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Transcript

Romance Cornet

Les élèves de @CMChampagneux présentent

notre cerveau et nos apprentissages

Savanturiers du cerveau

Attention, chaque titre est suivi de plusieurs pages...

Pourquoi ?

12

11

10

la globalité du projet

Les retours

Résumé

Nos expériences

Nos questions

La venue du mentor

Notre cerveau

Notre carnet

Un exposé

Démarrage

Comment ?

INDEX

Tête, cœur, corps

Pour quelle raison ?

Comment allier ces éléments pour mieux travailler ?

être bien dans son corps, bouger mais aussi respirer et se calmer

Être bien dans sa tête, mon cerveau doit être connu

Être bien dans son cœur, disponible dans ses émotions

Que faut-il pour être bien en classe ?

par où commencer...

Quelle mise en place ?

Mon objectif en tant qu'enseignante était de donner des outils concrets aux élèves pour mieux travailler. En inscrivant ma classe aux Savanturiers du cerveau, j'avais en tête le BIEN ETRE en classe. Aussi, nous avons commencé l'année avec un travail sur les émotions : les comprendre, les identifier, les exprimer. Pour lancer le projet Savanturier, j'ai donc expliqué que nous travaillerions 3 axes : - bien dans son coeur (émotions : reconnaitre, accepter, trouver une solution) - bien dans son corps (relaxation, yoga) - bien dans sa tête (comprendre le fonctionnement du cerveau) • Les élèves ont dessiné et écrit sur « ce que je pense savoir de mon cerveau » et « ce que j’imagine des parties de mon cerveau »

Un profil de classe concerné

premiers tests

Démarrage

Nous avons commencé le protocole par une expérience à visionner. « le test du marshmallow », mis au point en 1976 par le psychologue Walter Mischel • Les élèves devaient observer et émettre des hypothèses sur les réactions des enfants. Ceci nous a permis de mettre en lumière un premier élément du cerveau : le contrôle cognitif. Nous avons soumis nos remarques à notre mentor qui nous a expliqué le but de l'expérience.

Le test du marshmallow

+info

En parallèle, nous avons pratiqué, durant toute l'année des temps de relaxation, de yoga pour apprendre à se poser, se calmer physiquement. Et tous les jours les élèves ont appris à se positionner face à leur état émotionnel.

Avec Laurent, Nous avons donc choisi – en fonction des remarques des élèves – de commencer notre travail sur LES SIGNAUX AUXQUELS REAGIT LE CERVEAU. Les élèves allaient émettre des hypothèses à partir de situations préparées par Laurent. Le 30 novembre et le 18 décembre, nous avons découvert les quatre questions que notre mentor nous avait transmises. Nous devions émettre des hypothèses pour comprendre des choses sur le cerveau.

Les réponses au test du marshmallow étaient stimulantes et de nombreuses pistes de réflexion ont été soulevées. Nous avons été obligés de trier parmi les nombreux sujets vers lesquels les réponses des enfants pouvaient nous orienter.

D'autres expériences pour s'interroger et comprendre

Nos réflexions

4) Et le chamallow ?

2) Qu'est-ce qui intéresse un nouveau né ?

3) Pourquoi on voit des choses qui n'existent pas ?

1) L'histoire du galet de la vallée de Makapansgat

Que dit notre cerveau ?

Notre carnet des Savanturiers

Où consigner les expérimentations ?

notre expérience

notre cerveau

la venue de Laurent, notre mentor

nos observations

ce que je pense savoir de mon cerveau

Un carnet pour tout écrire

Nos recherches sont consignées dans un carnet dédié

une rencontre

Après une moitié d'année à interagir à distance, nous avons convenu d'une après-midi de travail en classe avec Laurent. Ainsi, nous avons pu avoir des réponses en direct et surtout lancer la suite des expérimentations.

par vidéo

Pour pouvoir donner des instructions de réflexion à la classe, Laurent nous a préparé des vidéos afin que nous puissions lui répondre. Nous avons fait les synthèses au TBI puis imprimé au propre pour nous et pouvoir envoyer facilement à Laurent.

par mail

Nos échanges avec notre mentor

L'essentiel des échanges s'est fait par mail pour des raisons pratiques car notre mentor est très occupé par son travail. C'était plus facile pour nous de communiquer et de nous répondre rapidement.

