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Israel's 72 Independence day, April 2020

73e jour de l'indépendance d'Israël, avril 2021

Photographe: Pinn Hans, Bureau de presse du gouvernement

MERCAZ Olami & Masorti Olami present:

La Déclaration d'Indépendance d'Israël

ERETZ-ISRAEL est le lieu où le peuple juif. C'est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C'est là qu'il réalisa son indépendance, créa une culture d'une portée à la fois nationale et universelle et fit don de au monde entier.

naquit

Le peuple d’Israël est devenu une nation avant même d’arriver à la terre d’Israël – ils sont devenus une nation en Egypte, ou même pendant la traversée par le désert. Pourquoi la proclamation affirme-t-elle que nous sommes devenus une nation dans la terre d’Israël ? Exode 1:9 : « ... le peuple des fils d’Israël est plus nombreux et plus fort que nous ». Exode 6:7 : « Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous a affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens ». Le Prof. Ruhama Weiss (HUC) soutient que la proclamation veut créer une mythologie nationale et l’exploiter pour la mission nationale actuelle. El Rabbin Dr Ariel Picard (Institut Shalom Hartman) propose une lecture différente de la phrase « La terre d’Israël a été le berceau du peuple juif », en faisant référence au lieu de naissance non comme un site concret de l’origine de notre nation, mais du commencement de notre souveraineté ; le lieu où le peuple d’Israël peut vivre une vie pleine.

la Bible

L’existence d’une culture hébraïque n’a pas besoin de preuves. Dans la mesure où la Bible existe, la puissance créative de l’esprit juif continuera à être irréfutable. Même ceux qui nient l’existence actuelle du peuple juif sont obligés à admettre que lorsqu’ils étaient un peuple, ils étaient créatifs, et que les produits de leur puissance créative mènent le sceau indélébile de leur génie natif. The spiritual revival, Ahad Haam, 1917.

Notre peuple Lieu de naissance

Paragraphe Nº

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liberté nationale.

Y a-t-il de similarités entre la proclamation et la Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones ?

Paragraphe Nº

Exilés de leur terre

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Contraint à l'exil, le peuple juif demeura fidèle au pays d'Israël à travers toutes les dispersions, pour y revenir, toujours avec l'espoir d'y restaurer sa

priant sans cesse

La prière et l’espoir ont un rôle substantiel dans la conscience juive et israélienne par rapport à l’État d’Israël et de la vie qu’on y mène. Au-delà des prières qui nous accompagnent dans la vie quotidienne et dans les fêtes, la culture israélienne est remplie de chansons et d’œuvres d’art qui constituent une prière moderne du même espoir inépuisable, en étant le premier et meilleur exemple l’hymne Hatikva. Hen Efshar (C’est possible) – écrit pendant la Guerre de l’Indépendance. Shir LaShalom - écrit en 1969 David Broza – Yihiye tov (tout ira mieux) Shalom Salam Peace – Hadag Nachash

Motivés par cet , les juifs s'efforcèrent, au cours des siècles, de retourner au pays de leurs ancêtres pour y reconstituer leur Etat. Tout au long des dernières décennies, ils s'y rendirent en masse: , maapilim et défenseurs. Ils y défrichèrent le désert, firent renaître leur langue, bâtirent cités et villages et établirent une communauté en pleine croissance, ayant sa propre vie économique et culturelle. Ils n'aspiraient qu'à la paix encore qu'ils aient toujours été prêts à se défendre. Ils apportèrent les bienfaits du progrès à tous les habitants du pays. Ils nourrirent toujours l'espoir de réaliser leur indépendance nationale.

This right was recognized in the Balfour Declaration of the 2nd November, 1917, and re-affirmed in the Mandate of the League of Nations which, in particular, gave international sanction to the historic connection between the Jewish people and Eretz-Israel and to the right of the Jewish people to rebuild its National Home.

The catastrophe which recently befell the Jewish people - the massacre of millions of Jews in Europe - was another clear demonstration of the urgency of solving the problem of its homelessness by re-establishing in Eretz-Israel the Jewish State, which would open the gates of the homeland wide to every Jew and confer upon the Jewish people the status of a fully privileged member of the community of nations.

Survivors of the Nazi holocaust in Europe, as well as Jews from other parts of the world, continued to migrate to Eretz-Israel, undaunted by difficulties, restrictions and dangers, and never ceased to assert their right to a life of dignity, freedom and honest toil in their national homeland.

In the Second World War, the Jewish community of this country contributed its full share to the struggle of the freedom- and peace-loving nations against the forces of Nazi wickedness and, by the blood of its soldiers and its war effort, gained the right to be reckoned among the peoples who founded the United Nations.

Paragraphe Nº

attachement historique

Parlons-nous de deux types différents de connexions, ou bien d’un rapport étroit entre les deux ? David Ben-Gurion considérait que le sionisme a été une révolution. Le Dr Michah Goodman affirme qu’il n’a pas été une révolution absolue, car cela est généralement un essai pour destituer un leader, ou de changer les choses de manière radicale. Cependant, le sionisme contient une tension à l’intérieur : le fait de se révolter contre la tradition, en même temps qu’on essaye de retourner au passé – à la terre d’Israël et à la langue de nos ancêtres.

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attachement historique

pionniers

Susannah Heschel: "Pour être impliqué dans le sionisme, il doit être impliqué dans l'un des mouvements les plus difficiles intellectuellement et politiquement de toute l'histoire humaine."

En 1897, inspiré par la vision de qu'avait eue Théodore Herzl, le premier congrès sioniste proclama le droit du peuple juif à la renaissance nationale dans son propre pays.

What did Theodor Herzl dream of? A Jewish State or a state for the Jews?

Paragraphe Nº

l'Etat juif

Quelle en a été la vision de Théodore Herzl ? Celle d’un État juif ou bien d’un État pour les juifs ? Y a-t-il de différence entre les deux ?

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LA VISION

Ce droit fut reconnu par du 2 novembre 1917 et réaffirmé par de la Société des nations qui accordait une reconnaissance internationale formelle des liens du peuple juif avec la terre d'Israël, ainsi que de son droit d'y reconstituer

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son foyer national.

Loi fondamentale : Israël comme l’État-nation du peuple juif. Et Herzl, qu’en dirait-il sur la Loi de nationalité ? Page d’opinion par Nasreen Hadad Haj-Yahya, The Israël Democracy institution-

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la Déclaration Balfour

foyer national

le mandat

The Mandate for Palestine, July 24, 1922

Page d’opinion sur le débat publique en Israël par rapport à la Loi de l’État-nation, Colonel (Res.) Dr Raphael G. Bouchnik-Chen. The Machiavellian Opponents of the Nation State LawThe public debate attending the Nation State Law is a clear indicator of Israel's vibrant democracy and an illustration of the freedom of expression...Begin-Sadat Center for Strategic Studies

La Shoah qui anéantit des millions en Europe, démontra à nouveau l'urgence de remédier à l'absence d'une patrie juive par le rétablissement de juif dans le pays d'Israël, qui ouvrirait ses portes à tous les juifs et conférerait au peuple juif l'égalité des droits au sein de la famille des nations.

Paragraphe Nº

de juifs

Combien de fois le peuple juif est mentionné dans ce paragraphe et de quelle manière ? Pouvons-nous l’associer au verset « Mais plus on l’accablait, plus il multipliait et s’accroissait » (Exode 1:12) ?

