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Alexis Pinturault

La course au globe

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itinéraire d’un globe-trotter

RUSSIA Lorem ipsum dolor amet mustache knausgaard +1, blue bottle waistcoat tbh semiotics artisan synth stumptown gastropub cornhole celiac swag.

Alexis Pinturault et le globe : la belle histoire ! Depuis son adolescence, la tête d’affiche du ski tricolore voyage. Partout. De la Norvège, le pays de sa maman Hege à la Savoie, terre de son papa Claude. Avant de partir à la conquête des pistes du monde entier. Le jour de ses 30 ans, le skieur de Courchevel s'est offert son premier gros Globe de cristal, récompensant le vainqueur du classement général de la Coupe du monde, que seulement deux Français ont gagné, Jean-Claude Killy en 1967 et 1968, et Luc Alphand en 1997. Dans ce web-doc, by Ski Chrono Le Dauphiné Libéré, vous pourrez le suivre à la trace, dans toute l’Europe, en Asie, en Amérique et même en Afrique. Laissez-vous guider.

Par Marielle PACHOLSKI, Valentine PERAZIO, Emmanuel BUNOZ et Laurent DAVIER

Un citoyen du monde ? « Je suis Français, à moitié Norvégien par ma mère. Voilà ce que je dirais s’il fallait choisir. Et j’habite en Autriche l’hiver, mais pour d’autres raisons. C’est pour adapter mon calendrier le mieux possible avec notre hiver et essayer de limiter la fatigue, c’est plus un choix pour ma carrière. »

Un explorateur ? Le Savoyard aime aussi voyager une fois que l’hiver est terminé. L’été dernier notamment il s’est offert avec Romane sa femme un safari photos au Botswana. « Si ma voix compte un peu plus qu’il y a quelques années, j’ai envie de transmettre, de dire que notre monde est magnifique et qu’il faut prendre le temps de l’observer, de voyager, de découvrir », détaille Alexis Pinturault, parrain de l’exposition Elephantesque, pour la sauvegarde des éléphants qui s’est déroulée à Chambéry. « Il y a de magnifiques choses dans la nature. »

Valentine PERAZIO

Un globe-trotter ? « Je ne me sens pas spécialement comme un globe-trotter », juge le skieur de Courchevel, 30 ans, qui parcourt le monde au gré de sa préparation et des étapes de la Coupe du monde de ski alpin, de la Laponie au Japon, en passant par l’Italie, les Etats-Unis et la Slovénie. « Peut-être au début de ma carrière parce que je découvrais des nouvelles étapes, maintenant je les connais un peu plus. Globe-trotter ça veut dire pour moi qu’on va à des endroits qu’on ne connaît pas, des endroits un peu mystérieux, qu’on découvre. Je voyage beaucoup pendant la saison, mais dans des pays que je connais, je ne visite pas beaucoup. »

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Le ski est un sport de chiffres. Pour le chronomètre et pour les points glanés en vue du classement de la Coupe du monde. Nous avons collecté les statistiques sur les cinq dernières saisons, jusqu’au dimanche 2 février où Alexis Pinturault a remporté le géant de Garmisch. En calculant le nombre de points en moyenne obtenus, dans chaque discipline mais aussi par lieux, nous avons cherché à comparer le Savoyard à ses principaux adversaires dans la course au gros globe de cristal mais aussi à l’Autrichien Marcel Hirscher, la référence absolue désormais à la retraite, avec ses huit victoires au général de la Coupe du monde. Pour vos prévisions pour la course au gros globe de cristal, on vous laisse à vos équations et à vos calculettes sans oublier la glorieuse incertitude du sport… Par discipline : Roi du combiné Alexis Pinturault s’exprime dans quatre disciplines : slalom, géant, combiné et super-G. Sans surprise, Marcel Hirscher a « cassé » la baraque en géant (83 points en moyenne, une victoire rapportant 100 points !) et en slalom où il est talonné par Henrik Kristoffersen (63 points) alors que Pinturault, très irrégulier, décroche 26 points en moyenne. C’est évidemment en combiné où Pinturault est au sommet du hit-parade (74 points) et il existe aussi juste derrière les meilleurs fonceurs en super-G.Par lieux : Chamonix et Sölden, ses spots préférés Nous avons opté sur les classiques du calendrier de la Coupe du monde. C’est bien sûr sur les étapes techniques comme Adelboden (géant et slalom), Alta Badia (géant et géant parallèle), Sölden (géant) que Pinturault s’exprime le mieux. Sinon, partout où il est passé, Marcel Hirscher est encore au sommet. Mais Alexis Pinturault affiche une stat impressionnante : 100 % de réussite et 100 points de moyenne, sur une course disputée à Chamonix avec son succès lors du combiné alpin en 2016 !