Appropriation du thème

Les exposés

Iléane, Céliane et Izéa ont proposé, suite à l'introduction du thème de nous présenter un exposé sur le cerveau. Elles se sont focalisées sur l'aspect fonctionnel et sur les neurones. Cela a permis d'introduire le fait que nous devons connaitre le fonctionnement de notre cerveau pour mieux l'utiliser.

Exposé spontané

Nos lectures pour mieux comprendre le cerveau mais aussi faire le lien avec l'importance des émotions

Mais qui es-tu ?

Notre cerveau

Nous avons complété en regardant l'émission, c'est pas sorcier pour mieux comprendre ce qui se passait à l'intérieur de nous. Nous avons appris les différentes parties du neurone : dendrite, cellule, axone, synapse

Nous avons exploré plus en avant les fonctions du cerveau et avons découvert que le cortex préfrontal était le siège des décisions et qu'il n'était pas encore mature quand on est enfant.

Grâce à l'exposé, nous avons pu comprendre que notre cerveau était "divisé" en plusieurs parties : les hémisphères. Nous avons aussi compris que les neurones transmettaient les informations d'un bout à l'autre du corps.

Comprendre les fonctions du cerveau

Avancer dans les réflexions

Nos questions

Nos questions : – Pourquoi l’être humain a un cerveau ? – Pourquoi je vois autre chose quand je regarde un objet ? – Est-ce que le cerveau nous trompe ? – Pourquoi est-ce qu’on oublie ? Est-ce qu’on oublie vraiment ? – Pourquoi oublie-t-on au moment de parler, ce qu’on voulait dire avant ? – Pourquoi se rappelle-t-on certaines choses et pas d’autres ? – Qu’est-ce qu’il y a dans notre cerveau ? Comment fonctionne-t-il ? – Est-ce que les animaux sont intelligents ? – Est-ce qu’un moustique a un cerveau ? – Pourquoi les animaux ne réagissent pas comme nous ? – Est-ce que les animaux ont des émotions ? – Pourquoi avons-nous plusieurs émotions ? – Pourquoi dit-on de soi qu’on est « bête » alors qu’on a tous de l’intelligence ? – Comment fait le cerveau pour traiter une information inconnue ? – Entre un cerveau de 2 ans, 15 ans, 80 ans, quelle est la différence ? – Est-ce que les cerveaux sont tous de la même taille ? – Pourquoi tous les êtres vivants n’ont-ils pas le même langage ?

Après avoir bien réfléchi sur notre cerveau à travers les questions de Laurent, nous avons émis des questions...

Laurent de son côté publie des textes qui assurent le suivi de notre programme sur www.atoutcerveau.fr, une émanation d’échosciences grenoble à laquelle il est contributeur. Cela permet aussi de faire profiter de nos travaux un plus grand nombre. A chaque publication, Laurent analyse nos remarques et ses propositions de travail. Nous reprenons en classe de façon un peu simplifiée parfois pour la compréhension des élèves.

le rôle de notre mentor dans les échanges...

Pour cibler plus précisément notre projet, nous avons trié les questions des élèves et conservé celles qui nous paraissaient pertinentes pour le fil rouge : le cerveau et les apprentissages Ainsi, les questions orientées vers la mémoire, le contenu du cerveau, les émotions sont celles dont laurent à le plus parlé durant sa venue.

Avancer dans le projet = trier les questions

concrétiser une partie du projet

La venue de notre mentor

WATCH

4) Parmi toutes les questions posées par les enfants, Laurent en a retenues 2 : « Pourquoi avons-nous un cerveau? » et « comment fait le cerveau pour reconnaître quelque chose d’inconnu ? »

3) Ce jour-là, le 15 février, nous avons découvert un spécialiste du cerveau très à l'écoute, disponible et très à l'aise avec les élèves ! Ses explications, ses réponses ont été très adaptées au niveau et surtout les élèves étaient captivés !

