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Marie-Christine MangeotJordan BarreroLoïck Erman Master 1 : Patrimoine, Art et Histoire - 2018

aint Epvre

s

1. Sa vie et son hagiographie 2. Son culte 3. Son iconographie4. Diffusion - Carte 5. Église Saint-Epvre6. Pour aller plus loin... 7. Bibliographie

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L’abbaye sera terminée par son successeur saint Albaud et devient la nécropole des évêques jusqu’au IXe siècle.

Érection d'églises dont l’église Saint-Epvre de Toul qu’il dédie à Saint MauriceL’abbaye devient un centre de pèlerinage dès sa mort et prend son nom.

Sa vie

Vrai nom : Saint AperPontife le plus populaire de l’Église de ToulIl est inhumé en 507 dans l’église Saint- Maurice (Ve évêque).

De son vrai nom Saint Aper, Saint Epvre, successeur de Saint Ursus le siège de Mansuy est un évêque envoyé en Gaule dans le cours du V ème et du VI ème siècle. Il se situe sur l’ancien territoire païen des Leuquois dont Toul est la capitale. Il nait dans une famille noble chrétienne. Il est le pontife le plus populaire de l’Eglise de Toul. Malgré cette popularité, il y a peu de renseignements sur sa vie. Il est né à Trancol non loin de Troyes en Champagne. Il fuit les jeux de l’enfance et passe de longues heures en prières dans l’église. À la mort de ses parents, il donne tous ses biens aux pauvres. Le peuple et les prêtres le prennent en évêque à la mort de Saint Ursus. Il libère 3 prisonniers de Châlon-sur-Saône et l’exorcisme d’un possédé. Son épiscopat est marqué par de nombreuses conversions et met à mal le paganisme. Il érige des églises dont l’église Saint-Epvre dédiée à Saint Maurice dans les faubourgs de la ville de Toul. L’abbaye devient un centre de pèlerinage dès sa mort et prend son nom. L’abbaye sera terminée par son successeur saint Albaud et devient la nécropole des évêques jusqu’au IX ème.

Évangélisateur à qui on attribue :+ des miracles de guérison+ l'exorcisme d’un possédé+ la libération d’un prisonnier de Châlon -sur-Saône

Des diablotins s'échappent des trois prisonniers. I=> Corrélation entre la délivrance des détenus et leur entrée dans la vie chrétienne par le baptême

Hagiographie

Saint Epvre préserve un homme tombé du toit de son église en flammes

CALLOT

Il est décrit comme un évangélisateur à qui on attribut des miracles de guérison, un exorcisme d’un possédé, et la libération d’un prisonnier de Châlons sur Saône dont il fit tomber les chaines. Des 3 prisonniers s’échappent des diablotins qui, en quittant les corps des païens, libèrent leur âme jusqu’ici aliénée. Il s’agit de la représentation traditionnelle des possédés alors que Saint Epvre n’est pas spécialement invoqué pour sauver les fous. En fait le Saint n’effectue pas seulement une délivrance physique mais aussi une délivrance des âmes qui se tournent alors vers Dieu. Ainsi il y a une corrélation entre la délivrance des détenus et leur entrée dans la vie chrétienne par le baptème. En ce qui concerne le miracle de la guérison, Saint Epvre préserve un homme tombé du toit de son église en flammes. À cause de son incurie, Toul était prise par les flammes suite à ses péchés. L’église s’est retrouvée prise dans les flammes et des hommes ont tenté de la sauver en montant des machineries. Un de ceux qui se tenaient dans le créneau le plus élevé de l’église est tombé mais une fois au sol il a pu se relevé comme si aucun mal ne lui était arrivé.

les Miracles après sa mort. Le miracle de saint Gérard

Son culte

La consécration . L’Église a consacré le suffrage du peuple et a rendu à Saint Epvre les honneurs d’un culte public : l’Église a inscrit son nom au martyrologe et lui a dédié un office particulier le 15 septembre, jour anniversaire de sa mort.