La chasse aux stats

Le ski est un sport de chiffres. Pour le chronomètre et pour les points glanés en vue du classement de la Coupe du monde. Nous avons collecté les statistiques de cette saison 2020/2021, jusqu’au dimanche 14 mars où Alexis Pinturault est sorti de piste lors du slalom de Kranjska Gora, en Slovénie. En calculant le nombre de points en moyenne obtenus, dans chaque discipline mais aussi au classement général, nous avons cherché à comparer le Savoyard à son principal adversaire dans la course au gros globe de cristal : le Suisse Marco Odermatt...

La chasse aux stats

Combiné Alpin

Géant

Par lieux

Slalom

Super-G

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DESCENTE

Géant

SLALOM

GÉNÉRAL

Super-G

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Né le 20 mars 1991 à Moutiers (Savoie)

Jeux Olympiques - Médaillé de bronze en géant à Sotchi (Russie), en 2014 - Médaillé de bronze en géant à PyeongChang (Corée du Sud), en 2018 - Médaillé d’argent en combiné alpin à PyeongChang (Corée du Sud), en 2018

Championnats du monde - Médaillé de bronze en géant à Beaver creek (Etats-Unis), en 2015 - Médaillé d’or en Team Event à St-Moritz (Suisse), en 2017 - Médaillé d'or en combiné alpin et de bronze en géant à Åre (Suède), en 2019 - Médaillé d’argent en combiné alpin et de bronze en super-G à Cortina d’Ampezzo (Italie) en 2021

Coupe du monde - 34 victoires et 70 podiums en Coupe du monde- Vainqueur du classement général 2020/21- Vainqueur du classement final du géant 2021- 3 fois vainqueur du classement final du combiné alpin (2016, 2017 et 2019)

Palmarès

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Agence Zoom/Hans BEZARD

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Par Emmanuel BUNOZ

Le skieur de Courchevel a décroché sa première médaille mondiale en 2015 à Beaver Creek, 3e du géant. Photo Agence Zoom

Colorado, à la conquête de l'Ouest

Welcome to Beaver Creek. Colorado. Une station chic, où les trottoirs sont chauffés et les plus grandes marques de luxe ont pignon sur rue. Chaque année, la Coupe du monde y fait étape sur la Birds of Prey, une des pistes mythiques du circuit. Alexis Pinturault est donc un habitué des lieux depuis 2011. Avec les Bleus, il se prépare aussi à Copper Mountain, une station voisine, véritable spot pour l’entraînement en descente et super-G.

Alexis Pinturault a fini 5e du géant de Beaver Creek en 2019. Photo Agence Zoom

Au pied du podium en géant (4e en 2011, 5e en 2012 et 2013), le Kid de Courchevel s’invite pour la première fois dans le trio de tête en 2014. Et même deux fois ! D’abord lors du super-G (3e), où il dominé les spécialistes de la vitesse sur un profil très pentu à sa convenance, puis en géant (2e). Finalement ses deux seuls podiums US en Coupe du monde. Mais Beaver Creek est aussi l’écrin de sa première médaille mondiale. En 2015, après s’être manqué en combiné où il était le grand favori (5e), Alexis Pinturault s’offre le bronze du géant derrière deux géants, Ted Ligety et Marcel Hirscher.

