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Etude de l'industrialisation à partir d'un exemple nantais : l'entreprise LU

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A la découverte de l'histoire du Petit Beurre

REPRENDRE LA PARTIE

COMMENCER

Conception et réalisation : Justine Gigarel, professeur d'Histoire-Géographie - Collège Marcelle Baron HERIC (44) Iconographie : De nombreuses images proviennent du fond LU des Archives départementales de Loire-Atlantique

Je suis Louis Lefèvre-Utile. Ce portrait a été réalisé par Hippolyte Berteaux, un artiste nantais en 1899.A droite, ce sont mes parents. Pauline Isabelle Utile et Jean Romain Lefèvre. Ils se sont mariés en 1850 et sont venus s'installer à Nantes où ils ont repris une boutique au 5 rue Boileau.Pour en savoir plus sur l'histoire de ma famille, clique sur la photo de mes parents.Pour passer directement à la suite, clique sur la carte.

Et me voici bébé dans les bras de ma mère l'année de ma naissance en 1858.

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RUE BOILEAU Le succès de la pâtisserie est basé sur la qualité de nos produits.

RUE BOILEAUDans l'arrière cour du magasin

Pour en savoir plus sur le métier de pâtissier.

RUE BOILEAU - Vente des biscuits

Plan Amouroux - 1849

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Dans les colonies

En Ille et Vilaine (arrière-pays nantais)

Parfait ! Recopie la correction sur ta fiche d'exercice puis clique sur le petit beurre pour passer à la suite.

Nos ingrédients proviennent des colonies ou de l'arrière-pays nantais. Fais glisser les ingrédients sur le bon lieu de production.

Beurre

Lait

Cacao

Vanille

Farine de blé

Œuf

Sucre de canne

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QUAI BACOIl est urgent de déménager la production pour pouvoir s’agrandir. En 1885, je rachète l'ancienne filature "Bureau" et j'y construis l'usine.

Plan Amouroux - 1849

RUE BOILEAU - Vente des biscuits

QUAI BACO - Usine de production

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Clique sur les deux éléments de transport qui justifient le choix de l'installation de mon usine de production Quai Baco.

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Le train arrive en France en 1832. Jugé trop coûteux, une demande des autorités de Nantes est pourtant faite dès 1837 pour obtenir une ligne reliant Orléans à Nantes. Elle est effective depuis 1844. Se pose alors la question du choix de la gare. Il était souhaitable qu'elle soit proche du port. Le choix se porte sur la Prairie de Mauves, à l'est de la ville. Elle est achevée en 1853. Sa façade à grande arche est bordée de deux bâtiments donnant sur les cours d'arrivée et de départ. Elle est dite d'Orléans, du nom de la Compagnie de Paris à Orléans. En 1860, il faut 9h39 pour relier Nantes à Paris et un billet coûte 44,70 francs en première classe (soit environ 22 jours de travail d'un ouvrier).

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Il ne te reste qu'un élément à trouver. Il est devant tes yeux.

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Malgré l'interdiction de la traite négrière en 1815, les importations de sucre représentent toujours une part très importante de l’activité du port comme en témoignent les nombreuses raffineries installées sur les quais. La houille, nécessaire au fonctionnement des raffineries, est importée par le port de Nantes. Dès 1822, Saint-Nazaire, Paimboeuf et Nantes sont reliés quotidiennement par des bateaux à vapeur, qui sont ensuite rachetés par la compagnie des chemins de fer d’Orléans.

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Il ne te reste qu'un élément à trouver. Observe bien tous les détails de l'image.Si tu es bloqué, patiente un peu.

Cherche un autre moyen de transporter des marchandises.

Cherche un autre moyen de transporter des marchandises.

C'est la ville de Nantes que tu vois. Un nouveau moyen de transport est arrivé au milieu du XIXe siècle. Son terminus est à l'est de la ville (tout au fond de l'image).

Ici, c'est l'usine LU. D'où peuvent venir les marchandises lointaines si elles ne sont pas transportées sur l'eau ?

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Malgré l'interdiction de la traite négrière en 1815, les importations de sucre représentent toujours une part très importante de l’activité du port comme en témoignent les nombreuses raffineries installées sur les quais. La houille, nécessaire au fonctionnement des raffineries, est importée par le port de Nantes. Dès 1822, Saint-Nazaire, Paimboeuf et Nantes sont reliés quotidiennement par des bateaux à vapeur, qui sont ensuite rachetés par la compagnie des chemins de fer d’Orléans.

