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Productions TraamDoc 2018/2019Académie de Montpellier

Après avoir réorganisé le CDI l'année dernière selon la méthode du Design Thinking, nous avons souhaité mettre en place cette année des parcours lecture en tenant compte de plusieurs facteurs. - L'appropriation des nouveaux espaces par les élèves. - L'externalisation du CDI. - L'apport du numérique. -Le développement du bien être des élèves. La cohérence entre tous les événement c'est faite grâce à l'utilisation du réseau social Twitter et de la création d'un Hachtag fédérant toutes ces initiatives. Paul Rouffia Lycée Dr Lacroix 11100 Narbonne

L’espace lecture En début d’année, ma préoccupation était d’habiter le nouvel espace créé grâce aux trAam l’année précédente : l’espace lecture. Ma priorité était de dynamiser la lecture plaisir. L’espace lecture a donc accueilli une nouvelle pratique : la sieste-lecture. Des sieste-lectures au CDI Inspiré du dispositif « un quart d’heure de lecture pour tous », chaque heure de cours ou de séances programmées au CDI ont commencé en octobre, novembre et décembre 2018, par cette proposition faite aux élèves et aux enseignants : « et si nous nous accordions une pause lecture, une sieste-lecture de 10mn ? ». Nous avons expérimenté des lectures en silence, en musique, avec de simples veilleuses, avec plaids, serviettes de plage, ou en demandant à une lectrice à voix haute de les animer. Chaque semaine a été l’occasion de proposer une sieste-lecture différente. Un rituel nouveau a été instauré dans un espace que nous avions épuré d’informatique, l’année dernière. Un espace que les élèves ont appris à se réapproprier séance après séance. Les tables basses se sont multipliées, des tabourets bas ont été rassemblés autour pour accueillir des lecteurs plus nombreux au fil des semaines. Des meubles ont été inventés pour présenter des romans sortis des rayonnages. Sont arrivés des dons à intégrer dans le fonds. Des échanges entre élèves se sont également mis en place sur un cahier d’emprunts annexe intitulé « sieste-lecture ». Des demandes nouvelles ont émergé de la part des élèves, des demandes surprenantes parfois « Interdisez le prêt pour plus de consommation sur place, Madame ». Dans l’espace lecture, des livres accueillent jusqu’à 4/5 marque-pages. Pour évaluer ces sieste-lectures, qui consistaient en 10 mn de lecture plaisir au CDI en début ou fin d’heure, un questionnaire google forms a été élaboré. Chaque lecteur pouvait le compléter à partir de son téléphone portable, à partir du lien envoyé sur école directe ou directement sur un ordinateur du CDI. Le résultat de cette enquête nous a permis de demander au chef d’établissement d’inscrire un quart d’heure de lecture hebdomadaire l’année prochaine dans les emplois du temps. Une borne à histoires Associé à ces siestes, nous avons voulu obtenir un distributeur d’histoires courtes au CDI. Envie de lire une histoire d’1mn, de 3mn ou de 5mn : appuyez sur un bouton, short edition vous imprime une histoire sur un ticket. Ces distributeurs d’histoires sont proposés aujourd’hui aux voyageurs en gare de Montpellier, Toulouse et Perpignan. L’implantation de ce distributeur permettrait d’étendre la pratique des sieste-lectures au CDI. Notre interlocuteur Côme Sibieude a pu nous établir un devis. Aujourd’hui, nous avons une enveloppe de textes imprimés en gare, nourrie au fil des voyages ou des déplacements des usagers du CDI. Short Edition propose également aux lecteurs de devenir écrivains. Des élèves, dans cet espace lecture prennent donc la plume ou le clavier et s’essaient à l’écriture. La lecture a rappelé le numérique dans cet espace, sans qu’ils soient en opposition. Une pratique d’écriture numérique Cet espace de lecture a donc réouvert un espace informatique virtuel. Un espace virtuel ouvert à la créativité, entre l’écriture de texte et la création de booktubes. En effet, les élèves ont eu