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Transcript

Partons à l'aventure avec Ulysse !

Cette carte est interactive et te réserve des surprises ... promène ta souris pour les découvrir au fur et à mesure de l'avancé de notre lecture en classe.

L'Odyssée d'Ulysse par les 6eC

Ecrire une nouvelle aventure d'Ulysse :

  • Action
  • Emotions
  • Suspence

Combat

Héros = Ulysse

Monstre

Colère, rage

Etape n°1 : créer son monstre :

  1. Choisir un nom en combinant deux racines grècques
  2. Faire la carte d'identité du monstre
  3. Décrire son monstre
  4. Détailler son cadre de vie et l'histoire de son monstre
  5. Illustrer

A – (sans) - Morpho (forme) Macro – (grand) - Dactyle (le doigt, l'orteil) Hydro – (l'eau) - Phage (qui mange) Chromo – (couleur) - Odon (les dents) Déca – (dix) - Céphale (la tête) Dodéca – (douze) - Chir (la main) Géo – (terre) - Ophtalmo (l'oeil) Hecto – (cent) - Glotte (langue) Hexa – (six) - Oto (l'oreille) Micro – (petit) - Rhino (le nez) Poly – (nombreux) - Cardia, cardio (le cœur) Pyro – (feu) - Pté (aîle, nageoir) Aero – (l'air) - Kera (corne)

Etape n°2: rédiger un combat :

  1. Faire une liste de verbes de combat
  2. Ecrire le combat entre Ulysse et son monstre
  3. Surligner dans son texte tous les groupes sujets

Séance 1 : Le départ

  1. Regarde la vidéo explicative et complète la fiche de prise de note
  2. En groupe, mettez en commun vos notes pour rédiger une trace à apprendre sur la guerre de Troie

Séance 2: Polyphème

  1. Quelles comparaisons Ulysse utilise-t-il pour décrire Polyphème ?
  2. Quelles sont les ruses d’Ulysse contre le Cyclope ?
  3. Qui fait preuve de violence dans ce texte ?

TEXTE

  1. Copier la définition de "comparaison".
  2. Trouve ton propre exemple de comparaison.
  3. Apprends la définition.
  4. Rédiger les réponses aux questions.