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l'Etat

Haim Gouri est contrarié par l’idée de ce que l’État d’Israël a été établi comme le résultat de l’Holocauste. Il explique que la fondation de l’État d’Israël avait commencé plusieurs décennies avant, avec les vagues d’immigrants, comme résultat de leurs efforts : la culture israélienne, les forces défensives, la main d’œuvre juive, etc. L’État d’Israël ne s’est pas créé à cause de l’Holocauste, mais malgré cet horrible désastre. Néanmoins, cette partie de la déclaration est importante pour nous comprendre, raison par laquelle nous devrions l’analyser une nouvelle fois et approfondir son contenu.

La Shoah

de la Shoah en Europe, ainsi que des juifs d'autres pays, leur droit à une vie de , de et dans la patrie de leurs ancêtres, et sans se laisser effrayer par les obstacles et la difficulté, cherchèrent sans relâche à au pays d'Israël.

Paragraphe Nº

Les survivants

Le Prof. Dalia Ofer (Université hébraïque de Jérusalem) explique que David Ben-Gurion cherchait un point focal par lequel obtenir un soutien politique pour la création d’Israël. À son avis, cet objectif pouvait être atteint en déplaçant vers Israël les survivants de l‘Holocauste (Sherit hapleita). À différence de la plupart de ses collègues, qui ne voyaient les survivants de l’Holocauste que comme Sherit hapleita, Ben-Gurion pensait que le terme s’applique à tout le peuple juif. Il fallait racheter tous -des millions de juifs, ce qui a été seulement possible en changeant la position politique du sionisme. Il préconisait que si le sionisme réussissait à convertir Sherit hapleita en un facteur de poids, dans les considérations politiques des pays puissants se produirait le changement si longuement attendu.

SH'erit ha-pleta

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rentrer

Menajem Beguin, le 20 juin 1977 : « En me basant sur ma supposition que ce soir la Knesset va exprimer sa confiance dans le gouvernement... et sur ma confiance dans l’accord des membres de la Knesset de presque tous les partis, j’annonce que demain, mon premier acte comme premier ministre sera de donner des instructions pour offrir de l’asile dans notre pays aux réfugiés du Vietnam. Nous nous rappelons tous des bateaux avec des réfugiés juifs dans les années 30, qui sillonnaient les sept mers en demandant de la permission pour entrer dans un pays spécifique, ou à des différents pays, toujours rejetés. Aujourd’hui l‘État des juifs existe. Nous n’avons pas oublié. Nous allons nous conduire avec de l’humanité. Nous amènerons ces malheureux, des réfugiés sauvés par notre bateau de s’enfoncer dans les profondeurs de la mer. Nous leur donnerons du toit et du refuge ». וְגֵ֥ר לֹא־תוֹנֶ֖ה וְלֹ֣א תִלְחָצֶ֑נּוּ כִּֽי־גֵרִ֥ים הֱיִיתֶ֖ם בְּאֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃שמות כ"ב,כ « Tu ne maltraiteras pas l’étranger, et tu ne l’opprimeras point, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte ». Exode 22:21 כְּאֶזְרָ֣ח מִכֶּם֩ יִהְיֶ֨ה לָכֶ֜ם הַגֵּ֣ר ׀ הַגָּ֣ר אִתְּכֶ֗ם וְאָהַבְתָּ֥ לוֹ֙ כָּמ֔וֹךָ כִּֽי־גֵרִ֥ים הֱיִיתֶ֖ם בְּאֶ֣רֶץ מִצְרָ֑יִם אֲנִ֖י יְהוָ֥ה אֱלֹהֵיכֶֽם׃ויקרא י"ט, ל"ד « Traitez-les comme s’ils étaient vos compatriotes, et aimez-les comme à vous-mêmes, car vous avez aussi été des étrangers en Égypte. Je suis le Seigneur, votre Dieu ». Lévitique 19:24

revendiquant

De qui revendiquent-ils ces droits ?

dignité

Le mot hébreu de la déclaration est כבוד Kavod, qui peut se traduire pour dignité ou honneur. Les Nations unies font référence à la dignité dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 (« Considérant que la reconnaissance de la dignité de des droits égaux, inaliénables et inhérents à tous les membres de la famille des êtres humains, constitue la base de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde... »). Et c’est pourquoi que nous trouvons ce mot une seule fois dans la déclaration ?

liberté

Esclaves du temps, Rabbi Yehuda Halevi עַבְדֵי זְמָן עַבְדֵי עֲבָדִים הֵם עֶבֶד אֲדֹנָי הוּא לְבַד חָפְשִׁי: עַל כֵּן בְבַקֵּשׁ כָּל-אֱנוֹשׁ חֶלְקוֹ “חֶלְקִי אֲדֹנָי!” אָמְרָה נַפְשִׁי. Les esclaves du temps sont esclaves d’esclaves, Tandis que seul l’esclave de Dieu est véritablement libre. Alors, lorsque chaque homme demande sa part « Ma part est Dieu », dit mon âme.

de travail

(L'hébreu suit le français) Je crois que Shaul Tchernichovsky Réjouis-toi, réjouis-toi maintenant dans les rêves Je suis le rêveur qui parle Réjouis-toi, car j’aurai foi en l’humanité Car dans l'humanité, je crois. Car mon âme aspire toujours à la liberté Je ne l'ai pas vendu à un veau d'or Car j'aurai encore foi en l'humanité Dans son esprit grand et audacieux Cela détruira les chaînes de liaison Relève-nous, garde la tête haute Les travailleurs ne mourront pas de faim Pour les âmes - libération, pour les pauvres gens - pain. Réjouis-toi car j'ai foi en l'amitié Je vais trouver un cœur - en cela j'ai la foi - Un cœur qui partage tous mes espoirs, Un cœur qui ressent à la fois la joie et la douleur. Et je garderai foi en l'avenir, Bien que le jour soit encore invisible Cela viendra sûrement quand les nations Tous vivent dans une paix bénie. Alors mon peuple s'épanouira aussi Et une génération naîtra Dans le pays, secouez ses chaînes Et voyez la lumière dans tous les yeux. Il doit vivre, aimer, accomplir, travailler Dans le pays, il est vivant Pas à l'avenir, pas au paradis - Et son esprit prospérera désormais. Un poète chantera un nouvel hymne, Son cœur conscient de la beauté sublime Pour lui, ce jeune homme, au-dessus de ma tombe Les fleurs dans une couronne s'enroulent. Written in Odessa in 1892. שַׂחֲקִי, שַׂחֲקִי עַל הַחֲלוֹמוֹת, זוּ אֲנִי הַחוֹלֵם שָֹח. שַׂחֲקִי כִּי בָאָדָם אַאֲמִין, כִּי עוֹדֶנִּי מַאֲמִין בָּךְ. כִּי עוֹד נַפְשִׁי דְּרוֹר שׁוֹאֶפֶת לֹא מְכַרְתִּיהָ לְעֵגֶל-פָּז, כִּי עוֹד אַאֲמִין גַּם בָּאָדָם, גַּם בְּרוּחוֹ, רוּחַ עָז. רוּחוֹ יַשְׁלִיךְ כַּבְלֵי-הֶבֶל, יְרוֹמְמֶנּוּ בָּמֳתֵי-עָל; לֹא בָּרָעָב יָמוּת עֹבֵד, דְּרוֹר – לַנֶּפֶשׁ, פַּת – לַדָּל. שַׂחֲקִי כִּי גַּם בְּרֵעוּת אַאֲמִין, אַאֲמִין, כִּי עוֹד אֶמְצָא לֵב, לֵב תִּקְוֹתַי גַּם תִּקְוֹתָיו, יָחוּשׁ אֹשֶׁר, יָבִין כְּאֵב. אַאֲמִינָה גַּם בֶּעָתִיד, אַף אִם יִרְחַק זֶה הַיּוֹם, אַךְ בּוֹא יָבוֹא – יִשְׂאוּ שָׁלוֹם אָז וּבְרָכָה לְאֹם מִלְּאֹם. יָשׁוּב יִפְרַח אָז גַּם עַמִּי, וּבָאָרֶץ יָקוּם דּוֹר, בַּרְזֶל-כְּבָלָיו יוּסַר מֶנּוּ, עַיִן-בְּעַיִן יִרְאֶה אוֹר. יִחְיֶה, יֶאֱהַב, יִפְעַל, יָעַשׂ, דּוֹר בָּאָרֶץ אָמְנָם חָי לֹא בֶּעָתִיד – בַּשָּׁמַיִם, חַיֵּי-רוּחַ לוֹ אֵין דָי. אָז שִׁיר חָדָשׁ יָשִׁיר מְשׁוֹרֵר, לְיֹפִי וְנִשְׂגָּב לִבּוֹ עֵר; לוֹ, לַצָּעִיר, מֵעַל קִבְרִי פְּרָחִים יִלְקְטוּ לַזֵּר. אודיסה 1894

