle, et aussi d’assurer l’information et de susciter la réflexion auprès des adultes, sur ce thème. Il existe en Belgique francophone (Région wallonne et Région bruxelloise) 4 Fédérations de centres de planning familial reconnues ayant chacune leur autonomie : la Fédération Laïque des Centres de Planning Familial (FLCPF), la Fédération des Centres pluralistes de Planning familial, la Fédération des Centres de Planning et de Consultations et la Fédération des Centres de Planning familial des FPS. Pour faciliter l'accès à leurs centres de consultation en Wallonie et à Bruxelles, ces 4 fédérations se sont regroupées sous le portail 'Love Attitude'. Tu pourras donc y trouver le Centre de Planning familial qui répond à tes attentes. Sources: https://be.brussels/vivre-a-bruxelles/famille-et-vie-privee/aide-aux-personnes-et-aux-familles/centres-de-planning-familial https://www.planningsfps.be/ http://www.loveattitude.be/

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' école

· Réseaux sociaux: nouveaux canaux d'information

LES RÉSEAUX SOCIAUX: NOUVEAUX CANAUX D'INFORMATION Savais-tu qu’il existe de nombreux comptes Instagram sur l’EVRAS ? En voici quelques uns:

  • Jouissance club
  • t’as joui
  • gangduclito
  • la prédiction
  • le cul nu
  • Je m’en bats le clito
Mélange de dessins et de textes où il est question de plaisir, de consentement, de désir et d’anatomie, ces comptes sont pourtant pour la plupart censurés ou interdits. Il est possible qu'au moment où tu le liras, ces comptes ont été désactivés. Le #sexualityisnotdirty a pour but de changer la vision que l’on a de la sexualité. Loin d’être dangereuse ou sale, elle doit avant tout être appréhendée comme une source d’épanouissement incluant la notion de plaisir. Ils ont vu le jour en raison du manque d’information et d'éducation sexuelle autant chez les jeunes que chez les adultes. En effet, l’EVRAS proposée par les cursus scolaires est presque inexistant. Pour les jeunes et les moins jeunes en quête de réponses sur leur(s) sexualité(s), la question est de savoir vers où ils et elles peuvent se tourner. Sources: https://www.axellemag.be/revolution-sexuelle-sur-instagram/

· Animations scolaires

Animations scolaires Les animations EVRAS donnent l'occasion de parler sans tabou et dans le respect de l'autre des relations amoureuses et/ou sexuelles, de l'estime de soi, de la contraception, des IST, du corps, du plaisir, de la grossesse. Ils abordent également la relation avec ses parents, l'autonomie et bien d'autres sujets. Rappelons que l'EVRAS en milieu scolaire est devenu obligatoire. Les animations "puberté" débutent généralement en sixième primaire ou en première secondaire puisque c'est l'âge où les premiers signes de puberté apparaissent (pilosité, poitrine, règles, érections,...). les animations sont notamment accompagnées de planches anatomiques pour décrire le corps et l'appareil génital féminin et masculin. Toutefois, il serait sans doute opportun en adaptant les messages de débuter l'EVRAS dès les maternelles et primaires. On constate qu'environ la moitié des jeunes filles de sixième primaire n'ont reçu aucune information concernant les règles de la part de leur parents et que 90 % des garçons ne reçoivent en famille aucune information sur les érections ou éjaculations. Les animations collectives sont donc importantes afin que chacun·e soit informé·e sur le sujet afin de réduire le stress lié à la puberté et de poser les bases pour la suite de leur vie relationnelle, affective et sexuelle. Un débat existe quant à travailler l'EVRAS en groupe mixte ou non. Le pari d'Infor Jeunes est de travailler ces questions en mixité tout en restant très attentif à ce qu'il n'y ait pas de monopolisation de la parole par un groupe genré. Habituellement les enfants sont scindés en deux sous-groupes (par genre) afin de favoriser les échanges et d'éviter qu'ils soient mal à l'aise. Par la suite, plus on avance en âge et plus il devient "facile" de faire des animations mixtes sur ce type de sujet. L'avantage de la mixité est d'apporter de la richesse lors des débats/questions, là où elle était souvent un frein avec les plus jeunes. Supports pour les animations: https://sexeducation.fr/ http://www.fcppf.be/portfolio/items/mon-nom-est-clitoris/ https://www.o-yes.be/ https://hadh.fr/book/project/pillow-talk-sexual-education Sources: https://www.planningsfps.be/wp-content/uploads/2019/07/Plateforme-EVRAS-Recommandations.pdf https://www.femmes-plurielles.be/animation-evras-le-pari-dune-meilleure-information-sur-les-regles/

