Want to make creations as awesome as this one?

Transcript

LA communeDE LA CÔTE-AUX-FéES comme vous ne l'avez jamais vue

La Côte-aux-Fées

Textes:matthieu HenguelyPhotos archives: richard leuenbergerlucas vuitelinfographie:François Allanou

La carte d'identité 442 habitants au 31.12.2019. Superficie: 12,83 km2. Point le plus bas: 863 mètres. Point culminant: 1448 mètres (région du Chasseron).

Nature La grotte aux fées, au sud-est du hameau de la Saint-Olivier, aurait abrité la dernière fée de la région. La cavité traverse un éperon rocheux pour aboutir sur un balcon au-dessus des gorges de Noirvaux.

Le tweet décalé de Christophe Bugnon «Hésitant entre pays de Vaud et France, c’est vers Neuchâtel que fait tic-tac le cœur des habitants et de leurs luxueuses montres.»

Monument Un curieux linteau orne une maison des Bourquins-de-Bise. On y voit un enfant couché au-dessus d’un écu écartelé et de la date 1642. Selon la légende (invérifiable selon le site de la commune), il s’agirait d’un bâtard du Prince de Neuchâtel décédé en bas âge – la famille Bourquin descendrait en effet des Orléans-Longueville.

Les anecdotes La Côte-aux-Fées n’est pas la commune la plus à l’ouest du canton. Non, le territoire de sa voisine des Verrières s’enfonce un poil plus loin dans les terres françaises, dans la région des Cernets. Par contre, La Côte-aux-Fées est la plus au sud. La forêt des Bourquins de Bise est la terre émergée la plus méridionale du canton, devant la région de Vaumarcus. Alors oui, la précision à propos de la terre émergée a son importance, puisque la souveraineté neuchâteloise sur le lac «descend» plus bas sur la carte. Mais bon, c’est bien connu, La Côte-aux-Fées, on dirait le sud! Non? Trouverait-on plein de fées sur les hauteurs du Vallon? Non, plutôt des moutons. Le nom du village viendrait du bas latin «feta», qui signifie brebis. Les armoiries du village, avec un mouton blanc sur fond bleu (et un petit peu de vert en bas de l’écusson), montrent bien cette «côte aux brebis». Un habitant de La Côte-aux-Fées est un Niquelet. L’origine du nom n’est pas claire. Il pourrait provenir soit du mot miquelet, qui désignait des bandits espagnols – le Jura français ayant été durant quelque temps colonie espagnole –, soit de nique, une ancienne monnaie de peu de valeur. Le surnom serait dès lors un héritage d’ancêtres contrebandiers.