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le peuple juif dans le pays d'Israël à la lutte menée par les nations éprises de liberté contre le fléau nazi. Les sacrifices de ses soldats et l'effort de guerre de ses travailleurs le qualifiaient pour prendre place à rang d'égalité parmi les peuples qui fondèrent

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EFFORTS DE GUERRE CONJOINTS

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l'Organisation

Le Prof. Gabriela Shalev, ancienne ambassadrice d’Israël auprès de l’ONU, explique : L’ONU est mentionnée 6 fois dans la déclaration. Dans la partie historique de la déclaration du Plan de partition on présente, comme la base du droit du peuple juif à son propre État : « La reconnaissance par les Nations unies du droit du peuple juif à établir son État est irrévocable ». Dans la partie opérationnelle de la déclaration se trouve définie la fidélité du nouvel État aux principes de la Charte des Nations unies. Ce nouvel État va coopérer « avec les organismes et représentants des Nations unies », et « il va offrir de l’assistance au peuple juif pour la construction de son État et pour le recevoir ». Cela démontre une connexion profonde dans la vision des fondateurs de l’État, entre l’État d’Israël et la communauté des nations. Dernièrement, la relation entre l’ONU et l’État d’Israël a eu des fluctuations, beaucoup se sentent désespérés et frustrés à cause des attaques et des difficultés qu’Israël affronte dans le scénario global, et ils se demandent si l’ONU est une amie ou une ennemie. Pour comprendre le lien entre Israël et l’ONU, il nous faut distinguer entre les différents organes qui la composent ; il y a une différence entre l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité, la Commission des droits de l’homme et d’autres organes au sein de l’ONU. L’Assemblée générale est formée par un représentant de chaque pays. Lorsqu’Israël s’est incorporé à l’ONU, en déclarant son adhésion à la Charte de l’ONU, 60 pays étaient représentés. Actuellement, le nombre a triplé (193), et par opposition au passé, beaucoup de pays ne sont pas traditionnellement démocratiques. La plupart des pays arabes et musulmans siègent à l’Assemblée générale et ils tendent à voter automatiquement contre Israël. Le Conseil de sécurité est l’organe plus important et efficace de l’ONU. C’est le responsable primaire, d’après la Charte des Nations unies, du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Beaucoup des débats du Conseil (même trop, pour certains) ont pour cible Israël, qui, pour sauvegarder ses intérêts, se soutient sur les cinq membres permanents du Conseil, avec leur droit de véto. Parmi ceux, les États-Unis se remarquent par l’appui permanent à Israël. Un autre organe important est la Commission des droits de l’homme, formée par 47 États membre de l’ONU, choisis par l’Assemblée générale des Nations unies. Certains pays ne sont pas reconnus comme des protecteurs des droits de l’homme, et ils ne perdent pas l’occasion de condamner Israël. Cependant, nous devons rappeler qu’il s’agit de la seule organisation qui réunit les nations. L’ONU est, donc, vitale pour la consécration d’objectifs nobles et cruciaux- non seulement d’empêcher la guerre et le terrorisme, mais aussi de protéger l’environnement, d’éviter la faim et de défendre les plus vulnérables.

contribua pleinement

des Nations unies.

Le Prof. Gabriela Shalev, ancienne ambassadrice d’Israël auprès de l’ONU, explique : L’ONU est mentionnée 6 fois dans la déclaration. Dans la partie historique de la déclaration du Plan de partition on présente, comme la base du droit du peuple juif à son propre État : « La reconnaissance par les Nations unies du droit du peuple juif à établir son État est irrévocable ». Dans la partie opérationnelle de la déclaration se trouve définie la fidélité du nouvel État aux principes de la Charte des Nations unies. Ce nouvel État va coopérer « avec les organismes et représentants des Nations unies », et « il va offrir de l’assistance au peuple juif pour la construction de son État et pour le recevoir ». Cela démontre une connexion profonde dans la vision des fondateurs de l’État, entre l’État d’Israël et la communauté des nations. Dernièrement, la relation entre l’ONU et l’État d’Israël a eu des fluctuations, beaucoup se sentent désespérés et frustrés à cause des attaques et des difficultés qu’Israël affronte dans le scénario global, et ils se demandent si l’ONU est une amie ou une ennemie. Pour comprendre le lien entre Israël et l’ONU, il nous faut distinguer entre les différents organes qui la composent ; il y a une différence entre l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité, la Commission des droits de l’homme et d’autres organes au sein de l’ONU. L’Assemblée générale est formée par un représentant de chaque pays. Lorsqu’Israël s’est incorporé à l’ONU, en déclarant son adhésion à la Charte de l’ONU, 60 pays étaient représentés. Actuellement, le nombre a triplé (193), et par opposition au passé, beaucoup de pays ne sont pas traditionnellement démocratiques. La plupart des pays arabes et musulmans siègent à l’Assemblée générale et ils tendent à voter automatiquement contre Israël. Le Conseil de sécurité est l’organe plus important et efficace de l’ONU. C’est le responsable primaire, d’après la Charte des Nations unies, du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Beaucoup des débats du Conseil (même trop, pour certains) ont pour cible Israël, qui, pour sauvegarder ses intérêts, se soutient sur les cinq membres permanents du Conseil, avec leur droit de véto. Parmi ceux, les États-Unis se remarquent par l’appui permanent à Israël. Un autre organe important est la Commission des droits de l’homme, formée par 47 États membre de l’ONU, choisis par l’Assemblée générale des Nations unies. Certains pays ne sont pas reconnus comme des protecteurs des droits de l’homme, et ils ne perdent pas l’occasion de condamner Israël. Cependant, nous devons rappeler qu’il s’agit de la seule organisation qui réunit les nations. L’ONU est, donc, vitale pour la consécration d’objectifs nobles et cruciaux- non seulement d’empêcher la guerre et le terrorisme, mais aussi de protéger l’environnement, d’éviter la faim et de défendre les plus vulnérables.