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Le train arrive en France en 1832. Jugé trop coûteux, une demande des autorités de Nantes est pourtant faite dès 1837 pour obtenir une ligne reliant Orléans à Nantes. Elle est effective depuis 1844. Se pose alors la question du choix de la gare. Il était souhaitable qu'elle soit proche du port. Le choix se porte sur la Prairie de Mauves, à l'est de la ville. Elle est achevée en 1853. Sa façade à grande arche est bordée de deux bâtiments donnant sur les cours d'arrivée et de départ. Elle est dite d'Orléans, du nom de la Compagnie de Paris à Orléans. En 1860, il faut 9h39 pour relier Nantes à Paris et un billet coûte 44,70 francs en première classe (soit environ 22 jours de travail d'un ouvrier).

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Félicitations, tu as trouvé les deux éléments. Ainsi, l'entreprise peut facilement importer ses matières premières et exporter ses productions dans la France entière.Complète ta fiche d'exercice (Q5).

Clique sur la fumée pour savoir d'où elle vient.

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VALIDER

Observe cette machine à vapeur et clique dessus pour obtenir plus d'informations. Réponds ensuite au qcm. Garde une trace de tes réponses, c'est un bouleversement pour l'ensemble de l'Europe. Jamais plus nous ne produirons comme avant.

Qui a inventé la véritable première machine à vapeur ?

Bravo ! Tu as répondu correctement à toutes les questions. Complète ta fiche d'activité puis clique sur le petit beurre.

James Watt

Nicolas Appert

Michael Faraday

En quelle année a été inventée la machine à vapeur ?

1769

1759

1779

De quelle ressource naturelle a-t-on besoin pour faire fonctionner la machine à vapeur ?

du charbon

du pétrole

du gaz

Qu'est-ce qui qui passe à travers la machine et qui l'actionne ?

de l'oxygène

de la vapeur d'eau

du charbon

A quoi a servi la machine à vapeur ?

A faire cuire les aliments plus vite

A faire de la publicité pour les biscuits

A faire avancer les trains et les bateaux

Machine à vapeurMaquette d'une machine à vapeur de James WattUne machine à vapeur est un moteur qui utilise comme source d'énergie la vapeur d'eau : de l'eau, rendue à l'état gazeux après avoir été portée à ébullition par une source d'énergie thermique (souvent du charbon), provenant le plus souvent d'une combustion. La machine à vapeur est le point de départ de la Révolution industrielle. La machine a vapeur a été souvent utilisée pour les bateaux à vapeur, les locomotives à vapeur. HistoireJames WattAu Ie siècle av. J.-C., le savant grec Héron d'Alexandrie mit au point un appareil qui tournait grâce à la vapeur qu'il appela l'éolipyle : c'était la première machine à vapeur, mais sa puissance était très réduite et il n'était pas question d'en faire un moteur. Au XVIIe siècle, un inventeur français, Denis Papin, observe que l'eau bouillante dans un récipient fermé par un couvercle se transforme en un gaz capable de déplacer le couvercle. Il découvre ainsi la force de la vapeur. De multiples inventeurs, surtout britanniques, vont construire des machines utilisant le pouvoir de la vapeur. Dès 1712, Thomas Newcomen construisit des machines capables de pomper l'eau qui s'infiltrait au fond des mines. Mais ce n'est qu'en 1769 que James Watt inventa une machine à vapeur performante. Les machines à vapeur se répandent au XIXe siècle, fournissant la force motrice dans les usines. Elles servent également de moteurs pour les locomotives, les bateaux à vapeur et les premières automobiles qui préférèrent rapidement les moteurs à essence, moins encombrants. Au XIXe siècle, la machine à vapeur devient le moteur des usines. Dans les filatures et tissages, elle actionnent les métiers, mais aussi dans les forges où elle actionne d'énormes marteaux-pilons. Au début du XXe siècle, ces machines à vapeur d'usines ont été remplacées progressivement par de puissants moteurs électriques, mais certaines hautes cheminées cylindriques ont été conservées comme témoignage de cette époque industrielle historique. Machine à vapeur en action. À gauche (en rose), la vapeur admise dans le cylindre. Un tiroir mobile permet l'admission alternative de la vapeur sur les deux faces du piston. Le piston est terminé par une bielle, elle-même reliée à une roue. Le déplacement du piston crée un mouvement rectiligne en aller et retour continu de la bielle. Par un système (à droite) ce mouvement rectiligne se transforme en mouvement circulaire qui met la roue en action. La vapeur s'échappe du cylindre grâce à des soupapes qui s'ouvrent et se ferment alternativement. La vapeur refroidie est dirigée vers le bouilleur et son circuit recommence.FonctionnementLa machine à vapeur fonctionne, comme son nom l'indique, grâce à la vapeur d'eau. On chauffe l'eau dans une chaudière alimentée avec du charbon que l'on brûle. La vapeur s'accumule alors dans un compartiment dans lequel se trouve un piston mobile. Toute cette vapeur exerce une pression sur le piston qui se déplace. Ce piston est relié à une roue par une bielle. Ainsi, le mouvement du piston peut actionner la roue. La chaudière d'une machine à vapeur s'appelle le bouilleur, l'ensemble des tuyaux le tuyautage et celui qui entretient le feu, le chauffeur1. La vapeur d'eau est dirigée grâce à des tuyaux vers un cylindre où peut se déplacer un piston. Le piston est relié à une roue grâce à une bielle. Le déplacement du piston, dans un aller et retour continu provoqué par l'admission de la vapeur sur les deux faces du piston, permet à la bielle de mettre en action la roue. Si cette roue est reliée, par des courroies ou des chaînes, à une machine, celle-ci se met en mouvement. La machine à vapeur est aussi améliorée, et déposée sur les premières voitures à vapeur très pratique pour les personnes de cette époque.