très vite envie de parler de leurs lectures. Nous leur avons proposé de créer des booktubes en collaboration avec la médiathèque de Narbonne pour alimenter la chaîne youtube : L’ivre de livre. Les créations de booktubes sont réalisées entièrement par les élèves à partir d’un storyboard imposé par la chaîne. Ce projet permet aux élèves d’acquérir des apprentissages info-documentaires et des compétences EMI réelles. Un espace lecture hors les murs Enfin, cet espace de lecture a ouvert un espace hors les murs du CDI et a conduit nos élèves en librairie. Nous avons eu la chance de pouvoir établir un partenariat avec la librairie le livre voyageur. Ainsi les élèves vont et viennent entre nos 2 lieux . Le prochain défi : créer une murder party littéraire. Tout prochainement, le 21 mars, nous avons décidé ensemble d’organiser la première nuit de la lecture sur la place du forum de la ville ouvrant sur notre lycée. Au cours de cette nuit de la lecture, des jeux littéraires seront proposés aux familles et aux élèves du lycée en plus de lectures portées en voix par les élèves investis dans un projet fédérateur intitulé « pérégrinations » . L’espace lecture a donné vie à des jeux littéraires au CDI. Un CDI plus lecteur, plus joueur Les élèves ont répliqué des jeux connus en y apportant une touche littéraire : le jeu de l’oie de Mme Bovary, le code names de la nouvelle de Fred Vargas, le Duodécim des textes de chansons célèbres … Nous travaillons aujourd’hui à la création d’un escape game littéraire après une activité lancée « la grainothèque de mots ». Les élèves du lycée professionnel ont créé des pochettes de mots à adopter par les usagers du lycée. Des mots à cultiver et à replanter. Les élèves deviennent les créateurs de ressources pour partager leur plaisir de la lecture. Un CDI plus numérique La prochaine étape pour la semaine de la langue française : la création d’une biblioflix : présentation de livres à la manière de netflix. A partir du jeu de la libraire, qui a créé en janvier, une vitrine différente par semaine et que nous sommes allés photographier avec les élèves, ces derniers doivent donner vie à une « vitrine » réalisée à la manière de netflix pour attirer de nouveaux lecteurs au CDI. Chaque livre portera un QR code qui renverra à un booktube, à une interview de l’auteur ou au résumé présent sur BCDI …. Lire pour mieux grandir, partager ses lectures pour s’enrichir . Bénédicte Langlois Lycée Beauséjour 11100 Narbonne

De la création d’un escape game “découverte du CDI” à la création d’un escape game littéraire Afin de dynamiser la “fameuse” et traditionnelle visite du CDI de début d’année aux nouveaux élèves de l’établissement (secondes, CAP, 3e prépapro) le choix de l’escape game est apparu comme une évidence et renouvelle l’exercice sur un modèle coopératif, tout en permettant l’implication de la totalité des élèves. Ce succès nous pousse à réfléchir à la création d’un escape game littéraire. Magalie Bossuyt Lycée Jules Fil 11000 Carcassonne

Pour reprendre Geneviève Zoïa qui s’interroge sur le lien entre bien-être à l’école et lutte contre les inégalités, la piste à suivre c’est : “Réfléchir au bâtiment même où nos jeunes passent leur temps” pour faire en sorte que “les élèves se sentent chez eux à l’école” et la démarche à oser ce serait : le co-design. Donner la parole aux usagers c’était en bref, l’objectif de l’an 1 de notre démarche : repenser le CDI certes mais en observant les élèves se l’approprier et en les questionnant sur leur manière d’y vivre. Au collège François Villon à St Gély du Fesc dans l’Hérault comme au lycée Jacques Ruffié à Limoux dans l’Aude, cette première étape permis d’identifier de manière manifeste que d’une part les élèves en dehors des cours avaient besoin de trois choses : se concentrer, se détendre et coopérer et que d’autre part, le CDI leur en offrait la possibilité et participait ainsi à leur bien-être au travail. L’an 2, c’est alors