, l'Assemblée générale des Nations unies adopta prévoyant la création d'un Etat juif indépendant dans le pays d'Israël et invita les habitants du pays à prendre les mesures nécessaires pour appliquer ce plan. La reconnaissance par les Nations unies du droit du peuple juif à établir son Etat indépendant ne saurait être révoquée.

Paragraphe Nº

LE PLAN DE PARTITION DES NATIONS UNIES POUR LA PALESTINE

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une résolution

Dr Orit Kamir :La déclaration de l’indépendance contient deux déclarations : - Une sioniste, écrite par Yishuv Ha-Ivri, depuis sa perspective. Cette déclaration présente une narrative sioniste : l’emploi du « nous » dans les derniers paragraphes permet de créer un nouveau collectif israélien. - Une démocratique, qui s’axe sur le plan de partition de l’ONU et les principes recteurs du nouveau pays. La déclaration est écrite pour l’ONU et rédigée dans son langage, dans l’objectif d’obtenir la reconnaissance internationale. Cette déclaration s’engage à un État qui soutient l’égalité entre tous ses citoyens, et qui coopère « avec les organismes et représentants des Nations unies » (paragraphe 14). Chaque déclaration présente un ensemble différent de valeurs. Mais les deux sont présentes dans chaque paragraphe, phrase et mot – deux âmes dans un corps. Elles sont entreliées et elles constituent les bases d’un État juif -sioniste et démocratique- comme la résolution du 29 novembre 1947 l’exige.

Le 29 novembre 1947

Prof. Ruth Gavison : Le grand triomphe du sionisme, jusqu’à la création de l’État, a été sa réussite à faire beaucoup de choses sans dépendre du pouvoir d’aucun État (pour presque cinquante ans, avec beaucoup de va-et-vient, et avec persévérance et détermination). Le Rapport de la Commission spéciale, créée pour surveiller la fin du mandat britannique et publier des recommandations pour la votation du 29 novembre, manifeste son admiration par les réussites des juifs et du sionisme. Cette cause impressionnante existait déjà le 29 novembre, même avant la création de l’État juif, et cela a préparé le terrain pour la décision historique.

C'est de plus, le droit naturel du peuple juif d'être et de devenir maître de son destin Etat souverain.

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DROIT NATUREL

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dans son propre

D’après le Prof. Asa Kasher, ce paragraphe, et en particulier les mots בזכות עצמוpar eux-mêmes), sont la colonne vertébrale de la déclaration. D’abord la déclaration mentionne l’histoire juive et la mémoire collective. Les paragraphes suivants décrivent le futur du peuple juif dans son État. Kasher observe trois idées fondamentales délinées dans ce paragraphe – la colonne vertébrale de la déclaration : -Indépendance. Pour la première fois dans l’histoire moderne, le peuple juif se trouve dans son propre pays, gouverné par lui-même et non par des nations étrangères. -Responsabilité. L’indépendance et la responsabilité sont deux faces de la même monnaie. C’est notre droit que d’être indépendants et notre obligation est de le faire de manière responsable, en considérant tous les aspects de la gouvernance. -Notre droit naturel. Comme toute autre nation, le peuple juif a le droit à son propre pays, oú il sera responsable de lui-même. Notre demande d’indépendance n’est pas singulière ni invraisemblable, mais c’est une demande et un droit que toutes les nations devraient avoir.

une nation comme les autres nations

Résolution 3379 : le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale. Pour lire le texte complet, voir Jaim Herzog : « ...cette résolution basée sur la haine, le mensonge et l’arrogance.... ». C’est une réfutation de la Résolution 3379 - 1975 de l’ONU Résolution 4686, révocation de la Résolution 3379 Chaim Herzog: 'This resolution based on hatred, falsehood and arrogance', Tears up UN Resolution 3379 - 1975 - Speakola10 November 1975, United Nations, New York City, USA Resolution 3379 before the third committee condemned Zionism as racism. This is the Israeli...Speakola

En consequence, nous, representant le peuple juif du pays d'israel et le mouvement sioniste mondial, reunis aujourd'hui, jour de l'expiration du mandat britannique, en assemblee solennelle, et en vertu des droits naturels et historiques du peuple juif, ainsi que de la resolution de l'assemblee generale des nations unies, proclamons la fondation de l'etat juif dans le pays d'israel, qui portera le nom

Paragraphe Nº

DÉCLARATION CÉLÉBRATOIRE

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membres du conseil national

Qui sont-ils ? 35 hommes et 2 femmes, qui représentent les différents partis et organisations politiques du mouvement sioniste, et quelques-uns qui n’en appartiennent pas. L’organisme, de 37 membres, a été choisi un mois avant la déclaration, dans une session spéciale du Va'ad Hapoel sioniste. Dans la même session, le Va'ad Hapoel a décidé de déclarer l’indépendance le jour même de la fin du mandat britannique, le 15 mai 1948. Il a également décidé que 37 membres allaient former le Conseil d’État provisoire, dont 13 formeraient le proto-cabinet de ministres, avec des réunions périodiques. Parmi ses décisions historiques on peut mentionner : rejeter l’ultimatum des États-Unis de reporter la déclaration jusqu’à la définition d’un haut-le-feu, et le choix du nom pour le nouveau pays. Des 37 personnes, 27 étaient originaires de la Russie tsaristes (dont 11 de la Pologne, 7 de l’Ukraine, 5 de la Biélorussie, 2 de la Lituanie et 2 de la Bessarabie), 4 de l’Empire austro-hongrois, 2 de l’Allemagne, 1 de la Roumanie, 1 du Danemark, 1 du Yémen. Seulement une personne était née sur la terre d’Israël.

d'etat d'israel.

Le nom du nouvel État apparaît deux fois sur la déclaration (pour la deuxième fois dans le paragraphe suivant). S’agit-il d’une référence à Jacob et à son nom ? וַיֹּֽאמֶר־ל֥וֹ אֱלֹהִ֖ים שִׁמְךָ֣ יַעֲקֹ֑ב לֹֽא־יִקָּרֵא֩ שִׁמְךָ֨ ע֜וֹד יַעֲקֹ֗ב כִּ֤י אִם־יִשְׂרָאֵל֙ יִהְיֶ֣ה שְׁמֶ֔ךָ וַיִּקְרָ֥א אֶת־שְׁמ֖וֹ יִשְׂרָאֵֽל׃ « Et Dieu lui a dit : Ton nom est Jacob, mais tu ne seras plus appelé ainsi, mais Israël sera ton nom. Et il lui donna le nom d’Israël ». (Genèse 35:10)

Nous declarons qu'à compter de la fin du mandat, à minuit, dans la nuit du 14 au 15 mai 1948, et jusqu'à ce que des organismes constitutionnels régulièrement élus entrent en fonction, conformément à une qui devra être adoptée par une Assemblée constituante d'ici le 1er octobre 1948, le présent Conseil agira en tant qu'Assemblée provisoire de l'Etat et que son propre organe exécutif, l'administration nationale, constituera le gouvernement provisoire de l'Etat d'Israël.