Saint Epvre est le saint patron de la plus ancienne paroisse de Nancy. Il a été le saint protecteur des ducs de Lorraines avant saint Nicolas.

Saint Gérard eut toute sa vie une dévotion particulière pour saint Epvre : il veilla aux reliques de sainte Aprône, soeur de saint Epvre et découvrit miraculeusement les ossements de saint Epvre. Entre 965 et 990, il rebâtit la cathédrale de Toul. Atteint d’une maladie mortelle, il demanda à être transporter dans l’oratoire de saint jean-Baptiste, pour prier les reliques de saint Mansuy et saint Epvre et, obtenir sa guérison ou mourir à leurs pieds. Il eut une vision pendant son sommeil. En effet, alors qu'il était paralysé, il se leva sans peine et traversa l’église. Lorsqu'il sortit de son sommeil et prit conscience qu’il a eu un songe des deux saints, saint Mansuy et saint Epvre.

Acte authentique remplaçant le bref de sa canonisation qui n’existe pas. Au XI ème siècle, un Acte est rédigé par le pape, saint Léon IX (†1054), autrefois évêque de Toul, qui élève saint Gérard. Cette bulle se termine en faisant mention de : " et que sa fête se fasse le VIII calendes de mai, tant à Toul, comme pour saint Mansuy et saint Epvre, que dans tous l'univers pour les autres saints(1)…". C’est donc ici une encyclique adressée à tout l’univers catholique, la sainteté du Bienheureux Epvre, hautement reconnue et proclamée par le Saint-Siège apostolique. Preuve que son culte est approuvé par la voix du Pape. (2) (1) Dom MATENE, Vita S. Gérard (2) R. P. M. CHERY, Saint Epvre, VIIe évêque de Toul, sa vie, son abbaye, son culte

Avant la construction d'une cathédrale et la fondation d'une paroisse, Nancy dépendait, de part sa proximité, de la paroisse de Toul. Celle-ci avait saint Epvre pour saint patron. Ainsi avant saint Nicolas, saint Epvre était le saint protecteur de la famille ducale de Lorraine.

Les translations fréquentes de ses reliques contribuèrent à rendre populaire son culte du VIIIe au XIXe siècle, y compris après la Révolution.

L'abbaye célèbre perpétue son nom. Août 1613 : la consécration de l’église de l’abbaye de Toul donne un nouveau relief au culte de Saint Epvre.

Abbaye devint un centre de pèlerinage et prend le nom du saint. On vint de tous les points de Lorraine prier au tombeau du saint, et en particulier, avant d'entreprendre un voyage.

Son culte

Saint Epvre a un rôle décisif dans le christianisme du pays, malgré la brièveté de son épiscopat. Son culte se limite quasi-exclusivement à la Lorraine, exception faite de Trèves, Cologne et Laon.

L' abbaye Saint-Epvre célèbre a perpétué le nom du saint et son patronage protège de nombreuses Eglises du diocèse. Par conséquent, elle a accompli une grande œuvre dans le pays lorrain. Elle contribue à la vie religieuse très dense et l'animation des écoles monastiques. Elle a fourni l'occasion d'écrire et d'enluminer de très nombreux manuscrits, de former des générations de savants et de saints et, a contribué à garder intact et à développer le culte de saint Epvre.

Le patrimoine iconographique de Saint Epvre a été certainement victime de l'histoire car peu de représentations aniciennes on été retrouvées. Mais il reste tout de même des traces de ce saint local grâce à des gravures, enluminures et vitraux. Il s'agit ici de présenter son iconographie à travers trois oeuvres, trois média différents pour comprendre de quelle manière était représenté notre saint. Cliquez sur les images pour plus de détails.