Photo Agence Zoom

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La Suède, terre des premières

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Grâce à son titre de champion du monde junior de géant en 2009, Alexis Pinturault fait sés débuts en coupe du monde à Åre, en Suède . Photo Agence Zoom

Par Emmanuel BUNOZ

Alexis Pinturault aime la Scandinavie. Juste à côté de la Norvège, patrie de sa mère Hege, la Suède est un endroit qui compte dans sa carrière. En mars 2009, auréolé de son premier titre de champion du monde juniors de géant, le futur crack est invité aux finales de la Coupe du monde avec les « grands » à Åre. Il ne terminera pas la première manche. C’est le métier qui rentre.

Photo Agence Zoom

La station suédoise est surtout le théâtre de son premier titre mondial individuel, tant attendu, en 2019. Enfin l’or. Grand favori, comme en 2013 et 2015, il domine le combiné alpin devant le Slovène Stefan Hadalin et l’Autrichien Marco Schwarz.

Il aura fallu dix ans pour que le Savoyard transforme l’essai en Championnat du monde. Photo Agence Zoom

Sur sa lancée, il va compléter sa collection de médailles mondiale en décrochant le bronze du géant, échouant au pied du podium en slalom.

Photo Agence Zoom

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Deux ans plus tard, lors des Championnats du monde de Cortina 2021, Alexis Pinturault glane deux autres médailles : le bronze du super-G et l'argent du combiné.

Par Marielle PACHOLSKI

Alexis Pinturault, fait de bois norvégien

Les plus grands rivaux du Savoyard dans la course au globe 2020 étaient Norvégiens, avec Henrik Kristoffersen (ci-dessus) et Aleksander Aamodt Kilde, finalement vainqueur. Photo Agence Zoom/Stanko GRUDEN

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Grand blond, yeux clairs, épaules larges… Alexis Pinturault a un physique « scandinave », décrit sa maman Hege Wiig. Le Savoyard qui a grandi à Courchevel, est également Norvégien par sa mère. Une double culture qui l’a construit de sa plus tendre enfance aux pentes de la Coupe du monde de ski alpin.

Alexis a appris à skier en France, aux côtés de sa maman Hege, Norvégienne (Collection privée).

« J’aime ce pays, le paysage, la tranquillité, aussi parce qu’il y a peu d’habitants, décrit Pinturault. Il y a des fjords, de jolis chalets, des lacs de partout, c’est un pays que je trouve beau. »

« Petit, il comprenait la langue et arrivait à la parler », souffle Hege Wiig, la maman du champion, On a dû arrêter vers 4-5 ans, parce qu’il n’était pas assez bon en Français ». Aujourd’hui, Alexis Pinturault ne parle plus la langue mais n’en reste pas moins attaché à son deuxième pays : « Alexis est un homme des grands espaces. Il aime la nature, bouger… Il peut s’y ressourcer ». Se ressourcer et se retrouver non loin de l’île de Grimstad, dans le sud de la Norvège où la famille possède un chalet.

Alexis Pinturault arborait déjà les couleurs de Courchevel lors d’une session de pèche en Norvège. Collection privée

Sa double culture, il s’en sert selon les occasions, lui qui se dit assez proche de l’équipe norvégienne. « Il s’entend très bien avec la plupart des Norvégiens de la Coupe du monde, confirme sa maman, il se sent proche d’eux ». Skier sous les couleurs norvégiennes n’a pourtant jamais été une option pour Alexis Pinturault, lui qui a appris à skier et fait ses armes en France.La force tranquilleAlexis Pinturault est à l’image de son deuxième pays, la Norvège : « Il n’est pas superficiel. Il est naturel, calme et posé, décrit la maman du champion, C’est un homme du nord, plus introverti et posé ». Le skieur de Courchevel n’a plus passé de vacances en Scandinavie depuis près de trois ans maintenant, se souvient sa mère, par manque de temps. « Il a pour projet de faire un grand tour de la Norvège, retrouver ses racines mais aussi se ressourcer loin du ski », souffle Hege Wiig.