Paragraphe Nº

AUTORITÉS RÉGULIÈRES ÉLUES

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Constitution

Les premières élections d’Israël n’ont pas été pour la Knesset, car elle n’existait pas encore. Les votants choisissaient des représentants pour l’Assemblée constituante, l’organisme qui en vertu de la Déclaration de l’indépendance serait responsable de rédiger une constitution pour le 1r octobre 1948. Ce premier acte de l’Assemblée, cependant, a été de retarder de manière indéfinie sa raison d’être. Deux jours après son élection, l’Assemblée constituante s’est dissoute, pour se réformer comme la première Knesset. Après un long débat, la première Knesset a décidé de différer la rédaction d’une constitution complète, en justifiant la décision par les menaces immédiates et urgentes à l’existence d’Israël, l’incapacité de dépasser la division religion-sécularité, et l’inconvenance de rédiger une constitution pour l’État juif avant que la judéité ait eu l’opportunité de faire Aliyah. Cette décision de retarder la rédaction, appelée Décision Harari en honneur de son promoteur, M.K. Harari, a encouragé le Comité constitutionnel, de loi et de justice, à préparer un brouillon de constitution de l’État. Il allait se faire chapitre par chapitre, chacun constituant une Loi fondamentale séparée. Les chapitres allaient se présenter à la Knesset à la fin des travaux du Comité, et leur ensemble allait former la Constitution de l’État. Il n’y avait pas d’urgence, et l’approbation de la première Loi fondamentale a tardé presque dix ans. Depuis lors, les Knesset postérieures ont approuvé un total d’onze constitutions, portant surtout sur la structure et les pouvoirs des organismes de gouvernement, et dernièrement, sur certains droits civils. Origine : Constitution pour Israël : un projet en commun entre la Knesset et l’Agence juive pour Israël, présenté pour le Forum des juifs américains-israéliens (Israëli American Jewish forum).

Le mot « démocratique », où se trouve-t-il dans la déclaration ? Même lorsqu’il décrit les valeurs démocratiques, la liberté, l’égalité et les droits de l’homme, le mot en soit n’apparaît pas. En faisant une révision des brouillons de la déclaration, on dirait que Moshe Sharett a délibérément omis le mot. En plus, l’État est défini comme un État juif. Comment prévoyaient-ils, les pères de la patrie, le caractère de l’État juif ? Éditorial d’opinion du Dr Shuki Friedman, The Israël Democracy Institute, Juif ou démocratique ? Nous n’avons pas l’obligation de choisir entre les deux.

L'etat d'Israel sera ouvert à l'immigration des juifs de tous les pays où ils sont dispersés; il développera le pays au bénéfice il sera fondé sur les principes de liberté, de justice et de paix enseignés par ; il assurera une complète de droits sociaux et politiques , sans distinction de , de race ou de sexe; il garantira la pleine , de culte, d'éducation et de culture; il assurera la sauvegarde et l'inviolabilité des Lieux saints et des sanctuaires de toutes les religions et respectera les principes de la Charte des Nations unies.

Paragraphe Nº

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égalité

Nos obligations comme américains, nos responsabilités comme juifs : Discours présidentiel de l’Hon. Joseph M. Proskauer à la 41e Assemblée annuelle du Comité juif américain, le 1r janvier 1948 (pages 3-7): Nous n’avons pas, nous ne pouvons pas avoir et nous n’aurons pas de fidélité politique qu’à notre propre Amérique. Une pensée claire exige de commencer avec cet axiome, et le premier corollaire implique de dire aux antisémites que les juifs des États-Unis d’Amérique ne sont pas atteints d’une schizophrénie politique, que politiquement nous n’avons pas de personnalités divisées, et qu’aussi bien dans la foi que dans le comportement, nous continuerons à démontrer ce que le nombre de morts de notre armée a démontré dans beaucoup de batailles, que nous partageons la chaire et le sang avec nos frères des États-Unis... Nous devons aider ce nouvel État, dans un esprit de fraternité, à devenir un État pleinement démocratique. À une occasion le Dr Weizmann a mentionné l’idéal d’un État dans lequel les juifs ne dominaient pas les arabes, ni à l’inverse. Le judaïsme a fait son plus grand apport au monde dans l’aspect moral. Nous travaillerons pour réussir à ce que ce nouvel État fleurisse sur ladite moral ; que chacun de ses citoyens soit protégé aussi bien dans sa vie que dans sa liberté et sa quête de bonheur , qu’il y ait de légalité politique pleine entre tous ses citoyens ; qu’il y ait une égalité d’opportunités pour tous, sans discriminations par des raisons de race, religion, origine nationale ou position sociale, et qu’il puisse servir comme un exemple pour le monde de la renaissance triomphante de la véritable démocratie, qui naît du mandat de l’Ancien Testament « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Pour le texte complet, voir https://www.bjpa.org/search-results/publication/13935

de tous ses habitants;

Theodor Herzl, Sion et l’idée nationale juive, en Zionism Reconsidered, Macmillan, 1970 PB, page185 « Ce serait immoral de les exclure, indépendamment de leur origine, leur descendance ou leur religion, et de leur empêcher de participer de nos réussites. Car nous apprenons de ce qui a été fait par d’autres peuples civilisés... Ce que nous avons est dû au travail préparatoire d’autres peuples. Nous devons, donc, payer notre dette, et il n’y a qu’une manière de le faire, une plus grande tolérance. Notre devise devrait être, maintenant et toujours : tu es mon frère ».

Lignes directrices du nouvel état

les prophètes d'Israël

Quelle est la vision des prophètes d’Israël sur la liberté, la justice et la paix ?

à tous ses citoyens

Le commencement de ce paragraphe est consacré à la population juive de l’État, et à partir de cela, aux citoyens non juifs. Le paragraphe exprime la vision du sionisme, de faire le lien entre la nationalité juive et l’humanisme et l’illustration.

liberté de

Dans la législation israélienne, les mariages sont faits par les autorités agréées par chaque communauté religieuse – musulmane, les différentes confessions chrétiennes, druse et autres. Pour les juifs, cela signifie que les mariages et les divorces sont de la responsabilité exclusive du Rabbinat orthodoxe. Il n’est pas possible de faire des mariages interconfessionnels, et beaucoup d’israéliens dont leur condition juive est en doute, ne peuvent pas se marier tout court. Ceux qui s’opposent au statu quo, soutiennent que la situation affecte la liberté de culte et qu’elle est une violation des droits de l’homme essentiels. Néanmoins, la reconnaissance de formes alternatives de mariage ou l’introduction d’une procédure civile, aurait des conséquences d’une grande portée, et elles seraient possiblement destructives pour l’identité juive des citoyens juifs d’Israël et pour l’unité de la société israélienne. Le monopole orthodoxe sur le mariage, le divorce et la conversion couvrent un besoin de « plus grand dénominateur commun » ; les procédures orthodoxes sont reconnues par tous les autres courants, bien qu’on ne puisse pas dire la même chose des autres. La perte de ce dénominateur commun porterait à une sous-classe croissante de juifs impossibilités de se marier avec leurs frères. Dernièrement, les courants séculaires et religieux ont commencé à comprendre le besoin d’une solution intermédiaire. Le dialogue religieux-séculaire a produit des déclarations conjointes de principes et des proposition détaillées pour la relation entre la religion et l’État. Au cours des derniers mois, certaines figures publiques orthodoxes se sont exprimées en faveur de permettre une certaine forme de mariage civil. Cependant, la controverse sur la place du judaïsme en Israël est toujours en vigueur. Source : Constitution pour Israël : un projet conjoint de la Knesset et l’Agence juive pour Israël, présenté par le Forum des juifs américains-israéliens (Israëli American Jewish forum).

