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Leon Blum, de narbonne à Buchenwald et autres déportations narbonnaises

Plan virtuel de l'exposition

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Affiche explicative du projet Léon Blum, de Narbonne à Buchenwald et autres déportations narbonnaises

LeOn blum

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Montage vidéo sur la vie de Léon Blum

La vie de Léon Blum avant Buchenwald

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Montage Vidéo à visionner sur le Fichier 02_Montage Vidéo de la clé USB

Lettres

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1 Lettre à Robert, son fils2 Lettre à Jeanne, sa femme3 Lettre à Renée, sa belle-fille

Lettre à son fils datée du 15 septembre 1945

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Lettre à sa femme datée du 19 juin 1943

Lettre à sa femme datée du 2 juillet 1944

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PLANCHE DE BANDE DESSINEE

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La vie de Léon Blum à Buchenwald

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StÈLE DE LÉON BLUM

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Narbonne

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Analyse de la Stèle de Léon Blum à Narbonne

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Léon Blum, né à Paris et mort le à Jouy-en-Josas, est un homme d'État Français. Cette stèle a était réalisée par Sarah Lipska, une architecte Polonaise née en 1882 et est décédée en 1973. Elle a remporté le concourt ouvert et suite à ça elle a construit la stèle dédié a Léon Blum, pour lui faire hommage. On peut voir gravé sur la pierre, deux visages qui représente Léon Blum qui sur les deux portraits semble en réflexion.

Sur le portrait le plus bas, on peut y lire : "Je le crois parce que je l’espère" Deux phrases que Léon Blum a prononcer le jour de son discourt politique du 29 mars 1950.

En bas de la stèle on y trouve, en relief, les dates de naissance et de mort de Léon Blum : 9 Avril 1872 , 30 Mars 1950

Sur le portrait le plus bas, on peut y lire : "Je le crois parce que je l’espère" Deux phrases que Léon Blum a prononcer le jour de son discourt politique du 29 mars 1950.

Sur cette stèle, deux portraits de Léon Blum en pleine réflexion sont gravés. Léon Blum (9 avril 1872, Paris - le 30 mars 1950, Jouy-en-Josas) est un homme d'État français.

Cette stèle a été sculptée par Sarah Lipska, une architecte Polonaise née en 1882 et décédée en 1973. Après avoir remporté le concours, elle a réalisé cette oeuvre pour rendre hommage à Blum.

A côté du portrait, situé en haut à gauche, la phrase suivante a été gravée : "Je l’espère et je le crois ".

A côté du portrait, situé en bas à gauche, on peut lire : "Je le crois parce que je l’espère". Cette citation de Léon Blum est tirée d'un de ses derniers éditoriaux qu'il rédigeait pour le journal Le Populaire à la fin de sa vie.

En bas de la stèle, en relief, sont gravées les dates de naissance et de mort de Léon Blum.

MÉMORIAL PIERRE BROSSOLETTE

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Narbonne-Plage

Mémorial Pierre Brossolette de Narbonne-Plage

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Le mémorial Pierre Brossolette a été inauguré en 1952 par Louis Madaule, maire de Narbonne et ancien résistant. Ce mémorial est dit éolien car au sommet se trouvent cinq tuyaux d'orgue qui font entendre lors des jours de vent du nord les premières notes de la symphonie de Beethoven (indicatif des actes de résistance sur les ondes de la BBC). Au sommet est gravée une citation d'Alfred de Vigny dans « La mort du loup »: « Puis, après comme moi, souffre et meurs sans parler » dont Pierre Brossolette avait fait sa devise.

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Pierre Brossolette est né en 1903, journaliste, responsable politique socialiste et héros de la résistance. Il participe à la formation de groupes de résistance. Il entreprend plusieurs voyages à Londres en tant que représentant de la lutte intérieure c'est lors d'un qu'il fut arrêté en Bretagne par la Wehrmacht. Transféré au quartier général de la Gestapo à Paris, il se défenestra afin de ne pas parler à l'ennemi. Ses cendres ont été transférées au Panthéon en 2015.