Iconographie

Les saints lorrains dessinés par Jacques Callot

Jacques CALLOT

Cette image nous vient de l'oeuvre de Jacques Callot "Images de tous les saints et saintes" du XVIIe siècle, réalisée à son retour d'Italie. Pour ce voyage, en 1621, il était accompagné de l'évêque de Toul, Jean des Porcelets de Maillane.Callot s'intéresse alors aux saints locaux, qui en Lorraine sont en plein essor, dans le contexte de la réaction contre le calvinisme. On y trouve une réaffirmation des saints lorrains et les fondateurs du "catholicisme lorrain". L'évêque aide Callot pour le choix de certains saints lorrains dans le but de prouver la sainteté en Lorraine et transmettre un message illustré contre la Réforme.

Dans son oeuvre, parmi les 488 gravures, on dénombre 14 saints lorrains. Cette gravure représente Saint Epvre, identifié par S.APER.Pour plus de détails iconographiques, dirigez-vous sur l'image.

Représentation des diablotins qui sortent des prisonniers. Ici la représentation est particulière car elle est normalement utilisée pour celle des possédés, bien que saint Epvre ne soit pas invoqué pour cela. C'est ici une délivrance des âmes.

Saint Epvre au premier plan, représenté en saint évêque avec une mitre et un nimbe pour signifier sa sainteté.Il est ici représenté par son miracle, la délivrance des chaines des trois prisonniers de Chalons condamnés à mort.

En arrière plan, on retrouve saint Epvre en train de baptisé un néophyte agenouillé devant son église qu'il a fait construire. On peut mettre ici en relation l'image au premier plan de la délivrance des âmes par la bénédiction.

Peintre d'histoire sur la vie des saints

Pierre Dié MALLET

Au XXe siècle, le peintre Mallet propose une composition historique dans cette image représentant Saint Epvre. En effet, peintre d'histoire, il passe une grande partie de sa vie à étudier l'histoire religieuse de la Lorraine. Mallet dessine une grande quantité d'images pieuses et des séries de saints auxquelles appartient cette image. Pour ses créations, il s'intéresse à de nombreuses formes artistiques comme l'enluminure, la statuaire et le tableau. Fasciné par l'héraldique, il est à l'origine de certains blasons de localités en Lorraine.

Dans ce dessin transparaissent les centres d'interêts de l'artiste. C'est une image très noble pour ce saint lorrain accompagné de tous les éléments le désignant, de blasons et d'ornements glorifiant la Lorraine. Pour plus de détails iconographiques, dirigez-vous sur l'image.

Un autel où apparaissent les signes du christianisme primitif : Le chrisme. C'est un symbole chrétien formé de deux lettres grecques X (chi) et P(rhô), la première apposée sur la seconde. Il s'agit des deux premières lettres du mot Christ en grec (Χριστός). Souvent lu comme le monogramme du Christ, il se trouve ici accompagné des lettres α (Alpha) et ω (Oméga) qui symbolisent la totalité : le commencement et la fin. Sur le haut de cet autel, la châsse de saint Epvre. L'ensemble de ces éléments contribue à souligner la piété du saint.

Représentation de saint Epvre en saint évêque. On distingue les chaines de son miracle dans sa main droite et la crosse dans celle de gauche. Autour de sa tête, un nimbe où est inscrit son nom en latin.

En arrière plan, la basilique Saint-Epvre à Nancy (54), lieu où est célébré le saint qui lui a donné son nom.

Les vitraux de la basilique Saint-Epvre

Vitrail : lancette - polylobe - tympan ajouré, Verre transparent (coloré) - grisaille sur verre, jaune d'argent, gravé à l'acide. Réalisation par Jacques GRUBER, maître verrier ; datée de 1923 Elles remplacent les vitraux détruits lors du bombardement du 24 décembre 1914. (service du Patrimoine et de l'inventaire)

Vitraux

Il est intéressant d'observer l'évolution dans la représentation de Saint Evpre sur ce vitrail de la basilique Saint-Epvre de Nancy.Dans cet ensemble, datant de la reconstruction post-première Guerre Mondiale, l'iconographie du saint est inchangée depuis Callot. Mis en pendant avec le vitrail de sa soeur, l'ensemble a pour but de dépasser une simple iconographie, avec un programme mémoriel pour la Lorraine à travers ces vitraux.

