Want to make creations as awesome as this one?

Transcript

Voyages au fil de l'eau

Par les Explorateurs Aquatiques

COLLÈGE DENECOURT (BOIS-LE-ROI)

Bonjour,Nous sommes un groupe d'explorateurs qui ont decidé de se lancer à la découverte de nouveaux horizons en territoires d'Outre-Mer. Au cours de nos périples respectifs, nous avons tenu des carnets de voyages dont nous vous livrons ici une petite sélection. Bon voyage!

Introduction here

Ange

Jour 1 : 19 juin, 12h20 La Guyane est une région merveilleuse, malheureusement j’avais réservé une chambre pour 12h00 précises, or à l’heure où je vous écris il est 12h20 et je suis encore dans le hall de l’hôtel Keralberte . Enfin, à 12h25 le personnel de l’hôtel est venu s’occuper de moi. Une fois installée dans cette luxueuse chambre d’hôtel, j’avais la forte envie d’aller retrouver la mer de Guyane. Cette eau fluide et sans défaut me manquait terriblement. J’ai passé toute la journée sur le sable chaud, à contempler le ruissellement de la mer englouti par sa couleur aquarelle.

Jour 2 : 20 juin, 12h49 L’heure de manger était arrivée et j’avais pris une commande dans le restaurant La goëlette: un bouillon d’Awara, un mets guyanais constitué d’un grand nombre d’ingrédients liés par la pâte du fruit d’Awara. Ce plat est traditionnellement préparé lors des fêtes de Pâques et dégusté le dimanche de Pâques. Nous n’étions pas à cette date mais je voulais quand même le goûter. Je n'en ai pas été déçue!

Ange

Image: Oleg Shcherba for Icons8 illustration project

Jour 3 : 21 juin 1950, 14h00 C’était le dernier jour de ce voyage, qui m’a procuré repos et bon temps. J’avais fait mes valises et quitté ma chambre d’hôtel pour 10h00. J’avais mangé sur le trajet de la plage pour faire un dernier saut dans l’eau, plouf! Quatre belles heures s'écoulèrent et je devais aller à l’aéroport de Saint-Georges pour rentrer chez moi, en France. Ce voyage reposant m’aura beaucoup apporté et inspiré pour l’écriture de mon journal.

Ange & Héloïse

Je m'appelle Clément Valque, je suis un dessinateur français chargé de faire un inventaire des espèces vivant à Clipperton .Voici mon carnet de voyage. Samedi 5 Juillet 6h30 J'arrive au Mexique, avec une équipe de chercheurs. Nous allons vivre ensemble pendant 2 semaines! Nous prendrons un voilier pour aller à Clipperton. La traversée dure deux jours.Voici mon croquis du navire:

Clément

Clément

Lundi 7 Juillet 10h12 Enfin, Clipperton ! Cet atoll perdu au milieu de l’océan Pacifique, cette oasis de paix et de calme pour les oiseaux , cet anneau de corail abrasif et de roche volcanique;ce lieu est unique, il faut le préserver car,aujourd'hui, de nombreux déchets s'échouent sur l'île,menaçant la biodiversité des espèces animales et végétales.Nous essayons d'accoster mais, de grandes lames de fond nous refoulent. Au bout de 3h, la marée est haute et nous pouvons enfin débarquer. Clipperton déborde de vie: des milliers d'oiseaux marins venus nourrir leurs progénitures, des crabes oranges typiques, et des lézards à la peau noire. Sous la mer, il y a beaucoup de poissons, mais peu d’espèces, sûrement dû à l’isolement de l'île.

Vendredi 11 Juillet 22h53 Vers 15h, après nous être reposés, nous sommes partis dans le lagon fermé. Sous l'eau, il y a un trou dont la légende dit qu'il est sans fond. Ce trou est l'unique reste de l'activité volcanique de l’île. Le bassin est habité par des puces ,et quelques poissons. Nous avons plongé, et l'acidité de l'eau nous piqua la peau. J'eus le temps d’apercevoir un poisson chirurgien. Je vais le reproduire en aquarelle bleu et jaune. Après notre plongée, nous sommes partis visiter une épave d’un vieux navire échoué sur l’atoll, autrefois désert.Il y a quatre épaves sur Clipperton car les récifs autour de l'île ont englouti un certain nombre de bateaux.Le voyage va prendre fin. La veille du départ, je finalise mon invetaire et contemple Clipperton, au coucher du soleil, avec les cris des fous masqués, la mer, calme et reposante; quelle belle île! Ce voyage restera à tout jamais gravé dans ma mémoire.