Pourquoi Narbonne Plage? Il s'agit du lieu où Pierre Brossolette embarqua à bord de la felouque Seadog afin de se rendre pour la deuxième fois à Londres. Il devait être accompagné de Christian Pineau et de Jean Cavaillès mais un échange de tirs avec des douaniers les confondant avec des contrebandiers empêcha ces deux derniers de monter dans le bateau. Ils furent arrêtés à Narbonne. Plus tard, Christian Pineau fut déporté à Buchenwald d'ou il revint vivant, quant à Jean Cavaillès il fut fusillé par les nazis.

Une du midi libre

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Arrestation des résistants narbonnais

Le Midi Libre est un journal quotidien régional français, fondé par des résistants. Il est publié pour la permière fois le 27 août 1944 lors de la libération de Montpellier à plus de 50 mille exemplaires, il est alors "l'organe du comité régional du mouvement libération nationale" comme l'indique son sous titre.

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Le mouvement Combat était divisé en 4 quartiers à Narbonne, Lacroix était le chef de file du mouvement. Il effectuait de la propagande à travers des prospectus, affiches mais aussi journaux. Ce mouvement dépend de la réunion de Libération Nationale créé par Henri Fresnay et de Liberté.Depuis le 11 novembre 1942, la Gestapo a tous les pouvoirs dans la Zone Sud qui n’est donc plus « zone libre ». Achille Lacroix, se sait menacé d’arrestation mais il continue d’animer ce mouvement de résistance, il sera tout de même arrêté par la Gestapo en 1943. Les événements se succèdent, il est déporté au camp de Compiègne le 22 janvier 1944 puis celui de Buchenwald. Lacroix fut envoyé au camp dans un train de 2100 prisonniers, il survivra au trajet. Il est ensuite déporté vers l’Allemagne dont on restera sans nouvelle de lui pendant plus de dix-huit mois, il est ensuite déporté au camp de Leitmoritz en Bavière, il survécut dans ce camp pendant quatre mois dans le Kommando « FLO », près de la frontière Tchèque dont on apprend en 1945 que Lacroix est décédé quelques jours après le débarquement qui annonce la victoire sur le nazisme. Pour rendre hommage a cette grande figure narbonnaise, un lycée de Narbonne prendra son nom.

Achille Lacroix, nait à Castelnau-de-Guers dans l’Hérault en 1893 et meurt en 1944 au camp de Leitmoritz en Bavière près de la frontière Tchèque…

En 1918, il est cité à l’ordre de l’armée pour son courage et devient chef de section lors de trois assauts victorieux.En 1923, il obtient son diplôme de médecine et s’installe à Narbonne où il est reconnu en tant que médecin et acquiert une grosse clientèle. Élu maire socialiste de Narbonne en 1925, puis constamment réélu jusqu'à sa destitution par le gouvernement de Vichy (successeur d’Ernest Ferroul), il joue un rôle de premier plan dans les circonstances politiques qui accompagnent les mandas de Léon Blum, député de Narbonne en 1929, 1932 et 1936. Lacroix réalisera de nombreuses actions sociales et notamment la construction, en 1938, du Palais des Sports et du Travail.Une des figures narbonnaises les plus marquantes du XXème siècle avec le docteur Ferroul.En 1939, il est médecin-major capitaine au service de santé de la XIème Région et est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, distinction qui s’ajoute à la Médaille Militaire et à la Croix de guerre.Il est suspendu de son poste de maire et il lancera dès 1942 les bases de la Résistance narbonnaise en ralliant le mouvement Combat.

