Want to make creations as awesome as this one?

Transcript

COLLÈGE

ORAL

ÉCRIRE – MÉMORISER

POINT DE LANGUE

ORTHOGRAPHE

LEXIQUE - VOCABULAIRE

AJUSTEMENT DES PROGRAMMES DE JUILLET 2018

FOADQUESTIONS-RÉPONSES

UNE BOÎTE À OUTILS

+

— L’ORAL — Deux questionnements autour de l’oral en cours de français 1. La question de la progression annuelle Cette dernière doit être pensée en termes de compétences. Ainsi, au cycle 4, les élèves doivent-ils apprendre à : − comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes ; − s’exprimer de façon maîtrisée en s’adressant à un auditoire ; − participer de façon constructive à des échanges oraux ; − exploiter les ressources expressives et créatives de la parole. Cet apprentissage donne lieu à des séances spécifiques durant lesquelles les élèves vont travailler une de ces compétences en particulier. Pour « s’exprimer de façon maîtrisée en s’adressant à un auditoire », les élèves doivent « savoir utiliser des supports écrits pour l’expression orale » ; on va donc organiser des séances autour des « techniques et usages de la prise de notes »[1] et de « l’élaboration de documents destinés à faciliter l’exposé »[2], par exemple. Cet apprentissage se poursuivra lors des séances consacrées à la lecture et la compréhension de l’écrit et de l’image, à l’écriture et à l’étude de la langue qui seront aussi des séances d’entraînement à l’oral. Les programmes donnent de nombreuses pistes d’activités qui le permettent. Les notes, prises à l’occasion de ces activités, constituent la trace écrite du cours. Elles peuvent ensuite être exploitées lors d’une séance consacrée à l’écriture : « élaboration par les élèves d’une synthèse rédigée à partir des notes du cours, synthèse qui pourra éventuellement servir de point de départ pour la leçon »[3]. La progression annuelle et la progression sur le cycle doivent être spiralaires : les différentes compétences sont travaillées à plusieurs moments dans l’année et la complexité doit croître : nature du document écouté, durée de la prise de parole en continu, nature de l’auditoire, et cetera. Pensées en fonction des attendus de fin de cycle, ces progressions doivent être communes aux différents enseignants de la matière et, mieux encore, de l’équipe pédagogique. 2. La question des activités chronophages La pratique de l’oral ne signifie pas que chaque élève doit « passer à l’oral » systématiquement devant le groupe classe : l’entraînement peut se faire par binômes, par groupes, il peut faire l’objet d’enregistrements… Il faut aussi profiter des heures à effectifs réduits (en AP, par exemple) pour faire pratiquer l’oral : expliciter une démarche, oraliser des textes, apprendre à les lire à voix haute, organiser des débats… Il est conseillé de construire avec les élèves des grilles d’évaluation qu’ils vont renseigner seuls ou en groupes : il est nécessaire qu’ils sachent exactement ce que l’on attend d’eux et qu’ils soient à même d’évaluer leurs propres prestations en fonction de critères précis. Il est aussi possible d’évaluer l’oral en groupe, comme à l’épreuve orale du brevet. On peut également instaurer des rituels d’oral peu chronophages qui permettront d’évaluer la parole en continu, progressivement, tout au long de l’année, de tous les élèves : organiser la « minute actualité » en début de semaine, demander systématiquement le compte rendu du cours précédent en début d’heure ou la synthèse du cours du jour en fin d’heure, consacrer 15 minutes, tous les 15 jours à la lecture d’extraits, choisis par les élèves, des livres lus à l’occasion du dispositif « le libre quart d’heure de lecture »... Rappelons enfin qu’il n’est pas nécessaire d’évaluer toute prestation orale et qu’évaluer ne signifie pas forcément noter. [1] Bulletin officiel n° 30 du 26-7-2018, page 17 [2] Bulletin officiel n° 30 du 26-7-2018, page 13 [3] Bulletin officiel n° 30 du 26-7-2018, page 17