Clément

Encore un jour de plus sur les îles, meilleur que le précédent, qui me ressourçait pleinement. Voilà deux semaines que j’étais venu chercher de l’inspiration sur l’île Saint Pierre, en vue de mon prochain roman. Durant ce court séjour, j’avais pour le moment visité le petit Miquelon et l'île aux marins située près du port de la ville Saint-Pierre. Le temps libre dont je disposais m’avait aussi permis de faire le tour de l’île sur laquelle je logeais. Assis sur une des seules chaises de mon étroit jardin, je contemplais l’océan au loin, pensif. Mon carnet en cuir était ouvert, les pages au vent, sur la table reposant devant moi. En baissant mon regard sur mon paragraphe achevé, à peine sec, je m’autorisai une courte pause.

Octave

Je regagnai donc ma chaleureuse maison de vacances en quelques pas et pénétrai dans la cuisine. D’environ 10 mètres carrés, cette pièce était un recueil de souvenirs et de bonheur. Je pris le café tiède, préparé auparavant par mes soins, avant de m’installer dans une vieille chaise en bois à l’odeur humide. Je scrutai le tableau familial me faisant face avec des yeux curieux. Bien que cette aquarelle ait toujours eu sa place dans la cuisine, j’avais l’impression de le redécouvrir à chaque regard. Plongé dans mes songes étranges, je me réfugiai dans le sommeil m’accablant.

A mon réveil, la bruine qui s’était installée dans mon jardin se transforma rapidement en une ondée battante. J’ai accouru sauver mon carnet qui, par chance, s’était refermé lors de mon départ. De retour dans mon bureau, l’averse avait presque disparu. Je me décidai à me dégourdir les jambes après ma sieste accidentelle. En contre-bas de ma bâtisse familiale, se trouvait depuis des années une plage de galets. Durant ma jeunesse, je passais des heures en compagnie de mes amis à me divertir en organisant des concours de ricochets. Malheureusement, j’avais perdu la main et les galets que je projetais se faisaient engloutir par les eaux en un « plouf », projetant des gouttelettes sur la plage qui ruisselaient sur les pierres... En regardant le soleil resplendissant disparaître à l’horizon, je compris avec réjouissance que c’était tout de même une belle journée. * Après une semaine de ressource dans ma maison familiale, il était désormais temps de quitter l’île. Ayant préparé mes bagages toute la soirée, je me trouvais désormais dans un petit port du village voisin. Je jetai un dernier coup d’œil vers la colline sur laquelle était nichée ma vieille maison, qui se dessinait au loin. Une voix au loin m’indiqua que mon bateau était arrivé. Au revoir Saint-Pierre, à bientôt.

Octave

7 fois. Cela fait 7 fois que ma plume râcle sur le papier, 7 fois que je sursaute par la faute du vent, dehors, qui souffle, déchainé. Pourtant j’essaye de continuer, pour simplement me souvenir de cet extraordinaire voyage sur l’archipel Crozet. Après être passé en Australie Occidentale, dans la belle ville qu’est Perth, j’ai décidé, au lieu de retourner en France, de faire un crochet par les terres australes et antarctiques françaises, laissant mes plans partir à vau-l’eau.Arrivé au port de Perth, j’ai déniché un steamer, pitoyable au premier abord, qui voulait bien m’accueillir. Finalement, l’intérieur était charmant et les autres passagers chaleureux. Le trajet fut reposant, malgré des ondées récurrentes qui nous firent tous rester dans les cabines. Nous fîmes une escale d’une journée au port Jeanne d’Arc, sur l’île de Kerleguen. C’est là que commence mon périple. Non loin du port se tenait une bicoque sur pilotis qui, à chaque vague, semblait se faire engloutir par les flots écumants. D’autres maisons se trouvaient là, mais c’était cette cabane miteuse que j’avais choisi de peindre. Alors je sortis mon carnet, mes pinceaux, mon crayon et commençai mes esquisses, celles qui devaient servir avant d’étaler mon aquarelle. Puis j’avais trainé sur le rivage en attendant le crépuscule, fier de la peinture qui venait de rejoindre les douze autres. J’avais jeté un regard sur la mer et plus précisément sur l’eau qui la composait.