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Le mouvement mis en avant les revendications suivantes comme la semaine de quarante heures ; pour la période des vendanges, un salaire quotidien de trente francs et une allocation de trois litres de vin pour les hommes, vingt francs et deux litres de vin pour les femmes; pour le temps ordinaire, vingt francs et deux litres de vin pour les hommes, quatorze francs et un litre pour les femmes. Dès le début de 1934, Élie Sermet s’était affirmé partisan d’une action commune avec les organisations politiques de gauche. Il consacra beaucoup de son temps, à la fin de 1935 et au début de 1936, à la mise sur pied d’une assemblée départementale de Front populaire, organisme qui parvint à rapprocher partiellement communistes et socialistes. De 1936 à 1937, Élie Sermet fut également délégué au Rassemblement universel pour la paix à la suite d’un important congrès tenu à Narbonne en février 1937. Pendant la guerre d’Espagne, il aida efficacement les républicains espagnols et organisa en particulier l’hébergement des enfants réfugiés en France.Après la défaite de 1940, Élie Sermet resta à son poste à l’Union départementale avec l'accord de ses camarades résistants. Arrêté une première fois à Narbonne avec son camarade Denat, il fut interné au camp de Saint-Paul d’Éyjeaux en Haute-Vienne, puis libéré sur l’intervention de Benet, syndicaliste régional de la Corporation paysanne. Il reprit aussitôt ses activités clandestines et travailla avec le réseau «Combat». Le 8 août 1943, au retour d’un voyage dans le Sud-ouest, Élie Sermet fut arrêté par la Gestapo à son domicile de Narbonne ainsi que ses camarades de résistance le docteur Achille Lacroix et Jean Fabry, secrétaire de la caisse primaire d’Assurances sociales.Interné à Montpellier, Sermet fut soumis à la torture puis transféré à Compiègne et enfin il sera déporté à Dora où il mourut en 1944.

Militant actif et bon orateur

Achille Lacroix n’était pas le seul sudiste à avoir été déporté, il y eut notamment Émile Vidal, Paul Alric et Elie Sermet, dont on approfondira sa vie et surtout sa vie en tant que déporté audois. Elie Sermet est né le 6 janvier 1901 à Espéraza dans l'Aude. Il est ouvrier chapelier ; secrétaire de l’Union départementale CGT des syndicats de l’Aude; résistant. Fils du président du syndicat des ouvriers chapeliers lors des grèves de 1909-1910, Élie Sermet fut profondément marqué par ces événements. Vers 1930, la crise de l’industrie chapelière amenant le chômage, Élie Sermet quitta Espéraza et se fit embaucher comme ouvrier agricole dans un village de la région de Carcassonne. Revenu dans sa ville natale, il fut élu secrétaire du syndicat des ouvriers chapeliers de 1933 à 1934.Pendant les journées de février 1934, il organisa d’importantes manifestations de protestation républicaine. Élu par la suite membre de l’Union départementale des syndicats de l’Aude, (la CGT), il ne tarda pas à devenir son secrétaire. C’est à ce titre qu’il participa au congrès de Toulouse en 1936.Militant actif et très bon orateur, il organisa le syndicalisme agricole et arriva à obtenir de substantiels avantages pour les hommes de la terre. Ce militant était très affairé dans l’animation des grèves entreprises dès septembre 1935 par les ouvriers agricoles et les vendangeurs, français et espagnols de Narbonne et de ses environs comme Bize-Minervois, Coursan et Fabrezan.

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CARTES INTERACTIVES

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1. Justes parmi les nations audoises2. Les familles juives audoises déportées3 . Déportés et prisonniers audois

Les justes parmi les nations Audois

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Justes parmi les Nations: Titre pour les personnes ayant fait preuve d'aide envers les juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

Les famille juives audoises déportées

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DÉPORTÉS ET PRISONNIERS AUDOIS

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Documents d'archives

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1.Attestation de décés d'un déporté politique en Allemagne2.Lettre de la sous-préfecture de Narbonne3. Fiche d'interné et de déporté politique

Le camp de Dora Buchenwald est un centre de concentration nazi créé en Août 1943, il est destiné à la fabrication de missiles V2. En 1944, il deviendra le camp de Dora Mittelbau

Un déporté politique est une personne qui a été transférée dans un camp en raison de ses idées politiques. En l'occurence Elie Sermet était un syndicaliste de gauche.

Les Nazis avaient mis en place un système de marquages distinctifs des prisonniers, ainsi les déportés politiques revêtaient un triangle rouge.

Au démarrage de Dora, les soins sommaires etaient réalisés par des médecins S.S. Ensuite des prisonniers comme le Docteur Groeneveld se font admettre comme médecins et font leur possible pour sauver les déportés, souvent en vain.

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La brigade mobile est une police judiciaire créée par Georges Clémenceau. La 14ème était implantée à Montpellier

Le décret du 26 septembre 1939 visait la dissolution des organisations communistes

Le camp de Compiegne est le seul camp en France qui ait dépendu uniquement de l'administration nazie de 1941 à 1944

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Le train de la mort nom donné au train n°7909 parti de Compiègne le 2 juillet 1944 avec plus de 2152 prisonniers atteindra le centre de concentration de Dachau le 5 Juillet. Moins d'un prisonnier de ce train de la mort sur deux reviendra vivant de Dachau dont Jean Bes suite à l'avancée alliée qui libéra le centre.