conscience

La Convention Gavison-Medan est le plus récent d’une série de documents similaires rédigés au cours de la dernière décennie pour trouver une solution à cette crevasse. Ses auteurs, le Prof. Ruth Gavison et le Rabbin Yaacov Medan, ont consacré trois ans à la rédaction de la Convention, un document très vaste, de 300 pages, qui présente des propositions, des explications détaillées et les crédos personnels des auteurs. La Convention s’occupe de différentes situations, dont la Loi du retour, la citoyenneté, la conversion, le mariage et le divorce, le Shabat, la kashrut, les enterrements et les Conseils religieux.

croyance

David Ben-Gurion sur le statu quo : … Lorsque j’ai voulu introduire la conscription nationale, les partis religieux ont dit qu’ils l’appuieraient, bien entendu, mais que la cuisine de l’armée devait être kosher, ce qui était extrêmement important pour eux, mais qui pour moi est une question d’intérêt secondaire. C’était un prix que j’étais disposé à payer en échange de leur support inconditionnel pour une mesure vitale de défense... De la même manière, j’ai accepté de ne pas modifier le statu quo de l’autorité religieuse pour des questions de nature personnelle. Je sais que cela a été difficile pour certains individus. Cependant, j’ai senti que, dans l’intérêt national, il était convenable de payer le prix comparativement plus bas du statu quo religieux. Source : Howard Sacher, A History of Israël (New York: Alfred A. Knopf, 1991)

L'etat d'Israel est prêt à coopérer avec les organismes et représentants des Nations unies pour l'application de la résolution adoptée par l'Assemblée le 29 novembre 1947 et à prendre toutes les mesures pour réaliser de du pays.

Paragraphe Nº

COLLABORATIONS

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toutes les parties

Quelles sont les limites du nouvel État ?

l'union économique

Meir David Loewenstein Zvi Luria Golda Myerson Nachum Nir Zvi SegalRabbi Yehuda Leib Hacohen Fishman David Zvi Pinkas Aharon Zisling Moshe Kolodny Eliezer Kaplan Abraham Katznelson Felix Rosenblueth David Remez Berl Repetur Mordekhai Shattner Ben Zion Sternberg Bekhor Shitreet Moshe Shapira Moshe Shertok

Nous faisons appel aux Nations unies afin qu'elles aident le peuple juif à édifier son Etat et qu'elles admettent Israël dans .

Placing our trust in the Almighty, we affix our signatures to this proclamation at this session of the provisional Council of State, on the soil of the Homeland, in the city of Tel-Aviv, on this Sabbath eve, the 5th day of Iyar, 5708 (14th May, 1948).

David Ben-Gurion Daniel Auster Mordekhai Bentov Yitzchak Ben Zvi Eliyahu Berligne Fritz Bernstein Rabbi Wolf Gold Meir Grabovsky Yitzchak Gruenbaum Dr. Abraham Granovsky Eliyahu Dobkin Meir Wilner-Kovner Zerach Wahrhaftig Herzl Vardi Rachel Cohen Rabbi Kalman Kahana Saadia Kobashi Rabbi Yitzchak Meir Levin

Paragraphe Nº

COMMUNAUTÉ DES NATIONS

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la famille des nations

D’après le Prof. Nissim Calderon (Université Ben Gurion), la déclaration peut être divisée en trois parties différentes : Première – Récit historique. Deuxième –Déclaration factuelle. Troisième– Appel à l’action. Ces parties, dans leur ensemble, sont conçues pour démontrer et prouver que la nation juive est égale aux autres nations – et qu’elle a le droit naturel et historique à son propre pays. La première partie analyse le droit historique et naturel. L’idéologie sioniste présentée dans la déclaration identifie Israël comme le lieu de naissance de notre nation, ayant, donc, le droit historique à ce lieu. La deuxième partie exprime que nous avons des droits et des obligations, ainsi que toutes les nations – des engagements propres, avec d’autres, et d’agir comme un État démocratique avec de l’égalité pour tous. La troisième partie est un appel à l’action et finalement à nous-mêmes -nous joindre dans un effort pour réaliser le droit naturel d’une nation à un pays propre.

Aux prises avec une brutale agression, nous invitons cependant du pays à préserver les voies de la paix et dans le développement de l'Etat sur la base d'une citoyenneté égale et complète et d'une juste représentation dans tous les organismes et les institutions de l'Etat, qu'ils soient provisoires ou permanents.

Paragraphe Nº

UN APPEL À LA PAIX

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à jouer leur rôle

Lettre à mes voisins palestiniens israéliens, Yossi Klein Halevi (en anglais)

les habitants arabes

Nous de l'amitié, de et du bon voisinage à tous les Etats qui nous entourent et à leurs peuples. Nous les invitons à coopérer avec la nation juive indépendante pour le bien commun de tous. L'Etat d'Israël est prêt à contribuer au progrès de l'ensemble du Moyen Orient.

Paragraphe Nº

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UN NOUVEL ÉTAT VOISIN

la paix

Le mot paix apparait cinq fois dans la déclaration, pour exemplifier la singularité de ce document formatif qui a été rédigé et publié au milieu d’une guerre difficile et sanglante. En comparaison, des valeurs transcendantales et universelles comme l’égalité et la justice, apparaissent une seule fois dans la déclaration. Cependant, malgré la centralité de la paix, ce n’est pas la valeur prépondérante de la déclaration. Le droit du peuple juif à la résurrection dans leur pays est la question plus importante de la déclaration d’indépendance, et la tension entre celle-ci et la valeur de la paix a accompagné la trajectoire politique dès le début et jusqu’à l’actualité.

tendons la main

Le Dr Dalia Gavriely-Nuri signale les aspects visuels de la phrase – nous ne voyons qu’une main étendue, mais nous ne voyons pas la main ou la réaction de l’autre côté. Le point n’est pas mis à l’extrême récepteur, mais à l’émetteur. Cette phrase est employée habituellement comme une métaphore, incorporée par le leadership israélien par des générations, à tel point qu’elle est devenue partie du Canon israélien. Le Dr Gavriely-Nuri reconnait quatre modèles dans lesquels cette métaphore est employée : 1. Le modèle européen : la métaphore est employée pour mettre l’emphase sur la supériorité morale de celui qui parle, en remarquant l’asymétrie entre celui-ci et le récepteur. Cet emploi exprime également de la déception et un sens de victimisation. Par exemple, Golda Meir s’est servie après la guerre de 1956, pour dire que maintes fois Israël a étendu sa main sans trouver une réponse. 2. Le modèle Sabra : la métaphore est employée depuis une position de pouvoir et de menace. Elle est généralement utilisée par les commandants en chef des forces de défense d’Israël, comme par exemple Yitzhak Rabin, qui a dit que notre main est toujours étendue pour la paix, mais que nos doigts sont sur la gâchette. 3. Le modèle de promotion de la paix : ce modèle a été appliqué pour des discours employés au cours des négociations de paix entre l’Égypte et Israël, où la métaphore est l’expression de l’interaction – les deux parties étendent leurs mains. Menajem Begin a utilisé cette métaphore dans son discours devant la Knesset, en occasion de la visite historique du président de l’Égypte Anwar Sadat: «...Et nous saurons alors qu’au lieu de guerres nous nous sommes étendus la main, et nous allons nous serrer la main. Le futur sera prometteur pour tous les peuples de la région ... » 4. Le modèle postmoderne : on se sert de la métaphore pour remarquer et profiter de son pouvoir, pas de son contenu. Cet emploi a été connu pour améliorer l’image d’une personne ou de l’État, en leur faisant apparaître comme intéressés dans la quête de la paix... Le Premier ministre Olmert, dans la cérémonie en mémoire de David Ben-Gurion à Sde Boker, le 27 novembre 2006, a dit : « Déjà au moment de la naissance d’Israël, Ben Gurion a étendu sa main, en paix, aux nations arabes. Sa main a été rejetée, mais elle reste étendue. J’étends ma main en paix à nous voisins palestiniens, et j’espère qu’elle ne sera pas rejetée... »

Nous Lançons un appel au peuple juif à se rallier à nous dans la tâche et de mise en valeur, dans le grand combat que nous livrons pour le rêve poursuivi de génération en génération: d'Israël.