Gaspard de Vaucanson

J’y avais songé longtemps, à l’eau. Rapide, lente ou stagnante. Assassine ou sauveuse. Fluide ou épaisse. Limpide ou trouble. Tous les goûts et toutes les couleurs peuvent s’y trouver et sans elle nous ne tiendrions pas deux jours. Et moi, j’étais devant, devant cette étendue qui me paraissait infinie. Assis sur la roche froide, je regardais les goélands et les autres oiseaux marins, confortablement installés dans leur nid douillet.L'eau du golfe s’évasait entre des murailles de roches de cinquante mètres de haut mais je me résolus à partir, en croyant avoir le temps de faire un nouveau croquis. Deux heures plus tard, j’étais assis sur un banc instable, essayant malgré cela d’ébaucher le mont nommé Ross. Je le trouvais magnifique. Ses plaques de neige resplendissantes, réfléchissant la lumière du soleil qui avait réussi à percer les nuages, étaient le signe que le printemps avait bel et bien commencé. J'étais pris dans un élan de dessin et d’attention, mon crayon bougeait à une vitesse incroyable, chaque petit détail était reproduit à la perfection. J’étais tellement plongé dans mon travail que je ne remarquai pas la fumée d'un bateau, dans le port, au loin, qui montait dans le ciel en un compact tourbillon. C'était le mien !

Gaspard de Vaucanson

Gaspard de Vaucanson

Enfin, il y eut même un lac, profond, invisible derrière les broussailles (seules plantes qui donnent de la verdure à l'île), dans lequel je faillis tomber. En effet, il était si bien caché que je m'en suis rendu compte lorsque mes pieds y avaient trempé leurs bouts. J'avais baissé les yeux et vu l'eau et la vase, puis poussé un juron. Je pestai contre ce sol qui camouflais toutes sortes de pièges, mais, au fond de moi, je trouvais cette nature majestueuse. En ce moment, je suis couché dans ma cabine et j'écris. Finalement, je n'ai pas mis un pied sur l'archipel Crozet ! Gaspard de Vaucanson

Jour 1 Enfin le grand jour, c’est l’heure de l’aventure, qui m’appelle en direction la Réunion ! Après un voyage de 11 heures la vue de l'extérieur de l'aéroport m’offrait un spectacle splendide et sans pareil. Les montagnes au loin, l'air chaud et accueillant… un paradis ! Une fois arrivé à mon hôtel, j’étais si fatigué que je me suis vite couché. Ce matin j'ai commencé par me promener pour aller voir des mangroves. Les mangroves ont une signification incroyable pour moi, une signification de vie, car les poissons y font leurs œufs, et de nombreuses créatures y vivent. En plus, les racines de ces arbres tiennent l’île et le sable comme des piliers. Même si l'eau est boueuse et que des crocodiles y vivent, les prédateurs et les poissons en bas de la chaîne alimentaire sont ensemble, et moi, ça me donne les larmes aux yeux . Une fois mon appareil rempli de photos, je suis parti, le cœur plein de joie, de souvenirs et d'inspirations.

Aurélien

Aurélien

Jour 2 Aujourd’hui, le gérant de l’hôtel m’a prévenu que le volcan actif de La Réunion, le célèbre Piton de la Fournaise, était en éruption.Un spectacle peu fréquent et à ne pas rater. J'ai loué une voiture et je suis parti en direction du volcan. Les coulées de lave en fusion ruisselaient jusqu’à tomber dans l'eau dans un plouf assez bruyant. Après ce spectacle de feu et de lave, rien de meilleur qu’une baignade pour se rafraîchir. Les poissons tropicaux de toutes les couleurs se cachaient dans les coraux au moindre de mes mouvements mais l'eau était si claire que je pouvais les voir même cachés. Plus tard, je suis allé voir des animaux dans une réserve publique : il y avait des margouillats, des lézards, des endormis (ce sont des caméléons), des Bernard l'ermite… et encore d’autres. Le soir j’ai profité d’une glace au bord de la mer… un rêve!

