Réchauffement climatique en Isère : on démêle le vrai du faux
louis.andre
Created on December 11, 2019
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Transcript
VRAI
FAUX
Réchauffement climatique en Isère...
On démêle le
du
VRAI
FAUX
En 2100, les glaciers isérois vont disparaître...
PLUTÔT VRAI
Sur cette photo, c'est le glacier des Deux Alpes l’été dernier. Comme tous les autres glaciers isérois, sa surface diminue. Pour 2050 les jeux sont déjà faits, les glaciers des Alpes auront perdu la moitié de leur volume.
VRAI
FAUX
On s'oriente vers des sécheresses plus grandes
VRAI
L’été 2019, marqué par une sécheresse forte, va-t-il devenir banal dans les prochaines décennies ? « Nous y sommes déjà », explique Serge Taboulout, responsable Météo France pour les Alpes du Nord. Pour le professionnel, c'est la hausse des températures qui pose problème. Aujourd'hui, avec la fonte glaciaire de l'été, les grandes rivières compensent en partie les épisode de sécheresse. Et dans le futur ? « On peut s'attendre à des débits faibles voire alarmants pour les cours d'eau isérois... »
VRAI
FAUX
Les épisodes de canicule vont se multiplier à Grenoble
VRAI
Et si l'été 2003 devenait la norme... La société Tec Conseil, à qui la Ville avait confié une étude sur l'avenir climatique en est certaine : en 2050, les vagues de chaleur et les canicules seraient plus fréquentes. Ainsi, on passerait de trois jours en été avec des températures supérieures à 35°C à... 43 jours !
VRAI
FAUX
On ne pourra plus skier en Isère en 2100
PLUTÔT FAUX
Dans le pire des scénarios, il ne resterait que 24 domaines skiables en France en 2100. Les stations jouent la carte de la neige de culture, soutenues en cela par les collectivités. En Isère, les stations entendent passer à 42 % de leur territoire couvert par cette neige artificielle en 2025, contre 13 % en 2000.
VRAI
FAUX
Les tempêtes et les inondations seront de plus en plus nombreuses
PLUTÔT VRAI
La problématique principale autour de ces phénomènes n’est pas la fréquence, mais la puissance, explique Serge Taboulot, responsable des Alples du Nord pour Météo France. « Ces tempêtes et ces orages en été tirent leur énergie de la surchauffe des sols. En accélérant cette surchauffe, on ne voit pas comment on n’aurait pas une augmentation de la puissance.» Et pour les tempêtes hivernales ? « Les tempêtes sont plus douces, avec des limites pluie/neige plus hautes. Les risques d’inondations hivernales sont donc là.»
VRAI
FAUX
Les incendies vont devenir plus fréquents
VRAI
En 2010, Météo France avait réalisé un rapport sur l'impact du changement climatique sur l'indice forêt météo. Et les simulations montrent une augmentation constante de la fréquence de jours présentant un danger météo de feux de forêts. L'Isère n'est pas une zone particulièrement à risques, mais un épisode comme celui de 2003 pendant la canicule, avec l'incendie du Néron, 'est pas impossible.Aujourd'hui, 37 communes sont considérées à risque dans le département.
VRAI
FAUX
Les allergies vont exploser
VRAI
Le réchauffement climatique n’est pas non plus une bonne nouvelle pour les personnes allergiques…« En effet, confirme Samuel Monnier, ingénieur au RNSA (réseau national de surveillance aérobiologique). On a par exemple fait une vaste étude sur le bouleau, qui est l’une des espèces le plus allergisantes en Europe. Nous avons désormais une série de données sur 30 ans et clairement, il y a un parallèle entre la hausse de la concentration des pollens (+20 % pour le bouleau) et la hausse des températures [...] Et forcément, ça risque de continuer, on est sur une tendance de fond ».
VRAI
FAUX
Faune et flore : des espèces ne résisteront pas
PLUTÔT VRAI
Francis Odier, président de France Nature Environnement Isère explique : « D’une manière générale, l’élévation de la température favorise les espèces “tout-terrain” au détriment des autres. Les espèces les plus menacées [...] sont les plus fragiles qui dépendent d’un milieu spécifique. » C’est le cas, dit-il, « du lagopède alpin. Avec le réchauffement, ils disparaîtront probablement de nos montagnes. » Autre exemple; la chenille processionnaire du pin profite de la chaleur et remonte vers le Nord et en altitude. « C’est pourquoi on la considère comme un bon indicateur du changement climatique. En étendant son aire géographique, elle contribue au dépérissement des pins fragilisés par les grandes chaleurs et les sécheresses. »
VRAI
FAUX
La forêt va souffrir ?
PLUTÔT VRAI
Près de 40 % de la superficie du département de l’Isère est couverte par la forêt. Pics de chaleur ou sécheresses devraient en tout cas contribuer à faire grimper la forêt plus en hauteur. À quoi ressemblera la forêt de 2050 en Isère ? Elle devrait se rapprochera plus de celle de la vallée du Rhône, avec plus de pins.