Paragraphe Nº

LE NOUVEL ÉTAT COMME CENTRE POUR LE PEUPLE JUIF

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d'immigration

Prof. Aviva Halamish: L’immigration (ou Aliyah), est-elle un objectif ou une méthode ? Pendant les années 30, les vagues d’immigration à la terre d’Israël ont généré dans le leadership israélien l’espoir que l’immigration (méthode) donnerait lieu à la création d’un État juif (objectif). La révolte arabe de 1936 et le changement dans la politique britannique ont fait changer l’opinion des leaders sionistes : l’immigration n‘allait pas créer un État. Un État doit se créer immédiatement, pour avoir sa propre politique migratoire. Deux ans après la création de l’État, la Knesset a approuvé à l’unanimité la Loi du retour , le 5 juillet 1950.

et à nous assister

D’après Shmuel Rosner, le jeune État d’Israël avait trois demandes pour les juifs de la Diaspora : la première n’a pas eu de réponse, la deuxième n’a pas eu nécessairement la réponse que les pères de la patrie prétendaient, et la troisième mérite une analyse plus approfondie. L’appel à l’Aliyah est resté sans réponse. Beaucoup se sont réunis et sont allés en Israël, mais beaucoup plus ont choisi de ne pas y aller. L’appel pour construire Israël a eu une réponse partielle. On dirait que les paroles des fondateurs de l’État ont été compris à la lettre, c’est-à-dire que ceux qui allaient en Israël devaient tout construire de leurs propres mains. Or, les juifs de la Diaspora ont été malins -ils ont participé à la construction du pays, mais non de leurs mains, mais avec leurs dons. La troisième demande est la plus générale de toutes, de soutenir l’État d’Israël dans la lutte pour la matérialisation du rêve millénaire : la rédemption d’Israël. 72 ans plus tard la question est : aujourd’hui, lorsqu’Israël est un pays fort et prospère comme jamais avant, devrions-nous demander aux juifs de la Diaspora de nous soutenir, ou bien l’obligation de l’État d’Israël est de soutenir les juifs de la Diaspora ?

de par le monde

When a miracle does not find its appropriate echo in actual deeds, a lofty vision dissipates and ‎is ‎squandered, whereupon Divine Justice indicts the ungrateful recipient of the miracle... then comes distress, the hour of ‎misery. ‎Suffering is the final warning given by Providence to the man, who is devoid of gratitude ‎for the ‎good God has done for him. To the final proclamation that issues forth from suffering, one ‎must ‎react quickly and answer the call of the Almighty, who cries out to him, “Where are you?” ‎‎(Genesis ‎‎3:9). Judaism has been very careful about not missing the appointed hour. It has a very ‎sensitive ‎time awareness; any delay is considered sinful. Man may sometimes lose his entire world ‎for but ‎one sin — that of tarrying. “But he lingered” (Genesis 19:16)... What is the essence of the story of the Song of Songs, if not the description of a paradoxical ‎and ‎tragic hesitation on the part of the love-intoxicated, anxiety stricken Lover, when the ‎opportunity, ‎couched in majestic awe, presented itself? What is it, if not the deferral of a great and ‎sublime ‎opportunity pregnant with a possibility of which she dreamed, for which she fought, which ‎she ‎sought, and for which she had searched with all the fervor of her soul?..In ‎that mysterious and strange night, the Beloved for whom she had so hoped and kept ‎watch, ‎suddenly appeared out of the darkness and beckoned at the entrance of her tent. He ‎knocked and ‎pleaded that she open the door for Him. “Listen! My Beloved Is Knocking, saying, ‎‎‘Open to me, my ‎sister, my love, my dove, my undefiled: Deceitful is the heart (Jeremiah 17:9), however, and who ‎can explain it? ‎That very night, sloth, the result of a strange inertia, took hold of the Lover. The Lover refused to leave her bed. ‎after a ‎brief delay the Lover awoke from her slumber and jumped in haste from her bed to greet ‎the ‎Beloved. “I rose up to open to my Beloved” (Song of Songs 5:5), but the leap came too late. ‎The ‎Beloved had stopped beckoning and had disappeared into the darkness of the night, “My ‎Beloved ‎had turned away, and was gone” (Song of Songs 5:6). Eight years ago, in the midst of a night of the terrors of Majdanek, Treblinka, and Buchenwald; in ‎a ‎night of gas chambers and crematoria; in a night of total divine selfconcealment; in a night ruled ‎by ‎the devil of doubt and destruction who sought to sweep the Lover from her own tent into ‎the ‎Catholic Church; in a night of continuous searching for the Beloved — on that very night ‎the ‎Beloved appeared. The Almighty, who was hiding in His splendid sanctum, suddenly appeared ‎and ‎began to beckon at the tent of the Lover, who tossed and turned on her bed beset by ‎convulsions ‎and the agonies of hell. Because of the beating and knocking at the door of the ‎mournful Lover, ‎the State of Israel was born.‎ Kol Dodi Dofek, Joseph B. Soloveitchik