d’imaginer concrètement un tel CDI et d’en redessiner les espaces. Après l’avoir pensé ensemble, co-tester son design. Par chance, en Terminale, le programme de spécialité « Ressources et communication » de Sciences et Technologie du Management et de la Gestion, comprend pour plus d’un tiers, l’étude des facteurs de motivation et de mobilisation. Une question est posée aux élèves de TSTMG : La recherche du mieux vivre au travail est-elle compatible avec les objectifs de performance ? Les lycéens doivent ainsi analyser l’impact des conditions de travail sur la mobilisation et la motivation dans les organisations. Ils sont alors naturellement, au lycée Jacques Ruffié de Limoux, les acteurs de cette deuxième étape. En quelques semaines, émerge la maquette de la bulle, pour se concentrer, du labo pour coopérer et du causy pour se détendre, soit les plans de trois espaces adaptés aux nouvelles pratiques pédagogiques et au bien-être des élèves hors cours, conçus par eux-mêmes pour eux-mêmes. Présentées sous forme de Pechakucha au CESC, à la MDLet au Conseil d’Administration, ces maquettes sont les arguments convaincants pour un budget dédié et une programmation des travaux dès juin 2019. Consultés cet hiver, les élèves de seconde apportent les derniers ajustements dans une démarche volontariste de va et vient entre concepteurs et utilisateurs. D’abord, on cause ; alors, on ose et puis on dose ! Au collège de St Gély,, pas de programme de discipline, pas de projet de classe, mais un groupe d’élèves, tout niveau confondu, hyper motivés pour réfléchir ensemble et imaginer comment ré-organiser le CDI de sorte que puissent coexister ces nouveaux espaces qui leur permettront de se concentrer, se détendre et coopérer. Étonnamment, ces volontaires ne sont pas des habitués du CDI, ces “piliers” qui sont pour la plupart restés “consommateurs” craignant même qu’il y ait trop de monde par la suite. C’est la démarche de Design Thinking qui en leur donnant la parole dès la phase d’identification des besoins, a suscité intérêt et motivation. Ils sont une quinzaine, curieux de voir où tout cela va les mener, imaginatifs, réfléchis et enthousiastes, sachant solliciter leurs pairs à bon escient pour faire évoluer leur réflexion. L’an 2 de cette expérience, c’est aussi de coopérer avec des partenaires extérieurs à l’école : le Tiers Lieu Numérique de Limoux pour le lycée Ruffié et la Médiathèque Départementale Pierresvives de Montpellier pour le collège François Villon. Ces deux structures vivement intéressées par la thématique de travail et la démarche de Design Thinking, ont proposé dans les deux établissements, d’expérimenter un « CDI Tiers Lieu ». Tenant compte des besoins des élèves recueillis l’an passé, la Médiathèque Pierresvives prête pendant une année du mobilier design (banquettes, table basse, fatboy, Sonic chair, meuble pour facing, Ipad, jeux de société, nouveautés romans, BD, mangas...) afin qu’il soit testé par les usagers du CDI du collège en situation. Cette expérimentation alimente ainsi la base de réflexion pour les équipements et les réaménagements des CDI, du Conseil Départemental. Les trois espaces envisagés pour « Se concentrer », « Coopérer » et « Se détendre » sont donc aujourd’hui aménagés avec ce mobilier par l’équipe de volontaires, designers en herbe du CDI du collège qui depuis une dizaine de jours, y observent les comportements de leurs pairs. Déjà une identification nette et claire des espaces et de leurs usages dédiés apparaît comme nécessaire : les baptiser, les rendre visibles et lisibles immédiatement et en définir clairement les « règles de vie » sont des préalables à un usage serein. En effet comment « donner à voir » aux élèves que l’espace destiné à « Se détendre » au CDI est différent du foyer, que celui pour « Se concentrer » n’est pas la salle d’étude et qu’enfin l’espace pour « Coopérer » n’est pas la salle de cours ? Comment faire évoluer le CDI en un véritable