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Les différentes étapes de la déportation de Jean Bes

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Il a été écroué à Montpellier sur mandat d'incarcération du Général Commandant, le 12 novembre 1941, il a été condamné par le Tribunal Militaire de Montpellier à quinze ans de travaux forcés et quinze ans d'interdiction de séjour.

Jean Bes était originaire de Narbonne, il habitait rue de l'Alcazar. Il était veuf et père d'un enfant. Il était chef local du parti communiste dans la clandestinité et a été arrêté le 21 octobre 1941.

Jean Bes est incarcéré à la Maison Centrale d'Eysses, dans le Lot-et-Garonne où sont regroupés plus d'un millier de résistants politiques du sud de la France. Ils tenteront une insurrection qui sera réprimée.

Les Insurgés dont Jean Bes sont envoyés au Camp de Compiègne qui est un camp de transit pour une durée de dix jours.

A Buchenwald, le numéro de matricule correspondait à l'ordre d'arrivée au centre. De 1937 à 1945, 238.980 détenus ont été immatriculés à Buchenwald

Le Centre de Buchenwald a été libéré par les troupes américaines le 11 avril 1945

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TÉMOIGNAGESD'ÉLÈVES

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Apport individuel du projet

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Historien 1

Historien 4

Historien 3

Vous pouvez également écouter les témoignages des élèves en format MP4 sur la clé cf 03_Témoignages Elèves

Historien 2

Témoignage écrit d'un élève

Quelle était votre tâche dans le projet et en quoi consistait elle?

- Ma tâche était de faire la réecriture des lettres de Léon Blum et spécialement celle destinée à son fils.

En quoi ce travail vous a-t-il aidé en tant que citoyen?

- Ce travail m'a permis de prendre conscience que des personnes se sont battues et sont mortes pour défendre les valeurs de la République. En travaillant sur des documents on a pu développer notre esprit critique.

Quelles connaissances historiques et locales ce projet vous a apporté?

- Ce projet m'a apporté des connaissances sur la vie de Léon Blum à Buchenwald, la relation qu'il entretenait avec son fils, la grande figure politique qu'il fut. Localement j'empruntais des rues, des places, des squares Elie Sermet, Achille Lacroix ou Léon Blum sans savoir qui ils étaient, désormais c'est chose faite.

Pouvez-vous nous parler de ce qui vous a plu dans ce projet?

- Ce qui m'a le plus plu était la pression du concours et de savoir si notre travail allait etre à la hauteur des exigences.

Quelles étaient vos principales difficultés?

- Les difficultés étaient de faire un travail sérieux en groupe et le manque de temps pour faire toutes les salles de l'exposition.

SOURCES

- Pour les réecritures de lettres : Lettres de Buchenwald d'Ilan Greilsammer- Pour le montage son : Photographies tirées de l'ouvrage Léon Blum de Jean Lacouture, archives du fond Fagedet de Narbonne et Article Wikipedia Léon Blum- Pour les cartes intéractives : Site Internet Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie. http://www.ajpn.org/- Pour le travail sur les documents d'archives: Mémoire vivante n° 48 ( Bulletin de la fondation pour la mémoire de la déportation)- Pour d'autres ateliers : Utilisation de livres du CDI sur la résistance audoise dont : - L'album d'Auchwitz de la fondation pour la mémoire de la shoah- La résistance Audoise de Lucien Maury (Tome 1 et 2) - Des enfants dans la résistance (1939 - 1945) texte de Philippe Chapleau

Comment l'étude des répressions et arrestations narbonnaises a permis de comprendre les déportations dans leurs globalités?

La représsion nazie et du régime de Vichy à Narbonne a permis de comprendre les différents types de déportation : politiques avec Léon Blum, contre la résistance avec Achille Lacroix, Elie Sermet mais aussi raciales visant les familles juives audoises. Elle a également permis de comprendre la situation d'un otage politique ainsi que les différentes étapes de la déportation conduisant des Narbonnais vers les centres concentrationnaires via des centres de transit.