  • Une machine d'une puissance de 400 chevaux-vapeur, soit près de 300 kilowatts, dans un musée en Allemagne

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VALIDER

Observe attentivement la carte et réponds aux questions.

Quel est le siècle où l'industrialisation est très forte ?

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

Dans quel pays l'industrialisation a-t-elle commencé ?

Royaume-Uni

France

Allemagne

Comment appelle-t-on les régions où l'on extrait le charbon nécessaire au fonctionnement de la machine à vapeur ?

Les bassins houillers

Les bassins de la métallurgie

Le bassin méditerranéen

Quels sont les principaux secteurs qui se développent grâce à l'industrialisation ?

Le textile

La métallurgie (fer)

Le bois

Quelles sont les grandes régions industrielles au XIXe siècle en Europe ?

Le Nord et la Lorraine

L'Espagne

La Ruhr

Bravo ! Tu as répondu correctement à toutes les questions. Complète ta fiche d'activité puis clique sur le petit beurre.

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La population a fortement augmenté au cours du XIXe siècle car les industries de la ville ont un important besoin de main d'oeuvre. Les populations des campagnes viennent s'installer en ville : c'est l'exode rural.

Nombre d'habitants à Nantes de 1792 à 1891

Ouverture de la pâtisserie Lefèvre-Utile rue Boileau.

Déménagement de l'usine de production Quai Baco.

Déplacement des habitants de la campagne vers la ville.

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Nous voici maintenant au cœur de l'usine Lefevre-Utile. J'ai pris ces photos au tournant du siècle.Observe les attentivement pour repèrer tous les éléments qui montrent l'industrialisation. Tu peux cliquer sur les photos pour les voir en plus grand. Quand tu es prêt, clique sur la loupe.

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  • V4V9
  • V6V15
  • V14V5
  • V7V1
  • V8V13
  • V10V0
  • V11V3
  • V12V2

Relie chaque image à sa légende pour décrire les caractéristiques de l'industrialisation

Division du travail par tâche

Publicité

  • #000000
  • 1
  • 1
  • non
  • non

Grande usine

Recrutement des femmes

Main d'oeuvre nombreuse : les ouvriers

Capacité de production importante

Hiérarchie de l'entreprise : les cadres

Utilisation de l'automobile

Bravo ! Tu as tout relié correctement. Complète ta fiche d'activité (Q8) puis clique sur le petit beurre.

XX

bonnes réponses

XX

mauvaises réponses

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Découvrir les ingrédients des biscuits

Les deux hommes en noir sont des responsables de la boutique.