2) C'est aussi un moment important de préparation pour les élèves ! Il faut anticiper les questions pour mieux connaitre le métier et les motivations de notre mentor , définir qui fera l'interview , qui sera responsable de la prise de photos, de l'enregistrement, des vidéos...

1) La rencontre avec le mentor est un moment clé de la vie de la classe parce que cela permet : - de rencontrer un métier particulier - de concrétiser un échange qui parait lointain et peu concret - parce que nos interactions seront plus nombreuses

Pourquoi organiser une rencontre ?

Le défi donné par Laurent aux élèves avant les vacances de février.

Un modèle de cerveau apporté par Laurent

Ici, Teagan reconstitue son puzzle de cerveau

La maîtresse écoute aussi attentivement!

Chaque élève, ici Élise, a un papier pour se rappeler la question préparée

Louca prend des photos et filme

Les explications de Laurent pendant que Flora enregistre.

Une après-midi pleine de questions, de réponses et de matière à rebondir

Faire le lien cerveau, apprentissage, émotions

Nos expériences

Au tour des élèves de mettre en place une situation

Pour faire le lien entre émotion et apprentissage, Laurent a préparé 3 textes similaires. Les élèves ont dû mettre en place un protocole différent pour chaque lecture et compréhension de texte : contexte favorable, défavorable ou neutre. Le calcul des réponses a été fait pour la classe....

Conclusion de cette expérience

On ne donne réellement un avis sur un sujet que lorsque nous ne savons pas ce que c’est. Notre cerveau l’analyse alors vraiment. Quand on sait déjà, notre cerveau a déjà fait tous les liens entre le sujet et ce qu’il connaît. Alors, il nous suggère des idées basées sur le vécu, les émotions, la mémoire.

Le retour sur l'expérience du pepsi/cola et celle de l'image

Quelle expérience mettre en place pour faire comprendre que pour bien apprendre, il faut plusieurs ingrédients ?

• L'image à observerAu départ, on pensait que les 2 personnages étaient de même taille. On a vérifié en découpant et comparant, finalement ils étaient identiques. D'autres pensaient le contraire.C'est de la perspective. ça nous donne l'illusion d'une taille. Le placement des personnages, le quadrillage du tunnel trompent nos yeux.Ce sont des sensations étranges.Notre cerveau voit des choses plus grandes si elles sont sur un fond plus petit. • Expérience pepsi/coca On sait ce qui va arriver : Hippocampe, Mémoire, Emotions On ne sait pas ce qui va arriver : Lobe préfrontal, Cortex, Réflexion

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+info

Les documents qui servent à l’expérience : 3 textes, 3 questionnaires, une musique de fond « nature » et un autre texte à lire à voix haute.

Expérience d’apprentissage....Sommes-nous influencés ?

+info

Le protocole choisi en groupe classe. Nous avons bien discuté de ce que signifiait chaque type de situation avant de choisir.

+info

71

126

Comment interpréter les résultats ?

Avec la situation neutre : 108 bonnes réponses Avec la situation positive (musique) : 126 Avec la situation négative (bruit) : 71 Nous remarquons qu'avec la situation négative nous arrivons moins à nous concentrer qu'avec celle qui est neutre ou positive. On remarque que dans la situation positive, certains sont quand même gênés par la musique. Le silence complet peut aussi être angoissant. Certains préfèrent quand il n'y a pas de musique. On a appris que c'est très difficile de se concentrer quand quelqu'un fait du bruit ou parle à côté. On a besoin de silence pour se concentrer. Dans la situation négative, Diego a plus retenu ce que la maitresse lisait que son texte. Plusieurs élèves mélangeaient le texte C et le texte lu par la maitresse à voix haute. Quand on est en classe, on ne se rend pas compte que nos bavardages ou discussions peuvent déranger la classe. On se rend plus compte du dérangement quand les autres font du bruit que quand c'est nous qui le faisons. Quand on est vraiment concentré sur le texte, on ne voit pas le temps passer. Se concentrer, c'est être attentif à une chose à la fois.

108

finaliser l'année.... mais projet encore inachevé...