Aurélien

Jour 3Ah! Mon dernier jour à la Réunion je suis parti faire de la randonnée dans une forêt fertile et paisible et je suis tombé sur un coin avec une petite cascade qui ruisselait au milieu du paysage naturel. Plus tard, mon chemin m’a amené à un endroit incroyable ! Une sorte de village tout petit qui semblait être sorti du Moyen Âge. Entouré de forêt et de roche, il avait l’air coupé de tout le reste du monde, pas d’électricité ni de touristes: que du calme. Les personnes qui y habitent vivent de leurs animaux de leurs plantations. Je me suis installé sur l'herbe avec mon carnet et j'y suis resté un bon moment.

Jour 1 Aujourd'hui je suis arrivée en Guadeloupe en bateau, plus précisement au port de St François, où il y avait beaucoup de poissons à vendre. Je me suis installée avec ma toile et j’ai fait de l’aquarelle : j'ai dessiné le port. Une heure après j’ai regardé ma montre et j’ai réalisé que j’étais en retard : il était déjà 17h tous mes projets d’aujourd’hui allaient à vau-l’eau. Vers 20h je suis partie de St François pour aller à Bouillante. Avant de m'en aller j'ai pris un verre d'eau spitante et en route. Je suis arrivée vers 22h et je me suis enfoncée dans la jungle pour me rendre au carbet que j'avais loué. Quand je suis arrivée, le

Violette

propriétaire des carbets était devant le petit abri que j'avais loué, je l'ai payé et il m'a tout montré au cas où j'aurais un problème. Je l'ai remercié et je me suis hâtée de rentrer dans la petite cabane (j'aurais pu prendre un hotel de luxe mais je suis venue en Guadeloupe pour l'aventure). Il y avait une table et de petits tabourets en bois, un grand hamac et une lampe à huile. J'ai sauté dans le hamac et je me suis tout de suite endormie.

Ceci est un paragraphe de texte prêt pour écrire un contenu génial

Violette

Jour 2 Je me suis réveillée en sursaut à cause des bruits d'animaux, mais ce n'était pas grave car je devais me lever tôt pour réaliser mon projet : visiter une épave. Dans un petit magasin situé dans le port, j'ai pu louer tout l'équipement de plongée ainsi qu'un bâteau.Une heure plus tard, j'étais déjà dans l'eau et je voyais apparaître une épave en dessous de mes pieds. Des sentiments contradictoires m'envahissaient: l'admiration devant la taille de l'épave, énorme, et à la fois une certaine tristesse d'imaginer toutes les vies qui avaient été englouties dans l'eau, en même temps que le navire.

L'eau était claire et reflétait une lueur bleutée, les anémones ondulaient dans le sens du courant. De petits poissons clowns jouaient à cache cache au milieu des longs filaments.

Au fond de l'eau, l'ombre furtive d'une tortue marine me suprit et m'émerveilla. Un peu plus loin je tombais nez à nez face à un impressionant barracuda. Je sais bien qu'ils sont innofensifs pour l'homme mais il était tellement imposant que je me suis enfuie rapidement. Enfin sauve, remontée à bord de mon embarcation, je suis arrivée sur un tout petit îlot inhabité. J'ai profité de ce précieux moment pour m'allonger sur le sable doré.

Violette

Le coucher de soleil était magnifique. Je l'ai regardé au moins 30 minutes, mais je devais partir car il se faisait tard. Je suis revenue au port et je suis allée à l'hôtel "résidence Pomme Canelle" où j'ai mangé des accras de morue (plat taditionnel Guadeloupéen) avant d'aller me coucher. Jamais je n'oublierai cette soirée. Jour 3Dernier jour j'avais le coeur gros, je n'arrivais pas à croire que je devais quitter ce lieu merveilleux, mais avant de partir je me suis baladée au port de Gros Cap. Je marchais quand un vieil homme s'approcha de moi, il avait un chaton dans ses bras. Il me le proposa en m'expliquant qu'il l'avait trouvé à la Désirade (petit archipel Guadeloupéen), et que ce petit félin était seul, abandonné.