Alexis Pinturault bébé, dans les bras de sa mère et à côté de sa sœur aînée Sandra. Collection privée

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L’Argentin d’Ushuaia

Alexis Pinturault et les Bleus de l’équipe de France ont leurs habitudes à Ushuaia : ils y passent un mois de leur vie tous les ans afin de se préparer au mieux à la nouvelle saison d’hiver. Photo Agence Zoom/Francis Bompard

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Par Emmanuel BUNOZ

Alexis Pinturault a ses habitudes à Ushuaia, dans la Terre de Feu argentine. Chaque été, depuis 2004, il y passe un mois depuis l’âge de 13 ans. Il a d’abord fréquenté la station de Cerro Castor, à 45 minutes de la ville portuaire argentine, avec le club de Courchevel, qui échange avec le club local (des jeunes Argentins se rendent à Courchevel). Ensuite, avec l’anorak tricolore au sein des groupes fédéraux, jeunes puis "A" désormais, et maintenant avec sa cellule individuelle.

Photo Agence Zoom/Francis Bompard

Alexis Pinturault compte déjà 14 séjours à l’autre bout du monde. Photo Agence Zoom/Francis Bompard

Il affiche déjà quatorze séjours à l’autre bout du monde, ayant zappé celui de 2012 pour cause de blessure à la cheville en jouant au tennis, soit plus d’un an de sa vie. « On vient chercher l’hiver, expliquait-il en 2017. Les conditions ne sont jamais évidentes sur les glaciers. Ici, il fait froid, la neige ressemble à ce qu’on a l’hiver, en revanche la météo est très capricieuse. Les conditions sont très changeantes, parce qu’on est entouré de l'océan. Un des points forts, c’est aussi le profil des pistes qui est bien varié. Elles sont challenging, c’est ce qu’on recherche. » Le Savoyard en profite aussi pour tester du matériel et faire quelques balades dans des paysages à couper le souffle.

Alexis Pinturault connaît la station de Cerro Castor comme sa poche, il y pose ses skis chaque année depuis l’âge de 13 ans. Sauf en 2020, en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus. Photo Agence Zoom/Francis BOMPARD

En plus d’Ushuaia, Alexis Pinturault a aussi glissé plus au nord au Chili, pour des stages de vitesse avec les descendeurs tricolores, en vue des combinés.

Les techniciens se préparent à Ushuaia particulièrement en slalom et géant. Les disciplines de vitesse, c’est plus au nord au Chili ! Photo Agence Zoom/Francis BOMPARD

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Asie

terrAIN de JEUX

S T A R T

KMSP/PHILIPPE MILLEREAU

Emmanuel BUNOZ

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Alexis Pinturault aime aussi mettre cap à l’Est. L’Asie est une terre de conquêtes et de découverte. En février 2016, il a posé son empreinte en géant dans la station japonaise de Yuzawa Naeba, envahie par un mètre de poudreuse quelques jours auparavant, et qu’il a retrouvé en 2020, cette fois 15e du géant.

Photo Agence Zoom/Alain GROSCLAUDE

Le Savoyard s’impose alors devant Mathieu Faivre en 2016, l’Azuréen qui s’offre son premier podium en Coupe du monde. Pinturault va débuter une impressionnante série de quatre succès de suite en géant. « Pintu » revient au Japon deux ans plus tard pour un séjour sur l’île d'Okinawa, avec Romane, sa future épouse. Il veut couper après un mois de janvier harassant et se ressourcer avant les Jeux Olympiques 2022 où il sera un des grands favoris.

Il découvre quelques facettes de la civilisation nippone, des baleines. Un bol d’air pur avant de filer vers la Corée du Sud voisine où il va encore gonfler son palmarès de deux médailles olympiques, l’argent du combiné et le bronze du géant. Il faudra peut-être attendre les Jeux pour que Pinturault s’ouvre aussi à la Chine.

Asie, terrAIN de JEUX

Alexis Pinturault et Mathieu Faivre ont savouré ce premier podium à deux au Japon.

Une première réussie au Japon en 2016, deux ans avant les JO de PyeongChang.

Alexis Pinturault est revenu de Corée avec la médaille d’argent du combine et la médaille de bronze du géant.

Le skieur de Courchevel a partagé le podium olympique du combiné en Coréeavec son coéquipier Victor Muffat-Jeandet, derrière l’ogre Marcel Hirscher.

Pinturault a remporté la médaille de bronze olympique du géant lors des JO 2018 en Corée… Comme en 2014 à Sotchi !