Les retours

10

Ce test permet de voir combien notre attention est fragile. Et pourtant, indispensable pour les apprentissages. On voit comment cette fragilité l'expose à certains risques. On peut en tirer les enseignements suivants :1, On peut voir l'attention comme un capital (c'est à dire un trésor). Un trésor que l'on ne doit pas dilapider, parce qu'il est limité (en quantité - on ne peut pas être attentif à beaucoup de chose à la fois, et dans le temps - on ne parvient pas à rester attentif très longtemps). Or, cette attention est indispensable pour apprendre, pour créer du souvenir dans le cerveau. C'est cette attention que convoitent les publicitaires, et tous ceux qui attendent de nous que nous agissions comme ils le souhaitent.2, L'attention est fragile. Elle peut être mobilisée de deux façons : la première est passive (c'est à dire que nous n'y sommes pour rien), la seconde est active (c'est à dire que c'est nous qui la mobilisons). L'attention passive est celle qui est mobilisée par l'environnement. Si un ours rentre dans la classe, l'attention de tous les enfants sera attirée vers lui, il n'y en aura plus aucun pour écouter la maîtresse.3, On va dire que l'attention passive est négative : parce qu'elle opère par soustraction. C'est à dire qu'elle retire une certaine quantité au trésor. Nous avons moins d'attention disponible pour la tâche en cours. Notre trésor s'amenuise. L'attention passive/négative agit comme un pirate. Elle vient piquer notre trésor.4, L'attention active est celle que nous décidons de donner pour une bonne cause. Notre trésor est placé dans de bonnes mains. Pourquoi on fait ça ? parce qu'on est motivé ! C'est la motivation qui permet d'engager notre attention de façon active. C'est une attention positive. Pourquoi positive ? parce qu'elle transforme notre trésor attentionnel en trésor de connaissances, en trésor de souvenirs. Et que nos souvenirs et nos connaissances, c'est ce qui fait de chacun ce que nous sommes vraiment.Amicalement Laurent

Que nous disent nos expérimentations ? Le mot de Laurent pour les élèves...

Qu'avons-nous appris ?

Un résumé

11

mai

Pour bien apprendre, il faut être attentif à une chose, être dans un environnement favorable, détendu, calme. La concentration se travaille.

février

Quand on sait ce qui va arriver, notre cerveau active l'hyppocampe, la mémoire des choses et les émotions qui sont liées. Quand on ne sait pas ce qui va arriver, notre cerveau active le lobe préfrontal, lieu de la réflexion.

décembre

Le cerveau détecte les formes dans l'environnement et leur donne un sens immédiat même si ce n'est pas vrai. La perception d'une chose n'est pas forcément la vérité. Nous devons apprendre à ne pas réagir immédiatement aux signes.

novembre

Tout au long de l'année... côté cerveau

Notre cerveau réagit aux signes. Il faut faire preuve de volonté pour que notre perception ne brouille pas notre réflexion.

tête, coeur, corps

La globalité du projet

12

Le bien être en classe passe par l'apprentissage du fonctionnement de son cerveau, mais aussi par la gestion des émotions qui bloquent l'accès à la réflexion ainsi que par le bien être corporel.

La connaissance de son état émotionnel permet aux élèves et à la maitresse, chaque jour, de se positionner : comment je me sens ? comment agir ? comment être disponible malgré tout ? Apprendre à dire ses émotions mais aussi à trouver des stratégies si cela ne va pas : mange-soucis, messages clairs, parler à la maitresse, s'isoler un instant, prendre une balle anti-stress.....

La pratique de la relaxation, de la respiration voire du yoga a permis à l'ensemble de la classe et la maitresse de comprendre qu'il faut aussi se poser, se calmer. Ces temps de pause (de 5 min de respiration, étirements en classe à 30 min de yoga en sport) sont faits pour diminuer l'agitation, le stress mais aussi reprendre quelques forces, s'oxygéner.

Le cerveau mais aussi être bien dans son corps et bien connaitre son état émotionnel

@CMChampagneux, classe de Romance Cornet avec Laurent Vercueil

Savanturiers du cerveau 2018 2019