Tiers-Lieu, préparant les élèves aux organisations futures de co-travail tout en répondant à leurs besoins de collégiens et à leurs goûts pour cet endroit unique du collège qui leur offre la possibilité de se déplacer et de changer d’activités dans l’heure ? C’est alors que la méthode expérimentée en classe de TSTMG au lycée Jacques Ruffié va inspirer les « designers du CDI » du collège François Villon. Ainsi, un jeu basé sur le portrait chinois va aider à caractériser les espaces propres aux trois vocations du CDI, lieu pour se concentrer, pour coopérer et pour se détendre. Ces analogies spontanées concourront à proposer un nom, une ambiance, une couleur, une signalétique et à formaliser visuellement un mode d’emploi voire des règles de vie. A Limoux, c’est Le Tiers Lieu Numérique qui a proposé une collaboration étroite avec le CDI et signé une convention de partenariat avec le lycée Jacques Ruffié. Le projet vise la création d’un parcours d’apprentissage dans et hors le Lycée avec l’idée d’une fertilisation croisée entre le CDI du lycée - Tiers Lieu Scolaire et le Tiers Lieu de Limoux - Tiers Lieu Professionnel. L’idée est de concevoir de nouveaux espaces en expérimentant de nouvelles pratiques inspirées du monde du travail coopératif : ainsi, des workshops sont régulièrement proposés aux élèves et enseignants pour tester des nouveaux modes de travail au lycée et au Tiers Lieu Numérique et identifier les aménagements en termes d’équipements, de mobiliers ou d’agencements pertinents. Le CDI, espace de liberté depuis sa création, sans programmes ni emplois du temps, à la croisée des disciplines et promoteur de projets, informé et informant, vecteur d’autonomie et d’autodiscipline, levier de coopération et de créativité, est, par nature, l’espace de l’expérimentation, espace dont l’odyssée est pilotée par l’enseignant documentaliste catalyseur, par culture, de l’innovation. Véronique GARDAIR, professeur documentaliste au lycée Jacques Ruffié à Limoux (11) Christine JOURDAN, professeur documentaliste au collège François Villon à St Gély du Fesc (34)

Notre participation aux TRAAM 2018/2019 nous a amenées cette année à nous pencher sur la mise en place d’une ludothèque au CDI. Ces réflexions sont dans la continuité de nos travaux menés l’année scolaire précédente : "Repenser les espaces existants du CDI pour répondre aux besoins des usagers" en utilisant la démarche innovante du design thinking. Penser le bien-être des élèves par l’appropriation des espaces nous a naturellement conduit à la mise à disposition de jeux au CDI. Après le réaménagement des lieux, réfléchi avec nos élèves, intégrer des jeux nous est apparu comme une évidence. Un préalable toutefois : il ne s’agit pas de se substituer au foyer ni de faire du CDI un parc de jeu. La création d’une ludothèque est l’aboutissement d’une réflexion menée bien en amont dans nos CDI : les professeurs-documentalistes se sont emparés depuis déjà quelques années du ludopédagoqique : jeux de piste, chasses au trésor, serious game et autres escape game font déjà parti de nos pratiques. De plus il est de plus en plus reconnu qu’on apprend mieux en jouant. 3 objectifs, qui conditionnent la mise en place, ont été définis : apprendre, coopérer, se détendre. Apprendre : parce que nous sommes convaincues de l’intérêt de la ludification des pratiques pédagogiques Coopérer : parce que l’apprentissage à l’école passe par la coopération, l’interaction entre pairs qui favorisent les échanges et les confrontations d’idées. Se détendre : Le CDI, c’est aussi un lieu où les élèves viennent quand ils n’ont pas cours. Le jeu est aussi une alternative à l’inactivité et à l’ennui dans le cadre “d’une heure de permanence” sans perdre de vue les 2 premiers objectifs. 1.Définir des critères pour choisir les jeux mis à disposition :

  • le temps de jeu : qui doit être de 40-45 mn maximum
  • une activité calme : pour ne pas créer d’excitation chez les élèves.