Je suis revenue en France avec Désirée et je suis retournée chez moi. Désirée a adoré sa nouvelle maison.Ce voyage a été merveilleux et je ne l'oublierai jamais.

Sans hésiter une seconde j'ai accepté, les billets d'avion allaient être plus chers mais ce n'était pas grave. C'était une femelle et je ne savais pas comment l'appeler. En fin de compte je l'ai nommée Désirée en hommage à la Désirade.

Jour 1, 7h39Chère famille, J’ai posé le premier pas sur une des plages de Martinique, à Robert, et je ne sais définir la beauté du paysage: le claquement de la mer sur le sable chaud devant cet incroyable lever du soleil.

Léa

Les Martiniquais sont vraiment très hospitaliers et m’ont donné de quoi manger et dormir avant d’arriver à la capitale, car depuis 2 bons jours je dormais et mangeais dans un bateau qui m’avait coûté une petite fortune. Avant de vous quitter je voulais vous dire que c’est moi qui ai piqué toute l’eau spitante du frigo car je la voulais pour mon trajet.Jour 2, 22h45Cette nuit la chose la plus horrible s’est produite : je m’étais couchée vers 20 h30 mais je dormais mal, je n’arrêtais pas d’entendre «PLOUF, PLOUF, PLOUF, PLOUF...». Au bout d’un moment je me suis levée et ma chambre était toute remplie d’eau, alors j’ai contacté le directeur de l’hôtel, qui a dû me déplacer dans un hôtel de luxe parce que le nôtre était déjà complet. En arrivant dans ma nouvelle chambre j'ai failli tomber dans les pommes car tout était très beau et depuis la fenêtre on voyait le grand port de Martinique!!!!

Léa

Jour 3, 21h34 Coucou la famille, ce matin j’ai regardé mon téléphone pour voir les activités à faire. Après une bonne heure de choix de mon activité j’ai choisi de faire «l’observation des dauphins en Martinique». En rentrant j’avais le cœur dans un profond bonheur, c'était splendide, j'ai même cru fondre comme une glace au soleil. Le soir j'étais exténuée donc j'ai commandé un petit repas martiniquais surnommé « le féroce », dedans il y avait de l’avocat, de la farine de manioc et de la morue salée, vraiment délicieux !

Jour 4, 15h45 Aujourd’hui je suis allée faire du kayak. Une petite fille qui était dans mon groupe s’est retrouvée étranglée par les branches des mangroves alors en la voyant j’ai rapidement sauté sur elle pour l’aider, avec un jeune homme qui a aussi réagi très vite. Le reste du groupe est venu ensuite nous secourir et la petite fille a été sauvée. La beauté des mangroves cache aussi des dangers. Plus tard, je suis parti discuter avec le jeune homme qui m’a aidée à libérer la petite, il s’appelait Christopher et il était très charmant.

Jour 5, 11h20 Cette nuit fut la nuit où Nature m’expliqua la vie dans ce rêve sans fin. J'ai vu en songe une grotte où l'eau ruisselait jusqu'à tomber dans deux flaques différentes : l'une était remplie de tous les mauvais souvenirs qu'une personne peut avoir, et dans l’autre tous les bons souvenirs resteront gravés, non pas dans une pierre mais dans l’eau. Cette sensation m'avait engloutie par une vague de couleur aquarelle. Elle ne me quittera pas même quand je serai de retour en France.