Cet homme, placé au centre de l'image avec un cul de poule sur les genoux est le responsable de laboratoire, c'est-à-dire le chef de la fabrication et le responsable de l'équipe des pâtissiers.

Les ouvriers-pâtissiers qui tiennent leurs ingrédients et leur outillage : moule, pelle, gamelles, plateaux, cul de poule

Les apprentis.

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En 1900, LU est fort prospère : avec 24 700 mètres carrés d'ateliers, 703 employés et 4 500 tonnes d'expéditions, elle est au premier rang de l'industrie de la biscuiterie française. Le succès de LU touche la France entière et certains marchés s'ouvrent à l'étranger par l'intermédiaire du Petit-Beurre. À l'aube du premier conflit mondial, nous maîtrisons tous les éléments qui entrent dans la fabrication de nos produits : nous possèdons notre propre menuiserie, notre ferblanterie (usine de fabrication des boîte d'emballage en fer blanc), mettons en place une usine à gaz, acquérons une laiterie et une beurrerie, et encourageons même la culture des framboisiers dans la région nantaise afin d'assurer à la Paille d'Or les fruits les plus savoureux. Pour vérifier que tu as tout compris, clique sur la loupe.

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Pour en savoir plus sur les biscuits Huntley & Palmers, clique sur la publicité.Pour passer directement à la suite, clique sur la carte.

En 1846, mon père, pâtissier-pain d'épicier originaire d'un village de la Meuse (Varennes en Argonne), est recruté dans une pâtisserie située au numéro cinq de la rue Boileau à Nantes. Il y vend les biscuits anglais Huntley & Palmers mais il fait surtout découvrir aux Nantais les biscuits aux oeufs, macarons et biscuits roses de Reims fabriqués à partir d'ingrédients locaux. En 1859, avec l'aide de ma mère, il rachète la pâtisserie. Leur commerce, du nom de "Fabrique de Biscuits de Reims et de bonbons secs", connaît vite un franc succès et quatre années plus tard, un nouveau magasin au numéro 7 de la rue est ouvert. L'entreprise retient l'alliance de leurs deux noms : Lefèvre-Utile (LU). En 1880, l'usine emploie quatorze travailleurs. En 1882, les biscuits Lefèvre-Utile remportent une médaille d'or à l'exposition de Nantes. Cette médaille couronne la carrière de mon père qui décède un an plus tard. Je reprends donc l'entreprise familiale.

D'après Olivier Pétré-Grenouilleau, Nantes, éditions Palantines, 2003

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Au début des années 1880, je me rends en Angleterre pour me documenter sur les biscuits anglais que vend mon père et comprendre pourquoi ils se vendent si bien.Huntley & Palmers a été fondée en 1822 par Joseph Huntley. Au départ, l'entreprise était une petite boulangerie et confiserie au numéro 119 London Street, Reading, Berkshire. L'un des principaux points d’arrêt des autocars était « Crown Inn », en face de la boutique de Joseph Huntley, et c’est donc logiquement qu’il a commencé à vendre ses biscuits aux voyageurs dans les autocars. Mais les biscuits sont sensibles à la casse pendant le trajet en autocar donc il a eu l’idée de les mettre dans des boîtes métalliques. En 1838, Joseph Huntley a pris sa retraite. C’est son fils aîné Thomas qui prend le contrôle de l’entreprise. Il choisit de s’associer avec George Palmers, un cousin éloigné. Ils sont devenus des biscuitiers de la famille royale britannique et, en 1865, se sont étendus sur le continent européen. À leur apogée, ils employaient plus de 5 000 personnes. Une partie importante de leur succès a été leur capacité à envoyer des biscuits partout dans le monde, parfaitement conservé dans des boîtes de biscuits, minutieusement décorées et à collectionner. Les boîtes se sont révélées être un puissant outil de marketing et, sous leur image facilement reconnaissable, les biscuits Huntley & Palmers sont venus symboliser la puissance commerciale et la portée de l'Empire britannique. Je décide donc de rentrer. J’ai déjà en tête l’idée du prochain biscuit que nous devons créer. Et il lui faudra aussi insister sur les boîtes de transport.

Clique maintenant sur la carte pour découvrir la pâtisserie Lefèvre-Utile

Des exemples de boites de biscuits originales en forme de livres ou de pile d'assiettes.

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