2016

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2018

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Photo Agence Zoom/Alain GROSCLAUDE

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Photo Agence Zoom/Alain GROSCLAUDE

Photo Agence Zoom/Pool KMSP

Photo CHP

Photo Agence Zoom/Pool KMSP

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INFO

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Découvrez Ski Chrono 71 en kiosque dès lundi 3 février, avec Alexis Pinturault en couverture. Décryptage du skieur de Courchevel au cœur de son camp de base autrichien.

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Pinturault, le Savoyard

Alexis Pinturault, fils d’hôtelier propriétaire d’un établissement 5 étoiles, à Courchevel a grandi dans les deux Savoie entre cette station des 3 Vallées et les bords du lac d’Annecy où il réside quand il n’est pas en Autriche. Remontons la pente des souvenirs d’enfance avec Claude Pinturault son papa.

Par Laurent DAVIER

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« Après avoir beaucoup bourlingué dans diverses stations de ski, notre famille originaire de Paris et de Champagne, a choisi d’investir et de se poser à Courchevel en 1961 », explique Claude Pinturault, le père d’Alexis.

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Une enfance entre les "Sherpas" et l’"Annapurna"

Au début des années 60, André, le grand-père d'Alexis Pinturault investit à Courchevel avec l'hôtel des "Sherpas" (Collection privée).

« Mais ce n’était pas le Courchevel d’aujourd’hui. Les prix de l’immobilier étaient encore abordables » explique Claude Pinturault. Après ‘’Les Sherpas’’, le premier hôtel de la famille situé dans le ‘’Jardin Alpin’’ construit par le grand-père d’Alexis, devenu un 4 étoiles, exploité par la tante d’Alexis, Martine et sa fille Claire, arrive en 1974 la construction et l’ouverture de l'"Annapurna’’, un établissement haut de gamme 4 étoiles luxe quand il ouvre… et aujourd’hui en catégorie 5 étoiles.

Ses premiers dossards. Collection privée.

Trois générations de Pinturault ! André, à droite, pose avec son fils Claude à gauche et son petit-fils Alexis. Collection privée

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Une adolescence passée entre Courchevel et Annecy

Claude Pinturault, ingénieur diplômé en informatique, prend la direction de cet établissement en 1981, remplaçant son père parti développer une nouvelle affaire dans les Caraïbes. Il épouse Hege, Norvégienne née à Bergen avec qui il va avoir trois enfants, Sandra, l’ainée, 32 ans qui est aujourd’hui directrice générale de l’Annapurna,

Alexis, bientôt 30 ans et Cédric, le benjamin, 20 ans. « Enfant, j’ai partagé ma vie entre Courchevel l’hiver et Menthon-Saint-Bernard, au bord du lac d’Annecy, le reste de l’année », nous avait confié au début de sa carrière le skieur savoyard.

De gauche à droite, Cédric, Sandra, Christiane, sa grand-mère, Alexis et Claude Pinturault, devant la vitrine des trophées. Collection privée

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Footballeur talentueux à l’Etoile Sportive de Lanfonnet

« Footballeur talentueux, il joue jusqu’à 14 ans à l’Etoile Sportive Lanfonnet, club de Menthon avec de réelles aptitudes physiques et techniques au poste d’arrière central et libero. Il pratique également le tennis au club du village.

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Le choix d’une vie pour le ski à 15 ans

« Mais à la fin de la 5e, pour optimiser son niveau de ski, Alexis Pinturault, encouragé par son père choisit de rejoindre tout l’hiver le collège de Bozel. Cette évolution lui permet de dominer sa catégorie d’âge en France et lui ouvre les portes du lycée d’été d’Albertville, fabrique à champion du ski français.

Collection privée

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Propriétaire d’une maison au bord du lac d’Annecy à Saint-Jorioz

Après son divorce, Hege la maman d’Alexis garde la maison de Menthon-Saint-Bernard et Claude achète une demeure de l’autre côté du lac d’Annecy à Saint-Jorioz, demeure qu’Alexis lui a rachetée pour y habiter l’été avec son épouse Romane. Le point de départ idéal pour de longues randonnées en pleine nature avec sa chienne.