+

— Écrire — L’acte de copier, l’acte de mémoriser La copie différée Les élèves ont une phrase suffisamment longue à copier. Celle-ci est mise à distance de la vue des élèves. Elle peut se trouver au verso d’une feuille ou être affichée sur un support davantage éloigné des élèves (il peut s’agir ici d’une variable didactique à mobiliser pour différencier et/ou complexifier la situation). L’essentiel est qu’au moment de la copie, le scripteur n’a plus le modèle graphique sous les yeux. Chaque élève peut, en fonction de ses besoins, revenir au modèle pour vérifier ou mémoriser la suite de la phrase qu’il n’a pu retenir la première fois. Ce retour au modèle constitue une seconde variable de la tâche. Celle-ci est essentielle puisqu’elle traduira ou induira le développement de la capacité de mémorisation d’unités graphiques de plus en plus complexes. Ce développement nécessite d’organiser de régulières phases de verbalisation avec les élèves de manière à ce qu’ils fassent évoluer leurs stratégies et leurs prises d’information. La confrontation à la phrase initiale en fin de tâche est essentielle afin que l’élève puisse avoir un retour d’information rapide sur sa réussite et qu’il ne termine pas la situation en étant confronté à une graphie erronée d’un mot. Ces situations de copie différée peuvent tout à fait trouver leur place au-delà des horaires réservés à l’enseignement du français et être mises en œuvre à la suite de la construction, en dictée à l’adulte par exemple, d’une trace écrite dans un autre domaine. Par la suite, il sera possible de demander d’écrire une phrase qui nécessite une transformation (féminin/masculin ou singulier/pluriel par exemple). La copie active À partir d’un texte de lecture étudié, le professeur construit une nouvelle phrase à partir de mots du texte. L’élève doit mémoriser la nouvelle phrase et l’écrire en s’aidant du texte. Une attention sera portée à la capacité des élèves à décoder les mots à écrire dans le texte (caractère déchiffrable de celui-ci). En début d’apprentissage, les phrases à écrire seront proches du texte. Progressivement, elles s’en éloigneront. Cette situation permettra de développer la connaissance des textes de référence dans la classe et favorisera l’usage de ceux-ci comme référents pour l’écriture en cas de doute orthographique. La copie flash L’enseignant écrit un mot au tableau (puis un groupe de mots, une phrase...). Les élèves le lisent. On leur demande, ensuite, de bien regarder le mot et de se dire les lettres. Ils ferment alors les yeux et essayent de voir le mot. Ils vérifient s’ils s’en souvenaient bien. L’enseignant efface le mot et les élèves l’écrivent. Copie retournée Le texte est affiché derrière les élèves (ou la feuille est collée au recto de la page du cahier), ils doivent mémoriser un mot ou un groupe de mots avant de copier. La copie au verso On donne à chacun, sur une feuille lignée, un groupe de mots, une phrase ou un texte, connu et compris des élèves. Le support pourra être lu au préalable à haute voix par l’enseignant. La consigne est de recopier au verso de la feuille. La taille, la disposition, la difficulté́ du support obéiront à une logique de progression (on commencera par un groupe de mots, un texte très court constitué de phrases simples). L’intérêt est ici de dégager des stratégies de copie de phrase efficaces. Les élèves les plus rapides seront amenés à exposer leur façon de faire. L’activité s’accompagne d’une auto-évaluation : « De combien de temps ai-je besoin pour recopier un texte de N signes sans aucune erreur ? » - Variante 1 La copie au verso surveillée : en binôme, un élève observe son camarade qui copie, le chronomètre, note le nombre de fois où le copieur retourne sa feuille pour voir le modèle. - Variante 2 La copie retournée : plus classique, cette activité́ consiste à retourner le texte modèle distribué quand on le recopie sur un cahier ou sur une feuille de classeur. L’activité devient alors fonctionnelle. Elle peut bien entendu être mise en œuvre en binôme. Le camarade qui observe, surveille également l’orthographe du copieur et l’aide à ne faire aucune erreur de copie. C’est lui qui montre le texte au copieur à la demande de ce dernier. La copie découpée Le texte à copier, connu et compris des élèves, leur est distribué (l’idéal est de l’avoir en gros caractères). Les élèves doivent découper ce texte en morceaux mémorisables. Quand tout le monde a découpé son texte, la copie peut commencer : - chaque élève lit le premier morceau, puis le détruit en le déchirant ; - ensuite, il recopie cette partie du texte qu’il a mémorisée sur son cahier ; - il procède de même pour tous les autres morceaux. L’activité peut se dérouler en binôme. - Variante La copie caviardée : l’élève passe au feutre noir (ou au correcteur) le texte qu’il pense être capable de mémoriser avant de le recopier.

+

— NOMENCLATURE GRAMMATICALE — Terminologie utilisée selon les programmes - Juillet 2018 — POINT DE LANGUE — Types et formes — POINT DE LANGUE — Le conditionnel

+

— ORTHOGRAPHE — Des pistes de travail pour enseigner l’orthographe ou comment mieux les déterminer ? — ORTHOGRAPHE — Pourquoi l’élève se trompe-t-il ? — ORTHOGRAPHE — Typologie des erreurs à l’usage des professeurs — ORTHOGRAPHE — Grilles de correction orthographique à l’usage des élèves

+

— Fréquence d’emploi des verbes — Les cinquante premiers verbes français d’après Le Dictionnaire des fréquences du Trésor de la langue française - C.N.R.S. Pour l’écrit 1. être 2. avoir 3. faire 4. dire 5. pouvoir 6. aller 7. voir 8. savoir 9. vouloir 10. venir 11. falloir 12. devoir 13. croire 14. trouver 15. donner 16. prendre 17. parler 18. aimer 19. passer 20. mettre 21. demander 22. tenir 23. sembler 24. laisser 25. rester 26. penser 27. entendre 28. regarder 29. répondre 30. rendre 31. connaître 32. paraître 33. arriver 34. sentir 35. attendre 36. vivre 37. chercher 38. sortir 39. comprendre 40. porter 41. entrer 42. devenir 43. revenir 44. écrire 45. appeler 46. tomber 47. reprendre 48. commencer 49. suivre 50. monter Pour l’oral 1. être 2. avoir 3. faire 4. dire 5. aller 6. voir 7. savoir 8. pouvoir 9. falloir 10. vouloir 11. venir 12. prendre 13. arriver 14. croire 15. mettre 16. passer 17. devoir 18. parler 19. trouver 20. donner 21. comprendre 22. connaître 23. partir 24. demander 25. tenir 26. aimer 27. penser 28. rester 29. manger 30. appeler 31. sortir 32. travailler 33. acheter 34. écouter 35. laisser 36. entendre 37. rentrer 38. commencer 39. marcher 40. regarder 41. rendre 42. revenir 43. lire 44. monter 45. payer 46. chercher 47. jouer 48. paraître 49. attendre 50. perdre

+

Boîte à outils - L'oral - Cliquez sur le +

Boîte à outils - Lexique et vocabulaire - Cliquez sur le +

Boîte à outils - Écrire et mémoriser - Cliquez sur le +

Boîte à outils - Point de langue - Cliquez sur le +

Boîte à outils - L'orthographe - Cliquez sur le +