trace écrite

Après une escale sur l’ile des Lotophages où Ulysse perd un grand nombre de ses compagnons, il se retrouve au pays des Cyclopes où il demande l’hospitalité à l’un d’eux :Polyphème, fils de Poséidon. Ulysse raconte : Ce monstre horrible n’est point semblable aux autres humains qui se nourrissent des doux fruits de la terre ; car il ressemble à un mont élevé couronné d’arbres, dont le sommet s’élève au-dessu de toutes les montagnes. […] Il se lève brusquement, saisit deux de mes compagnons et les écrase comme de jeunes faons contre les pierres de la grotte : leur cervelle jaillit à l’instant et se répand sur la terre. Alors, il divise leurs membres palpitants, prépare son repas, et, semblable au lion des montagnes, il dévore les chairs, entrailles, et même les os remplis de moelle de mes deux compagnons. […] [Polyphème enferme ensuite Ulysse et ses compagnons dans la grotte. À son retour Ulysse lui offre tout le vin qu’il a apporté] Aussitôt que le vin s’est emparé de ses sens, je lui adresse ces douces paroles : « Cyclope, puisque tu me demandes mon nom, je vais te le dire ; mais fais-moi présent de l’hospitalité comme tu me l’as promis. Mon nom est Personne »[…] Le monstre cruel me répond : « Personne, lorsque j’aurai dévoré tous tes compagnons je te mangerai en dernier : tel sera pour toi le présent de l’hospitalité ». En parlant ainsi, le cyclope se renverse : son énorme cou tombe dans la poussière ; Le sommeil, invincible dompteur, le gagne. De sa gorge, du vin jaillit ainsi que des morceaux de chair humaine ; et il rote, l’ivrogne !   J’enfouis alors le pieu sous l’abondante cendre pour le chauffer ; j’encourage de mes propos mes compagnons, afin qu’aucun, de peur, ne défaille. Mais, quand bientôt le pieu d’olivier dans le feu rougeoyant, quoique vert, jette une lueur terrible, m’approchant, je l’en retire. Mes compagnons étaient autour de moi ; un dieu nous insufflait un grand courage. Eux, s’emparant du pieu d’olivier acéré, l’enfoncent dans l’œil. Moi, appuyant dessus de tout mon poids, je le fais tourner [...] ; ainsi, tenant dans l’œil le pieu affûté à la flamme, nous tournons, et le sang coule autour du pieu brûlant. Partout sur la paupière et le sourcil grille la prunelle en feu. [...] Il pousse un rugissement, la roche en retentit, nous nous enfuyons apeurés ; alors, il arrache de l’œil le pieu sanglant, le jette loin de lui de ses mains, affolé, et à grands cris appelle les Cyclopes qui habitaient dans les grottes des alentours, sur les cimes venteuses.   En entendant ses cris, ils accourent de partout et, debout devant la grotte, lui demandent la cause de sa peine :   « Quel mal t’accable, Polyphème, pour que tu cries ainsi dans la nuit immortelle, et nous empêches de dormir ? Serait-ce qu’on te tue par la ruse ou la force ? »   Du fond de l’antre, le grand Polyphème s’écrie : « Par ruse, et non par force, amis ! Mais qui me tue ? Personne ! »   Les autres répondent avec ces mots ailés : « Personne ? ... contre toi, pas de force ? ... tout seul ? ... C’est alors quelque mal qui vient du grand Zeus, et nous n’y pouvons rien : invoque Poséidon, notre roi, notre père ! »   À ces mots ils s’en vont et je riais tout bas : c’était mon nom de Personne et mon esprit habile qui l’avaient abusé.   Gémissant, torturé de douleurs, le Cyclope, en tâtonnant des mains, était allé lever le rocher du portail, puis il s’était assis en travers de l’entrée, les deux mains étendues pour nous prendre au passage, si nous voulions sortir dans le flot des moutons [...]. Et voici le projet que je crus le plus sage. Ses béliers étaient là, des mâles bien nourris, à l’épaisse toison. Sans bruit, avec l’osier, qui servait de lit à ce monstre infernal, j’avais fait des liens. J’attache les béliers ensemble, trois par trois : la bête du milieu porterait l’un de mes gens ; les autres marchant à ses côtés, sauveraient mes hommes. [...]   [Ils patientent jusqu’au lendemain où Polyphème sort son troupeau sans se rendre compte de la supercherie. Une fois qu’Ulysse a embarqué avec ses compagnons à bord de leurs navires, celui-ci ne peut s’empêcher de s’écrier :]   « Cyclope, si jamais homme mortel te demande qui t’infligea la honte de te crever l’œil, dis-lui que c’est Ulysse, le pilleur de Troie, le fils de Laerte, qui a sa demeure en Ithaque. »   [Ce à quoi Polyphème répond :] « Exauce-moi, Poséidon, maître de la terre, dieu à la chevelure d’azur. Si je suis vraiment ton fils et si tu prétends être mon père, accorde-moi que jamais il ne revienne en sa maison, cet Ulysse, le pilleur de Troie, le fils de Laerte, qui a sa demeure en Ithaque. » HOMÈRE, Odyssée, chant IX, vers 216 à 442, traduction de Victor Bérard, 1931, adaptée par Marie Blieck.

Comparaison : met en relation un comparé avec un comparant au moyen d'un outil de comparaison (souvent comme mais aussi tel, ressemble à ..., semblable à ..., aussi ... que ...) Exemple : Elle chante comme une casserole : elle = comparé ; casserole = comparant. Mon exemple : à toi de fabriquer une comparaison.

Comparaison : met en relation un comparé avec un comparant au moyen d'un outil de comparaison (souvent comme mais aussi tel, ressemble à ..., semblable à ..., aussi ... que ...) Exemple : Elle chante comme une casserole : elle = comparé ; casserole = comparant. Mon exemple : à toi de fabriquer une comparaison.

https://drive.google.com/open?id=1OvOEJMQclu6xW5ZZ5oBFqtMd9y7o87-4 Cyclope_trace écrite_08-01.pdfnullGoogle Docs

Bienvenue chez les lotophages, première interruption du voyage d'Ulysse. Heureusement, l'arrêt n'est que de courte durée et tous les compagnons d'Ulysse repartent, sains et saufs, avec lui.Leur nom ne vous rappelle rien ?

Après une escale chez le dieu des vents Eole, Ulysse et ses compagnons accostent sur l'île des Lestrygons, géants mangeurs d'hommes. Il parvient à s'enfuir de justesse mais ne réussit qu'à sauver un seul de ses navires

Te voici dans la grotte de Polyphème, le cyclope, fils de Poséïdon et victime de la ruse d'Ulysse. C'est après cet épisode que Poséïdon se montre terrible envers Ulysse.Pour déclencher l'activité et obtenir le mot de passe, il te faudra trouverPolyphème qui se cache dans son antre ... Bonne chance !