Ces vitraux nous montrent une iconographie du saint inchangée depuis plusieurs siècles. Mais cette conclusion se base sur le nombre restreint d'iconographies et de représentations du saint retrouvées ou identifiées.Pour plus de détails iconographiques, dirigez-vous sur l'image.

Représentation de la sœur de saint Epvre, sainte Aprône, décrite comme une vierge sainte qui est particulièrement lié à l'image de saint Epvre, mais ici, une sainte marquée par la pureté de sa vie.

Saint-Epvre avec tous ces attributs, mitre, crosse et ces chaines. Il est représenté sous les traits de l'ecclésiastique alors en fonction à cette période. On remarque qu'il protège de sa main une tour qui représente la basilique Saint-Epvre.

Vitrail : lancette - polylobe - tympan ajouré, Verre transparent (coloré) - grisaille sur verre, jaune d'argent, gravé à l'acide. Réalisation par Jacques GRUBER, maître verrier ; datée de 1923 Elles remplacent les vitraux détruits lors du bombardement du 24 décembre 1914. (service du Patrimoine et de l'inventaire)

Lieux répertoriés avec des églises ou chapelles portant le nom du saint

Saint Epvre : orthographe

Saint Epvre

Ancerville : Brillon-en-Barrois Ligny en Barrois : Chanteraine, Guerpont Vavincourt : Raival Vigneulles les Hattonchâtel : Nonsard Void-Vacon : Méligny-le-Grand, Villeroy-sus-Méholle

Châtenois : Damey aux Chênes Epinal : Domèvre sur Avière Lamarche : Romain aux Bois Mirecourt : Juvaincourt Rambervillers : Vomécourt Vittel : Contrexéville, Viviers-les-Offroicourt

Commercy : Mécrin, Nançois-le -Grand

Lieux répertoriés avec des églises ou chapelles portant le nom du saint

Saint Epvre : orthographe

Saint Epvre

Ancerville : Brillon-en-Barrois Ligny en Barrois : Chanteraine, Guerpont Vavincourt : Raival Vigneulles les Hattonchâtel : Nonsard Void-Vacon : Méligny-le-Grand, Villeroy-sus-Méholle

Châtenois : Damey aux Chênes Epinal : Domèvre sur Avière Lamarche : Romain aux Bois Mirecourt : Juvaincourt Rambervillers : Vomécourt Vittel : Contrexéville, Viviers-les-Offroicourt

Commercy : Mécrin, Nançois-le -Grand

Lieux répertoriés avec des églises ou chapelles portant le nom du saint

Saint Evre : orthographe

Saint Evre

Ancerville : Brillon-en-Barrois Ligny en Barrois : Chanteraine, Guerpont Vavincourt : Raival Vigneulles les Hattonchâtel : Nonsard Void-Vacon : Méligny-le-Grand, Villeroy-sus-Méholle

Châtenois : Damey aux Chênes Epinal : Domèvre sur Avière Lamarche : Romain aux Bois Mirecourt : Juvaincourt Rambervillers : Vomécourt Vittel : Contrexéville, Viviers-les-Offroicourt

Commercy : Mécrin, Nançois-le -Grand

Les visiteurs de la basilique Saint-Epvre gagnaient les mêmes indulgences que s'ils visitaient en personne l'archi-basilique de Saint-Jean de Latran, à Rome.

La basilique Saint-Epvre

Les curés qui furent placés par le chapitre Saint-Georges à la tête de Saint-Epvre, de 1593 à la Révolution, étaient tous des prêtres dévoués ». (Pfister, ibid., p. 343).