réaliser

la rédemption

Lorsqu’un miracle ne se reflète pas dans des faits concrets, il se dissipe et une vision noble est gaspillée, après quoi la justice divine condamne l’ingrat récepteur du miracle... puis, arrive l’affliction, l’heure de la tristesse. La souffrance est l’avertissement final de la Providence, à l’homme dépourvu de gratitude par ce que le bon Dieu a fait pour lui. À la proclamation finale qui nait de la souffrance, il faut réagir rapidement et répondre à l’appel du Tout-puissant, qui lui dit « Où est-tu ? » ‎‎(Genèse, ‎‎3:9). Le judaïsme a pris soin de respecter l’heure convenue. Il a une conscience très sensible au temps ; n’importe quel retard est considéré immoral. Parfois, l’homme peut perdre son monde par un seul pêché : le retard. « Et comme il tardait... » (Genèse 19:16). Quelle est l’essence du récit du Cantique des Cantiques, si ce n’est pas la description d’un doute paradoxal et tragique de la part de l’amante ivre d’amour, souffrante d’anxiété, lorsque l’occasion, sous la forme d’une étonnement majestueux, s’est présentée ? Quelle est, si ce n’est pas l’ajournement d’une opportunité immense et sublime remplie d’une possibilité avec laquelle elle rêvait, pour laquelle elle a lutté, elle a cherché, et elle est sortie à sa quête avec toute la ferveur de son âme ?... Dans cette nuit mstérieuse et bizarre, l’amoureux qu’elle attendait et qu’elle surveillait, est apparu soudainement, en sortant de l’obscurité, et lui a fait signe depuis la porte de sa tente. Il a frappé et lui a supplié de lui ouvrir la porte. « C’est la voix de mon bien-aimé qui heurte : ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma toute belle ». Le cœur est trompeur (Jérémie 17:9), mais qui peut l’expliquer ? Ce même soir, paresseuse, le résultat d’une rare inertie l’a saisi, en se refusant de quitter son lit. Aprés un court temps, l’amoureuse s’est réveillée du demi-sommeil et elle a sauté rapidement du lit pour saluer son bien-aimé. « Je me suis levée, moi, pour ouvrir à celui qui m’est cher » (Cantique des Cantiques 5:5), mais elle a sauté trop tard. Son amoureux ne faisait plus de signes et il était disparu dans l’obscurité de la nuit. « J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’était retiré il avait passé plus loin » (Cantique des Cantiques 5:6). Huit ans avant, au milieu des nuits de terreur de Majdanek, Treblinka, et Buchenwald ; dans une nuit de chambres de gaz et de crématoriums ; dans une nuit d’occultation divine absolue ; dans une nuit régie par le démon du doute et de la destruction qui voulait chasser la bien-aimée de sa propre tente vers l’église catholique ; dans une nuit de recherche permanente de l’aimé ; justement dans cette nuit, le bien-aimé est apparu. Le Tout-puissant, qui était caché dans son sanctuaire splendide, est apparu soudainement et il a commencé à frapper à la porte de la tente de son aimée, qui se retournait dans le lit, atteinte de convulsions par l’agonie de l’enfer. À cause des coups à la porte de l’amoureuse affligée, l’État d’Israël est né. Kol Dodi Dofek, Joseph B. Soloveitchik

1. La Déclaration de l’indépendance– Israël comme l’État du peuple juif. 2. La Loi du retour et la démocratie : certains soutiennent que la Loi du retour est raciste, l’une des preuves plus claires montrant que les arabes israéliens sont des victimes de discrimination encouragée par l’État. Cette assertion est sans fondement. La loi ne discrimine pas entre des citoyens, tout simplement elle détermine qui peut l’être. Le principe de rapatriement dans un État-nation se base sur la moralité politique et la législation internationale. La résolution des Nations unies de 1947 qui approuve la création d’une État juif avait pour objet de permettre aux juifs le contrôle de l’immigration à leur pays. Plusieurs pays européens, dont beaucoup des nouveaux État-nations créés après la chute de l’Union soviétique, ont entamé des pratiques migratoires similaires, basées sur la préférence pour des personnes dont la nationalité soit celle de l’État. Le besoin de préserver une majorité nationale, spécialement dans des cas dans lesquels la minorité appartient à une nation qui a son propre État adjacent, n’est pas exclusive d’Israël. Ruth Gavison “The Jews’ Right to Statehood: A Defense” (Azure, Centre Shalem, été 2003). 3. Israël comme un refuge contre l’antisémitisme : ainsi, la Loi du retour n’est pas simplement une question intérieure d’Israël, mais la propriété commune de la totalité du peuple juif, en Israël et à la Diaspora. La Loi du retour n’est pas une invention séculaire, ashkénaze ou sépharade. Avant même de la création de l`État, c’était une assurance pour chaque juif du monde dans le cas de persécution à cause de son judaïsme, et cela d’après la définition de persécuteurs, et non en vertu de la législation juive, qui garantit aux personnes le refuge dans l’État d’Israël. Eliyahu Salpeter “The Danger of Tinkering with the Law of Return” (Haaretz, le 9 décembre 1999) 4. L’équilibre démographique : mon ami ! Le nombre n’est pas un jeu pour nous, c’est une question de vie ou de mort ¡ Il n’est pas question seulement d’avoir un arrière fond pénible par rapport à la Loi du retour. Il nous faut nous arrêter et étudier ce matériel historique sur les problèmes religieux et légaux concernant le mariage en Israël. Si vous êtes déjà familiarisés avec l’information fournie, choisissez les faits plus pertinents que vous ayez trouvé et posez des questions urgentes qui soit issues de la lecture. Une petite île de juifs dans une mer arabe hostile. Ce n’est pas seulement que dans un pays jeune comme le nôtre, entouré de frontières assiégées, le nombre est crucial pour que l’armée soi suffisamment forte, pour que l’économie se soutienne, pour que les villes et les villages ne se flétrissent pas sans donner des fruits, pour que les institutions puissent fonctionner correctement. C’est aussi que dans nos frontières officielles... nous nous sommes engagées à une course à la croissance de la population avec une minorité arabe, dont le résultat peut être aussi catastrophique pour nous que tout autre évènement militaire ou politique... La vérité est qu’Israël peut continuer à se comporter d’une manière raisonnablement démocratique vers sa minorité arabe... seulement si celle-ci ne croît proportionnellement autant comme pour mettre en jeu le caractère distinctivement juif de l’État, et en dernière instance, son existence même... ... Sans le nombre – et celui dont on a besoin ne peut venir que de la Diaspora, car nous ne pouvons pas nous multiplier comme des lapins- nos chances dans le long terme sont aussi insignifiantes que le manque d’avions ou de tanks. Hillel Halkin Letters to an American Jewish Friend (Jewish Publication Society, 1977) Source : Constitution pour Israël : un projet conjoint de la Knesset et l’Agence juive pour Israël, présenté par le Forum des juifs américains-israéliens (Israëli American Jewish forum).

Confiants en tout-puissant, nous signons cette declaration sur le sol de la patrie, dans la ville de tel aviv, en cette seance de l'assemblee provisoire de l'etat, tenue la veille du chabbath, 5 iyar 5708, (14 mai, ) quatorze mai mil neuf cent quarante-huit.

Paragraphe Nº

PARAGRAPHE DE CONCLUSION

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l'eternel

Prière pour le bienêtre l’État d’Israël, du Rabbin Yitsḥak haLevi Hertzog (1948) תפילה לשלום מדינת ישראל | Prayer for the Welfare of the State of Israel, by Rabbi Yitsḥak haLevi Hertzog (1948) * the Open Siddur ProjectSource (Hebrew) Translation (English) Our father in Shamayim (Heaven), Rock-fortress and redeemer of Yisra'el - bless the State of Israel, the...the Open Siddur Project

1948

Taux de démocratie en Israël 2018 : Le projet du Taux de démocratie, actuellement à la seizième année, est sous la responsabilité de l’équipe de recherche du Guttman Center for Public Opinion and Policy Research d’IDI, dirigée par le Prof. Tamar Hermann. L’étude se base sur un échantillon représentatif de 1041 personnes sondées, des juifs et des arabes, et offre des données sur la situation de la démocratie en Israël, mesurée par des différents taux internationaux. (La vidéo est en hébreu avec des sous-titres en anglais).

Dans la plupart des diapositives, vous trouverez la ressource du texte à la fin de celui-ci. D'autres textes ont été modifiés et traduits de Megilat Ha'Atzmaut - The Declaration of Independence With an Israeli Talmudic Commentary; Sources, Researches, Litrature and Midrash. Envisioned and Edited by Israel Dov Elbaum. *Remarque: certains documents ne sont disponibles qu'en anglais ou en hébreu, malgré nos efforts pour trouver une traduction.

bibliographie

Israel's 72 Independence day, April 2020

Photographer: Pinn Hans, Government Press Office

Je vous remercie

!תודה רבה וחג עצמאות שמח

mercaz@mercazolami.org