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Alexis en compagnie de sa chienne Joïa (collection privée).

Plus que Savoyard et montagnard, Alexis aime les grands espaces en Savoie ou Haute-Savoie, en Norvège quand il randonne, ou à la mer pour la plongée. Il ne s’arrête d’ailleurs jamais de voyager et à découvert l’Afrique du Sud pour les safaris photo. « Ce hobby lui vient de sa maman », souffle son père.

Alexis Pinturault prépare les indispensables à un tour du lac d’Annecy par les sommets, pour sa femme Romane et lui. (Collection privée)

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Sous les yeux de Francis Bompard, au Botswana

Cela fait maintenant une dizaine d’années que Francis Bompard va au Botswana, « le dernier sanctuaire » où l’on a encore l’impression d’évoluer dans un état sauvage. Alexis Pinturault a choisi cette terre préservée pour son premier safari, se tournant naturellement vers le photographe de l’agence Zoom aux quarante années d’expérience sur la Coupe du monde de ski alpin. Le début d’une belle aventure humaine et photographique, emplie d’échanges et d’histoires sur la faune sauvage. « Alexis est quelqu’un de passionné, curieux de tout qui ne fait jamais les choses à moitié, confie Francis Bompard, Je pense qu’il avait déjà un bon bagage photographique. En photo, si on a un œil il faut aussi franchir le pas technique... Il a une grosse envie de progresser. » Plus que ses qualités photographiques, ce sont les qualités humaines du skieur de Courchevel qui ont fait forte impression auprès du créateur de l’exposition "Éléphantesque" à Chambéry, recueillant des fonds pour la sauvegarde des éléphants : « Derrière les athlètes, il y a des personnes avec de grandes qualités humaines. Certains en ont plus que d’autres… Lui fait partie de ceux qui m’ont marqué. »

Par Marielle PACHOLSKI

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Pinturault, chasseur d’images au Botswana

Avec près de 1500 photos prises chaque jour, le tri fut indispensable pour le champion du monde 2019 de combiné alpin.

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

Il fallait se lever aux aurores pour capturer certains des plus beaux moments qui ont marqué son safari.

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

« Durant tout le voyage, Alexis a posé beaucoup de questions, il a recueilli beaucoup d’informations », évoque le photographe Francis Bompard.

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

Alexis Pinturault était accompagné de sa femme Romane pour partager ce safari inoubliable.

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

le skieur de courchevel aime photographier le monde qui l’entoure et se rendre compte, à chaque fois, que « notre monde est assez fabuleux. »

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

Le Botswana, appelé « le dernier sanctuaire », est le pays d’Afrique avec la plus grosse population d’éléphants : 150 000 sur les 400 000 dénombrés sur le continent.

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

« J’ai eu le sentiment d’être hyper privilégié de vivre ces moments-là », souffle Alexis Pinturault, accompagné de sa femme Romane.

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

« Voir tous ces animaux, c’est impressionnant. Ce qui est fabuleux, c’est de les voir libres, vivants, ils jouent, ils mangent ils se font des câlins… »

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

« Un spécialiste, un traqueur incroyable », Francis Bompard ne tarit pas d’éloges sur le guide avec qui Alexis Pinturault et lui ont organisé leur voyage.

Photo Francis Bompard

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

« J’ai commencé il y a longtemps, j’aime beaucoup ça (la photographie). J’aimerais en faire plus, mais ça prend beaucoup de temps si on veut faire de belles images. »

Photo Alexis Pinturault

Pinturault, chasseur d’images au Botswana

Il y a six ans déjà, le skieur de Courchevel a investi dans un bel appareil, « Un Canon 7D, précise-t-il. Il commence à être un peu vieillissant quand on parle aux vrais photographes. Mais pour moi et mon niveau, c’est déjà pas mal. »

Photo Alexis Pinturault

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Laurent DAVIER Alice DUMASValentine PERAZIO Marielle PACHOLSKI Emmanuel BUNOZ

Mélanie JANINHugo AMIOTTE

Data :

Batiste KOLENC

Photo :

Agence Zoom