Le duc Thierry II de Lorraine établit l'église paroissiale en 1080. Construite en lieu et place de 3 églises précédentes depuis le VIe siècle. Monseigneur Trouillet (inhumé dans l'édifice) a mené la construction de cette église avec la coopération de nombreux ateliers à travers l’Europe (Autriche, Hongrie, Allemagne). Histoire et dates importantesLa première basilique Saint-Epvre est attestée au 12e siècle ; une seconde basilique est reconstruite à partir de 1436. La reconstruction de la troisième basilique est décidée en 1861 ; le projet de Prosper Morey est accepté en 1863. La nouvelle église, désaxée par rapport à l'ancienne, fut reconstruite entre 1864 et 1875 (29/05/1864 : pose de la première pierre, 20/08/1871 : achèvement de la flèche, 07/07/1875 : consécration). C'est un édifice très représentatif du style néo-gothique. Il a conservé l'intégralité de son mobilier (maître-autel, stalles, chaires, bancs d'oeuvre réalisés par Klem de Colmar, table de communion, pupitres, ...). La plupart des vitraux provient des ateliers Carl Geyling ; une partie des peintures murales est due à Antoine Sublet (en particulier, l'" Apocalypse ".Elle a reçu le titre de basilique mineure par Pie IX le 24 novembre 1874 (Pie IX a offert le pavage du chœur provenant de la Via Appia de Rome. L'empereur d'Autriche François-Joseph a visité le chantier le 22 novembre 1867. Les grands souverains européens ont participé financièrement à la construction de l'édifice comme la Reine Victoria, Louis II de Bavière ou Napoléon III (qui a offert une des verrières). La basilique est la paroisse de la famille ducale et impériale de Habsbourg-Lorraine : S.A.I.R Otto de Habsbourg-Lorraine y célébra l'anniversaire de son mariage et S.A.I.R l'archiduc Christoph d'Autriche s'y maria le 29 décembre 2012 en présence de son oncle S.A.R le Grand-duc Henri de Luxembourg et de nombreux princes d'Europe (Nicolas de Liechtenstein, Nicolas de Roumanie, Rodolphe de Habsbourg-Lorraine...). De plus de nombreuses messes sont données à la mémoire des défunts de la maison de Habsbourg et une chapelle est destinée au Bienheureux Charles Ier d’Autriche-Hongrie. L'orgue fut inauguré par le compositeur Anton Bruckner.

... l'expositon : SPLENDEURS DU CHRISTIANISME du 3 au 27 janvier 2019, vous y retrouverez entre autres, une somptueuse sculpture de Saint-Epvre.

Pour aller plus loin....

Plus d’infos ici : http://musee.metzmetropole.fr/fr/expositions-temporaires/exposition-temporaire-splendeurs-du-christianisme

Bibliographie

  • Chery M, Saint Epvre : VIIe Evêque de Toul : Sa Vie, Son Abbaye, Son Culte. Paris : Poussielgue, 1866.
  • Collin Marie-Hélène, Les saints Lorrains, entre religion et identité régionale fin XVIème-XXème siècle, Nancy, Place Stanislas, 2010.
  • Cuny Jean Marie, Promenades en ville-vieille de Nancy : historique, anecdotes, dictionnaire des noms de rues, Malzéville, 1974.
  • Parisse Michel (dir.), Des miracles en Lorraine : scènes de vie quotidienne au Moyen Age (X-XI ème), Essey les Nancy : Seurat, 1979.
  • Parisse Michel (dir.), Histoire de la Lorraine, Toulouse, Privat,1977
  • Jacques de Voragine and Théodore de Wyzewa, La Légende Dorée, Paris : Points: 137, cop. 1998, 2014.
  • Pierre Dié-Mallet, dernier peintre d’Histoire
  • Dossier Monographique sur la basilique Saint-Epvre, Inventaire régional, consulté le 14 et 15 novembre 2018.