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utte pour l'EVRAS / Historique

· Mission de l'enseignement obligatoire

LUTTE ET HISTORIQUE POUR L'EVRAS Au départ, l’éducation sexuelle mettait surtout l’accent sur la prévention et les risques de la sexualité. Elle avait pour objectif principal d’éduquer les jeunes à la santé, afin à la fois de répondre à leurs questionnements et diminuer les comportements sexuels à risques, prévenir les grossesses non désirées, et se protéger des infections sexuellement transmissibles. Dans les pays occidentaux, elle a souvent démarré dans les écoles, car l’obligation scolaire permettait de s’adresser à tou.te.s les jeunes, quel que soit leur contexte familial et social. Peu à peu, l’éducation sexuelle a évolué pour tendre vers “une EVRAS à tout âge dans tous les milieux de vie”. D’une part, elle a élargi son public pour s’adresser aux enfants, aux jeunes adultes, aux enseignant.e.s, aux seniors, etc.; d’autre part, elle s'inscrit dans tous les milieux de vie (institutions, personnes porteuses de handicap, maisons de jeunes, activités extra scolaires, etc). Par ailleurs, elle prend désormais en compte les dimensions relationnelles et affectives de la sexualité afin d’aider les jeunes à développer une vision positive et épanouissante de la sexualité ainsi que des questions liées aux orientations sexuelles et aux identités de genre. En 2009, l’UNESCO a reconnu l’importance de l’EVRAS en publiant ses principes directeurs internationaux sur l’éducation complète à la sexualité. Ces principes ont été révisés et complétés en 2018. Ils articulent cette éducation autour de huit concepts clés : ● Relations interpersonnelles ● Valeurs, droits, culture et sexualité ● Comprendre la notion de genre ● Violence et sécurité ● Compétences pour la santé et le bien-être ● Corps et développement humain ● Sexualité et comportement sexuel ● Santé sexuelle et reproductive Depuis le 12 juillet 2012, l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle fait partie des missions de l’enseignement obligatoire. C’est une étape importante, car elle constitue une reconnaissance officielle de la nécessité d’intégrer l’EVRAS tout au long de la scolarité. Cependant, l’EVRAS est encore loin d’être généralisée dans les établissements scolaires, et les difficultés abondent sur le terrain. De nombreuses associations militent aujourd’hui pour une meilleure définition de la mise en œuvre de l’EVRAS en milieu scolaire. Sources: http://www.egalite.cfwb.be/index.php?id=15420#:~:text=Depuis%202012%2C%20le%20%22D%C3%A9cret%20Missions,des%20actions%20dans%20ce%20cadre. https://www.evras.be/

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éaction, les contres messages

· Mouvement d'opposition à l'EVRAS

LES CONTRE-MESSAGES À contrario des valeurs et des discours portés par l'EVRAS, des mouvement conservateurs, voire réactionnaires s'opposent à l'éducation sexuelle, au plaisir, à l'épanouissant individuel, en prônant la chasteté, l'abstinence, la virginité,... Vous trouverez ci-après des vidéos qui abordent ces menaces. 1- Contes de la Virginité | ARTE : https://twitter.com/ARTEfr/status/1064979443813236737 2- Tout le monde s'en fout - l'éducation sexuelle : 3- L'homothérapie conversion forcée | ARTE : 4- La loi sur l'avortement, 25 ans après...: les opposants au libre choix :

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