  • Les valeurs du jeu, les compétences qu’il développe : Un jeu doit pouvoir au moins remplir un des critères suivants : favoriser la concentration, la réflexion ; développer le raisonnement, approfondir des apprentissages scolaires (la maîtrise de la langue, le calcul...), ancrer des connaissances, mais aussi favoriser des postures (coopération, cohésion d’équipe, échanges d’idées et responsabiliser)
Les achats de jeux peuvent être subventionnés par le FSE de l’établissement. Il est également possible d’en emprunter dans les ateliers Canopé. 2. Rédiger un règlement de la ludothèque Cette étape est indispensable avant toute mise en service. Le règlement constitue une feuille de route et de positionnement pour le professeur-documentaliste mais aussi un cadre réglementaire pour l’usager qui doit s’en emparer. Cela renvoie à l’apprentissage de la responsabilisation : un élève ou un groupe d’élèves qui utilisent la ludothèque doit en prendre connaissance. Toutefois, ce règlement va et doit évoluer en fonction de son appropriation par les élèves et de leur attitude, par leurs pratiques mais aussi grâce à l’observation du professeur-documentaliste qui l’ajuste et le fait évoluer. Une co-construction de l’utilisation de la ludothèque peut donc être envisagée ! 3. Mettre à disposition au CDI dans un espace dédié ou pas ! L’emplacement de la ludothèque dépend bien évidemment des contraintes spatiales du CDI. Mais la question peut se poser de lui consacrer un espace dédié, bien identifié : à l’écart, à l’abri des regards pour ne pas gêner et déconcentrer les autres élèves. Il est possible de dédier une table exclusivement réservée aux joueurs. Dédier une table permet de limiter le nombre de joueurs si l’on souhaite conserver un équilibre entre les différentes activités. L’autre option est de permettre aux utilisateurs de la ludothèque de s’intégrer aux autres activités du CDI en veillant toutefois de ne pas perturber les autres élèves. Ces ajustements passent nécessairement par des phases de test. Mettre en place un cahier d’utilisation des jeux (à remplir par le ou les élèves utilisateurs) peut être utile :
  • pour le professeur-documentaliste qui a un document d’activités de la ludothèque, qui peut servir d’appui pour un bilan
  • pour les élèves qui sont ainsi responsabilisés (doivent veiller à rendre le jeu en l’état)
Après consultation des élèves, ceux-ci ont également demandé un cahier pour noter des suggestions de jeux. Il est alors important et utile de porter clairement à la connaissance des élèves les critères de choix (grosse demande pour avoir Jungle speed - incompatible avec le besoin de calme ! et d’un jeu de cartes - impossibilité de vérifier que son utilisation en est vraiment éducative). 4. Des extensions possibles : espace créatif, puzzle collaboratif A la ludothèque, peuvent être associés des espaces de créativité :
  • mettre à disposition des ouvrages qui favorisent la production et le sens artistiques des élèves : origamis, aide au dessin, coloriages magiques.
  • Livres jeux de type escape game ...
  • puzzle collaboratif : un puzzle à construire à plusieurs, au fil de la présence des élèves aux CDI. Cette expérimentation a été très positive et nous encourage à poursuivre !
5. Communiquer La signalétique est indispensable : quelle que soit l’option choisie (espace dédié ou pas), il faut matérialiser l’espace de stockage et de mise à disposition des jeux. Les jeux peuvent être présentés sur une étagère ou un présentoir. ils peuvent également être indexés et catalogués comme les autres documents dans BCDI. La communication via Esidoc est importante et peut prendre plusieurs aspects : promotion de cet espace du CDI, mise en ligne de modes d’emploi des jeux, vidéos. Mais d’expérience, cet aspect là est peu utilisé, les élèves ayant rapidement envie de se mettre à jouer. 6. Evaluer Quelque soit le projet, il est nécessaire de l’évaluer. Cela permet de progresser, de réajuster. Comment ?
  • En observant, en analysant les pratiques.
  • En interrogeant les élèves (ne pas hésiter à recueillir leurs propositions par un questionnaire, plus ou moins ouvert)
Nous avons également relevés des effets positifs :
  • moins d’élèves aux ordinateurs
  • moins d’élèves passifs, qui bavardent
  • un développement de l’esprit coopératif
7. La suite ? Nous souhaitons utiliser les jeux lors de nos séances pédagogiques dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information (notamment le jeu Médiasphères créé par Canopé), et développer des collaborations pédagogiques avec nos collègues de discipline. L’équipe pédagogique peut également s’emparer des jeux proposées par la ludothèque pour proposer des animations (ateliers au CDI lors de la semaine des maths) ou travailler différemment lors de l’AP par exemple. Cela permettrait de bâtir des ponts entre les temps de cours et les temps hors cours. Marie Alvaro, professeur-documentaliste au collège de Grazailles, Carcassonne Alix Frediani, professeur-documentaliste au collège la Galaberte, St Hippolyte du Fort