Léa

Jour 1, 11h30 Chère grande Mama Mathilda, J'espère que tu vas bien et que les infirmières s'occupent de toi mieux que je ne l'ai fait cette dernière année. Cela fait 24h que je suis sur l'île de Wallis et Futuna, je suis désolée de ne pas t'avoir envoyé de carte plus tôt mais ce n'était pas possible de le faire pendant notre trajet dans le paquebot qui nous a amenés jusqu'ici. Pour l'instant, je n'ai pas encore eu le temps de visiter cet endroit en profondeur. Demain je vais assister à la fête traditionnelle la plus connue de l'île et j'irai aussi pêcher avec des pêcheurs locaux que l'on appelle ici les nà mea ‘uhane ‘uhane ("les nourrisseurs d'âmes" en français). J'ai tellement hâte ! Sur ce, je te dis à demain pour mes folles péripéties. Mira Castella ta petite fille adorée

Mira Castella

Jour 2, 22h54Ce matin je pris le bus pour aller jusqu’au lieu où devait se passer la grande fête, qui est assez éloigné de mon hôtel. Mon cœur frétillait d’impatience à l’idée de voir toutes ces personnes danser et chanter des chants dans leur langue. Le trajet se passait bien malgré les vents assez forts, jusqu’au moment où le bus se mit à trembler, de plus en plus, et le chauffeur annonça qu’il avait perdu le contrôle du véhicule, quelques secondes plus tard nous tombâmes directement dans le fleuve qui se trouvait à notre droite. Ce fut un moment d’horreur, où des personnes de tous âges confondus se débattaient désespérément pour éviter de se noyer et sortir du bus qui était en grande partie englouti par l’eau. Avec quelques efforts je réussis enfin à gagner la berge où les autres passagers s’installaient afin de retrouver leur souffle. Je m’asseyais à leur côté et nous commençâmes à discuter et à rire, l’un d’entre eux m'apprit à pêcher avec des techniques traditionnelles car nous étions en plein milieu de la forêt et nous devions nous débrouiller avec nos propres moyens en attendant les secours. J’espère de tout mon cœur que tu recevras ma lettre car je te l'envoie par un pigeon voyageur qu'un passager avait emmené avec lui pour la cérémonie. À demain ma Mama Mathilda que j'aime tant...à demain, repose-toi bien.

Mira Castella

3 Jour, 17h46 Le lever a été difficile après une nuit pleine de cauchemars au campement que nous avons dû installer après l’accident d’hier, mais les choses n’étaient pas près de s’arranger ce matin. Nous nous sommes retrouvés avec le paysage de nos affaires à terre ou déchirées, apparemment quelqu’un s’était occupé à détruire notre campement pendant notre sommeil. Oscar, l’un des passagers, est parti se renseigner et il est revenu en criant : « Les singes du nord nous ont attaqués, il faut quitter ce campement avant qu'ils reviennent !!! ».Je me dépêchai d'aller chercher mes affaires, enfin ce qu'il en restait, et je fis mes adieux au groupe car nous n’allions tous pas vers le même village. Je pus au moins récupérer ma carte du monde qui avait miraculeusement survécu à la noyade.

Après 4h de marche je suis enfin revenue à l'hôtel, me voici allongée sur le lit deux places et perdue dans mes pensées, mon aventure à Wallis et Futuna est maintenant presque finie, et demain j’irai prendre l'avion pour te rejoindre.

Mira Castella

Merci beaucoup de nous avoir accordé votre temps et votre lecture. Nous avons apprécié réaliser ce carnet de voyage collectif tous ensemble et en équipe. Chacun a aporté sa pierre à l'édifice pour faire le recueil que vous venez de lire.À bientôt pour des nouvelles aventures! Les Explorateurs Aquatiques

Textes de: Merwan BENAISSA-WATBOT (5e4), Ange BERNIER (5e4), Juliette CARDONA (5e4), Octave DEKKER (5e4), Violette DIEHR (6e5), Léa DUBOC (5e4), Aurélien PERNET-TITEUX (5e4), Héloïse ROUILLON (5e4) et Clément VALQUE (5e4).Les images et les sons utilisés en guise d'illustrations sont libres de droits.Images: PixabaySons: Free to use sounds (Soundcloud), La Musique Libre de Droits (YouTube)Ce travail a été réalisé dans le cadre de l'atelier d'écriture du collège Denecourt, animé par Mme Hidalgo, professeure documentaliste.Janvier 2020